city:istanbul

  • Istanbul en panne d’électricité et de liberté-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/31/istanbul-panne-electricite-et-liberte

    @Ad Nauseam - Nous voilà dans le noir. Et là vraiment. Istanbul a connu hier des coupures électriques qui nous ont fait chercher des bougies dans les tiroirs. Quelque part, je trouve ça très symbolique, que la Turquie pour quelques heures ne se fie plus à l’ampoule, mais cherche en elle-même le moyen de s’éclairer. (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • 443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/12/26/443-cinema-poursuivies-solidarite

    443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité
    Brèves, Cinéma, Répression d’Etat décembre 26, 2016décembre 26, 2016 Kedistan
    cinéma

    Le 5 janvier, 1128 universitaires, “Universitaires pour la Paix” (Barış İçin Akademisyenler ou BAK) avaient signé et publié un texte appelant à la paix, sous le titre “Nous ne serons pas complices de ce crime”. Très rapidement, ces universitaires avaient été pris pour cible par l’Etat : gardes-à-vue, arrestations, licenciements, se sont poursuivis.

    Dès les premières semaines, devant la réaction du régime, divers groupes et membres de la société civile avaient apporté leur soutien aux universitaires. (Vous pouvez trouver un topo sur divers soutiens ici, liens inclus). Ces groupes et collectifs s’étaient organisés souvent selon leur secteur ou par corporation, telles que les architectes, éditeurs, journalistes, photographes ou encore cinéastes. Ce sont ces derniers qui sont maintenant dans la ligne de mire.

    La Direction de la Sécurité de la Préfecture d’Istanbul, a ouvert une enquête concernant les 443 personnes, actives dans le secteur du cinéma qui avaient soutenu les universitaires signataires.

    Une note, signée de la main du Directeur de la Sécurité d’Istanbul Haydar Özdemir, a été envoyée au syndicat des comédiens. Le syndicat est prié, par ce courrier, de fournir aux autorités, les informations d’identités et les coordonnées des personnes dont les noms sont listés et informe comme ceci :

    Une enquête a été entamée “pour apologie de crime et de criminels”, à l’encontre de 433 personnes déclarées comme travaillant dans le secteur du cinéma, qui ont publié un communiqué pour soutenir les personnes qui [eux mêmes] avaient publié un communiqué dont le thème et le contenu constituent un délit et qu’alors, une enquête poursuivait son cours, sous le n° 2016/5734 pour “propagande pour organisation terroriste” à l’encontre de 1128 suspects ayant publié ce soit disant appel, soutenant les négociations de paix.

    Dans un langage moins ampoulé, c’est tout simplement une enquête à l’encontre de 433 femmes et hommes de cinéma qui ont soutenu les 1128 universitaires qui sont poursuivis pour avoir soutenu la Paix. A qui est le tour ?

    Kedistan relayait le 17 janvier 2016, dans l’article intitulé “Comment amplifier l’exigence de paix au Kurdistan turc ?” :

    Fort heureusement les soutiens se multiplient à l’époque :

    Les étudiants ont réagi tout de suite… (article du sendika.org, en turc)
    2000 juristes signent un texte et soutiennent les universitaires (texte et signataires, en turc)
    Les écrivains apportent leur soutien, publient un texte et signent “écrivains pour la Paix”
    “Les photographes pour la paix” disent « Nous voulons être témoins de la paix ! » (en turc)
    Plus de 50 maisons d’édition, ont annoncé d’une voix unanime qu’elles ne seront pas non plus “complices de ce crime”
    Les cinéastes étaient plus de 400 à déclarer leur solidarité.
    Les féministes pour la paix appellent à la signature avec leur pétition (en turc)
    De nombreuses organisations de société civile progressistes et des plateformes de lutte ont également rejoint “la horde de brouillons d’intellectuels, ignares et obscures” comme dit Erdogan…

    Un gouvernement européen va-t-il demain répondre aux exigences du gouvernement AKP et nous poursuivre aussi pour “apologie du terrorisme”, comme la Belgique a répondu en plaçant pour les mêmes motifs en garde à vue Maxime Azadi, un journaliste kurde en Belgique ?

    Depuis, après le putsch raté que l’on sait, après la poursuite des massacres et destructions au Bakur, après l’irruption de l’armée turque en Syrie, accompagnée de supplétifs, après les grandes purges, l’union nationale et l’état d’urgence, la polarisation est telle, que la peur et la haine gagnent plus que la solidarité.

    Et comme les pays européens ne font que défendre leurs frontières face aux réfugiés, et pratiquent la politique de l’autruche, on peut craindre que la résistible ascension d’Erdogan accompagne celle des populismes identitaires et nationalistes européens.

    Alors, amis cinéastes européens, vous dresserez vous demain lorsqu’ils viendront chercher les 443 ?

  • « Bonbons, bonbecs et quelques délicatesses » : une histoire du bonbon, du Moyen Âge au 20ème siècle
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/bonbons-bonbecs-et-quelques-delicatesses-une-histoire-du


    Sous le titre « Bonbons, bonbecs et quelques délicatesses » l’émission « De bouche à oreille » proposait en décembre 2000 une histoire du bonbon avec l’historienne Annie Perrier-Robert.

    #bonbons #sucre #radio #histoire #nourriture

  • Le diplomate tué : un artisan du rapprochement entre la Russie et la Turquie
    http://vilistia.org/archives/13379

    Andreï Karlov : un artisan du rapprochement entre la Russie et la Turquie 19 déc. 2016, 22:21 Andreï Karlov (droite) aux côtés de Vladimir Poutine, à Istanbul, le 10 octobre 2016, ©Osman Orsal/Reuters L’ambassadeur Andreï Karlov, assassiné à Ankara, était … Lire la suite →

    #TURQUIE_RUSSIE_IRAN_OCS

  • Alep : la musique orientale de la propagande de l’Occident 14 déc. 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/alep-la-musique-orientale-de-la-propagande-de-l-occident-14-dec.20
    https://cdn.rt.com/french/images/2016.12/article/58516b45c461888f1f8b457f.JPG

    Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, s’indigne l’historien John Laughland.

    Dimanche à Paris, vers 7h30. Le parfum montant du café matinal est accompagné d’un air diffusé sur France Musique. Ces quelques moments de musique orientale sont dédiés, nous annonce doucement le présentateur, aux victimes du génocide qui est en train de se dérouler à Alep. Décidément, même les émissions de musique sont désormais pénétrées de propagande politique, comme au bon vieux temps soviétique !

    Le pauvre présentateur de radio ne fait que danser à la mélodie de tous les médias occidentaux. Qui paie les violons choisit la musique. Depuis le début de la bataille d’Alep, en effet, cette dure campagne militaire - la guerre urbaine est sans doute la plus atroce de toutes - est présentée par les médias occidentaux uniquement sous l’angle de la souffrance humaine. Ces médias répètent obsessionnellement que les civils en sont les victimes. A Alep-Est il ne semble y avoir que des hôpitaux, tellement on en a bombardé. Et parmi les « résidents » de cette ville, on a l’impression qu’il n’y a que des jardiniers et des filles de sept ans qui savent tweeter, à en croire au reportages de CNN.

    " Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images "
    Et partout, les mêmes images de bébés portés dans les bras d’hommes, des clichés évidemment taillés sur mesure pour les caméras. Il y a un nombre quasiment infini de ces photos sur internet, comme on peut le constater en tapant « man carrying baby aleppo » dans Google images. De nombreuses vidéos montrent des personnes qui témoignent des pires atrocités mais qui n’ont pas la moindre tache de poussière sur leurs vêtements plutôt coûteux, et encore moins d’égratignure ou même de saleté sur leur visage. (Voir par exemple ce reportage de France Info, à partir de 0.40, mais il y en a tant d’autres.) Ont-ils vraiment vu ce qu’ils affirment ? Il est permis d’en douter.

    Deux choses sont particulièrement dérangeantes pour un citoyen de l’Occident dit démocratique. D’abord les deux poids, deux mesure qui consistent à évoquer Alep uniquement sous l’angle de la souffrance humaine - le fait que celle-ci soit sans doute exagérée ne veut pas dire, bien au contraire, qu’elle n’est pas aussi très réelle - mais la bataille simultanée de Mossoul uniquement sous l’angle des forces qui sont en train de prendre la ville. 

    D’Alep les médias racontent combien d’enfants blessés, combien d’hôpitaux touchés. On ne dit jamais combien de rebelles tués ou combien de civils en zone gouvernementale attaqués par ceux-ci. Il n’y a strictement rien sur les civils qui se réjouissent de leur sort, ayant pu quitter la prison des milices islamistes dans laquelle ils sont enfermés depuis des années. Il n’y a que des allusions très pudiques aux civils d’Alep Est qui cherchent refuge auprès des forces de l’armée syrienne. Il n’y a surtout rien sur les attaques d’obus lancés par les rebelles sur la population civile d’Alep Ouest, où les hôpitaux peuvent aussi être les cibles.

    " Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville "
    De Mossoul, c’est le contraire : les civils y sont les otages des rebelles ; ceux-ci y commettent des atrocités - ils mettent, par exemple, des bombes dans des jouets d’enfants ; la population ne rêve que de sa libération par l’armée irakienne soutenue par les Etats-Unis. On rend compte de cette bataille uniquement depuis la perspective des forces de libération. Samantha Power, faisant ce qui sera, on s’en réjouit, un de ses derniers numéros au Conseil de sécurité de l’ONU, demande aux Russes s’ils n’ont honte de rien. Mais c’est plutôt à soi-même, et à son propre gouvernement, qu’elle devrait poser cette question.

    Le deuxième élément, plus préoccupant encore, est la crédulité des élites occidentales. Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or le New York Times envoie ses dépêches sur Alep depuis Beyrouth, The Guardian depuis Istanbul, la BBC depuis Londres, et ainsi de suite. Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville. L’ONU condamne des massacres mais elle ne dispose d’aucune source information fiable sur celles-ci. Tout ce que montrent les journalistes de RT, est balayé comme de la « propagande pro-Kremlin », pour reprendre le langage infantile et paranoïaque de l’officine bruxelloise, Stratcom.

    Cette crédulité dangereuse a deux causes. La première, ce sont les images dont les gens semblent être devenus les victimes passives. Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images. Les fameux Casques blancs, depuis longtemps démasqués par Vanessa Beeley comme les récipients de centaines de millions de dollars occidentaux, ont surtout le rôle de produire des images. Avec leur vidéo promo confectionnée par une société américaine de communication, ce groupe semble ne disposer ni de brancards ni d’aucun matériel paramédical. Mais il y a toujours un photographe sur place pour filmer leurs prouesses.

     "Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité "
    En octobre, un député britannique a même comparé la bataille d’Alep au bombardement de la ville espagnole de Guernica par les Nazis en 1937. En effet, une comparaison s’impose - mais non pas pour les raisons qu’a données cet ancien ministre. On se souvient de Guernica principalement à cause du tableau de Picasso, l’un des tableaux les plus connus de l’histoire de l’art - à cause d’une image, donc. Taper « Guernica » dans Google images et vous y trouverez essentiellement des images du tableau, mais non pas de la vraie ville. C’est l’image qui créé la réalité virtuelle, et qui par conséquent façonne la perception et la mémoire.

    Cette crédulité a une deuxième cause dont il ne faut sous-estimer l’importance. Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité. La condamnation morale est contagieuse parce qu’elle flatte l’orgueil de celui qui condamne. On se lave de tout soupçon en projetant les maux de ce monde sur l’autre. Plus fort on tape, plus on se blanchit. C’est cela qui entraîne la spirale de la violence, contre laquelle nous prévenait le grand anthropologue, feu René Girard. La foule joue un rôle clé dans cette violence, les vraies foules comme les foules virtuelles qui sont créées par la pensée unique. La foule a tendance à se focaliser sur des individus considérés comme l’incarnation du mal, dans ce cas Bachar el-Assad ou Poutine. Voilà pourquoi le Christ avait raison de désamorcer la foule, et de la faire disparaître en identifiant les individus qui la composent, quand il a demandé à celui qui est sans péché de lancer la première pierre contre la femme adultère. C’est une leçon qui est plus actuelle que jamais.

     
    Par John Laughland                                    https://francais.rt.com

    • Les Russes sont tous honnêtes, transparents et ne font, eux, pas la moindre propagande. D’ailleurs leurs bombes ne tuent que les méchants.

      Russia Today est un média parfaitement neutre.

      Je ne fais pas confiance aux médias occidentaux (mais je fais confiance à certains journalistes occidentaux), mais je ne fais pas confiance non plus aux médias russes, ni aux sanguinaires Poutine et Bachar qui ont maintes fois fait leurs preuves en crimes de masse abominables.

    • Bombes et propagande
      http://www.politis.fr/articles/2016/12/bombes-et-propagande-35951

      Pourquoi les habitants d’Alep n’ont pas droit aux manifestations qui ont suivi le massacre de My Lai, la guerre d’Irak ou les bombes sur Gaza ? Sans doute parce que la propagande diffusée par le régime de Damas, reprise et amplifiée par Moscou, puis relayée dans nos régions, a été d’une redoutable efficacité. Et pourquoi donc ? Parce qu’elle est entrée en résonance avec nos doutes, nos peurs et nos confusions. Elle a atteint une société – la nôtre – meurtrie par les attentats de l’an dernier. Comme s’il suffisait aujourd’hui de dire « jihadistes » pour que la machine à comprendre s’enraye.

    • Je ne crois pas que la propagande russe ait quoi que ce soit à voir avec la supposée absence de réaction des populations.

      A moins que tu ne supposes que les occidentaux soient totalement innocents et absents dans ce qu’il se passe à Alep et en Syrie en général ? Comment les « rebelles » peuvent-ils encore se nourrir, avoir des munitions et se battre depuis 5 ans que la guerre dure ? Avec les armes des russes peut-être ?

  • L’opposition a du mal à faire émerger un candidat crédible à la #présidentielle turque
    http://istanbul.blog.lemonde.fr/2014/08/06/lopposition-a-du-mal-a-faire-emerger-un-candidat-credible-a-la-presidentielle-turque/#xtor=RSS-32280322

    LE MONDE | 05.08.2014| Par Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance) A quoi sert l’opposition ? Face à Recep Tayyip #Erdogan, premier ministre depuis 2003 et principal candidat à l’élection présidentielle ce dimanche 10 août, est-elle encore une fois condamnée à … Continuer la lecture →

    #Politique #Demirtas #Ihsanoglu #Turquie

  • En #turquie, chronique de la répression
    https://www.mediapart.fr/journal/international/121216/en-turquie-chronique-de-la-repression

    12 décembre. Le président Erdogan assiste à des funérailles de victimes de l’attentat d’Istanbul, en compagnie de son ancien premier ministre et de son gendre, par ailleurs ministre de l’énergie © Reuters Depuis la tentative ratée de coup d’État du 15 juillet, la Turquie vit au rythme des purges, des arrestations, de l’arbitraire. La lutte contre le #terrorisme justifie tous les abus. Le pays de #Recep_Tayyip_Erdogan est en train de se transformer en dictature. Récits de la répression quotidienne.

    #International #AKP #attentats #CHP #Cumhuriyet #HDP #Liberté_d'expression #militants #PKK

  • Des « Faucons » kurdes revendiquent le double #Attentat d’Istanbul
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111216/des-faucons-kurdes-revendiquent-le-double-attentat-distanbul

    Des policiers blessés samedi par l’attentat. © Reuters Les #Faucons_pour_la_liberté_du_Kurdistan ont revendiqué dimanche la responsabilité d’un double attentat perpétré samedi soir à Istanbul qui a fait au moins 38 morts, dont 31 policiers, et 155 blessés. « Tôt ou tard, nous aurons notre vengeance » a commenté le ministre de l’intérieur.

    #International

  • Double explosion à Istanbul et censure médiatique-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/11/explosion-a-istanbul

    @Ad Nauseam - Samedi soir 10 décembre, une heure et demie après la fin du match Beşiktaş-Bursaspor, et juste après la dispersion au sortir du stade, une double explosion est survenue à Istanbul. A 22h15 (heure locale) un véhicule piégé a explosé dans le quartier Beleştepe, près des forces de polices stationnées près (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Syrie : l’armée turque et ses alliés entrent à al-Bab
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/10/97001-20161210FILWWW00140-syrie-l-armee-turque-et-ses-allies-entrent-a-al-b

    L’armée turque et ses alliés syriens ont pénétré aujourd’hui à al-Bab, dernier fief de l’Etat islamique (EI) dans la province d’Alep, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). "Ils sont entrés dans al-Bab par le nord-ouest après de violents combats avec les djihadistes tandis que l’artillerie turque bombardait la ville", a indiqué son directeur Rami Abdel Rahmane. Des combats continuaient de faire rage en soirée dans cette ville près de la frontière avec la Turquie, selon cette même source.

    […]

    Les médias turcs avaient fait état vendredi de la mobilisation par la Turquie de 300 membres de ses forces spéciales pour renforcer ses effectifs qui combattent les jihadistes à al-Bab. "Regardez, l’armée syrienne libre (ASL, rebelles) est entrée dans al-Bab puis ensuite nos commandos", a dit samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un meeting à Istanbul. L’agence turque Anadolu a fait état cette semaine de l’envoi par la Turquie de 300 membres des commandos pour renforcer sa campagne militaire en Syrie, où au moins 19 soldats turcs ont été tués depuis le début de l’offensive.

  • British Govt-Funded Outlet Offered Journalist $17,000 a Month to Produce Propaganda for Syrian Rebels
    http://www.alternet.org/grayzone-project/british-government-funded-outlet-offered-us-journalist-17000-month-produce

    “[W]e’re looking for a managing editor/production manager to head up our team here in Istanbul, and I thought you’d be a great fit. I was wondering if you had any interest, or knew of anyone looking to move out to Istanbul for an opportunity," the acquaintance added.

    In a followup phone conversation, the acquaintance explained to the reporter what the job would entail.

    “I would have been talking to opposition people on the ground and writing news pieces based on statements from media activists who are affiliated with the armed groups in places like Aleppo,” the reporter later explained.

    The salary offered for this task was an eye-popping $17,000 a month.

  • Istanbul • Expo en soutien à Aslı Erdoğan-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/10/istanbul-expo-soutien-asli-erdogan

    @Ad Nauseam - Les artistes Beral Madra et Feyyaz Yaman, ayant travaillé avec Aslı Erdoğan, rééditent en soutien, une double exposition “Autoportrait” (Kendi protresi) et “Ce qui manque” (Eksik Olan) dans l’espace d’Art indépendant Karşı Sanat dans le quartier Beyoğlu à Istanbul. Aslı avait contribué pour la rédaction des (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Un long et très intéressant article sur le blog de Joshua Landis pour démonter la thèse «Assad a fabriqué ISIS»: Is Assad the Author of ISIS? Did Iran Blow Up Assef Shawkat? And Other Tall Tales
    http://www.joshualandis.com/blog/assad-author-isis-iran-blow-assef-sawkat-tall-tales-ehsani2

    As the events in Daraa unfolded, the President invited key figures from the town to see what can be done to calm the demonstrations. One such figure was cleric Sayasneh. One of the consistent demands of such meetings was the release of prisoners. It was no different when Douma joined the uprising. Foreign Embassies were also pushing the Syrian State to release what it called political prisoners. People like Zahran Alloush were sentenced to seven years in prison when he was arrested with a group of 40 people on the charge of promoting Wahhabi ideology and gun possession. They had not killed anyone or even fired a shot. Yet, they were sent to prisons like Sednaya and kept there beyond the end of their sentence on the whim of one of the security agencies. It was in this context when the residents of Douma demanded the release of prisoners from their districts. The Syrian leadership was under intense pressure to calm the crisis. The people of Douma promised to do their job at calming their own streets if some of those prisoners were released. Zahran and many others like him were released under this rationale. This is not too dissimilar to the way the American prisons in Iraq worked. Zarqawi, Baghdadi and Golani were all released from those prisons either when their terms ended or when the local populations demanded their release. Just like in Syrian prisons, the prisoners in American jails were also indoctrinated with jihadist ideology. Syria erred by releasing Alloush and Abboud who would go on to form Jeish al Islam and Ahrar just like the U.S. erred when it released Baghdadi who would go on to form ISIS.

    • Angry Arab revient lui aussi sur cette théorie, mais en réponse à un billet de Qifa Nabki : Elias Muhanna ("Qifanabki") on ISIS and the Syrian regime
      http://angryarab.blogspot.fr/2016/12/elias-muhanna-qifanabki-on-isis-and.html

      So Elias commented on the lousy (really trashy, journalistically speaking) series about ISIS and the Syrian regime in Daily Beast.
      https://qifanabki.com/2016/12/07/assad-and-isis
      This is not about politics but about methodology, journalistic standards and about the dominant political paradigm about Syria and beyond. Basically, in this piece, Eias reveals himself as fully March 14, while he used to be more careful in his analysis before. This piece reads like the talking points of March 14 really. But away from generalizations let us talk specifics (my responses to his words are in red):

      1) His opening sentence set the stage: "Gutman’s articles have been championed by opposition supporters and critiqued by regime loyalists." So here he tells readers that anyone who is critical of the piece is a regime supporters. Look at this demagogic method. So end of story. Let us go home. If you dare disagree with the non-expert Gutman (who research basically constituted spending long hours in cafes in Istanbul). There is really no need to continue when he says that, but I will continue.

      2) He then informs the readers this: "The most astute observers of the conflict have long recognized the alignment of certain interests between the regime and the most radical elements in the Islamist opposition." Here, you are to believe that if you are astute you have to agree with the premise of Gutman and Western media and government, otherwise you are not astute. No evidence is necessary.

      3) Look at this line (and notice that Elias, like all other cheerleaders of the armed Jihadi groups in Syria) still insist that there was this really secular/feminist/democratic spectrum of secular armed groups, and then the regime came and produced those Islamists and then, voila, the secular armed groups suddenly disappeared in order for Bashshar to claim that his enemies are not the real Voltaire Battalions but the various Islamist Jihadi battalions: "The rise of ISIS and Jabhat al-Nusra has been disastrous for the secular political opposition".

      4) Elias then proceeds to yet again complains that the fact that Gutman piece is short on data and research (unless sitting in cafes in Istanbul counts as solid research) is bad not from a journalistic standpoint but because it helps the opponents of his beloved Syrian rebels (former Voltaire battalions who were transformed by trickery by the regime to Jihadi battalions): "That’s unfortunate, because they have given regime apologists more ammunition for the claim that the Syrian uprising is nothing but a foreign conspiracy fueled by fake news and Gulf-funded think tanks." But I am not sure what he means by the side reference to Gulf-funded think tanks? Does he mean that those are valuable academic assets who should not be criticized or does he mean that their punditry should be respected and not maligned and ridiculed. Not sure here but he seems defensive about them.

      5) Here he produces his theory (same as Gutman theory and same as the various theories about the Jihadi rebels from DAY ONE): "When the Assad regime released many of its Islamist prisoners from Sednaya Prison in 2011 — including individuals like Zahran Alloush, Yahia al-Hamawi, Hassan Abboud, and others who would go on to positions of leadership in Ahrar al-Sham, Jaysh al-Islam, and ISIS — it did so in full knowledge that the Islamists spelled trouble for the nascent uprising." So the evidence marshaled by Elias is that since the regime released them from jail, it means it controls them and even controls them when they bomb the regime sites and when they kill regime supporters, etc. But here is what curious: if this is the evidence in itself, how come Elias never wrote that US is responsible for the Jihadi in Iraq, Pakistan, and Afghanistan as the US release scores of Jihadi fighters INCLUDING BAGHDADI HIMSELF? And does this argument not apply to Jordan, Saudi, Pakistani, Afghani, and Moroccan regime? The Jordanian regime is most culpable among them all as it started to manipulate Jihadis long before any of those regimes. So if the evidence is the release from jail, then it can’t be true in the case of Syrian regime and not true in the case of all those other regimes including the US government and its occupation authorities in the region.

      6) Then Elias produces another conspiracy theory more fascinating than the first one: "The intelligence services guessed correctly that the peaceful secular demonstrations would be overrun by violent former inmates". Here, what does overrun mean? I mean, if the rebels were mostly secular, why would the release of Jihadi “overrun” them? What would that happen if the majority are active in the Voltaire Battalions? Why did not the more popular (according to Elias and all other mainstream journalists) secular forces overrun the others?

      7) Then Elias proceeds to make a Lebanon analogy: "That group was widely seen as a tool of Syrian intelligence". Widely seen? It was only “widely seen” by the Hariri family and the rest of the Saudi-run March 14 Movement. There was never any evidence presented about that. The only evidence is that its leader once spent time in Syrian regime jail, just as Baghdadi once spent time in US military jails in Iraq. And many of those Jihadi groups are openly and blatantly opposed to the Syrian regime on sectarian grounds and in fact the regime fought against them in Lebanon during the Syrian political domination of Lebanon. But it gets worse:

      8) Elias then says: "Longtime Syria-watchers will recall that Hizbullah was adamantly opposed to the Lebanese Army’s assault on the camp". I consider myself “a long time Syria-watcher” — and an occasional bird-watcher — and I dont recall that. This is absolutely and totally untrue, and even Elias friends in March 14 would not mischaracterize the stance of Hizbullah as such. Hizbullah was NOT opposed to the assault on the camp: Nasrallah specifically said that entry into the camp “is the red line”. He meant that the civilian population of the camp should be spared and that the assault on Fath Al-Islam should have sparred the lives of civilians But unfortunatley, once the Lebanese Amy began the assault on the camp, Hizbullah never complained AS IT SHOULD HAVE. More than 45 Palestinian civilians were massacred by the Lebanese Army assault. I was and still am of the position that the Lebanese Army should not have assaulted the camp (I call on Elias to visit what is left of the camp to see for himself) in order to get rid of a small armed gang, especially that negotiations were going on. In fact, the lousy Syrian regime Army supported and helped and the lousy Lebanese regime Army in the assault of the camp. And unfortunately Hizbullhah provided intelligence and military support for the Army during the assault. So if my position against Army assault make me an accomplice with Fath Al-Islam, be my guest. But it was really incredible how Elias—desperate to find evidence of any kind—decided to distort the position of Hizbullah.

      9) Finally, Elias concludes with his last evidence, that the Syrian regime had “infiltrated” those groups: "given the regime’s successful infiltration of these groups". Wait. Infiltration of groups means control and creation of those groups? Do you remember after Sep. 11 when George Tenet testified before US Congress that CIA had infiltrated Al-Qa`idah? Syrian, Jordanian, Saudi, and other Arab and Western and Israeli intelligence services had all infiltrated those groups, but why do you go from here to decide that only the Syrian regime is guilty of infiltration? Are you that desperate to validate a lousy piece of journalism by Roy Gutman? Finally, here is what I find interesting: Gutman built up his case on coffee shop chatter by Syrians in Istanbul, but usually Westerners mock unsubstanitated conspiracy theories by Middle Easterners. Yet, only in the case of Syria are those conspiracy theories believed and peddled and only because they serve the propaganda interests of of Western governments.

      PS Do you notice that when people cite the lousy piece by Roy Gutman they always say: the award-winning Roy Gutman. I remember when people cited Judith Miller about WMDs of Iraq before 2003, they also always said: award-winning journalist, Judith Miller.

      PPS Elias Responds here.
      https://qifanabki.com/2016/12/07/assad-and-isis/comment-page-1/#comment-127286

    • Sinon, c’est la même #théorie_du_complot, explicitée cette fois par Michel Touma de l’Orient-Le Jour, reprise de manière extrêmement fainéante par Courrier international :
      http://www.courrierinternational.com/article/lettre-ouverte-du-liban-pourquoi-francois-fillon-tout-faux-su

      (alors qu’il y aurait beaucoup à dire sur le fait de baser une politique étrangère française sur la prétendue et forcément catastrophique « protection des Chrétiens d’Orient »)

  • 28 women killed in November in Turkey, femicide watchdog reveals

    Some 28 women were killed in Turkey in the past month alone, the volunteer watchdog organization “We Will Stop Femicide Platform” revealed on its website on Dec. 6.

    Four women in the Central Anatolian province of Konya, three in the southern province of Adana, two each in the southeastern province of Gaziantep, Istanbul, southern province of Hatay and the western province of Balıkesir, were killed by men, the report revealed.

    The report said 75 percent of the women killed were murdered by their close relatives, including husbands.


    http://www.hurriyetdailynews.com/28-women-killed-in-november-in-turkey-femicide-watchdog-reveals-.
    #Turquie #féminicide #meurtres #femmes

  • Un concerto de Mozart et une œuvre de Stravinsky joués pour la première fois

    https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/un-concerto-de-mozart-et-une-oeuvre-de-stravinsky-joues-pour-la-premie

    Vendredi 2 décembre, deux partitions inédites de Mozart et de Stravinsky vont être interprétées pour la première fois, en Russie et en Turquie.
    Un concerto de Mozart et une œuvre de Stravinsky joués pour la première fois

    #musique #première_fois #mozart #stravinsky
    Une soirée, deux premières. Vendredi 2 décembre, deux partitions inédites qui avaient été perdues vont être jouées en Russie et en Turquie. A Saint-Pétersbourg, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky dirigé par Valery Gergiev va interpréter le Chant Funèbre d’Igor Stravinsky, dont la partition a été retrouvée l’année dernière dans les archives du Conservatoire de la ville. Composée par Stravinsky en 1908 à la mémoire de Rimsky-Korsakov, elle n’a jamais été jouée depuis sa création.

    A Istanbul, en Turquie, c’est un concerto pour flûte de Wolfgang Amadeus Mozart qui va connaitre sa première interprétation. La pièce a été composée par Mozart en 1777 pour le flûtiste Johann Baptist Wendling, et a été seulement découverte en 2015 dans une bibliothèque suisse. Elle sera donc jouée pour la première fois par la flûtiste turque Şefika Kutluer en ouverture du festival qui porte son nom à Istanbul. Elle sera accompagnée par l’orchestre Tutti Mozart dirigé par Vinicius Kattah.

  • Turkey entered Syria to end al-Assad’s rule: President Erdoğan - MIDEAST
    http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-entered-syria-to-end-al-assads-rule-president-erdogan.aspx

    The Turkish military launched its operations in Syria to end the rule of Syrian President Bashar al-Assad, President Recep Tayyip Erdoğan said Nov. 29.

    “In my estimation, nearly 1 million people have died in Syria. These deaths are still continuing without exception for children, women and men. Where is the United Nations? What is it doing? Is it in Iraq? No. We preached patience but could not endure in the end and had to enter Syria together with the Free Syrian Army [FSA],” Erdoğan said at the first Inter-Parliamentary Jerusalem Platform Symposium in Istanbul.

    “Why did we enter? We do not have an eye on Syrian soil. The issue is to provide lands to their real owners. That is to say we are there for the establishment of justice. We entered there to end the rule of the tyrant al-Assad who terrorizes with state terror. [We didn’t enter] for any other reason,” the president said.

    On Aug. 24, the Turkish Armed Forces launched an operation in Syria, the Euphrates Shield operation, with FSA fighters to ostensibly clear the country’s southern border of both the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) and the Syrian Kurdish Democratic Union Party (PYD) forces, which Ankara considers as a terrorist group linked to the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK).

    Last week, a total of six Turkish troops, of them four in a suspected Syrian government attack, and two in ISIL attacks, were killed in three separate attacks from Nov. 24 to 26.

  • Erdogan : Entramos en Siria para poner fin al ‘imperio’ de Al-Asad - HispanTV, Nexo Latino
    http://www.hispantv.com/noticias/turquia/325828/erdogan-operacion-poner-fin-imperio-assad

    El presidente de Turquía asegura abiertamente que las fuerzas de su país están en Siria para acabar con el Gobierno del presidente Bashar al-Asad.

    “El territorio [sirio] pertenece a sus verdaderos dueños. Nosotros estamos allí para establecer la justicia. Entramos [en Siria] para poner fin al tirano y aterrador imperio de Al-Asad”, ha afirmado este martes el mandatario turco, Recep Tayyip Erdogan.

    Erdogan presque aussi subtil que la diplomatie française ! Il sait que la Russie soutient le régime syrien ? (Et un peu la Chine aussi, et quelques autres ?)

    #syrie

  • Aslı Erdoğan | 4 : “Lectures d’histoire d’un fou”-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/11/29/asli-erdogan-4-histoire-fou

    @Ad Nauseam - Quatre articles de Aslı Erdoğan, ont été utilisés pour “instruire” les chefs d’accusation. #Kedistan les publie en soutien à la campagne de sensibilisation actuellement en cours. #FreeAsliErdogan ! Aslı Erdoğan, écrivaine, est détenue depuis 16 août 2016, dans la prison de Bakirköy à Istanbul et la peine de (...)

    Kedistan / #Mediarezo

  • Necmiye Alpay et ses “collègues” d’Özgür Gündem-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/11/24/necmiye-alpay-ozgur-gundem

    @Ad Nauseam - Necmiye Alpay, linguiste et philosophe, docteure de l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense (1978) est détenue à la prison de femmes à Bakırköy à Istanbul avec Aslı Erdoğan. Hier, elle aussi, comme Aslı, a été annoncée “libérée” pour être jugée plus tard, pour un des chefs d’accusation, et gardée (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Aslı Erdoğan | 1 : “Ceci est ton père”-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/11/24/4-articles-asli-erdogan

    @Ad Nauseam - Quatre articles de d’Aslı Erdoğan, ont été utilisés pour “instruire” les chefs d’accusation. #Kedistan les publiera en soutien à la campagne de sensibilisation actuellement en cours. #FreeAsliErdogan ! Aslı Erdoğan, écrivaine, est détenue depuis 16 août 2016, dans la prison de Bakirköy à Istanbul et la peine (...)

    Kedistan / #Mediarezo

  • Dans la nuit du 16 au 17 août 2016, l’écrivaine et journaliste Aslı Erdoğan a été arrêtée à son domicile et incarcérée. À ce jour, elle est toujours emprisonnée à Istanbul et risque la prison à vie.
    Actes Sud : Communiqué –#Aslı_Erdoğan

    http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/11/22/actes-sud-communique-asli-erdogan
    Aslı Erdoğan, le prix de la solidarité
    http://www.kedistan.net/2016/11/20/asli-erdogan-prix-solidarite

  • #turquie : « Jamais la peur n’a été aussi présente et aussi efficace »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/201116/turquie-jamais-la-peur-n-ete-aussi-presente-et-aussi-efficace

    Manifestation, le 31 octobre 2016, à Istanbul, en faveur du journal “Cumhuriyet”. © Reuters Face à la répression qui a suivi la tentative manquée de coup d’État du 15 juillet dernier, la société turque apparaît plus divisée que jamais. Rencontre avec les admis et les exclus de la nouvelle Turquie du président #Erdogan.> ; Dossier : Turquie, après le coup d’Etat raté> En Turquie, plus aucune dissidence n’est tolérée

    #International #Cumhuriyet

  • Asli Erdogan | Un autoportrait

    Je suis née à Istanbul en 1967. J’ai grandi à la campagne, dans un climat de tension et de violence. Le sentiment d’oppression est profondément enraciné en moi.

    L’un de mes souvenirs, c’est à quatre ans et demi, lorsqu’est venu chez nous un camion rempli de soldats en armes. Ma mère pleure. Les soldats emmènent mon père. Ils le relâchent, plusieurs heures après, parce qu’ils recherchaient quelqu’un d’autre. Mon père avait été un dirigeant important du principal syndicat étudiant de gauche. Mes parents ont planté en moi leurs idéaux de gauche, mais ils les ont ensuite abandonnés. Mon père est devenu un homme violent. Aujourd’hui il est nationaliste.

    Suite :

    http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article3585

  • Installations, videos and projects in public space by Oliver Ressler » There are no Syrian refugees in Turkey
    http://www.ressler.at/there_are_no_syrian

    Refugees attempting to enter the European Union play a specific role in the relation between the EU and Turkey. The same European powers that routinely invoke “human rights” to justify military action in Africa and Asia (including the “Middle East”) deny all protection to survivors fleeing the slaughter they order. The EU border regime is responsible for tens of thousands of drownings in the Mediterranean, while Turkey has opened its borders to nearly three million refugees, more than all EU states combined.

    The film channels voices that not only go unheard but are quite unheard-of in the western “refugee debate” – because if Europe is the center of the world, speakers like these couldn’t possibly exist. They are Syrian refugees who preferred not to seek a way into the EU, choosing to continue their lives in Istanbul instead.