city:dieppe

  • De nombreuses questions entourent la mort de salariés, soufflés dans l’explosion d’une usine à Dieppe
    https://www.bastamag.net/De-nombreuses-questions-entourent-la-mort-de-salaries-souffles-dans-l-expl

    Il y a un peu plus d’un an, le 17 février 2018, deux techniciens sont tués par l’explosion d’un extracteur au sein d’une usine de traitement d’huile du groupe agro-alimentaire Avril. Les deux personnes décédées étaient salariées d’un prestataire, spécialiste des opérations de maintenance. Mises en examen pour homicide involontaire, les deux entreprises bénéficient de la présomption d’innocence. Mais leur responsabilité est pointée par plusieurs organisations syndicales et témoignages de salariés. Partie (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Conditions_de_travail

  • Eolien offshore français : Siemens confirme l’ouverture d’une usine au Havre
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/eolien-offshore-francais-siemens-confirme-une-etape-importante-808754.html


    Siemens Gamesa confirme qu’il construira des éoliennes au Havre.
    Crédits : Reuters

    L’un des leaders mondiaux de l’éolien en mer, Siemens Gamesa, a enfin déposé un permis de construire pour une usine d’éoliennes offshore au Havre, un projet en suspens depuis des années.

    C’était déjà un projet du fabricant de turbines Areva après l’attribution des parcs du deuxième appel d’offres de fermes éoliennes offshore en 2012. Un projet repris par Adwen, co-entreprise créée par Areva et Gamesa, dont la fusion ultérieure entre Gamesa et Siemens en avril 2017 a sonné le glas. Régulièrement ces derniers mois, Siemens a laissé entendre que sa décision finale dépendrait des ambitions françaises.

    La décision de l’Agence française de biodiversité concernant Dieppe-Le Tréport notamment avait été accueillie avec soulagement. Le leader mondial (avec déjà 2,430 éoliennes dans les eaux du monde entier) avait bien confirmé ces derniers mois qu’il allait déposer un permis de construire pour une usine de pales, de nacelles et de génératrices. C’est désormais chose faite depuis le 15 février, comme l’a confirmé le PDG de Siemens Gamesa Filippo Cimitan ce 25 février au Havre, aux côtés du maire (ex-LR) Luc Lemonnier.

  • Rencontres aux ronds-points - La mobilisation des #gilets_jaunes dans un bourg rural de Lorraine, Raphaël Challier ,
    http://www.laviedesidees.fr/Rencontres-aux-ronds-points.html

    À partir de l’observation locale menée par le sociologue R. Challier, le mouvement des gilets jaunes révèle son pouvoir transformateur de la conscience de classe.

    Le mouvement des gilets jaunes, né à l’automne 2018, a déjà fait l’objet de nombreux commentaires politiques et médiatiques. Certains acteurs politiques ont dénoncé un mouvement séditieux et/ou réactionnaire, d’autres ont célébré une « insurrection enfin venue ». Quant aux commentaires scientifiques produits à chaud, ils ont surtout consisté dans l’analyse des racines structurelles de la mobilisation [1] ou des mises en perspective historique [2], mais sans mettre en place d’enquête spécifique. Les premières enquêtes collectives en cours, principalement quantitatives, fournissent des informations bienvenues sur la sociographie d’ensemble des gilets jaunes, comme l’ancrage du mouvement au sein des classes populaires périurbaines ou vivant à distance des métropoles et le caractère transpartisan du mouvement [3]. Néanmoins, comme pour toute forme d’expression politique, multiplier les enquêtes plus qualitatives et localisées [4] est indispensable pour saisir de manière précise et ancrée les multiples logiques sociales qui ont pu favoriser une telle dynamique des gilets-jaunes. Les seuls travaux relevant d’une telle approche sont à ce jour une enquête réalisée dans des villages de Haute-Marne [5] et l’autre à Dieppe [6]. C’est à ce travail, nécessairement progressif et collectif, de réinscription des « ronds-points » des gilets jaunes dans leurs différents territoires, que souhaite contribuer ce texte, contextualisation d’autant plus nécessaire dans le cas d’un mouvement très diversifié politiquement, socialement et souvent basé sur des réseaux d’interconnaissance.

    À partir d’une ethnographie sur le vif de la mobilisation et celle, menée sur un temps plus étendu, de la vie sociale et politique [7] dans une ville rurale que j’appelle Grandmenil, j’analyserai les transformations que l’occupation d’un rond-point produit, dans un territoire populaire habituellement marqué par la fragmentation et la distance au politique, sur les relations entre habitants et les manières dont ils regardent le monde social. Ce faisant, je montrerai aussi que dans le territoire étudié, les gilets jaunes recouvrent peu les réseaux militants locaux de toutes obédiences, le mouvement favorisant plutôt l’irruption d’engagements à la fois populaires et profanes dans l’espace public.

    Entre fragmentation et distance au(x) « politique(s) »

    Pour saisir les effets que produit le mouvement au niveau local, il convient de le replacer dans le temps long des relations sociales qui se déploient à Grandmenil. Dans ce bourg rural de Lorraine de 5500 habitants, les cadres et professions intermédiaires sont sous-représentés, contrairement aux ouvriers [8], qui travaillent surtout dans le transport et l’industrie du bois. Les années 1990 puis 2000 sont marquées par plusieurs fermetures d’usines, qui fragilisent l’économie locale. Cette fragilité est renforcée par l’enclavement de la ville, située dans un territoire de plaine, qui ne bénéficie pas du tourisme. Le chômage (22,7 % contre 12,7 % pour la France métropolitaine. INSEE 2012) et le taux de pauvreté [9] y sont élevés, la part des ménages fiscaux imposés y est faible [10]. Dans un tel contexte, l’usage de la voiture n’apparaît pas comme un choix. L’offre de services aux usagers tend à se raréfier : l’accueil hospitalier a fermé en 2017, les horaires du bureau de poste couvrent moins de la moitié de la semaine ; la ville ne compte ne compte pas de lycée et les commerces se raréfient. La rétraction du bassin d’emploi oblige de nombreux habitants à investir des territoires plus dynamiques. Ces évolutions favorisent un malaise face à ce qui est perçu comme le déclin de la ville, la « sinistrose », selon les termes d’un élu local. Le bourg est donc assez typique de ces territoires ruraux, qui incarnent, avec les grands-ensembles, l’un des principaux espaces de résidence des classes populaires contemporaines.

    La taille de la ville favorise l’interconnaissance, suscitant des pratiques de solidarité mais aussi la disqualification des « assistés », des minorités ethniques ou des mères célibataires accusées de « faire des enfants pour les allocations ». À titre d’illustration, la ville compte plus de dix bars, ce qui reflète la fragmentation des liens. Ces bars sont ségrégués selon les générations et les fractions de classe et les habitués y échangent souvent des jugements sévères sur les autres groupes (« frimeurs », « cul-terreux », « cas sociaux »). Cette interconnaissance façonne aussi des formes spécifiques de politisation, marques d’une distance spatiale, sociale et culturelle vis-à-vis des catégories plus aisées. Lors des présidentielles, les scores du Rassemblement/Front National (RN/FN), sont nettement plus élevés que la moyenne nationale. En 2017, Marine Le Pen arrive en tête, avec 51 % au second tour et 33,6 % au premier et en 2012, au 1er tour, avec 26,9 % [11]. Ce parti, le seul visible localement, parvient pendant à temps à mobiliser une vingtaine de militants et sympathisants, mais ne s’ancre pas sur la durée. Plusieurs cadres locaux, appartenant aux classes moyennes, ont démissionné de leur poste d’élus et quitté le parti dès 2015. Quant aux soutiens plus populaires, ils sont candidats non éligibles en 2014 mais n’adhèrent pas formellement [12]. Par ailleurs, le soutien au FN ne doit pas être généralisé aux habitants de Grandmenil et on y relève aussi des traces de politisations à gauche. Certains ouvriers en retraite, anciennement syndiqués (surtout à la CFDT), continuent d’affirmer publiquement leurs convictions politiques, tout en se déclarant souvent déçus de l’évolution du PS et du PCF. De même, l’organisation régulière de concerts de Punk contestataire sur la ville suscite chez certains jeunes une politisation et des votes d’extrême gauche, mais ils ne militent pas sur place, tant leurs concitoyens semblent « anti-politiques ».

    En effet, plus qu’un « conservatisme », qui n’est pas unanime, le rapport au politique des habitants se définit avant tout par l’euphémisation des clivages partisans. Ainsi, lors des élections municipales de 2014, à l’exception de la liste FN (qui rassemble 21 % des votes au premier tour puis 15 % au second), les deux listes qui se classent en 1re (avec 44 % puis 48 %) et 2e position (35 % puis 38%) se présentent sans étiquettes. À Grandmenil, « tout se sait » et celui qui affiche ses opinions fait l’objet de railleries de la part des autres habitants, ce qui encourage une retenue. Cette faiblesse du tissu partisan n’implique pas pour autant une dépolitisation, au sens d’une incapacité à se mobiliser. Par exemple, fin 2012, la ville est le théâtre d’un mouvement contre l’introduction d’une taxe sur les ordures ménagères, ponctuée par des rassemblements importants (jusqu’à 600 habitants) et des dépôts de poubelles devant la mairie. Si celle-ci entrera en vigueur, le sentiment d’injustice fiscale réémerge, quelques années plus tard, lors du mouvement des gilets jaunes.

    La ville en jaune, indice d’une cohésion retrouvée

    Pour un sociologue ayant fréquenté le collège de la ville puis réinvesti Grandmenil comme terrain d’enquête, le mouvement frappe par son ampleur, mais aussi par les transformations qu’il produit. L’habituelle fragmentation est remplacée, pendant un temps, par une certaine cohésion affichée et le faible intérêt général pour la politique spécialisée [13] cède la place à des discussions passionnées sur le contexte économique et social. Dès mi-novembre, à partir d’appel sur les réseaux sociaux, un groupe d’habitants investit donc le rond-point au sortir de la ville, ralliant rapidement de 20 à 60 présents réguliers. Ils construisent une cabane, mettent en place plusieurs braseros, une camionnette sert à stocker les provisions. Les mobilisés appartiennent aux différentes strates des classes populaires : ils sont artisans et commerçants mais surtout ouvriers et employés, aussi bien stables que précaires, souvent peu diplômés. Les femmes sont assez présentes (entre 4/10 et 1/2 selon les jours). Si le mouvement favorise un recul des discours racistes (voir infra), le collectif mobilise peu les habitants des minorités (Turcs et Maghrébins), à part quelques personnes Tziganes.

  • Les #Grandes_Grandes_Vacances

    Les grandes Grandes Vacances est une #série_animée diffusée en 2015 sur France 3, qui raconte la #Seconde_Guerre_mondiale et l’occupation à hauteur d’enfants. En septembre 1939, Colette et Ernest sont accueillis chez leurs grands-parents maternels, dans un village fictif, nommé Grangeville, à proximité de Dieppe en #Normandie. Les #grandes_vacances se transforment en accueil prolongé en raison de la mobilisation de leur père et de la mauvaise santé de leur mère, qui doit partir se soigner dans un sanatorium. Les deux petits parisiens découvrent la vie à la campagne en temps de #guerre. L’#Occupation, la #Résistance, les privations, mais aussi la vie avec les copains.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Grandes_Grandes_Vacances
    #série #enfants #enfance #dessin_animé #film_d'animation

    Je n’ai pas vu cette série, mais je l’ai découverte hier, quand un petit gamin, en présence de ses parents, me dit « Aufwiedersehen »...
    Je pense alors qu’un des deux parents est allemand, mais non... Et les parents m’explique qu’il a appris quelques petits mots en allemand en regardant cette série...

  • « Le mouvement des “gilets jaunes” n’est pas un rassemblement aux revendications hétéroclites », Jean-Yves Dormagen et Geoffrey Pion
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/27/le-mouvement-des-gilets-jaunes-n-est-pas-un-rassemblement-aux-revendications

    D’après une étude de terrain réalisée à Dieppe, les deux chercheurs Jean-Yves Dormagen et Geoffrey Pion estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il existe un socle de #revendications sociales et politiques parmi les militants.

    Tribune. Dieppe (Seine-Maritime), 30 000 habitants, premier port pour la coquille Saint-Jacques en Normandie, se trouve être un bastion du mouvement des « #gilets_jaunes ». Un des tout premiers groupes Facebook appelant à la manifestation du 17 novembre y a été créé. Il comptait près de 16 000 membres à sa fermeture, le 25 novembre.
    Ici, le mouvement a été immédiatement d’une ampleur exceptionnelle : le 17 novembre, plus de 1 000 personnes garnissaient la dizaine de ronds-points bloqués à l’entrée de la ville (dont 405 sur le rond-point d’Auchan, selon un comptage policier) et sur les départementales en direction d’Abbeville, de Beauvais, de Rouen et de Fécamp. Nous avons voulu profiter d’une présence sur le terrain pour évaluer et mesurer dès le départ ce qui se passait sous nos yeux.

    Rapidement, les chiffres proposés par le ministère de l’intérieur nous ont paru bien faibles. On citait des chiffres concernant le nombre de manifestants relevés à une heure H. Mais contrairement à ce que nous observions directement au quotidien sur le terrain, rien ne rendait compte de l’important roulement des « gilets jaunes » sur les #ronds-points, ni de la solidarité active de la population envers le mouvement – en lui apportant bois, nourriture et encouragements – comme du soutien passif que manifestaient de très nombreux automobilistes en mettant leur gilet jaune sur le pare-brise.

    Etonnant soutien populaire
    Nous nous sommes alors donné les moyens de mesurer précisément ces différentes formes de soutien. Les 26 et 27 novembre par exemple, nous avons réalisé un comptage à partir de 900 véhicules passant sur le rond-point d’Intermarché à Rouxmesnil-Bouteilles : 44 % d’entre eux arboraient un gilet jaune. Un nouveau comptage portant sur 3 291 véhicules était réalisé dans une cinquantaine de quartiers dieppois et de villages alentour, les 2 et 3 décembre : 38 % des véhicules ont alors le gilet jaune sur le pare-brise.

    Cette #solidarité n’a pas cessé de s’afficher depuis, comme en attestent les 32 % de gilets jaunes toujours présents sur les pare-brises des véhicules dieppois le 19 décembre. Le succès des pétitions contre l’augmentation des taxes débuté le 26 novembre à Arques-la-Bataille apportait une autre confirmation de cet étonnant soutien #populaire. En moins d’une semaine, les autres ronds-points l’avaient reprise et près de 14 000 personnes l’avaient déjà signée.

    Nous avons mené une étude systématique de ces signatures, pour ne pas en rester à de simples impressions qui se révèlent parfois trompeuses. Il ressort de l’analyse spatiale des signataires que 22 % des Dieppois et 15 % des Dieppoises ont signé cette pétition. Ce soutien d’un niveau très inhabituel se révèle maximal chez les 18-39 ans (24 %) et décroît l’âge avançant.

    Face à la nécessité de se structurer, de trouver un mode démocratique de désignation de #messagers et de hiérarchisation des revendications, des « gilets jaunes » nous ont alors sollicités pour les aider à mettre en place une consultation citoyenne. Celle-ci est réalisée le 9 décembre par des questionnaires-papier sur les quatre ronds-points toujours occupés à Dieppe (Arques-la-Bataille, Leclerc Rouxmesnil-Bouteilles, Euro Channel Neuville-lès-Dieppe et Auchan Dieppe).

    Plusieurs dizaines de « gilets jaunes » proposent durant toute la journée aux automobilistes et aux piétons de remplir ce questionnaire, dans leur voiture ou dans les abris de fortune construits sur les ronds-points. Le succès, là encore, dépasse les attentes et face à la volonté de répondre de nombreuses personnes, des questionnaires devront être réimprimés tout au long de la journée.

    Un premier mouvement social pour 54 %
    Nous avons analysé ces questionnaires qui représentent un matériel de première main tout à fait inédit sur les « gilets jaunes » eux-mêmes. Nous nous concentrerons ici sur les 822 répondants (sur 1 549) qui déclarent avoir participé « au moins une fois » à un rassemblement sur un rond-point depuis le 17 novembre. Parmi ces 822 « gilets jaunes » « actifs », 58 % sont des hommes et 42 % des femmes. Les 25-54 ans en représentent 60 %, quand les très jeunes adultes (18-24 ans) comptent pour 10 % et les plus de 65 ans, 9 %. Les salariés forment le gros des « gilets jaunes » (61 %) suivis par les #retraités (16 %), les #travailleurs_indépendants (6 %) et les #chômeurs (6 %) [là encore, l’hybride "chômeur en activité à temps réduit" semble passer à la trappe, misère de la #sociologie, ndc] .

    Il s’agit de leur première participation à un mouvement social pour 54 % d’entre eux. Ce qui montre à quel point ce mouvement rassemble des citoyens peu habitués à l’#action_collective et souvent éloignés de la politique. Un noyau dur de quasiment 14 % de « gilets jaunes » est présent presque tous les jours, soutenus par plus de 40 % qui sont présents régulièrement. Les 46 % restant ont fait acte de présence au moins une fois.

    Le soutien au mouvement, la détermination à durer dans le temps, donc à s’organiser et à se trouver démocratiquement des porte-parole fait l’objet d’un puissant consensus. C’est là un point très important qui démontre que le mouvement des « gilets jaunes » n’est pas vécu par ses principaux protagonistes comme un simple mouvement revendicatif et ponctuel : 91 % des « gilets jaunes » souhaitent s’organiser en un mouvement structuré et durable et 80 % pensent même qu’ils doivent se doter de messagers/porte-parole démocratiquement élus pour les représenter.

    « Très mauvaise » opinion du gouvernement
    Contrairement à une idée reçue qui a beaucoup circulé, le mouvement des « gilets jaunes » n’est pas un rassemblement hétérogène réunissant des revendications hétéroclites. Bien au contraire, ce mouvement s’organise autour d’un socle de revendications sociales et politiques qui font la quasi-unanimité parmi les participants actifs. La consultation organisée à Dieppe et alentour le confirme. Treize revendications ont été soumises à l’avis des « gilets jaunes » dieppois pour mieux déterminer leurs priorités.

    Le rétablissement de l’ISF, la revalorisation du smic, l’annulation de l’augmentation du prix du carburant, l’augmentation des retraites, la baisse des impôts directs, l’augmentation des impôts pour les plus grosses entreprises, le maintien et le soutien des petits commerces locaux, la réforme des rémunérations des élus et l’interdiction des délocalisations d’entreprises sont plébiscitées par plus de 90 % des « gilets jaunes » comme « prioritaires » ou « très prioritaires ».

    Enfin, le rejet du gouvernement et du chef de l’Etat contribue lui aussi à cimenter le mouvement : 77 % des « gilets jaunes » dieppois ont une « très mauvaise » opinion du gouvernement et plus des deux tiers d’entre eux jugent comme « très prioritaire » la démission ou la destitution du président de la République. Ce qui confirme encore une fois combien ce mouvement mêle indissociablement dimension sociale et dimension politique. D’ailleurs aujourd’hui, c’est le « RIC » – le référendum d’initiative citoyenne – qui a remplacé la suppression des taxes sur le diesel comme revendication prioritaire des « gilets jaunes » présents sur les ronds-points.

    Cette monographie du mouvement des « gilets jaunes », dans une ville typique de la France périphérique, montre son ampleur à l’échelle locale, la profondeur du soutien populaire dont il bénéficie, son homogénéité, et surtout – ce qui est peut-être le plus important – sa volonté de se structurer et de durer au-delà des premières revendications conjoncturelles qui lui ont permis d’émerger.

  • Eolien offshore Dieppe Le Tréport : la plate forme de forage a fait fuir le poisson Halima Najibi - 6 Novembre 2018 - france 3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/eolien-offshore-dieppe-treport-plate-forme-forage-fait-

    La saison de pêche cet été est désastreuse selon les pêcheurs. Une baisse de moitié par rapport à l’année dernière. Tous les petits bateaux s’inquiètent de ne plus aller au large avec l’installation du parc éolien offshore au large de Dieppe-Le Tréport. 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=q2IpHLQA78M

    Une saison de pêche désastreuse de juin à octobre pour les pêcheurs crotellois et normands basés au Tréport. Des professionnels qui estiment que c’est la plate-forme de forage présente durant cette période qui est à l’origine de cette carence en poissons. Une plate-forme, je vous le rappelle, qui procédait à l’analyse des sols dans le cadre du futur champ éolien maritime Dieppe-LeTréport. 

    Le futur parc éolien offshore, c’est 62 mâts de 210 mètres de haut à partir de la surface de la mer. Et sous les eaux, un futur chantier colossal d’enfouissement. Le tout, sur la zone la plus poissonneuse de la Manche Est. 

    « Sur chaque éolienne il y aura quatre pieux enfoncés à 70 mètres de fond, l’ensemble des battages représente 500 000 chocs avec un marteau pneumatique d’une dimension industriel, l’enquête prouve que c’est la destruction des espèces dû aux battages des pieux ». Explique Olivier Becquet, le vice-président du comité des pêches de Normandie. 

    250 emplois seraient ainsi menacées selon le maire (PCF) du Tréport, Laurent Jacques.

     #énergie #électricité #éoliennes #énergie_éolienne #écologie #éolienne #pêche #poisson #massacre

  • #éolien_en-mer En Normandie, la barge Excalibur fait trembler le Tréport Isabelle Boidanghein - 06 août 2018 - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/environnement/en-normandie-la-barge-excalibur-fait-trembler-le-treport-06-08-2018-78448

    La barge de forage destinée à valider un projet de parc éolien en mer est bien visible depuis le port de Seine-Maritime. Elle aurait déjà fait fuir plusieurs espèces de poissons.
    Excalibur est là, et bien là, appuyé sur ses huit jambes au fond de la mer. Depuis la mi-juillet, ce mastodonte de 60 x 32 m, pesant 1 000 t et équipé d’une flèche de 62 m, est installé au large du Tréport (Seine-Maritime). Jusqu’en octobre, la barge de forage de la société Fugro France, dotée d’un moteur hydraulique de 300 chevaux, va sonder les sols marins sur 110 km2 pour tester la viabilité du projet de parc éolien en mer entre Dieppe et Le Tréport.

    Et justement, depuis la plage du Tréport, Excalibur et les navires qui l’accompagnent se distinguent bien. De quoi raviver la colère et l’inquiétude des pêcheurs, qui ont jeté des œufs et du poisson sur le trottoir lors de l’inauguration du point d’information sur les éoliennes, près du funiculaire, le 11 juillet.
    Selon eux, certaines espèces comme le rouget barbet auraient déjà déserté la zone de pêche à cause des carottages : « Ce n’est plus un projet, estime Olivier Becquet, gérant de la Coopérative des artisans pêcheurs associés (CAPA) du Tréport. Ils disent qu’ils font des études, mais c’est le chantier qui commence. Le matériel est impressionnant. Les pêcheurs ne peuvent se rendre à moins de 500 m de la barge. Toutes les espèces vont déserter ! » La zone d’implantation testée est très nourricière pour les poissons. Malgré des contre-propositions des pêcheurs, elle n’a pas été modifiée.

    Le maire du Tréport « écœuré »
    Selon la profession, 900 emplois directs et indirects seraient menacés, sans compter les répercussions sur le tourisme : « Les habitants ont vraiment l’impression qu’on leur a menti, assure Laurent Jacques, le maire du Tréport. Il a été assuré que les éoliennes ne se verraient pas. Or, la barge Excalibur se voit déjà bien. Imaginez 62 éoliennes sept fois plus hautes ! Je suis écœuré. »

    Le parc éolien offshore représente deux milliards d’euros d’investissements. Porté, après un appel d’offres de l’État, par la société Éoliennes en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT, filiale d’Engie), il permettrait d’alimenter annuellement en électricité 850 000 personnes. Il se situerait à 17 km de Dieppe et 15,5 km du Tréport.

      #environnement #énergie #éolien #électricité #france #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #résistance #énergies #politique #pognon-dingue #Dieppe #Le_Tréport #poisson #désertification #peche

  • Bébé vendu deux fois : qui est le père ? - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/bebe-vendu-deux-fois-qui-est-le-pere-28-06-2018-7797948.php

    Conçu avec le sperme d’un homme et né d’une mère porteuse qui l’a confié à un autre couple, un enfant de cinq ans est au cœur d’un combat judiciaire inédit.

    C’est un petit garçon aujourd’hui âgé de 5 ans, qui joue, va à l’école, fait ses premiers pas dans la vie… et se retrouve prisonnier d’enjeux qui le dépassent. Depuis sa naissance, en mars 2013, Paul* fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire entre deux couples qui revendiquent être ses parents. A l’origine de ce bras de fer qui a déjà donné lieu à trois décisions de justice - la dernière datée du 31 mai va faire l’objet d’un pourvoi en cassation, une invraisemblable affaire d’escroquerie à la gestation pour autrui (GPA).

    Postée sur le forum d’un site grand public, l’annonce d’Aline* - alias « petite cigogne » - avait séduit Alexandre Lerch et son compagnon Anthony en 2012. Contre 15 000 €, cette « mère porteuse » (elle concevait en fait ces bébés avec ses propres ovocytes, contrairement à une véritable GPA), avait fait une insémination artisanale avec le sperme d’Alexandre. Mais elle avait subitement disparu juste avant l’accouchement, avant de fait croire que l’enfant était mort-né. Une arnaque que cette femme sans scrupule a déjà menée avec succès en 2010. Cette fois pourtant, le pot aux roses est découvert : Aline a en fait confié Paul à sa naissance, aux R., couple hétérosexuel recalé de l’adoption, contre la même somme.

    Père biologique ou « père d’intention »

    L’escroquerie tourne alors au casse-tête juridique : Alexandre, test ADN à l’appui, est bien le géniteur de Paul. Sauf que M.R., lui, s’est empressé de reconnaître l’enfant en mairie, et figure donc comme son père sur l’acte de naissance. Une pratique interdite, tout comme la GPA, qui a valu à Aline en 2016 une condamnation à un an de prison avec sursis (et 2 000 € d’amende avec sursis pour chacun des couples).

    A l’issue de la procédure pénale, le tribunal civil s’est donc vu confier la délicate tâche de trancher entre le père biologique et le « père d’intention » de Paul, qui l’élève depuis sa naissance. En mars 2017, le tribunal de Dieppe (Seine-Maritime) s’est prononcé en faveur d’Alexandre le père biologique… non sans avoir souligné, au préalable, « l’effet dévastateur des actes illicites de ceux qui se réclament aujourd’hui [du] bonheur [de Paul] et de son éducation ». « Cette décision, quelle qu’elle soit, peut-on lire encore, sera facteur de souffrance pour cet enfant, privé dans les deux cas d’une partie de son histoire personnelle ».

    Le jugement prévoit alors un transfert progressif de l’enfant vers le foyer d’Alexandre. Mais les R. font appel, la décision est suspendue. Et le 31 mai dernier, en opposition totale avec le tribunal de Dieppe, la cour d’appel leur donne raison : Paul restera finalement vivre chez eux et M.R. est reconnu comme son père légitime. « L’intérêt supérieur de l’enfant est, en l’espèce, qu’il reste vivre chez ceux qui l’ont élevé, abonde Me Nathalie Boudjerada, avocate des R. Ils se sont révélés, en contradiction avec l’expertise psychologique qui avait conduit à leur refus d’agrément pour l’adoption, d’excellents parents ».

    Reste, et non des moindres, la question du secret des origines de Paul : Alexandre va former un pourvoi en cassation, pour que, d’une manière ou d’une autre, son fils connaisse son existence. Une procédure qui pourrait prendre encore au moins un an…
    * Les prénoms ont été modifiés.

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/bebe-vendu-deux-fois-quoi-qu-en-dise-la-justice-je-serai-toujours-son-per

    #GPA #paternité #justice #enfance #identité #escroquerie

  • « Des dizaines de supermarchés autogérés en projet dans des villes moyennes »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/05/une-dizaine-de-supermarches-cooperatifs-et-participatifs-affichent-leurs-dif

    Les magasins de circuit court où chacun peut devenir l’acteur de sa propre consommation gagnent peu à peu les villes moyennes, constate notre chroniqueur Frédéric Potet.

    Manger plus sainement. Favoriser les filières courtes. Encourager le commerce équitable. Donner du sens à nos actes d’achat… Si les comportements changent depuis plusieurs années dans notre relation à la consommation, un chaînon essentiel fait encore défaut : un lieu de vente extérieur à la grande distribution, où l’on pourrait trouver tout aussi bien des denrées alimentaires que des produits d’hygiène et d’entretien respectueux de l’environnement ; un lieu où chaque client déciderait du choix et de l’origine des articles en rayon ; un lieu dépourvu de marchandises industrielles et de gondoles tentatrices, où chacun, finalement, pourrait devenir l’acteur de sa propre consommation.

    Ce type de lieu existe, depuis peu, sous le nom de « supermarché coopératif et participatif ». Le premier à avoir ouvert ses portes, en France, est La Louve, dans le 18e arrondissement de Paris. Inspiré du Park Slope Food Coop, une coopérative pionnière installée à Brooklyn depuis les années 1970, ce magasin d’un genre nouveau fonctionne selon un principe immuable : pour pouvoir y faire ses courses, chaque client est obligé d’en devenir adhérent, et d’y travailler bénévolement à raison de trois heures par mois, cela afin de réduire le prix de vente des articles.

    Dans la foulée de La Louve, dont la formule définitive a été inaugurée en novembre 2017, une petite dizaine de supermarchés coopératifs et participatifs affichent aujourd’hui leurs différences, à travers des appellations librement choisies : SuperQuinquin à Lille, La Chouette à Toulouse, La Cagette à Montpellier, Scopéli à Nantes, Supercoop à Bordeaux…

    Des marques exclues de fait

    Le phénomène ne touche pas seulement les grandes agglomérations. Des projets autogérés du même type sont en cours de réalisation dans des villes de taille moyenne comme Vannes, Dieppe, Grasse… Ou encore Poitiers, où 80 bénévoles sont regroupés derrière un nom de code évoquant, lui aussi, l’opposition aux systèmes en place : Le Baudet, en référence à l’animal emblématique de la région, l’âne du Poitou.

    Ce matin-là d’avril, huit ateliers planchent sur la future structure : « financement participatif », « statut juridique », « organisation du travail »… Le but de la journée est d’établir un rétroplanning dont l’échéance consistera à ouvrir un mini-supermarché expérimental, appelé le « lab », en préfiguration du magasin à venir. Les grands principes seront les mêmes, notamment sur le plan économique. Achetés auprès de fournisseurs situés dans un rayon de 150 km, les produits seront ainsi revendus avec une marge de 20 %, soit deux à dix fois moins, en moyenne, que dans la grande distribution.

    « Cette marge sera identique quelles que soient les références. C’est un moyen, pour nous, de ne porter aucun jugement sur les produits, qui émanent tous d’un choix éthique en amont », explique Ghislain Bourdilleau, 43 ans, à l’initiative du projet. Des marques telles que Coca-Cola ou Nutella seront exclues de fait ; des produits équivalents, élaborés localement, leur seront préférés. Le recours à une main-d’œuvre bénévole et l’absence de dividendes (les bénéfices seront réinjectés dans le fonctionnement) devraient permettre aux adhérents de bénéficier de prix inférieurs « de 20 % à 40 % », à qualité égale, à ceux pratiqués dans le commerce.

    L’argent, le nerf de la guerre

    Le bouillonnement est tangible, ce jour-là, au sein du groupe de travail « assortiments et fournitures », chargé précisément de l’achalandage de la coopérative. « Il faudra rendre visite à tous les fournisseurs. Mais pourra-t-on avoir un droit de regard sur comment ils produisent ? », s’interroge Florence, une bénévole. Il est prévu de coller une étiquette détaillée sous chaque produit afin d’informer le client sur son origine, son bilan carbone ou encore les conditions de travail des salariés ayant participé à son élaboration. « Nous ne pourrons pas tout mettre. Il faudra choisir et sans doute privilégier des pictogrammes », suggère Sandra, une autre petite main de l’association créée dans la foulée de la première réunion, il y a neuf mois.

    Son fonctionnement est actuellement assuré par un « conseil collégial » de quatorze membres élus. Aucun président ni vice-président, ni même secrétaire, ne figure dans son organigramme. La seule fonction à avoir été attribuée est celle de… trésorier, preuve que l’argent est bien le nerf de la guerre dans ce genre d’initiative consistant, in fine, à créer une entreprise.

    Cette absence délibérée de hiérarchie est à la fois la sève et le venin du projet. « Le but est de laisser libre cours à un épanouissement démocratique, même si on sait que cela rend les choses plus compliquées en termes de prise de décision », admet Ghislain Bourdilleau. Les mêmes consignes de bienveillance sont répétées à chaque réunion : « écouter [l’autre] avec attention », « parler avec intention », « se faire confiance », « respecter le cadre »… La réussite du supermarché Le Baudet passera nécessairement par celle de l’aventure collective qui accompagnera sa gestation.

    L’un des principaux enjeux, à ce titre, sera la question de la diversité. « Nous devrons à tout prix éviter de créer un repère à bobos », insiste Ghislain Bourdilleau, lui-même communiquant professionnel dans le milieu universitaire. L’emplacement du local sera déterminant. Idéalement, celui-ci devra être situé dans un quartier à forte mixité sociale, mais ni dans le centre-ville ni en périphérie de l’agglomération, afin de n’exclure aucun public. Inciter les riverains à devenir des clients-coopérateurs sera alors un autre défi.

    De deux à cinq années s’écouleront avant que n’ouvre la boutique, si l’on se réfère aux expériences existantes. Le baudet a beau être un animal lent, il est aussi connu pour son caractère obstiné. C’est d’ailleurs pour cela que son nom lui a été emprunté.

  • Ville de Dieppe : : Actualités générales - Incendie à Saipol : deux victimes et une ville en deuil
    https://www.dieppe.fr/actualite_generale/incendie-a-saipol-intervention-en-cours-et-perimetre-de-securite

    Directement connectée au port, l’usine Saipol valorise des graines, principalement de colza, pour en faire de l’huile brute qui sera utilisée pour la fabrication de biodiesel ou bien des tourteaux qui servent pour l’alimentation animale. Elle emploie une quarantaine de salariés sur un site qui comprend trois zones Atex (atmosphère explosive), à l’atelier d’extraction, au silo de stockage de graines et au magasin de stockage de tourteaux.

    L’installation, non classée Séveso, est régulièrement contrôlée en raison de la présence d’Héxane (solvant utilisé pour l’extraction de l’huile) et d’hydrogène sulfurée.

    #mort_au_travail #Dieppe #Saipol #sofiproteol #hexane #huile

  • Journal des jungles n°8 // The Loop

    Une résidence de rédaction du Journal des jungles s’est tenue à Dieppe début mars 2017. Elle a réuni des exilés albanais (sur)vivant dans des interstices de la ville de Dieppe, des jeunes mineurs non accompagnés originaires d’Afrique de l’Ouest et d’Irak qui attendent une réelle prise en charge par les services de protection de l’enfance du département de Seine-Maritime, des exilés éthiopien et soudanais habitant dans le bidonville de Norrent-Fontes, des bénévoles des associations Itinérance Dieppe, Terre d’errance Norrent Fontes, Itinérance Cherbourg qui se battent chaque jour pour le respect des droits des exilés.


    http://www.psmigrants.org/site/journal-des-jungles-n8-the-loop

    #migrerrance #Calais #asile #migrations #réfugiés #boucle #visualisation #cartographie #attente

    cc @reka : tu vas beaucoup aimer...

  • Des caméras de surveillance installées dans les lycées
    http://www.lesinformationsdieppoises.fr/2017/03/03/des-cameras-de-surveillance-installees-dans-les-lycees

    Pour le moment, deux lycées dieppois sont concernés par l’installation de caméras proposée par la Région Normandie. Il s’agit de l’Emulation dieppoise et du lycée Pablo-Neruda. Au début du mois de février, 45 lycées normands avaient fait une demande pour s’équiper de caméras de vidéosurveillance. « Douze conseils d’administration des lycées ont d’ores et déjà voté pour leur installation aux abords des établissements », souligne la Région Normandie. A Dieppe, deux lycées sont concernés : l’Emulation dieppoise (...)

    #CCTV #étudiants #surveillance

  • La grande aventure de la cartographie au château-musée de Dieppe
    http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/la-grande-aventure-de-la-cartographie-au-chateau-musee-de-di

    La présentation est suoer, sans doute à voir si vous êtes pas loin de Dieppe.

    Six siècles de cartographie vous contemplent… Le château- musée de Dieppe propose de remonter le temps, jusqu’à cette époque glorieuse du XVIe, où fut fondée la célèbre école de Dieppe, et où les cartographes tentaient de décrypter le monde connu et inconnu.
    Quand les satellites et GPS n’existaient pas… Quand Google Earth ne quadrillait pas encore la planète… Quand les explorateurs portugais abordaient des terres jusqu’alors inconnues, comme l’Australie, appelée à l’époque « La Grande Jave ». Bref, quand la géographie du monde avait encore de multiples secrets, les cartographes étaient à la fois des scientifiques, des artistes, des pionniers. Certains comme Pierre Desceliers, Jean Rotz, ou Nicolas Desliens ont laissé leur nom dans l’histoire et participé à la renommée de l’école de Dieppe.

    #cartographie #histoire_de_la_cartographie #art#sémiologie #visualisation

  • Dieppe : face à Pegida, solidarité avec les migrants !
    http://lahorde.samizdat.net/2016/06/22/dieppe-face-a-pegida-solidarite-avec-les-migrants

    Différents groupuscules racistes (Pegida france, le Parti de la France, #Riposte_laïque, la Dissidence française, le Front de défense de la France…) se sont donnés rendez-vous le 2 juillet prochain sur le parking du Bas Fort-blanc pour vomir leur haine des réfugiés. Sur place, la résistance antifasciste s’organise dans un contexte difficile… Selon Médecins Sans Frontières, environ 200 réfugiés [&hellip

    #Initiatives_antifas #Pegida_France

  • Le mot d’ordre d’aujourd’hui semble être que « tout va mieux ». Ce qui explique peut-être le sursit à la destruction annoncée de la partie nord du #bidonville de #Calais, pour éviter l’agitation médiatique. Tout semble calme, c’est-à-dire tout est fait d’un ordinaire de #violence, d’impunité, de morts.
    Ça peut vouloir dire tenter de faire disparaître dans la discrétion par la destruction des campements, comme à Chocques ou à Dieppe, ou tenter de contrôler ce qu’on n’a pu éviter comme à Grande-Synthe. Ou faire du mieux de façade, comme en affectant deux enseignants à la scolarisation des centaines d’enfants du bidonville de Calais.
    Mais les choses les plus graves se passent aux #frontières de l’Europe, dans les Balkans, avec l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, avec les projets de « hotspots flottants » en #Méditerranée, ou de financement de #centres_de_rétention et de livraison de matériel de #surveillance au Soudan, pour maintenir les exilé-e-s loin des regards et les empêcher d’atteindre l’Europe.

    Des nouvelles de Calais sur le blog Passeurs d’hospitalités (page 2), des Balkans sur les blogs Exilés dans les Balkans, en français (page 10) et Exiles in the Balkans, en anglais (page 10), et de Méditerrranée sur le blog Lampedusa – une île (page 11). à télécharger : http://passeursdhospitalites.files.wordpress.com/2016/06/quinzaine-passeurs-dhospitalitc3a9s-32.pdf

  • Accident de manutention à la centrale nucléaire de Paluel | France info
    http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/accident-de-manutention-la-centrale-nucleaire-de-paluel-778823

    Un accident de maintenance à la centrale nucléaire de Paluel, en Seine-Maritime. ce jeudi vers 13h, un générateur de vapeur de 400 tonnes est tombé de toute sa hauteur dans le réacteur numéro 2 de la centrale. La pièce mesure 22 mètres de haut. Trois personnes en état de choc ont été prises en charge. L’une d’elle fait l’objet d’examens complémentaires.

    #accident_de_maintenance #nucléaire

  • « juste avant que tu ouvres les yeux » en grève, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8090

    Aujourd’hui, jeudi 31 mars, notre spectacle « juste avant que tu ouvres les yeux » est programmé à Dieppe.
    Une de nos représentations se fait dans le cadre d’une RIDA (Rencontre Interrégionale de Diffusion Artistique).
    C’est une représentation très importante pour nous. Une trentaine de « professionnels » doivent y assister. Une de ces représentations qui, si elles se passent bien t’assurent deux ou trois années de tournée...

    Aujourd’hui, il y a un appel national, interprofessionnel, à la mobilisation contre le projet de « loi travail ».
    Aujourd’hui, il y a un appel à la grève.

    Aujourd’hui, c’est difficile pour nous de faire grève.
    Ça va nous coûter, beaucoup.

    Mais nous ne voyons pas d’autre chemin possible.
    Nous sommes attaqués.
    Tous.
    Et avec une telle violence que nous n’avons pas d’autre moyen que de nous défendre de toutes nos forces.
    Ce projet de loi est insupportable, la société qu’il met en place ne nous semble pas possible, pas acceptable,
    Ce projet de loi et la répression policière qui l’accompagne,
    Le prolongement de l’état d’urgence depuis des mois et l’assignation à résidence d’opposants politiques qui va avec,
    Tout autant que la gestion insupportable, abjecte des réfugiés qui traversent notre pays...

    Nous ne pouvons pas trouver tout cela normal, accepter le cours des choses, la glissade terrible en chemin
    Nous ne pouvons pas nous résigner, faire semblant de rien
    Nous ne pouvons pas ne rien faire
    Nous ne pouvons pas prétendre que jouer notre spectacle est plus important, plus valable, plus efficace que de descendre dans la rue
    Nous ne pouvons pas ne pas nous rallier à ceux qui manifestent, qui agissent, qui font grève.
    Nous ne pouvons pas jouer
    Nous ne pouvons pas

    Il nous semble que nous devons tous, faire, dire, fort.
    Nous ferons notre part.

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    C’est aujourd’hui que nous nous rejoignons.

    ktha compagnie

    #loi_travail #Grève

  • Si vous êtes militant anti-nucléaire adhérent ou pas au Réseau Sortir du Nucléaire ce mail vous rappelle l’existence d’un Congrès qui se déroulera à Angers les 12,13 et 14 février.

    Ce Congrès a pour ambition de réunir toutes les composantes du mouvement antinucléaire français afin de repenser ensemble le fonctionnement structurel et stratégique du Réseau Sortir du Nucléaire.

    Ce Congrès a pour objectif de s’interroger, de réfléchir, de débattre et de décider d’un nouveau fonctionnement du Réseau, en particulier pour lui donner une assise plus horizontale, au plus près des groupes de terrain qui le composent.

    Il est donc ouvert à tous les groupes antinucléaires, qu’ils soient adhérents au Réseau Sortir du Nucléaire ou pas.

    Tous les détails sont là :

    http://www.sortirdunucleaire.org/congres

    On ne peut que se réjouir de cette perspective.
    Mais, problèmes :
    – la gouvernance du Réseau est en crise depuis l’Assemblée générale de février 2010, suite au “débarquement” de l’ensemble des administrateurs, puis au licenciement du porte parole historique Stéphane LHOMME.
    – une équipe de 17 salariés a pris en quelque sorte le pouvoir, renforcé par des statuts et un Règlement intérieur taillés sur mesure.
    – une trop grande partie des ressources de SDN sont utilisées pour payer salaires, charges et frais annexes, au détriment du financement de la lutte.

    Résultat : une large majorité de groupes ont quitté cette fédération et souhaitent aujourd’hui construire une autre structure. Plusieurs projets existent dont SDN 2016.

    Et, exemple de la main mise des salariés sur le Réseau, notre impossibilité de communiquer et de diffuser les différents projets aux groupes, aux militants, aux sympathisants, aux donateurs... les salariés étant les seuls à disposer des fichiers !
    --
    Le nouveau Réseau SVN
    SORTONS VITE DU NUCLEAIRE
    Fédération nationale des groupes anti-nucléaires

    LE PROJET

    1 - Principe directeur
    – Le Réseau SVN doit tout mettre en œuvre pour être le plus efficace possible pour lutter contre le nucléaire et donc en sortir le plus vite possible ()
    – avoir une excellente visibilité nationale et locale pour être la référence en matière de lutte contre le nucléaire.
    – donner la parole, l’initiative, l’organisation de la communication et de l’action, aux groupes qui "militent" durement sur le terrain.
    – donner une vraie représentativité aux groupes militants à travers un fonctionnement démocratique de proximité - avec le souci de donner également une représentativité aux militants individuels et aux donateurs.
    – laisser la possibilité aux groupes de collecter le nerf de la guerre
    – proposer une représentation "directe" par la désignation ou l’élection de véritables délégués des bassins nucléaires (les bassins naturels autour des INB), des bassins d’idées et des bassins de compétences, que nous appelerons bassins thématiques. Cette notion de bassin date d’avril 2010. Voir explications au chapitre suivant.
    – ne pas utiliser un système de décision-votation rigide, contraignant et budgétivore, qui implique une présence physique, en un lieu unique et distant. Donc préférer tous les systèmes de communication et d’aides à la décision via internet.
    – mettre en place une équipe légère (5 salariés maximum), et éventuellement résidants dans les bassins géographiques.
    – faire appel à la sous-traitance pour tout ce qui concerne la logistique (ce qui apporte économie et souplesse.

    2 - Les bassins nucléaires et les bassins thématiques
    Tous ceux qui ont travaillé à la refondation, à la régionalisation et à une nouvelle architecture connaissent bien la définition des bassins.
    La notion de bassins est simple. C’est la zone qui entoure une INB. Si on y ajoute tous les sites concernés par la présence de radioactivité, ces bassins sont hélas nombreux en France. Chacun des grands bassins nucléaires est peuplé de groupes qui fonctionnent, qui communiquent, qui agissent. Là où il n’y a pas encore de groupes, SVN initiera la constitution de groupes et leur apportera son soutien.
    On a tous entendu parlé de : Brennilis, La Hague, Flamanville, Penly, Le Blayais, Tricastin, Le Bugey, Soulaines, la Champagne-Lorraine avec le projet de la poubelle FA-VL, BURE avec la folie de la poubelle HA et MA-VL... Pour les anciens, il est même facile de mettre les noms de plusieurs associations, de leurs leaders et porte-parole, sur ces sites tristement célèbres.
    Il existe aussi des bassins d’idées, par exemple : les antinucléaires militaires, les associations type Enfants de Tchernobyl, ou les associations qui s’intéressent à Fukushima, celles qui sont concernées par les victimes des essais nucléaires, ceux qui s’occupent des aliments irradiés, etc… Il existe également les bassins de compétences : ceux qui s’intéressent à la fusion, aux réacteurs du futur, aux pathologies radio-induites, au cumul des faibles doses, etc...
    D’où cette liste, qui n’est qu’une base :
    Les bassins géographiques
    – Bretagne
    – Normandie
    – Nord
    – Est des poubelles nucléaires
    – Est des centrales nucléaires
    – Paris et Ile-de-France
    – Aquitaine
    – Midi-Pyrénées
    – Languedoc-Roussillon
    – Provence - Côte d’Azur
    – Rhône-Alpes
    Les bassins thématiques
    – Tchernobyl
    – Fukushima
    – la fermeture des réacteurs
    – la gestion des déchets
    – les mines d’uranium
    – EPR
    – ITER
    – ASTRID
    – la radioprotection (santé et environnement)
    – les faibles doses
    – le nucléaire militaire
    – le nucléaire médical
    – l’aide aux victimes du nucléaire
    – les alternatives énergétiques
    – les relations avec : gouvernement, parlement, ASN, IRSN ANCCLI…
    – l’entité groupes sympathisants
    – l’entité militants indépendants et donateurs
    Le principe est de désigner ou d’élire un délégué (et un suppléant) dans chacun de ces bassins. Si le bassin est "riche" en associations, pourquoi pas deux ou trois délégués en fonction de divergences géographiques ou historiques - Remarque : le nombre de députés ou de conseillers régionaux dans un département est bien fonction du nombre d’habitants - Le délégué élu par ses militants ou ses adhérents, et donc un des leurs, pas un parachuté. Il est mobilisé, expérimenté et reconnu. Chacun sait, là où ça chauffe, là on ne veut pas d’implantation nucléaire, combien les militants sont attachés à leurs terres, leurs terroirs, leurs racines, leur qualité de vie. Il est important de respecter cette géographie.
    Les délégués élus dans les bassins sont géographiquement très proches de leur base. Au moindre problème, ils peuvent chacun consulter leurs militants. L’information circule bien, souvent et vite.
    Reste à finaliser un découpage et une représentation avec les entités existantes. Au vu du nombre de bassins, on peut imaginer une trentaine de délégués qui éliront parmi eux les 5 administrateurs (et leur suppléant), une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes. C’est donc une élection "indirecte", comme pour les sénateurs.
    Mais on peut envisager aussi un mode d’élection de ces 5 administrateurs directement par les membres des groupes, comme pour les députés. C’est simplement plus compliqué à organiser, et ce sera plus difficile de faire connaître un responsable de groupe de Lille à un membre d’un groupe de Marseille...
    Dans quelques régions, des coordinations existent déjà. Leur expérience facilite leur intérêt pour ce projet, pour l’adapter à leur réalité, pour le finaliser et bien sûr pour encourager les autres régions à bouger. L’attentisme dans cette auto-construction n’apportant rien, et le temps presse.
    Rien de vraiment nouveau dans ce type d’organisation, ce modèle existe déjà au niveau de syndicats et de partis politiques. Et il n’y a pas lieu de parler ici de structure pyramidale tellement décriée, puisqu’il n’y a que deux niveaux :
    groupes d’un bassin -> représentant des groupes

    3 - Les groupes militants et les militants indépendants
    La notion de groupe militant doit être précisée. Ne sont reconnus et ne peuvent être représentés dans le réseau SVN que les groupes structurés qui militent, ceux qui sont actifs, qui communiquent, qui agissent. Les entités écologiques, politiques, artistiques, commerciales, etc… qui se déclarent anti-nucléaires par simple conviction seront considérées comme des sympathisants. Ils auront d’ailleurs la possibilité de communiquer entre eux et leurs délégués pourront communiquer, échanger avec les groupes de leurs régions pour exprimer leurs idées. Ils auront un délégué.
    Les militants indépendants, non rattachés à un groupe, et les donateurs constitueront chacun une entité. Les militants isolés et les donateurs qui le souhaitent pourront avoir ainsi leur représentant, et pourront communiquer, échanger, participer à la vie du réseau SVN (consultation, votes électroniques, doodle…), et participer à des actions régionales et nationales.

    4 - Les salariés
    A l’évidence le nombre des salaires doit être réduit au minimum : au départ, le nombre de 5 permanents semble suffisant pour assurer les fonctions de :
    – secrétariat,
    – comptabilité,
    – porte-parolat & relations avec le pouvoir et les autres ONG,
    – communication écrite,
    – communication numérique (internet et vidéo).
    Et une équipe reserrée, comme celle-là n’a pas besoin d’encadrement, ni de directeur, ni de directeur financier, ni de DRH…
    Ces salariés pourraient œuvrer directement dans les bassins, voire y résider, au lieu d’être regroupés dans un même lieu. Les salariés qui assurent communication et porte-parolat devraient être basés en Ile-de-France pour pouvoir être au plus près des grands media, notamment les chaînes de télé nationales et les correspondants des média étrangers.
    Un maximum de taches peuvent être externalisées, professionnalisées et confiées à des prestataires de services voire à des bénévoles :
    – piges Presse,
    – PAO : conception de documents, dossiers, tracts...- graphisme et internet, (ce qui permettrait d’avoir un site de qualité fait par des professionnels) - Et il est beaucoup moins onéreux de sous-traiter l’architecture et la "tenue" d’un site par un prestataire professionnelle, que de payer des permanents.
    – lobbying,
    – Production régulière de vidéo, notamment une Emission mensuelle en direct sur internet, ou à l’occasion d’événements.
    – organisation d’événements, manifestations…
    – gestion des stocks des imprimés, matériel divers... et des expéditions.
    Il n’y a pas de problèmes de confidentialité. Les plus grandes entreprises commerciales externalisent quantités de services, y compris l’informatique, et sont encore sur le marché...

    5 - Financement : dons et cotisations
    Certains vont jusqu’à imaginer qu’ils pourraient être versés à des entités délocalisées. Voire même que les dons aillent directement à une association locale, qui assurerait la collecte. Le collecteur serait donc défini selon le code postal du financeur.
    De plus l’effet régionalisation pourrait avoir un effet bénéfique :
    – il renforcerait la crédibilité du groupe local et régional
    – il pourrait amplifier la générosité du donateur. En effet les donateurs de la région de Dieppe, par exemple, pourraient être satisfaits de savoir que leur dons servent directement à la lutte contre PENLY 3 ! Bien évidemment une répartition permettrait d’alimenter les autres bassins plus pauvres, ainsi que les bassins thématiques…
    Par ailleurs les demandes de dons pourraient être ciblées. On constate que pour une cause qu’il a à coeur, un donateur se montre plus généreux. On pourrait demander au donateur s’il souhaite que son argent serve à la lutte cotre ITER, l’EPR, la poubelle nucléaire de Bure, ou si il préfère aider Les Enfants de Tchernobyl, ou l’avocat qui travaille sur ICEDA… Chacun sait que lorsqu’on explique à un donateur potentiel, à quoi sert un litre de pectine, combien il faut de litres de pectine par jour, et combien coûte un litre de pectine, les dons suivent...

    6 - Fonctionnement
    Les délégués des différents bassins échangent par un réseau intranet dédié. Ils participent à des réunions téléphone et des réunions physiques quand c’est nécessaire. Ils sont bénévoles, mais il est possible d’étudier la prise en charge de tout ou partie des frais. On peut même envisager une rémunération variable pour les délégués. Voire la présence d’un salarié (pas forcément à plein temps) dans chaque bassin.
    Comme expliqué au point 2 : une trentaine de délégués éliront parmi eux les 5 administrateurs, une sorte d’exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l’ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes.
    Les 5 administrateurs qui ne sont que des exécutifs, élisent un président qui transmet les décisions à l’équipe des salariés. Ceci afin d’éviter que trop de personnes soient sur le dos des salariés. Le président est l’interface avec les salariés. Il peut donner l’impulsion, recevoir les doléances des uns et des autres. Il est aussi conciliateur. C’est lui qui organise la tenue d’une réunion physique des délégués, des administrateurs. Son rôle est d’appliquer les décisions prises par les délégués.

    7 - L’Assemblée générale
    Elle n’a plus raison d’être. Elle est purement festive. Il n’y a plus de CA à élire. Les délégués sont nommés par les militants de base. Il y a toujours un délégué dans chaque bassin puisqu’il est désigné ou élu par les représentants des groupes. Si un bassin venait à disparaitre il y aurait un délégué de moins dans le collège. C’est bien une représentativité "régionalisée", "décentralisée"...
    Cette Assemblée générale (nouvelle formule) est l’occasion de débattre de sujets, d’organiser des réunions thématiques, d’inviter des intervenants extérieurs, de fixer des objectifs, des orientations, de définir les feuilles de route, voire de lancer des motions, et de "faire la fête" : un peu de festif dans le militantisme ne nuit pas…

    8 - SNV est en auto-construction
    Ce document donne les bases de l’auto-construction d’un projet que chaque groupe peut s’approprier. Il suffit que chacune des entités formule des critiques, des ajouts, des améliorations… Ce projet n’est la propriété de personne. Il ne demande qu’à vivre.
    La première version a été rédigée début avril 2010.

    9 - Les bases de la STRATEGIE de SVN aujourd’hui

    Il faut beaucoup d’humilité quand on parle de stratégie. Elle aussi, est en auto-détermination. Elle est vivante et issue d’une créativité permanente. Elle sera ce que les militants et les groupes adhérents décideront. Sûr, elle sera plurielle. On peut déjà en donner les contours assortis de quelques remarques :

    9-1 - Le nouveau Réseau SVN : SORTONS VITE DU NUCLEAIRE se doit d’être :
    – un contre-pouvoir reconnu vis à vis de l’Etat et du lobby nucléaire,
    – un outil efficace dans le combat contre le nucléaire, aux côtés des autres organisations,
    – un mouvement mobilisateur pour les groupes et les militants isolés.

    9-2 – Ce n’est pas un Réseau quel qu’il soit qui nous fera sortir du nucléaire. Cette industrie est aux mains d’un puissant lobby international, l’AIEA, dont l’Etat français est un des membres les plus actifs. Seuls le peuple des citoyens en a le pouvoir - à moins que la survenue d’un accident n’accélère les choses ! Et encore, en voyant l’exemple du Japon, certains en doutent...

    9-3 – Pour sortir du nucléaire, il faut que les citoyens soient pleinement informés et donc bien conscients : - des risques et des dangers en cas d’accident majeur, notamment les rejets sur de longues distances.
    – de l’impact sur la santé des humains et sur l’environnement, causé par les rejets permanents des sites nucléaires en exploitation, - du fait que la sureté n’existe pas dans le nucléaire.

    9-4 – C’est donc une affaire de communication – d’autant plus difficile qu’il faut en outre contrer la communication mensongère du lobby pro-nucléaire, et que nous n’avons pas les mêmes moyens financiers... Mais on ne peut pas réussir durablement uniquement avec des actions de communication, il faut un travail de fond. Il faut produire des dossiers et les diffuser. D’où les Cellules de réflexion spécialisées :
    #1 - Cellule Stratégie
    #2 - Cellule Communication
    #3 - Cellule Créativité
    #4 - Cellule Action (locale dans les bassins nucléaires, les bassins thématiques - nationale - internationale)
    #5 - Cellule Relations extérieures ( politiques, syndicats, ONG, Parlement, Ministères, CLI-ANCCLI–ASN-IRSN-HCTISN-GT...)
    #6 - Cellule Scientifique (dont le médical)
    #7 - Cellule Lobbying
    #8 - Cellule Aide aux victimes du nucléaire (essais des bombes atmosphériques - Tchernobyl - Fukushima...)
    #9 - Cellule A définir ( dite par affinité - des militants ou des responsables qui travaillent ensemble depuis un certain temps - par exemple la cellule CIgéOut.com)
    Ces cellules ont un rôle essentiel : analyse en profondeur de tous les sujets, notamment en fonction de l’actualité. Il en découlera une aide précieuse, des conseils, un éclairage et une expertise sur les orientations stratégiques directement auprès des groupes, des bassins, des régions et des administrateurs.

    9-5 – Toute communication, toute action sont intrinsèquement intéressantes. Il faut donc laisser à chaque militant et à chacun des groupes le soin d’agir le plus efficacement possible selon son bassin nucléaire ou son bassin thématique, selon son talent, selon son niveau de mobilisation, selon ses ressources... SVN doit être un Réseau, où les points de vue différents peuvent s’exprimer, où les divergences politiques peuvent être débattues, où les modes de communication et d’action peuvent être analysés avant d’être mis en œuvre.

    9-6 – SVN doit exploiter au maximum l’actualité pour profiter des relais médiatiques locaux et nationaux (exemples : Fessenheim, Bure, FA-VL à Soulaines, Bastille de Grenoble, Vaujours, la tournée Naoto, anniversaire Fukushima, les élections municipales, le changement de ministre de l’écologie, le tremblement de terre de Barcelonnette...).

    9-7 – Parmi les groupes, il y a ceux : - qui ne font rien, - qui distribuent des tracts aux citoyens à la moindre occasion, - qui organisent des rassemblements, des réunions, des manifs, des actions ronds-points... - qui sont heureux de participer à une chaîne humaine, - qui bloquent des transports de déchets ou de combustible, - qui déboulonnent des pylônes, - qui voudraient aller plus loin... Et là, il y a beaucoup à réfléchir avant de faire ! Le Réseau SVN définira clairement sa position concernant les actions non violentes mais illégales qui seraient organisées spontanément par des groupes membres ou sympathisants se réclamant du Réseau SVN. (SVN ne se positionne pas comme un Réseau "activiste" et sera très vigilent sur les notions d’organisation et de soutien à certaines initiatives locales "spontanées", leur promotion, leur publicité, leur organisation, etc.)
    – qui rêvent d’une grande action nationale annuelle festive, éventuellemnt en unité avec les anti-nucléaires des autres grandes organisation nationales comme Greenpeace. Et ils ont raison. Rien n’empêche d’ailleurs que ce soit le 1° mai : journée de revendications, de souvenir, de fête.... Les grandes organisations syndicales nationales contactées n’y voient d’ailleurs pas d’inconvénient. Et le 1° mai est proche du 26 avril.
    Enfin SVN pourrait organiser une méga action nationale chaque année.
    Exemple : CHOOZ devant ! Du 16 au 21 septembre 2014. Puisque le gouvernement organise un PPI (Plan particulier d’intervention), pourquoi ne pas soutenir l’opération au lieu de la critiquer. Pourquoi ne pas se mettre à la disposition de l’Etat pour agir et communiquer dans les écoles, les hopitaux, les hypermarchés, etc...

    9-8 – Il y a ceux qui veulent une sortie immédiate, d’autre en 5 ans, d’autres en...

    9-9 – Bref, il y a une véritable biodiversité chez les militants anti-nucléaires. Et c’est tant mieux ! SVN fera tout pour rassembler des groupes qui peuvent apparaître hétérogènes par leur taille, leur structure, leurs modes de lutte, leurs propres objectifs. La priorité est de fédérer toutes les bonnes volontés, d’organiser des groupes de réflexion et d’action, qui, par affinité, vont pouvoir travailler ensemble.
    La simple idée d’agir ensemble permettra d’unir, de stimuler, de motiver et d’inciter d’autres militants et groupes à rejoindre SVN ! Mais cet agir ensemble ne doit pas forcément être une règle absolue. On peut imaginer aussi des actions locales ou nationales différentes, complémentaires, synchronisées ou pas. C’est aux groupes de définir les règles eux-mêmes, en fonction de leurs capacités, de leurs désirs pour être le plus pertinent et le plus efficace par rapport à l’actualité et à la réalité de leur terrain de lutte.
    En conséquence, les différents bassins géographiques et thématiques n’auront pas la même forme, la même dimension, ni la même vision partagée. Et cela n’a pas d’importance.
    Les groupes ne sont pas non plus uniformes quant à leurs objectifs (lutte contre une installation, lutte contre une idée).
    Les groupes doivent être considérés comme des viviers où on doit aller puiser la matière première de ce qui pourra être transformé en force de frappe.
    Ce n’est pas en rassemblant 14 personnes dont un accordéoniste devant les grilles de l’ANDRA à Bure, ou devant les grilles de la Préfecture de l’Aube (c’est du vécu) qu’on empêche un projet. Mais...
    Ce n’est pas en distribuant une vingtaine de lettres façon corbeau dans un village qu’on.... Mais...
    Ce n’est pas en distribuant des photocopies dans la boîte aux lettres de 11 conseillers municipaux qu’on... Mais ...
    Ce n’est pas en fleurissant les tombes de 4 cimetières de villages ciblés par l’ANDRA avec des Prières d’intercession qu’on... Mais...
    Ce n’est pas en franchissant les grilles d’une centrale nucléaire qu’on.... Mais..
    On peut même promouvoir les promenades de bisounours, surtout si on les réserve à des mamans militantes, qui, avec petits et landaus, iraient dans les maternités proches des INB, à la rencontre des procréatrices pour leur expliquer les risques des rejets des radionucléides sur les foetus et les bébés, avec remise d’un petit livret pédagogique...

    9-10 – SVN n’aura pas le monopole de la lutte anti-nucléaire. Elle entend seulement rassembler tous les militants et toutes les organisations qui souhaitent Sortir Vite du Nucléaire.

    9-11 – Pour finaliser SVN, il n’existe pas de scénario tout ficelé prêt à l’emploi. Il existe aujourd’hui des bases solides. Il reste à finaliser ce réseau ensemble à partir de l’expérience et des idées de chacun. La priorité étant de rassembler et non de diviser. Sachant que les individualités fortes qui ont besoin de mettre en avant leur message devraient pouvoir s’épanouir au sein des cellules de réflexion.

    10 – Les "bénéfices" pour les groupes adhérents : retour sur investissement
    Les groupes pourront aussi bénéficier de :

    10-1 - La formation des militants et le partage des compétences et des connaissances.
    La montée en puissance de la compétence des groupes est essentielle. Les animateurs de l’ANCCLI le répètent régulièrement à propos de leurs membres. Le nucléaire est un sujet complexe. Un vaste programme de formation en région sur des week-end ou des Universités d’été doit être mis en place, à la demande, sur des thèmes comme : risques nucléaires, santé, environnement, faibles doses, alternatives énergétiques, droit, juridique, informatique, internet, techniques de communication, édition, graphisme, réalisation d’un bulletin local, tract, affiche, dossier, communiqué, vidéo, animation de réunion, action non-violente...
    A l’occasion de manifestations ou de réunions locales, des stages et ateliers thématiques, des conférences peuvent animés par des personnes ressources, des experts indépendants…

    10-2 - Un site internet SVN - avec un portail qui pourrait héberger les sites des groupes. Ce qui augmenterait la visibilité, la qualité de la forme et du contenu, la notoriété, et bien sûr diminuerait les coûts.

    10-3 - Le développement des outils informatiques. Dont une utilisation optimale d’internet, des réseaux, notamment de Facebook et de Twitter. Et pourquoi pas une application Smartphone de la localisation des groupes militants, des sites nucléaires...

    10-4 - La mutualisation de la création des documents et des outils nécessaires aux groupes : tracts, affiches, dossiers, communiqués, badges, auto-collants, banderoles, matériel divers… Ce qui améliorerait la qualité, la lisibilité, la visibilité, l’image et donc l’impact des supports nécessaires dans les bassins. En respectant les délais, on peut même envisager un matériel régionalisable grâce à la possibilité du repiquage. De plus la centralisation de l’impression pourrait réduire les coûts.
    Par ailleurs l’analyse sérieuse de l’impact des communications et des actions donnera des orientations stratégiques et permettra la promotion de ce qui marche bien.

    () SORTONS VITE DU NUCLEAIRE est la traduction communicante de : "Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire". Expression qui explicite bien l’objectif, mais qui ne peut pas être un slogan puisqu’il génère, en général, un rejet immédiat du citoyen non averti. (la différence entre la promesse du message et l’expression du slogan)
    Bien évidemment :
    Le nucléaire est éthiquement, techniquement, moralement et socialement inacceptable. Il faut l’arrêter au plus vite. Et ce serait mieux maintenant, avant la catastrophe. Voir les explications à propos de cets interventions sur Europe 1, le 13 février 2014, et sur France Inter, le 24 avril 2014.
    Cet arrêt du nucléaire passe par :
    – l’arrêt des importations de combustible,
    – l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium,
    – l’arrêt du retraitement,
    – l’arrêt de tous les réacteurs,
    – l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs,
    – l’arrêt de la recherche sur les réacteurs du futur, (ITER, ASTRID, etc.)
    – la mise en place d’une recherche internationale sur la gestion des déchets nucléaires,
    – la mise en place d’une politique sérieuse d’économie de l’énergie électrique, le développement maximum et rapide des sources d’énergie renouvelables actuelles et futures.

    D’où les axes suivants :
    – supprimer le gaspillage de l’énergie et promouvoir la sobriété énergétique,
    – développer toutes les énergies renouvelables disponibles, voire favoriser la recherche sur de nouvelles énergies,
    – utiliser de façon transitoire les centrales thermiques existantes,
    – interdire l’utilisation de l’électricité pour le chauffage domestique et industriel,
    – reconvertir les emplois de la production nucléaire dans la transition énergétique, l’arrêt des installations nucléaires et leur surveillance,
    – décentraliser les moyens de production voire les libérer,
    – mettre en place une politique sociale de l’énergie,
    – dénoncer le mensonge : non, le nucléaire n’est pas la solution à la lutte contre l’effet de serre,
    – arrêter immédiatement l’utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire tant pour la propulsion que dans l’armement.

    --
    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=494
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    #nucleaire #sortirdunucleaire

  • Dans les interstices, Ana et Edouard - makhnovtchina

    http://makhnovtchina.org/journal/?225-dans-les-interstices-ana-et-edouard.html

    Superbe...

    Dieppe

    Cartographie rupestre de la mobilité.

    Ici, la mobilité émaille le territoire autant que l’histoire. Des marins bien sur, jusqu’aux campeurs ou aux nomades du nucléaire d’aujourd’hui en passant par les habitants réfugiés dans les gobes (grottes des falaises calcaires) qui, pour certains, peupleront plus tard camps de transit et cité provisoire. À l’échelle d’une ville se retrouvent et se lisent alors, toutes les mobilités contemporaines ainsi que leurs racines qui plongent dans l’histoire familiale autant que collective. La mobilité est ici notoirement composante de la ville.

    ♦ Dans les interstices, Ana et Edouard

    Par Elsa Dejan, mardi 15 avril 2014 , Dieppe : : #225

    A Dieppe, dans les interstices entre deux situations reconnues, dans des campings, des hôtels « lowcost », des terrains accueillant des voyageurs, nous rencontrons des situations d’habiter qui dérogent à la règle du « soit nomade, soit sédentaire », du « soit propriétaire, soit locataire », du « avec ou sans abri ». Nous rencontrons ainsi Ana et Edouard, qui nous confient leur parcours, plus que chaotique à travers Dieppe depuis leur arrivée de Roumanie, il y a quelques mois.

    #cartographie_narrative #espace #territoire #cartographie

  • ALERTE RISQUE SISMIQUE Mise à jour 23:00
    http://www.brujitafr.fr/article-alerte-risque-sismique-mise-a-jour-23-00-122653516.html

    Une violente secousse eu lieu à 13:21 UTC, au large de Bristol (UK) 4.3 à à peine 5km de profondeur. J’émets donc une alerte au risque sismique dans les prochaines 72h00 pour les régions entre Dieppe et le Nord-Pas-de-Calais. Les raisons de cette alerte sont, qu’il y a une forte activité enregistrée depuis ce matin, sur plusieurs moniteurs du BGS, mais aussi sur ceux de l’ORB concernant l’Angleterre et la Mer du Nord et une ligne de faille passant sur la région liégeoise venant de celle de Dunkerque. En effet cette secousse vient de frapper une ligne de faille d’où débute une autre allant droit sur Paris et passant par Dieppe. C’est également à partir de ce même point que d’autres failles s’orientent vers, Caen, Le Havre, Etaple, et (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Cartographie Mobilité Dieppe Art contemporain

    "Echelle inconnue", moi, j’aime beaucoup ce qu’ils font. Vraiment. En fait, je les adore. Je me retrouve dans l’essentiel de leur démarche. A suivre de près...

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    Invité dans le cadre du festival Diep, qui propose une exploration de l’histoire et du patrimoine dieppois, Echelle Inconnue est accueillie en résidence pour travailler à une cartographie de la mobilité.

    Comme l’existence d’autres modes d’habiter (habitat léger, mobile, précaire) semble difficile à admettre dans le présent, nous entreprenons de créer une « carte » à l’image des cartes inventées par l’Ecole de cartographie de Dieppe, retraçant l’histoire locale de ces modes d’habiter. Nous tentons une « traversée », de l’installation des déplacés des aménagements du XIXème siècle dans les gobes (grottes calcaires) de Dieppe aux habitats contemporains des falaises en passant par les habitats provisoires des candidats au départ pour l’Angleterre, les campings où l’on vit à l’année, les terrains familiaux autogérés, la cité de transit d’après guerre, mais aussi les mobilités touristiques etc.- C’est une carte de la mobilité établie à partir des rencontres, entretiens, dessins, vidéos réalisés avec les habitants. C’est une tentative de raconter leur histoire, une certaine culture de l’espace, du bâti, de l’habiter. Au-delà, il s’agit d’écrire l’Histoire manquante dans une ville où elle s’enracine de manière exemplaire depuis plus d’un siècle.

    Vous pouvez nous y aider par vos documents et témoignages en nous contactant au 06 28 91 68 68 (Christophe) ou par mail : christophe@echelleinconnue.net

    http://diepfestival.blogspot.fr

    Pratiques cartographiques en art contemporain

    Si les anciennes cartes dieppoises relèvent bien du développement de la géographie, elles participent aussi d’une histoire de l’art. Aujourd’hui, alors que la cartographie s’est établie comme science, avec ses instruments, son vocabulaire et ses codes de représentation, et que la quasi totalité de la surface de la terre a fait l’objet d’une représentation précise, de nombreux artistes utilisent et détournent la cartographie pour proposer un autre regard sur notre monde.

    Représentant des territoires réels autant qu’imaginaires, ces cartes d’artistes sont autant d’alternatives à nos cartes officielles où s’exprime une politique de contrôle du territoire.

    Car ces cartes que nous utilisons quotidiennement, prétendument objectives, sont bien souvent l’expression d’une stratégie, qu’elle soit militaire, urbanistique ou économique. Elles sont toujours le résultat d’une somme de choix : échelle, couleurs, éléments représentés, cadrage, ... qui ne sont jamais anodins. Ce que les artistes démontrent avant tout, c’est qu’il y a bien d’autres cartes possibles pour représenter un même espace, et même, que chacun peut avoir la sienne propre. S’il n’y a plus de terres inconnues, il reste toujours à redécouvrir les espaces que l’on connaît et à inventer de nouvelles manières de les pratiquer et de les tracer.