city:euralille

  • LES METROPOLES BARBARES (Débat organisé par Hors-Sol) ce 7 novembre 2018 au Polder, dès 19h - Guillaume FABUREL & l’association P.A.R.C
    https://lille.demosphere.net/rv/6341

    LES METROPOLES BARBARES
    Démondialiser la ville, désurbaniser la terre

    Hors-Sol invite Guillaume FABUREL, géographe et auteur de Les métropoles barbares, démondialiser la ville, désurbaniser la terre (le passager clandestin, 2018), ainsi que les membres de l’association P.A.R.C. en lutte contre la bétonisation de la friche Saint-Sauveur, pour une soirée de critique de l’urbanisme contemporain et de sa traduction métropolitaine (cf. tract ci-joint).

    Les éditions La Contre Allée seront également parmi nous avec une sélection de ressources sur l’urbanisme et d’ouvrages du passager clandestin.

    Ce 7 novembre 2018 au Polder, dès 19h.
    C’est au POLDER - le café des initiatives citoyennes et solidaires -
    250, rue Roger Salengro 59260 HELLEMMES -
    Métro : Square Flandres
    Tel:03 66 97 13 67

    https://lille.demosphere.net/files/docs/f-d2f2240b01-empty-filename.pdf

    LES METROPOLES BARBARES
    Démondialiser la ville, désurbaniser la terre
    Une victoire contre la densification urbaine, comme celle de Saint- Sauveur, est une première à Lille, si ce n’est en France. Balayer le vieux monde industriel et le nouveau monde technologique oblige à formuler une critique radicale des formes urbaines qui les sou- tiennent. La revue Hors-Sol – qui a contribué à cette victoire via l’A.S.P.I. (Association pour la Suppression des Pollutions Indus- trielles) – vous invite à une soirée de critique de l’urbanisme contemporain et de sa traduction métropolitaine.

    Capitales du cancer, du suicide, de l’obésité, du chômage, des Miss France et du vote Front National, Lille et la région Hauts de France poursuivent leur engagement dans une course à « l’attractivité » des sièges sociaux et des activités à haute valeur ajoutée : de Bois Blancs à Fives-Cail et de Lille sud à Euralille 3000. Lille est la deuxième ville la plus polluée de France et l’une des villes au ratio de m2 d’espaces verts par habitants le plus faible. Embouteillages, pollutions de l’air et des eaux, prédation des matières premières, le modèle urbain re- lève d’une totale irrationalité écologique. L’urbain ne recouvre que 2% de la surface terrestre, mais rejette 80% des gaz à effet de serre. Pourtant, il reste le modèle hégémonique d’organisation de l’espace. Partout, les mégapoles explosent. D’ici vingt ans, les deux tiers de l’humanité survivront dans des métropoles barbares.

    Hors-sol souhaite reprendre le fil de la critique radicale de ce qu’on appelle désormais « l’urbain » - à défaut de ville. Critique délaissée depuis les années 1970 pour un « Droit à la ville » qui ne saurait, et n’a jamais su, représenter une réponse aux enjeux économiques, dé- mocratiques et environnementaux actuels. Voilà un siècle déjà que Lewis Mumford dénonçait cette « mégalopole mécanisée, standardisée et parfaitement déshumanisée » qu’on ne veut ni ne peut se réapproprier.

    Pour en causer, nous avons invité Guillaume FABUREL, *géo- graphe et auteur de Les métropoles barbares, démondialiser la ville, désur- baniser la terre (le passager clandestin, 2018), ainsi que les membres de l’association P.A.R.C. en lutte contre la bétonisation de la friche Saint-Sauveur. La Contre Allée tiendra pour l’occasion une table avec des livres de son catalogue et de celui du passager clandestin. *

  • Grève et manifestation le 4 avril contre la casse du service public (SNCF, Université, Hôpitaux, etc ...)
    https://rebellyon.info/Greve-et-manifestation-le-4-avril-contre-18939

    Contre la casse du service public, le mouvement continue le mercredi 4 avril. La lutte ne compte plus s’arrêter, alors allons tous soutenir les cheminots en lutte et partons tous ensemble en manifestation à 13h30, de Perrache vers la Gare de Saint Paul.

    #Infos_locales

    / #Droits_sociaux_-_santé_-_services_publics, Une, #Manchette

    • Assemblée InterLuttes à Lille 3 ce Mercredi 4 Avril à 12h : https://www.facebook.com/events/249687505575551
      #StopMacron [ORGANISONS-NOUS ENSEMBLE] Appel à une grande assemblée générale inter-luttes ce Mercredi 4 avril - 12h00 - Lille 3

      – Depuis plusieurs mois, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s et des professeur.e.s se mobilisent contre la mise en place de la sélection à l’université.
      – Les EHPAD aussi se mobilisent pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
      – Le 15 mars, des milliers de retraité.e.s étaient dans la rue contre la hausse de la CSG.
      Assemblee InterLuttes a Lille 3 4 Avril 2018- Le 22 mars des milliers de fonctionnaires étaient dans la rue contre la suppression de 120 000 postes. Des milliers de cheminot.e.s étaient dans la rue contre la fin de leurs statuts, la privatisation de la SNCF, et la mise en concurrence du marchés du rail. Beaucoup d’autre corps de métiers ainsi que des étudiant.e.s, lycéen.ne.s ou encore des chômeur.se.s étaient présent pour protester contre les réformes du gouvernement.
      – Ce 31 mars avait lieu une manifestation contre les expulsions. S’inscrivant dans un contexte de politique migratoire extrêmement violente avec le projet de loi Collomb sur l’immigration.
      – Une grève nationale et internationale énormément suivi (80% de gréviste à Euralille, 90% à Lomme) à eu lieu ce même jour dans les magasin Carrefour.
      – Ce mardi 3 Avril, c’est le début de la grève des cheminot.e.s. De long mois de luttes les attendent.

      Nous le savons, toutes ces réformes vont dans le même sens, ne servent qu’une seul idéologie. Nous ne pouvons nous battre chacun dans notre coin, ou l’échec sera inévitable.
      Ils est nécessaire que nous nous retrouvions, que nous nous organisions ensemble, dans un même lieu.


      –> Ce Mercredi 4 avril 2018 sur #Lille

      Source :http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/995-la-greve-generale-arrive-les-mobilisations-dans-la-metropole-lilloise

      Service public ferroviaire / Piquets et assemblées générales des cheminot.es dans le Nord et le Pas-de-Calais
      6h00 : Diffusion de tracts puis AG, à Hellemmes, Marché d’Hellemmes puis dépôt
      6h00 : Piquet, Lille-Fives, Dépôt au pied du pont de Tournai
      6h00 : Piquet, Boulogne-sur-mer, Gare
      6h00 : Piquet, Calais, Dépôt
      6h00 : Piquet, Lens, Dépôt
      7h00 : Piquet puis AG, Arras, Gare
      9h00 : AG, Calais, Gare
      10h00 : AG, Valenciennes, Devant le local CGT, ancienne cour Sernam
      11h00 : AG, Aulnoye-Aymeries, Gare, salle des pas perdus
      11h00 : AG, Dunkerque, devant la gare
      11h00 : AG, Grande-Synthe, Dépôt, route de Stycker
      11h00 : AG, Lille, Gare Lille-Flandres
      11h00 : AG, Boulogne-sur-mer, Gare
      11h00 : AG, Somain, Devant le local CGT
      11h00 : AG, Lens, Gare

      Université
      7h30 : Barage filtrant à Lille 3 : Petit dejeuner et distribution de tract
      Interluttes
      12h00 : Grande Assemblée InterLuttes à Lille 3 (https://www.facebook.com/events/24968750557555)
      Sans Papiers *
      18h30 : Manifestation pour la régularisation des Sans Papiers, République Beaux Arts, Lille

  • Travail : le sale air de la peur - (#Chronodrive #Auchan) La Brique - Le migou - mars 2016

    Pascal, Jérémy et Marie sont respectivement informaticien à Auchan, préparateur de commandes et chargée de l’accueil du public à Chronodrive. Trois parcours croisés, trois métiers différents, mais une même peur au travail, la leur ou celle de leurs collègues. Apparaissant sous des formes les plus banales, ce sentiment devient envahissant, et finit par devenir inacceptable.


    Pascal1 est resté 24 ans dans l’entreprise Auchan, jusqu’à son départ en 2014, en homme pressé - mais surtout blessé – d’en finir. Au moment de son arrivée comme gestionnaire d’entrepôt à Lesquin en 1990, l’entreprise n’est pas encore l’empire de la grande distribution d’aujourd’hui, et la famille #Mulliez n’est pas encore couronnée «  première famille de France  »2. Au début de sa carrière, Pascal travaille, exécute, réalise ce qu’il a à faire, et «  c’est le pied !  », dit-il. Mais en 2000, son bureau est transféré à Euralille. L’atmosphère de ces bâtiments apporte avec elle d’autres changements, à commencer par les évaluations permanentes.

    La #révolution_managériale : éloge de l’#autocritique du travailleur
    «  Points du matin », « entretiens d’activité », et autres «  points annuels ». Ces « #débriefings » personnalisés se transforment en jugements de sa manière d’être et plus seulement de ses savoir-faire. Alors que la conscience professionnelle, voire l’amour du métier, sont déjà des motifs d’implication profonde dans l’activité, «  faire  » ne suffit plus : il faut «  être  ». À Auchan, le sens de son travail commence à échapper à Pascal, les motifs de ses « mauvaises évaluations » lui sont inconnus : il ne comprend plus ce qu’il doit faire, sur quelle base il est évalué. Cela l’embarque dans un mélange de surprise et d’incompréhension d’abord, d’injustice ensuite, face aux sanctions et signes de mépris distillés à petite dose quotidienne par ses « n+1 » ou « n+2 »3.

    Pas de «  grands événements  », dit-il, mais de «  petits détails, petites mesquineries, petits mots méchants. Et là, tu commences à avoir peur, d’abord la peur de perdre ton salaire. Puis y’a parfois des gens qui disparaissent : dépression, suicide, ou licenciements… et tu ne sais plus ce que tu dois faire, vis-à-vis de ton #employeur  ».

    La trajectoire de Pascal est symptomatique d’un changement puissant légué par le Medef. En 1999, celui-ci met en place une « révolution managériale », selon son président Ernest-Antoine Seillière. Cette nouvelle ligne consiste à évaluer au sein de l’entreprise les « compétences relationnelles » des salariés, c’est-à-dire la manière dont chacun exerce son «  autonomie  » et sa «  responsabilité  ». La porte est ouverte au «  savoir-être  », et la grande mode devient celle de j(a)uger le travailleur tout entier, censé être «  engagé  » dans et pour l’entreprise. Ce dernier ne doit plus seulement mettre correctement en œuvre les tâches dont relève son métier, il est aussi responsable des résultats face au marché, au client, au prestataire4. L’emploi au petit bonheur des évaluations...
    . . . . .

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/767-travail-le-sale-air-de-la-peur

  • Lille : prié d’étudier un atterrissage au Grand Sud, l’Aéronef en pleines turbulences - Lille et ses environs - La Voix du Nord
    http://m.lavoixdunord.fr/region/lille-prie-d-etudier-un-atterrissage-au-grand-sud-ia19b0n2253982

    À la demande de la mairie, la salle de concert programme de plus en plus d’événements au Grand Sud, équipement inauguré cet automne. Au point d’imaginer une occupation permanente des lieux, situés au-delà du périphérique alors que l’Aéronef réside depuis 20 ans en plein centre. Rien n’est tranché mais le scénario prend corps. Il pose des questions, qui touchent aussi à la politique de la ville envers les musiques actuelles.

    1. Quoi de neuf ?

    En mars, le premier adjoint de Martine Aubry à la mairie de Lille (principale tutelle de l’Aéronef via une subvention et la mise à disposition des murs) assurait que la ville n’avait « aucune velléité de faire partir l’Aéronef de l’avenue Willy-Brandt ». La position de Pierre de Saintignon a évolué. La migration vers le Grand Sud aurait désormais la faveur des élus lillois. Une étude de faisabilité concernant cette option est actuellement menée. La rumeur n’en est donc plus une. Fin septembre, un conseil d’administration devrait trancher la question. L’éventuel déménagement n’interviendrait pas avant 2015, la plupart des concerts programmés à la rentrée le sont à Euralille.

    2. Le Grand Sud : bonne ou mauvaise idée ?

    Décrite de manière imagée par un connaisseur du dossier comme « la bouée de secours par rapport au Grand Sud », la migration de l’Aéronef se défend dans un contexte de budgets toujours plus serrés. La mairie récupérerait une surface immense en plein centre-ville. Sur le papier, le Grand Sud, conçu comme une salle facilement modulable, offre par ailleurs des jauges similaires : 600 places assises, 1 800 places debout (voire 6 000 une fois ouverte la façade donnant sur le parc). Il faut bien faire vivre, enfin, des murs ayant coûté 12,9 millions d’euros, aux deux tiers financés par la ville. La méthode pose cependant question.

    Il semblerait qu’on ait construit un lieu (inauguré en octobre 2013, cinq mois avant les élections municipales) avant seulement de se pencher sur le projet censé le faire vivre. Si ce n’est une vocation polyvalente permettant « d’accueillir aussi bien des mariages que des concerts », dixit Martine Aubry. Le déménagement de l’Aéronef nécessiterait des travaux. Dans une salle flambant neuve, ça ferait mauvais genre... Les élus ne voudraient d’ailleurs pas en entendre parler.

    Quid, ensuite, de l’accessibilité d’un équipement excentré offrant un parking riquiqui, une station de métro lointaine (près de 1 km) et pas de station de V’lille ? La fréquentation des concerts organisés en fin de saison montre qu’un gros travail serait nécessaire pour rendre le Grand Sud attractif. Une quarantaine de personnes étaient présentes pour le plateau Cheveu - Bertrand Burgalat le 13 juin. Bien maigre. Une baisse substantielle par rapport aux soirées dans le centre paraît évidente (une source évoque - 30 % en moyenne).

    3. Quel rapport la mairie de Lille entretient-elle avec l’Aéronef ?

    Martine Aubry n’a jamais manifesté une affection débordante pour un équipement né bien avant son arrivée à Lille. Sa discrétion avenue Willy-Brandt est symptomatique (elle n’y aurait quasiment pas été vue ces dernières années pour un concert). Les coupes claires dans les subventions intervenues l’an dernier, maintenues cette année (- 25 %, pour passer de 414 000 à 300 000 €), ne constituent pas non plus un message positif. Malgré les spectaculaires efforts de la salle pour aller chercher des financements privés et établir un budget dans lequel la part des subsides publics est minoritaire. Pierre de Saintignon a une tout autre analyse (lire ci-dessous). La structure paie également l’héritage d’une implantation compliquée à Euralille et des années de déficits qui n’ont pas, sans doute, facilité la relation de confiance avec sa tutelle. Elle fait néanmoins figure aujourd’hui de bon élève. On rapporte l’abattement des salariés (ils sont seize), affectés par le manque de considération manifesté par la mairie. « Ils ont fait des efforts considérables et ont l’impression de ne pas être récompensés », dit un proche du dossier.
    Le chiffre

    57 % : c’est la part des ressources propres dans le budget de l’Aéronef (qui s’établit entre 2,5 et 3 millions d’euros), le reste étant couvert par les subsides publics (ville, État, conseils régional et général). La montée en puissance des recettes propres est impressionnante pour une telle structure : le ratio était de 60 % de subventions pour 40 % d’autofinancement il y a quelques années. À titre de comparaison, le Grand Mix, à Tourcoing, s’autofinance, lui, à hauteur de 36 %. Pour en arriver là, l’Aéronef a multiplié les concerts, les locations de sa salle, les coproductions, etc., pour atteindre plus de 150 événements en 2013.
    « Il n’y a aucune défiance »

    Pour Pierre de Saintignon, il n’y a ni malaise ni « défiance » envers la structure.

    Du nouveau depuis mars ?

    « Il n’y a rien de neuf, si ce n’est toute une série d’hypothèses. Ce qui est normal, on regarde notre ville, elle bouge, elle vit… »

    Pourquoi maintenir cette année la baisse de subvention ?

    « On ne baisse pas la subvention, on a réajusté une aide en concertation avec l’Aéronef. On donne 300 000 € et on met les murs à disposition, ce qui représente un loyer à peu près comparable. Ça fait donc 600 000 €. On est le premier financeur, et de loin. La subvention prend en compte l’exploitation en hausse, les recettes supplémentaires, le fait que la salle a désormais pignon sur rue… Le compte d’exploitation monte, il est normal qu’il y ait moins d’aide. L’argent public sert souvent d’amorçage. L’Aéronef est bien géré, renommé, la salle a plus de clients… »

    Aucun problème, donc ?

    « Non. On n’a que de l’amitié et de la confiance pour l’équipe, il n’y a aucune défiance envers la structure. Personne n’a de vision négative d’un lieu qui reste la plus grande scène de musiques actuelles de France. »
    Deux figures sur le départ

    Une page se tourne avec les départs de deux figures arrivées en 2008 au moment d’un renouvellement de direction. Celui de Patrice Budzinski, venu du Grand Mix de Tourcoing, qui avait lâché l’an dernier le poste de directeur de l’Aéro pour n’être plus que programmateur, n’est pas une surprise. Il n’était guère présent depuis des mois avenue Willy-Brandt. Il est parti définitivement la semaine dernière, et la procédure de recrutement de son successeur s’accélère : le grand oral des quatre candidats de la short-list (sur 170 postulants) a lieu ce mardi. La démission d’Alex Mélis, qui sera parti à la mi-septembre, étonne davantage. Le futur ex-secrétaire général, homme affable au réseau étoffé, justifie sa décision en évoquant un « sentiment d’usure ». Le contexte politique actuel n’y est certainement pas non plus étranger…