city:halabja

  • It was bizarre to watch #Samantha_Power at the UN conveniently forget to mention all the massacres done in America’s name
    http://www.independent.co.uk/voices/samantha-power-un-us-ambassador-america-syria-aleppo-massacres-srebre

    So there was Samantha Power doing her “shame” bit in the UN. “Is there no act of barbarism against civilians, no execution of a child that gets under your skin, that just creeps you out a little bit?”, America’s ambassador to the UN asked the Russians and Syrians and Iranians. She spoke of Halabja, Rwanda, Srebrenica “and, now, Aleppo”.

    Odd, that. For when Samantha talked about “barbarism against civilians” in Aleppo, I remembered climbing over the dead Palestinian civilians massacred at the Sabra and Chatila refugee camps in Beirut in 1982, slaughtered by Israel’s Lebanese militia friends while the Israeli army – Washington’s most powerful ally in the Middle East – watched. But Samantha didn’t mention them. Not enough dead Palestinians, perhaps? Only 1,700 killed, including women and children. Halabja was up to 5,000 dead. But Sabra and Chatila certainly “creeped me out” at the time.

    And then I recalled the monstrous American invasion of Iraq. Perhaps half a million dead. It’s one of the statistics for Rwanda’s dead. Certainly far more than Srebrenica’s 9,000 dead. And I can tell you that Iraq’s half million dead “creeped me out” rather a lot, not to mention the torture and murders in the CIA’s interrogation centres in Afghanistan as well as in Iraq. It also “creeped me out” to learn that the US president used to send innocent prisoners off to be interrogated in... Assad’s Syria! Yes, they were sent by Washington to be questioned in what Samantha now calls Syria’s “Gulags”.

    #amnésie #Etats-Unis

  • Irak, Halabja, 16 mars 1988 : "Quand « notre » ami Saddam gazait ses Kurdes" @Mdiplo

    Saddam Hussein a orchestré l’un des plus grands massacres du XXe siècle. Pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), le régime de Bagdad accuse les Kurdes de trahison et de collaboration avec l’armée iranienne. En représailles, le 16 mars 1988, la ville d’Halabja, au Kurdistan irakien, est bombardée à l’arme chimique. En quelques heures, 5 000 personnes sont tuées.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/NEZAN/3615

    • Lors d’une conférence de presse tenue en marge du G20, l’homme qui parle au nom de la France a énoncé un propos qui mérite d’être pris au mot. Il évoquait une coalition des nations européennes forcément vertueuses contre l’innommable :

      « Sinon une large coalition devra se former, se forme en ce moment même, pour rassembler tous les pays qui n’acceptent pas qu’un pays, qu’un régime puisse utiliser des armes chimiques » (2)

      Coup sur coup, des documents déclassifiés de la CIA confirment sa responsabilité dans l’organisation du coup d’État contre le gouvernement iranien de Mossadegh en 1953, prélude à un régime dictatorial asservi aux intérêts étasuniens, et l’implication des autorités étasuniennes dans la fourniture des armes chimiques à Saddam Hussein qui ont permis le gazage de l’armée iranienne et de ses opposants à Halabja en 1988. On estime à plus de 180 000 morts l’exécution du programme de destruction des villages kurdes par Saddam Hussein avec l’assistance des US(a).

      Nous espérons que François Hollande et son Ministre des Affaires Étrangères qui se prend abusivement pour un Ministre de la Guerre, renseignés tous deux officiellement sur l’origine des gaz livrés à Saddam pour ses tueries, déploieront des efforts punitifs proportionnels au désastre humain occasionné contre le pays responsable de la livraison.

      De même, ils doivent sanctionner avec la plus extrême des sévérités l’usage avéré de plusieurs tonnes d’uranium appauvri en isotope 235 et enrichi en isotope 238 en 2003 en Irak, particulièrement à Falloujah qui a de plus reçu des pluies de napalm.

      Ils ne devront pas oublier dans leur comptabilité de moralistes une autre arme chimique prohibée, le phosphore blanc qui a abondamment arrosé la population palestinienne incarcérée dans la prison de Gaza en 2008-2009.

      Israël ne s’en est pas caché. Il n’est nul besoin de se faire apporter des preuves par l’ONU, des films authentiques et le recensement des dégâts qu’aucun pervers ne songera à imputer à un autre responsable que l’armée d’occupation sioniste sont disponibles. Des rapports médicaux font état d’un nombre anormal de naissances d’enfant malformés dans les familles palestiniennes résidant dans des zones ayant reçu des impacts de missiles à l’uranium appauvri.

  • Syria, Assad, and the History of Chemical Weapons : The New Yorker
    http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2013/08/syria-assad-and-the-history-of-chemical-weapons.html

    Un bon rappel,

    One of the first tweets I saw about the news said that Syria now had its “Halabja”—a reference to the chemical-weapons attack on the insurgent Kurdish town of Halabja by Saddam Hussein’s military in 1988, which killed as many as five thousand civilians. At the time, Saddam was a tacit ally of the West, fighting a gruesomely bloody conflict against neighboring Iran, in an earlier version of the lethal Sunni-Shiite split which has now made Syria its central battleground. Saddam initially denied responsibility for Halabja, although it later emerged that his cousin Ali Hassan al-Majid—or, as his enemies knew him, “Chemical Ali”—had carried it out, just as he had many other chemical attacks in the war from 1980 to 1988, in which as many as a million Iranians and Iraqis died. The reaction of the Reagan Administration, which had been providing Saddam’s military with information of the Iranian troop concentrations from AWACS surveillance in order to assist his missile-targeting against them, was initially to side with Saddam by suggesting that Iran had also used chemical weapons in the fighting. It was a shameful attempt at disinformation. Before long, when the facts of the attack became obvious, the U.S. position was amended.

    The Halabja episode is an example of the nettlesome moral politics that arise whenever there are allegations of chemical-weapons use.

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/142500

  • Kurds who suffered Saddam Hussein chemical weapons attack accuse French suppliers
    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/kurds-who-suffered-saddam-hussein-chemical-weapons-attack-accuse-fren

    Twenty survivors of Saddam Hussein’s deadly 1988 chemical weapons attack on the Kurdish town of Halabja have requested a judicial investigation of French suppliers, saying executives knew what they were sending to the Iraqi dictator.

    Saddam ordered the poison gas strikes to crush a Kurdish rebellion, which was seen as aiding Iran in the final months of its war with Iraq; 5,000 people died.

    Gavriel Mairone, a lawyer for the group that filed the complaint in France, said those who survived continue to suffer health problems and are demanding the weapons’ suppliers take responsibility.

  • Les gaz, une « ligne rouge » ?
    Exiger la vérité sur les armes chimiques
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/27/exiger-la-verite-sur-les-armes-chimiques_3417896_3218.html

    Dans son édito/croisade, Le Monde sort cet argument qui tue…

    Faudra-t-il attendre un « Halabja syrien », un massacre comparable à celui perpétré au Kurdistan irakien en 1988, pour que soit tracée une vraie limite ?

    Les réactions internationales après Halabja ? Eueueuh…
    Ah si, un discret soutien au « gentil » Saddam contre les « méchants » iraniens.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Halabja#R.C3.A9actions_internationales

    • http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/01/tony-blair-le-dernier-croise_1299547_3214.html

      « Saddam Hussein a causé la mort de 1 million de personnes dans la région en utilisant des armes de destruction massive pour défaire ses ennemis », rappelle donc M. Blair. Nul ne relève que l’allusion concerne la guerre que se sont livrée l’Iran et l’Irak dans les années 1980, une guerre désirée et soutenue par la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l’Allemagne qui aida l’Irak, via ses industriels, à obtenir les gaz - « ADM », dans la terminologie du XXIe siècle - qui feront des dizaines de milliers de morts du côté de la partie attaquée, l’Iran khomeiniste.

      « Il a fait tuer des dizaines de milliers de Kurdes et de chiites », dit encore l’orateur. Personne ne rappelle que les 60 000 chiites massacrés par l’armée du dictateur irakien s’étaient soulevés contre le régime, en 1991, à l’appel du président Bush senior. L’armée américaine, qui venait de libérer le Koweït et occupait alors l’extrême Sud irakien, avait ensuite autorisé Saddam Hussein à utiliser ses derniers hélicoptères pour mater la rébellion à coups de mitrailleuses. A l’époque, ni Washington, ni Londres, ni Paris ne voulaient renverser le régime, il n’y avait pas de solution de rechange.

    • Qui se rappelle également qu’en ce qui concerne Halabja, les Américains avaient d’abord incriminé l’Iran - au moment où Saddam Hussein était officiellement notre allié ?
      http://www.lemonde.fr/international/article/2013/03/15/le-martyre-de-la-ville-kurde-d-halabja_1849108_3210.html

      Dernier sujet d’amertume des habitants, les Etats-Unis ont attendu la fin des années 1990, c’est-à-dire après l’invasion du Koweït, pour enfin attribuer le massacre d’Halabja à l’Irak et non pas à l’Iran, comme continuait à le faire Saddam Hussein malgré l’évidence. Un déni dans lequel il a persisté jusque pendant son procès.

      De ce point de vue la référence à Halabja est pertinente à l’insu du journliaste qui l’utilise : l’important n’est pas qui a fait quoi mais que l’ennemi officiel soit taxé des pires crimes et les alliés - qui pourront tout aussi bien demain devenir les nouveaux Hitler-génocidaire-tyran-massacreur - soient blanchis.