city:delhi

  • Vague de chaleur en #Inde : l’essor de la « #mafia de l’#eau »
    https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Vague-chaleur-Inde-lessor-mafia-leau-2019-06-10-1201027917

    Les autorités tentent de faire face. Le 1er juin, Arvind Kejriwal, à la tête de l’État de Delhi, a menacé les trafiquants d’eau de peines de prison. « Mais la dépendance croissante de la population à des entrepreneurs informels est le résultat d’un échec de gouvernance de longue date, dénonce l’environnementaliste Kanchi Kohli. Alors que Delhi subit une grave pénurie d’eau, de grands projets immobiliers sont toujours autorisés avec l’assurance d’un accès privilégié à l’eau. »

  • In India, clean water is out of reach for many
    https://www.nationalgeographic.com/magazine/2019/03/paul-salopek-out-of-eden-walk-india-water

    Northern India embraces a sprawling network of waters, from the muddy tributaries of the Indus in the west to the banks of the sacred Ganges coiling along its central plains and the miles-wide currents of the Brahmaputra in the east. Creeks, canals, wetlands, dams, and swollen torrents help irrigate the most populous democracy on Earth. Yet this river-etched heartland is the scene of one of the most dire water crises today.

    Last year, a government study revealed that nearly half India’s population—some 600 million people—ekes by on scarce or polluted supplies of water. As many as 200,000 Indians die annually from the effects of water contamination. And it’s been projected that more than 20 major cities—Delhi, Bangalore, and Hyderabad among them—will zero out their groundwater stores in less than two years.

    #Inde #eau

  • Is wearing a face mask the new normal for Californians? TreeHugger
    https://www.treehugger.com/climate-change/wearing-face-mask-new-normal-californians.html

    It seems almost petty to be complaining about air quality in San Francisco when so many people are dead or missing from the actual Camp Fire in California. However, the fact remains that, right now, the air quality in the City is the worst in the world, worse than Delhi, worse than Beijing.

    #air #Californie

  • Why land degradation in India has increased and how to deal with it
    https://india.mongabay.com/2018/10/03/why-land-degradation-in-india-has-increased-and-how-to-deal-with-it

    India’s land is undergoing degradation or desertification. In 2011-2013, it stood at 29.3 percent of the total land, representing an increase of 0.57 percent (which is 1.87 million hectares in area) compared with 2003-2005, according to a report-cum-atlas by ISRO’s Space Applications Centre.
    Soil erosion due to water and wind, and degradation of vegetation cover were the main processes that has led to land degradation.
    Almost 90 percent of the states experienced a rise – notably Delhi and the northeastern states – in land degradation in 2011-2013 compared with 2003-2005 while four states showed slight decreases in land degradation.
    Reclaiming degraded lands will require a strict land-use policy and better watershed management initiatives, say experts.

    #sols #dégradation_des_sols #désertification #Inde

  • En Inde, l’escalade du prix du carburant touche les plus pauvres Avec Ucanews, New Delhi - 28 Juin 2018 - Eglises d’Asie
    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/inde/2018-06-28-en-inde-lescalade-des-prix-du-carburant-touche-les-plus-

    En Inde, le prix du carburant a grimpé d’environ 30 % cette année, entraînant l’envolée des factures des sociétés de transports de marchandises. Les premiers touchés sont les plus démunis du pays, qui subissent de plein fouet la situation. La situation est particulièrement difficile pour les petits commerçants, qui se voient obligés d’augmenter les prix des produits de base comme les fruits et les légumes. Une tendance qui pourrait se retourner contre le BJP au pouvoir, en amont des élections de 2019. En 2014, le parti avait en effet assuré que s’ouvrait une période de croissance économique. 

    Sarjot Singh Das, qui vend ses légumes en périphérie de New Delhi, a du mal à joindre les deux bouts depuis que la société de transports qui lui fournit ses produits a augmenté ses factures de plus de 50 % en douze mois. Sarjot fait venir ses légumes par camion tous les jours, depuis l’État voisin de l’Uttar Pradesh. Il s’inquiète face à la montée des prix du pétrole. Si ça continue, ses charges finiront par atteindre un niveau intenable. « Avant, je devais payer 600 roupies (8,83 dollars) par mois pour le transport, mais aujourd’hui, cela me coûte 900 roupies », confie-t-il. « Que deviendront mes revenus si cela continue ainsi ? »

    
En Inde, les prix du carburant ont grimpé de près de 30 % cette année, atteignant des records. Les gens comme Sarjot subissent de plein fouet les conséquences de la politique du gouvernement indien, qui a décidé plusieurs augmentations des taxes d’accise sur l’essence. Cela a eu un effet direct sur le coût des fruits, des légumes et autres produits de bases, les vendeurs étant forcés de monter les prix en conséquence. Beaucoup de vendeurs en ville se fournissent en effet dans les fermes et les villages alentour, et les coûts de livraison représentent pour eux une dépense significative.

    Un niveau de prix historique
    Le Bharatiya Janata Party (BJP), le parti au pouvoir du premier ministre Narendra Modi, avait promis, en arrivant au pouvoir en 2014, la croissance économique et l’« achhe din » (ou les beaux jours à venir). Mais pour l’instant, cela ne s’est pas reflété sur les prix du carburant. Le 14 juin à Bombay, la capitale financière du pays, l’essence a en effet atteint le niveau historique de 84,74 roupies (1,20 dollar) le litre. Une hausse de 70 roupies par rapport à son niveau d’il y a quatre ans. Arshad Khan, un commerçant d’un centre commercial dans le nord de l’État de l’Uttar Pradesh, explique que ses allers et retours à moto pour venir travailler font fondre ses économies d’une façon inquiétante. « Je parcours environ 50 kilomètres tous les jours », ajoute-t-il. « L’essence a augmentée, donc mes dépenses aussi… Avant, l’aller-retour me coûtait 60 roupies, et aujourd’hui, cela me coûte 100 roupies. »

    Le gouvernement a déclaré que les hausses des prix suivent les fluctuations du cours du pétrole brut sur le marché international, mais selon les économistes et l’opposition, cela n’explique pas la hausse considérable des taxes imposées sur l’essence en Inde. L’ancien premier ministre Manmohan Sinh, un économiste, a confirmé le mois dernier auprès des médias locaux que « les prix de l’essence sont à un niveau historique parce que le gouvernement de Modi a choisi de prélever des taxes d’accise excessives ». Le gouvernement fédéral comme les gouvernements des États imposent des taxes sur l’essence, et le gouvernement fédéral a vu ses revenus liés à l’essence et au diesel plus que tripler en quatre ans. En 2013-2014, ces revenus étaient de 12 millions de dollars ; ils avaient atteint 36,11 millions de dollars en 2016-2017. « Le gouvernement ne peut pas rejeter la faute sur les prix du pétrole brut à l’international », pour Vijay Kumar, un activiste de l’Uttar Pradesh. « Si le gouvernement baisse les taxes d’accise, les prix du carburant cesseront d’augmenter. »

    L’épreuve des élections
    Les slogans qu’employait le BJP durant les élections générales de 2014 contre l’opposition du Congrès du peuple indien, en annonçant le développement et la croissance économique, deviennent aujourd’hui contre-productifs à l’approche des élections de 2019, estime le journaliste politique Owais Ahmad. Le BJP a remporté les élections contre le parti du Congrès, qui était au pouvoir depuis 1947, à cause de l’inflation, de la pauvreté et du chômage. « Mais maintenant que la situation a empiré sur tous ces fronts, qu’est-ce que le gouvernement va pouvoir dire ? » , demande Owais Ahmad. Le 10 juin, les membres de la Fédération démocratique des jeunes Indiens (Democratic Youth Federation of India) ont organisé des manifestations dans tout le pays contre la montée des prix du carburant. Aakash Kumar, qui a participé à plusieurs manifestations, explique que les jeunes n’acceptent plus le discours avancé par les groupes politiques et par le gouvernement, « parce que ce sont les gens ordinaires qui paient le prix de leurs mauvaises politiques ».

    Une étude de l’Institut de la croissance économique (Institute of Economic Growth) de l’université de Delhi montre que la croissance économique rapide a entraîné une hausse des demandes en essence et en énergie, faisant de l’Inde le quatrième consommateur mondial de pétrole brut. L’étude affirme que durant la période de 2011 à 2025, les demandes de pétrole brut devraient grimper de 90 %, tandis que les demandes en diesel devraient augmenter de 110 %, et les demandes en essence de 165 %. L’étude suggère au pays de prendre des mesures en améliorant son utilisation des produits pétroliers, et en développant l’offre grâce des accords de production partagée entre les compagnies pétrolières locales et d’autres pays. L’Inde devrait également, selon l’étude, développer les énergies nucléaire, hydraulique et solaire, ainsi que les énergies alternatives. Elle devrait également prévoir ses besoins pétroliers afin de pouvoir « soutenir une croissance économique rapide dans le futur », confie Pradeep Agrawal, directeur des recherches conduites en 2012.

    #Inde #pétrole #énergie #BJP #Narendra_Modi #transports #croissance #pauvreté

  • Inde : écoliers sous vidéosurveillance
    https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-ecoliers-sous-videosurveillance_2798767.html

    En Inde, la région de Delhi a décidé d’installer des caméras dans 1 000 écoles publiques. Les images sont accessibles grâce à une application de smartphone. L’idée est de surveiller les enfants, mais aussi leurs professeurs. Des élèves et une salle de classe presque comme les autres. Des bancs, des chaises, un tableau noir et des caméras. Depuis quatre mois, cette école de New Delhi, en Inde, teste un nouveau dispositif plutôt intrusif. Praveen Thakral est le proviseur. Avec un objectif : surveiller (...)

    #CCTV #étudiants #vidéo-surveillance #surveillance

  • ‘The Dump Killed My Son’: Mountains of Garbage Engulf India’s Capital

    Huddled in a stinky, airless room near the center of India’s capital, Rammurti fumed over the 17-story-high mountain of trash half a mile from her home.

    The 43-year-old mother, who goes by one name, had watched the garbage in her village of Ghazipur pile higher and higher over the years. It wafted a sickening cocktail of airborne particles that infected her neighbors with tuberculosis and dengue fever, singed trees and turned the ground water a filmy yellow.

    But nothing had prepared her for one afternoon last September when a tower of trash broke away from the mass during monsoon rains. It crashed into a nearby canal, which created a surge of sewage that flung motorcyclists into another canal also filled with dirty water.

    By the time the police arrived, two people were dead. One of them was Rammurti’s youngest son, 19-year-old Abhishek Gautam.


    https://www.nytimes.com/2018/06/10/world/asia/india-delhi-garbage.html?smtyp=cur&smid=tw-nytimesworld
    #Inde #déchets #déchetterie #New_Delhi

  • After A Brutal 2012 Rape In Delhi, Student Asks 122 Jailed Rapists: Why? : Goats and Soda : NPR
    https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2017/12/16/570827107/in-interviews-with-122-rapists-student-pursues-not-so-simple-question-why

    “With few exceptions, the murderers clearly blamed themselves for their crimes,” she says. “Whether it was premeditated or an act committed in a moment of irrational anger, they regretted it and realized how their actions had affected other people or destroyed lives. This was not the case with the rapists.”

    #viol #inde #psychologie #Pandey

  • L’Inde menacée par l’épuisement de ses nappes phréatiques
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/05/07/l-inde-menacee-par-l-epuisement-de-ses-nappes-phreatiques_5295240_3244.html

    « Des gens meurent et pourtant vous n’avez pas l’air de vous en inquiéter », ont récemment lancé les juges de la Cour suprême aux représentants des Etats de l’Haryana et de Delhi, qui se disputent le partage du débit du fleuve #Yamuna, leur enjoignant de s’entendre pour éviter les émeutes. La rareté de la ressource est à l’origine d’un nombre croissant de #conflits : #émeutes meurtrières à Delhi en 2016, tension diplomatique avec les voisins chinois ou pakistanais, marche de dizaines de milliers d’agriculteurs sur Bombay en mars. Le Forum for Policy Dialogue on Water Conflicts in India en a dénombré au moins 350 dans tout le pays.

    Elle exacerbe également les tensions entre agriculteurs et industriels, entre populations rurales et urbaines ou même entre basses castes et propriétaires terriens. Dès 2016, un rapport commandé par le gouvernement sur la réforme de la politique de l’#eau avait mis en garde contre une catastrophe à venir. « Les conflits entre les différents usages de l’eau et leurs consommateurs augmentent de jour en jour, alertaient les auteurs. Si la demande continue au même rythme, alors la moitié de la demande en eau ne sera pas satisfaite d’ici à 2030. »

    L’origine de cette crise est pourtant parfaitement identifiée : l’épuisement des #nappes_phréatiques.

    #Inde #stress_hydrique #paywall

    • Par rapport au « coup du père François » que ces femmes apaches ont fait subir à ce mécanicien :

      Faire le coup du père François
      Prendre en traître
      Utiliser une manoeuvre déloyale
      Origine

      À l’origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l’on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l’audace et l’imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
      Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu’on entend aujourd’hui : « t’as pas cent balles », « z’avez du feu », « z’avez l’heure ») ; le complice, muni d’une courroie formant un noeud coulant, s’approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu’elle n’ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l’étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
      Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.

      C’est de cette forme d’agression que, par extension, l’expression s’est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales

      Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d’autant moins qu’on a utilisé l’expression avec d’autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
      Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l’appellation apparaît, il n’existait pas de détrousseur notoire prénommé François.

      Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l’époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».

      http://www.expressio.fr/expressions/faire-le-coup-du-pere-francois.php

      #argot

    • Je vais me servir de cette image pour ma prochaine rubrique dans HEY !
      Du coup je m’installe ici pour réunir ma documentation sur les #bandes_de_filles et les #femmes_violentes et la #violence_des_femmes

      J’avais lu je sais plus ou que les bandes de filles vu comme un nouveau phénomène est un marronier aussi vieux que la presse.

      Ici la page wiki sur l’histoire de la press française
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_%C3%A9crite_en_France
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      Sur les blousons noirs

      Les bandes importantes comportent parfois un tiers de filles. On y trouve souvent des filles garçons qui rêvent d’être des garçons et se conduisent comme tels. Elles revendiquent leur égalité dans les comportements antisociaux et le manifestent notamment par des attitudes de bravades vis à vis de la police lorsque celle-ci intervient. Le journal le Progrès de Lyon raconte le comportement de deux filles membres d’une bande du quartier de Perrache après leur arrestation :
      "On reste confondu lorsque l’on sait que ce sont les deux filles qui tinrent tête avec le plus d’aplomb au commissaire et firent preuve d’une inconcevable impolitesse. L’une se contenta de dire : « Je me fous de la police, je me fous de la famille » L’autre, encore plus effronté, n’alla-t-elle pas jusqu’à déclarer : « Parlez moins fort. Vous me faites mal aux oreilles… »

      Si quelques séries B américaines de la fin des années cinquante ont fait des gangs de filles l’un de leurs thèmes favoris. L’existence de quelques bandes féminines en France a été confirmée par certains enquêteurs. Lorsque le journal La Montagne évoque une agression commise par une bande de jeunes filles à Caen, on emploie symboliquement le terme de « jupons noirs » : « Les jupons noirs de Caen rouent de coup un Nord-Africain » (8 On note surtout une délinquance féminine opérée en petit groupe dans les grands magasins. Une fille achète un produit pour occuper la vendeuse, une autre fait le guet, tandis que la troisième vole des vêtements ou des aliments. Comme dans l’histoire du film de Marcel Carné « Terrain Vague » on signale des gangs de garçons dirigés par une fille. Exemple, le gang des As une bande délinquante de la région bordelaise qui avait à sa tête Berthe une gamine de 16 ans.

      Philippe Parrot, Monique Gueneau « Le gang des As » in « Les gangs d’adolescents »,PUF,1959
      via
      https://forum.pcastuces.com/la_culture_blouson_noir-f9s46489.htm

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      Sur l’interdiction de réunion des femmes à la révolution
      http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm

      Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l’accès par un discours misogyne. Société des femmes républicaines révolutionnaires Par la suite, la Convention décréta l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n’auront bientôt même plus le droit d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert aux femmes le chemin de le citoyenneté.

      sur Claire Lacombe
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lacombe

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      Le gang des empoisonneuses hongroises
      https://seenthis.net/messages/439565#message439589
      13 femmes, une centaines d’homicides


      http://4.bp.blogspot.com/-jaYBrKnFxKs/Tk663YlNawI/AAAAAAAAAZo/PjiX_Npj42M/s1600/how-wives-gained-color-dark.bmp
      http://4.bp.blogspot.com/-0z2s2_RPejg/T2ZqgzCidjI/AAAAAAAAC98/5MYF8YgKgKg/s1600/war-widow-cult-color.bmp
      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/07/full-text-susi-olah-was-slewing-fly.html
      Par rapport à ces hongroises, c’est rare maisc’est un #andricide ou #androcide
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      #femmes_criminelles #violences #femmes

    • Sur les Apaches et Apaches en jupon

      https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/01/17/quand-les-apaches-faisaient-trembler-le-paris-de-la-belle-epoque/comment-page-1

      Ainsi, on raconte les histoires d’apaches les plus rocambolesques et les plus inquiétantes tel ce duel au sac de sable entre deux charmantes apaches en jupes légères…

      Ah, les femmes apaches  ! Encore plus terrifiantes que les hommes, n’est-ce pas  ? Notre pouvoir de terreur est si fort… Souvenez-vous dans l’Insurgé (1871) de Jules Vallès, du pauvre Jacques Vingtras s’écriant  : «  Des femmes partout. – Grand signe  ! Quand les femmes s’en mêlent, quand la ménagère pousse son homme, quand elle arrache le drapeau noir qui flotte sur la marmite pour le planter entre deux pavés, c’est que le soleil se lèvera sur une ville en révolte  ».

      «  Des femmes partout  » et même dans les rangs des apaches de Paris, où elles ont su se faire une place au sein des gangs. Bien que minoritaires, elles se battent, crachent, vocifèrent et parviennent à être traitées en égales avec les hommes. Certes, elles sont «  utiles  » en matière de prostitution car bon nombre d’apaches vivent de proxénétisme, mais elles sont aussi aimées, désirées, adulées par ces bourlingueurs qui, contrairement aux apparences, sont aussi de grands romantiques dont la peau est souvent tatouée de noms de femmes. Et c’est d’ailleurs une histoire d’amour apache que je vais à présent vous conter  : celle d’une gamine qu’on avait surnommée Casque d’Or.


      Casque d’Or, la «  Reine des Apaches de Belleville  ».
      Dans Détective almanach 1930

      S’il est une apache qui a marqué le Tout-Paris en ce début de XXe siècle, c’est bien Amélie Élie (1879-1933), plus connue sous le nom de Casque d’Or. Cette petite môme parisienne à l’épaisse chevelure rousse et dorée n’a que treize ans lorsqu’elle quitte père et mère pour aller vivre avec son homme, de deux ans son aîné. Oui, c’est tôt me direz-vous, mais à cette époque rien ne choque, et puis ça fait une bouche de moins à nourrir  ! Comme les jeunes filles de son âge réduites à la pauvreté et à l’errance, elle se lance alors dans la prostitution pour tenter de gagner quelques sous. Bien entendu, cette vie de «  gagneuse  » lui fera vivre des aventures rocambolesques et violentes mais à dix-neuf ans elle rencontre Joseph Pleigneur, que tout le monde appelle Manda. Âgé de vingt-deux ans, il est le chef de la bande apache des Orteaux et c’est le coup de foudre. Ils se mettent en couple, il la recolle sur «  le ruban  » (le trottoir), elle l’accepte  ; le bonheur aurait pu être complet, mais rapidement la jeune femme ne supporte plus d’être trompée par Manda qui, de plus, la délaisse. Son sang d’apache ne fait qu’un tour et la jolie rousse décide de préparer sa vengeance. Aussi va-t-elle se consoler dans les bras de François Dominique — ou Leca, c’est plus chic — chef de la bande adverse des Popincs (Popincourt). Casque d’Or sait pertinemment que Manda ne souffrira pas longtemps cet affront mais ce qu’elle veut c’est qu’on l’aime, qu’on lui prouve, et qu’on se batte pour ses beaux yeux  ! Son plan machiavélique va fonctionner à merveille  ; bientôt elle va déclencher une guerre sanguinaire entre deux gangs en plein cœur de Paris.

      wiki de Amélie Elie
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie

    • Je ne sais pas non plus ou j’avais lu qu’à chaque époque son groupe de femmes réprouvé. Aujourd’hui il semble que ca soit les femmes racisées. Soit des femmes noires en bande qui volent et agressent comme dans le film « Bande de filles » et les femmes « jihadistes » comme j’ai vu quelques titres là dessu récemment
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/05/djihad-des-femmes-etat-des-lieux-de-la-menace_5294662_3224.html
      Mais j’ai pas lu du coup c’est peut etre pas des bandes de femmes djihadistes...

    • Sur le « nouveau phénomène »

      Bandes de filles, enquête sur une nouvelle délinquance

      Actualité Société (je elève que c’est dans « sociét »é et pas les violences faites aux femmes qui sont toujours dans « faits divers ») Par Maria Poblete, publié le 06/04/2017 à 12:00
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bandes-de-filles-enquete-sur-une-nouvelle-delinquance_1895773.html

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      Lemonde en 2010 - société (!)
      La délinquance des filles explose-t-elle ?
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html

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      Marie-claire en 2012
      Gangs de filles : elles débarquent à Paris pour la baston
      http://www.marieclaire.fr/,gangs-de-filles-banlieues-paris-bandes,20161,660728.asp

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      La croix - 2005
      La délinquance des filles est mal connue
      https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-delinquance-des-filles-est-mal-connue-_NG_-2005-09-05-589448

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      Le point - 1998
      Enquête sur la violence des filles
      http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-23/enquete-sur-la-violence-des-filles/920/0/77713

      Les témoignages, unanimes, soulignent la sauvagerie, la férocité, la froideur de ces semeuses de terreur. Une forme inédite de barbarie pratiquée par d’implacables #Lolita. Forment-elles l’avant-garde d’une cohorte de filles délinquantes, nouvelles légions de la violence urbaine ? Ou ne représentent-elles qu’elles-mêmes, leurs névroses et leurs dérives ?

      La violence urbaine, version filles, est encore un non-sujet. « On a tant à faire avec les garçons, explique Louis Dubouchet, chargé d’évaluation des politiques sociales auprès des ministères et des collectivités locales. Sociologues, médiateurs, éducateurs de rue, animateurs de centres sociaux, tous s’intéressent d’abord aux garçons. Mais tous ou presque s’accordent aussi à penser que la violence des filles est un phénomène émergent. Ainsi la préfecture de police de Marseille a-t-elle effectué un calcul simple. Durant les huit premiers mois de 1998, sur 13 382 mises en cause sur la voie publique, 366 concernent des mineures. Celles-ci représentent donc 2,43 % des cas recensés, contre 1,78 % durant la même période de 1997.

      Car les filles, du moins celles-là, soulignent des éducateurs, ne « montent pas en grade » dans la délinquance. Elles ne passent pas au stade de l’organisation de tous les trafics qui font vivre la cité. « A ce niveau-là, il y a bien sûr des femmes, mais plus âgées : les mères ou les "tantes" qui se chargent, par exemple, du recel », explique une source policière. Alors, pour échapper au machisme, les filles se constituent en groupes autonomes. « On est loin des Mod’s ou des Rock’s, précise Serge Lesourd. Car il n’y a aucun rituel, aucune codification, pas toujours un chef. »Tout juste quelques détails significatifs. « Une bande entièrement féminine arrêtée il y a deux ou trois ans en Seine-Saint-Denis s’était baptisée "Les filles sans peur" », raconte Bénédicte Madelin, de Profession banlieue, basée à Saint-Denis. Tout un programme.

      Les groupes féminins, quand ils sévissent, s’attaquent principalement à des filles ou à des femmes. Avec comme idée, souvent, de s’en prendre à un modèle impossible à atteindre, de « casser de la Française, de la bourgeoise ».

      Raté de l’intégration ? Sûrement. Mais ne faut-il pas chercher les sources du malaise bien plus en amont ? Questionnés sur les raisons pour lesquelles la violence des filles demeure marginale, la plupart de nos interlocuteurs ont répondu : « Parce qu’elles ne sont pas dans la rue. » Où sont-elles, alors ? Enfermées chez elles par des pères et des frères répressifs, ou occupées à surveiller leurs cadets. Tellement recluses que les services de police, quand ils veulent établir la durée de leur séjour en France, manquent de ces indices élémentaires que sont une inscription scolaire, une affiliation à un club de sport ou à la moindre activité de quartier.

      #recluses
      –---
      Le figaro en 2012
      Délinquance : une bande de filles arrêtées

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/03/97001-20120203FILWWW00595-deliquance-une-bande-de-fille-arretees.php

      –----
      Les bandes de jeunes
      2007
      9. Des filles dans les bandes aux bandes de filles
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/les-bandes-de-jeunes--9782707153456-p-203.htm
      #paywall

      Ce texte tente d’aborder la question des comportements déviants ou délictueux des adolescentes et pré-adolescentes des quartiers populaires. D’une part, je présente les éléments sur lesquels une minorité d’adolescentes s’appuient dans leur construction identitaire déviante. Dans un second temps, j’aborde plusieurs points stéréotypés communément associés aux adolescentes violentes ou agressives....
      Plan de l’article

      La recherche, les terrains, les méthodes
      La loi des plus fortes - Des représentations stéréotypiques des filles agressives et violentes très prégnantes

      –---

      Cette place des filles est ensuite interrogée par Stéphanie Rubi. Parler de la délinquance des filles n’est pas simple, puisqu’elle oblige à interroger les stéréotypes construits autour des « filles violentes ». L’auteur étudie les stratégies développées par les filles à la recherche d’une reconnaissance, d’un pouvoir avéré et d’une construction identitaire. Les bandes de filles pourraient bien être l’expression d’une forme d’émancipation en puisant dans le modèle dominant qu’elles rejettent pourtant.

      https://journals.openedition.org/rfp/1657

    • La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or

      En 1897, quelques années avant Casque d’Or et ses Apaches, une autre figure fit les délices des chroniqueurs. Marie Lyon (ou Lion ?), dite « La Grande Marie » ou « La Lionne », est une prostituée dont s’est amourachée la Bande de la Goutte d’Or. Un certain Louis Lochain, dit « Petit Louis », en est le chef ; avec ses camarades Auguste Fauconnier, dit « Le Félé », Auguste le Bastard, dit « Barre-de-Fer », Léon Millet, dit « Dos-d’Azur », Léopold Schmitt, dit « Monte-En-L’Air », et quelques autres, ils écument les débits de boisson et les marchands de comestibles et font main basse sur les alcools et les victuailles. Leur larcin, quand il n’est pas directement consommé, est revendu à bas prix dans un local s’affichant abusivement comme une « Succursale des Magasins généraux de Paris », au 114 rue de Belleville.


      Rue de Belleville
      Rue de Belleville vers 1900 (le n° 114 est le 2e immeuble en partant de la droite)

      C’est La Lionne qui règne sur cette adresse et qui prépare les agapes pour ses voyous d’amants. Car les membres de la Bande de la Goutte d’Or sont tous les amants dévoués de La Lionne et s’accommodent très bien de cette situation. Tout semble aller au mieux pour cette joueuse troupe, jusqu’au 28 avril 1897, jour ou une descente de police vient mettre fin aux frasques de La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or.


      La Lionne
      « Une bande joyeuse » La Matin, 30 avril 1897

      La nouvelle paraît dans les quotidiens parisiens. C’est ainsi qu’Aristide Bruant, célèbre voisin montmartrois de la Goutte d’Or, découvre l’histoire de Marie Lyon et ses amants dans l’Écho de Paris. L’histoire ne peut pas laisser Bruant insensible, il va s’en inspirer pour écrire une chanson, La Lionne, et faire entrer Petit-Louis, Dos-d’Azur, Monte-en-l’Air, Le Félé et Barre-de-Fer dans la postérité.

      La Lionne, d’Aristide Bruant

      Rouge garce... A la Goutte‐d’Or
      Elle reflétait la lumière
      Du chaud soleil de Thermidor
      Qui flamboyait dans sa crinière.
      Ses yeux, comme deux diamants,
      Irradiaient en vives flammes
      Et foutaient le feu dans les âmes...
      La Lionne avait cinq amants.

      Le Fêlé, la Barre de Fer,
      Petit‐Louis le grand chef de bande,
      Et Dos‐d’Azur... et Monte‐en‐l’Air
      Se partageaient, comme prébende,
      Les soupirs, les rugissements,
      Les râles de la garce rouge
      Et cohabitaient dans son bouge...
      La Lionne avait cinq amants.

      Et tous les cinq étaient heureux.
      Mais, un matin, ceux de la rousse,
      Arrêtèrent ses amoureux
      Dans les bras de la garce rousse.
      Ce sont petits désagréments
      Assez fréquents dans leurs commerce...
      Or ils en étaient de la tierce !
      La Lionne et ses cinq amants.

      La lionne est sur cette video mais je sais pas ou
      https://www.youtube.com/watch?v=vZowHZcD3F0

    • Criminologie - Du côté des filles et des femmes, leur délinquance,
      leur criminalité
      Renée Collette-Carrière et Louise Langelier-Biron
      Les femmes et la justice pénale
      Volume 16, numéro 2, 1983

      https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/1983-v16-n2-crimino916/017179ar.pdf

      _____
      Recherche sur la criminalité et la délinquance
       :
      une distinction selon le sexe
      Par
      Brigitte Doyon
      Martin Bussières
      Rapport final
      Présenté au Conseil permanent de la jeunesse.
      29 avril 1999

      http://www.cms.fss.ulaval.ca/upload/soc/fichiers/criminalite.pdf

      _____

      Des adolescentes délinquantes
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-1-page-27.htm

      Stéphanie Rubi remet en question la sur-médiatisation de la délinquance des adolescentes. En mettant en exergue l’interprétation subjective qui minimise l’implication des filles dans les actes de violence, l’auteure des « crapuleuses » analyse la « sexualisation » des délits. Phénomène qui les réduit à un comportement d’imitation des garçons et finalement occulte l’importance des mécanismes de socialisation juvénile.

    • encore plus cool qu’un gang de filles... un gang de filles japonais

      Tish Weinstock
      oct. 26 2016, 3:00pm
      https://i-d.vice.com/fr/article/zmxjaj/encore-plus-cool-qu-un-gang-de-filles-un-gang-de-filles-japonais

      Sukeban veut dire « délinquante ». Un nom qui était donné aux gangs de filles rebelles des années 1970 et 1980, qui ne s’arrêtaient devant rien pour bousculer les codes traditionnels de la féminité japonaise.

      01 Aug GIRL GANGS: Sukeban
      Posted at 10:00h in everything else, fashion, movies, personal style by RubyStar
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      The Japanese slang word ‘sukeban’ (スケバン) means ‘boss girl’, but everybody use it to talk about Japanese girl gangs from the late 1960s made up of girls who weren’t allowed into boy’s gangs (called bancho).

      Sukeban bands are easily recognizable. They generally wear school uniforms with distinct features and modifications. Longer skirts (sometimes ankle-long ones) than the common ones, as well as cut shirts and messages embroidered or written on their clothes. They usually wear chains, which are used as weapons; mittens and dyed or de-bleached hair. Japanese surgical masks are also associated to sukeban gangs, but this is more recent.

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      Sukeban girls usually wear the popular sukajan (that bomber-style jackets made with shiny fabrics and with embroidered details that are so fashionable now), created towards the end of the II World War during the American occupation of Japan. As a souvenir for their families and friends, they chose these jackets embroidered with Japanese details such as cherry trees, tigers and geishas, sometimes made with the fabric of American parachutes. In the 1960s, American trends were widespread in Japan and the Japanese youth started wearing these jackets as a symbol of rebellion. They were associated to gangs and criminal groups such as the yanki, boys that flirted with the yakuza and who were inspired by the American style.

      In the 70s and 80s, these bands became very popular thanks to manga, especially the shojo (manga for young girls) Sukeban Deka, a series that also had a television version (both anime and live-action) and a series of films. The first sukeban-themed film series were Terrifying Girls’ High School by pinky violence film director Norifumi Suzuki.

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      Some of the weapons common in these bands are baseball bats (sometimes with nails or spikes), iron or wood rods and chains. In Sukeban Deka, the leading characters also use yo-yos and marbles. They are attributed with minor offenses such as theft and robbery.

      Among sukeban famous figures in the West are Gogo Yubari (Kill Bill) and Saitama Crimson Scorpions from renowned anime author Shin Chan. In addition, last Maria Ke Fisherman’s F/W collection takes inspiration from the Sukeban Deka saga.

      http://rubystar.es/girl-gangs-sukeban-2

      ___

    • Gang de filles au mexique - les Cholas

      01 Sep GIRL GANGS: Cholas
      Posted at 14:53h in everything else, personal style by RubyStar
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      Text by Luna, from Monterrey .

      In Mexico, the word “chola” make us think of thin eyebrows and outlined lips, and about thinking it twice before picking on any of them.

      The term today is derogatory in our country, as there’s a difference between what popular culture says about them and the reality of cholas in Mexico. Films and music videos feature chicano cholas, Mexicans brought up in the States with a mixture of both cultures, which explains the difference between the two. Here I will talk about the latter.

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      The term is old. It appeared in the sixties and seventies in South California to name chicano gangs wearing checked flannel shirts on a white tee shirt, khaki trousers and gangster-style sunglasses. These gangs gave them what society denied them –a sense of belonging and identity. In the gangs there were men, and also women since the 30s.

      There are films about them, like Mi Vida Loca, which centres on two chola girlfriends and how their lives are influenced by their lifestyle, and which highlights some of the things that identify them: tattoos, drawings style, the clothes and the codes they use. Personally, what I like the most is the loyalty between the two friends (though I think the film forgot about that :p) and being together above everything else, not getting involved with the boyfriend or ex-boyfriend of any of the cholas, being honest with each other, etc.

      They make the best out of what clothes and makeup is available to them. The first members of these gangs were exploited working class, so they didn’t have access to expensive clothes. Girls used to wear sleeveless tee shirts and wide Dickies trousers, which were cheap and easy to get. Today it is common for cholas to wear Dickies. As for makeup, eyebrows are thin and black eyeliner is the norm. Their hairstyle is very well taken care of, with bangs and hair sticking to their cheeks with the help of sprays. They usually wear large earrings and chain necklaces, sometimes with religious figures of saints and virgins.

      They have an imposing look and the loyalty between them is very strong, that’s why you should think it twice before annoy a homegirl.

      http://rubystar.es/girl-gangs-cholas-2
      https://za.pinterest.com/pin/242350023667379109

    • Les Apaches en Jupons

      Nos sociétés ont tendance à invisibiliser la violence des femmes (des fois qu’elle seraient tentées d’en user pour se défendre !). Toutefois, il existe des exceptions, notamment quand cette violence devient trop flagrante. Parmi ces tapageuses exceptions, les « Femmes Apaches » ont parfaitement su s’illustrer. Du coté de la Goutte d’Or, le boulevard de la Chapelle est certes un territoire Apache, mais il est aussi un territoire des femmes Apaches. Prises dans la violence qui règne le long du boulevard, les filles « en cheveux » savent réagir, se défendre et manier le couteau si le besoin s’en fait sentir. Et si dans la presse elles commencent d’abord à apparaître au coté des Apaches, on voit bientôt poindre des exactions commises par des bandes « d’Apaches en jupons ».


      Les Apaches en jupons
      Le Matin, 5 octobre 1910

      L’oeil de la Police, un des nombreux journaux à sensation de l’époque, nous livre en une deux de ces histoires de bandes de gigolettes sévissant dans le quartier.

      La première nous raconte l’histoire de Jules Bazet, un garçon épicier demeurant rue des Gardes et qui s’est fait « entôlé par deux belles filles ». Bazet se promène un soir sur boulevard Barbès avec la ferme intention de ne pas rentrer seul chez lui. Dans sa quête de compagnie, il croise le chemin de deux belles, « bien habillées » et au pas chaloupé, qu’il s’empresse d’aborder. Il les invite dans un café tout proche. Après un charmante conversation, et mis en confiance, il emmène nos deux Apaches en jupons à son domicile. Bien mal lui en pris, à peine arrivés dans son modeste garni de la rue des Gardes, les deux invitées se ruent sur lui, le frappent, le jettent à terre et le ligotent « comme un saucisson ». La chambre est minutieusement fouillée et les deux filles se s’enfuient avec sept louis d’or et une montre en or, toute la fortune du saucissonné Bazet. On ne retrouvera pas la traces des deux drôlesses.

      Boulevard Barbès
      « Entôlé par deux belles filles » L’Oeil de la police, 1908 N°30

      Toujours dans L’Oeil de la Police, on apprend les aventures d’un autre homme, Louis Hurel, qui fut aussi une proie des Apaches en jupons. L’histoire se déroule le 18 février 1908 sur le boulevard de la Chapelle, un peu en dehors de la Goutte d’Or vers la rue Philippe de Girard.

      Apaches en Jupons
      « Apaches en Jupons » L’Oeil de la police, 1908 N°6

      Vers minuit, Louis Hurel, mécanicien de Lagny, vient de rendre visite à un de ses cousins qui habite rue Ordener et s’en retourne prendre son train à la gare de l’Est. Chemin faisant, il croise la route de Louise Dufort, dite « La Crevette », de Léontine Chaumet, dite « Titine », de Julie Castel, dite « La Boiteuse », de Juliette Ramey et de Victorine Hirsch. Les cinq filles l’entourent prestement et lui font le coup du Père François (voir une illustration de cette méthode ci-dessous). les Apaches en jupons le dépouille du peu d’argent qu’il possède, de ses vêtements ainsi que de ses chaussures « toute neuves », laissant le pauvre Hurel à moitié nu. Alertés par les cri de ce dernier, deux agents prennent en chasse les bougresses qui s’enfuient dans la rue Philippe de Girard et s’engouffrent dans un immeuble au n°38 de cette rue. Elles se réfugient sur le toit d’un petit hangar en fond de cour. Les agents sur place, bientôt aidés de renforts, mettent plus d’une une heure à venir à bout des Apaches en jupons qui tiennent vaillamment le siège depuis le toit de zinc. On finit par arrêter la bande et Louis Hurel a pu retrouver, entre autre, ses chaussures « toutes neuves ».

      http://28rueaffre.eklablog.com/les-apaches-a-la-goutte-d-or-a114156508

    • Gang Girls au cinéma

      One of Roger Corman’s first films, Swamp Women, was a 1955 crime story revolving around a gang of female convicts. There has hardly ever been a lack of female gangs in films — in particular, teenage girl gang movies became increasingly popular starting in the 50s, which led to numerous movies on the subject that span different generations. If there is a genre in which teenage girls have never been lacking representation, it’s gang movies.

      Yet, that representation has varied and changed throughout the decades, ranging from high school delinquents to outlaw bikers. While most teen movies revolve around coming-of-age stories, gang movies reveal the extreme side to adolescence — the misfit, criminal, and violent side. Gang movies are rather simple, either focusing on episodes of gang debauchery, or revolving around rivalry and jealousy. Usually the viewpoint is that of the ring leader, or the “new girl,” who is initiated into the gang but is still an outsider. Yet, among the plethora of girl gang movies, every decade has produced stories involving specific issues and specific types of teenage girls.

      The 50s and the Rebellious Years

      An abundance of films and B-movies related to gangs and juvenile delinquency was released in the 1950s. The films produced at that time reveal a growing anxiety about teen rebellion. While Reefer Madness was a propaganda film about the dangers of marijuana, movies such as The Violent Years and Girl Gang were propaganda films about the threat and danger of rebellious teenage girls, and the dramatic consequences of being part of a female posse. The girls were portrayed as violent criminals, on par with their male counterparts — driven by teen angst and restlessness. Gang movies in the ‘50s were heavily moralistic: films such as The Violent Years and High School Hellcats blamed juvenile delinquency on parental neglect and dysfunctional families, while teenage gang members usually suffered a tragic fate. The Violent Years (written by Ed Wood) was particularly exaggerated in its tragic ending: Paula, leader of the gang, becomes pregnant, is jailed for murder, and finally dies in childbirth — yet, still has the insolence to look at the screen and ask, “So what?”

      The 60s and Biker Gangs

      Girl gang movies of the ‘50s were particularly judgmental, until the 1960s rolled in with the biker film craze. Three all-female motorcycle gang movies were released in the same year: The Mini-Skirt Mob, She-Devils on Wheels, and The Hellcats in 1968. Compared to ‘50s gang movies, female biker movies of the ‘60s indulged in the gang fantasy rather than pressing moral lessons on the viewer. There are no schools or parents in biker movies—the gang is the family. The girls in biker gangs are a tight-knit posse, led by an Alpha female who bosses and uses men to her liking; the idea of assertive and domineering girls has carried on from the ‘50s, but without judgment. Despite the popularity of the biker genre, the depiction of adolescence in biker films was essentially unrealistic, and indulged in a fantasy rather than a truthful portrayal of teenage girls.

      70s and Switchblades

      In the 1970s, gangs ditched their motorcycles and stocked up on switchblade knives, moving back into an urban setting instead of the open road. Probably one of the most iconic gang movies, Switchblade Sisters, is about the Dagger Debs, an all-female city gang led by Lace. The story revolves around the arrival of new girl Maggie, who joins the Dagger Debs and slowly begins to take over leadership. For a gang movie, Switchblade Sisters has a complex storyline, filled with power struggles between characters — Lace becomes increasingly jealous of Maggie, Patch is a sly manipulator, and Maggie goes from a quiet girl to a cold-hearted leader. Although the world of Switchblade Sisters is also unrealistic, the political turmoil of the ‘60s and ‘70s is strongly evident in the darker tone of the story and the characters’ actions. At one point, we are introduced to a Black Panther-inspired gang, which we also see in another popular gang movie, The Warriors.

      Although The Warriors focuses mainly on male gangs, there is one female gang in the movie known as the Lizzies. They are also armed with switchblades and knives, and they lure gang members by seducing them. Again, female gang members retain the exaggerated image of the Alpha female that they have been given since the ‘50s.

      Teenage Royalty

      From the 1980s on, “gangs” become high school “cliques” led by the popular girls. We first see high school girl cliques in the Pink Ladies from Grease, which was a throwback to ‘50s teen gang movies. In 1988, Heathers presents us with yet another elite girl clique (the Heathers) who are the most popular and envied girls in school. Although Heathers is a humorous take on teen movies, Veronica (Winona Ryder) is the closest depiction to an “actual” teenage girl since the biker and switchblade girls: she vents her hate for the Heathers on her diary, and has a teen romance with the typical bad boy. Jawbreaker and Mean Girls are both told through the point of view of the new girl. They begins as a socially awkward outsiders but slowly (like Maggie from Switchblade Sisters) take over the spotlight of the original queen bee.

      While previous gang movies were driven by gang rivalry and dominance for territory, the modern high school girl gangs are at war for social status. Teen angst is present, but rather than expressing it through vandalism and crime, it’s expressed through different means — they ditch the switchblades, and their weapons are gossip, manipulation, and backstabbing.

      Notorious Teens

      After a long period of “teenage royalty” girl gangs, in the 2010s, two movies tackled girl gangs in a different light: Spring Breakers and The Bling Ring. The stories still revolve around beautiful and privileged girls, but instead of fighting for high school popularity, they gravitate toward a criminal lifestyle. The girls in Spring Breakers commit armed robbery, while the members of the Bling Ring steal expensive goods from celebrities’ homes. Modern girl gang movies are not indulgent fantasies or exaggerated portrayals of high school life — the new girl gangs embody a sentiment among many teenage girls: the desire for material things, and most of all, notoriety. The girls in Spring Breakers feel entitled to wealth, while The Bling Ring girls follow their desperate obsession for celebrity status.

      Emanuela Betti is a part-time writer, occasional astrologer, neurotic pessimist by day and ball-breaking feminist by night. She miraculously graduated with a BA in English and Creative Writing, and writes about music and movies on her blog.

      http://www.btchflcks.com/2013/12/girl-gangs-are-mean-teenage-girl-gang-movies-through-the-years.html

    • Muslim gang girls - pas sur que ca soit vraiment un gang, ca ressemble plus à des activistes.


      https://en.qantara.de/content/indian-muslims-attitudes-to-the-election-of-narendra-modi-apprehension-an

      Mais en Indes il y a le Gulabi Gang, un gang de femmes féministes qui combattent les violeurs à coup de baton
      http://idishoom.com/the-gulabi-gang

      Inception of the Gulabi Gang

      Sampat Pal Devi is an Indian social activist from Bundelkhand region of Uttar Pradesh, North India is the founder of the Gulabi Gang, an Uttar Pradesh-based social organization, works for women welfare and empowerment. Sampat Pal Devi was married to a resident of the Banda district of UP at the young age of twelve. Four years later, at age sixteen, she took her first stance against domestic violence. A nearby neighbor was regularly abusing his wife, so Pal Devi encouraged residential women to embarrass the man until he ultimately made a public apology for his actions. She was influenced by social activist Jai Prakash Shivharey to start the Gulabi Gang in support of women’s rights. Pal inspired other women in her village and other villages to join the effort. The women look out for other women in neighboring towns, similar to a western neighborhood watch program. Together Pal and her women have carried out several raids, beaten up several men and public officials, and attained one-hundred percent success.

      Why The Gang?

      For women in India, violent crime is common and low-caste women are especially vulnerable. Ninety per cent of the country’s rape victims are Dalit women, formerly known as untouchables, the lowest of India’s lowest caste. The situation is particularly dire in Uttar Pradesh, a state with the most cases of sexual violence against women in the country. And the police aren’t much help. An Indian high court judge recently described the Uttar Pradesh police force as the largest criminal organization in the country. But the Gulabi Gang is offering a way out. It is making change simply by providing positive and powerful female role models in a country where few exist.

      Lasting social change?

      But it’s difficult to know how sustainable that change is. And that’s the problem. Pal represents both the strengths and weaknesses of the gang. She’s an effective and charismatic leader who inspires tremendous loyalty, but there’s also no one else like her. There’s also the question of whether Pal’s brand of vigilante justice can really lay the foundation for lasting social change. Abhilasha Kumari, the director of Apne Aap, a woman’s rights NGO in Delhi, doesn’t think it can.

      Pal agrees. She says that for women in India, the first battle begins at home. A woman must fight the oppression and abuse she faces from her family before she can become an effective member of the gang. After all, real change is not going to come from the end of a stick.

    • En cherchant des Gang de Hells Angels féminin j’ai découvert les „Femmes Fatales“
      https://www.femmefataleswmc.com

      Femme Fatales WMC is a law abiding, independent WMC founded by two determined women that had a vision in May 2011. Our Sisterhood strives to encourage women to be unique and let each of their individual personalities shine.

      Our Sisterhood is based on a love of riding, giving back to the community and empowering each other; this is what drives us! We work

      with many different non-profit organizations. Our main focus is to help support both Women and Children in our local Countries, Cities,

      and Communities. Our commitment to each other and to the club is strong, forthright, unyielding and can survive the trials

      and tribulations of life.

      Currently there are Femme Fatales WMC Chapters throughout the United States as well as Overseas. With the help and dedication of our sisters we are maintaining steady growth while still focusing on quality, not quantity. All of our sisters ride their own bikes, we are a true Women’s Motorcycle Club. We are looking for strong, independent and highly motivated ladies to potentially become future

      Femme Fatales WMC Sisters.

  • How a kid from San Francisco ended up starting a school in #india
    https://hackernoon.com/how-a-kid-from-san-francisco-ended-up-starting-a-school-in-india-a868606

    My start up failed and I had no money to pay rent. Three weeks later, having sold almost everything I owned, I boarded a plane to Bangkok with a one way ticket and a carry on backpack.My financial situation didn’t worry me. I only had a couple hundred dollars in my bank account but I had my laptop and I was a good software engineer.Good software engineers in the US can make $150 per hour freelancing, even while working remotely from beaches in Thailand.Nine months laterI was finishing up some work in a co-working space in Delhi, India when I ran into a local kid named Ayush. We started chatting and instantly hit it off. We both were start up kids and self taught programmers.We started talking about my travels and he asked me, “How can you afford this?”. I told him about the freelancing (...)

    #startup #education #tech #starting-a-school

  • Ies Éditions de l’Asymétrie publient deux nouveaux livres ce mois de janvier 2018 : https://editionsasymetrie.org/2016/08/15/publications-disponibles

    Subaltern Studies. Une anthologie.

    Textes de Ranajit Guha, Shahid Amin, Asok Sen, David Arnold et Veena Das.

    Essais extraits des volumes II (1983), V (1987), VI (1989) et VIII (1994) des Subaltern Studies, Delhi-OUP.

    Traduction de l’anglais par Frédéric Cotton.

    Photographies de Javed Iqbal.

    Collection Sous les Tropismes.

    ISBN : 979 10 96441 02 0. Prix : 16 euros.

    280 pages.

    Sortie le 12 Janvier 2018

    La collection Sous les Tropismes s’attache à l’édition de textes classiques et contemporains de la théorie critique mondiale.

    Mondialement connue mais très peu traduite en Français, la revue Subaltern Studies (Études sur les subalternes) a été une tentative inédite d’écrire l’histoire de l’Inde coloniale à rebours des traditions élitistes, qu’elles soient académiques ou nationalistes, et ce en remettant au centre les dominés et exploités et leurs révoltes. Cette courte anthologie offre un aperçu de la radicalité et de la diversité des approches théoriques et méthodologiques des participants à la revue, ainsi que des nombreux débats ayant accompagné cette contribution décisive à l’histoire sociale des « Sud ».
    SITE ASSOCIÉ : https://subalternes.com

    Sur lequel on trouvera notamment :

    -Les sommaires de chaque numéro et des extraits traduits de chaque article de la revue
    -Une chronologie bibliographique
    – Des synthèses sur les débats concernant les usages de Gramsci, les luttes paysannes, « l’histoire par le bas » et l’actualité des Subaltern Studies

    HE-ZEN_COUVERTURE_A
    He-Yin Zhen La revanche des femmes

    Écrits extraits du premier journal féministe chinois Tian Yi Bao (Justice Naturelle), publié par la Société pour la Restauration du droit des femmes à Tokyo, 1907/1908.

    Traduction du chinois par Pascale Vacher.

    Aide à la traduction et relecture de Pan Whenzu.

    Préface de Jean-Jacques Gandini, avocat et écrivain.

    Postface de Marine Simon, chercheuse.

    Collection Rimanenti.

    ISBN : 979 10 96441 03 7.

    Prix : 13 euros.

    142 pages.

    Sortie le 12 Janvier 2018

    « D’autres face au même. » La collection « Rimanenti » des Éditions de l’Asymétrie s’attache à relayer les pensées et la geste critiques des Sud.

    He-Yin Zhen (environ 1884-ca.1920) fut une théoricienne critique et une figure centrale dans la naissance du féminisme chinois. Contrairement à ses contemporains, elle s’intéressait moins au sort de la Chine en tant que nation et plus à la relation entre le patriarcat, l’impérialisme, le capitalisme et l’assujettissement au genre en tant que problèmes historiques globaux. He-Yin présente une conception alternative qui s’appuie sur l’anarchisme et d’autres tendances radicales. En avance sur son temps, exilée au Japon, He-Yin Zhen complexifie les récits conventionnels du féminisme et de l’histoire de la Chine et du confucianisme, offrant des perspectives originales sur le sexe, le genre, le travail et le pouvoir qui restent toujours aussi pertinentes aujourd’hui. Nous proposons ici la traduction de cinq de ses articles, écrits extraits du premier journal féministe chinois Tian Yi Bao (Justice naturelle) et publiés à Tokyo en 1907, traduits par Pascale Vacher, introduits par Jean-Jacques Gandini et commentés par Marine Simon.
    SITE ASSOCIÉ : https://nannu.blog

    Sur lequel on pourra notamment trouver :

    L’intégralité du texte de l’article « La revanche des femmes »
    Un addenda aux Éléments biographiques concernant He-Yin Zhen
    Des éléments d’actualité et d’histoire des femmes et du féminisme en Chine

    https://editionsasymetrie.org/2016/11/03/a-paraitre

  • India strengthens ties with ASEAN countries - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/05/asea-f05.html

    Late last month Indian Prime Minister Narendra Modi hosted leaders from all 10 members of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), in a clear move to strengthen Delhi’s geo-strategic and economic ties and counter China’s growing influence in the region.

    ASEAN leaders were the chief guests at the Indian Republican Day celebrations on January 26, having attended an India-ASEAN Commemorative Summit a day earlier. Modi also held bilateral talks in New Delhi with each ASEAN country leader—from Vietnam, Malaysia, Indonesia, Singapore, Myanmar, the Philippines, Thailand, Brunei, Laos and Cambodia.

    #inde #anase #asean #Integration_économique

  • En Inde, des caméras de vidéosurveillance installées dans les classes
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/en-inde-des-cameras-de-videosurveillances-installees-dans-les-classes_19773

    D’ici 3 mois, 1000 écoles de la région de Delhi vont être pourvues de caméras dans leurs salles de cours. Une façon de protéger les élèves ou de surveiller les enseignants ? Des écoles sous vidéosurveillance. En Inde, toutes les classes de Delhi, la capitale, et ses alentours, vont bientôt être pourvues de caméras, a indiqué mercredi le gouvernement. « Tous les parents auront la possibilité de voir leurs enfants étudier en classe en temps réel, grâce à leur téléphone », a indiqué sur Twitter le ministre en (...)

    #smartphone #CCTV #étudiants #enseignants #surveillance #vidéo-surveillance

  • Serge Paugam : « Le regard des riches sur les pauvres signale un danger pour nos sociétés » | L’Humanité
    https://humanite.fr/serge-paugam-le-regard-des-riches-sur-les-pauvres-signale-un-danger-pour-no

    Cela les amène au besoin de justifier leurs privilèges, qui passe par la justification du sort des autres, et donc de ces écarts. On remarque alors deux tendances. Les pauvres sont perçus comme n’ayant d’autre destin du fait de différences d’aptitudes, quasi génétiques, et ce ne sont pas des programmes sociaux qui pourront changer leur sort. C’est la naturalisation de la pauvreté et des inégalités, qui est une évidence pour les interviewés de Delhi : les classes inférieures constituent une humanité différente.

    En France, les riches tiennent compte de l’imprégnation des principes républicains, de ce qu’ont pu apporter la société salariale et les programmes sociaux au bien-être de la population. Mais s’ils reconnaissent des déterminismes sociaux, ils recourent, en la dévoyant, à l’idée du mérite comme justification des privilèges : les riches sont riches parce qu’ils ont… plus de mérites que les autres, faisant fi de ce qui relève largement d’inégalités sociales. Le terme « injustice » n’est jamais prononcé.

    Nous approchons du moment où la réduction des #surnuméraires sera clairement envisagée comme solution à tous les problèmes…

  • Why an Indian theatre artist decided to boycott the Israel Festival to be held in 2018 – Indian Cultural Forum
    December 14, 2017
    http://indianculturalforum.in/2017/12/14/why-an-indian-theatre-artist-decided-to-boycott-the-israel-festi

    (...)Meanwhile, in India, Mallika Taneja , a theatre artist based in Delhi, has declined to perform at the Israel Festival, although her decision was made before Trump’s announcement, on 24 November. After Trump made his call, she decided to make her letter public in a Facebook post. Taneja has performed her solo performance piece, Thoda Dhyan Se, at several reputed festivals, as well as protest gatherings, to wide acclaim. Her latest work is Rukaawat Ke Liye Khed Hai. Here we publish her Facebook post which contains her letter to the organisers to the Israel festival. (...)

    @sinehebdo
    #BDS

    • Oui, on n’en parle pas assez, mais les médias ne reflètent pas vraiment l’état du boycott culturel d’israel : on n’entend parler que des artistes qui y vont, et de ceux, de plus en plus rares, qui annulent.

      Mais israel ne sollicite quasiment plus les artistes qui ont déjà boycotté, alors qu’ils boycottent toujours. Et parmi ceux qui restent, nombreux sont ceux qui, comme l’artiste ci-dessous, refusent les sollicitations avant même qu’elles soient annoncées, et donc ne comptent pas parmi les boycotteurs/boycotteuses. C’est le boycott silencieux.

      Il peut se produire pour des raisons politiques, ou juste pour « ne pas faire de politique », mais dans tous les cas, de nombreux artistes ne veulent pas que leur nom soit mêlé à israel.

      C’est ce que l’actrice et metteuse en scène indienne ci-dessous voulait faire et puis, finalement, elle a décidé de rendre sa décision et sa lettre publique (en anglais), reprise dans cet article...

      Artist Mallika Taneja (India) openly rejects Israel Festival invitation
      https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=136909920358115&id=134253513957089

      #Boycott_silencieux #Boycott_culturel #Boycott #BDS #Palestine #Inde #Mallika_Taneja #Théâtre

  • A bold plan to house 100 million people

    #Mumbai, #Delhi, #Chennai, #Kolkata — all the major cities across India have one great thing in common: they welcome people arriving in search of work. But what lies at the other end of such openness and acceptance? Sadly, a shortage of housing for an estimated 100 million people, many of whom end up living in informal settlements. Gautam Bhan, a human settlement expert and researcher, is boldly reimagining a solution to this problem. He shares a new vision of urban India where everyone has a safe, sturdy home. (In Hindi with English subtitles)

    https://www.ted.com/talks/gautam_bhan_a_bold_plan_to_house_100_million_people

    #Inde #villes #urban_matter #bidonvilles #logement #hébergement

  • Uber Pushed the Limits of the Law. Now Comes the Reckoning - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2017-10-11/uber-pushed-the-limits-of-the-law-now-comes-the-reckoning

    The ride-hailing company faces at least five U.S. probes, two more than previously reported, and the new CEO will need to dig the company out of trouble.

    Illustration: Maria Nguyen
    By Eric Newcomer
    October 11, 2017, 10:11 AM GMT+2

    Shortly after taking over Uber Technologies Inc. in September, Dara Khosrowshahi told employees to brace for a painful six months. U.S. officials are looking into possible bribes, illicit software, questionable pricing schemes and theft of a competitor’s intellectual property. The very attributes that, for years, set the company on a rocket-ship trajectory—a tendency to ignore rules, to compete with a mix of ferocity and paranoia—have unleashed forces that are now dragging Uber back down to earth.

    Uber faces at least five criminal probes from the Justice Department—two more than previously reported. Bloomberg has learned that authorities are asking questions about whether Uber violated price-transparency laws, and officials are separately looking into the company’s role in the alleged theft of schematics and other documents outlining Alphabet Inc.’s autonomous-driving technology. Uber is also defending itself against dozens of civil suits, including one brought by Alphabet that’s scheduled to go to trial in December.

    “There are real political risks for playing the bad guy”
    Some governments, sensing weakness, are moving toward possible bans of the ride-hailing app. London, one of Uber’s most profitable cities, took steps to outlaw the service, citing “a lack of corporate responsibility” and specifically, company software known as Greyball, which is the subject of yet another U.S. probe. (Uber said it didn’t use the program to target officials in London, as it had elsewhere, and will continue to operate there while it appeals a ban.) Brazil is weighing legislation that could make the service illegal—or at least treat it more like a taxi company, which is nearly as offensive in the eyes of Uber.

    Interviews with more than a dozen current and former employees, including several senior executives, describe a widely held view inside the company of the law as something to be tested. Travis Kalanick, the co-founder and former CEO, set up a legal department with that mandate early in his tenure. The approach created a spirit of rule-breaking that has now swamped the company in litigation and federal inquisition, said the people, who asked not to be identified discussing sensitive matters.

    Kalanick took pride in his skills as a micromanager. When he was dissatisfied with performance in one of the hundreds of cities where Uber operates, Kalanick would dive in by texting local managers to up their game, set extraordinary growth targets or attack the competition. His interventions sometimes put the company at greater legal risk, a group of major investors claimed when they ousted him as CEO in June. Khosrowshahi has been on an apology tour on behalf of his predecessor since starting. Spokespeople for Kalanick, Uber and the Justice Department declined to comment.

    Kalanick also defined Uber’s culture by hiring deputies who were, in many instances, either willing to push legal boundaries or look the other way. Chief Security Officer Joe Sullivan, who previously held the same title at Facebook, runs a unit where Uber devised some of the most controversial weapons in its arsenal. Uber’s own board is now looking at Sullivan’s team, with the help of an outside law firm.

    Salle Yoo, the longtime legal chief who will soon leave the company, encouraged her staff to embrace Kalanick’s unique corporate temperament. “I tell my team, ‘We’re not here to solve legal problems. We’re here to solve business problems. Legal is our tool,’” Yoo said on a podcast early this year. “I am going to be supportive of innovation.”

    From Uber’s inception, the app drew the ire of officials. After a couple years of constant sparring with authorities, Kalanick recognized he needed help and hired Yoo as the first general counsel in 2012. Yoo, an avid tennis player, had spent 13 years at the corporate law firm Davis Wright Tremaine and rose to become partner. One of her first tasks at Uber, according to colleagues, was to help Kalanick answer a crucial question: Should the company ignore taxi regulations?

    Around that time, a pair of upstarts in San Francisco, Lyft Inc. and Sidecar, had begun allowing regular people to make money by driving strangers in their cars, but Uber was still exclusively for professionally licensed drivers, primarily behind the wheel of black cars. Kalanick railed against the model publicly, arguing that these new hometown rivals were breaking the law. But no one was shutting them down. Kalanick, a fiercely competitive entrepreneur, asked Yoo to help draft a legal framework to get on the road.

    By January 2013, Kalanick’s view of the law changed. “Uber will roll out ridesharing on its existing platform in any market where the regulators have tacitly approved doing so,” Kalanick wrote in a since-deleted blog post outlining the company’s position. Uber faced some regulatory blowback but was able to expand rapidly, armed with the CEO’s permission to operate where rules weren’t being actively enforced. Venture capitalists rewarded Uber with a $17 billion valuation in 2014. Meanwhile, other ride-hailing startups at home and around the world were raising hundreds of millions apiece. Kalanick was determined to clobber them.

    One way to get more drivers working for Uber was to have employees “slog.” This was corporate speak for booking a car on a competitor’s app and trying to convince the driver to switch to Uber. It became common practice all over the world, five people familiar with the process said.

    Staff eventually found a more efficient way to undermine its competitors: software. A breakthrough came in 2015 from Uber’s office in Sydney. A program called Surfcam, two people familiar with the project said, scraped data published online by competitors to figure out how many drivers were on their systems in real-time and where they were. The tool was primarily used on Grab, the main competitor in Southeast Asia. Surfcam, which hasn’t been previously reported, was named after the popular webcams in Australia and elsewhere that are pointed at beaches to help surfers monitor swells and identify the best times to ride them.

    Surfcam raised alarms with at least one member of Uber’s legal team, who questioned whether it could be legally operated in Singapore because it may run afoul of Grab’s terms of service or the country’s strict computer-crime laws, a person familiar with the matter said. Its creator, who had been working out of Singapore after leaving Sydney, eventually moved to Uber’s European headquarters in Amsterdam. He’s still employed by the company.

    “This is the first time as a lawyer that I’ve been asked to be innovative.”
    Staff at home base in San Francisco had created a similar piece of software called Hell. It was a tongue-in-cheek reference to the Heaven program, which allows employees to see where Uber drivers are in a city at a given moment. With Hell, Uber scraped Lyft data for a view of where its rival’s drivers were. The legal team decided the law was unclear on such tactics and approved Hell in the U.S., a program first reported by technology website the Information.

    Now as federal authorities investigate the program, they may need to get creative in how to prosecute the company. “You look at what categories of law you can work with,” said Yochai Benkler, co-director of Harvard University’s Berkman Klein Center for Internet and Society. “None of this fits comfortably into any explicit prohibitions.”

    Uber’s lawyers had a hard time keeping track of all the programs in use around the world that, in hindsight, carried significant risks. They signed off on Greyball, a tool that could tag select customers and show them a different version of the app. Workers used Greyball to obscure the actual locations of Uber drivers from customers who might inflict harm on them. They also aimed the software at Lyft employees to thwart any slog attempts.

    The company realized it could apply the same approach with law enforcement to help Uber drivers avoid tickets. Greyball, which was first covered by the New York Times, was deployed widely in and outside the U.S. without much legal oversight. Katherine Tassi, a former attorney at Uber, was listed as Greyball supervisor on an internal document early this year, months after decamping for Snap Inc. in 2016. Greyball is under review by the Justice Department. In another case, Uber settled with the Federal Trade Commission in August over privacy concerns with a tool called God View.

    Uber is the world’s most valuable technology startup, but it hardly fits the conventional definition of a tech company. Thousands of employees are scattered around the world helping tailor Uber’s service for each city. The company tries to apply a Silicon Valley touch to the old-fashioned business of taxis and black cars, while inserting itself firmly into gray areas of the law, said Benkler.

    “There are real political risks for playing the bad guy, and it looks like they overplayed their hand in ways that were stupid or ultimately counterproductive,” he said. “Maybe they’ll bounce back and survive it, but they’ve given competitors an opening.”

    Kalanick indicated from the beginning that what he wanted to achieve with Yoo was legally ambitious. In her first performance review, Kalanick told her that she needed to be more “innovative.” She stewed over the feedback and unloaded on her husband that night over a game of tennis, she recalled in the podcast on Legal Talk Network. “I was fuming. I said to my husband, who is also a lawyer: ‘Look, I have such a myriad of legal issues that have not been dealt with. I have constant regulatory pressures, and I’m trying to grow a team at the rate of growth of this company.’”

    By the end of the match, Yoo said she felt liberated. “This is the first time as a lawyer that I’ve been asked to be innovative. What I’m hearing from this is I actually don’t have to do things like any other legal department. I don’t have to go to best practices. I have to go to what is best for my company, what is best for my legal department. And I should view this as, actually, freedom to do things the way I think things should be done, rather than the way other people do it.”

    Prosecutors may not agree with Yoo’s assumptions about how things should be done. Even when Yoo had differences of opinion with Kalanick, she at times failed to challenge him or his deputies, or to raise objections to the board.

    After a woman in Delhi was raped by an Uber driver, the woman sued the company. Yoo was doing her best to try to manage the fallout by asking law firm Khaitan & Co. to help assess a settlement. Meanwhile, Kalanick stepped in to help craft the company’s response, privately entertaining bizarre conspiracy theories that the incident had been staged by Indian rival Ola, people familiar with the interactions have said. Eric Alexander, an Uber executive in Asia, somehow got a copy of the victim’s medical report in 2015. Kalanick and Yoo were aware but didn’t take action against him, the people said. Yoo didn’t respond to requests for comment.

    The mishandling of the medical document led to a second lawsuit from the woman this year. The Justice Department is now carrying out a criminal bribery probe at Uber, which includes questions about how Alexander obtained the report, two people said. Alexander declined to comment through a spokesman.

    In 2015, Kalanick hired Sullivan, the former chief security officer at Facebook. Sullivan started his career as a federal prosecutor in computer hacking and intellectual property law. He’s been a quiet fixture of Silicon Valley for more than a decade, with stints at PayPal and EBay Inc. before joining Facebook in 2008.

    It appears Sullivan was the keeper of some of Uber’s darkest secrets. He oversees a team formerly known as Competitive Intelligence. COIN, as it was referred to internally, was the caretaker of Hell and other opposition research, a sort of corporate spy agency. A few months after joining Uber, Sullivan shut down Hell, though other data-scraping programs continued. Another Sullivan division was called the Strategic Services Group. The SSG has hired contractors to surveil competitors and conducts extensive vetting on potential hires, two people said.

    Last year, Uber hired private investigators to monitor at least one employee, three people said. They watched China strategy chief Liu Zhen, whose cousin Jean Liu is president of local ride-hailing startup Didi Chuxing, as the companies were negotiating a sale. Liu Zhen couldn’t be reached for comment.

    Sullivan wasn’t just security chief at Uber. Unknown to the outside world, he also took the title of deputy general counsel, four people said. The designation could allow him to assert attorney-client privilege on his communications with colleagues and make his e-mails more difficult for a prosecutor to subpoena.

    Sullivan’s work is largely a mystery to the company’s board. Bloomberg learned the board recently hired a law firm to question security staff and investigate activities under Sullivan’s watch, including COIN. Sullivan declined to comment. COIN now goes by a different but similarly obscure name: Marketplace Analytics.

    As Uber became a global powerhouse, the balance between innovation and compliance took on more importance. An Uber attorney asked Kalanick during a company-wide meeting in late 2015 whether employees always needed to follow local ride-hailing laws, according to three people who attended the meeting. Kalanick repeated an old mantra, saying it depended on whether the law was being enforced.

    A few hours later, Yoo sent Kalanick an email recommending “a stronger, clearer message of compliance,” according to two people who saw the message. The company needed to adhere to the law no matter what, because Uber would need to demonstrate a culture of legal compliance if it ever had to defend itself in a criminal investigation, she argued in the email.

    Kalanick continued to encourage experimentation. In June 2016, Uber changed the way it calculated fares. It told customers it would estimate prices before booking but provided few details.

    Using one tool, called Cascade, the company set fares for drivers using a longstanding formula of mileage, time and demand. Another tool called Firehouse let Uber charge passengers a fixed, upfront rate, relying partly on computer-generated assumptions of what people traveling on a particular route would be willing to pay.

    Drivers began to notice a discrepancy, and Uber was slow to fully explain what was going on. In the background, employees were using Firehouse to run large-scale experiments offering discounts to some passengers but not to others.

    “Lawyers don’t realize that once they let the client cross that line, they are prisoners of each other from that point on”
    While Uber’s lawyers eventually looked at the pricing software, many of the early experiments were run without direct supervision. As with Greyball and other programs, attorneys failed to ensure Firehouse was used within the parameters approved in legal review. Some cities require commercial fares to be calculated based on time and distance, and federal law prohibits price discrimination. Uber was sued in New York over pricing inconsistencies in May, and the case is seeking class-action status. The Justice Department has also opened a criminal probe into questions about pricing, two people familiar with the inquiry said.

    As the summer of 2016 dragged on, Yoo became more critical of Kalanick, said three former employees. Kalanick wanted to purchase a startup called Otto to accelerate the company’s ambitions in self-driving cars. In the process, Otto co-founder Anthony Levandowski told the company he had files from his former employer, Alphabet, the people said. Yoo expressed reservations about the deal, although accounts vary on whether those were conveyed to Kalanick. He wanted to move forward anyway. Yoo and her team then determined that Uber should hire cyber-forensics firm Stroz Friedberg in an attempt to wall off any potentially misbegotten information.

    Alphabet’s Waymo sued Uber this February, claiming it benefited from stolen trade secrets. Uber’s board wasn’t aware of the Stroz report’s findings or that Levandowski allegedly had Alphabet files before the acquisition, according to testimony from Bill Gurley, a venture capitalist and former board member, as part of the Waymo litigation. The judge in that case referred the matter to U.S. Attorneys. The Justice Department is now looking into Uber’s role as part of a criminal probe, two people said.

    As scandal swirled, Kalanick started preaching the virtues of following the law. Uber distributed a video to employees on March 31 in which Kalanick discussed the importance of compliance. A few weeks later, Kalanick spoke about the same topic at an all-hands meeting.

    Despite their quarrels and mounting legal pressure, Kalanick told employees in May that he was promoting Yoo to chief legal officer. Kalanick’s true intention was to sideline her from daily decisions overseen by a general counsel, two employees who worked closely with them said. Kalanick wrote in a staff email that he planned to bring in Yoo’s replacement to “lead day to day direction and operation of the legal and regulatory teams.” This would leave Yoo to focus on equal-pay, workforce-diversity and culture initiatives, he wrote.

    Before Kalanick could find a new general counsel, he resigned under pressure from investors. Yoo told colleagues last month that she would leave, too, after helping Khosrowshahi find her replacement. He’s currently interviewing candidates. Yoo said she welcomed a break from the constant pressures of the job. “The idea of having dinner without my phone on the table or a day that stays unplugged certainly sounded appealing,” she wrote in an email to her team.

    The next legal chief won’t be able to easily shed the weight of Uber’s past. “Lawyers don’t realize that once they let the client cross that line, they are prisoners of each other from that point on,” said Marianne Jennings, professor of legal and ethical studies in business at Arizona State University. “It’s like chalk. There’s a chalk line: It’s white; it’s bright; you can see it. But once you cross over it a few times, it gets dusted up and spread around. So it’s not clear anymore, and it just keeps moving. By the time you realize what’s happening, if you say anything, you’re complicit. So the questions start coming to you: ‘How did you let this go?’”

    #Uber #USA #Recht

  • Paléo-inspiration : quand le passé invente le futur

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/20/paleo-inspiration-quand-le-passe-invente-le-futur_5217667_1650684.html

    Des bétons antiques, des pigments ou des alliages qui ont traversé les âges sont des sources de savoirs pour concevoir des objets et matériaux innovants.

    Une teinture naturelle, aussi résistante qu’une couleur chimique mais non polluante. Un béton ­indestructible, capable d’isoler durablement les déchets nucléaires. Des aimants de nouvelle génération, d’une puissance extrême et produits sans terres rares. Des capteurs photoélectriques ultrasensibles, susceptibles de détecter dans un avion les premières traces d’un gaz… Ces produits de rêve ne semblent, à première vue, pas avoir grand-chose en commun, sauf peut-être le rêve, justement. Tous demeurent, en effet, à l’état de prototype, voire de projet de recherche. En vérité, ils partagent une autre caractéristique bien plus fondamentale, une origine commune, une marque de fabrique : ils sont nés de découvertes archéologiques ou de l’étude de matériaux ancestraux.

    Faire du neuf avec du vieux. L’idée peut sembler basique. Elle figure pourtant au cœur d’un pari particulièrement ambitieux que viennent de lancer quatre scientifiques – physiciens, chimiste, ingénieur. Dans un article que publie la revue Angewandte Chemie, la plus prestigieuse dans la discipline de la chimie, ils ne proposent rien moins que de créer une nouvelle méthode de conception des matériaux modernes, « en imitant les propriétés particulièrement intéressantes (mécaniques, optiques, structurales…) des systèmes anciens ». Un processus qu’ils ont baptisé du doux nom de « paléo-inspiration ». Pour les amateurs de sciences, la référence est transparente. Depuis une dizaine d’années, en effet, des chercheurs venus de tous horizons se sont rassemblés sous la bannière de « bio-inspiration » ou « bio-mimétisme ».

    Leur principe est simple : trouver dans la ­nature les outils de conception des systèmes ­innovants. Une méthode déjà ancienne, en ­vérité : du papier de bois inspiré des réalisations des guêpes (1719), au Velcro imitant les petits crochets présents sur les fleurs de bardane (1941), sans compter une myriade de médicaments puisés dans la biosphère, animaux et végétaux ont beaucoup inspiré les scientifiques.

    L’apposition officielle d’une étiquette a pourtant dopé ce qui est pratiquement devenu une discipline à part entière. Désormais, on conçoit des surfaces adhésives d’après les pattes des geckos, des torpilles mimant les petits marteaux des crevettes-mantes, des combinaisons hydrophobes pour les astronautes inspirées des feuilles de lotus ou des logiciels informatiques reproduisant les ­réseaux de neurones.

    « Les découvertes archéologiques ou paléontologiques identifient des matériaux particulièrement résistants à l’altération. Mieux encore, beaucoup de ces matériaux ont été produits par une chimie douce, sobre en énergie et utilisant souvent des équipements rudimentaires. »
    Le chemin est donc tracé. Et les auteurs en sont convaincus : ce que la nature a pu apporter aux chercheurs « bio-inspirés », l’ingéniosité des hommes d’autrefois et surtout le temps, cet intraitable juge de paix, doivent pouvoir l’offrir aux scientifiques « paléo-inspirés ». Ils s’expliquent dès l’exposé introductif de leur article : « Les découvertes archéologiques ou paléontologiques identifient des matériaux particulièrement résistants à l’altération. Mieux encore, beaucoup de ces matériaux ont été produits par une chimie douce, sobre en énergie et utilisant souvent des équipements rudimentaires. » Deux qualités particulièrement précieuses à l’heure de l’anthropocène, soulignent-ils.

    Ce « ils », quatuor de choc aux accents pionniers, s’est construit l’été dernier, lors d’un colloque aux Etats-Unis. Des spécialistes de matériaux anciens y sont invités à présenter leurs recherches en cours et à proposer un « développement méthodologique ». Trois des quatre mousquetaires sont là : Loïc Bertrand, directeur d’Ipanema, la plate-forme européenne de recherche sur les matériaux anciens, sur le plateau de Saclay ; Claire Gervais, professeure assistante de chimie à l’école des arts de Berne ; et Admir Masic, professeur de sciences des matériaux au département d’ingénierie civile du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Luc Robbiola, ingénieur de recherche en métallurgie au CNRS (Toulouse) et restaurateur d’œuvres d’art, les rejoindra pour former l’équipe définitive.

    Le principe de la paléo-inspiration

    « C’est lors des discussions après nos présentations respectives que l’idée de poser un concept est apparue, raconte Loïc Bertrand. On a listé ce qui pouvait entrer dedans. Il y avait les matériaux artistiques, comme les peintures, que Claire analyse et dont elle simule la dégradation. Les matériaux de construction anciens, qu’Admir étudie pour tenter d’améliorer les systèmes modernes. De nombreux échantillons passés chez nous, au synchrotron ­Soleil, des vernis traditionnels aux produits de corrosion inconnus, qui nous avaient posé des questions fondamentales originales. Et la liste s’agrandissait… En fait, beaucoup de chercheurs avaient fait de la paléo-inspiration sans le savoir. On s’est dit : essayons d’écrire un article concept et soumettons-le à une grande revue, sans résultats nouveaux mais posant un principe, en s’appuyant sur de nombreux exemples. »

    Le béton romain constitue indiscutablement un des plus beaux d’entre eux. Voilà un produit qui, depuis maintenant 2000 ans, résiste aux ravages du temps. Le Colisée, les marchés de Trajan, ou ­encore le Panthéon, le plus grand monument ­antique romain demeuré intact, apportent un ­témoignage éclatant de la qualité du savoir-faire des Romains. « Les bétons modernes sont garantis au mieux cent ans et ils se détériorent souvent bien plus tôt, souligne Admir Masic. Quel était donc le secret des Romains ? » Le hasard d’un congé sabbatique en Italie a conduit l’archéologue américaine Marie Jackson à consacrer sa vie professionnelle à lever les mystères d’un miracle déjà décrit par Pline l’Ancien mais resté longtemps incompris.

    Immortel béton romain

    « Les Romains étaient d’incroyables observateurs de la nature et de grands expérimentateurs, insiste la scientifique de l’université de l’Utah. Ils ont pris ce qu’ils avaient autour d’eux et sans doute testé ce qui marchait le mieux. » Pour construire le mortier, ils n’ont ainsi pas eu recours à n’importe quelle argile, mais à de la cendre volcanique – dont la région ne manque pas – qu’ils ont ­mélangée à de la chaux. A ce liant, ils n’ont pas ­adjoint un vulgaire sable ou de quelconques graviers, comme nous le faisons aujourd’hui pour former le béton, mais de la roche volcanique. En étudiant des échantillons anciens avec des techniques d’imagerie de pointe, elle y a trouvé un minerai, la stratlingite, produit par cristallisation, dont les minuscules lamelles viennent combler les failles apparues dans le mortier mais aussi aux zones de contact du matériau. Plus élastique, le ciment a ainsi pu résister aux tremblements de terre, fréquents dans cette région.


    A Portus Cosanus, en Toscane, les scientifiques tentent de percer le secret de la résistance de cette structure marine en béton, datant du Ier siècle avant J.-C.

    L’archéologue a poursuivi sa quête, étudié les bétons marins utilisés par les Romains dans leurs différents ports de la Méditerranée. Pline, toujours lui, avait décrit l’impressionnant durcissement du matériau au contact de l’eau de mer. Pourtant, nos propres bétons, soumis au même régime, se désagrègent rapidement. Marie Jackson a là encore ­retrouvé des matières volcaniques, mais issues cette fois des champs Phlégréens, près de Naples, ou du Vésuve. Et ses analyses ont fait apparaître un minéral d’une dureté extrême mais aussi particulièrement difficile à fabriquer : la tobermorite ­alumineuse. « Les Romains l’ont fait, et à basse température », souligne la chercheuse. Cet été, elle a même montré qu’au contact de l’eau de mer, la production de tobermorite pouvait se poursuivre… pendant des siècles. Comme n’a cessé de s’épaissir la fine couche de misawite – un composé rare de fer, d’oxygène et d’hydrogène – qui protège de la rouille le mystérieux pilier de fer de Delhi, érigé au Ve siècle, sous la dynastie des Gupta.


    L’analyse du ciment formé par les cendres volcaniques, la chaux et l’eau de mer a mis en évidence des cristaux de tobermorite alumineuse.

    Les découvertes de Marie Jackson intéressent évidemment les industriels. Protection nucléaire, construction marine, bâtiments durables : plusieurs pistes sont aujourd’hui explorées. « Quand on sait que la production de ciment, avec sa cuisson à 1 450 °C, est responsable, à elle seule, de 7 % à 8 % des émissions totales de CO2 et que les Romains se contentaient d’une température bien moindre, on mesure l’enjeu », ajoute Admir Masic. Encore faut-il s’adapter aux contraintes modernes, de ­robustesse mais aussi de temps de fabrication. Son équipe du MIT tente ainsi de faire « la synthèse des deux mondes ». Il ne donnera pas de détails, preuve du potentiel.

    Percer les secrets de fabrication

    Reproduire les anciennes recettes pour proposer de nouveaux plats : c’est aussi l’objectif de Roberto Giustetto. Son ingrédient à lui se nomme le bleu maya. Encore un mystère : comment cet indigo organique, obtenu à partir des fleurs d’indigofera et apposé sur des fresques murales ou des sculptures, a-t-il pu résister pendant des siècles ? Les couleurs végétales ne sont-elles pas réputées fragiles ? « Normalement oui, répond le chercheur de l’université de Turin. Sauf que les Mayas ont eu l’idée géniale de mélanger ce pigment à la palygorskite, un minéral présent dans certaines argiles mexicaines, et ont fabriqué ainsi un des premiers nanomatériaux. »


    Grâce aux liaisons chimiques entre l’argile et l’indigo, le bleu maya de cette statue représentant Tlaloc, dieu aztèque de la pluie, datée entre le XIIe et le XIVe siècle, a traversé les années.

    Depuis les années 1930 et la redécouverte du bleu maya, plusieurs générations de chercheurs s’étaient approchées du secret, avaient mis en évidence la palygorskite et prouvé que, chauffé à 100 °C, un tel mélange résistait ensuite à l’alcool et aux acides. Roberto Giustetto a achevé de lever le mystère. « Nous avons montré que la palygorskite était composée de petits tunnels de 0,7 nanomètre, que le chauffage évacuait l’eau qui s’y trouvait et permettait au pigment de pénétrer. Mais ce n’est pas qu’un abri. Des liaisons chimiques s’établissent entre les deux éléments et rendent la structure presque indestructible. »

    Le chercheur italien s’est fixé un nouveau défi : « reproduire ce que les Mayas avaient fait mais avec d’autres couleurs ». Il a jeté son dévolu sur le rouge de méthyle. Un choix paradoxal : le rouge de méthyle – souvenez-vous des premières expériences de chimie – sert d’indicateur coloré, passant du jaune à l’orange, puis au rouge violacé à mesure que l’acidité augmente. Peu stable, donc. Sauf qu’encapsulé dans la palygorskite, le violet ­demeure inaltéré. La recette du « rouge maya » a été publiée. Celle de l’orange est prête et un vert maya est en voie d’achèvement. « L’idée d’avoir transposé le savoir maya dans notre culture, d’avoir nourri le présent avec le passé pour construire le futur m’enthousiasme », insiste-t-il.

    Explorer la couleur

    L’art des couleurs paraît particulièrement adapté à la paléo-inspiration. Au cours de sa thèse, entre la Cité de la céramique (Sèvres et Limoges) et l’Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris), Louisiane Verger s’est ainsi penchée sur les 136 pigments synthétisés depuis deux siècles à la Manufacture nationale, et plus particulièrement aux 76 pigments contenant du chrome – rose, vert ou encore jaune oranger, suivant le minéral d’origine. Elle a ­ensuite jeté son dévolu sur les spinelles, une ­famille de minéraux aux teintes variables. En analysant, avec toutes les techniques de pointe, les ­décors de porcelainiers du XIXe siècle, les nuanciers de travail des artisans mais aussi ses propres échantillons (destructibles, donc), elle est parvenue à expliquer chimiquement mais aussi physiquement les dégradés observés : une migration de l’aluminium dans le silicate fondu, laissant la part belle au chrome et modifiant son environnement dans la maille cristalline. Elle a également proposé une méthode capable à la fois de contrôler le dégradé des couleurs et leur intensité. « Il semble que ça n’intéresse pas seulement les céramistes, mais aussi des spécialistes d’autres domaines comme la géologie et la minéralogie », explique-t-elle, modestement.

    La couleur, voilà trente ans que Dominique ­Cardon, directrice de recherche émérite au CNRS, trempe dedans. Que la chercheuse reconnue, ­médaille d’argent du CNRS, assure, à qui veut l’entendre, que les méthodes de teintures ancestrales ont beaucoup à nous apprendre. Cela a commencé avec un morceau de laine rouge, datant du Moyen Age, retrouvé sur un cadavre au fond d’un puits. Cela s’est poursuivi à travers le monde où, du Japon au Pérou, du Vanuatu au Vietnam, elle a étudié les méthodes traditionnelles encore en ­vigueur. Désormais, elle rêve d’adapter au monde contemporain les techniques de teinturiers du XVIIIe siècle, dont elle a retrouvé les carnets. ­Utopie ? « La planète est dans un tel état, et les rejets de dérivés soufrés de la teinture des jeans si terribles, que ça me semble au contraire tout à fait réaliste. Levi’s a fait une collection à partir de colorants naturels. Chevignon aussi. Et des Coréens s’inspirent des techniques que nous avons retrouvées. Je suis convaincue que les procédés anciens peuvent inspirer les innovations futures. »


    Les reflets colorésdans le noir des poteries de la dynastie Song(Xe-XIIIe siècle) proviennent d’une forme rarissime d’oxyde de fer, susceptible de produire des aimants surpuissants.

    Un avenir parfois tout à fait imprévu. Ainsi ­Philippe Sciau, physicien et directeur de recherche au CNRS, ne s’attendait-il pas à trouver, dans des ­céramiques chinoises de ladynastie Song (Xe -XIIIe siècle) une forme d’oxyde de fer particulièrement instable. « On voulait comprendre l’origine de l’irisation colorée dans le noir. Ça ressemblait un peu aux couleurs que vous voyez sur un CD, quand vous le tournez. On a vite vu que c’était de l’oxyde de fer mais aucune phase classique ne fonctionnait. Et on a découvert la bonne. » Un des « polymorphes » d’oxyde de fer, comme disent les chimistes, organisation particulière des atomes, qu’aucun laboratoire n’avait pu jusqu’ici produire au-delà de l’échelle de la dizaine de nanomètres, et encore avec 20 % d’impuretés. Cette fois, les cristaux semblent parfaitement purs et mesurent plusieurs centaines de nanomètres. Pas gigantesques, certes. Mais suffisants pour donner de l’appétit aux fabricants d’aimants ou aux développeurs de systèmes de communication sans fil, tant les propriétés magnétiques du matériau paraissent exceptionnelles. Reste désormais à comprendre les raisons de cette stabilisation. « Est-ce la glaçure sur les pots ? La fabrication à très haute température ? Un refroidissement particulièrement lent ? s’interroge Philippe Sciau. On sait qu’ils avaient des grands fours mais on n’a pas leurs recettes. On va chercher. »

    Systèmes complexes

    Se laisser surprendre. Prendre les matériaux ­anciens pour ce qu’ils sont : des systèmes complexes, produits par le temps et les hommes. Comme ses trois cosignataires, Luc Robbiola, ingénieur de recherche au CNRS, métallurgiste immergé dans un laboratoire d’archéologie, est convaincu que le temps est venu d’un autre regard sur les objets ­patrimoniaux. Est-ce sa deuxième casquette de restaurateur d’œuvre d’art ? Le fait d’avoir connu la période maigre, quand ce pionnier des « sciences au service de l’art » dut trouver refuge dans une école de chimie, faute d’intérêt au CNRS ? Ou simplement les résultats obtenus ? Récemment, il a ainsi mis en évidence des nanostructures inconnues, très denses et très protectrices, sur les patines des bronzes. « Un programme européen a été lancé pour mettre au point des revêtements non toxiques, des industriels sont associés. Au départ, c’était juste de l’archéologie. »

    L’aventure de l’amulette de Mehrgarh, conduite par Loïc Bertrand et Luc Robbiola offre les mêmes perspectives. Il y a tout juste un an, l’annonce que ce petit objet de cuivre, retrouvé sur un site au ­Pakistan et analysé au synchrotron Soleil, probablement le plus ancien spécimen de fonte à la cire perdue, avait passionné les archéologues. Au passage, les scientifiques avaient reconstitué tout le processus de fabrication utilisé il y a 6 000 ans, mais aussi les six millénaires de vieillissement. Ils avaient mis en évidence une forme particulière d’oxyde de cuivre, dont l’équilibre de phase ne pouvait avoir lieu qu’à 1 066 °C. « Comme l’eau, qui, sous pression normale, bout toujours à 100 °C, ­explique Luc Robbiola. Ça paraît anodin mais ça ouvre plein de perspectives. Ça intéresse les métallurgistes, les physiciens théoriciens mais aussi les fabricants de semi-conducteurs, de témoins de température en cas d’incendie, ou de détecteurs de gaz dans les avions. »

    Un avenir radieux ? Ou juste le signe que du passé, il n’est plus question de faire table rase ? « Les temps changent », jure en tout cas Admir Masic. Pour preuve, le module d’un semestre de sciences des matériaux qu’il organise commence par un voyage de trois semaines en Italie, suivi de travaux pratiques. Les mains dans ­l’argile, à la romaine.

  • À New Delhi, les autorités pulvérisent de l’eau pour réduire la pollution
    http://www.france24.com/fr/20171110-inde-eau-pulverisee-contre-pic-pollution-new-delhi-particules-fin

    Pour le deuxième hiver consécutif, Delhi étouffe sous la pollution
    http://lemonde.fr/planete/article/2017/11/10/pour-le-deuxieme-hiver-consecutif-delhi-etouffe-sous-la-pollution_5213353_32

    Les autorités envisagent de faire voler des hélicoptères pour arroser la capitale de gouttelettes d’eau et faire tomber les particules de pollution.

    "La pollution atmosphérique a entraîné 525 000 morts prématurées en Inde en 2015, soit le quart du total mondial, selon une étude publiée par la revue The Lancet en octobre. A New Delhi, les premiers à avoir vu ou senti la couche de pollution sont les sans-abri, endormis sur la banquette arrière de leur tricycle, ou les gardes de sécurité postés devant les résidences des quartiers aisés de la capitale. Les autres l’ont découverte le matin dans leur chambre, en se réveillant au milieu d’une fumée blanchâtre. Depuis ce jour, l’air de Delhi pique les yeux et irrite la gorge des habitants. On y respire comme dans un pot de peinture. « New Delhi est devenu une chambre à gaz », a reconnu Arvind Kejriwal, le dirigeant de l’Etat de Delhi. (...)
    Les autorités indiennes, qui font face à leur deuxième hiver « airpocalyptique » d’affilée, sont toujours aussi désemparées. La pollution atmosphérique est causée par les incinérations de déchets à ciel ouvert, les briqueteries, les usines, la circulation automobile, l’usage de combustibles polluants comme le coke de pétrole, ou encore la poussière des chantiers de construction. Mais les autorités de l’Etat de Delhi ont surtout pointé du doigt la culture du brûlis pratiquée à cette période de l’année dans l’Etat voisin du Pendjab. Son ministre en chef, Amrinder Singh, a répondu que le gouvernement régional n’avait pas les moyens de verser des compensations financières aux paysans pour qu’ils arrêtent de brûler leur champ, et a renvoyé la balle dans le camp du premier ministre indien, lequel ne s’est toujours pas exprimé sur la question."

    #vraiment_formidable

  • Discussion collective : Le mouvement #MoiAussi a été une démonstration audacieuse de la réalité de la violence masculine contre les femmes, mais quelle sera notre prochaine étape ?
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/09/le-mouvement-moiaussi-a-ete-une-demonstration-audacieuse-de-la-re

    #Meghan_Murphy : Bien que j’aie généralement critiqué ce qu’on appelle parfois le « clic-activisme », j’ai trouvé les messages #MoiAussi des femmes très émouvants et courageux. Quelles sont vos impressions sur les conversations et les messages suscités par ce hashtag au cours des deux dernières semaines ?

    #Finn_Mackay : Moi aussi, je les ai trouvés émouvants et courageux. Je pense qu’il est toujours utile de briser la honte et la stigmatisation imposée que les agresseurs, aidés et encouragés par la société, transposent sur les victimes de ces crimes au lieu de les vivre eux-mêmes. C’est un exemple du meilleur que l’on puisse attendre des médias sociaux, car dans ce cas, le mouvement sert à unir les femmes et à démontrer l’étendue énorme du harcèlement sexuel et des agressions.
    #Lee_Lakeman : Même si le nombre et la diversité des femmes à s’être exprimées au-delà des barrières de classe et de race sont impressionnants, la solidarité est touchante, et l’histoire de ce mouvement est intéressante, je trouve tout de même cela très déconnecté des effets vécus dans la vie réelle.

    #Keira_Smith-Tague : Je suis sceptique quant à l’utilisation des hashtags et de l’activisme Internet en général, pour tout programme de changement social, mais j’ai été aussi surprise de voir à quelle vitesse et en quelle quantité des femmes se sont ralliées à #MoiAussi et ont porté le mouvement. Il est logique pour moi que les femmes expriment maintenant en masse leur indignation sur Internet. Le discours public sur la violence masculine envers les femmes n’a cessé de croître au cours des dernières années. Je pense à quelques-uns des soulèvements majeurs, comme ceux de l’Inde suite au viol collectif et au meurtre commis à Delhi en 2012, aux féministes latino-américaines du mouvement #niunamenos (pas une seule de plus !) contre le féminicide et aux Marches mondiales des femmes du début de cette année. Ce sont autant de réponses des femmes qui ont contribué à un changement majeur dans la sensibilisation du public à l’enjeu de la violence anti-femmes. Je pense que nous avons créé plus d’espace pour que les femmes individuelles aient moins peur de briser le silence à propos de leurs propres expériences. Ce qui m’inquiète au sujet des messages de #MoiAussi, c’est leur caractère limité à Internet, qui engendre une individualisation et une aliénation les unes des autres, et c’est la dernière chose dont nous avons besoin en ce moment.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/10/30/metoo-bold-demonstration-reality-male-violence-women-next

  • Bombay sous les eaux ou quand l’écologie est sacrifiée sur l’autel du développement économique
    http://theconversation.com/bombay-sous-les-eaux-ou-quand-lecologie-est-sacrifiee-sur-lautel-du

    Les urbanistes de #Bombay savent que le changement climatique peut avoir un impact important, en modifiant et en augmentant considérablement les précipitations, et, aussi, à quel point les zones humides, les rivières et les plaines inondables sont vitales dans le contrôle de ces flux.

    Hélas, l’avidité et l’appât du gain que représentent les projets de #développement_immobiliers ont complètement ignoré ces facteurs. L’argent ne peut remplacer la nature dans les villes.

    Une lecture attentive de l’histoire urbaine indienne montre que les #métropoles ont grandi avec la nature, et que celle-ci a pendant longtemps apporté un équilibre et un soutien au développement urbain.

    Lorsque ce système s’érode – comme on le voit désormais, y compris à Delhi, Bangalore ou Chennai – c’est la survie même de la ville qui est en jeu.

    #inondation #mangrove #bétonnage #urbanisation #développement #Inde

  • Border wars: How European colonisers used maps to define and build empires in India
    https://scroll.in/magazine/846249/border-wars-how-european-colonisers-used-maps-to-build-empires-in-india

    Whenever Anubhav Nath’s grandfather was about to leave for a trip, he would ask him to point his destination on a pair of old maps hung in his home office – a wall-sized world map and a smaller one of Delhi from 1687.

    “The 1687 map shows the Mughal territories and has a rare view of the Red Fort in Delhi, on the 50th anniversary of the creation of Shahjahanabad,” said Nath, describing the memento from his grandfather that is now part of an exhibit marking the 71st year of Indian independence.

    #cartographie #frontières #histoire #inde #pakistan #bangladesh

  • ‘The wounds have never healed’: living through the terror of partition | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2017/aug/02/wounds-have-never-healed-living-through-terror-partition-india-pakistan

    In the early 90s, I went from Lahore to Delhi to attend a wedding in the family of some Hindu friends. At one of its many events, I bumped into a friend from Lahore who was also visiting the city. We were chatting in Punjabi when we noticed a well-dressed, middle-aged man lurking nearby, apparently eavesdropping on our conversation. Noticing our discomfiture, he apologised.

    “When you mentioned Lahore, I couldn’t tear myself away,” he said. “You see, we are Hindus, but my family was Lahori. We had a house in Model Town and I attended Aitchison college. We left at partition. I have never gone back. When my wife passed away, 17 years ago, I thought that even though I had no children or siblings I would get by. But now I feel the creeping loneliness of old age and what I think of most is the happiness of my childhood. I have a yearning to return to Lahore. I want to see it once before I die.”

    #inde #pakistan #frontières #partition