city:fillon

  • Pourquoi il faut voter Mélenchon. Texte écrit avec Edouard Louis

    https://blogs.mediapart.fr/geoffroy-de-lagasnerie/blog/160417/pourquoi-il-faut-voter-melenchon-texte-ecrit-avec-edouard-louis

    Nous comprenons bien sûr les réticences à l’égard de #Mélenchon, sa personnalité, sa rhétorique, et certains aspects de son programme. Mais voter pour Mélenchon ce n’est pas voter pour un individu, c’est voter pour une équipe, un collectif. Et peut-être avant tout, c’est voter pour qu’une dynamique de #gauche se mette en place dans l’espace politique.

    – Nous comprenons bien sûr les réticences à l’égard de Mélenchon, sa personnalité, sa rhétorique, et certains aspects de son programme. Mais voter pour Mélenchon ce n’est pas voter pour un individu, c’est voter pour une équipe, un collectif, et peut-être avant tout, c’est voter pour qu’une dynamique de gauche se mette en place dans l’espace politique. C’est l’une des rares occasions historiques pour que gagne un véritable candidat de gauche - et ce serait tellement dommage de passer à côté. C’est justement à condition qu’une telle dynamique s’installe que nous pourrons reposer d’un point de vue de gauche toutes les questions si importantes sur lesquelles nous pouvons avoir des désaccords.

    – Il n’y a plus beaucoup de sens à voter #Hamon aujourd’hui. C’est triste, mais désormais c’est un vote perdu pour la gauche ( c’est la même chose en ce qui concerne le vote pour Philippe #Poutou, ce qui est encore plus triste ). Il n’y a rien a gagner à voter pour lui. Personne à gauche ne gagne quoi que ce soit si Mélenchon perd, alors que si Mélenchon perd, toute la gauche perd. Evidemment, on peut préférer le programme d’Hamon qui est sur certains points plus novateur. Mais voter pour Mélenchon aux présidentielles n’est pas incompatible avec le fait de voter pour d’autres candidats aux #législatives. D’ailleurs, si la gauche remporte les présidentielles, cela créera un mouvement qui sera favorable à toutes les gauches.

    – Nous entendons beaucoup l’argument de l’abstention, de celles et ceux qui ne veulent plus voter ou qui n’y croient plus. Mais honnêtement, l’abstention dans le contexte de cette élection serait une attitude vide et petite-bourgeoise. C’est le contraire d’un geste radical. Il faut utiliser le #vote comme un geste #tactique, ne pas voter d’abord pour soi. Il faut aussi se méfier de tout raisonnement politique qui conduit à mesurer sa #radicalité au fait de ne rien faire. Voter, ce n’est pas adhérer à tout dans le programme de celui pour qui on vote, c’est utiliser à un moment précis un pouvoir qui nous est donné pour rendre le monde un peu moins mauvais . Il faut voter pour le chômeur qui sera la cible de la brigade de surveillance des chômeurs et qui perdra ses droits en cas de victoire de #Macron, pour le migrant qui sera expulsé et remis à la mer en cas de victoire de #Fillon, pour le manifestant, qui, si Mélenchon passe, ne se retrouvera plus face à des policiers armés de Flash-ball ou de taser - puisqu’il est pour l’interdiction immédiate de ces armes.

    – Combattre les violences policières, le racisme policier et la répression, qui sont pour nous des questions si centrales, passe aujourd’hui aussi par un vote pour Mélenchon

    – On sait que n’importe quel candidat gagnerait au second tour contre Marine #LePen. L’idée selon laquelle voter Macron serait un vote utile pour faire barrage à l’extrême-droite n’a donc aucun sens. Puisque nous savons que Le Pen a perdu, il faut poser la question autrement : Comment faire barrage à Fillon et Macron et à leur programme autoritaire et destructeur ?

    – Un point essentiel nous a frappé : un nombre si impressionnant d’associations qui luttent pour les libertés, l’écologie, les droits des animaux, la justice, les migrants, les droits des prisonniers ( parmi lesquels : #Amnesty International, Action contre la faim, le Barreau de Paris, #Greenpeace, #Acat, Politique et animaux ), montrent que Mélenchon est le candidat dont le programme est de loin le plus favorable à des avancées juridiques et politiques importantes. C’est aussi une preuve que Melenchon, en construisant son programme, a été le candidat le plus à l’écoute des exigences démocratiques.

    – Quant à la question de l’ #Europe et de l’euro, en quoi combattre ce qui s’est passé en #Grèce serait-il anti-européen ? Au contraire, critiquer la commission européenne telle qu’elle est aujourd’hui est la meilleure manière de lutter pour l’esprit de #solidarité qui était à la base de la construction de l’Europe. Il nous semble aussi que l’on aura le temps de poser toutes ces questions et de continuer ces débats plus tard, par exemple au moment des législatives ou s’il y a un referendum. Elles seront posées de manière d’autant plus démocratique si la gauche est au pouvoir.

    – Surtout, l’essentiel pour nous est peut-être ceci : Si Mélenchon gagne, l’atmosphère change. L’espace public change. L’humeur change. C’est exactement ce dont nous avons besoin aujourd’hui, contre l’humeur réactionnaire et nauséabonde qui règne en France, en Europe et à l’échelle internationale.

    Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie

  • Sur BFM TV, la percée « irrationnelle » de Mélenchon et l’« irrespect » de Poutou
    https://www.vivelacri.se/Sur-BFM-TV-la-percee-irrationnelle-de-Melenchon-et-l-irrespect-de-Poutou

    Il est minuit et demie environ ce soir de « grand débat » sur BFM TV : c’est l’heure du « débrief », animé par Jean-Baptiste Boursier. Autour de la table, la fine fleur des éditorialistes de BFM TV : Anna Cabana, Camille Langlade, Bruno Jeudy, Thierry Arnaud. La soirée est « historique » dixit la chaîne (c’est la première fois que l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle débattent ensemble). Pourtant la satisfaction n’est pas au rendez-vous pour tout le monde sur le plateau : suite au débat, certains « experts » balancent entre indignation et stupéfaction...

    • C’est exactement ce que j’ai ressenti lors de ce débrief minable chez Cabana, Jeudy et Arnaud (sauf peut-être pour Camille Langlade), un profond mépris de classe.
      L’arrogance et l’incompréhension de l’élite dans toute sa splendeur.

      Bref, c’était le « débrief » de BFM TV... L’ouvrier est tenu de rester à sa place, et les électeurs de rester « réalistes ».

      Frédéric Lemaire

      PS : En prime, ce commentaire de Luc Ferry qui donne le la du mépris de classe qui s’est exprimé contre Philippe Poutou depuis le débat d’hier :-)

      #mépris_de_classe #philippe_poutou

    • Je me demande, du coup, ce que ça leur fait, à la droite néo-réac et à l’extrême-droite xénophobe qui n’a pas de mots assez doux pour ce « peuple populiste », ce peuple qui dirait toujours la vérité contre les élites, ce peuple qui élit Trump, ce peuple qui brexite, ce peuple qui aimerait Le Pen, qui se vautrerait dans la panique identitaire, de se prendre un Poutou comme on se prend un missile tactique ?
      Un Poutou populiste, pour le coup, comme eux, mais un populiste cauchemardesque, un populiste avec une conscience de classe, une vraie conscience de classe velue et blindée, un Poutou qui capte le discours du tous pourris avec une légitimité en béton, un Poutou qui rappelle qu’il est le seul à être ouvrier et qui renvoie Fillon et Le Pen à ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : des aventuriers moyennement honnêtes, des bourgeois qui n’arrivent plus trop, tout à coup, à amuser le tapis avec le totalitarisme islamique ou ces salauds de bobos (même si les seconds sont les victimes du premier) et se retrouvent bien obligés de faire profil bas contre ce partageux qui met sous leurs yeux d’une part la contradiction entre leurs vertus publiques et leurs vices privés et d’autre part la vraie vie de ceux qui sont du mauvais côté des inégalités.
      Quand on joue avec les allumettes, un mauvais retour de vent, et c’est vous qui brûlez. C’est ce qui est arrivé à Fillon et Le Pen hier soir.
      Ils peuvent toujours appeler au secours Bouvet ou Zemmour, ou d’autres chiens de garde qui aiment les pauvres tant que les pauvres s’en prennent à l’Arabe, au pédé, aux avortées, (et surtout pas aux patrons), ils peuvent continuer de mal lire Orwell ou Pasolini. C’est pourtant eux, à la fin, qui se sont retrouvés tout seuls dans le noir et personne ne les a entendus crier.
      On ne votera probablement pas pour Poutou mais on lui doit, dans cette campagne, un pur moment de rock’and roll dialectique. Qu’il en soit remercié. Au nom du peuple, justement.

      Jérôme Leroy

      http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2017/04/un-pur-moment-de-rock-and-roll.html
      https://seenthis.net/messages/586269 via davidzentao

      voir aussi :

      Les inégalités et le populisme
      https://seenthis.net/messages/584593

  • Il faut bousculer l’ordre établi
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2215

    La première condition pour réduire les inégalités économiques et sociales réside dans la transformation de la classe politique puisque ce sont les députés et les sénateurs qui écrivent les lois. Or, les assemblées parlementaires « brillent » aujourd’hui par l’absence quasi totale des ouvriers et des employés qui constituent 52 % de la population active. Interdire le cumul des mandats et la professionnalisation en politique, créer un statut d’élu, permettraient à la politique de redevenir le bien commun de l’ensemble des citoyens. Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blancs dans les suffrages exprimés encourageraient les populations isolées à manifester explicitement leurs choix dans les urnes et, du même coup, relèveraient l’exigence des candidats à lutter concrètement en faveur de plus d’égalité.

    • Et à l’autre bout du spectre :

      DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale : Un enfant médicalisé. Histoire de consultation 197.
      http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/03/un-enfant-medicalise-histoire-de.html

      La maman : « Pourquoi avez-vous levé les yeux au ciel quand j’ai parlé de l’orthophoniste et du neurologue ? »
      Elle a raison : mon non verbal est dramatique.
      Moi : « Parce que je trouve qu’il est petit et qu’il faut prendre son temps. »
      La maman : « Il est intenable en classe. - Que fait-il ? - La maîtresse dit qu’il ne participe pas. Je vais vous donner un exemple, quand elle lit une histoire devant la classe il se lève, se promène et cela dérange tout le monde. »
      Hum.
      Moi : « Et à la maison ? Il écoute quand vous lui lisez une histoire ? - Oui. Le soir, et il s’endort après. Mais il est dur. Il nous épuise. - Est-ce qu’il était comme cela à la crèche ? - Non, il était sage, il ne bougeait pas (3). - Vous expliquez cela comment ? »
      La maman me regarde comme si j’étais un idiot absolu. Elle continue : « A la crèche les enfants jouent alors qu’à l’école on leur fait faire des exercices... Eh bien, B perturbe les exercices et surtout il ne les fait pas... »
      Je pense en moi-même : faire des exercices en petite section de maternelle n’est pas choquant mais cette formulation me choque quand même.
      Je pose une question sotte : « Il y a combien d’élèves dans la classe ? - Ils sont 32. » Cette fois je lève les yeux au ciel.
      (Je rappelle que cet enfant est scolarisé au Val Fourré, l’ex plus grande ZUP d’Europe (je ne sais qui l’a détrônée), en ZEP, et que 32 élèves de trois ans dans une petite section, c’est intenable. Ici, environ un tiers des enfants proviennent de familles où le français n’est pas la langue maternelle des parents et où le français ne leur a même pas été appris à la maison !). (4)

    • « Rendre le vote obligatoire » ! ? Donc, sous prétexte d’égalité, on casse la liberté individuelle ?
      Ce que j’aime dans toutes ces « nouvelles » propositions c’est qu’on a toujours le bâton, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, jamais il n’y a la possibilité de laisser les choses se faire, comme dans le logiciel libre, ou Nuit Debout.
      Les théoriciens sont toujours du même côté, seuls changent leurs carottes et leurs bâtons.
      Il faut lutter contre ça aussi, donc.
      Ca s’appelle du populisme, rien de plus.

    • Perline il faut voir le bon côté des choses : rendre le vote « obligatoire » généralisera la désobéissance civile :p

    • Abolir les privilèges

      Le savoir étant le véritable pilier du pouvoir, son accès doit être démocratisé dans une lutte acharnée contre l’échec scolaire. La connaissance de la société, notamment dans cette phase du système capitaliste particulièrement violente, est indispensable.

      L’école peut et doit donner à comprendre les processus sociaux qui conduisent aux inégalités d’autant plus que les membres de la classe dominante cherchent à tout prix à masquer les racines de leurs privilèges et de leurs rémunérations exorbitantes. Compte tenu du rôle essentiel des grandes écoles dans la reproduction des élites, leur suppression serait un acte symbolique de la plus haute importance car elle casserait un peu de leur entre-soi. Car l’impunité, et donc la récidive, dans la prédation des richesses et des pouvoirs à leur seul profit se construisent dans les cercles fermés de l’aristocratie de l’argent.

      Des mesures efficaces contre la ségrégation urbaine mettraient à mal un autre entre-soi, celui des beaux quartiers. La représentation systématique des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises industrielles et bancaires malmènerait les petits arrangements entre camarades de classe. Pour tricher heureux, il faut en effet tricher cachés. L’abolition des secrets dont s’entourent les puissants, les secrets bancaire, fiscal ou des affaires est la condition pour maîtriser l’évasion fiscale qui prive l’État de près de 80 milliards d’euros chaque année, soit l’équivalent du déficit public de la France.

      Les inégalités creusent non seulement un fossé entre les membres de la classe dominante et ceux des classes populaires mais elles constituent, en plus, une arme pour l’asservissement de ces dernières. Le refus des plus riches de payer des impôts à la hauteur de leur fortune construit une dette que les salariés sont sommés de rembourser. C’est donc bien par des mesures concrètes prises simultanément dans les différents secteurs de l’activité économique et sociale qu’une classe politique profondément réformée pourra diminuer les inégalités en prenant en compte les relations qu’elles entretiennent les unes avec les autres. Des réformes à potentialité révolutionnaire.

      Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

    • @marielle Le populisme n’est ni de gauche ni de droite ! C’est une manière de faire, Evita Perron c’est OK ? Pepe grillo OK ? Le CID Unati, pas OK ?
      C’est comme si tu préférais le fascisme de gauche, en fustigeant le fascisme de droite, ou que tu soutenais les dictateurs de gauche, en fustigeant les dictateurs de droite.
      Ah ? Oups....

    • Alors que la campagne présidentielle entre dans la dernière ligne droite mais toujours sur fond d’affaires, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, appelle à se saisir du vote Mélenchon pour exiger un changement radical. Selon lui, rien n’est joué pour ce premier tour et il invite les électeurs à ne pas se laisser voler leur vote et à ne pas tomber dans le « piège » Macron face au réel danger FN.

      Pour des millions de Français, la peur de Le Pen fait du vote Macron un vote utile. Que leur dire ?

      Pierre Laurent. Cela fait un an que l’on construit un piège politique pour empêcher les Français de choisir une véritable politique de gauche. Le choix se réduirait à Mme Le Pen ou une version ou une autre des mêmes politiques libérales – soit la version ultraréactionnaire de Fillon, soit une version prétendument modernisée avec Macron. Mais nous avons déjà vu Macron à l’œuvre. Il a été l’inspirateur de la politique économique de François Hollande. Et aujourd’hui il veut poursuivre avec 60 milliards de dépenses publiques et 120 000 fonctionnaires en moins… Sa première visite internationale a été pour Angela Merkel pour l’assurer que la France, avec lui, poursuivrait dans la même voie. L’idée qu’on sera en meilleure position pour battre Mme Le Pen si le vote Macron est très élevé, quitte à faire descendre les votes de gauche, est une idée extrêmement dangereuse. Ne nous trompons pas d’adversaire. Pour porter le plus haut possible le vote Mélenchon, le danger, c’est le vote Macron, pas le vote pour Benoît Hamon, qui est d’ailleurs combattu par les tenants de la ligne sociale-libérale. Nous aurons demain à reconstruire avec tous les électeurs de gauche.

      Alors, comment contrer le danger FN ?

      Pierre Laurent. D’abord en combattant ses idées. J’ai publié un livre pour démonter l’imposture de son programme car j’en ai assez de la complaisance qui entoure le discours du FN. J’ai conscience que, pour combattre cette banalisation, il faut le faire avec des arguments précis, en démontant un discours qui s’emploie à maquiller ses véritables intentions. Prenons l’idée centrale du FN : il prétend qu’il créera un bouclier protecteur pour les travailleurs en constitutionnalisant la préférence nationale. Si cela arrivait, ce serait en vérité la fin du principe central d’égalité dans notre République, et son remplacement par un principe officiel de discrimination. Ce ne serait donc pas une protection mais une attaque contre tous les principes fondamentaux d’égalité. C’est l’ensemble des droits des travailleurs qui serait fragilisé. En créant des catégories de salariés sans droits, sans accès à la protection sociale, le FN institutionnaliserait sur le sol national le dumping social entre salariés aux droits différents. En vérité, Mme Le Pen passe son temps à diviser les Français en exonérant de toutes responsabilités la concentration des richesses financières dans les mains de quelques-uns.

      Humanité Dimanche Vendredi, 31 Mars, 2017

    • Mais bien sûr que oui qu’il existe un populisme de gauche et c’est celui que construit Jean-luc Mélenchon pour pouvoir faire face à l’ultra libéralisme, à l’imposteur Macron et au nationalisme de Lepen. @perline
      Je fais partie de ce peuple et j’en suis fière et j’appelle au dégagisme de la classe politique corrompue, à la création d’une constituante et de la VIème république.

      « Par et pour le peuple c’est ça la révolution citoyenne »

      Pour finir, je propose un tableau qui résume la situation. On peut dire que trois pôles se disputent l’hégémonie idéologique sur notre société. Le premier : « ma tribu d’abord, périssent les autres ! » C’est la règle brune. C’est l’extrême droite de Madame Le Pen qui domine ce bloc où l’on trouve aussi Dupont-Aignan et Asselineau. Le second c’est : « chacun pour soi, le marché pour tous ». C’est la règle d’or. Ici domine à cette heure la candidature d’Emmanuel Macron. Le troisième c’est le « tous ensemble ». C’est ce que fédère en majeure partie ma candidature. Entre ces blocs, d’inégale importance, les candidatures qui essaient de se positionner entre deux de ces pôles entrent dans une tension ingérable. Ainsi quand Fillon tâchait d’unir le tribalisme réactionnaire et le libéralisme économique ou bien quand le PS a voulu établir un pont entre le « chacun pour soi » libéral et le « tous ensemble ». On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais on sait à cette heure ce qui se produit : une profonde et ample redistribution des adhésions entre ces trois groupes. Elle devient l’enjeu de l’élection. Elle fournit la base de trois programmes bien distincts. Et chaque jour qui passe, en dépit des remuements de l’écume des choses, le grand nombre se positionne progressivement à l’un ou l’autre de ces trois pôles.

      Jean-luc Mélenchon

      « La perception de la nature profondément antidémocratique des institutions françaises et européennes gagne les esprits. Mais la traduction en termes électoraux de cette conscience nouvelle risque d’être dévoyée par le piège d’un « vote utile » qui choisirait comme opposant à l’extrême droite un adorateur de la mondialisation. »

      Serge Halimi

    • Pour diminuer les inégalités et bousculer l’ordre établi : la sécurité sociale à 100% et la fusion avec les complémentaires santé

      L’idée n’est pas totalement nouvelle. En 2012, M. André Grimaldi, chef du service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Frédéric Pierru, sociologue et politiste à Sciences Po, et M. Laurent Sédel, chirurgien hospitalier, expliquaient dans Le Monde diplomatique : « On peut, à terme, envisager la suppression complète des assurances-maladie complémentaires, avec un taux de prise en charge publique de 100 % . » Depuis, les difficultés se sont tellement accumulées que tous reconnaissent l’urgence de changer de braquet. Deux candidats préconisent cette solution : M. Jean-Luc Mélenchon, de la France insoumise — avec des nuances dans la mise en œuvre —, et M. Philippe Poutou, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)

      Martine Bulard

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/BULARD/57417

    • Bien sûr qu’il existe un populisme de gauche ! Et il est aussi pourri que le populisme de droite.
      Je croyais que tu avais compris mais il semble que non.
      D’ailleurs, quel que soit l’adjonction qu’on lui fasse, un xxx isme est toujours un xxxisme, et droite ou gauche n’y change rien.
      Et d’ailleurs, je ne comprends pas du tout ce que vient faire là le texte que tu ajoutes.
      Je pense que tu es en grande confusion d’argument. Et que tu sautes sur tout ce que tu penses argumenter de ta croyance.
      On peut faire aussi bien pareil avec n’importe quel argument du FN, si on veut défendre le FN, sortir un texte sympathique, qui dit que le FN fait la proposition et hop le tour est joué !
      On comprend mieux pourquoi il n’y a aucune logique politique sensée dans la majorité de la population.

    • « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées »
      http://www.slate.fr/story/141983/declassement-diplomes-inegalites

      Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? C’est ce qu’explique Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

      « Le diplôme est devenu une des protections majeures, qui sépare le monde des “stables” et celui des “flexibles”. »

      « Le discours sur la soi-disant précarisation en masse et les “intellos précaires”, est un discours de réassurance des diplômés. C’est une manière de s’approprier la crise, de se placer parmi ses victimes et d’occulter la valeur du diplôme. »

      « Les femmes touchent 10% de moins que les hommes à poste équivalent, tout le monde connaît ce chiffre. Mais les femmes ouvrières gagnent trois fois moins que les femmes cadres, cela ne pose aucun problème »

      Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des Inégalités

    • Bien sûr qu’il existe un populisme de gauche ! Et il est aussi pourri que le populisme de droite.

      @perline

      Mais pas du tout, le peuple de Mélenchon est différent de celui de Lepen nationaliste et xénophobe.

      « Un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale »

      Est ce que vous considérez que nous vivons dans une véritable démocratie. Moi je ne le pense pas et je n’ai aucun mépris pour le suffixe isme de populisme de gauche car je vous ferai remarquer qu’il existe aussi un souverainisme de gauche et pour cela je vous renvoie aux articles de Frédérique Lordon référencés sur Seenthis.

      Mais vous êtes libre de mépriser les gens du peuple [comme la majorité des personnes qui lisent et citent le Figaro ; ah ! oups !] dont je fais partie et de faire l’éloge de Macron l’homme du capital défenseur de l’individualisme et adorateur de la mondialisation.

      On comprend mieux pourquoi il n’y a aucune logique politique sensée dans la majorité de la population.

      Mais détrompez vous la majorité de la population a très bien compris les enjeux de la politique actuelle de la mondialisation heureuse et du capitalisme financier qui nous conduisent à un déni de démocratie et à la misère des peuples.

    • Judith Butler : « Un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale »

      Lorsque nous réfléchissons au trumpisme, le problème n’est pas celui de l’identité, mais de l’économie, de l’héritage persistant du racisme, du déchaînement contre les élites culturelles, du fossé béant entre ceux qui ont fait des études et les autres. Trump a libéré des rancœurs et des haines qui couvaient depuis longtemps. Si c’est un populisme de droite, c’est un populisme qui semble aujourd’hui conduire au fascisme. A mon avis, un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale. En fait, le terme « populisme » revêt une signification très différente en France et qui n’est pas partagée par tous. Je comprends que, pour la majorité des gens, c’est un terme méprisable. Il est perçu comme l’expression politique d’une vague de sentiments irrationnels. Je ne pense pas qu’il soit considéré ainsi en Argentine, par exemple, où il incarne une manière d’exprimer la volonté du peuple.

      La plupart des théoriciens de la démocratie conviennent que la « volonté populaire » est une question complexe, mais les descriptions les plus intelligentes du populisme, telle que celle proposée par Ernesto Laclau, cherchent à comprendre comment des factions, des identités et des intérêts particuliers divers peuvent se lier les uns aux autres sans perdre leur spécificité.

      Pour Laclau, cet effort d’« articulation », d’une série de connexions entre diverses identités est l’objectif du populisme. Il ne s’agit pas d’une convergence fasciste vers une « volonté unique », ni de l’émergence d’un leader charismatique qui semble unifier le peuple. Bien sûr, il existe un populisme de droite et un populisme de gauche, et le populisme en lui-même ne constitue pas une posture politique complète. Les solidarités auxquelles il est possible de parvenir par le biais de divers modes de communication et de mobilisation doivent produire une majorité de gauche susceptible d’élire un gouvernement qui cherche à asseoir la démocratie tant dans sa forme que dans son contenu.

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2017%2F01%2F20%2Fjud

      L’appel à manifester de Judith Butler
      http://www.regards.fr/web/article/l-appel-a-manifester-de-judith-butler

      Rassemblement et volonté populaire

      Tout ceci nous oblige donc à reconsidérer ce que nous voulons dire par « peuple », ce à quoi nous pensons lorsque nous parlons de souveraineté populaire, de vote populaire, de mobilisations populaires. S’il est vrai qu’il existe une tension entre la forme politique de la démocratie et le principe de souveraineté populaire comme le montrent ces manifestations, il faut donc s’interroger sur la manière dont des expressions de la volonté populaire peuvent, et même doivent contester la forme existante, officielle de la démocratie – non pas, justement, au nom d’une forme réduite de la démocratie, mais pour, au contraire, la radicaliser, l’élargir.

      Le dernier livre de Judith Butler est ainsi pleinement politique. Son propos s’inscrit d’ailleurs d’emblée dans la perspective d’Ernesto Laclau et Chantal Mouffe. Il prend en effet en compte ce que Chantal Mouffe a appelé le « moment populiste ». Et donc, aussi, l’idée d’un populisme de gauche, ou progressiste, qui voit dans les manifestations populaires une possibilité de radicaliser la démocratie en la réinscrivant dans le sens d’une demande d’égalité et de justice sociale. C’est d’ailleurs à cette dimension de l’expression de la volonté populaire que s’attache en fait le livre de Judith Butler. Que se passe-t-il quand des corps s’assemblent, se rassemblent ? Qu’expriment-ils, que manifestent-t-ils ?

      #résistance #démocratie #La_force_du_peuple

    • @marielle Je ne réponds pas à ce genre de procès d’intention par quelqu’un qui se la pète, et qui se permet de décider d’où vient l’autre, ce qu’il pense et ce qu’il vote.
      Quelqu’un de méprisant et d’inculte, sans aucun respect pour l’autre.
      Minable.
      Très Mélenchon, très macho, très coq, très prétentieux.
      BYE

    • Je me demande, du coup, ce que ça leur fait, à la droite néo-réac et à l’extrême-droite xénophobe qui n’a pas de mots assez doux pour ce « peuple populiste », ce peuple qui dirait toujours la vérité contre les élites, ce peuple qui élit Trump, ce peuple qui brexite, ce peuple qui aimerait Le Pen, qui se vautrerait dans la panique identitaire, de se prendre un Poutou comme on se prend un missile tactique ?
      Un Poutou populiste, pour le coup, comme eux, mais un populiste cauchemardesque, un populiste avec une conscience de classe, une vraie conscience de classe velue et blindée, un Poutou qui capte le discours du tous pourris avec une légitimité en béton, un Poutou qui rappelle qu’il est le seul à être ouvrier et qui renvoie Fillon et Le Pen à ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : des aventuriers moyennement honnêtes, des bourgeois qui n’arrivent plus trop, tout à coup, à amuser le tapis avec le totalitarisme islamique ou ces salauds de bobos (même si les seconds sont les victimes du premier) et se retrouvent bien obligés de faire profil bas contre ce partageux qui met sous leurs yeux d’une part la contradiction entre leurs vertus publiques et leurs vices privés et d’autre part la vraie vie de ceux qui sont du mauvais côté des inégalités.
      Quand on joue avec les allumettes, un mauvais retour de vent, et c’est vous qui brûlez. C’est ce qui est arrivé à Fillon et Le Pen hier soir.
      Ils peuvent toujours appeler au secours Bouvet ou Zemmour, ou d’autres chiens de garde qui aiment les pauvres tant que les pauvres s’en prennent à l’Arabe, au pédé, aux avortées, (et surtout pas aux patrons), ils peuvent continuer de mal lire Orwell ou Pasolini. C’est pourtant eux, à la fin, qui se sont retrouvés tout seuls dans le noir et personne ne les a entendus crier.
      On ne votera probablement pas pour Poutou mais on lui doit, dans cette campagne, un pur moment de rock’and roll dialectique. Qu’il en soit remercié. Au nom du peuple, justement.

      http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2017/04/un-pur-moment-de-rock-and-roll.html
      https://seenthis.net/messages/586269 via davidzentao

    • Poutou (c’est mignon comme patronyme) s’est comporté comme le « fou du roi » à qui on autorise quelques libertés de paroles parce qu’il est « fou » donc « excusable ». Ça ne change rien au fond du problème. La cour a pu s’offusquer de son irrévérence. Sa candidature n’aura que l’effet de conforter le pouvoir dans son attitude de mépris de ses plus humbles sujets auxquels on aura fait remarquer en passant qu’ils ont bien de la chance de vivre « en démocratie » et de se divertir grâce aux spectacles qui leur sont offerts par les médias.

  • A propos du patrimoine des candidats
    Récemment @jlmelenchon a déclaré ceci, qui circule sur les réseaux sociaux sans que personne ne s’en émeuve :


    Déjà la ligne 4 vaut son pesant de #bourgeaille décomplexée.
    Puis on nous dit ensuite « la hausse des prix de l’immobilier m’a permis un enrichissement sans cause ». Tranquille.
    La #spéculation immobilière (alliée de la #métropolisation) qui empêche des milliers de gens de se loger et qui les renvoie vivre (puis mourir) dans des #périphéries d’où les #services_publics disparaissent dans l’indifférence générale, et bien d’après certains leaders charismatiques de #gauche en fait ça n’a pas d’existence, ça a juste des conséquences humaines désastreuses (on va vers la normalisation du #container comme standard de logement des pauvres) mais qui apparaissent sans cause, hop, comme dans les tours de magie de Garcimore. Et c’est la gauche radicale qui vous le dit. #voilà_voilà

    #indécence et #foutage_de_gueule à des niveaux rarement atteints.
    #droitisation des mentalités et du spectre politique, permettant à un leader de gauche de dire sans susciter de réaction des choses qu’un leader de droite n’aurait pas osé dire à une autre époque.
    #guerre_aux_pauvres

    (relevé sur twitter)

    Allô ?! ENRICHISSEMENT SANS FUCKING CAUSE ? Comme ça, hop ?
    Et vous tiquez pas ? Des gens de GAUCHE ? Qui moquez Macron ET Fillon ?
    Non parce que là c’même pas du vilain libéralisme-mérite-travaillisme (il s’gêne pas pour ça mais pareil, ça passe crème, vous voyez rien ou vous niez, pfff) mais des valeurs ANCIEN REGIME, héritage, propriété ET spéculation foncière, bordel, y’a même pas l’esprit 93 pour tout (mal) repeindre en « égalité par le travail et le mérite », le type écrit « enrichissement sans cause » et vous « ah bah UI »
    On parle FONCIER, LOGEMENT, la 1re inquiétude des pauvres, la 1re inquiétude des familles pauvres, mettre un toit sur la tête de ses mômes, et l’autre parangon de vertu ose dire posay héritage + « ben avec la situation du foncier déso je m’enrichis sans le vouloir, hop, heureux hasards c’tout » C’même pas la propriété fille du travail que vendait Sarko que vs saviez détester. Là le connard vous la fait mode « j’ai pas voulu, c’est de famille, pis à l’insu de mon plein gré avec la situation de l’immobilier, mon bien a pris de la VALEUR ». Hinhin. On retombe dessus, hein. La fameuse impasse. —>#Wertkritik c’est quand vous voulez. Je sais pas, j’hésite entre l’inculture crasse (ni Ellul ni Proudhon, never), la connerie ou la drogue. A moins que vous ne soyez de droite, en fait.
    Non ms c’est moins crade, largement, en fait.
    Ou vous êtes proprios, toubibs ET Mélenchonistes ? Lol
    Non chais pas, je cherche, tu vois.
    Quand est-ce que les impasses ont été si énormes qu’un tel message a pu être RT en masse par des débiles fiers de leur candidat.
    « enrichissement sans cause ». Putain. Sur le logement. Au moment où #EgalitéCitoyenneté condamne par avance à la fin de l’habitait en dur
    pour tant de gens mais avec la bénédiction des écolos parce que c’est « sain et naturel ». Sérieux. #Dégoût #BravoLesVeaux #Logement

    • Par rapport à Fillon il y a quant même une difference puisque il y a pas de gruge type emploi fictif ou alors peut être pas encore connu. Pour l’appartement j’ai peut être mal compris mais il parle de son appart pour lequel il a un credit et pour lequel il rembourse ce qui lui fait son loyer. Il ne spécule pas sur de la location ou alors j’ai pas compris. Ce que j’ai compris c’est qu’il dit que son appartement gagne de la valeur à cause du marché et qu’il l’occupe et paye le credit et qu’il a conscience de son privilège. Après c’est vrai qu’il est pas pure d’un point de vue communiste, puisqu’il renonce pas à l’héritage, ni aux droits d’auteurs, et à se dépossédé de l’argent qu’il ne dépense pas en montre, voitures, vacances au bénéfice des classes laborieuses/défavorisées.
      Je suis probablement aussi petite bourgeoise que lui sur ce coup mais je ne suis pas choqué de ce que Mélanchon annonce. Enfin à part si il va pas au parlement et touche la paye quant même ca changerait beaucoup mon avis sur le sujet. Je vais voire si je trouve des infos sur son taux de présence à Bruxelles.

    • Dire qu’il s’enrichit « sans cause » par l’effet de la hausse des prix de l’immobilier, comme si cette hausse venait de nulle part. Passer sous silence la spéculation immobilière et ses effets sur le logement des pauvres, alors que ça devrait être un des premiers axes de campagne d’un parti de gauche. C’est tellement gros que les mots me manquent.

    • C’est « moins pire » que les autres dans le sens où il n’a pas de casseroles au cul. D’ici qu’on nous dise qu’il gère son patrimoine en « bon père de famille ».

      Une idée qui m’est venue comme ça au débotté : obliger tous ces oligarques à vivre avec UN smic pendant cinq ans. Après, ils pourraient nous causer du « peuple ».

    • Je pense que c’est juste une formulation maladroite, et qu’il a voulu dire que ça pesait beaucoup dans sa déclaration de patrimoine parce que c’est un truc qu’il possède depuis un moment et qu’avec la spéculation ça prend une certaine valeur sans qu’il ait fait quelque chose pour ça (le « sans cause » ne nie pas la spéculation foncière selon moi, ça veut dire « sans action de ma part »). Le coup des loisirs et des voitures, je comprends moins ce que ça fout là.

    • Rente :
      Revenu périodique, non obtenu par le travail, contrepartie du droit du propriétaire d’user de sa terre (rente foncière) ou provenant d’une ressource rare (rente pétrolière) ; supplément de rémunération qui, par suite des circonstances, d’une conjoncture particulière, etc., s’ajoute à la rémunération normale d’un (ou des) facteur(s) de la production.

      Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient.

    • Je ne pense pas que c’est la rente qui est dénoncée ici (un loyer perçu sur une propriété si j’ai bien tout suivi), mais le fait que Mélenchon semble nier le phénomène de spéculation. Perso j’ai déjà expliqué qu’à mon sens il se justifie d’une hausse de son patrimoine (qui ne l’arrange pas pour son image) par le fait qu’il n’a rien fait pour s’enrichir à ce niveau (et que pour lui c’est la même chose, il en tire le même bénéfice d’argent et d’usage jusqu’à ce qu’il vende le bien).

      Pas besoin de sortir les piques sur ce point à mon sens. Après on sait bien que Mélenchon n’est pas un ouvrier, et d’ailleurs y en a pas énormément parmi ses électeurs ...

    • Je ne comprends pas pourquoi ça monte sur ses grands chevaux sur cette expression, purement technique.
      L’enrichissement sans cause c’est une formulation comme enrichissement par héritage, ou enrichissement par force de travail ou autre. Cela veut dire, entre autres, qu’on peut se retrouver à l’ISF juste parce que la vie sociale a changé et que là où vous habitez ça ne valait pas beaucoup quand vous avez acheté et que la spéculation des autres, autour de vous, en a fait un truc cher au mètre carré. Mais vous habitez toujours au même endroit et vous n’êtes pas plus riche pour autant !
      Il ne s’enrichit pas sans cause, comme il le dit, mais il enrichit ses enfants (et l’État qui prendra son pourcentage quand ils hériteront).
      Je ne suis pas pour Mélenchon, un type macho, qui ne laisse personne intervenir, qui est politique de métier, en faisant croire qu’il connaît la vie courante, qui est un dictateur, et qui les soutient.
      Mais il faut lire ce qu’écrivent les gens, au lieu d’interpréter en délire ce qui est écrit !

    • Héritier, ministre, député ou sénateur, ce défenseur de la valeur travail (#enrichissez_vous... sur un plan existentiel) vit depuis toujours d’une confortable #rente_d'état. Ce fonctionnaire du capital dispose d’un revenu élevé dont une partie a été investie dans l’immobilier. Là où la libération socialiste des loyers a garanti une augmentation continue du prix du #foncier qui dure encore.

      #rente_foncière #àlalanterne #gauchecaviardeuse

    • "Pas besoin de sortir les piques sur ce point à mon sens. Après on sait bien que Mélenchon n’est pas un ouvrier, et d’ailleurs y en a pas énormément parmi ses électeurs ..."

      Dont acte ...

      "Cela veut dire, entre autres, qu’on peut se retrouver à l’ISF juste parce que la vie sociale a changé et que là où vous habitez ça ne valait pas beaucoup quand vous avez acheté et que la spéculation des autres, autour de vous, en a fait un truc cher au mètre carré. Mais vous habitez toujours au même endroit et vous n’êtes pas plus riche pour autant !"

      le problème étant quand même l’aspect spéculatif qui a empêché de pouvoir se mettre un toit digne de ce nom au-dessus de la tête à beaucoup d’entre nous ou alors t’es obligé de cracher au bassinet ...

    • @sombre Attention je pense que personne ne défend la spéculation foncière ici. C’est juste que tout ça part part d’une formulation, « sans cause », différemment interprétée. Pour certaines personne ça veut dire qu’il joue le naïf sur la spécu ou qu’il est même pas au courant, pour d’autre que son patrimoine a augmenté sans action de sa part.

    • En plus, si tu n’es plus politique, tu as du mal à trouver du boulot (à la fin de ton mandat).
      Et quid des collaborateur-rices parlementaires qui, en fin de mandat de leur patron-ne sont VRAIMENT DANS LA MERDE sans boulot, et pas d’espoir d’en retrouver (surtout quand t’as passé la quarantaine, que t’es une femme et autres exclusions que je ne détaillerai pas ici) ?
      Est-ce qu’on va leur reprocher aussi d’avoir eu de l’argent pour vivre, de l’avoir économisé ou investi, et de ne pas être à la rue en fin de compte parce qu’ils ont été prévoyants ?
      Parce que comme tu présentes ta feuille d’impôts de deux ans en arrière, pendant au moins trois ans (en comptant le chômage) tu n’auras pas le droit à des sous, à des bourses pour tes enfants, etc. alors que tu n’auras plus rien qui rentre.
      J’aime bien les théoriciens de la bonne conduite et des méchants qui gagnent des sous.
      Après, en pratique, ça tient pas la route !
      Quand on en est, comme dit @BigGrizzly, à reprocher aux gens de gagner plus qu’un demi-smic, on a quoi comme neurones ?

    • Non mais en fait, la question à se poser toutes et tous là dans cette discussion, c’est « qu’est-ce que nous attendons de cette élection ? »
      Moi perso, je n’en attends rien. Je serais tenté de mettre un bulletin Mélenchon au 1er tour, juste pour faire mentir les sondeurs assermentés et décodex-compatible. Et puis je me dis : encore que JLM gagne cette élection, qu’est-ce qu’il pourra faire ? Comment financera-t-il toutes les mesures qu’il propose ? Comment parviendra-t-il à convaincre tous les bailleurs de fonds ?
      Donc il se couchera, comme l’a fait Mitterand en 1981, comme l’a fait Tsipras en 2015.
      De toute façon, rien ne changera sinon en pire pour les plus humbles et même les classes moyennes qui verront leur « pouvoir d’achat » fondre comme neige au soleil. Donc j’irai voter selon mes convictions. Oui car je vote, « blanc » ou « nul » mais je vote. Et celles et ceux qui me disent que ça ne sert à rien (d’aller voter "blanc ou « nul »), et bien, ne pas y aller ça ne sert à rien non plus. Et en plus l’abstention rend invisible la colère sociale.

    • Mélenchon est une imposture depuis des années : sur le racisme, sur le féminisme, sur l’anti-capitalisme… Et en plus il a un culte de la personnalité digne des dirigeants des anciennes dictatures communistes, les hologrammes en plus ! Vraiment on est pas rendus comme on dit ;-)
      L’abstention est loin de rendre invisible la colère sociale puisque c’est l’un des premiers chiffres qu’on donne contrairement aux votes blancs/nuls. Le problème c’est qu’en France l’inscription sur les listes n’étant pas automatique, elle est totalement sous-évaluée.

    • Jean-Luc Mélenchon ainsi que Philippe Poutou et Nathalie Arthaud sont les seuls candidats de la Gauche véritable. Mélenchon propose la sécurité sociale à 100% financé par l’égalité des salaires hommes/femmes avec les cotisations supplémentaires et la gratuité des cantines. Il est pour le retour de la retraite à 60ans et surtout pour une sortie de l’euro par la gauche. Maintenant libre à vous de voter pour le candidat du PS en déroute ou Macron, l’homme du Capital qui lui est une véritable imposture.

    • BigGrizzly l’utilisation du terme c’était pour la blagounette en forme de clin d’œil pour les nostalgiques de l’aire culturelle soviétique, disons plutôt, si tu préfères la précision, qu’il a un ego démesuré qu’il a du mal à masquer lors de ses interviews avec les petits media ou lors des contacts avec le tout venant. Les crises de colère en mode caprice (surtout quand il y a crime de lèse Mélenchon) ça saoule vite surtout pour quelqu’un qui se targue d’être un représentant du peuple lol Ce gars (comme les autres je le concède) aime bien trop le pouvoir.

    • Le hiérarque socialiste, et spécialement le lambertiste, c’est la peste et le choléra, l’amour du pouvoir et le travaillisme. Ça vit pas avec un demi SMIC, ça bénéficie d’une rente politique de plus de 10 000 euros de #salaire et de remboursements de frais. Ce qui empêche pas notre ancien ministre des apprentis à 17% du SMIC de rester viscéralement hostile à un droit au revenu et/ou à l’extension du minimum existant aux moins de 25 ans.

      #privilégié

    • Le revenu universel est une belle idée, voir tous les articles archivés sur Seenthis, mais il ne doit pas se faire au détriment de tous les autres acquis sociaux ou alors il faut qu’il soit au moins équivalent au montant du Smic. Si même les libéraux l’envisage, il faut s’en méfier.
      Maintenant vous êtes tous libre de détester Mélenchon.
      En tout cas c’est le seul à envisager son départ une fois que son assemblée constituante qui redonnera le pouvoir au peuple sera en état de fonctionner. Et bien moi qui suis issue de la classe ouvrière italienne, j’ai vraiment envie d’y croire et je suis pour cette 6ème république et le dégagisme de toute cette classe politique corrompue. Et je me moque bien de son salaire de député dans la mesure où il n’y a pas cumul de mandat. Tout cela pourrait être revu par la suite comme pour les salaires exorbitants des directeurs d’entreprise du CAC40.

    • voici le programme de la la france insoumise https://laec.fr
      Je préfère celui de @laurent3

      I. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais de l’Elysée, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      II. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais Bourbon, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      III. Dans les jours qui suivront mon élection, je ferai raser le Palais du Luxembourg, symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption.

      IV. J’appellerai les Français à oublier la France et sa sale histoire économique et militaire.

      V. J’appellerai les Français à passer à autre chose.

      VI. Je m’auto-destituerai dans les semaines qui suivront mon élection, une fois mon programme présidentiel exécuté.

      VII. Ultime symbole de la monarchie républicaine et de sa corruption, je me ferai guillotiner en place publique, en espérant qu’il y aura beaucoup de monde pour me cracher au visage.

      (Ce programme peut être imprimé sous forme de tract et distribué à volonté)

      © Laurent Margantin _ 5 février 2017
      http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3690#forum8206

    • Mon appui est somme toute modeste @marielle avec les quelques vignettes au dessus, le dessin de Bernko (que je trouve très drôle) et le lien vers le site de l’avenir en commun.
      Quelques lignes de Christine Delphy à propos de Mélenchon et Macron.

      Ni Mélenchon ni Macron ne savent ce qu’est la laïcité. Et les journalistes non plus. Ainsi Mélenchon croît que « l’école » est soumise à « la laïcité ». Non : les enseignants le sont parce qu’ils sont fonctionnaires, mais pas les usagers que sont les élèves. Ce pour quoi la loi de 2004 interdisant le foulard n’est pas conforme à la loi de 1905. Macron semble ignorer que le Conseil d’Etat a déclaré invalides les arrêtés « anti-burkini » pris par des maires l’été dernier ; il prétend que « certains de ces arrêtés sont justifiés »–parce qu’ils ne « visent pas une affaire cultuelle, mais une affaire d’ordre public ». Quel « ordre public » ? Les femmes qui portent un burkini dérangent-elles l’ordre public ? Non. Ce sont ceux et celles qui les insultent qui dérangent l’ordre public : ce ne sont pas les victimes qu’il faut pénaliser.

      Quant à Mélenchon, il trouve que le « voile » (il parle du foulard, mais qu’importe, on dira que c’est un « voile ») est « un symbole de soumission de LA femme ». Comme Valls. Ils connaissent LA femme, et veulent « l’émanciper ». Nous, non. Nous ne connaissons que DES femmes. Et nous ne parlons pas de symboles mais du sous-paiement des femmes, de leur sur-travail, des violences sexuelles, toutes choses qui ne sont pas du tout « symboliques », mais très matérielles et très physiques. Alors arrêtez Messieurs de prétendre que vous savez mieux que nous ce que nous voulons. Pas être « émancipées » par vous, mais nous libérer de votre pouvoir, notamment celui de parler à notre place.

      Et nous ne voulons pas que vous utilisiez ce pouvoir pour opprimer les musulmanes. Vous multipliez depuis des années les lois, les décrets et les circulaires qui empêchent les femmes portant foulard de travailler dans les services publics, maintenant dans les entreprises privées, vous leur interdisez d’accompagner leurs enfants dans les sorties scolaires. Vous les dîtes « soumises », et vous prétendez les vouloir « libres ». Quelle hypocrisie ! C’est vous qui, en les obligeant à rester à la maison, en leur retirant les moyens de l’autonomie économique, vous qui les rendez dépendantes de leur conjoint. Aujourd’hui vous prétendez leur interdire l’université et même la rue ! Mais elles ont autant que vous le droit d’y être.

      Ce sont nos compatriotes et nos sœurs à qui vous enlevez un par un tous les droits qui sont les leurs, au mépris de la Constitution, de la loi de 1905, des Conventions internationales, de la déclaration universelle des droits humains, qui garantissent le droit non seulement de penser ce qu’on veut—ce qui est toujours possible– mais surtout de dire ce qu’on pense. A quand l’interdiction de distribuer des tracts, de crier des slogans, ou tout simplement d’exprimer ses opinions politiques ? Ah oui, « mais le foulard, c’est religieux ». Faut-il rappeler que dans tous les textes fondateurs (cités plus haut), aucune différence n’est faite entre les opinions, qu’elles soient politiques, esthétiques, religieuses ou autres ? Aucune. La liberté d’opinion, c’est la liberté de toutes les opinions.

      https://christinedelphy.wordpress.com/2017/03/24/la-charia-catholique-ou-letat-dans-letat-par-christine-de

    • Je suis désolée @vanderling mais Jean-Luc Mélenchon donne une très bonne définition de la laïcité :

      On ne peut défendre la laïcité sans en donner une définition claire et dépourvue d’ambiguïté.
      La laïcité est un pilier de la République une et indivisible.
      Elle est aussi un principe vivant et porteur de droits inaliénables, garantis à tout membre de la société, français ou étranger. Ces droits sont la liberté de conscience et de culte. L’égalité des citoyen·ne·s en tout domaine sans discrimination aucune. Et enfin la séparation du politique et du religieux, l’un dans la sphère publique, l’autre dans la sphère privée, sans emprise de l’un sur l’autre. De cette séparation découle la neutralité de l’État à l’égard de toutes les convictions philosophiques, religieuses ou politiques.
      La laïcité lie ainsi de manière indissociable trois principes qui assurent l’unité du peuple. Le premier principe est la liberté de conscience. Elle permet à chaque citoyen·ne de trouver sa place dans l’espace public quelles que soient ses convictions. Le deuxième : l’égalité des droits de tout-es les citoyens et citoyennes qui leur garantit notamment un droit égal à participer à la délibération publique. Le troisième est la dévolution de la puissance publique à l’intérêt général.
      Mais la laïcité est désormais utilisée dans le débat public pour cacher d’autres buts.
      Le principe de laïcité est malmené d’une part par les tenants des petits arrangements qui ont organisé au fil des années démissions et compromissions.
      Et d’autre part par ceux qui travestissent le principe en ciblant une religion et une seule, comme nous l’avons encore vu avec la grotesque polémique du « burkini » de l’été 2016. Seulement utile à masquer les échecs sociaux, ce cléricalisme déguisé n’appartient pas qu’à l’extrême droite. La plupart des partis politiques sont contaminés.
      Fragilisée par le capitalisme, la société se fragmente et se communautarise sous les coups des extrémistes religieux de tous bords. Certains revendiquent même le pouvoir politique. Pour eux, la recherche de boucs émissaires ou le repli « identitaire » permettrait de tout régler. D’autres semblent penser que la laïcité est un sujet qui divise quand on veut la justice sociale et qu’on lutte contre les inégalités.
      Aujourd’hui les tenants du « choc des civilisations » alimentent et utilisent les fanatiques religieux qui revendiquent le pouvoir temporel. Les puissants ont toujours cherché des arguments et des alliés pour justifier le partage inégal des richesses...
      Ainsi, ils peuvent faire accepter qu’un petit nombre d’individus possède autant que des millions d’autres. Leur croisade ne sert qu’à détourner l’attention des véritables responsables des injustices dont les peuples sont victimes...

      https://avenirencommun.fr/le-livret-laicite


    • Dans le débat des élections présidentielles, la laïcité est partout et nulle part. Un constat qui amène à rechercher dans les programmes des onze candidats les réponses concrètes aux questions que se posent les collectivités. Menus dans les cantines scolaires, financement des lieux de cultes, associations cultuelles... La Gazette vous dit tout sur les propositions des candidats.

      http://www.lagazettedescommunes.com/496488/laicite-ce-que-proposent-les-11-candidats-pour-les-collectivit

    • De toute façon aujourd’hui vu le passif chargé du terme, parler de laïcité c’est devenu impossible dans les medias. Donc à partir du moment où on en fait un thème de campagne c’est que derrière on a un problème avec l’islam, c’est tout. Et ce n’est pas étonnant vu les positionnements antérieurs de Mélenchon sur les femmes qui portent le hijab ou la burqa. Rappelons quand même qu’il était pour cette loi scélérate d’interdiction de la burqa dans l’espace public. Interdire l’accès à l’espace public en fonction du type de vêtement qu’on porte ne peut en aucun cas relever de la laïcité dans la loi française.

    • Patrimoine et revenus d’Emmanuel Macron :
      Des avocats et des professeurs de droit s’interrogent

      Des professeurs de droit et des avocats s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus d’Emmanuel Macron. Ces questions ne sont pas anodines et restent pourtant sans réponse à ce jour.

      Quinze questions sans réponse

      • Comment Emmanuel Macron peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais « flambé 1000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156 000€ ?

      • Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ? On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un "incentive" très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

      • Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

      • D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ? Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ? Ces dividendes de 560 000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ? Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ? Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

      • Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ? Il devait les apporter pour une valeur de 372 187, 20€ à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012. Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers. Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

      • Comment Emmanuel Macron a-t-il pu ne payer que 53 652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENA doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20% par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162 120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

      • Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500 000€ dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350 000 € afin de réaliser ces travaux ? Sans ces omissions, le patrimoine d’Emmanuel Macron en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique.

      • D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ? Où cet argent est-il passé ? Etait-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ? Ca ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ». Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ». Mais alors, où est le patrimoine ?

      Ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main. Il faut que M Macron s’explique sans délai ou que la justice se saisisse. La transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres.

      http://fr.irefeurope.org/Patrimoine-et-revenus-d-Emmanuel-Macron,a4427

    • Questions qui méritent effectivement réponses de l’intéressé ou une enquête approfondie, même si j’avoue qu’il y certains points auxquels je ne comprends pas grand chose. Par contre le site fr.irefeurope.org d’où c’est tiré c’est un site filloniste ou quoi ? Il y a l’air d’y avoir du lourd côté néo-libéralisme là dedans !

    • J’avoue que depuis le début de cette campagne je ne comprends pas que personne ne se pose de question, et pas même la justice, sur cette aberration entre les gains connus et la ridicule déclaration de patrimoine.
      150 000 € c’est un petit studio à Paris.
      En CM2 on est capable d’aligner quelques chiffres connus et de voir que rien ne colle.
      Quels sont les faits, les gens, les choses connues qui le font être aussi sûr de lui sur un mensonge aussi énorme ?
      Par ailleurs, il y a un statut quo de ne pas toucher à Macron car il est tout de même un peu dans le giron du PS.
      Cela participe de l’espoir qu’il pourra rendre au PS (de gré ou de force) ce qu’il lui a enlevé.
      Tout comme l’"accord" PS-EELV pour les législatives donne à EELV des circonscriptions avec des candidats PS traitres sous l’étiquette Macron. Ce qui protège les ex-PS devenus Macron et élimine les « alliés » EELV.
      Le PS a toujours été comme ça dans les « accords » mais là ça dépasse les bornes, puisqu’un PS se présente à la présidentielle. Quand même !

    • Donc à partir du moment où on en fait un thème de campagne c’est que derrière on a un problème avec l’islam, c’est tout.

      Non Mélenchon n’a pas qu’un problème avec l’islam mais avec toutes les religions y compris avec les intégristes catholiques du front national, les juifs intégristes...
      Il se bat pour l’émancipation de tous les peuples et il vaut mieux axer sa colère contre la xénophobie des lepenistes qui eux utilisent la laïcité pour semer la haine dans les coeurs.

    • @marielle Mélenchon a soutenu la loi sexiste et raciste d’éviction de l’école des jeunes filles portant le hijab en 2004, il était aussi pour la loi contre la burqa et a fait des déclarations l’été dernier où il estimait que les femmes en burkini faisaient de la provocation. Il est islamophobe. Ses positions sur les autres religions j’en sais rien mais son islamophobie j’en sais quelque chose.
      Se battre pour l’émancipation des peuples ça implique de priver des jeunes filles, qui plus est de milieu populaire, de scolarisation ? Là je ne comprends pas.
      L’islam en France est principalement la religion des descendants de colonisé, aujourd’hui encore discriminés, ce qui devrait faire réfléchir tout à chacun aux conséquences de ses positionnements sur le sujet. D’autant plus que ce rapport à l’islam masque généralement un racisme pur et simple sous couvert de défense de laïcité.
      Le racisme de Le Pen n’est pas aussi dangereux parce que personne n’en doute alors que le racisme de la gauche est une gangrène, il avance couvert.

    • En tous cas, @ninachani, il s’est réjoui que le Conseil d’État ait suspendu l’arrêté interdisant la tenue musulmane à Villeneuve-Loubet :

      Pour Jean-Luc Mélenchon, la polémique autour du burkini est « une honte pour notre pays »

      Dans son discours de rentrée politique tenu à Toulouse, le candidat à la présidentielle a salué la suspension par le Conseil d’État d’un arrêté anti-burkini, estimant que « la laïcité n’a rien à voir avec les plages ».

      Le débat lancinant autour du burkini ? « Une farce sans nom » selon Jean-Luc Mélenchon. Dans un discours prononcé lors du « pique-nique de la France insoumise » tenu le 28 août devant un gros millier de sympathisants, le candidat à la présidentielle de 2017 s’est dit « content » que le Conseil d’État ait suspendu l’arrêté interdisant la tenue musulmane à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). « Ce n’est pas que j’approuve telle ou telle tenue de bain (...) Mais nous, nous avons le droit d’être athée, d’être agnostique... Respectez notre droit à l’indifférence, au silence », a-t-il ajouté, sous des tonnerres d’applaudissements.

      Qualifiant cette polémique de « honte pour notre pays et pour nous-mêmes », le député européen a dénoncé les « tartuffes » et les « hypocrites » qui « défendent les droits de l’Homme » sans les avoir respectés par le passé, selon lui. Il a pointé du doigt Nicolas Sarkozy, qui avait rencontré le roi d’Arabie Saoudite sans lui « demander s’il allait arrêter de fouetter » ou François Hollande qui « a privatisé un bout de la plage » pour le même roi.

      « La République garantit avant toute chose et avant même la laïcité qui n’a rien à voir avec les plages, la liberté de conscience », a-t-il martelé. « Garantir la liberté de conscience, on ne mène pas ça à coups de fouet ni à coups de pieds, il faut convaincre. C’est une victoire de l’esprit contre l’ombre. C’est un travail délicat que ces bruts ont transformé à coups d’arrêtés qui humilient », a-t-il accusé, dénonçant « ceux qui prétendent recommencer les guerres de religion ».

      Dénonçant les « gardiens des bonnes mœurs » et les « petits tyrans des plages », il a tourné en dérision une éventuelle loi sur le burkini. « Où va-t-on ? On va faire une police des vêtements pour mesurer la hauteur des jupes, pour voir si les chaussettes sont sur les jeans ou sous les jeans, savoir qui est un hipster... » "Les musulmans sont des Français qui ont une autre religion et nous voulons vivre ensemble", a-t-il poursuivi.

      http://www.rtl.fr/actu/politique/pour-jean-luc-melenchon-la-polemique-autour-du-burkini-est-une-honte-pour-notre-

    • Et on ne parle jamais de la pression, explicite ou implicite, envers les femmes pour qu’elles s’habillent comme ça chante aux hommes. En particulier qu’elles aillent dans l’eau couvertes parce que ça ne plairait pas à Dieu (en fait ça ne plaît pas aux mecs qu’une femme puisse faire ce qu’elle veut, et en particulier plaire à d’autres personnes, elle leur est réservée).
      Contre ça il ne luttent pas.
      Le débat est faux et il fait son beau à faire croire qu’il défend les femmes, ce type d’un machisme et d’un testéronisme hallucinant.
      Noyer le poisson est une caractéristique politique, partir sur des sujets polémiques sans prendre la mesure des tenants et aboutissants, mais rester à la surface, de préférence en gueulant - et sans échanger - c’est la caractéristique du populisme.
      On y est en plein avec ce sujet.

    • D’autre-part je partage avec lui l’idée que « Les marchands ont envahi le temple » :

      Jean-Luc Mélenchon s’est dit « choqué » par les marques qui investissent le marché des vêtements islamiques. « Je trouve que c’est renoncer à certaines formes de responsabilités », explique-t-il avant de filer une métaphore biblique. « Dans la religion catholique, il y a une image que tout le monde connaît, c’est celle de Jésus qui chasse du temple les marchands. Et dans cette histoire, les marchands ont envahi le temple. C’est à dire que des marchands se sont appropriés la religion musulmane pour se faire du fric. »

      « Ensuite ils précédent à une deuxième agression en disant que c’est une mode décente, poursuit-il. C’est insupportable, c’est très grave, ça revient à valider le point de vue religieux le plus obscurantiste. Les gens s’habillent comme ils veulent, mais on a le droit de dire que l’on est pas d’accord. »

      http://www.rtl.fr/actu/politique/les-lecons-de-jean-luc-melenchon-sur-la-mode-islamique-et-le-voile-en-iran-77826

      Et ceci n’est pas de l’islamophobie !

    • Et on ne parle jamais de la pression, explicite ou implicite, envers les femmes pour qu’elles s’habillent comme ça chante aux hommes. En particulier qu’elles aillent dans l’eau couvertes parce que ça ne plairait pas à Dieu (en fait ça ne plaît pas aux mecs qu’une femme puisse faire ce qu’elle veut, et en particulier plaire à d’autres personnes, elle leur est réservée).

      Là, je partage tout à fait.

      Le débat est faux et il fait son beau à faire croire qu’il défend les femmes, ce type d’un machisme et d’un testéronisme hallucinant.

      Là, vous êtes un peu dans la caricature et dans l’exagération. Seule sa compagne et son entourage pourrait éventuellement se prononcer sur son « machisme ».

      Rester à la surface, de préférence en gueulant - et sans échanger - c’est la caractéristique du populisme.

      Oui il a du caractère et un parler franc, des défauts et des qualités comme nous toutes et tous.

      « Le caractère est la vertu des temps difficile » Victor Hugo

    • « L’histoire des Gaulois de Nicolas Sarkozy n’est pas dénuée de sens. Pourquoi faudrait-il aboyer en cadence, quoi qu’il dise ? Moi, je ne veux pas d’une ethnicisation gauloise du débat.

      Mais oui, je dis que nous sommes les filles et les fils des Lumières et de la grande Révolution ! À partir du moment où l’on est français, on adopte le récit national »

      « La surenchère identitaire d’une partie de la droite est un danger pour notre démocratie. Le rappel historique de ce qui s’est déjà produit dans les années 1930 devrait davantage être réfléchi, discuté et débattu de manière ’solide’ », plaide Olivier Dartigolles, le porte-parole du Parti communiste.

      En 2012, en meeting sur la plage du Prado à Marseille, Melenchon lançait : « Notre chance, c’est le métissage » et saluait « arabes et berbères » par qui sont venus en Europe « la science, les mathématiques ou la médecine » au temps où « l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain ». Pour quelle raison Jean-Luc Mélenchon, dont le directeur de campagne disait en 2012 « Dans une société médiatique, quel est le sujet dont on va parler et reparler sans cesse ? Nous, on veut que ce soit la redistribution des richesses. On veut mettre la question au cœur du débat, c’est une bataille culturelle », ravive-t-il le débat sur l’identité ?

    • D’où viennent les extraits cités ci dessus ?

      Du blog d’ Olivier Dartigolles ? : https://blogs.mediapart.fr/olivier-dartigolles/blog/280916/faut-il-de-battre-avec-sarkozy-sur-lidentite-nationale

      « Mais oui, je dis que nous sommes les filles et les fils des Lumières et de la grande Révolution ! À partir du moment où l’on est français, on adopte le récit national »

      Dans le cas évoqué par Mélenchon, le récit national, c’est Liberté, Egalité, Fraternité. Peut-être à ne pas confondre avec « roman national », et autres glorifications ethniques qui caractérisent le nationalisme.

      En France, le « récit national » articulé à la Révolution pourrait être assimilé à la citoyenneté. D’où la révolution citoyenne de la France insoumise.

    • Les contradictions dans les déclarations de Mélenchon sur l’islam montre une chose : il ne veut pas se priver du vote des musulmans surtout que dans les quartiers pauvres (où il espère récolter des voix) ils sont majoritaires (même si beaucoup sont abstentionnistes).
      Quand on regarde ses déclarations plus anciennes il est beaucoup plus clair dans sa condamnation des femmes musulmanes qui portent des tenues à connotation religieuse. Et plus on s’approche des élections plus il est flou.
      Quant à sa déclaration

      sur les marques qui investissent le marché des vêtements islamiques

      c’est n’importe quoi ! Il veut quoi ? Que les femmes qui portent le foulard ne puissent pas avoir accès à la mode ? Pourquoi tout le monde a le droit de s’intéresser au style, à l’apparence mais pas les femmes en question ? C’est quoi le but, leur demander plus de probité ?
      C’est toujours la même hypocrisie ! Le hijab le dérange alors il tourne autour du pot. Et là il nous sort un pseudo truc anti-capitaliste qu’il n’applique à aucun autre groupe social.
      De toute façon une femme porte ce qu’elle souhaite c’est le seul principe qui vaille. Si on respecte ce principe féministe toute discussion sur le sujet est close.

    • « L’enjeu de rentrer en France est ailleurs. Il s’agit de ne plus penser qu’à moi mais à mon pays. Il s’agit de participer aux débats publics de la constituante pour la 6ème République, de reconstruire la souveraineté politique de la France, de participer à la transition écologique, de voir se mettre en place petit à petit le partage des richesses, de penser le bien commun avant la propriété privée, de voir les services publics se refonder, la sécurité sociale s’universaliser et de commencer les jours heureux. Car si seul on va plus vite comme j’ai pu le faire par le passé, mais ensemble on va plus loin. Cela passe nécessairement au dessus d’un destin personnel, pour partager un destin commun avec mes compatriotes. N’est-ce pas d’ailleurs la définition de la Nation ? Un peuple partageant un même destin commun ? Je pense que l’on ne se sentira jamais autant Français qu’avec Jean-Luc Mélenchon et ses équipes au pouvoir. Cet amoureux de la France et de sa Grande Révolution a ancré en lui les valeurs républicaines Liberté, Egalité, Fraternité et saura les appliquer face aux tournants de l’Histoire et sa grande hache.

      Mes procurations sont faites, je voterai Mélenchon au 1er et au 2ème tour. »

      Mehdi Medjaoui

      Partisan atypique de #Mélenchon, un entrepreneur Français de la #Silicon_Valley explique son choix
      https://medium.com/@medjawii/entrepreneur-dans-la-silicon-valley-je-reviens-si-jean-luc-m%C3%A9lenchon-es

    • De toute façon une femme porte ce qu’elle souhaite c’est le seul principe qui vaille. Si on respecte ce principe féministe toute discussion sur le sujet est close.

      Personnellement je n’ai aucun problème avec ça. Mais cependant parfois je me demande pourquoi on ne voit pas plus d’homme en robe longue ou en djellaba.

    • Les hommes en djelabas le sont parce que c’est confortable.
      Les femmes en foulard ou burka le font parce qu’il leur est interdit - par les hommes qui se cachent derrière un dieu qui n’existe pas - de montrer leurs cheveux.
      Parce que ça peut exciter des hommes.
      La seule solution c’est des hommes avec burqua à la maison.
      Tout le reste n’est qu’oppression.
      « ce principe féministe » @marielle ??? Mais dans quel monde tu vis ?
      On peut mettre une minijupe partout n’importe où et à n’importe quelle âge peut-être ?
      Féministe ????? Absurde.

    • Quelques éléments pour alimenter le débat à propos de Mélenchon, à savoir une controverse entre Éric Fassin et Chantal Mouffe à propos d’un « populisme de gauche ».

      Si seule la gauche était en ruine, cela serait grave, mais non pas insurmontable. Or, semble-t-il, c’est l’idée même qu’il puisse y en avoir une qui est par terre. Il est juste de reprocher à Mélenchon son tropisme populiste. Nous n’irons pas jusqu’à penser cependant qu’il en est le premier agent. Car, au-delà des autres candidatures, au-delà de cette campagne, au-delà même de la politique, le recours populiste est le ferment de la désagrégation sociale à quoi nous voue ce monde aberrant. Allumer une télé, c’est avoir vite à l’œil et à l’esprit la laideur des gens, donc la sienne propre, et se voir ravalé au rang d’obscur jaloux. Évoluer en continu devant la beauté des désirables publicitaires, ou de l’excellence sportive, ou de l’aisance artistique, etc., dans une société si tendue parce qu’on ne pourra jamais soutenir la comparaison, c’est être ramené à sa détermination d’être infâme, au sens premier du terme, et n’avoir plus que l’horizon du Loto pour s’en sortir. Fréquenter ses amis de cités, c’est voir combien les espaces de vie réservés aux plus modestes sont hideux (ces épouvantables zones commerciales, par exemple), et combien les temps de vie qui leur sont réservés (parce qu’il leur faut toujours aller plus vite) portent à la triste et funeste expression de soi. Ce sont ces moyens d’existence qui sont d’abord les pourvoyeurs de populisme. Un cadre général de vie dans lequel les vexations se doublent d’un appel constant à la rivalité de chacun contre tous, donc à l’excellence qui les rend inassumables, est plus qu’un terrain favorisant le recours populiste : il en est l’organisateur.

      l’intégralité ici même :
      https://blogs.mediapart.fr/cecile-canut/blog/180417/reponse-eric-fassin-de-quoi-melenchon-est-il-le-signe

      (Malheureusement, les articles sources sont sous « paywall » et je regrette profondément que Médiapart soit tombé dans ce genre de « business plan » : 11 €/mois, c’est une somme et de plus, il faut penser à les prévenir pour te désabonner sinon, la ponction continue. Dommage mais il nous reste encore les articles de blogs)

    • Mélenchon a fait partie du problème à un moment, on ne peut pas le nier. Si désormais, il est plutôt du côté des femmes, je fais partie des gens que ça fait plaisir. Des gens qui ont évolué sur le port du voile, il y en a quelques uns malgré tout, avec les années.
      S’il arrive au pouvoir, et qu’il change d’avis, nous pourrons tous lui dire que nous trouvons son revirement pénible et mal venu... D’ici là, je préfère voir le verre à moitié plein...

      Ceci dit, on ne peut nier que le racisme est un fait dans tous les milieux, y compris dans les milieux qui se jugent progressistes ou éclairés et qu’une femme voilée y est toujours accueillie avec froideur. Et souvent, si ce n’est pas directement pour un motif raciste, cela va être tourné différemment, mais le résultat sera le même : « vous ne vous rendez pas compte ? les racistes ne vont pas vouloir voter pour nous, et on va perdre les élections », comme cela s’est passé par le passé au NPA... le NPA perdre des élections, c’est à priori constitutif de ce parti... mais ils préfèrent perdre en contentant les racistes plutôt que les féministes (certaines féministes, évidemment, les badinterocompatibles ne font pas partie de ces dernières)...

    • Il n’apparaît pas un seul instant, dans quelque discussion que ce soit, dans quelque relation qu’ont ait eue, qu’on se soucie parmi les électeurs potentiels de Mélenchon de faire peuple. Au mieux, autour de nous, aura-t-on évoqué la chose comme évidemment accessoire, et assez pesante. Au même titre que la réitération de mots comme « patrie », la sur-représentation de drapeaux tricolores ou la célébration de l’hymne — dont, comme beaucoup d’autres, nous nous tenons à distance. Et avec vigilance. Et qui nous feront irrémédiablement nous détourner de lui si le mouvement devait prendre un tour nationaliste — ce qu’il n’est pas : les gens que nous croisons, tous, parlent d’égalité des droits, de VIe République, de redistribution des richesses, de justice sociale et d’écologie, pas de préférence nationale. Ils parlent en gens de gauche, et non pour se gargariser de belles paroles, mais parce qu’un devenir de gauche est à leur portée : parce qu’ils saisissent que c’est par l’action, et collective, que cette gauche est à même de renaître et de ne plus être ce hochet remué pour attraper les foules. Et que, oui, s’il faut « construire une gauche », comme le dit Éric Fassin, il faut cependant que les conditions de pareille mise au jour soient réunies, et d’abord cette confiance que la population se fait, dans sa globalité : sans elle, la confiance, et sans la mise à l’épreuve de la promesse par le faire, et par la pensée qui va avec, la gauche restera dans l’état de ruine où ce dernier quinquennat l’a laissée. Elle restera à l’état de nom posé sur une forme vide, et délaissée, du fait de ses bravades don quichotiennes, comme l’est aujourd’hui un candidat socialiste tristement mais infailliblement trahi.

      Cécile Canut

      https://blogs.mediapart.fr/cecile-canut/blog/180417/reponse-eric-fassin-de-quoi-melenchon-est-il-le-signe
      https://seenthis.net/messages/590701

      Cécile Canut est professeure des universités en Sciences du langage à l’Université Paris Descartes
      Après avoir travaillée pendant une quinzaine d’années autour des questions sociolinguistiques en Afrique de l’Ouest, Cécile Canut consacre actuellement ses recherches à la circulation des discours autour des Tsiganes en Bulgarie et en France. Réalisatrice de plusieurs films documentaires, elle s’intéresse aux processus de subjectivations langagières inscrits dans les rapports de pouvoir. Récemment, elle a dirigé l’ANR MIPRIMO ( La migration prise aux mots ) projet de recherche autour des récits de migration en Afrique de l’Ouest.

    • @perline oui décréter qu’une femme s’habille comme elle l’entend, le sent, le juge est un principe féministe primordial, je ne vois pas où ça coince ! D’autant plus primordial que son habillement a été de tout temps un enjeu de domination de la part des hommes. Donc qu’elle porte une burqa, une mini jupe ou une mini jupe avec une burqa, c’est son affaire et celle de personne d’autre : principe intangible.

      On peut mettre une minijupe partout n’importe où et à n’importe quelle âge peut-être ?

      Il n’y a aucune loi, aucun décret, aucune circulaire qui interdit à une femme de porter une minijupe, quel que soit son âge. Ou alors donne moi vite une référence !

    • Ça c’est de la référence ya pas à dire lol Je te rafraichis la mémoire, ici on parle de candidats à la présidentielle et donc de positionnements islamophobes de la part de futurs dirigeants ce qui implique du racisme d’état, des discriminations structurelles, des lois iniques, tu vois un peu ? Alors bon, le fait que tu aies sûrement, comme nous toutes (quelle que soit notre culture ou notre manière de nous vêtir d’ailleurs), des histoires de harcèlement basé sur l’apparence à raconter, je ne vois pas le rapport.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 18 mars 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13380-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Samedi, enfin le week end..., aussi j’espère que vous allez bien, de notre coté comme je suis moins présent sur le blog, nous faison façe a un effondrement du coté des visiteurs, pas évident, mais je suis désolé je suis a fond sur le CryEngine, hier j’ai même fait ma premmiere IA (vous savez les enemis dans les jeux), mais on arrive quand même a vous passer de bons billets.

    Aussi svp, reportez vous à cette Revue de presse journalière, elle comporte tout les titres du blog pour la journée.

    Encore une fois, je vous remercie de votre fidélité, et voici les nouvelles du jour. ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    18.03.2017

    Présidentielle : le dépôt des parrainages est clos (Atlantico.fr)

    Bluff et mensonge : découvrez Robert Bourgi, l’ami qui offre des costumes à Fillon (Marianne.net) (...)

    #En_vedette

  • Esclave, choisis ton maître ! | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2017/03/01/esclave-choisis-ton-maitre/#comments

    Encore trois mois à tenir avant de savoir quel pignouf sera censé nous « représenter ».
    ... / ...
    A « gauche » (enfin disons au PS) nous avons le Hamon pâlichon, qui a (presque) autant de charisme qu’une huître. Bon. Ce brave homme, à peu près inconnu jusqu’à il y a peu, voilà ce qui reste après cinq ans de Hollandie-Vallsie. Et comme il faut bien qu’il se présente encore un peu comme « de gauche » (et qu’il détourne les quelques électeurs de Mélenchon, on sait jamais) vlatipa qu’il nous propose un relativement vieux truc, j’ai nommé « le revenu de base universel ». C’est à dire l’idée de donner à tout le monde une allocation, une obole, des sous.
    ... / ...
    A droite, donc, on a (enfin on a eu, parce que le pôvre, il est sans doute assez mal barré) Fillon, ultra catho (les bonnes vieilles « valeurs chrétiennes ») mais aussi ultra-libéral (c’est « moderne ») : en clair, la chasse aux bronzés continuera, histoire de trouver des responsables à la mouise ambiante, il y aura encore moins d’impôts pour les riches, et un serrage d’un ou deux crans de ceinture pour tous les assistés, malades compris.
    Avec sa gueule de premier de la classe, on aurait pu lui donner le bon Dieu sans confession, à Fillon. Mais pas de bol, ces salopards de journalistes ont déniché le pot aux roses… et les avantages en nature et en pépètes sonnantes et trébuchantes que procurent les ors de la République.
    ... / ...
    Oui, le Macron est un comédien (pas vraiment doué d’ailleurs, surtout quand on entend sa voix de fausset hurler qu’il veut « changer la France »), un robot, une créature de Frankenstein en moins drôle. Et il est banquier d’affaires et millionnaire, ça aide. Pro amerlocain, pro européen, et tout et tout. Hollande, oui, a fait entrer ce type qui a l’air d’un mannequin de grand magasin dans le gouvernement. Il est moderne, Hollande.

    Alors ce gars qu’est « ni de droite ni de gauche » y paraît, bien propre sur lui, jeune (enfin plus jeune que les vieux barbons habituels) serait donc l’espoir de la Fraaaance (mais surtout de la finance), et vainqueur programmé (un peu aidé par l’avalanche d’articles élogieux dans la « presse déchaînée », ou c’est la volaille qui fait l’opinion), bref, celui qui va nous sauver de l’hydre « antirépublicaine » (comme si les autres avaient quoi que ce soit d’encore un peu républicain) celui qui va « faire barrage ». Une fois de plus.
    ... / ...
    La Pen, paraît-il depuis des mois « en tête des sondages » (non, je ne dirai pas ce que je pense des « sondologues »), on sait qu’à l’arrivée, elle va sa faire gentiment rétamer, parce que je vous fiche mon billet que le chœur des vierges, politiques de tout bord et médias réunis, va nous sortir le couplet de « sauvons la république » entre les deux tours. Parce que le FN, il ne sert qu’à ça, et ça fait longtemps que ça dure : à nous agiter le chiffon sous le nez, pour qu’à l’arrivée, on vote bien sagement pour la droite ou la droite. Et que les mêmes gardent leur petite place tranquille.
    ... /...
    Quant à Mélenchon… On se demande bien pourquoi ce n’est pas lui qui « caracole en tête des sondages » ? Parce que c’est vrai, qui pourrait être contre plus de justice sociale ?
    Je ne vais pas rentrer dans les détails, vu que j’ai pas envie de voir la « France insoumise » rappliquer pour m’insulter et dire que décidément, je ne sais pas lire, je ne comprends rien à rien, mais j’ai quelques idées :
    Peut-être parce que ce n’est pas un perdreau de l’année ?
    Peut-être parce qu’il est européiste ?
    Peut-être parce que le programme des insoumis n’est qu’une nouvelle mouture quelque peu édulcorée du programme socialiste de 81 ?
    Peut-être parce que le programme des insoumis est volontairement ambigu « pour ne fâcher personne » ?
    Peut-être parce que les esclaves ne veulent pas seulement être mieux traités, mais ne veulent tout simplement plus être des esclaves ?

    (octosyllabe)
    Esclave toujours et fier de l’être
    On te somm’ de choisir ton maître
    Parmi tous ceux qui vont t’le mettre
    et qui n’ont eu qu’la peine de naître.

    (Ce qui est pour le moins curieux, dans ces moments de fièvre de l’opinion, il n’y a que les médias qui s’excitent ... le quidam moyen restant étrangement silencieux, comme se retenant de respirer en attendant quoi au juste ? Peut-être l’été et ses promesses d’oubli de sa triste condition de rouage économique au service des nantis ?)

  • De Macron à Fillon, le grand chambardement...
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131216/de-macron-fillon-le-grand-chambardement

    Quelle accélération ! En seize jours #François_Fillon, le vainqueur triomphant de la primaire à droite en est réduit à se faire tout petit sur la Sécurité sociale. C’est que le climat politique a radicalement changé depuis le naufrage de #Nicolas_Sarkozy et l’effacement de #François_Hollande.

    #France #Emmanuel_Macron #Jean-Luc_Mélenchon

  • Mélenchon se dresse en unique rempart à Fillon à #gauche
    https://www.mediapart.fr/journal/france/301116/melenchon-se-dresse-en-unique-rempart-fillon-gauche

    Le candidat de la #France insoumise tenait un meeting mardi soir à #Bordeaux. Dans une salle pleine à craquer, il s’en est longuement pris au candidat de la droite désigné dimanche dernier : « Le débat que je lui propose, c’est entre deux visions du monde, deux cohérences. »

    #France_insoumise #Jean-Luc_Mélenchon #présidentielle_2017

  • De Trump à Fillon, & perspectives
    http://www.dedefensa.org/article/de-trump-a-fillon-perspectives

    De Trump à Fillon, & perspectives

    L’événement en lui-même, dans ses méandres de pourcentages, d’opportunités pour la présidentielle, d’interrogation sur les rapports avec le FN (ah, quel sujet inépuisable pour l’intelligence française), cet événement-là ne nous intéresse pas parce qu’il ne peut évidemment pas nous intéresser. Tout ce qui est supputations et hypothèses à ce propos est, dans une part importante, une perversion de la psychologie et une perte d’attention de l’esprit pour le sujet central qui est l’essence de notre façon de voir, notre ligne directrice irrémédiable et intangible... Nous parlons des “primaires de la droite”-en-France.

    Plutôt que nous répéter et sembler faire du neuf sans en faire vraiment, nous allons nous citer sans le moindre souci de promotion, à partir d’un texte qui est (...)

  • Aujourd’hui, sans déconner, la principale nouvelle number one de le monde entier « À la une » d’après Google News, c’est : « Présidence de l’UMP : Estrosi rallie Fillon » :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00380-presidence-de-l-ump-estrosi-rallie-fillon.php

    Immédiatement, j’ai téléphoné à ma mère : « Allô, maman, t’as vu, c’est super-important, y’a Estrosi qui se rallie à Fillon ; oui, je te rappelle dès que j’en saurai plus ». Ensuite, ça n’a pas arrêté : notamment la belle-famille qui nous appelait du Liban : « Ça va chez vous en France ? On est super-inquiets, on a appris l’info : Estrosi rallie Fillon ? Si vous sortez, faites attention quand même… ».

    Après, avec mes copains de l’internet, on s’est concertés : est-ce qu’il ne faudrait pas qu’on organise une réponse collective sur le sujet, qu’on enverrait à l’AFP ? Avec un site Web qu’on y pourrait pétitionner. Mais est-ce qu’on va réussir, nous, à rallier tous les blogueurs influents de la blogosphère qui compte ? Le sujet est tout de même vachement polémique.

    Sorti dans la rue, t’imagines pas, c’est tellement important que les journaux ont réembauché des crieurs pour vendre leurs canards à la criée. Des petits gars de 13 à 16 ans, tous coiffés d’une casquette à l’ancienne, avec un gouaille bien parisienne, brandissant le Figaro : « Estrosi rallieuuuu Fillon ! Toutes les analyses sont dans le Figaro ! Estrosi rallieuuuuu Fillonnnnn ! Achetez le Figaro ! ».


    Toute la journée, iTV et BFMTV ont fait discuter tous leurs éditocrates. « Estrosi-Fillon, qu’en pensent nos éditorialistes ? », « Jupé peut-il encore sauver sa team ? », « Nous interrompons tous nos programmes pour couvrir l’événement », « Notre envoyé spécial… », « Soirée spéciale… ». Et ce soir, je suis sûr que Barack Obama téléphonera à Estrosi pour le féliciter.

    C’est des jours, comme ça, je me demande bien comment les journaux font pour remplir toutes leurs pages et espérer qu’on les achète.