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  • Les leçons de Camus. Par John R. MacArthur* – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/04/04/les-lecons-de-camus-par-john-r-macarthur

    De temps en temps, on tombe sur un livre qui vous bouleverse l’esprit profondément, qui vous change carrément la vie. Dans ma jeunesse, ce texte fut La peste, de Camus. L’histoire métaphorique de « l’occupation » d’Oran par un fléau meurtrier m’a secoué comme un tremblement de terre lorsque j’étais en terminale à mon lycée de la banlieue de Chicago.

    Tellement secoué que je me souviens toujours d’une belle journée d’été en France, à Bretignolles-sur-Mer — où j’étais en vacances chez des amis avant d’entrer à l’université —, marchand de long en large à travers le petit jardin et consignant furieusement sur de grandes feuilles mon dévouement aux pensées et aux principes de l’inlassable Docteur Rieux et de son ami Tarrou, ainsi qu’à l’idéalisme du journaliste Rambert. Jamais je ne céderais au mal, au nazisme, à la cruauté de l’occupant. Jamais je ne perdrais de vue l’obligation de défendre l’humanité contre la brutalité.

    Il est facile d’être si confiant en soi à 18 ans. Évidemment, au fil de la vie, les choses se compliquent, tout comme, en temps de guerre, les motivations des nations et des politiciens. Toute une carrière dans le journalisme m’a révélé un autre « mal » puissant qui brouille les cartes et qui confond même les gens les plus honorables. Au lieu de lutter contre le « mal » camusien en noir et blanc, je me suis retrouvé souvent en combat contre la propagande « humanitaire », parfois promue par des gens bien, prônant des interventions militaires sous l’étendard du sauvetage d’innocents par centaines de milliers.

    C’est là que j’ai commencé à me spécialiser et que je me suis mis à contrecarrer les idées reçues sur diverses atrocités hurlées à travers les réseaux de télévision et à la une des grands journaux. Ayant acquis une expertise à Chicago sur les omissions cyniques du parquet et de la police au sujet des meurtres en série commis par John Wayne Gacy, j’ai révélé les origines du meurtre inventé des bébés au Koweït en 1990 par des soldats irakiens, contesté le faux projet de « génocide » serbe en Kosovo en 1999 et contredit le programme fabriqué de bombe atomique prétendument en cours à Bagdad en 2002-2003. Pas exactement ce que j’imaginais dans mon élan de noblesse à Bretignolles, mais le métier du journalisme honnête n’est pas pour les suivistes.

    Et voilà que je viens de découvrir une fois de plus un livre bouleversant — celui-ci farouchement critique des prétextes de la guerre « humanitaire » — dont le sujet est un genre de docteur Rieux moderne. Ancien président de Médecins sans frontières, Rony Brauman a produit dans Guerres humanitaires ? Mensonges et intox, en conversation avec Régis Meyran, le texte essentiel pour comprendre à quel point le principe de la « guerre juste » contre un mal absolu, soutenu par son collègue Bernard Kouchner et par Bernard-Henri Lévy, a été tordu et déformé :

    « Ce qui frappe quand on regarde de près les guerres de Somalie, du Kosovo, d’Afghanistan et de Libye, c’est la force de la propagande, dès lors qu’elle s’enracine dans une matrice intellectuelle favorable…. Les « faits alternatifs » sont devenus un sujet de moquerie générale à la suite des déclarations de la conseillère de presse de Trump, mais on oublie qu’ils ont régné en maîtres pendant la guerre de Libye. »

    Étant donné le bombardement imaginaire par les forces de Kadhafi contre la population civile en Tripoli — un « crime » amplifié notamment par Al-Jazeera et BHL — et les« attaques systématiques et généralisées » jamais vérifiées à l’époque, il y a de quoi croire la déclaration de Brauman selon laquelle « la Libye, c’est notre guerre d’Irak à nous [les Français] ». Aujourd’hui — avec Nicolas Sarkozy mis en examen pour le possible financement de sa campagne électorale par Kadhafi en 2007 —, nous avons à nouveau de bonnes raisons de remettre en question les pieux arguments de 2011 en faveur du renversement du dictateur libyen.

    Toutefois, il est moins utile de condamner tel et tel politicien sans scrupules — les deux Bush, Tony Blair, Sarkozy, le couple Clinton, Obama — que de creuser plus loin afin de comprendre que l’idéologie de l’ingérence humanitaire n’est pas vertueuse en soi, y compris en Syrie. Le fait que l’on aurait dû arrêter Hitler en 1933, en 1936 ou en 1938 — ou que l’ONU renforcée par une alliance franco-américaine aurait pu empêcher le génocide au Rwanda — n’est pas une excuse pour la corruption intellectuelle qui nous mène si rapidement à l’accusation de crimes contre l’humanité suivie d’une violence militaire. Selon Brauman, « cette reductio ad Hitlerum relève plus de la rhétorique d’intimidation morale que de l’argumentation rationnelle ».

    C’est comme si le docteur Rieux était apparu dans le jardin à Bretignolles et m’avait saisi par le col : « Allez doucement, jeune homme. La “responsabilité de protéger” s’applique aussi bien à la protection de la vérité qu’à la protection des innocents. »

    Source : Le Devoir-Canada

    * John R. (Rick) MacArthur est le président et l’éditeur du magazine new-yorkais Harper’s Magazine. Il est également un journaliste et auteur primé. Sous sa direction, Harper’s Magazine a reçu vingt National Magazine Awards, la plus haute reconnaissance de l’industrie. Il est l’auteur de « Deuxième combat : la censure et la propagande dans la guerre du Golfe (1992, 2004) » et, plus récemment, de « L’illusion Obama (2012) ».                                                                                              Publié par Saoudi Abdelaziz

    http://www.algerieinfos-saoudi.com/2018/04/les-lecons-de-camus.html

  • Ghouta Orientale : Sac de noeud et chèvre des néocons – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/03/06/ghouta-orientale-sac-de-noeud-et-chevre-des-neocons

    Les médias occidentaux pètent les plombs sur la situation en Ghouta Orientale. La propagande va crescendo et se vautre dans l’hystérie. Ou plutôt, elle est coordonnée pour préparer l’opinion publique à un type encore plus obscène d’intervention occidentale, à la mise en scène propagandiste endémique partout où on trouve ceux qu’on appelle « casques blancs ». Il n’y a pas le moindre reportage occidental en provenance d’Afrin, quotidiennement bombardée par les Turcs, alliés des Américains. Non, il n’est question que de la Ghouta, où les terroristes de l’Amérique et de l’OTAN sont en attente d’annihilation.Peu ou pas du tout d’informations non plus sur le carnage d’inspiration saoudienne au Yémen…

    Il est évident que les Forces du Tigre ne se lanceront pas à l’attaque tant que les groupes terroristes Al Qaeda, Hay’at Tahrir al-Cham, Jaych al-Islam, Faylaq al-Rahmane, et d’autres qui ne sont pas compris dans le cessez-le-feu négocié par Moscou, n’auront pas été pilonnés jusqu’à la déroute. On dit que le Major-Général Souheil al-Hassan a été démoralisé par le peu d’enthousiasme du Dr Assad de s’engager dans une victoire totale dans la Ghouta, certaines sources prétendant qu’il a été accueilli avec beaucoup d’affection par le Président, mais qu’on lui a dit de se retenir jusqu’à ce que l’atmosphère « politique » se soit améliorée. En réalité, rien de tout cela n’est vrai. On a laissé au général Al-Hassan toute latitude pour décider quand il convenait de lancer sa grande offensive, et il est évident qu’il a opté pour la continuation du processus de ramollissement, de manière à préserver ses propres acquis et la vie de ses hommes. Plus important encore, le général Al-Hassan est obligé de prendre en compte la vie des civils innocents, qu’on est en train de mettre dans des cages pour s’en servir comme boucliers humains. Mohamed « Allouche », criminel de guerre par excellence*, a donné l’ordre à ses gorilles de construire un millier de cages pour empêcher toute attaque aérienne.

    Sur la base d’informations que j’ai glanées chez mes propres sources, l’attaque a commencé comme manœuvre de sondage destinée à tester les défenses des rats retranchés. Certaines sources occidentales ont estimé le nombre des rongeurs enfermés dans la Ghouta à plusieurs milliers, un grand nombre d’entre eux ayant acquis des compétences non négligeables dans l’art de terroriser les populations. D’autres sources estiment que ces vermines sont moins d’un millier. Ma source ne peut pas se prononcer sur leur nombre mais estime qu’il est très « gérable ». Quoi qu’il en soit, si les lignes de défense sont aussi faibles qu’elles en ont l’air et si l’arsenal mis à la disposition des rongeurs a été épuisé avec peu de possibilités de réapprovisionnement du fait de l’encerclement de la Ghouta, alors, dans ce cas, l’opération ne devrait durer que peu de semaines et ce délai, à cause de la présence d’environ 400.000 civils.

    À en juger par les réactions à de nombreux d’articles des médias « mainstream », il est clair que personne ne croit aux contes occidentalo-sionistes. Presque tous les lecteurs qui postent des commentaires accusent les MM de diffuser des fables propagandistes. Si on se réfère au nombre de commentaires générés par la Syrie et si on les compare à ceux sur des sujets se rapportant davantage à la politique intérieure américaine, on peut en conclure que très peu de gens [aux USA, ndt] suivent les événements de Syrie. Ce que je veux dire, c’est que les MM ont misérablement échoué à sortir le public occidental de son apathie. Il semble qu’il ne trouve pas la Syrie aussi intéressante que le Super Bowl ou les massacres de Floride.

    Mohamed “Allouche” sait qu’il n’y a, pour lui, nul autre endroit où aller que l’enfer. Comme celles d’Abdullah al-Muhaysini, les traces de ses pas sont les marques sanglantes laissées par des milliers de civils innocents et de soldats gouvernementaux. Dès qu’ils seront morts, l’un et l’autre entreront dans l’oubli qu’ils méritent amplement et, au fur et à mesure que le temps passe, ils pourraient se mettre à soupçonner qu’Allah n’est pas du tout de leur côté et que peut-être… peut-être… l’Enfer plein de flammes promis aux pécheurs par le Coran ne demande qu’à être élargi pour les accueillir, eux et leurs sous-fifres.

    Les tanks T-72 font chauffer les moteurs et se préparent à entrer très bientôt en action, dans ce qui sera une avancée lente, étape par étape, et qui aura pour objectif de préserver au maximum les vies des civils et des soldats. Le dispositif de basculement anti-TOW a été énormément amélioré, rendant les plateformes anti-blindage de fabrication américaine inutilisables contre les tanks des Forces du Tigre. Les soldats syriens sont aguerris au combat et superbement entraînés sur le terrain où ils opèrent depuis près de sept ans. Voici venu le temps des comptes, où les cannibales qui infestent la Ghouta vont devoir se mettre à écrire leurs lettres d’adieu à leurs nuisibles parents de Tchétchénie, du Xinjiang ou d’Albanie, ou de n’importe lequel des pays qui les a engendrés – USA, France, Grande Bretagne, Allemagne ou Arabie Saoudite, entre autres.

    L’État d’Apartheid Sioniste, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la France, l’Angleterre et le Koweit sont atterrés à l’idée qu’ils vont perdre la Ghouta et qu’elle va tomber aux mains du gouvernement. Une fois la Ghouta délivrée de la puanteur des chimpanzés wahhabites, l’Armée Syrienne, qui compte maintenant près d’un demi-million de combattants (si on y comprend les milices) aura les mains libres pour s’occuper d’Idlib et y mettre à mort les plans de Bandar ben Sultan, dont la tête est littéralement mûre pour être cueillie. Les États-Unis sont de toute évidence à la manoeuvre et participent au bruit et à la fureur dont le but est de subvertir les plans de la Syrie pour extirper la menace terroriste. Pourquoi ?

    Parce que la Russie et l’Iran ont gagné. Pour l’Iran, c’est le gazoduc, le Croissant Fatimide et le libre accès au Hezbollah et à la Palestine. Pour la Russie, c’est le rêve d’un port sur la Méditerranée et d’une base aérienne à Humaymim. Malgré des décennies de loyauté syrienne envers Moscou, il n’y a jamais eu un gouvernement syrien qui ait été disposé à louer un port ou une base aérienne pour cent ans. L’échec de l’Amérique à ralentir la croissance de cette nouvelle alliance : Russie-Iran-Irak-Chine-Syrie et Liban, vole en cercles concentriques, comme un grand albatros, autour des têtes des néocons, ou leur pend dessus comme une épée de Damoclès. Les Sionistes s’obstinent à poursuivre une politique totalement désespérée qui soulagerait leur amertume. Ils n’acceptent tout simplement pas leur défaite et sont plus que jamais déterminés à brutaliser la CIA pour obtenir qu’elle s’enfonce dans une misérable aventure étrangère de plus.

    Incapables d’exciter les passions du public américain pour lui faire soutenir une autre guerre étrangère, ils ont pris le parti d’utiliser les médias en guise de substitut chargé de fantasmer de stridentes démonstrations et de pousser avec insistance à une action militaire susceptible de stopper l’inévitable ascension de la nouvelle alliance. Les défaites succédant aux défaites, on ne peut que supposer que les jours des terroristes de la Ghouta sont comptés.

    *En français dans le texte.

    L’auteur, Ziad Fadel, est avocat depuis 35 ans, traducteur-juré et interprète (arabe-anglais) pour la Cour Suprême des États-Unis. Il est le rédacteur en chef de Syrian Perspective (The Real Syrian Free Press)

    Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

    – Source : Syrian Perspective (Syrie)
     http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/14685

  • Arte Reportage | Angleterre : après Calais…
    https://asile.ch/2018/01/03/arte-reportage-angleterre-apres-calais

    Ils vivent dans un des quartiers qui compte le plus de réfugiés en provenance de Calais. Arab Street… ils sont des milliers de Syriens qui forment ici une petite communauté qui s’entraide, qui fréquente les mêmes lieux et qui essaie de recréer tant bien que mal l’ambiance du pays natal.

  • Petite histoire de la propagande de guerre 2,les couveuses du Koweit ou quand l’armée de Saddam Hussein « assassinait » les bébés – Histoire, faits, documents et débats
    https://accrobac.wordpress.com/2017/09/07/petite-histoire-de-la-propagande-de-guerre-2les-couveuses-du-kow

    Le 14 octobre 1990, une jeune femme koweïtienne, appelée par les médias « l’infirmière Nayirah », témoigne, les larmes aux yeux, devant une commission du Congrès des États-Unis. L’événement est retransmis rapidement par les télévisions du monde entier
    La jeune fille, coachée selon certaines sources par Michael Deaver, ancien conseiller en communication de Ronald Reagan, s’appelait al-Ṣabaḥ, et était la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington Saud bin Nasir Al-Sabah. L’association Citizens for a Free Kuwait, organisée par le gouvernement du Koweït exilé, avait commandé cette campagne à la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions de dollars).

    #Iraq #histoire #guerre

  • #Visa_de_transit_aéroportuaire : #urgence due à un #afflux_massif de #migrants_clandestins

    L’obligation de disposer d’un visa de transit aéroportuaire, qui ne peut être imposée par les États membres qu’en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins et qui répond ainsi à des nécessités d’ordre public tenant à éviter, à l’occasion d’une escale ou d’un changement d’avion, le détournement du transit aux seules fins d’entrée en France, ne porte par elle-même aucune atteinte au droit d’asile, ni au droit à la vie ou à la protection contre les traitements inhumains ou dégradants. En raison du conflit en cours en Syrie, un nombre important et sans cesse croissant de ressortissants syriens, devant, en principe, seulement transiter par la zone internationale de transit des aéroports français, a tenté d’entrer irrégulièrement sur le territoire français à l’occasion de ce transit. Ces circonstances permettent d’établir l’existence d’une situation d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins autorisant le ministre de l’intérieur à les soumettre à l’obligation d’être muni d’un visa de transit aéroportuaire.

    https://www.lextenso.fr/lextenso/ud/urn%3AGPL185b8
    #visa #invasion #afflux #asile #migrations #réfugiés #aéroport

    • Une critique du Gisti de cet instrument juridique :
      Quand la France tente d’empêcher les Syriens de fuir

      Depuis le début du mois de janvier 2013, les sites web de plusieurs consulats français, comme celui du Liban, de la Turquie ou du Koweït, indiquent qu’« à compter du 15 janvier 2013, les ressortissants syriens se dirigeant vers un pays hors de l’espace Schengen en transitant par les aéroports français devront être munis d’un visa de transit aéroportuaire » (VTA).

      Devant la difficulté pour obtenir un tel visa, cette obligation entrave sciemment la possibilité pour les Syriens d’échapper au conflit qui fait rage dans leur pays. Surtout, elle permet à la France de renvoyer vers leur pays de départ les personnes dépourvues de ce visa et, par la même occasion, elle restreint la possibilité pour certains Syriens de déposer une demande d’asile auprès de la France, à l’occasion de leur transit par un aéroport français.

      Cette décision s’appuierait sur le Code Communautaire des visas, qui prévoit l’adoption d’une telle mesure « en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins ». Pourtant, de toute évidence, les Syriens qui cherchent à fuir leur pays ne peuvent être assimilés à des « migrants clandestins ».

      Cette décision porte atteinte à l’exercice du droit d’asile pour les personnes fuyant des persécutions. Elle expose également ces personnes à des menaces sur leur vie et leur liberté en cas de renvoi vers un pays tiers qui lui-même les renverrait en Syrie.

      L’Anafé et le Gisti saisissent donc le Conseil d’État pour faire cesser cette atteinte grave et manifestement illégale aux droits fondamentaux de ces personnes.

      http://www.gisti.org/spip.php?article3017

    • De la validation du VTA par le Conseil d’Etat à la condamnation du refus de visa par le TA de Nantes

      Par un arrêt du 18 juin 2014, le Conseil d’Etat a rejeté au fond la requête introduite par l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) et le Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (Gisti) dirigée contre la décision ministérielle de soumettre les ressortissants syriens à l’obligation d’être munis d’un visa de transit aéroportuaire (VTA) pour faire escale en France. La haute juridiction administrative refuse définitivement de voir le VTA comme l’instrument d’interception de la demande d’asile dont il a pourtant toutes les caractéristiques. En presque écho, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a jugé, par une ordonnance en date du 16 septembre 2014, que le refus de délivrer un visa à une famille syrienne portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit constitutionnel d’asile. Cette ordonnance offre un souffle d’espoir quant à l’effectivité d’un droit d’asile en pleine suffocation, en même temps qu’une conclusion opportune au présent commentaire de l’arrêt du Conseil d’Etat.

      https://revdh.revues.org/886?lang=en

    • Cinq jours de calvaire pour un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de #Beauvais

      Violation du droit d’asile, absence d’interprète et d’informations, non-respect du code de déontologie médicale, insuffisance de nourriture, insalubrité : histoire du calvaire vécu par un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de Beauvais.

      Anna et Ehsan (prénoms d’emprunt) ont fui l’Afghanistan à destination de l’Allemagne où leur famille les attend. Après avoir franchi la Turquie puis la Grèce, ils sont arrivés à l’aéroport de Beauvais le 14 avril. Ils y ont découvert le sort déplorable réservé aux personnes en demande de protection aux frontières françaises.

      Anna et Ehsan ont été maintenus dans des conditions inhumaines et dégradantes (constatées par l’Anafé lors d’une visite organisée en urgence). La chaleur y était étouffante et la poubelle débordante (la police aux frontières (PAF) a refusé de sortir les poubelles). Aucun kit sanitaire n’avait été distribué durant les 4 premiers jours, les privant ainsi de la possibilité de se laver. Et pour seul repas : un jus et quelques biscuits le matin ; un plat unique identique midi et soir. Enfin, ils n’ont eu aucun moyen de contacter leur proche, un avocat ou l’Anafé, le téléphone de la zone d’attente ne fonctionnant qu’avec une carte téléphonique que la PAF ne distribue pas.

      Anna est enceinte de 5 mois. Au cours de son maintien, elle a souffert de maux de ventre et de saignements abondants. Lors d’un bref passage à l’hôpital, le médecin qui l’a examiné aurait établi un certificat de compatibilité de son état de santé avec le maintien en zone d’attente et le renvoi, en violation du code de déontologie médicale, et sans que ledit certificat n’ait été remis à Anna (il aurait été remis à la PAF). Ehsan, qui souffre d’une plaie nécrosée inquiétante au bras suite à une blessure par balle, n’a quant à lui, pas été examiné.

      Pendant 4 jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits ; la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. La police a refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

      Plus encore, la PAF a refusé d’enregistrer leur demande d’asile et a tenté à deux reprises de les renvoyer illégalement vers la Grèce. Ce n’est que suite à l’intervention de l’Anafé que leur demande a finalement été enregistrée. Après un entretien par téléphone avec l’OFPRA, ils ont été libérés au titre de l’asile après 5 jours de privation de liberté.

      « En l’absence de l’intervention de l’Anafé, Anna et Ehsan auraient été renvoyés illégalement, ce qui est inacceptable dans un état de droit. Anna et Ehsan ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres des pratiques de la PAF de Beauvais et des conditions indignes dans lesquelles les personnes y sont privées de liberté », dénonce Alexandre Moreau, Président de l’Anafé.

      Les alertes de l’Anafé auprès du ministère de l’intérieur et de la direction centrale de la police aux frontières en ce qui concerne les nombreuses violations des droits et de la procédure par la PAF ainsi que les conditions inhumaines dans lesquelles les personnes sont maintenues en zone d’attente de Beauvais n’ont jusqu’à ce jour pas cessé et restent impunies. L’Anafé appelle les autorités à faire respecter les droits et la dignité des personnes qui sont privées de liberté en zone d’attente de Beauvais.

      http://www.anafe.org/spip.php?article470
      #France

  • Selon "des sources occidentales haut placées", les USA se seraient très fermement opposées, en septembre, à un projet saoudien d’invasion militaire du Qatar (avec le soutien de la bande des quatre et de mercenaires). Parmi les motifs avancés, le fait qu’on n’intervient pas ainsi dans un pays où les USA ont une base militaire (!) et aussi le fait que cela ferait trop penser à l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam HUssein (!!)
    البنتاغون نَبّه بلُغةٍ صارمة السعوديّة : مُهاجمة قطر عَسكريًّا هو إذلال للولايات المتحدة والتّشويش على مُكافحة الإرهاب في الشّرق الأوسط.. قاعدة “العيديد” هي الضّمانة.. ومَصيرها لم يتقرّر بَعد | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=769702

    #nuit_torride

  • Au #Koweït, la passion archéologique d’un petit royaume sans histoire
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/19/au-koweit-la-passion-archeologique-d-un-petit-royaume-sans-histoire_5202991_


    Fouilles archéologiques sur le site chrétien de ­Qousour, dans l’île de Faïlaka, au Koweït.
    Fanny Arlandis

    On ne se rend plus à #Faïlaka qu’en bateau privé. Les touristes ont déserté cette petite île – une langue de terre de 14 kilomètres de long sur 5 kilomètres de large – située au large du Koweït depuis que le port s’est ensablé, en 2016. Le visiteur n’y croise plus que des travailleurs immigrés chargés de l’entretien et une poignée de militaires. Ce sont désormais les archéologues qui représentent le gros des troupes, car les autorités de l’émirat, persuadées que le pays a tout à gagner à fouiller ainsi son passé, de l’âge du bronze à l’époque moderne, financent plusieurs missions chaque année.

    D’après Hasan Ashkanani, anthropologue et archéologue à l’université de Koweït, Faïlaka occupe une place particulière dans l’histoire nationale et « dans celle du Golfe de façon générale ». Alimentée en eau douce et située sur les voies commerciales vers la Chine ou l’Inde, l’île était déjà habitée en 2500 av. J.-C. On y trouve différents types d’occupations sédentaires, donc « lisibles » archéologiquement. Les Grecs, par exemple, y ont construit, entre 280 et 260 avant notre ère, la forteresse d’Ikaros, aux grands murs de pierre et de brique crue, que la Mission archéologique franco-koweïtienne de Faïlaka (MAFKF) fouille depuis 2011. A l’inverse, sur le continent, les occupations sont plutôt bédouines. Situées dans le désert, elles laissent moins de traces exploitables.

    Les premières fouilles archéologiques effectuées au Koweït remontent à 1958, à Faïlaka justement, par une équipe danoise.

    #archéologie

  • Aoun bientôt au Koweït et en Irak, mais pas en Iran pour l’instant - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1078156/aoun-bientot-au-koweit-et-en-irak-mais-pas-en-iran-pour-linstant.html

    En dépit de ce contexte mouvant et complexe, les proches de Baabda ne montrent pas une grande inquiétude quant à la possibilité d’une guerre contre le Liban. Selon eux, le Liban a surmonté l’étape des affrontements internes, et, face à un front interne relativement uni, Israël ne se risquerait pas à lancer une nouvelle offensive. Mais cela ne signifie pas pour autant que les tensions régionales n’ont pas d’impact sur la scène libanaise. C’est pourquoi la prudence reste de mise et il est préférable d’éviter d’ouvrir de nouvelles polémiques. Selon les proches de Baabda, le Liban doit rester un modèle particulier dans la région, car c’est à travers ce modèle que peut renaître l’espoir d’un monde arabe apaisé dans sa diversité. Le Premier ministre au Vatican, c’est aussi un message d’ouverture et d’attachement au dialogue que le Liban pratique d’ailleurs au quotidien.

    Dans l’optique présidentielle, le Liban doit éviter de s’aligner dans une politique d’axes régionaux et internationaux, laissant les grands pays se livrer à leur bras de fer, en essayant de se protéger au maximum. Dans ce cadre, il est important de noter qu’en dépit du climat général de plus en plus hostile au Hezbollah, les États-Unis continuent de donner des signes de leur attachement à la stabilité libanaise.


  • https://www.franceculture.fr/emissions/metronomique/nazem-et-salima-le-temps-ou-bagdad-chantait

    Nous sommes en #Irak dans les années 1940, sous le règne de la monarchie hachémite qui, avant que la révolution ne la mette à bas en 1958, vit dans l’opulence grâce à la manne pétrolière.
    A #Bagdad, on trouve de nombreux musiciens et chanteurs. Parmi eux un homme et une femme, Nazem el Ghazali et Salima Mourad... mais aussi deux frères juifs venus du Koweït voisin : Saleh et Daoud al Koweiti.
    La #musique alors est partout, dans les maisons pour des fêtes privées (mariage, circoncisions...) dans les cafés et les clubs et bien sûr, via les stations de radio qui viennent d’apparaître. Tous les vendredis, juste avant la grande prière, la voix du chanteur Hedeiri Abou Aziz s’échappe des postes, ensorcelant les auditeurs rassemblés au café ou à la maison : pendant une heure, la ville se fige... Cette relative insouciance sera bientôt ébranlée par les sirènes du nationalisme arabe et la création de l’Etat d’Israël en 1948.

    #playlist #Babylone
    https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrrk7g8StmipliZlAE86Gv34


    http://ustazaparis.tumblr.com

    • "Cette relative insouciance sera bientôt ébranlée par les sirènes du nationalisme arabe, affublé de ses « sirènes » et la création (sans le moindre quallificaif, j’aurais assez bien vu : dramatique, coupable, criminelle...) de l’Etat d’Israël en 1948." : drôle de façon de mettre les torts dos-à-dos en quelque sorte ! Avec l’antéposition du nationalisme arabe, si bien qu’on pourrait croire que la création de l’Etat d’Israël est venue comme une conséquence... Pas une allusion dans le texte de présentation sur le soutien britannique (et occidental) à la dynastie hachémite. Non, l’histoire, y compris culturelle, ne s’écrit pas ainsi ! (Ce qui n’ôte rien à l’intérêt de la playlist.)

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • Exportations d’armes : la France « oublie » les droits de l’homme

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/08/14/exportations-d-armes-la-france-oublie-les-droits-de-l-homme_5172118_3232.htm

    Dans une tribune au « Monde », deux spécialistes de l’armement, qui s’appuient sur le dernier rapport du Parlement, soulignent que Paris vend des armes à de nombreux Etats qui ne remplissent pas les critères que la France s’est engagée à respecter.

    Une étude du récent rapport sur les exportations d’armes françaises du Parlement de 2017 montre une consolidation significative du chiffre de ces ventes, avec 14 milliards d’euros. La France conserve ainsi sa deuxième place d’exportateur d’armes dans le monde pour l’année 2016, mais elle donne de moins en moins le sentiment d’inscrire sa politique de vente dans une vision stratégique de respect des droits de l’homme et donc de paix, de sécurité.

    En effet, les agréments de licences d’exportation à l’annexe 5 – document qui donne le ton de la politique du gouvernement français – mettent en lumière des autorisations de vente pour des destinations dont nous savons que ce matériel de guerre pourrait faciliter ou être utilisé pour une grave violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

    C’est par exemple encore le cas de l’Egypte, où la répression contre les opposants au régime est implacable, avec plusieurs dizaines de milliers de personnes emprisonnées et torturées. Malgré cela, le gouvernement français continue d’autoriser la vente, notamment, de véhicules blindés type Sherpa, susceptibles d’être utilisés pour transporter les opposants vers la prison, les interrogatoires, ou d’être l’instrument de leur disparition.

    Les sbires du colonel Kadhafi

    Pire encore, l’accord donné à la société Amesys pour exporter du matériel d’écoute et de contrôle des communications – qui n’apparaît pas dans ce rapport, car les exportations de biens à double usage (civil et militaire) ne sont pas publiées – comporte le risque d’une complicité du gouvernement français. En effet, c’est cette même société qui avait équipé les sbires du colonel Kadhafi pour l’aider dans la traque de ses adversaires, certains d’entre eux auraient été pris et torturés grâce à ce matériel.

    Mais la liste des destinataires douteux ne s’arrête malheureusement pas à l’Egypte : l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, la Turquie… Ces pays sont de gros importateurs d’armes françaises, dont des navires, des avions de combat, des bombes, des torpilles, des roquettes… qui servent peut-être au blocus du Yémen et qui alimentent une guerre où la situation des civils est catastrophique, avec plus de 14 millions de personnes dans le besoin d’une aide d’urgence humanitaire. Les nombreuses alertes des ONG ainsi que des missions d’experts des Nations unies sur les crimes de guerre, les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ne semblent pas avoir eu de prise sur les décisions du gouvernement précédent. Il doit en être autrement aujourd’hui.

    La régression dans le domaine de la transparence, l’absence de référence au traité sur le commerce des armes (TCA) des Nations unies dans le corps du texte du chapitre « Les principes de la politique française de contrôle » du rapport sont révélateurs d’un recul général dans le domaine du contrôle des exportations d’armes.

    La mention de la « position commune sur les exportations d’armes de l’Union européenne » – qui s’inscrit pourtant selon notre Constitution à un degré inférieur dans la hiérarchie des normes par rapport aux traités internationaux – se substitue dans l’esprit du ministère en lieu et place du TCA, surprenante interprétation… La France est partie au traité sur le commerce des armes, depuis que la loi n° 2013-1202 du 23 décembre 2013 en a autorisé la ratification. Les gouvernements français sont donc tenus d’en respecter les articles 6 et 7, dont les critères « droits de l’homme » et « droit international humanitaire ».

    Une politique hasardeuse

    Car tout cela induit une politique d’exportation d’armes hasardeuse au plan politique, en particulier concernant le respect des droits de l’homme, ainsi que la paix et la sécurité internationale, qui sont « interdépendants et se renforcent mutuellement ». En outre, cette politique ne fait qu’augmenter le risque d’actes de terrorisme pour les populations. Nous savons aussi que ce sont les conflits, la pauvreté, le désespoir et l’humiliation qui sont les moteurs les plus sûrs du recrutement pour des actes de terrorisme.

    Il est donc urgent de s’atteler à un aggiornamento sur ce que nous voulons de la France pour les trente années à venir, où les droits de l’homme pourraient constituer un des piliers du « fondement de la sécurité collective ».

    Pour cela, un débat est nécessaire au sein du Parlement, comme dans beaucoup de pays exportateurs importants d’armes classiques, afin de mettre en lumière les enjeux de ce commerce. Ce débat favoriserait une transparence qui permettrait à la communauté française et internationale ainsi qu’aux Etats de mieux comprendre la politique française dans le domaine sensible des ventes d’armes, car, au fond, la question importante est la suivante : les exportations d’armes françaises favorisent-elles le respect des droits de l’homme, la sécurité et la paix internationale, ou au contraire les mettent-elles en danger ?

    Jean-Claude Alt est médecin anesthésiste, membre d’Action sécurité éthique républicaines (ASER)

    Benoît Muracciole est expert en transferts et usage des armes et en droits de l’homme. Il est président d’ASER, auteur de Quelles frontières pour les armes, éditions A. Pédone, 2016.

  • Les Européens et les USA pourraient joindre leurs efforts à ceux du Koweït pour trouver une solution à la crise du Golfe (Qatar + bande des 4).
    أوروبا قد تشارك الكويت وواشنطن في تقديم ضمانات لإنهاء الأزمة القطرية مع الدول الاربع المقاطعة لها.. وانباء عن السير في طريق التسوية | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=724346

    En soulignant avec joie cet empressement occidental à venir au secours des Arabes (très riches), on note que les menaces contre le Qatar ne sont pas très loin (http://www.raialyoum.com/?p=724245) : ce n’est donc pas gagné...

    #nuit_torride

  • Crise entre Qatar et Arabie saoudite : « Riyad ne veut pas laisser ses vassaux s’émanciper »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/07/03/crise-entre-qatar-et-arabie-saoudite-riyad-ne-veut-pas-laisser-ses-vassaux-s

    Le politologue Alexandre Kazerouni, chercheur à l’Ecole normale supérieure, est un spécialiste des monarchies du golfe Persique. Il a récemment publié Le miroir des cheikhs. Musée et politique dans les principautés du golfe Persique (PUF, 274 p., 29 euros), une étude consacrée à la stratégie de rayonnement culturel de Doha et d’Abou Dhabi. Il analyse pour Le Monde les ressorts de la crise qui oppose le Qatar à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

    Quelles sont les racines de la crise ?
    Il faut remonter à l’invasion du Koweït par les troupes irakiennes, en 1990. C’est le vrai tournant dans la région. Pour assurer leur sécurité face à l’Iran révolutionnaire, les Etats de la côte – Koweït, Qatar, Bahreïn, Emirats arabes unis – avaient accepté en 1981 d’intégrer le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cela impliquait d’abandonner une part de leur souveraineté. L’administration de cette union régionale allait être dominée par l’Arabie saoudite. Et surtout durant les années 1980, le CCG a facilité la diffusion du salafisme saoudien au sein de la jeunesse des principautés.
    […]
    Autrement dit, la crise du GCC ne date pas d’il y a un mois…
    Le GCC est mourant depuis 1991. Il n’a fait que se fissurer depuis cette date. Riyad ne veut pas laisser ses vassaux s’émanciper. Ce que l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis tentent de faire, en profitant de l’élection de Trump, c’est de revenir en arrière, de réécrire l’histoire.

  • Malgré les appels au calme des Etats-Unis et du Koweït, la crise diplomatique qui oppose depuis près d’une semaine le Qatar à Bahreïn, à l’Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes et à l’Egypte s’est exacerbée jeudi après la publication par Riyad et ses alliés d’une liste de personnes et d’organisations liées à des activités « terroristes » soutenues, selon eux, par Doha.

    http://www.elwatan.com/international/riyad-et-le-caire-veulent-la-tete-d-al-qaradaoui-10-06-2017-346927_112.php
    #Qatar #crise_diplomatique

  • Vers une mise à plat du dispositif des instituts français de recherche au Moyen Orient
    A l’heure où l’IFPO (donc en fait le ministère des Affaires étrangères) licencie dans l’ingratitude une partie de ses salariés en Syrie (http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/08/l-institut-francais-du-proche-orient-dans-la-tourmente_5140966_3218.), un rapport de l’IREMMO appelle à une remise à plat du dispositif français de recherche en SHS au Moyen Orient

    La région Maghreb-Moyen-Orient, priorité de politique étrangère pour le nouveau quinquennat ? - iReMMO
    http://iremmo.org/rencontres/controverses/region-maghreb-moyen-orient-priorite-de-politique-etrangere-nouveau-quinquen

    Les Instituts Français de Recherche à l’Etranger
    Plus spécifiquement encore, une réflexion poussée doit enfin être conduite, avec une large remise à plat, sur l’outil remarquable, mais aujourd’hui malmené que constituent les Instituts Français de
    Recherche à l’Etranger (IFRE). Bénéficiant souvent d’une ancienneté, d’une image, d’une notoriété inhérente à la longue tradition de présence de notre pays dans cette zone, ces acteurs constituent des
    atouts stratégiques à redécouvrir. On compte aujourd’hui le Centre Jacques Berque à Rabat, le CEDEJ (Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales) au Caire et à Khartoum, le Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa (CEFAS, actuellement au Koweït), le Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ), l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC, à Tunis), l’Institut français de recherche en Iran (IFRI) à Téhéran, l’Institut français du Proche Orient (IFPO) à Beyrouth, Amman, Erbil et les territoires palestiniens en attendant peut-être de
    retourner en Syrie, l’Institut français d’études anatoliennes Georges Dumézil (IFEA) à Istanbul. Après avoir subi des baisses de crédit et de personnels, après avoir été trop légèrement pointés comme
    dispendieux et comme proies faciles pour des réductions budgétaires, ces instituts qui continuent d’effectuer un travail difficile dans des zones en crise, au contact direct d’une population très demandeuse, permettent en réalité à coût réduit une connaissance importante des sociétés, un échange avec leurs analystes les plus pointus, des publics intéressés, et maintiennent la présence d’une France ouverte, telle qu’elle est encore souhaitée par des segments entiers de ces sociétés.
    Ils doivent faire l’objet désormais d’une attention soutenue. Il convient qu’ils soient considérés directement dans la perspective de notre ambition affichée, mais rarement explicitée, de développer
    une politique d’influence, au sein d’une diplomatie publique qui s’adresse aux forces vives des sociétés civiles. Une réflexion sur leur gouvernance et sur leur inscription directe dans le processus de
    connaissance de la région est indispensable en combinant d’une part respect de la liberté universitaire, et d’autre part utilité politique et sociale des recherches menées. Il importe d’ouvrir, de diversifier
    considérablement le recrutement des cadres dirigeants et chercheurs qui les animent, et qui tournent trop souvent, au fil des dernières années, autour du même vivier. Pour ce faire, une politique attractive
    des élites de la recherche doit être imaginée. Il importe surtout de les doter des moyens décents de développer une politique d’influence (missions, invitations, colloques, revues, sites internet,
    diplomatie publique, voire pourquoi pas une journée annuelle de rendez-vous stratégique telle que d’autres pays en proposent via des think tanks, comme la Grande-Bretagne avec le Manama Dialogue
    organisé par l’IISS de Londres). A cette fin, une clarification/ rationalisation de la présence intellectuelle française dans certains pays est indispensable (pour éviter les doublons entre filières francophones universitaires, université française à part entière, antennes, centres de recherche variés ou autres entités, comme au Caire par exemple).

    #ifre

  • Golfe : une crise synonyme de milliards de dollars de pertes
    http://www.latribune.fr/economie/international/golfe-une-crise-synonyme-de-milliards-de-dollars-de-pertes-731789.html

    Qui payera le plus cher la crise diplomatique entre le Qatar et certains de ses voisins du Golfe ? Cela dépend déjà du temps que durera cette crise, la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.
    […]
    « Toute le monde espère que la voix de la raison s’imposera et que les choses s’apaiseront ; mais pour l’heure c’est l’escalade », a dit Mohammed Ali Yassine, directeur général de NBAD Securities, un courtier d’Abou Dhabi.

    • Crise dans le Golfe : quelles sont les mesures prises pour isoler le Qatar ?
      http://www.latribune.fr/economie/international/crise-dans-le-golfe-quelles-sont-les-mesures-prises-pour-isoler-le-qatar-7

      Les trois pays [Arabie Saoudite, Bahreïn et les EAU] ont fermé leur espace aérien aux vols de la compagnie aérienne du Qatar, ont suspendu les liaisons aériennes et maritimes avec ce pays dans les 24 heures. Ainsi, les compagnies aériennes émiraties Etihad, Emirates, flydubai et Air Arabia, ainsi que la Saudia et Gulf Air (Bahreïn), ont annoncé lundi la suspension de tous leurs vols vers ou depuis le Qatar après la rupture des relations d’Abu Dhabi, Ryad et Manama avec Doha. Qatar Airways a pour sa part suspendu ses liaisons avec l’Arabie saoudite.

      En outre, la frontière terrestre entre l’Arabie saoudite et le Qatar est fermée. Ce qui bloque les importations de biens par voie terrestre du Qatar à travers l’Arabie saoudite. Il est par ailleurs interdit aux ressortissants des trois pays de se rendre au Qatar. Dans le même temps, il a été demandé aux ressortissants du Qatar, visiteurs ou résidents permanents dans les trois pays, de partir dans un délai de 14 jours. Cette mesure contredit un accord sur la libre circulation au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Seuls les pèlerins du Qatar peuvent se rendre sur les lieux saints musulmans en Arabie saoudite.

  • Edito d’Ibrahim al-Amin dans Al-Akhbar

    معركة النظام الجديد للجزيرة العربية | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/278285

    Je résume deux trois idées :
    – Tout le monde sait que la clé de la crise est du côté des USA, et ce qui se passe est le fruit de l’accord passé par les Etats du Golfe (avec la visite de Trump) qui ont accepté d’être les instruments de la politique israélo-américaine dans la région
    – Les Saoudiens sont en crise, sur le plan de leurs ambitions diplomatiques et économiquement. Ils doivent acheter le soutien des USA à n’importe quel prix. Cette situation a poussé les Emirats à sortir de leur neutralité traditionnelle, avec la peur traditionnelle de l’influence iranienne.
    – Après avoir cru profiter des changements du Printemps arabe, les dirigeants du Golfe sont à présent sur la sellette dans le cadre du nouvel équilibre régional. Pour les Saoudiens et les Emiriens, il s’agit de prendre le leadership de la Péninsule, avec l’accord des USA. Le Qatar, quant à lui, essaie de ne pas se laisser entraîner dans ce scénario, qu’on a déjà vu au Bahreïn, et qui pourrait bien se répéter au Koweït et en Oman.
    – Le Qatar paie aujourd’hui ses ’provocations’ à l’égard des Saoudiens, base de sa politique depuis des années.
    – Les deux Mohamed (Dubaï et MBS, le vice-vice héritier du trône) ont décidé de mettre en place un nouvel ordre dans la Péninsule, avec la guerre du Yémen comme premier épisode.
    – Les Saoudiens comme les Emiriens ont fort besoin de ressources financières fraîches après leurs erreurs, et la prise du Qatar en offre de substantielles...

    (Ce dernier aspect n’est pas du tout inintéressant à mon avis.)

    #nuit_torride

    • J’ajouterai à tout cela qui si l’on ajoute les énormes pertes financières que va entraîner cette crise à toutes celles qui ont accompagné des aventures militaires comme celles de la Syrie et du Yémen, on mesure l’étendue de la #catastrophe_arabe, et ce que l’on aurait pu faire si cet argent avait été investi autrement...

  • Edito d’ABA dont je ne traduis que le titre :

    "Qatar au bord d’une invasion militaire pour faire tomber son régime... La rupture des relations est le début, ainsi que l’imposition d’une tutelle... et l’étouffement politique et économique... La réaction du ministre US des Affaires étrangères est un feu vert qui rappelle l’ambassadeure April Glaspie et sa bizare rencontre avec Saddam Hussein avant l’invasion du Koweït.

    قطر على حافة غزو عسكري لتغيير النظام فيها.. والبداية قطع علاقات.. وفرض “الوصاية”.. والخنق السياسي والاقتصادي.. ورد فعل وزير الخارجية الأمريكي ضوء اخضر يذكرنا بالسفيرة ابريل غلاسبي ولقاءها “المريب” مع صدام حسين قبل غزو الكويت | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=687097

    Dans l’article, ABA évoque le fait que d’autres "puissances" rejoignent le camp saoudien (manifestement coordonné depuis longtemps), le Yémen "officiel", la Libye de Hatfar et la Jordanie, bien mal en point, et sur laquelle sont exercées de fortes pressions. La ligue des pays arabes pourrait être utilisée à cette fin également : http://www.raialyoum.com/?p=686979

    Al-Jazeera se voit retirer sa licence en Arabie saoudite : http://www.raialyoum.com/?p=687060

    #catastrophe_arabe

    #nuit_torride

  • Une vidéo virale pour célébrer le ramadan et rejeter le terrorisme - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1054155/une-video-virale-pour-celebrer-le-ramadan-et-rejeter-le-terrorisme.ht

    Dans la lignée du dernier billet de #cpa, l’offensive (américano-)saoudienne pour « terroriser les terroristes » comme on dit chez nous. Perso, je ne crois pas une seconde que cela puisse brutalement inverser des décennies d’endoctrinement et je pense que c’est surtout destiné à nettoyer un peu l’image des puissances du Golfe auprès de l’opinion internationale. L’esthétique très hollywoodienne du produit signe l’indentité de ceux qui l’ont réalisé, et en définitive celle aussi ses destinataires (pas vraiment les indigènes autochtones). Après, il faudra analyser en détail la vidéo, notamment pour ce qui est des séquences syriennes.

    Le géant koweïtien des télécommunications Zain Telecom a diffusé à l’occasion du ramadan une vidéo prônant la tolérance et rejetant la violence jihadiste, qui est vite devenue virale après avoir été publiée sur YouTube et Facebook.

    Postée vendredi, à la veille du mois de jeune musulman, censé être une période de piété et de quiétude, la vidéo a été vue par plus de 1,9 million sur le compte YouTube de Zain et partagée plus de 4.000 fois sur sa page Facebook.

    Cette courte vidéo fait défiler des scènes de terreur de la guerre en Syrie ou d’attentats en Irak, au Koweït, en Arabie saoudite et en Jordanie, attribués ou revendiqués par des organisations jihadistes, dont le groupe Etat islamique ou el-Qaëda.

    « Vénère Dieu avec amour et non avec terreur », répète une foule qui poursuit un kamikaze ceinturé d’explosifs, peut-on voir sur la vidéo. « Vous avez rempli les cimetières avec nos enfants et vidé les classes dans nos écoles », dit un enfant à l’adresse des auteurs des violences.

    Les monarchies arabes du Golfe ont multiplié les appels à la lutte contre « le terrorisme » après avoir été longtemps accusées d’entretenir l’extrémisme religieux.
    Ces appels se sont faits plus pressants à l’occasion du voyage du président américain Donald Trump les 20 et 21 mai en Arabie saoudite.

    https://www.youtube.com/watch?v=U49nOBFv508

  • Irak. L’armée américaine reconnaît des lacunes dans le suivi de transferts d’#armes d’une valeur de plus d’un milliard de dollars | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/05/us-military-admits-failures-to-monitor-over-1-billion-worth-of-arms-transfe

    L’armée américaine n’a pas dûment assuré le suivi de transferts d’armes et autres équipements militaires d’une valeur de plus d’un milliard de dollars à destination de l’Irak et du Koweït, selon un audit aujourd’hui déclassifié du département de la Défense, obtenu par Amnesty International à la suite de demandes d’accès à l’information.

    L’audit du gouvernement, réalisé à partir de septembre 2016, révèle que le département de la Défense « ne disposait pas d’archives précises et actualisées sur le nombre et la localisation » d’une grande quantité d’équipement inondant le Koweït et l’Irak pour approvisionner l’armée irakienne.

    « Cette évaluation donne un aperçu inquiétant du système défectueux – et potentiellement dangereux – mis en place par l’armée américaine pour contrôler des transferts d’#armes de plusieurs millions de dollars vers une région très explosive, a déclaré Patrick Wilcken, chercheur Contrôle des armes et droits humains à Amnesty International. 

    C’est une lecture qui donne particulièrement à réfléchir, au regard d’un passé marqué par des détournements d’armes américaines vers de multiples groupes armés commettant des atrocités en Irak, notamment le groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI).

    #Etats-Unis #Leadership #pyromane

  • #catastrophe_arabe 5 #nuit_torride à Doha
    « تميم » يجنى ثمار الإرهاب.. قطر فى مرمى نيران صحف واشنطن.. دعوات قوية لمراجعة العلاقات ومحاسبة الدوحة.. فورين بوليسى : ذات وجهين.. ونيويورك بوست : بوش وأوباما أخطئا بعدم إدراجها بقوائم رعاة الإرهاب - اليوم السابع
    https://www.youm7.com/story/2017/5/24/تميم-يجنى-ثمار-الإرهاب-قطر-فى-مرمى-نيران-صحف-واشنطن/3250902

    Rien sur Al-Ahram à propos de la #nuit_torride à Doha mais sur al-yom al-sabe, on casse du Qatari à tous vents !

    Le titre : Tamim (l’émir du Qatar) cueille les fruits du terrorisme. Qatar sous le feu de la presse de Washington. Appels pressants pour revoir les relations et faire porter à Doha les conséquences (de ses actes). Foreign Policy : Les 2 visages (du Qatar). le New York Post (?) : Bush et Obama : nous nous sommes trompés en ne le mettant pas (le Qatar) dans la liste des (Etats) soutenant le terrorisme.

    Toujours sur le site de Youm7 : الدوحة تواجه « غضب الخليج ».. توقعات بسحب سفراء دول مجلس التعاون ردا على هجوم تميم.. الأمير الشاب هاجم المملكة بسبب صفقة الأسلحة الأمريكية.. ورهانات قطر على إيران تغضب الإعلام العربى.. ومطالب بمزيد من التصعيد
    Doha affronte « la colère du Golfe ». On s’attend à un retrait des ambassadeurs des Etats membres du CCG en réponse à l’attaque de Tamim. Le jeune émir a attaqué le Royaume à cause du contrat d’armement avec les USA. Les paris qataris sur l’Iran mettent en colère les médias arabes (!!!) Des demandes pour faire monter la pression.

    On rappelle également que la télévision de Qatar (pas al-jazeera, assez discrète, mais l’officielle) a diffusé également le faux (???) discours (ou alors « piraté ») de Tamim.

  • La prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme" visera le Hezbollah immédiatement après la fin, qui semble proche, de l’EI et de al-Nosra. Le scénario du Koweït sera repris à la lettre, mais avec des chances de réussite limitées.

    المرحلة الثانية من الحرب على “الارهاب” تبدأ ضد “حزب الله” وفور الانتهاء من القضاء على “الدولة الاسلامية” و”النصرة” الذي بات وشيكا.. وسيناريو الكويت يتكرر حرفيا.. ولكن فرص النجاح محدودة لهذه الاسباب | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=676223

    Un point de vue arabe, celui d’ABA, fort intéressant à connaître comme d’habitude avec lui. Je résume...

    Légitime pour certains, la guerre contre le terrorisme n’est qu’un écran de fumée pour une prochaine attque contre la résistance en général et le hezbollah en particulier. De la même manière que Hussein s’est fait piéger par les USA au Koweït en 1991, la guerre de Syrie visait à détruire ce pays, mais également le hezbollah et la popularité qu’il avait acquise au près de l’opinion arabe.

    Toutes les décisions de Trump concernant le Moyen-Orient visent ce t objectif : assécher les ressources financières du Hezbollah et le criminaliser. Les ambitions de l’Iran, y compris nucléaires, auraient pu être négociables s’il n’y avait eu son soutien au hezbollah, devenu un acteur militaire de tout premier plan, trop dangereux pour le laisser prospérer. A présent que la menace de l’EI et d’al-Nosra est presque éliminée, le tour du hezbollah (et du Liban) va venir, économiquement d’abvord, puis militairement.

    Le scénario koweitien de 91 et avant lui celui de la résistance palestinienne au Liban en 82 peuvent-ils se reproduire ? Difficile de répondre par oui ou non, les acteurs ont changé et le Hezbollah a le soutien aujourd’hui de l’Iran et en partie de l’Irak (sans compter la Russie qui s’est remise de son effondrement).

    Tout ce qui se passe dans la région n’a qu’un seul objectif, assurer la sécurité d’Israël. Comme par hasard, ce programme début un sècle après les accordds Sykes-Picot : il s’agit de démembrer les Etats nés de ces accords pour assurer, un siècle encore, la pérennité d’Israël.

    #aba

    • En complément : http://french.almanar.com.lb/402741

      Auraient participé à cette réunion quelques pays européens ainsi que certains pays arabes du golfe Persique dont l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et Bahreïn, mais aussi quelques pays de l’Amérique latine, toujours selon Al-Seyassah.

      Les participants auraient débattu d’un plan international commun focalisé sur une lutte conjointe contre le Hezbollah libanais et ses activités commerciales et financières. Ils auraient étudié des pressions possibles à exercer contre le Hezbollah parmi d’autres, imposer de nouvelles sanctions économiques contre les membres de ce mouvement et contrôler ses partisans et ses proches partout dans le monde.