city:joué-lès-tours

  • Joué-lès-Tours : Chants baltes & d’Europe du Nord avec l’ensemble « Lumen Laulu » & la « Chorale Contrechant »

    [Lettonie-Francija]
    https://www.lettonie-francija.fr/joue-les-tours-chants-baltes-d-europe-du-nord-avec-l?lang=fr

    https://www.lettonie-francija.fr/IMG/jpg/choeur-lumen-laulu-02-resp1200.jpg?1512398191

    le mercredi 13 juin 2018 de 20:00 à 21:30 à l’ Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul

    Joué-lès-Tours
    Chœur de jeunes « Impulss » d’Ogre en lettonie & Ensemble Vocal « Lumen Laulu » de Touraine
    Chants baltes et d’Europe du Nord à Joué-lès-Tours

    https://soundcloud.com/lumen-laulu-ensemble-vocal/rivers-of-light-extrait

    Ensemble vocal Lumen Laulu : 23 jeunes musiciens en formation, réunis autour de leur passion pour le chant et les musiques chorales traditionnelles et contemporaines scandinaves et baltes.

    Chorale Contrechant de Joué-Lès-Tours , dirigée depuis 2003 par Christophe Corp, aborde un répertoire varié à quatre voix mixtes. Sous la présidence de Catherine Deroche, elle compte une quarantaine de choristes amateurs mobilisés autour d’un projet musical fort et d’une amitié née de l’histoire de la chorale.

    #concert, #Joué-lès-Tours, #Tours, #Touraine, #Lumen Laulu, #Chorale_Contrechant

  • Les bornes biométriques débarquent dans les cantines
    http://orig.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2016/09/27/Les-bornes-biometriques-debarquent-dans-les-cantines-28522

    Au collège Beaulieu, à Joué-lès-Tours, le midi, le passage obligatoire pour les élèves demi-pensionnaires, c’est la cantine. Jusque-là, rien d’anormal. Seulement, ici, on ne donne pas de ticket ni ne passe sa carte dans une badgeuse ; avant de récupérer leur repas, les élèves doivent d’abord passer la main dans une borne biométrique. " Ce n’est pas l’ADN " « Ce système a été mis en place à l’ouverture de la demi-pension en décembre 2013, rappelle Gilles Baleux, adjoint gestionnaire de l’établissement depuis (...)

    #biométrie #main #étudiants #surveillance

  • Procès de Farida Belghoul : « cette histoire est symptomatique des attaques qui visent l’école publique »

    http://larotative.info/proces-de-farida-belghoul-cette-1346.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH524/arton1346-4a9ee-e1e66.jpg?1458657428

    Le 24 mars, Farida Belghoul passera en procès à Tours pour complicité de diffamation, dans le cadre de l’affaire qui avait vue une enseignante de Joué-lès-Tours faussement accusée d’organiser des attouchements entre élèves. Celle qui est à l’origine des « journées de retrait de l’école » (JRE) visant à dénoncer l’enseignement de la théorie du genre à l’école avait appuyé les fausses accusations d’une de ses militantes. Entretien avec SUD Education 37, qui a soutenu l’institutrice au moment des faits.

    Dans le cas de l’affaire de l’école Blotterie, Mme Hassan évoque deux enfants, dont un particulièrement traumatisé par les faits. Il s’agit d’un petit garçon, d’origine tchétchène. La famille ne maîtrise pas le français, et ce sont des interprètes des JRE qui s’occupent d’expliquer à la famille ce qui s’est produit. Ils utilisent des familles ayant une faible connaissance du fonctionnement des écoles françaises (arrivés depuis peu en France, leur petit garçon était, rappelons-le en petite section, sa toute première année dans le système scolaire). Dans ce cas de figure, on imagine assez aisément les stratagèmes mis en place pour inventer de toutes pièces des actes n’ayant pas eu lieu.

    La réelle intention des JRE est de viser, par l’intermédiaire d’une propagande de choc, l’égalité des sexes, la liberté de conscience, la laïcité et l’État de droit. Ce type de groupuscule regroupe des extrémistes de tout bord, et surfe sur les grands thèmes à la mode, les grandes angoisses populaires. Cela rappelle les techniques du FN face aux migrants « dangereux », ou celle des catholiques de l’Opus Dei face à l’avortement, entre autres exemples... Ce type de manipulation est assez fréquent dans le modus operandi de ce genre d’activisme, car cela s’avère payant médiatiquement...

    #genre #JRE #Belghoul #école

  • Les vœux 2.0 de Frédéric Augis
    http://larotative.info/les-voeux-2-0-de-frederic-augis-1386.html

    Ce lundi 11 janvier avaient lieu les vœux de M. Frédéric Augis, maire Les Républicains de Joué-lès-Tours, deuxième ville d’Indre-et-Loire. L’occasion pour le maire de donner une leçon de bonne gestion des deniers municipaux. - Infos locales / Une, Vie politique locale, (...) — Infos locales, Une, Vie politique locale, Joué-lès-Tours

  • Un menteur élu à la tête de Les Républicains en Indre-et-Loire
    http://larotative.info/un-menteur-elu-a-la-tete-de-les-1385.html

    Sans surprise, les militant-es Les Républicains ont élu Frédéric Augis, maire de Joué-lès-Tours, a la tête de la fédération d’Indre-et-Loire de leur parti. Il succède à Philippe Briand, omnipotent député-maire de Saint-Cyr-sur-Loire, qui a décidé de ne pas se représenter à ce mandat après sa double mise en (...) — Brèves, Vie politique locale

  • Débat : «Quand nos quartiers sont cible des médias»
    http://larotative.info/debat-quand-nos-quartiers-sont-1363.html

    Dimanche 24 janvier à 15h, salle polyvalente de la Ligue de l’Enseignement à Joué-lès-Tours, le Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37 invite à un « goûter-débat » sur la thématique « Médias et Quartiers », avec les sociologues et militants Saïd Bouamama (FUIQP) et Ugo Palheta (ACRIMED). - Infos locales / (...) — Infos locales, Médias, Une, Racisme, Joué-lès-Tours

  • Goûter-débat à Joué-lès-Tours : « Quand nos quartiers sont cible des médias »
    http://larotative.info/gouter-debat-a-joue-les-tours-1258.html

    Dimanche 15 novembre à 15h, salle polyvalente de la Ligue de l’Enseignement à Joué-lès-Tours, le Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37 invite à un « goûter-débat » sur la thématique « Médias et Quartiers », avec les sociologues et militants Saïd Bouamama (FUIQP) et Ugo Palheta (ACRIMED). - Infos locales (...) — 18-mai-graff-vdef_-300x210.jpg, Infos locales, Médias, Une, Racisme, Joué-lès-Tours

  • Commissariat de Joué-lès-Tours : le RAID débarque, les médias s’emballent
    http://larotative.info/commissariat-de-joue-les-tours-le-1220.html

    Des arrestations ont eu lieu à Joué-lès-Tours ce mercredi 14 octobre, en lien avec les évènements survenus le 20 décembre 2014, et qui avaient conduit à la mort de Bertrand Bilal Nzohabonayo. L’occasion pour les médias d’en remettre une couche sur le caractère supposé « djihadiste » d’une affaire entachée de doutes.

    Sans faire mention des doutes qui entourent cette version, doutes formulés d’abord par des témoins de la scène puis par le procureur de la République de Tours lui-même, les médias locaux et nationaux reprennent à l’unisson une même version : celle du djihadiste Bertrand Bilal Nzohabonayo se ruant sur les policiers en criant « Allah Akbar ». Voici quelques exemples du traitement de ces arrestations.

    Pour France 3 Centre-Val de Loire, le journaliste D. Cros se charge d’écrire, sans nuance aucune, que ces arrestations ont eu lieu « dans l’enquête sur l’attaque au nom de l’islam contre le commissariat de Joué-les-Tours » puis que « Le 20 décembre 2014, un homme était entré dans le commissariat et avait blessé violemment, à l’arme blanche, trois policiers en criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) ».

    La Nouvelle République écrit que « Les faits remontent à dix mois : le 20 décembre 2014, Bertrand Nzohabonayo avait blessé à l’arme blanche trois policiers dans le commissariat de la commune, en criant « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand) » avant de mentionner les doutes de la familles sur le sujet.

    (...)

    Bien sûr tout cela est une reprise de la même dépêche AFP mais on vous laisse apprécier avec quelle précaution travaillent les journalistes malgré la complexité de l’affaire.

    Notons que France Bleu, premier média à avoir publié l’information, a l’honnêteté d’au moins mentionner un doute sur cette partie de l’affaire. Le journaliste, X. Louvel, écrit ainsi : « Avait-il crié Allah Akbar (Dieu est grand en arabe) lors de l’agression ? Les témoins de la scène ne l’ont pas tous entendu. Ses parents sont persuadés qu’il n’avait rien d’un terroriste. Il n’était pas fiché, contrairement à son frère connu pour des positions radicales ». Même le proc’ de Tours, lors de sa conférence de presse du 31 décembre, n’évoquait pas ce supposé « Allah Akbar ».

  • #ToursTech : « Tous unis pour la croissance de nos start-ups »

    http://larotative.info/tourstech-tous-unis-pour-la-1192.html

    Coulon l’avait annoncé lors du conseil municipal du 7 avril 2015 :

    « Nous positionnerons aussi Tours comme une terre d’adoption numérique. On sait que notre territoire est souvent choisi (Moneo, McDo, Linky) par des tas d’entreprises qui ont testé ici leurs produits. (...) Nous voulons que les entreprises viennent innover en Touraine, en trouvant les compétences et les infrastructures qui leur permettront de réussir leurs projets d’innovation. »

    Apparemment, l’adjoint au maire est ravi de faire office de cobaye. Signalons quand même que Monéo s’est cassé la gueule [1], et que les compteurs Linky sont loin de faire l’unanimité, y compris dans le département. Quant aux bornes de commandes chez MacDonald’s, on laissera chacun juger de la pertinence de cet exemple en termes de progrès et d’innovation... Cela n’a que peu d’importance aux yeux des promoteurs de #ToursTech : l’important, c’est d’innover, de « faire », qu’importent les débouchés, les impacts ou les conséquences. La formule « Tous unis pour la croissance de nos start-up » reflète bien cet esprit : on promet un soutien sans condition, sans s’interroger sur ce que produisent ces entreprises, ou sur la manière dont elles le font. Le tout au nom de l’emploi (hypothétique) et du rayonnement (hypnotique).

    C’est le site de l’ancienne imprimerie Mame qui a été choisi pour faire office de « lieu totem » pour la candidature Tours Tech. Un « lieu magique » aux yeux de Thibault Coulon, qui pourra notamment accueillir un « Fab lab » et un « Living lab ». Et où l’on pourra organiser un « BarCamp », un « Startup Weekend », un « Coding Goûter », ou un « Hacking Monday ». Dire qu’il fut un temps où on se contentait d’y imprimer des livres...

    Le site Mame vient d’être racheté par Tour(s) Plus à la Société d’équipement de Touraine (SET), qui était chargée de sa reconversion, pour un coût de 9 millions d’euros. L’école des Beaux-Arts s’y est installée, reste à faire venir les entreprises du numérique qui donneront au site son identité de « véritable poumon de l’économie numérique locale ». Et pour cela, Thibault Coulon cherche à faire dégager les ouvriers de Michelin qui y trainent encore dans le cadre des ateliers de transition professionnelle mis en place suite à la suppression de 700 postes dans l’usine de Joué-lès-Tours. Certes, la SET présente Mame comme « un site d’échanges (..) et de rencontres entre tous les publics », mais il ne faudrait pas exagérer. C’est pas les types de Michelin qui vont nous faire entrer dans la modernité ; ils représenteraient plutôt un passé gênant à faire disparaître.

    #numérique #FrenchTech #EtMoiEtMoiEtMoi

  • [Tours] Coordination Pas Sans Nous : dans les quartiers populaires, « remplacer la violence par de la conflictualité »
    http://rebellyon.info/Tour-Coordination-Pas-Sans-Nous-dans-les

    Depuis 2013, une centaine de personnes, responsables associatifs et acteurs de terrain, se sont réunies au sein d’une coordination qui se présente comme un « syndicat des quartiers populaires ». Rencontre avec l’un de ses membres, qui habite à Joué-lès-Tours. - A lire sur d’autres sites / Apartheid (...) — A lire sur d’autres sites, Apartheid social, Une

  • Coordination Pas Sans Nous : dans les quartiers populaires, « remplacer la violence par de la conflictualité »
    http://larotative.info/coordination-pas-sans-nous-dans-1105.html

    Depuis 2013, une centaine de personnes, responsables associatifs et acteurs de terrain, se sont réunies au sein d’une coordination qui se présente comme un « syndicat des quartiers populaires ». Rencontre avec l’un de ses membres, qui habite à Joué-lès-Tours [1].

    En 2005, suite aux révoltes qui ont répondu à la mort de Zyed et Bouna, Mohammed Mechmache crée un collectif nommé ACLEFEU [2]. Il se dit qu’il n’est plus possible d’aller de crise en crise, et que les habitant-es des quartiers populaires sont les mieux placé-es pour parler de leur réalité. Mechmache va réaliser un tour de France pour dresser un cahier de doléances en recueillant la parole des habitant-es. Mais quand il est allé présenter ce travail à un ministre, il lui a été demandé de laisser son rapport à l’accueil du ministère...

    Mechmache s’est alors allié à une universitaire travaillant sur les questions de la participation des habitant-es et d’empowerment [3], Marie-Hélène Bacqué. François Lamy, ministre de la Ville du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, va leur commander un rapport. Mechmache et Bacqué vont refaire un tour de France pour recueillir des témoignages d’habitant-es des quartiers populaires, de membres d’associations, etc. Ils sont notamment passés à Joué-lès-Tours, pour collecter doléances et propositions.

    Ce travail a donné naissance à un nouveau rapport contenant 31 propositions. Une centaine de responsables associatifs et d’acteurs de terrain des quartiers populaires ont été invités à critiquer, amender, corriger ces propositions. Et il a été décidé de considérer la question du droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections locales non pas comme une proposition parmi d’autres, mais comme une condition préalable de la participation citoyenne. C’est un engagement de campagne du candidat Hollande. On réclamait donc que cet engagement soit tenu. La centaine de participant-es à la conférence qui s’est tenue en juin 2013 se sont accordés pour dire que le rapport ne contenait pas 30+1 mesures, mais 1+30 mesures.

    Toutes les questions qui traversent notre société ont été abordées au cours de cette « conférence citoyenne » de juin 2013. Ça a été deux journées de folie. Il y a notamment eu de grosses empoignades autour du terme « laïcité » ; certains estimaient que la question de l’islamophobie devait avoir une place centrale dans le rapport, d’autres étaient plutôt dans une posture de déni face à cette question. A l’issue de ces deux jours, on s’est dit qu’il était indispensable de rester en contact, et on a monté la coordination « Pas sans nous ».

    Évidemment, une fois le rapport rendu au ministre de la Ville et passé à la moulinette législative, il n’en est rien resté, si ce n’est l’idée de créer des « tables de quartier ». Cela consiste à monter, dans tous les quartiers populaires, une instance reconnue par les autorités locales (préfecture, mairie) qui pourrait participer aux réflexions sur les politiques de la ville. La loi prévoyait donc que, dans toutes les villes où il existe un « quartier prioritaire », la signature du contrat de ville soit subordonnée à la création et à la reconnaissance d’un « conseil citoyen » (qui a été le nom retenu pour désigner les tables de quartier).

    (...)

    Pour l’instant, comment la mobilisation des habitant-es prend-elle forme ? Comment s’exprime-t-elle ?

    En matière de participation, les quartiers populaires sont par terre. Certains quartiers ont tellement morflé qu’il n’y a plus de dialogue. En même temps qu’on proposait ces conseils citoyens, il a fallu engager un travail de dialogue entre associations et de définition d’objectifs communs.

    (...)

    Le parquet a demandé la relaxe des deux policiers poursuivis pour « non-assistance à personne en danger » après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005 [5]. Cette relaxe ne va-t-elle pas encore faire reculer la confiance des habitant-es des quartiers populaires vis-à-vis des institutions ?

    Il faut faire évoluer la relation des habitant-es avec la police. On ne peut pas continuer comme ça. Les policiers ne peuvent pas être systématiquement mis hors de cause, comme c’est le cas actuellement. C’est invivable, et chaque relaxe est vécue comme un coup de couteau par les quartiers. La coordination « Pas sans nous » propose notamment que la police vienne régulièrement dans les quartiers pour rendre compte de son action auprès des habitant-es. Les conseils citoyens pourraient être l’espace approprié. Cela permettrait à la police d’entendre ce que les habitant-es ont à leur reprocher, en dehors du contexte d’un contrôle d’identité. Sinon, nous irons de révoltes en révoltes.

    #participation #quartiers_populaires #ville

    cc @quartiersxxi @rezo

  • Liberté, égalité, défilé !
    http://larotative.info/liberte-egalite-defile-1124.html

    L’État français s’est exhibé à deux reprises durant le grand week-end du 14 Juillet, en participant à l’humiliation du peuple grec, puis offrant un podium à la junte mexicaine. Face à l’expression démocratique, le pouvoir en place préfère cirer les pompes des banquiers et lustrer les godillots des nervis.

    (...)

    Pour entretenir l’esprit du 11 janvier, François Hollande a mis la main à la pâte afin que ce défilé pète le feu. Des clients à la tribune, des opérateurs de sécurité dans le défilé. Sitôt l’armée mexicaine escamotée, on fait défiler la Gendarmerie et la police, esprit du 11 janvier toujours ! Des chicaneurs diront que le linceul de Rémy Fraisse est encore tiède, de cette nuit où les pandores, au service de la nomenklatura PS du Tarn, envoyèrent 23 grenades offensives à la cantonade au cas où, jusqu’à ce que...

    Il y a aussi l’opération « sociale » d’Anne Hidalgo (de gauche), avec le concours des chaussures à clous et de la sûreté de l’État, à la Halle Pajol, pour « aider » les réfugiés. Clic clac, contact, matraque, l’affaire est dans le sac pour ne pas que les « gens » restent à la rue. On est loin de l’amateurisme du Parti Socialiste façon sac de Riz en Somalie, là on cible le client sur place. Ils veulent des papiers ? On va leur en donner, 30 000 reconduites à la frontière, 60 000 obligations de quitter le territoire, 50 000 rétentions administratives concernant prés de 6 000 enfants. Allez hop, ça roule avec la gauche !

    Ce gouvernement a décidément de l’audace. Imagine-t-on en 1962, la flicaille de Charonne ouvrir le défilé, ou en 61 les brigades de Papon acclamées sur les Champs après avoir foutus des algériens à la Seine, en 1985 la DGSE victorieuse d’une grande bataille navale, ou mieux en 1986 des motards voltigeurs ouvrant le défilé ? A partir d’aujourd’hui on peut tout imaginer, l’an prochain peut-être, le commissariat de Joué-lès-Tours...

    Succédant à la police et aux mexicains, l’armée s’est mise à défiler. Monsieur Hollande ? Un mot sur les viols des mômes en Afrique par nos troupes ? Secret-Défense, tout va bien. C’est sûr que cette année, Hollande n’a pas invité l’armée grecque, ni distribué de médaille à Tsipras, mais bon, l’année était salement chargée. Faire passer une loi sécuritaire, quelques lois anti-sociales touchant près de 300 domaines, c’est du boulot. Ajoutez à ceci un congrès du PS où il fallut surtout ne rien dire, ne rien changer. On a ainsi pu entendre le président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, assener : « La sécurité et la patrie étaient des thèmes de droite, ils ne le sont plus » Eh ben on te croit, pour une fois que le PS ne raconte pas de conneries.

    (...)

  • Mort de Bertrand Bilal Nzohabonayo à Joué-lès-Tours : le parquet classe l’affaire sans suite
    http://larotative.info/mort-de-bertrand-bilal-nzohabonayo-1100.html

    D’après La Nouvelle République, le procureur de la République de Tours a décidé de classer sans suite la procédure ouverte suite à la mort de Bertrand Bilal Nzohabonayo. Le 20 décembre dernier, cet habitant de Joué-lès-Tours avait été abattu de plusieurs coups de feu après avoir blessé trois policiers. (...) — Brèves, Répression - prisons, Bertrand Bilal

  • Intervention policière à La Rabière : « Les flics braquaient les parents, les enfants »
    http://larotative.info/intervention-policiere-a-la-962.html

    Jeudi 16 avril, à Joué-lès-Tours. Vers 15h45, un important dispositif policier s’est mis en place à La Rabière, aux abords de l’arrêt de tram. Tir de flashball, charges, menaces... Un contrôle ordinaire ?

    4 ou 5 fourgons de policiers en tenue anti-émeute, des voitures de la Brigade Anti Criminalité (BAC), des flics de la brigade canine... D’après plusieurs témoins, près d’une quarantaine de policiers se sont déployés autour du centre commercial du quartier en milieu d’après-midi. « Un effectif de malade », décrit un habitant. « Ils sont venus en mode Robocop » témoigne un autre. Avec boucliers, flashballs, et parfois le visage masqué.

    Une habitante qui rentrait de sa formation raconte :

    « J’ai eu peur tellement les policiers étaient nombreux, j’ai cru qu’il y avait eu un meurtre. Quand on m’a dit que c’était un contrôle, je n’y ai pas cru. Ils étaient sur la défensive, comme s’ils attendaient que ça dégénère. »

    Effectivement, le motif de cette démonstration de force était apparemment de réaliser des contrôles d’identité sur réquisition du procureur de la République de Tours [2]. C’est en tous cas ce qu’un gradé a expliqué à un militant du conseil représentatif des associations noires (CRAN), tout en refusant de lui communiquer son numéro de matricule. Sans préciser ce qui rendait nécessaire un tel déploiement. Beaucoup y ont vu une provocation.

    D’ailleurs, ça a bien failli dégénérer. Le ton est monté pendant le contrôle d’un homme handicapé, qui s’est plaint des conditions du contrôle. Son fils s’est interposé, avant de fuir sous la menace des policiers. Un flic a tiré avec son flashball, apparemment sans toucher sa cible, avant que retentisse un cri : « Chargez, allez, on se met en rang ! »

    Un jeune habitant du quartier raconte : « La BAC est resté professionnelle, mais les flics en tenue braquaient les parents, les enfants, en criant "Rentrez chez vous". Ils ont tiré sans raison ». Pour ce jeune homme, ce « rentrez chez vous » devait plutôt s’entendre dans le sens « rentrez dans votre pays »....

    Un autre témoin : « A l’heure de la sortie de l’école, alors que le square était plein, ils auraient pu faire des blessés ». Une habitante : « Les flics ont chargé, puis avançaient en braquant leurs armes vers les mères. Les gens fuyaient ».

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2goamtP91tk

  • Ferme-usine de Monts : « Ils ont besoin de l’agriculture industrielle pour nourrir les pauvres »

    http://larotative.info/ferme-usine-de-monts-l-889.html

    Le 3 mars, près de 300 personnes étaient réunies à Joué-lès-Tours pour parler du projet d’extension de la ferme de Monts qui veut accueillir 2 200 bêtes. A cette occasion, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, a livré un discours plus global sur le problème de l’industrialisation de l’agriculture. On y a notamment appris que, pour le ministre de l’agriculture, "on a besoin de l’agriculture industrielle pour nourrir les pauvres".

    Nourrir la planète, à quel prix ? Nous on a envie de poser le problème à l’envers. C’est quoi le problème ? C’est la production agricole, c’est l’agriculture, ou c’est l’alimentation ? Il nous semble que la seule politique qui doit être menée de manière assidue et volontariste, c’est la politique de l’alimentation. La France est quand même la sixième puissance mondiale. C’est pas rien, mais dans la sixième puissance mondiale, il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim. Il y a des gens qui mangent parce qu’il y a des associations caritatives qui les accompagnent dans leur recherche d’alimentation. Il y a des gens qui se privent de nourriture. Il y a des gens qui mangent mal, parce qu’ils n’ont pas les moyens de se nourrir correctement. Et tout ça dans la sixième puissance mondiale. Mais on est devenus complètement dingues ! On est dans une société qui produit de plus en plus de richesses, mais qui les répartit dans un angle de plus en plus petit. (…)

    Pour la première fois en France, on va faire de l’alimentation non pas chez les paysans, mais chez les industriels, dans des usines. Ça c’est vraiment un changement de société énorme. Et la responsabilité qui incombe à ce gouvernement qui laisse faire ça est énorme. On a décidé – puisqu’on n’a pas voulu l’arrêter – que l’alimentation serait désormais produite dans des usines. Et Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, à la veille du Salon, nous a dit (alors qu’il disait depuis des mois « Les fermes-usines c’est pas mon modèle ») :


    « De toute façon, on a besoin de l’agriculture industrielle pour nourrir les pauvres. »

    Il y a là quelque chose qui me choque énormément. J’ai été élu sur ma commune pendant dix ans, donc il me semble que je crois encore aux valeurs de la République. Il me semble que c’est quelque chose de fondamental, le rôle de l’État, l’intervention de l’État, le fait qu’il y ait un État fort... Qu’un ministre de la République acte le fait qu’il y ait des pauvres et n’essaye pas de se dire : « Comment on va faire pour qu’ils le soient moins ? » mais « Comment on va faire pour qu’ils mangent ? », donc en gros « Comment on va faire pour qu’ils ne nous emmerdent pas »... Donc on va les nourrir avec le truc le moins cher possible. Et le truc le moins cher possible, pour tous ces gens qui mangent dans les cantines bio des ministères, c’est l’agriculture industrielle.

    On arrive à une agriculture de type industrielle, une grosse agriculture, qui a une capacité à capter les primes absolument phénoménale, des montants de primes énormes ; une agriculture qui est plutôt une agriculture de riches, puisqu’elle capte beaucoup de primes. Cette agriculture de riches, elle va donc produire une alimentation pour les pauvres. Et la petite agriculture, qui capte peu de primes, qu’on peut considérer comme une agriculture de pauvres, elle va nourrir les riches. C’est complètement débile. (…)

    #agriculture #alimentation #paysannerie #pauvreté

  • Journée de retrait de l’école à Joué-lès-Tours : Farida Belghoul convoquée par la justice
    http://larotative.info/journee-de-retrait-de-l-ecole-a-883.html

    La militante d’extrême-droite qui lutte pour « l’interdiction de la théorie du genre dans les programmes scolaires » devrait être mise en examen pour sa participation à l’affaire qui avait agité l’école Blotterie en mars 2014. La camarade de SUD Educ’ qui était accusée par les #JRE d’avoir organisé des attouchements entre enfants avait porté plainte.

    Sur son site, Farida Belghoul publie le courrier de convocation pour première comparution qu’elle a reçu. Le magistrat de Tours qui signe ce courrier daté du 30 janvier 2015 indique :

    « Je vous informe que j’envisage votre mise en examen (...) pour avoir été complice du délit de diffamation publique envers un fonctionnaire publique. »

    Le 28 mars 2014, une vidéo publiée sur le site des Journées de retrait de l’école mettait en scène Dalila Hassan, présentée comme la responsable du mouvement à Joué-lès-Tours. Elle accusait une enseignante de l’école Blotterie d’avoir organisé des attouchements entre enfants. Des accusations complètement délirantes et largement démenties, notamment par la mère de la petite fille soi-disant impliquée. Mais la vidéo avait largement circulé, et Farida Belghoul s’était rendue sur place pour faire la promotion de son mouvement contre l’enseignement de la « théorie du genre » dans les écoles. L’enseignante avait porté plainte.

    Aujourd’hui, il est reproché à Belghoul « d’avoir sciemment par aide et assistance, facilité la préparation et la consommation du délit en faisant procéder au montage, au tirage et à la publication » de la vidéo.

    La propagation de la rumeur visant l’enseignante avait été facilitée par les manœuvres de la droite locale en amont des élections municipales. Un tract appelant à voter pour Frédéric Augis, candidat (victorieux) de l’UMP, accusait l’équipe municipale en place d’enseigner la « théorie du genre » dans les écoles de la ville. Accusations également contenues dans un courrier du candidat à une habitante de la ville.

  • Joué-lès-Tours : le préfet interdit une marche de recueillement pour Bertrand Bilal Nzohabonayo
    http://larotative.info/joue-les-tours-le-prefet-interdit-854.html

    La mère de Bertrand souhaitait organiser une marche blanche le samedi 7 janvier à Joué-lès-Tours, avec la famille et les proches du jeune homme tué par la police le 20 décembre dernier. Mais un arrêté du préfet d’Indre-et-Loire lui a interdit d’organiser cette marche, quitte à déformer la vérité pour se justifier.

    L’arrêté fait ensuite référence à un appel à témoins rédigé par le comité « Vérité et justice pour Bertrand Bilal », évoqué en ces termes :

    « Considérant les propos contenus dans un tract distribué le 22 janvier 2015 par lequel Madame XXX Pélagie traite "les policiers de tueurs venus attaquer son fils et que ces tueurs ont voulu le faire passer pour un terroriste" ; et que ces mêmes propos en lien avec l’organisateur de cette manifestation risquent de susciter une réaction virulente et déterminée (…). »

    Or, ce n’est pas du tout ce que dit le texte de l’appel à témoins, dans lequel il est écrit :

    « Il a été tué par ceux censés nous protéger, nous qui avons fui notre pays, à cause des massacres et génocides au Rwanda et au Burundi. Pire encore, comme si cette peine ne suffisait pas, ses tueurs ont voulu le faire passer pour un terroriste, venu les attaquer. »

    On comprend que la qualification de « tueurs » en référence aux policiers ne plaise pas au préfet Delage. Pourtant, les policiers ont bien tué Bertrand le 20 décembre. Et contrairement à ce qu’affirme l’arrêté, le tract ne dit pas que les policiers sont « venus attaquer son fils » : il est simplement rappelé que, d’après les autorités, Bertrand a attaqué les flics. Mais il est plus facile, pour disqualifier la démarche de la mère, de la mettre en accusation et de la faire passer pour une accusatrice revancharde.

    L’arrêté parle aussi de « risques de débordement », parce que la marche serait située « dans le quartier urbain sensible de La Rabière à Joué-lès-Tours », et qu’apparemment dans l’esprit du préfet ce quartier est naturellement propice aux « troubles ». Comme si les habitants et habitantes de ce quartier ne pouvaient pas observer un recueillement pacifique.

    Enfin, le préfet évoque « la forte émotion provoquée par l’agression de trois militaires à Nice le 3 février 2015 dans des conditions qui rappellent les événements du 20 décembre 2014 à Joué-lès-Tours ». Faisant ainsi un parallèle entre un acte dont le caractère antisémite semble avéré (les militaires patrouillaient devant un lieu de culte juif) et les circonstances entourant la mort de Bertrand Bilal, qui elles sont loin d’être claires.

  • La Rabière, quartier populaire
    http://larotative.info/la-rabiere-quartier-populaire-839.html

    C’est le quartier où vivait Bertrand Bilal Nzohabonayo, tué par la police à Joué-lès-Tours le 20 décembre dernier. 64 hectares, à quelques minutes à pied du centre-ville. Catégorisé « Zone Urbaine Sensible ». On a demandé à un habitant et militant associatif du quartier de nous en parler.

    Il y a un « esprit village » qui s’est maintenu pendant assez longtemps. Dans les années 80-90, tout le monde se connaissait. On a commencé à perdre ça à la fin des années 90, début 2000, avec une population beaucoup plus brassée qu’avant.

    A l’époque, les populations les plus présentes dans le quartier étaient les Algériens, les Portugais, les Yougoslaves, les Cambodgiens et les Laotiens. Et dans mon souvenir, tout ce monde-là vivait dans une ambiance de petit village.

    (...)

    Dans les années 70, une étude avait été faite sur l’habitat collectif. C’était impressionnant, la diversité qu’il y avait dans une cage d’escalier. Tu pouvais avoir un prof, un militaire, un ouvrier... Le drame de ce quartier, mais aussi des autres quartiers du même type, c’est qu’on n’a pas su garder ces populations-là. Tous ceux qui pouvaient partir sont partis, ils se sont sauvés. A la Rabière, le départ des professions intermédiaires date du début des années 80.

    Et puis, avec l’entrée du Portugal dans l’Union Européenne, on a perdu des Portugais qui sont rentrés au pays. Michelin commençait à licencier, donc certains ont pris leur prime et sont rentrés aussi. D’autres sont sortis du quartier pour construire leur maison dans les quartiers alentours. On a donc vu le quartier se vider de certaines catégories sociales. Ne sont restées que les populations pauvres, massivement au chômage. Et on n’a jamais pu inverser la tendance. On a continué à s’enfoncer dans la précarité .

    (...)

    Dans les représentations, l’espace public est un lieu où les gens sont censés circuler ; quand il y a des éléments stagnants, c’est problématique. Or, le centre commercial et ses cafés constituent en quelque sorte une subsistance de l’esprit de village que je décrivais. C’est le centre du village, une sorte de place où l’on vient palabrer , alors que c’est quelque chose qui a disparu dans plein d’endroits en France. Sur le parcours du tram, c’est un élément qui détonne. Les voyageurs se demandent ce qui peut se tramer dans ces cafés où les habitants viennent passer du temps. Les jeunes au chômage ou les retraités ont du temps à revendre. Et cette façon de prendre son temps pour discuter, ça peut paraître suspect. Dans notre société, c’est vu comme suspect.

    Les cafés du centre commercial entraînent une cohabitation entre générations qui n’était pas possible à une époque. Mais cette cohabitation n’est pas pour autant une source d’échanges. Même entre jeunes, on n’a pas un groupe soudé, mais des sommes d’individualités qui galèrent ensemble. Chacun s’aménage un espace.

    (...)

    Parmi les jeunes, l’agglomération se fait autour de l’identité musulmane, parce qu’il ne reste plus que ça de constructeur sur le quartier. Si on s’attaquait à ça, qu’est-ce qu’il resterait ? Sur quelles bases les gamins se construiraient ? C’est presque criminel de ne rien laisser comme modèle de construction d’une identité. Il ne resterait que le deal, la figure de Scarface, même si la référence date. Et on sait les dégâts que ça fait.

    (...)

    Il existe, depuis plus de vingt ans, un mensonge concernant ce quartier : c’est l’insécurité. Les premiers responsables de ce mensonge sont les médias. Il n’y a pas d’insécurité dans ce quartier. Même si je ne nie pas qu’il puisse y avoir un sentiment d’insécurité, c’est un quartier qui a toujours été sûr. Tu peux te promener et demander de l’aide à n’importe quelle heure de la nuit, on viendra t’aider.

    (...)

    Les flics qui débarquent viennent surtout d’ailleurs. On leur décrit la population d’une certaine manière, avec une étiquette « zone sensible ». On formate les flics avant de les envoyer sur le terrain, ce qui fait qu’il n’y a pas de lien avec les habitants. La brigade anti-criminalité (BAC), c’est pire. C’est une police spécialisée pour les jeunes des quartiers. Ils se comportent comme une bande, faisant face à une autre bande. Leur attitude quand ils sortent de leur voiture, leurs codes vestimentaires sont ceux d’une bande. Ils sont sapés comme les mecs du quartier : crâne rasé, jean, baskets, sacoche.

    (...)

    Malgré tout, c’est un quartier où on vit bien. Les habitants sont contents de vivre là, et il existe des solidarités qu’il n’y a plus ailleurs. Les gens crèvent la dalle, mais ils sont solidaires. C’est le dernier rempart avant l’écroulement total : il y a encore de l’espoir, l’assurance de pouvoir compter sur la voisine pour un coup de main.

    #quartiers #précarité #mixité_sociale #police

  • Attaque « terroriste » à Joué-lès-Tours : des questions demeurent - Rue89 - L’Obs - 27/01/2015- David Perrotin
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/27/attaque-terroriste-a-joue-les-tours-questions-demeurent-257351

    Le parquet n’a pas « de temps à perdre »

    Contacté par Rue89, le parquet de Tours souhaite (toujours) ne faire « aucun commentaire ». Celui de Paris confirme qu’il n’y a aucun policier noir blessé mais maintient sa version initiale :

    « Ce n’est pas la tête d’un homme noir que l’on distingue sur la photo, mais une cuisse ou des fesses. »

    Également interrogé sur les nombreuses contradictions entre les témoignages d’habitants et ceux de la police, le parquet antiterroriste s’agace :

    « Cela fait un mois que vous êtes dans votre théorie du complot, nous n’avons pas de temps à perdre. »

    Loin d’être dans la théorie du complot, Rue89 a seulement pointé les nombreuses questions laissées en suspens :

    pourquoi le procureur de Tours a affirmé que le commissariat n’était pas équipé de caméras alors que nous avons révélé l’existence d’un système de vidéo-surveillance ?

    Pourquoi le parquet antiterroriste de Paris ne diffuse pas les bandes de vidéosurveillance censées prouver que non, Bertrand Nzohabonayo n’a pas été interpellé par les policiers avant l’attaque ?

    Pourquoi le procureur de Tours ne communique plus sur l’affaire et ne souhaite pas nommer un juge d’instruction indépendant ?

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    Les Pieds sur terre - Joué lès Tours
    28.01.2015
    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-joue-les-tours-2015-01-28

    Fin décembre, Bertrand N. dit « Bilal » attaque le commissariat de Joué-lès-Tours au couteau en criant « Allahu akbar ». Il est abattu par les policiers. Sauf que personne, à Joué, ne croit à cette version. Enquête autour du commissariat et dans le quartier de La Rabière à la recherche de l’autre histoire de Bertrand alias « Bilal ».

    Reportage : Olivier Minot
    Réalisation : Emmanuel Geoffroy

    #Joué-lès-Tours #Bilal

  • Joué-lès-Tours : le rassemblement pour Bilal Nzohabonayo interdit sous la pression des flics
    http://larotative.info/joue-les-tours-le-rassemblement-791.html

    Un rassemblement devant le commissariat de Joué-lès-Tours était prévu le samedi 10 janvier à 15 heures, afin d’encourager des témoins de la mort de Bilal à se faire connaître. C’était sans compter l’intervention du syndicat Unité SGP Police.

    Le samedi 10 janvier, un rassemblement devait avoir lieu à l’endroit où Bertrand « Bilal » Nzohabonayo est mort le 20 décembre 2014. L’objectif était d’une part de rendre hommage au jeune jocondien de 20 ans, et d’autre part d’appeler d’éventuels témoins de la scène à se faire connaître, deux versions s’affrontant toujours dans cette affaire : celle de la police, qui affirme que Bilal s’est présenté de lui-même au commissariat pour poignarder des policiers, et celle selon laquelle Bilal aurait été interpellé par les policiers et emmené de force au commissariat.

    A ce stade, l’appel à témoins lancé par le procureur de Tours lors de sa conférence du presse du 31 décembre n’a pas donné de résultat, mais il faut noter qu’il invite les témoins à se tourner vers la direction régionale de la police judiciaire d’Orléans. Témoigner contre des flics devant des flics ? Peu de chance que ça marche, vu la pression habituellement rencontrée.

    Donc, certaines personnes voudraient que toute la lumière soit faite dans cette affaire, sans se contenter de la version servie par les flics et le procureur. Une « provocation » pour le syndicat Unité SGP Police, qui a réagi au quart de tour en apprenant la veille du rassemblement qu’un dispositif de maintien de l’ordre était prévu par le préfet. Sous le titre « Je suis policier à Tours et je veux que l’on me respecte ! », le délégué syndical écrit :

    « Notre organisation ne peut tolérer une telle provocation et organisera lui aussi un rassemblement de Policiers afin de défendre les Policiers ainsi que les valeurs de la république ! »

    #police

  • Les policiers prenaient l’adjointe pour un jouet
    http://www.liberation.fr/societe/2007/01/19/les-policiers-prenaient-l-adjointe-pour-un-jouet_82384

    TW : Harcèlement sexuel

    « Il ne s’agissait que d’une plaisanterie de mauvais goût pour décompresser dans un commissariat où on rigolait beaucoup sur le sexe. Il y avait même des livres pornos qui traînaient. Le processus de plaisanterie a dérapé car l’adjointe de sécurité stressée, fragile, n’a pas compris la profonde amitié que lui vouaient ses collègues »

    Oh ben oui, c’est sa faute à elle, parce qu’elle est trop fragile. Quel genre de profond ami continue de « faire des blagues » en voyant que la destinataire y réagi par des tentatives de suicide puis la virent ?(Permalink)

    #feminisme

    • « En 2000, dès son arrivée au commissariat de Joué-lès-Tours, M. hérite d’un nouveau prénom : « Raoul, parce que la police est un métier d’homme. »

      On dirait le meme commissariat qui a "perdu" les vidéos du meurtre de Bertrand « Bilal » Nzohabonayo.

      Le reste du personnel assiste à ces humiliations en spectateurs, « le sourire au coin des lèvres ».

      Il semble y avoir pas mal de restes nauséabond dans ce commissariat.

    • les douches qu’on lui impose tout habillée, les fessées sur le bureau du commissariat, baptisé « table d’ouvrage ». Le reste du personnel assiste à ces humiliations en spectateurs, « le sourire au coin des lèvres ». Un dimanche matin de septembre 2003, elle se retrouve seule avec ses trois persécuteurs. Limouzin et Petit lui arrachent le pantalon, la hissent jusqu’à la photocopieuse, font une reproduction de ses fesses et de son sexe. Sa chef, Hélène Tafforin, la maintient sur la machine et lui ordonne de se « laisser faire ». Ils lui imposent ensuite des attouchements et menacent d’exhiber les photocopies devant toute la brigade. Trois jours plus tard, elle tente une première fois de mettre fin à ses jours. Hospitalisée, elle bénéficie d’un arrêt de travail. Et elle se trouve licenciée. « On n’a pas cherché à comprendre », dira-t-elle plus tard.

      #culture_du_viol #barbarie #déshumanisation

    • « profonde amitié » ah ah ah, la bonne blague !

      C’est la deuxième fois que je râle au boulot pour des comportements sexistes à répétition. Avec deux effets, l’un positif, puisque ces comportements cessent, au bénéfice de tout·e·s, l’autre négatif, puisque je suis désormais identifiée comme particulièrement « sensible ».

  • Mort de Bilal Nzohabonayo à Joué-lès-Tours : une interpellation qui dégénère en bavure mortelle ? - La Rotative
    http://larotative.info/mort-de-bilal-nzohabonayo-a-joue-749.html

    Le 20 décembre, Bertrand « Bilal » Nzohabonayo est mort, tué par la police à Joué-lès-Tours. D’après la version policière, il se serait présenté au commissariat de la ville et aurait blessé plusieurs agents avant d’être abattu. Mais une autre version émerge, très éloignée de la version officielle.

    Je ne sais pas trop quoi en penser.

    • Le collectif « Urgence ["]notre["] police assassine » indique dans un communiqué :
      « Des témoins sur place affirment que Bilal ne s’est jamais présenté de son propre chef devant la porte du commissariat, mais que ce sont bien des policiers qui l’ont traîné de force devant le commissariat. »
      Ce que confirme Le Point, qui écrit : « Selon [nos] informations, Bertrand Bilal ne se serait pas rendu volontairement au commissariat et n’aurait pas crié "Allah Akbar". »

      Il semble avoir été tué dehors, contrairement aux déclarations policières

      Plusieurs témoins, dont une personne interrogée face caméra par une équipe de l’AFP, disent pourtant l’inverse. « J’ai vu les quatre policiers prendre le monsieur pour le rentrer à l’intérieur, ils lui ont dit calmez-vous et le monsieur il a commencé à crier "Ah" et à se débattre », raconte un des témoins (voir la vidéo ci-dessous à partir de 1’03).

      http://www.dailymotion.com/video/x2d1f6s_joue-les-tours-j-ai-entendu-quatre-coups-de-feu_news

      La chronologie de l’emballement politique

      Pour bien comprendre comment la piste du terroriste et de la radicalisation a été privilégiée, il faut se pencher sur la chronologie des faits et des réactions politiques. Dans la foulée des événements qui ont mené au drame, le ministre de l’intérieur décide de se rendre sur les lieux. Entre-temps, on apprend que Bertrand Nzohabonayo est « connu des services de police pour des faits de droit commun ». À 17 h 47, le même jour, une nouvelle dépêche de l’AFP informe que la section antiterroriste du parquet de Paris est chargée d’une enquête ouverte « des chefs de tentative d’assassinat et d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Une demi-heure plus tard, soit près de quatre heures après les coups de feu qui ont tué Bertrand Nzohabonayo, une source proche de l’enquête affirme que l’agresseur, originaire du Burundi, a crié « Allah Akbar (Dieu est grand en arabe) du moment où il est entré jusqu’à son dernier souffle ». De premiers liens entre les actes de Bertrand Nzohabonayo et l’organisation de l’État islamique en Syrie et en Irak commencent à être pointés par des sources identifiées comme « proches de l’enquête ».

      Aussitôt sur les lieux, Bernard #Cazeneuve a souligné de la part des policiers « une très grande maîtrise, une très grande compétence, un très grand sang-froid ». Dans un second communiqué, le ministère de l’intérieur réaffirme son soutien aux policiers et condamne une nouvelle fois « cet acte odieux » en prenant le soin de préciser que l’individu tombé sous les balles de la police « ne s’était jamais signalé par des activités à caractère terroriste ». « Le gouvernement est déterminé à combattre toutes les formes de terrorisme qui menacent la sécurité », peut-on lire dans le dernier paragraphe du communiqué qui ne laisse déjà plus beaucoup de place à un scénario autre que terroriste.

      Plus tard dans la soirée, Manuel #Valls affiche dans un tweet son soutien aux policiers de Tours. « Ceux qui s’en prennent à eux devront faire face à la sévérité de l’État », déclare-t-il. (...) Le lundi 22 décembre, soit 48 heures après les faits, alors que François Hollande appelle à une « extrême vigilance », Manuel Valls monte en gamme en affirmant que « jamais nous n’avons connu un aussi grand danger en matière de terrorisme ».

      http://www.mediapart.fr/article/offert/29dd09369770ae5b2820ae1956432e33

      #douce_France #parole_de_flic

  • Affaire de Joué-lès-Tours : "il y a eu une altercation avant entre deux jeunes et l’un des policiers" - France 3 Centre - Publié le 25/12/2014 | 19:34, mis à jour le 26/12/2014 | 17:22
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/12/25/affaire-de-joue-les-tours-il-y-eu-une-altercation-avant

    La soeur de Bertrand, Eunice Nzohabonayo s’est exprimée pour la première fois depuis les faits, mardi 22 décembre, après sa garde à vue. Elle tient à comprendre ce qu’il s’est passé avant. « Je veux que les policiers écoutent les gens qui disent qu’il y aurait pu avoir une altercation avant ».

    Originaire du Burundi, où le frère Brice a été arrêté samedi dernier, la famille Nzohabonayo est de confession catholique. Pour sa famille, Bertrand était un jeune homme très calme. Depuis les faits, c’est l’incompréhension pour le père de Bertrand, revenu du Burundi. « Comment mon fils Bertrand s’est retrouvé au commissariat de police de Joué-lès-Tours alors qu’il savait qu’il n’allait pas s’en sortir ? », s’interroge Vénérand Nzohabonayo. La famille, qui va se constituer partie civile dans la semaine, ne croit pas à la radicalisation de Bertrand.

    https://www.youtube.com/watch?v=wHFgvQmix2A

    Au départ de l’affaire, une altercation
    Selon un témoin qui préfère garder l’anonymat, une altercation entre deux jeunes du quartier et un policier serait à l’origine de l’affaire. Une bagarre qui aurait eu lieu vendredi 19 décembre, c’est-à-dire à la veille des faits. « J’étais au fond du bus et arrivé à l’arrêt Rotière, il y avait un embouteillage. Je suis allé près du chauffeur et là j’ai vu un agent de police en sang, avec l’arcade ouverte ». Bertrand ne se trouvait pas à Joué-lès-Tours le jour de cette altercation. Il est à Paris, où il accompagne sa mère qui doit prendre un avion pour le Rwanda à Roissy. Il reviendra en covoiturage le lendemain de l’altercation.

    Selon nos sources, le 20 décembre, Bertrand retrouve sa soeur autour de midi. Il serait sorti en début d’après-midi pour manger un morceau. Le kebab dans lequel il se rend se trouve à proximité du commissariat de police de Joué-lès-Tours. Sur sa route, il aurait été interpellé par des policiers désireux de connaître l’identité des deux jeunes de la bagarre de la veille. L’interpellation de Bertrand Nzohabonayo tourne mal, deux policiers sont blessés et Bertrand est abattu par un agent de police.

    #Joué-lès-Tours
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    L’intégralité de l’interview de la sœur de Bertrand Nzhohabonayo dont un extrait fut diffusé sur France 2 à 13h le mardi 23 décembre
    https://www.youtube.com/watch?v=ya9R9YqkKOo#t=16

  • « Théorie du genre » : enquête sur la folle rumeur de Joué-lès-Tours
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/12/theorie-du-genre-enquete-sur-la-folle-rumeur-de-joue-les-tours_4400256_3224.

    S’il y a un sentiment que la communauté éducative partage, à Joué-lès-Tours, c’est celui de n’avoir « rien vu venir ». Celui, aussi, d’avoir été « manipulée », « salie ». « Cela m’est tombé dessus », répète Céline (son prénom a été changé), l’enseignante de maternelle contre laquelle, fin mars, le collectif des Journées de retrait de l’école (JRE) a lancé la pire des rumeurs : celle d’un « attentat à la pudeur » sur un garçonnet de 3 ans.

    #éducation #école #JRE #éducation_sexuelle #genre #ABCD_Égalité

  • Nouveau développement dans l’affaire de la rumeur de Joué-lès-Tours lancée par la « Journée de Retrait de l’école » de Farida Belghoul contre une institutrice.

    http://tours.mediaslibres.org/joue-les-tours-nouvel-element-dans.html

    Un document signé du nouveau maire de la ville a préparé le terrain aux attaques de l’extrême-droite. Dans ce document, il affirme que la « théorie du genre » est enseignée dans les écoles de la ville et s’engage, s’il était élu, à soutenir « les collectifs et les associations qui se battent contre ce genre de théories et autres abominations »

    « Je suis catholique et mes deux enfants sont dans une école privée. J’ai fait ce choix de parent car je ne souhaitais pas que mes enfants apprennent la théorie du genre dans les écoles jocondiennes. Car vous le savez comme moi, malgré les délégations (sic) de la gauche de Philippe Lebreton la théorie du genre est présente dans les écoles jocondiennes. L’ABCD de l’EGALITE est un module qui est mis en place depuis la rentrée de la grande section de maternelle au CM2. »

    #école #genre