Alexis Tsipras : « S’il n’y a pas encore d’accord, ce n’est pas à cause de notre intransigeance »
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/31/alexis-tsipras-l-europe-est-a-la-croisee-des-chemins_4644263_3234.html
Alexis Tsipras : « S’il n’y a pas encore d’accord, ce n’est pas à cause de notre intransigeance »
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/31/alexis-tsipras-l-europe-est-a-la-croisee-des-chemins_4644263_3234.html
à lire dans la suite, l’analyse que Romaric Godin consacre au texte d’Alexis Tsipras publié dans « Le Monde » : ▻http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/alexis-tsipras-signe-l-echec-du-noeud-coulant-europeen-480339.html
Stathis Kouvelakis : ▻http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=14768&enligne=aff
Une nouvelle histoire de dents pour François Hollande
▻http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2014/09/une-nouvelle-histoire-de-dents-pour-francois-hollande.ht
Depuis 1987, l’opération M’T dents officiait dans les établissements scolaires. Cela avait permis de diviser par 3 le nombre de carie chez les enfants.
Et bien, sommé par le FMI et Bruxelles de saquer dans les dépenses sociales, le gouvernement socialiste supprime la ligne M’T dents dans le budget 2014-2017 de la Sécu. Pile poil quand l’IFOP révèle que plus de 1/3 de la population renonce à des soins dentaires faute de pouvoir d’achat suffisant.
Hier, dans le Nouvel Observateur, le porte-voix du PS dans les médias, François 2 déclarait à propos des « sans-dents » : « Cette attaque sur les pauvres, les plus démunis, je l’ai vécue comme un coup portée à ma vie tout entière (...) Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent. Je n’ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d’où je viens ».
Il faut savoir extraire ce qui est important dans les propos de ce monsieur :
même si je ne suis pas leur ennemi
►https://www.youtube.com/watch?v=rlzSqTrAWbk
Nicolas ... François : interchangeables !
En même temps quel aveu, si le président de la république française n’est pas puissant, on se demande qui est-ce qui gouverne notre pays...
@nicolasm : oui le lapsus passe inaperçu celui là. Il n’est pas leur ennemi, juste leur valet..
Même lorsqu’il tente de faire « peuple », il se sent obligé de glisser une phrase ou deux de cet acabit. La veille il claironne qu’il est l’ennemi de la finance, le lendemain (ou le même jour, qui sait, les interviews sont en général réalisés avant la parution), il répond dans une interview qu’il est l’ami de la finance et que s’il dit le contraire, c’est juste à des fins populistes...
CADTM - Le FMI activement présent en Ukraine depuis 1994 ne veut pas entendre parler de hausse de salaire
▻http://cadtm.org/Le-FMI-activement-present-en
Suite à un puissant mouvement insurrectionnel aboutissant à la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovytch, le nouveau gouvernement transitoire mis en place le 27 février 2014, offre au FMI l’opportunité d’infliger une violente cure d’austérité au peuple ukrainien. Un mois plus tard et sans même attendre les élections, des négociations opaques avec ce gouvernement non élu aboutissent à l’adoption de politiques ultra libérales en échange d’un prêt du FMI de 14 à 18 milliards de dollars (10,2 à 13 milliards d’euros) dont le premier versement est attendu pour le mois d’avril.
Jalonnant les tranches successives de déboursements selon un calendrier confidentiel, l’augmentation des tarifs du gaz, le gel des salaires et des retraites pour les fonctionnaires et bien d’autres mesures visant à bouleverser la politique monétaire et budgétaire, ainsi que les secteurs financier et énergétique, doivent soumettre ce pays au dogme capitaliste promu par l’institution. Pourtant rejeté en première lecture par les députés du Parlement ukrainien le 27 mars, ce programme impopulaire exigé par le FMI, est finalement adopté suite à de fébriles négociations.
Au cours de son histoire tumultueuse et malgré certains succès, le FMI s’est toujours heurté à des réticences face à ses exigences démesurées. Incapable de conclure ses deux derniers accords, il espère bien cette fois-ci mener à terme ses ajustements quelle que soit l’issue des élections présidentielles programmées deux mois plus tard. Qu’importe si ces politiques disséminées partout sur la planète provoquent le chaos social comme en Grèce ou ailleurs. L’institution poursuit son chemin dévastateur, bordé de révérences des gouvernements soumis. Prétendre instaurer la prospérité et chasser la pauvreté, en ajoutant de nouvelles politiques d’austérité sur un État liberticide à la corruption endémique, est vain. Le FMI, avec toutes les révoltes qu’il a déclenchées au cours de son histoire, est pourtant bien placé pour savoir que la misère ne rend pas forcément docile et que rien n’empêche la Place Maïdan de reprendre du service. Or, dans ce domaine, tout est possible tant le FMI est prompt à souffler sur les braises encore chaudes de ladite « révolution Maïden ».....
ÉCONOMIE • Paul Krugman : la France ne mérite pas que l’on dégrade sa note | Courrier international
▻http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/10/paul-krugman-la-france-ne-merite-pas-que-l-on-degrade-sa-note
Le 8 novembre, l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé la note de la France de AA+ à AA. Pour le prix Nobel d’économie Paul Krugman, cet abaissement est totalement injustifié et ne vise qu’à sanctionner la France pour son refus de foncer tête baissée vers l’ultralibéralisme.
Alors comme ça, Standard & Poor’s a dégradé la note de la France. Cela a-t-il un sens ?
La réponse est : pas vraiment, en ce qui concerne la France. Nous ne saurions trop insister sur le fait que les agences de notation ne disposent d’aucune - je dis bien d’aucune - information particulière sur la solvabilité des Etats, surtout de grands pays comme la France. S&P est-il intimement au fait de la situation des finances françaises ? Non. Son modèle macroéconomique est-il supérieur à, disons, celui du FMI - ou de tous les hommes et femmes assis autour de moi dans cette salle de conférence du FMI ? Vous plaisantez !
Alors, que-ce que ça veut dire ? Je crois utile de comparer les projections du FMI pour la France avec celles effectuées pour un autre pays, lequel n’a eu droit qu’à des gentillesses de la part des agences de notation ces derniers temps : le Royaume-Uni. Les tableaux ci-dessous proviennent de la base de données du Forum économique mondial - des chiffres réels jusqu’en 2012, et des projections du FMI jusqu’en 2018....
#économie
#S&P agence de notation Standard and Poor’s
#Paul-Krugman ( prix Nobel d’économie )
#sanction
#France
#ultralibéralisme
#FMI
#Royaume-Uni
#PIB
Interview du ministre égyptien du Pétrole Osama Kamal qui évoque plusieurs sujets, dont les risques de coupures d’électricité, les aides du FMI, Iran/Israël
OK, fini de jouer. La démocratie, ça va bien deux minutes, mais après, il faut se souvenir de qui est le chef.
Il y a cinq mois, les Grecs votaient, et acceptaient de « renouveler leur confiance au parti au pouvoir », dans un scrutin en forme de « référendum sur sa politique de rigueur » :
►http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/388401-la-rigueur-confortee-dans-les-urnes
Les braves Grecs votaient donc « pour » la rigueur. Pour l’aspect démocratique, il fallait noter :
Le même jour, la mission de la “troïka” (Commission européenne, BCE, FMI) est arrivée à Athènes pour évaluer l’application du plan de rigueur et approuver ou non le versement de la troisième tranche du prêt de 110 milliards d’euros.
En clair : les bailleurs de fond s’étaient déplacé, mettant clairement l’aide internationale sous condition du vote en cours.
Maintenant, les américains et le FMI viennent siffler la fin de la partie en Égypte :
►http://www.washingtonpost.com/business/economy/us-imf-missions-in-egypt-to-discuss-economic-aid/2011/04/05/AFnquWlC_story.html
U.S. and International Monetary Fund officials are in Cairo this week for talks on how to avert an economic crisis in a country where revolutionary fervor has left government finances reeling and cast a broad cloud of suspicion over the nation’s business class.
En effet, pour le FMI, il y a de quoi s’inquiéter :
Corruption investigations against former president Hosni Mubarak and other former high-ranking officials and business figures are proceeding as part of the country’s political transition. But they have also raised questions about whether the economic reforms championed by those such as Gamal Mubarak, the ex-president’s son who is due to be questioned in a corruption probe next week, will give way to a more government-oriented economy less open to global corporations and capital.
La conclusion à notre futur Président humaniste-de-gauche :
In Egypt “the macroeconomic situation was not that bad before the crisis. But it’s a country, like many in the Middle East, where beyond the macro figures the distribution was a big issue,” IMF Director Dominique Strauss-Kahn said Tuesday. “The increase in prices of food and fuel understandably creates the temptation to help with subsidies. A big change is happening there with the push towards democracy; at the same time they must be careful not to create problems for their fiscal sustainability.”
L’article fait explicitement le lien, plusieurs fois, entre les suspicions de corruption qui touchent l’élite économique du pays et le déplacement du FMI (après la révolution, que vont devenir les entreprises détenues par des individus qui se sont enrichi grâce au système autoritaire, que va devenir l’affairisme que l’on appelle ici néo-libéralisme ?), et Strauss-Kahn fait mine de parler des subventions à la nourriture.