city:kuala

  • Crash du MH-17 : trois Russes et un Ukrainien sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/19/vol-mh17-les-pays-bas-vont-juger-trois-russes-et-un-ukrainien-pour-meurtre_5


    Les débris de l’avion de la Malaysia Airlines en Ukraine, en juillet 2014.
    MAXIM ZMEYEV / REUTERS

    Les suspects russes, liés aux services secrets, risquent de ne pas être extradés pour le procès prévu en mars 2020.

    Ils seraient attendus le 9 mars 2020, à 10 heures précises, devant le tribunal hautement sécurisé de Schiphol : trois Russes et un Ukranien sont, selon l’équipe d’enquête internationale (JIT) conduite par les Pays-Bas, les responsables du tir de missile qui, le 17 juillet 2014, a entraîné le crash du vol MH-17 et causé la mort des 298 passagers et membres d’équipage. Le Boeing de la Malaysia Airlines devait relier Amsterdam à Kuala Lumpur.

    Lors d’une conférence de presse à Nieuwegein, les enquêteurs néerlandais, australien, malaisien, belge et ukrainien qui continueront à mener de longues et complexes investigations ont livré, mercredi 19 juin, les noms des Russes Igor Guirkine, Sergueï Doubinski et Oleg Poulatov, ainsi que de l’Ukrainien Leonid Karchenko. Tous les quatre sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais, qui ne se fait toutefois guère d’illusion : ces quatre suspects ne seront très probablement pas présents l’an prochain.

    D’autant moins que la Russie n’extrade pas ses citoyens et que les autorités ukrainiennes ignorent où séjourne leur ressortissant. Un traité prévoyant que le procès des responsables présumés se tiendrait aux Pays-Bas a été signé l’an dernier par La Haye et Kiev – qui n’extrade pas non plus, en principe.

  • Seuils de pauvreté : le mauvais calcul de l’Observatoire des inégalités | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-concialdi/blog/080619/seuils-de-pauvrete-le-mauvais-calcul-de-l-observatoire-des-inegalite

    Dans le dossier consacré par Libération du 5 juin au dernier rapport de l’Observatoire des inégalités, une infographie donne des seuils de pauvreté et de richesse pour diverses situations familiales. Le même graphique est reproduit dans un billet publié le 6 juin sur le site de Mediapart[1]. Pour les familles nombreuses (couples avec 3 enfants et plus) le seuil de pauvreté est de 1928 €, soit environ 70€ de moins que le seuil défini pour les couples avec deux enfants (1999€). Autrement dit, il faut moins de ressources aux familles nombreuses qu’aux couples avec deux enfants pour « sortir », en quelque sorte, de la pauvreté alors que leurs besoins sont pourtant plus importants. L’écart est aussi frappant entre les familles monoparentales (dont plus de la moitié comporte 2 enfants ou plus) et les couples sans enfant. Ces derniers doivent disposer d’un peu plus de 1500 € par mois pour sortir de la pauvreté alors que leur voisine de palier qui élève seule 2 enfants n’aurait besoin que d’un peu plus de 1000€. Il n’y a pas d’erreur ni de coquille dans ces chiffres. L’observatoire des inégalités assume depuis longtemps le résultat paradoxal de ce calcul des seuils de pauvreté qui aboutit à en pervertir la signification.
    Pour calculer un seuil de pauvreté monétaire, on définit arbitrairement une norme en-dessous de laquelle les individus sont qualifiés de pauvres. Ce seuil équivaut à un certain pourcentage (50%, 60%...) du revenu médian, celui qui partage la population en deux parties égales (une moitié se situe au-dessus, l’autre moitié au-dessous). Le seuil retenu par l’observatoire est de 50% pour tous les ménages. Là n’est pas l’explication du paradoxe.

    Ce qui distingue le calcul de l’observatoire de toutes les approches existantes, c’est qu’il retient le revenu médian correspondant à chaque situation familiale prise isolément et non pas le revenu médian de l’ensemble de la population française comme on le fait habituellement. Le seuil de pauvreté des familles nombreuses est ainsi égal à la moitié du revenu médian de ces familles nombreuses ; le seuil de pauvreté des personnes seules est égal à moitié du revenu médian des personnes seules, etc. Comme le revenu des familles nombreuses est plus faible que celui des couples avec deux enfants, ce calcul aboutit à un seuil de pauvreté moins élevé pour les familles nombreuses.

    Le chiffrage du seuil de pauvreté dépend ainsi très fortement de la position de chaque type de ménage dans l’échelle des revenus. Les besoins des enfants de familles nombreuses sont évalués à l’aune de la condition sociale de ces familles aux revenus généralement modestes. Ils sont donc moins importants, dans l’optique de l’Observatoire, que ceux des enfants des familles de taille restreinte aux revenus plus élevés. En résumé, cette méthode de calcul considère que les besoins de toutes les personnes ne sont pas (ou ne devraient pas être ?) les mêmes. Dans ce schéma de pensée, il n’y a pas d’égalité face à la nécessité. D’où le paradoxe initial dont une autre lecture est de dire que, selon l’Observatoire, les besoins des familles nombreuses seraient moins importants que ceux des familles restreintes. Aucune analyse de la pauvreté ne permet de soutenir une telle conclusion.

    Ce mode de calcul aboutit à donner une représentation fragmentée de la réalité sociale. Il y a ainsi le monde des familles monoparentales, celui des couples sans enfant, celui des personnes seules…mais ces mondes sont étanches. Ils coexistent sans faire véritablement société par rapport à un repère commun. Mais comment progresser alors vers une société inclusive ?

    Dans des sociétés rongées par l’anomie, il est essentiel de pouvoir disposer de repères pertinents pour nourrir le débat public. Il est regrettable que sur une question aussi essentielle que celle de la pauvreté, l’Observatoire des inégalités continue d’entretenir une confusion qui ne peut qu’être nuisible à ce débat.

    Question @simplicissimus est-ce que ca veut dire que les mères célibataires sont en fait encore plus nombreuses et plus pauvres que ce que les statistiques montrent ?

    • À la lecture de l’article, avant d’arriver à ton questionnement, je me faisais la remarque – pour la énième fois ! – que le seuil et le taux de pauvreté sont toujours nommés de façon incomplète, ce induit à penser en terme de pauvreté absolue. Il s’agit toujours de (seuil et taux de) #pauvreté_relative ; relative à quoi ? À un groupe de référence.

      Le choix méthodologique discuté ici est de choisir comme groupe de référence la population tout entière, solution préconisée par PC, ou de rapporter à des sous-groupes déterminés par la composition familiale, option (très) violemment critiquée par le même.

      Or il y a un lien entre niveaux de revenus et composition familiale, ce que montre le graphique autour duquel a lieu la discussion


      (l’article de Libération est là :
      https://www.liberation.fr/france/2019/06/04/un-riche-peut-en-cacher-plein-d-autres_1731721 )
      version simplifiée de celui qu’on peut trouver dans le Rapport 2019

      (extrait des bonnes pages dudit Rapport consultées ici
      https://fr.calameo.com/read/0048113144955c7921fdc )

      Quand on se déplace vers la droite sur l’axe des types de famille les revenus augmentent à tous les étages de la distribution ( Ie quelque soit le décile). À l’exception de la dernière catégorie couple, + de 2 enfants où ça baisse légèrement.

      Je souligne (encore et toujours) ce que rappelle @aude_v, ci-dessus que le taux de pauvreté est essentiellement un indicateur de dispersion. Ainsi dans la méthodologie de l’OdI, si on augmente d’une somme fixe les revenus de toutes les personnes seules, leur seuil de pauvreté va s’élever mais le taux de pauvreté (relatif au groupe Personne seule) ne variera pas. Pour l’approche où la référence unique est l’ensemble de la population, l’effet n’est pas du tout aussi immédiat (il dépend des formes des répartitions et de la proportion du type de famille) mais devrait (sauf «  pathologie  ») aboutir à une augmentation du seuil de pauvreté global (puisque les revenus - du moins une partie d’entre eux - ont augmenté) et à une baisse du taux de pauvreté (global) des Personne seule ainsi qu’à une légère augmentation du taux de pauvreté des autres catégories (le revenu médian global a augmenté du fait des Personne seule mais pas le leur).

      Bref, je suis de l’avis de PC : un seuil de pauvreté global.

      Pour discuter du lien avec la composition familiale, il faudrait pouvoir disposer de l’analyse «  duale  », à savoir la répartition par type de famille des «  riches  » et des «  pauvres  ».

      Je bute enfin dans l’article de Libération sur le dernier graphique reproduit (dont je ne sais s’il vient du Rapport puisqu’il ne figure pas dans les quelques pages accessibles) qui utilise des sources complètement différentes et qui n’est d’ailleurs pas commenté dans l’article.

      Il laisse entendre que sur le long terme (depuis 1920…) ça va plutôt en s’améliorant pour les pauvres (enfin, par la moitié de la population aux revenus les plus bas) et qu’après une très mauvaise décennie des années 80 le balancier repart dans le « bon » sens. Je tique juste sur le fait qu’il s’agit des revenus avant impôts et prestations sociales, donc pas vraiment comparable avec les chiffres précédents…

    • C’est possible qu’il y ai de meilleurs procédés, mais cette méthode fait qu’on en discute ici et que j’ai appris deux ou trois trucs et pas compris d’autres aussi. Egoistement je le remercie de son bourrinage qui m’as attiré l’attention sur ce sujet de spécialistes.
      Ce qui me surprend et que j’ai peut être pas compris, c’est que j’ai l’impression que ce seuil de pauvreté est calculé en fonction de seuls revenus moyens de groupes et non selon un rapport entre les couts de la vie* et des revenus. Ca ferait que certains groupes pourraient avoir un revenu moyen qui ne permet pas l’accès à un logement ou autres besoins vitaux (ce qui les met dans la pauvreté à mes yeux) mais que ca serait pas considéré comme « pauvre » statistiquement car la moyenne du groupe est le référent et non pas un revenu minimum viable.

      *par là je veux dire une sorte de revenu minimum viable pour pourvoir aux besoins en logement, nourriture, vetements, énergie, santé, hygiène, assurance pour chaque citoyen·ne qui servirait de base ce calcule.

    • Ça revient plus ou moins au même : justement avec le ratio logement/transports. Le gros des factures est au même tarif partout, même si on n’a pas le même service en bout de ligne. Parfois, c’est plus cher (et moins bien) à la cambrousse, comme pour internet en zone définitivement non dégroupée. Et si les logements sur nettement moins chers au m², il faut bien comprendre qu’il y a très peu de toutes petites surfaces disponibles en cambrousse et que les grandes maisons qu’on y trouve sont très coûteuses à l’entretien, parce qu’il s’agit d’un parc vieillot à indigne. Donc, tu gagnes pas tant que ça sur le logement, sauf en terme d’espace, mais financièrement, c’est pas loin de se valoir.
      Par contre, on te demande rarement de présenter 4 générations de garants et 10 ans de salaires de riche pour y accéder. Sinon, ça resterait vide.

      Le souci, c’est précisément l’accès au non-marchand : plus trop de services publics, donc des frais et des problèmes en permanence, ce qui a un coût. Là, déjà, c’est 1500€ de frais en plus parce que ma fille est au lycée et en internat, faute de possibilité plus proche. Et encore, je suis contente, j’ai la prise en charge des 570€ de frais de transports qui vont avec par la région… sauf que, entre les jours fériés non desservis, les grèves, les retours directs pour maladie, j’ai quand même dû financer de ma poche une bonne dizaine d’A/R dans l’année, soit un total d’un peu plus de 2000km forcément en bagnole, plus le temps passé (si j’avais été en salariat, je pense que j’aurais dû laisser du salaire, là, à force !).

      Et on pense à la suite, c’est à dire au fait qu’on a aucune idée de la manière dont on va pouvoir financer le supérieur. Si tu es en ville, tu as toujours la ressource (un peu mesquine, mais non !) d’aller à la fac du coin. Mais là, ça veut dire… logement en ville, donc, on revient au problème de départ… mais avec des revenus de la campagne.

      Parce que voilà, ce que les minima sociaux ne reflètent pas non plus, ce sont les disparités d’accès au salaire : les postes à valeur ajoutée sont tous concentrés en ville. Les (très) bon salaires aussi. Les fonctionnaires permettaient de lisser un peu dans les sous-préfectures, mais le démontage des services publics fait disparaitre ses sources de revenus. Donc les perspectives d’emploi et de salaire sont toujours moins bonnes.

      Mais en même temps, pour de plus en plus de choses, nous devons nous rendre dans les villes… qui ne veulent pas de nous : pas de transports en commun périphéries→métropoles et nouvelle politique d’exclusion des voitures des métropoles = péage urbain.

      Donc, tu vois, je pense qu’avec les frais et avantages cachés, on peut s’en tenir à un seuil de vie unique… et par personne !

    • Mais il n’existe pas cet indicateur ? Ca me semble pas plus difficile à calculé que tous ces multiplicateurs et taux de moyennes de revenus par groupes. On doit avoir tous les détails dans les études de marché ou conso, alors je comprend pas comment ce chiffre est présenté avec ce genre de statistiques sur la pauvreté.

    • Sur gogol j’ai trouvé ceci qui est peut être un début - c’est une moyenne par pays par rapport au cout de la vie à new-york :
      https://planificateur.a-contresens.net/classement_par_pays/cout_de_la_vie.html

      ici une estimation par les gentes elles mêmes :
      1.490 euros par mois : le coût de la vie selon les Français

      https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140205trib000813704/1.490-euros-par-mois-le-cout-de-la-vie-selon-les-francais.html

    • Avant et dans d’autres pays ou à d’autres époque, on peut/pouvait toujours trouver une piaule quelque part : garni/meublé, comme dans Le jour se lève.

      @aude_v
      Sans remonter à l’époque du film Le jour se lève j’ai souvent loué des meublés (en France) dans les années 80/90 et pour moins de 150 euros. ça ne ressemblait pas à l’ambiance du film de Carné mais j’étais pas loin de celle du bouquin de Georges Orwell.


      https://www.curabooks.fr/l/george-orwell-dans-la-deche-a-paris-et-a-londres

    • Le voila cet indice :

      Pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), qui publie ce vendredi son rapport annuel, ce revenu de référence s’élève à 1.424 euros par mois pour une personne seule sans enfant . Des chiffres obtenus par consensus, mêlant participation de citoyens et évaluations d’experts en vue de définir ce qu’est un revenu minimum permettant de « disposer des ressources suffisantes, non seulement pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se loger, se nourrir, avoir accès à la santé…) mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale ».

      https://www.20minutes.fr/societe/1556807-20150306-quand-seul-comment-vit-1424-euros-mois

      C’est ici que devrait être le revenu minimum, RSA et autres seuils.

    • j’ai jamais eu de punaises dans mon lit @mad_meg parait que c’est horrible. Des poux, des morbacs... et les locataires de Gainsbourg me font penser que les bains-douches ont aussi pratiquement disparu des grandes villes.
      Je me souviens de partager une piaule, en 85, occupé par deux arabes dans le XI à Paris. Dont un me sous louait son lit (20 francs/jour) pendant qu’il était parti au bled quelques semaines. Son collègue faisait parfois un succulent couscous. La piaule était propre mais dans la cour il y avait des rats plus gros que le mickey-maousse de gainsbarre.

    • voici le détail du chiffre fournis plus haut :

      Pour en arriver à cette estimation mensuelle de 1.424 euros, l’ONPES a élaboré une liste de postes de dépenses dont elle a évalué puis additionné les coûts pour une personne vivant seule dans un logement social dans une ville moyenne comme Tours ou Dijon.

      Au premier rang des dépenses incompressibles, c’est sans surprise le loyer pèse le plus sur les finances. Un poste de dépenses qui représente 33% du budget, avec un coût moyen s’élevant à 471 euros. Viennent ensuite les frais transports (21%) et l’alimentation (15%).
      Participer à la vie sociale

      Partir en vacances une à deux semaines par an, pratiquer des activités culturelles et sportives, se faire un resto de temps en temps et pouvoir offrir des cadeaux : toutes ses dépenses ont été considérées par les personnes interrogées comme relevant d’un besoin minimum. Avec 150 euros, soit 11% du revenu total, un célibataire sans enfant pourrait s’offrir une vie sociale décente, selon l’estimation du rapport de l’ONPES.

      Et pour être bien dans ses pompes, ce budget de référence est aussi pensé pour s’octroyer chaque mois une enveloppe shopping d’une centaine d’euros pour les vêtements et les produits d’hygiène et de beauté.
      A chaque famille son budget

      En plus de celui des personnes seules, le document présente aussi des chiffres élaborés pour les autres configurations familiales. Le budget de référence d’une famille monoparentale avec deux enfants s’élève ainsi à 2.599 euros par mois, celui d’un couple avec deux enfants à 3.284 euros et celui d’un couple d’actifs sans enfant à 2.133 euros. Des chiffres majorés de 150 à 300 euros par mois lorsque le logement n’est pas social mais loué dans le parc privé.

      Dernier détail : ces frais, calculés sur la base de personnes vivant dans des villes de taille moyenne comme Tours et Dijon, ne s’appliquent pas aux millions de personnes qui vivent dans de grandes villes, où les prix, notamment ceux du marché immobilier, sont plus élevés.

    • Il s’agit pas d’un revenu pour urbain·nes mais une moyenne nationale et même pour les transports en commun certaines villes sont très chères :

      Côté transports, dix agglomérations (incluant l’Île-de-France) pratiquent des tarifs supérieurs à la moyenne nationale de 269,49 euros . À Tours, Rennes, Lyon, Dijon et Lille, l’abonnement avoisine ou dépasse les 300 euros

      https://etudiant.lefigaro.fr/article/cout-de-la-vie-etudiante-un-budget-moyen-de-837-72-eur-par-mois-se

      donc 280€ c’est pas mal et c’est pas un luxe de pollueur·euse en SUV. C’est le prix moyen des transports en commun dans les villes de ce pays.

    • 280€ ca doit comprendre effectivement les voitures et les déplacements des deux semaines de vacances. Je me déplace surtout à pied et je ne connais pas les tarifs des transports.

      @vanderling je croie pas que devoir frauder les transports ou être sous la surveillance des services sociaux ( par exemple les TCL sont connus pour humilier mensuellement les abonnées bénéficiant de tarifs sociaux). Il me semble qu’un indicateur de revenu décent devrait être au dessus des seuils de l’aide sociale.

      Il y a aussi le seuil d’imposition qui peu servir d’indicateur de niveau de vie décent.

      14 610 € : c’est le seuil du revenu net imposable d’une personne seule (célibataire, divorcé, séparé ou veuf) pour une part de quotient familial, au-dessous duquel un contribuable n’a à payer d’impôt en 2019 sur ses revenus perçus en 2018. Il s’agit d’une somme identique à celle de l’an dernier.7 janv. 2019

      Ca fait 1217,5€ par mois -14% d’impôts, (170,4€/mois)
      Au final les français imposables les moins riches disposent de 1047,1€ par mois et par personne une fois les impôts payés.

    • Ah, le calcul de l’impôt sur le revenu…
      Il est progressif et donc se calcule par tranche.

      La première tranche est celle qui est à 0%, elle doit être autour de 9700€.

      Donc, la seconde tranche est celle qui paie des impôts… effectivement à 14% au lieu de 5… mais à partir de 9700€.

      Donc, le gus imposable à 14610€ de revenu (aurait dû faire un don pour passer à la tranche en-dessous, mais bon !), il paie sur la partie qui dépasse la première tranche, soit 9700€.

      Donc la part de revenu taxée à 14% est de 14610-9700 : 4910€, soit 687,2€ (ce qui est beaucoup pour ce niveau de revenu, la tranche à 5% était tout de même plus appropriée !), c’est à dire 57€/mois, ce qui nous fait un revenu disponible de 1160€/mois, ce qui n’est quand même pas gras pour un gus qui doit en plus supporter un patron la moitié de son temps de veille.

      À noter que les types qui couinent qu’ils sont taxés à 45%, font l’impasse sur le fait que les 45% ne s’appliquent pas à l’ensemble des revenus qu’ils n’ont pas réussi à optimiser, mais bien sur la tranche de revenus où commencent les 45%. Leurs 9700 premiers euros sont taxés à 0% comme pour tout le monde, ils paient 14% sur le tranche suivante comme tout le monde, et ainsi de suite. Donc leur taux effectif de prélèvement n’est pas du tout de 45%, mais moins.

    • Ah, j’oubliais la déduction forfaitaire sur l’impôt à payer pour les petits revenus imposables.

      Réduction de l’impôt 2019
      Réduction forfaitaire de 20%

      Une réduction forfaitaire de 20% du montant théorique de l’impôt est accordée aux ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) est inférieur à 21 037 € (personne seule) ou 42 073 € (couple), augmenté de 3 797 € par demi-part.
      Réduction dégressive

      A partir de 18 985 € de RFR (personne seule) ou de 37 969 € (couple), majorés des éventuelles demi-parts (3 797 €), un dispositif de lissage est appliqué pour limiter les effets de seuil.

      soit R1 : le seuil de 21 037 € ou de 42 073 €, majoré des éventuelles demi-parts
      soit R2 : le revenu fiscal de référence du couple
      N = R1 moins R2
      D : 2 000 € pour les personnes seules et 4 000 € pour les couples.

      La réduction d’impôt ne sera pas de 20%, mais de 20% x N/D.

    • J’ai eu le nez fin cette semaine @mad_meg j’ai pris 10 tickets = 13.50 euros (dont 1 gratuit, merci la Star) un peu plus de 1 euro le transport de 30 mn pour me rendre dans le centre de Rennes, ça reste cher et un control. Tout ça pour gagner le smic, merde je vais finir par enfiler un gilet jaune.

    • Sinon, voilà les tranches 2019

      Le montant de l’impôt sur le revenu dépend des tranches et des taux d’imposition. Voici le barème 2019 sur les revenus 2018 tel que prévu par le projet de loi de finances.

      Jusqu’à 9 964 : 0% ;
      de 9 964 à 27 519 : 14,00% ;
      de 27 519 à 73 779 : 30,00% ;
      de 73 779 à 156 244 : 41,00% ;
      au-delà de 156 244 : 45%.

    • Sans compter les différents transferts sociaux dont, pour commencer la prime d’activité pour laquelle je vois que le plafond de revenu est cette année de 1,5 SMIC soit pour une pour personne seule, 1790€ nets/mois.

      Calcul complexe, le montant étant progressif puis dégressif,…

    • C’est parce que nous sommes dans un pays nataliste que le coût d’un enfant est largement sous-estimé ?

      Il n’y a pas beaucoup de moments dans la vie où un gosse ne coûte pas trop cher. En gros, il faut une pièce de plus, donc rien que cela tout les mois, sur le prix du logement ; il faut lea nourrir et il y a des âges où ielle mange plus qu’un adulte en pleine santé. Il y a les déplacements supplémentaires, les frais de scolarité, qui augmentent de façon exponentielle.

      Bref, je ne vois pas pourquoi le coût d’un enfant est si mal évalué.

    • Les femmes ont de 50% (les avocates) à 5% ( celles qui s’en sortent le mieux) de revenus en moins que les hommes pour un travail égal, imagine ce que ca laisse aux enfants. On arrive même pas a faire interdir de les frapper et les humilier alors une vie décente... C’est pas ce que parcoursup leur réserve. Dans ma recherche de cet indice de revenu décent je ne fait pas de distinction d’âge, revenu par personne ca comprend les enfants, comme les personnes adultes et personnes âgées aussi. C’est une moyenne par personnes qui comprendrait toutes les personnes. Les nuances sont apporter par les autres indices tel que l’étude de départ qui considere les enfants comme des animaux d’élevage dont le coût baisse quand tu les élèvent en batterie.

  • La Malaisie renvoie aux pays riches leurs déchets plastiques non-recyclables (France 24)
    https://www.crashdebug.fr/international/16081-la-malaisie-renvoie-aux-pays-riches-leurs-dechets-plastiques-non-re

    Depuis que la Chine a cessé de traiter les déchets venant de l’étranger, la Malaisie a vu ses importations de déchets augmenter. Pour endiguer cet afflux de détritus en provenance de pays développés, les autorités de Kuala Lumpur ont annoncé qu’elles renverraient systématiquement à l’envoyeur les résidus plastiques non-recyclables.

    La Malaisie ne veut plus être la "décharge du monde entier". Mardi 28 mai, les autorités de Kuala Lumpur ont annoncé qu’elles allaient renvoyer 450 tonnes de déchets plastiques non-recyclables en provenance d’Australie, du Bangladesh, du Canada, de Chine, du Japon, d’Arabie saoudite et des États-Unis.

    "Pour les pays riches, il est simple d’envoyer des déchets aux pays pauvres, tout simplement parce que les pays pauvres n’ont pas le (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • BBC - Future - The tricks of airport design

    How they keep travelers calm, quiet and... ready to shop !

    http://www.bbc.com/future/story/20190430-psychological-tricks-of-airport-design

    From a terminal’s colours to the security queue, here’s how airports are designed to keep travellers calm, quiet – and ready to shop.

    By Addison Nugent

    1 May 2019

    In 1995, French anthropologist Marc Auge categorised the airport as a “non-place”. Found the world over, non-places are devoid of identity – uniform structures (think Starbucks or McDonalds) that remain the same no matter where they are. By his definition airports are architectural machines, designed with the express purpose of moving people efficiently from one place to another.

    #dfs #aéroport #manipulation #consommation

  • « Printemps algérien : “Sortez le régime !” » Le numéro 175 de CQFD est paru le vendredi 5 avril. Il sera en kiosque jusqu’au jeudi 2 mai.
    http://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no175-en-kiosque

    - L’édito – Sauce barbecue

    – Gilets jaunes et réseaux sociaux – Facebook la poucave
    – Témoignage d’une daronne – « Les Gilets jaunes m’ont apporté une paix intérieure et un gros bordel dans ma tête »
    – Retour sur le cas Geneviève Legay – Voyage au centre de l’indécence crasse
    – Matraques jaunes et police des cités – Mathieu Rigouste : « La répression conditionne la vie quotidienne des gens dans les quartiers ségrégués »
    – Reportage dessiné – Ma plus belle journée sur la plus belle avenue du monde
    – Cancer nucléaire en Polynésie – Atomic Blues
    – « Women’s March » à Kuala Lumpur – Femmes, LGBT : malaise en Malaisie

    – Logement insalubre à Marseille – Revenir à Noailles
    – Accidents mortels du travail chez les cordistes – Un silo de sucre et de dédain
    – Marché matrimonial et paternalisme patronal – Tournez boutique : un dimanche au bal des anciens
    – Bande dessinée et poésie combattante – « La Zad est âpre et magique »
    – Bouquin – Les histoires d’amiante finissent mal
    – Les desserts de Goby – Lire au Fouquet’s
    – Cap sur l’utopie – Ni Dieu, ni maître, ni mari
    – Ça brûle ! – Dieu existe, il squatte notre local

    Dossier « Printemps algérien : “Sortez le régime !” »
    – Introduction – « Vous ne pouvez pas nous tuer, vous êtes déjà morts ! »
    – Changement de saison, changement de régime ? – Un mois dans l’Algérie des marches
    – « La transition d’accord, mais dégagez d’abord ! » – Le manifeste du rire
    – Aux origines d’un parti hégémonique – FLN dégage !
    – L’armée des mots contre celle des morts – « On assiste à une reconquête poétique de la rue »
    – Sous les pelouses, la plage – Alger United
    – De la décennie noire à la révolution des sourires – « La jeunesse algérienne a transformé notre cynisme en espoir »
    – Instantanés de Marseille – « Gaudin, Bouteflika, dégagez ! »

    #cqfd #médias_libres #presse

  • Revisiting privatization’s claims | Inter Press Service
    http://www.ipsnews.net/2018/09/revisiting-privatizations-claims

    KUALA LUMPUR, Malaysia, Sep 4 2018 (IPS) - Several arguments have been advanced to justify privatization since the 1980s. Privatization has been advocated as an easy means to:
    1. Reduce the government’s financial and administrative burden, particularly by undertaking and maintaining services and infrastructure;
    2. Promote competition, improve efficiency and increase productivity in providing public services;
    3. Stimulate private entrepreneurship and investment to accelerate economic growth;
    4. Help reduce the public sector’s presence and size, with its monopolistic tendencies and bureaucratic support.

    Has Privatization Benefitted the Public ? | Inter Press Service
    http://www.ipsnews.net/2019/04/privatization-benefitted-public

    To ensure public acceptability, some benefits accrue to many in the early stages of privatization in order to minimize public resistance. However, in the longer term, privatization tends to enrich a few but typically fails to deliver on its ostensible aims.

    #privatisation en théorie (capitaliste) et en pratique

  • Long, strange trip: How U.S. ethanol reaches China tariff-free | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-ethanol-insight-idUSKCN1PW0BR

    NEW YORK/KUALA LUMPUR (Reuters) - In June, the High Seas tanker ship loaded up on ethanol in Texas and set off for Asia.

    Two months later - after a circuitous journey that included a ship-to-ship transfer and a stop in Malaysia - its cargo arrived in China, according to shipping data analyzed by Reuters and interviews with Malaysian and Chinese port officials.

    At the time, the roundabout route puzzled global ethanol traders and ship brokers, who called it a convoluted and costly way to get U.S. fuel to China.

    But the journey reflects a broader shift in global ethanol flows since U.S. President Donald Trump ignited a trade war with China last spring.

    Although China slapped retaliatory tariffs up to 70 percent on U.S. ethanol shipments, the fuel can still legally enter China tariff-free if it arrives blended with at least 40 percent Asian-produced fuel, according to trade rules established between China and the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), the regional economic and political body.

  • Can Islamist moderates remake the politics of the Muslim world? - CSMonitor.com

    https://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2018/0919/Can-Islamist-moderates-remake-the-politics-of-the-Muslim-world

    By Taylor Luck Correspondent

    AMMAN, JORDAN; TUNIS, TUNISIA; KUALA LUMPUR, MALAYSIA
    Alaa Faroukh insists he is the future. After nearly a decade in the Muslim Brotherhood, he says that he has finally found harmony between his faith and politics, not as a hardcore Islamist, but as a “Muslim democrat.”

    “We respect and include minorities, we fight for women’s rights, we respect different points of view, we are democratic both in our homes and in our politics – that is how we honor our faith,” Mr. Faroukh says.

    The jovial psychologist with a toothy smile, who can quote Freud as easily as he can recite the Quran, is speaking from his airy Amman clinic, located one floor below the headquarters of the Jordanian Muslim Brotherhood, the very movement he left.

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    “The time of divisive politics of older Islamists is over, and everyone in my generation agrees,” says the 30-something Faroukh. “The era of political Islam is dead.”

    Faroukh is symbolic of a shift sweeping through parts of the Arab world. From Tunisia to Egypt to Jordan, many Islamist activists and some established Islamic organizations are adopting a more progressive and moderate tone in their approach to politics and governing. They are reaching out to minorities and secular Muslims while doing away with decades-old political goals to impose their interpretation of Islam on society.

    Taylor Luck
    “The time of divisive politics of older Islamists is over, and everyone in my generation agrees. The era of political Islam is dead,” says Alaa Faroukh, a young Jordanian who left the Muslim Brotherhood for a moderate political party.
    Part of the move is simple pragmatism. After watching the Muslim Brotherhood – with its call for sharia (Islamic law) and failure to reach out to minorities and secular Muslims – get routed in Egypt, and the defeat of other political Islamic groups across the Arab world, many Islamic activists believe taking a more moderate stance is the only way to gain and hold power. Yet others, including many young Muslims, believe a deeper ideological shift is under way in which Islamist organizations are increasingly recognizing the importance of religious tolerance and political pluralism in modern societies. 

    Think you know the Greater Middle East? Take our geography quiz.
    While Islamist movements remain the largest and most potent political movement in the region, a widespread adoption of democratic principles by their followers could transform the discourse in a region where politics are often bound to identity and are bitterly polarized.

    “We believe that young Jordanians and young Arabs in general see that the future is not in partisan politics, but in cooperation, understanding, and putting the country above petty party politics,” says Rheil Gharaibeh, the moderate former head of the Jordanian Brotherhood’s politburo who has formed his own political party.

    Is this the beginning of a fundamental shift in the politics of the Middle East or just an expedient move by a few activists?

    *

    Many Islamist groups say their move to the center is a natural step in multiparty politics, but this obscures how far their positions have truly shifted in a short time.

    Some 20 years ago, the manifesto of the Muslim Brotherhood – the Sunni Islamic political group with affiliates across the Arab world – called for the implementation of sharia and gender segregation at universities, and commonly employed slogans such as “Islam is the solution.”

    In 2011, the Arab Spring uprisings swept these Islamist movements into power or installed them as the leading political force from the Arab Gulf to Morocco, sparking fears of an Islamization of Arab societies.

    About these ads
    But instead of rolling back women’s rights, the Tunisian Islamist party Ennahda pushed through gender equality laws and helped write the most progressive, gender-equal constitution in the Arab world. The Moroccan Justice and Development Party (PJD) has played down its Islamic rhetoric, abandoning talk of Islamic identity and sharia and instead speaking about democratic reform and human rights. And the Brotherhood in Jordan traded in its slogan “Islam is the solution” for “the people demand reform” and “popular sovereignty for all.”

    The past few years have seen an even more dramatic shift to the center. Not only have Islamist movements dropped calls for using sharia as a main source of law, but they nearly all now advocate for a “civil state”­ – a secular nation where the law, rather than holy scriptures or the word of God, is sovereign.

    Muhammad Hamed/Reuters
    Supporters of the National Alliance for Reform rally in Amman, Jordan, in 2016. They have rebranded themselves as a national rather than an Islamic movement.
    In Morocco and Jordan, Islamist groups separated their religious activities – preaching, charitable activities, and dawa (spreading the good word of God) – from their political branches. In 2016, Ennahda members in Tunisia went one step further and essentially eliminated their religious activities altogether, rebranding themselves as “Muslim democrats.”

    Islamist moderates say this shift away from religious activities to a greater focus on party politics is a natural step in line with what President Recep Tayyip Erdoğan has done with his Justice and Development Party in Turkey, or even, they hope, with the Christian democrats in Europe: to become movements inspired by faith, not governing through faith.

    “While we are a Muslim country, we are aware that we do not have one interpretation of religion and we will not impose one interpretation of faith over others,” says Mehrezia Labidi, a member of the Tunisian Parliament and Ennahda party leader. “As Muslim democrats we are guided by Islamic values, but we are bound by the Constitution, the will of the people, and the rule of law for all.”

    Experts say this shift is a natural evolution for movements that are taking part in the decisionmaking process for the first time after decades in the opposition.

    “As the opposition, you can refuse, you can criticize, you can obstruct,” says Rachid Mouqtadir, professor of political science at Hassan II University in Casablanca, Morocco, and an expert in Islamist movements. “But when you are in a coalition with other parties and trying to govern, the parameters change, your approach changes, and as a result your ideology changes.”

    The trend has even gone beyond the borders of the Arab world. The Malaysian Islamic Youth Movement (ABIM), founded in 1971 by Malaysian university students inspired by the Brotherhood and now one of the strongest civil society groups in the country, is also shedding the “Islamist” label.

    In addition to running schools and hospitals, ABIM now hosts interfaith concerts, partners on projects with Christians and Buddhists, and even reaches out to lesbian, gay, bisexual, and transgender activists in its campaign for social justice.

    “We are in the age of post-political Islam,” says Ahmad Fahmi Mohd Samsudin, ABIM vice president, from the movement’s headquarters in a leafy Kuala Lumpur suburb. “That means when we say we stand for Islam, we stand for social justice and equality for all – no matter their faith or background.”

    *

  • Bloqué depuis six mois dans un #aéroport, un Syrien raconte sa survie

    Cela fait six mois jour pour jour que Hassan Al Kontar vit dans le #terminal 2 de l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie. Le Syrien, qui ne trouve asile nulle part, s’est confié à RTSInfo.

    « Tout le monde peut voler », scande un slogan affiché sur les avions qu’il voit atterrir et décoller. « Tout le monde », sauf #Hassan_Al_Kontar.

    Lui est cloué au sol depuis le 7 mars 2018. Dans l’#immobilité de sa condition, il observe inlassablement le va-et-vient des autres passagers.

    C’est dans ce terminal 2 que l’homme a fêté son 37e anniversaire et assisté virtuellement au mariage de son petit frère.

    C’est là qu’il se douche tant bien que mal au-dessus de lavabos, qu’il dort sur un matelas de fortune et qu’il mange trois fois par jour le même plateau-repas à base de riz et de poulet.

    Les #réseaux_sociaux pour seule tribune

    C’est grâce à son #smartphone, et au wifi de l’aéroport, que le Syrien maintient un lien avec le monde, notamment via les réseaux sociaux. Son compte Twitter, où il partage des photos et vidéos de son quotidien, est suivi par plus de 15’000 personnes.

    Une page Wikipédia lui est même consacrée. « On me l’a montrée, mais je ne sais pas qui l’a créée », dit-il amusé.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Hassan_Al_Kontar

    Le labyrinthe vers la #captivité

    La captivité de Hassan est le résultat d’un parcours sinueux. Le Syrien n’a plus mis les pieds dans son pays depuis dix ans.

    Lorsque le conflit syrien éclate en 2011, il vit aux Emirats arabes unis, et refuse de rentrer pour faire la guerre. Son passeport n’est pas renouvelé, il perd son travail et vit dans la clandestinité.

    En janvier 2017, il est expulsé vers la Malaisie, où il obtient un #visa provisoire. Comme le pays n’a pas signé la Convention de Genève sur les réfugiés, il ne peut y demander asile.

    À l’expiration de son permis de séjour, Hassan Al Kontar tente de rejoindre l’Equateur, pays qui n’exige pas de visa des citoyens syriens. C’est une compagnie aérienne turque qui refuse de l’embarquer.

    L’homme parvient à prendre un vol pour le #Cambodge, mais il est renvoyé dans le même avion à Kuala Lumpur. Ne pouvant plus rentrer en Malaisie, le terminal 2 devient sa seule demeure, à durée indéterminée.

    Déçu des agences onusiennes

    Lorsqu’il contacte le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR), le Syrien se dit déçu :

    Depuis quatre mois, Hassan assure n’avoir aucune nouvelle de l’agence onusienne. Contacté par RTSInfo, l’UNHCR répond que « le gouvernement malaisien a fait une offre généreuse permettant à l’homme d’entrer en toute sécurité dans le pays et d’y obtenir un statut légal provisoire. »

    Or, le Syrien ne veut plus de solutions provisoires qu’il sait sans avenir. « Au final, je veux un statut légal stable, pour pouvoir m’installer, travailler et ne pas craindre une expulsion. »

    Le Canada, seul Eldorado

    Retourner en Syrie n’est pas une option pour Hassan, qui dit être recherché par les services de sécurité, surtout depuis la médiatisation de son histoire et de ses opinions politiques.

    La seule porte de salut du Syrien à ce jour est le Canada. « Des gens là-bas m’ont trouvé un avocat, des garants et même un travail, puis ils ont déposé ma demande d’asile. »

    La procédure doit durer entre 20 et 24 mois. Une pétition en ligne, à ce jour signée par près de 50’000 personnes, appelle les autorités à accélérer le processus.

    « Souvent les gens, après avoir vu un reportage sur moi, me proposent de venir chez eux. Je dois alors leur expliquer les lois restrictives de leur pays qui m’en empêchent. »

    En Suisse, la possibilité de présenter une demande d’asile depuis l’étranger a été supprimée fin 2012. Une révision de la loi sur l’asile allant dans ce sens a été acceptée lors d’une votation populaire le 9 juin 2013.

    L’illusoire choix de la légalité

    Après huit ans à la recherche d’un refuge, Hassan Al Kontar se dit prêt à rester dans ce terminal tant qu’il ne trouvera pas une solution légale.

    Le Syrien est conscient de payer le prix de son honnêteté. « Si je m’infiltrais illégalement, peut-être qu’aujourd’hui je serais tranquillement installé en Suisse, au Danemark ou en Hollande. Mais j’ai choisi la légalité. »

    L’homme raconte avoir ainsi décliné de nombreuses propositions de mariage. « Je remercie ces femmes de vouloir m’aider, mais je leur explique que ce serait aussi une manière de contourner la loi. »

    La #résilience pour ne pas céder

    Sur les réseaux sociaux, Hassan est admiré pour la bonne humeur et la résilience dont il fait preuve.

    Si l’homme est reconnaissant de tout le soutien qu’il reçoit, il avoue avoir parfois besoin de s’isoler pour garder des forces.

    Après six mois de survie dans le terminal 2 de l’aéroport de Kuala Lumpur, Hassan Al Kontar est prêt à tenir le temps qu’il faudra. « Je n’ai pas le choix », conclut-il.

    https://www.rts.ch/info/monde/9811804-bloque-depuis-six-mois-dans-un-aeroport-un-syrien-raconte-sa-survie.html
    #réfugiés #asile #migrations #limbe #réfugiés_syriens #Kuala_Lumpur #Malaisie #migrerrance

    cc @reka

  • #Inde : la Cour suprême prend la décision historique de dépénaliser l’#homosexualité
    https://www.francetvinfo.fr/societe/lgbt/inde-la-cour-supreme-prend-la-decision-historique-de-depenaliser-l-homo

    Inde : la Cour suprême prend la décision historique de dépénaliser l’homosexualité

    La plus haute instance judiciaire du pays a jugé illégal un vieil article du Code pénal condamnant les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

    #droits_humains

    • La Cour suprême indienne prend la décision historique de dépénaliser l’homosexualité

      La plus haute instance judiciaire d’Inde, 1,25 milliard d’habitants, a jugé illégal un article de loi datant du XIXe siècle condamnant les relations sexuelles entre personnes de même sexe. Une disposition « devenue une arme de harcèlement contre la communauté LGBT », a déclaré le président de la Cour, Dipak Misra.

  • Shadowy Black Axe group leaves trail of tattered lives - The Globe and Mail
    https://www.theglobeandmail.com/news/national/shadowy-black-axe-group-leaves-trail-of-tattered-lives/article27244946

    Canadian police say they are fighting a new kind of criminal organization.

    The signs began to appear two years ago: photos on Facebook of men wearing odd, matching outfits.

    Then there were stories, even old police files, attached to the people in the photos: a kidnapping, a man run over by a car, brutal beatings over what seemed to be a small slight.

    Mapping a secret criminal hierarchy for the first time is a rare kind of detective work. So when two Toronto police officers and an RCMP analyst in British Columbia started documenting the existence of something called the “Black Axe, Canada Zone,” they could not have predicted it would take them to funerals, suburban barbecue joints and deep into African history before they understood what they were seeing.

    The Black Axe is feared in Nigeria, where it originated. It is a “death cult,” one expert said. Once an idealistic university fraternity, the group has been linked to decades of murders and rapes, and its members are said to swear a blood oath.

    Most often, the group is likened to the Mob or to biker gangs, especially as it spreads outside Nigeria.

    An investigation by The Globe and Mail that included interviews with about 20 people found that “Axemen,” as they call themselves, are setting up chapters around the world, including in Canada.

    Like any criminal organization, it focuses on profit, police say. But instead of drug or sex trafficking, it specializes in a crime many consider minor and non-violent: scamming.

    What police have also learned is that, when done on an “industrial” level as part of a professional global network, scams ruin lives on a scale they have rarely seen.

    Two weeks ago, at a news conference attended by FBI officers, Toronto police announced they had taken part in an international crackdown on a money-laundering network through which more than $5-billion flowed in just over a year. Two local men charged with defrauding a Toronto widow of her life’s savings will eventually face extradition to the United States on money-laundering charges, they said.

    Online fraud is fluid, global and hard-to-track, but it often requires local operatives. Several Toronto-area residents have been defrauded of at least $1-million each in the past two years, and police allege the money was wired with the help of Canadian residents linked to the Black Axe, and sometimes it was handed to the group’s associates in person. The recipients then sent the money ricocheting through bank accounts around the globe, with trusted members in countries on every continent helping with the transfers before it disappeared.

    The sophistication of the money-laundering scheme reflects the efficiency of the scams, in which several people assume false identities and mix reality – bank accounts, real names and real websites – with fake documents.

    The police added an extra charge for one of the men they arrested, Akohomen Ighedoise, 41: “participating in a criminal organization.”

    Officers said in an interview they seized documents that will prove in court that Mr. Ighedoise separately helped a network of fraudsters launder money, that the fraudsters are members of the Black Axe and that he is their bookkeeper. The charge is the first time a Canadian has been publicly linked to the group.

    Interviews with police, gang experts and Nigerian academics paint a picture of an organization both public and enigmatic, with an ostensible charitable purpose as well as secret codes and a strict hierarchy. Police say it has grown to 200 people across Canada.

    Officers in Canada first heard the name “Black Axe” less than two years ago, said Tim Trotter, a detective constable with the Toronto Police Service. They are working quickly, trying to stop the group from becoming entrenched.

    “I mean, 100 years ago, law enforcement dealt with the same thing, the Sicilian black hand, right? It meant nothing to anybody except the Sicilian community,” Det. Constable Trotter said. “And that’s what we have here – that’s what we believe we have here.”

    **

    Many scam victims lose a few thousand dollars. Soraya Emami, one of Toronto’s most recent victims, lost everything, including many friends.

    In 1988, Ms. Emami fled her native Iran with her four sons. Her husband was jailed by the regime and his passport was held for years. Ms. Emami flew to Canada and became a real estate agent in North York.

    It took 30 years to save for a nice house in quiet Stouffville, Ont. The rest of her earnings went to her boys, who grew up to be a doctor, an engineer, a computer engineer and a bank manager. Last year, the youngest – a fifth son, born in Canada – began university. She and her husband had never reunited, and for the first time in decades, Ms. Emami thought about dating.

    “My kids grow up, and I feel lonely,” said the 63-year-old, who has long, wavy black hair. “I didn’t know how, and because I’m not [used to] any relationship, I feel shy.”

    Ms. Emami saw a TV commercial for Match.com and joined, hesitantly. A few days later, she told a friend she had heard from a tanned, white-haired, very nice geologist. Fredrick Franklin said he lived just 45 minutes away, in Toronto’s wealthy Bridle Path neighbourhood.

    He had spent years in Australia, and when they talked on the phone, she could not always understand his thick accent at first. He called her several times a day from Vancouver, where he was on a business trip, then from Turkey, where he travelled on a short contract. He was to fly home via Delta airlines on May 5. She would pick him up from the airport, and they would finally meet.

    “I am a simple man in nature, very easy going,” he wrote in an e-mail, telling her about his son and granddaughters. “I have done the Heart and Stroke ride in Toronto for the past 2 years, have also done the MS ride from London to Grand Bend.”

    A few days before his return date, Mr. Franklin called Ms. Emami in a panic. His bank had told him someone had tried to gain access to his account, he said. He could not clear it up from rural Turkey, so would she mind calling the bank and reporting back with his balance? He e-mailed the phone number for SunTrust bank, a 10-digit account number and a nine-digit tax ID number.

    She spoke to a bank teller. The balance, she was told, was $18-million.

    A few days later, Mr. Franklin asked for a small favour – could she send him a new phone and laptop – saying he would repay her upon his return. She acquiesced, believing he could pay her back.

    Within a few weeks, she lost half a million dollars, and the scam would cost her the home in Stouffville.

    What perplexes police about some of the Toronto romance frauds is not how the victims could be so naive, but how the fraudsters could be so convincing.

    The SunTrust account appears to be real, The Globe determined after retracing the steps Ms. Emami took to access it. The bank said it could not verify the account’s existence, as that was client-related information.

    In the course of the scam, Ms. Emami spoke to at least five people other than the Aussie geologist, including two in person.

    In June, in what they called Project Unromantic, York Regional Police charged nine local people in several cases, including that of Ms. Emami, that added up to $1.5-million. They considered the criminals to be internationally connected. “We don’t know who’s at the top, but there seems to be a hierarchy,” Detective Courtney Chang said.

    The Toronto police believe the crimes that led to their charges against Mr. Ighedoise are linked to the ones in York Region.

    *

    Canadian police came across the Black Axe by happenstance. In 2013, an RCMP analyst in Vancouver was investigating a West Coast fraud suspect and found a photo of him on Facebook with another man, said Det. Constable Trotter (the analyst would not speak to The Globe). Both were wearing unusual clothes and seemed to be at a meeting in Toronto.

    The analyst discovered the second man was under investigation by Toronto financial crimes detective Mike Kelly, an old partner of Det. Constable Trotter. The analyst e-mailed Det. Constable Kelly to ask if he knew the significance of what the two men in the photo were wearing.

    The uniform of the Black Axe is a black beret, a yellow soccer scarf and high yellow socks. These items often have a patch or insignia showing two manacled hands with an axe separating the chain between them, which sometimes also says “Black Axe” or “NBM,” standing for “Neo-Black Movement,” another name for the group. They often incorporate the numbers seven or 147.

    The group tries to maintain a public image of volunteerism. It has been registered as a corporation in Ontario since 2012 under the name “Neo-Black Movement of Africa North America,” with Mr. Ighedoise among several people listed as administrators. In the United Kingdom, said Det. Constable Trotter, it has been known to make small donations – to a local hospital, for example – and then claim to be in a “partnership” with the legitimate organization.

    In the GTA, the group got itself listed publicly in 2013 as a member of Volunteer MBC, a volunteer centre serving Mississauga, Brampton and Caledon. But after expressing an interest in recruiting volunteers, the group involved never posted an ad, and staff at the centre said when they tried to follow up, they found the three yahoo.com addresses on file were no longer working.

    Police found plenty of photos on social media of men in Axemen uniforms at what were said to be conferences or events.

    Det. Constable Kelly and Det. Constable Trotter compiled a list of people in Canada photographed wearing Axemen outfits. From a car, they watched some of them attend a funeral. One mourner had yellow socks and a yellow cummerbund with NBM on it, Det. Constable Trotter said. The rest were dressed normally. Near the end of the ceremony, “all of a sudden the berets and everything came out, and then they put the coffin into the earth,” he said.

    As they added names to their list, the investigators checked each one for connections to previous cases.

    What they found were 10 to 20 episodes of serious violence over the past few years clearly linked to members of the group, many of them at a Nigerian restaurant in northwest Toronto, Det. Constable Trotter said. One man had been run over by a car; another was allegedly kidnapped and beaten with a liquor bottle for a day in an abandoned building; a man was knocked to the ground for refusing to fetch another man a beer. Witnesses generally refused to talk.

    In one incident, a group of men had insulted another man’s girlfriend, and when he objected, they “beat the living hell” out of him, leaving him with cranial fractures, Det. Constable Trotter said.

    “Without the understanding of the context, it’s just a bar fight,” he said. “But when we understand who those people were, and we realize, oh, they’re all affiliated to the group … that’s why no one called [911]. And that’s why, when the police came, suddenly, oh no, those cameras don’t work. And that’s why, out of a bar full of people, the only witness was his girlfriend.”

    That case and the kidnapping case are before the courts, Det. Constable Trotter said. The Globe tried to search for all court records linked to the bar’s address over the past few years, but was told such a search is impossible.

    Police have six criteria to identify members of the group, Det. Constable Trotter said. If a person meets three of the six, he is considered a likely member.

    Police have documents that show when certain people were “blended” or initiated into the group, including some in Toronto, he said. Members live mostly in Toronto, Calgary and Vancouver.

    “There’s evidence that they’ve been active since 2005, so that’s a decade’s worth of ability to lay under the radar and become ensconced in the criminal community,” he said.

    To set up scams, they work from cafés or home and are “fastidious” about deleting their online history, Det. Constable Kelly said.

    “They have names, titles, they show respect,” Det. Constable Trotter said. “They pay dues to each other. Individuals are detailed by higher-ranking individuals to do things.”

    As they learned of the group’s fearsome reputation in Nigeria, the officers began to equate it more with established Canadian organized crime. At Afrofest in Woodbine Park one summer, a group of Axemen walked through in full uniform – not something anyone from the Nigerian community would do lightly, Det. Constable Trotter said. “I wouldn’t wear a Hells Angels vest if I wasn’t a Hells Angel.”

    He began to worry the group’s brazenness would signify to the community that “Axemen are here. And they’re open about it, and the police are doing nothing.”

    *

    Fraternities such as the Black Axe were born during an optimistic time in Nigeria’s recent history, and at first they reflected it. In the postcolonial 1970s, they were modelled after U.S. fraternities. They attracted top students and were meant to foster pan-African unity and Nigeria’s future leaders.

    When the country descended into widespread corruption after its oil boom, the fraternities split into factions and violently sought power on campuses, trying to control grades and student politics and gain the loyalty of the richest, best-connected students.

    Through the 1990s and 2000s, the groups inspired terror: Students were hacked to death or shot in their sleep, and professors were murdered in their offices in what seemed to be random attacks. Researchers say such crimes were often assigned to new members in their late teens to prove their allegiance after a painful hazing in an isolated cemetery or forest.

    “Sometimes, they are given some tough assignments like raping a very popular female student or a female member of the university staff,” Adewale Rotimi wrote in a 2005 scholarly article.

    Raping the daughters of rich and powerful families, or the girlfriends of enemies, was another tactic of the groups to prove their dominance, Ifeanyi Ezeonu wrote in 2013.

    In addition to innocent victims, one West African organization fighting cult violence says more than 1,700 fraternity members died in inter-group wars in a 10-year span. The groups were outlawed, and much of their ritualistic element – night-time ceremonies, code words – seemed to evolve to avoid detection, said Ogaga Ifowodo, who was a student in Nigeria during the 1980s and later taught at Cornell and Texas State universities.

    “Early on … you could distinguish them by their costume,” he said. “The Black Axe, they tended to wear black berets, black shirt and jeans.”

    The transformation was not a coincidence, Mr. Ifowodo said.

    “At that time, we were under military dictatorships, and they had actually propped up the now-secret cults as a way of weakening the students’ movements,” he said. “It violates something that I think is sacred to an academic community, which is bringing into campus a kind of Mafia ethos.”

    But this does not explain whether, or how, the fraternities could morph into a sophisticated global crime syndicate.

    In Nigeria, the groups are not associated with fraud, said Etannibi Alemika, who teaches at Nigeria’s University of Jos. Mr. Ifowodo agreed. However, he also backed Toronto Police’s conclusion that Black Axe is one and the same as the Neo-Black Movement. In a briefing document posted online, Canada’s Immigration and Refugee Board says the two are closely linked, but speculates that the Black Axe is a “splinter group” of the NBM.

    The NBM is known to carry out fraud, said Jonathan Matusitz, a professor at the University of Central Florida who has studied Nigerian fraternities. He said the group’s members have also been linked, mostly in Nigeria, to drug trafficking, pimping, extortion, and the falsification or copying of passports and credit cards.

    “I think that the NBM movement is more about scamming people, and it has some associations with the Black Axe, which kills people,” he said. “Have they joined forces to have like a super-group? I hope not.”

    Despite police fears, several people interviewed by The Globe, mostly business owners, said they had never heard of the Black Axe before the police news conference last week.

    Kingsley Jesuorobo, a Toronto lawyer who has many Nigerian-Canadian clients, said he has never heard of anyone being intimidated by the group.

    Mr. Jesuorobo said he is familiar with the Black Axe in the Nigerian context, but cannot imagine it posing a real threat in Canada. It is more likely that former members gravitate to each other for social reasons, he said.

    “It would be a case of comparing apples and oranges to look at how these guys operate – the impunity that characterizes their actions – in Nigeria, and then sort of come to the conclusion that they can do the same thing here,” he said.

    For Nigerian-Canadians, a cultural minority working hard to establish themselves, the idea is very troubling, he said.

    “If these things are true, it would be a bad omen for our community,” he said.

    *

    After confirming her love interest’s $18-million bank balance, Ms. Emami did not hear from him for a few days. When they spoke again, she told him she had worried. He responded that it was a sign of how close they had become; she had sensed something had happened.

    The geologist said that during his contract in Turkey, he had been in a mining accident. He was injured and could not get to Istanbul to replace his phone and laptop, which had been destroyed, so would she buy new ones and send them by courier? Ms. Emami went to the Apple Store at Fairview Mall and called him, asking if he could pay with his credit card over the phone. He said the store would not allow it, and the employee agreed. So she bought the $4,000 laptop and phone and shipped them.

    A few days later, he called again: He needed $80,000 to pay the salary of an employee, promising to repay with interest. She told him she would have to borrow from her son, but he reassured her, and she wired the money in several instalments.

    The day of his flight, a man called and said he was Mr. Franklin’s lawyer and was with him at the Istanbul airport. Someone injured in the mining accident had died, he said, and Mr. Franklin owed $130,000 to his family or he would go to jail.

    “He’s calling me, he’s crying to me,” she said. “I didn’t have any choice. I go to friends and everybody I know. Because you know, when you’re trying to be a good person, everybody trusts you. …Whatever I asked, they give me.”

    Even a friend of a friend, a cab driver, lent her thousands. “He told me, you know, dollar by dollar I collected this money,” she recalled.

    Mr. Franklin sent her details of his rebooked flight, and she promised to pick him up and cook a meal. He would love that, he said; he liked chicken.

    “You don’t believe how much food I make for him,” she said.

    She was waiting with the packed-up meal the morning of his flight when the phone rang again. It was another lawyer, this time at the Frankfurt airport, he said. Mr. Franklin owed $250,000 in tax before he could leave the country with a valuable stone.

    “My heart is just – crash,” she said. “I was crying on the phone. I said, ’Please don’t do this to me. … Why are you doing this to me? I told you from the first day, I’m borrowing this money from people.’”

    A man saying he was Mr. Franklin’s son, who also had an Australian accent, called and told her he had remortgaged his house to save his father and might lose custody of his children because of it. Ms. Emami pulled together $158,000. When her bank would not let her transfer the money, she was instructed to meet a man and a woman in person who deposited it into their accounts.

    Ms. Emami’s son and her manager at work persuaded her to go to police. When officers told her Mr. Franklin was not real and the money was likely gone for good, they called a psychiatrist to help her grasp the news.

    She cannot pay her bills or afford groceries, her credit rating is destroyed and she is hunting for work despite crippling headaches. On Oct. 27, she was served with notice that she will lose her house in Stouffville in 20 days.

    “I can’t sleep,” she said recently, crying.

    She had always considered it her “duty” to help people in need, she said. Now her friends, even her sons, are angry that the scam impoverished them as well.

    “It’s my life, it’s my relationships,” she said. “And after 30 years living here with five kids, you know, I can’t live in the street. I can’t go to the shelter.”

    *

    Other local women describe the lengths fraudsters went to to blend truth and fiction. One received a forged Ontario provincial contract. Two victims in York said the scammers impersonated an Edmonton mining executive. The fraudsters build Facebook and LinkedIn accounts that seem to be populated by friends and family.

    “When we Google them, they do seem real,” one woman said.

    Daniel Williams of the Canadian Anti-Fraud Centre, a federal intelligence-gathering agency on fraud, said the scammers profit from economies of scale. “What they did to you, they were doing to 8,000 people that day,” he said.

    The agency gets more calls from fraud victims a day than it can answer, sometimes exceeding 2,000. Staff look for waves of calls complaining of the same methods.

    Authorities estimate they are only ever aware of about 1 per cent to 5 per cent of fraud committed globally, Mr. Williams said. Many victims do not believe they have been scammed or will not report it out of embarrassment.

    Fraudsters, sometimes using credit checks, also home in on well-off victims for special treatment, Det. Constable Kelly said.

    “It’s just like, oh, we’ve got somebody on $100,000 level, let’s steer this to this person,” he said.

    The amount taken from Toronto victims alone is “absolutely astonishing,” he said.

    “If you were going to distribute cocaine, for example, you have to buy that cocaine from another smuggler somewhere, and you have to put up money for that,” he said.

    “In fraud, what is your put-up? What is your overhead? Your commodity that you’re trading in, that you’re selling, is BS. BS is cheap, it’s abundant, it’s infinite. You know, it can be replicated again and again and again and again. … And that’s why it’s a better business.”

    Fraudsters based in Canada work with people in Kuala Lumpur, in Tokyo, in Lagos, Det. Constable Kelly said.

    At the turn of the 20th century in New York, Italian-owned banks started suffering bombings, and homes were mysteriously burned down. Police heard the incidents happened after warnings from something called the “black hand.” But no officers spoke Italian, and investigations were stymied.

    It was not until the 1950s that widespread police crackdowns began. By that time, the group now known as the Mafia had spread around the world and made new alliances. The FBI estimates the organization has about 25,000 members and a quarter-million affiliates worldwide, including about 3,000 in the United States.

    Police hope the charge against Mr. Ighedoise will send an early message to Canada’s Axemen. York and Toronto officers are working to confirm connections between the fraud ring that impoverished Ms. Emami and the ring that Mr. Ighedoise is alleged to help lead.

    At their recent press conference, they appealed to the Nigerian community to report instances where the Black Axe has “intimidated” others.

    They want to know how ambitious the group really is, Det. Constable Trotter said, and how much it is feared.

    If Axemen rely on selling stories, he said, the most important one is for their own community: “That [they] have all the power and authority and the propensity for violence that [they] have back home, here in Canada.”

    #Canada #scam #Nigeria #Black_Axe

  • Disparition du vol #MH370 : le rapport final n’exclut pas « l’intervention d’une tierce partie »
    https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/07/30/disparition-du-vol-mh-370-le-rapport-final-n-exclut-pas-l-intervention-d-une

    Après quatre ans et demi d’enquête sur la disparition du vol MH370, l’équipe internationale d’investigation menée par la Malaisie a rendu public, lundi 30 juillet après-midi à Kuala Lumpur, son rapport final, intitulé « Rapport d’enquête de sécurité ».

    Depuis les premières heures de cette disparition, qui a eu lieu dans la nuit du 7 au 8 mars 2014 alors que le Boeing 777 de la Malaysia Airlines (MAS) passait de l’espace aérien de la Malaisie à celui du Vietnam, les familles des 239 personnes à bord se sont habituées aux volte-face et aux contradictions des informations dispensées par les autorités au sujet de cette affaire. Bien que, comme le conclut le rapport, « l’enquête ait été incapable d’établir la véritable cause de la disparition de MH370 », le document, plutôt plus précis que nombre d’autres communiqués publiés sur le même accident, apporte toutefois un certain nombre d’éléments, au gré de ses 449 pages (et plus de 1 000 pages d’annexes).

    Tout d’abord, le rapport innocente explicitement le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, régulièrement accusé, notamment dans les médias australiens et américains, d’avoir commis un acte suicidaire. Kok Soo Chon, responsable en chef de l’enquête, a indiqué que le pilote avait bien sûr été la première personne sur laquelle l’enquête s’était concentrée, mais que l’on n’avait rien trouvé de problématique chez cet homme marié de 53 ans et père de trois enfants : aucun historique de maladie mentale ou de suivi psychiatrique, aucun passif d’utilisation de drogues, aucun problème financier… Il disposait en outre d’une très grande expérience (plus de 18 000 heures de vol) et d’une excellente réputation. Le rapport clarifie aussi que, contrairement à ce qui continue d’être fréquemment répété, rien de compromettant n’a été trouvé sur le simulateur de vol du pilote.

    En ce qui concerne les données radar qui ont permis d’étayer le scénario du « demi-tour » suivi d’un survol en sens inverse au-dessus la Malaisie (avant un détour dans le détroit de Malacca suivi d’un vol fantôme vers le pôle sud), le rapport admet que les changements d’altitude et de vitesse indiqués dans les documents précédents étaient bien au-delà des capacités techniques d’un Boeing 777, des aberrations déjà soulignées par Le Monde. Mais au lieu de remettre en cause la validité de ces données radar, le rapport choisit d’en retenir néanmoins la longitude et la latitude, ces éléments étant jugés « raisonnablement exacts ».

    Selon nos informations, l’enquête française, qui a de longue date demandé ces données radar, notamment lors de la commission rogatoire en Malaisie de décembre 2015, ne les a jamais obtenues. Si ces images prouvent que le vol MH370 a véritablement survolé la Malaisie en sens inverse, il est difficile de comprendre pourquoi la Malaisie ne les a jamais partagées. Deux sources affirmant avoir vu ces images ont indiqué au Monde qu’elles étaient au contraire incompatibles avec un Boeing 777, non seulement car la « cible » volait trop vite et trop haut, mais aussi tout simplement parce que le « retour » était beaucoup trop petit pour un Boeing 777.

    Le rapport écarte en outre explicitement l’éventualité d’une avarie grave comme explication plausible au virage de 180 degrés que l’avion aurait effectué peu après avoir disparu des écrans radar. Autre élément nouveau, le rapport consacre plusieurs paragraphes à la technologie de prise de contrôle à distance d’un avion, avec désactivation de tout contrôle par les pilotes. Bien que les enquêteurs confirment que Boeing a déposé le brevet de cette technologie en 2003 (officiellement brevetée en 2006), ils indiquent que Boeing n’a encore installé cette technologie sur aucun avion civil.

    Ayant exclu l’avarie et un acte de folie du commandant de bord, les enquêteurs concluent leur rapport en insistant sur « le manque de preuves » tant pour confirmer l’hypothèse du scénario officiel que pour la démentir. La phrase la plus surprenante de tout le rapport arrive dans l’avant-dernier paragraphe, quand les enquêteurs indiquent « ne pas exclure l’intervention d’une tierce partie ». Ils ne précisent toutefois pas ce qui les a amenés à cette idée, ni de quelle tierce partie il pourrait s’agir.

    Le chef de l’équipe de l’enquête a d’ailleurs indiqué qu’il avait été extrêmement laborieux de mettre toutes les parties d’accord sur la version finale du rapport. L’équipe était constituée de 19 experts malaisiens ainsi que des représentants accrédités de sept bureaux d’enquête, dont les enquêteurs américains (NTSB), britanniques (AAIB), australiens (ATSB), singapouriens (TSIB), chinois (CAAC), français (BEA) et indonésiens (NTSC). Des conseillers de l’avionneur Boeing, du fabricant du moteur Rolls Royce ainsi que d’Inmarsat, le fournisseur du service de Satcom, le système de communication par satellites, y ont également participé.

    Les familles des disparus du MH370 avaient espéré que le nouveau gouvernement malaisien, élu en mai, aille jusqu’au bout de l’enquête, mais elles se sont déclarées une nouvelle fois déçues. Le prochain premier ministre, Anwar Ibrahim, qui devrait prendre les rênes du gouvernement d’ici deux ans, a déclaré au Monde qu’il irait, lui, jusqu’au bout de cette enquête. « Il y va de notre sécurité nationale de savoir exactement ce qui s’est passé avec cet avion. »

  • Malaysians make record bust of crystal meth, shipped from Myanmar | Top News | Reuters
    https://ca.reuters.com/article/topNews/idCAKCN1IT0FH-OCATP


    Malaysian Customs display 1187kg of Methamphetamine worth 71 million ringgit ($17.8 million) seized during a news conference in Nilai, Malaysia May 28, 2018.
    REUTERS/Angie Teo

    Malaysia has made its largest ever seizure of crystal methamphetamine, officials said on Monday, finding nearly 1.2 tonnes of the drug disguised as tea in a shipment from Myanmar, and arrested six suspected traffickers.

    The bust comes as Southeast Asia reports a flood of the stimulant throughout the region. Indonesia and Thailand have also made record seizures of the drug this year.

    A total of 1,187 kg of the drug, worth 71 million ringgit ($18 million), was shipped in a container from Yangon, Myanmar, to Port Klang, on the outskirts of Kuala Lumpur, Customs Director-General Subromaniam Tholasy told reporters.

  • En Malaisie, la traductrice qui en savait trop

    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/28/en-malaisie-la-traductrice-qui-en-savait-trop_5305535_3210.html

    Une jeune Mongole assassinée, des commissions occultes, un ex-premier ministre sur la sellette : après l’arrivée d’un nouveau gouvernement, la justice va-t-elle rouvrir le dossier ?

    La Mongole était jolie et résidait en Malaisie, où elle avait été la maîtresse d’un conseiller du ministre de la défense d’alors, et peut-être même celle du ministre lui-même. Elle avait 28 ans, elle était traductrice. Elle parlait, outre le mongol, le russe, le chinois, l’anglais et un peu le français. Elle s’appelait Altantuya Shaariibuu. Et elle en savait trop.

    Altantuya s’était retrouvée, notamment en raison de ses contacts sur l’oreiller, indirectement associée – ou impliquée – dans l’affaire de la vente de trois sous-marins à la Malaisie par la France en 2002, un scandale d’Etat dont l’onde de choc continue aujourd’hui de se propager dans l’Hexagone : en juillet 2017, un ancien président de la Direction des constructions navales et un ex-directeur général délégué du groupe français Thales (ex-Thomson), ont été mis en examen pour « corruption active ». Récipiendaires probables de commissions illégales versées en Malaisie : des responsables au plus haut niveau du gouvernement. Les Français avaient de bonnes raisons de mettre la main au portefeuille pour graisser la patte aux bonnes personnes : le contrat s’élevait à près d’un milliard d’euros…

    Le corps pulvérisé

    Altantuya Shaariibuu a payé au prix fort, de la manière la plus terrible et la plus spectaculaire qui soit, le fait d’en savoir trop : le 18 octobre 2006, elle est enlevée en plein Kuala Lumpur par deux policiers d’un corps d’élite de gardes du corps rattaché au bureau du premier ministre. Traînée de force dans un véhicule banalisé, elle est emmenée dans le faubourg de Shah Alam, à la sortie de Kuala Lumpur. Là, elle est abattue d’une balle dans la tête avant que des explosifs de type C-4 soient placés sur son corps. Le cadavre d’Altantuya est pulvérisée au point que l’on ne retrouvera presque rien d’elle.

    La raison de cet assassinat s’explique très probablement par le fait que la jeune Mongole était en train de faire chanter son ancien amant, Abdul Razak Baginda, à l’époque directeur d’un cercle de réflexion mais aussi proche de Najib Razak, alors ministre de la défense. Ce dernier allait ensuite devenir premier ministre, jusqu’à la spectaculaire défaite de son parti aux élections du 8 mai dernier…

    Altantuya Shaariibuu avait en effet été arrêtée alors qu’elle faisait un scandale devant la résidence d’Abdul Razak Baginda, vociférante et menaçante. Elle avait auparavant exigé de son « ex » qu’il lui verse une commission de 500 000 dollars, promise mais non versée. Faute de quoi elle révélerait les secrets des troubles combines autour de la vente des sous-marins. Après son meurtre, des photos ont circulé, la montrant en train de festoyer en des temps plus heureux, dans un restaurant parisien avec Baginda et… Najib Razak. Peut-être était-elle aussi l’amante de ce dernier, ont laissé entendre certaines rumeurs.

    Réouverture du dossier

    L’échec électoral de « Najib » et de son parti a des chances de provoquer la réouverture d’un dossier (scandale des sous-marins et donc, du même coup, l’assassinat d’Altantuya) mis sous le tapis depuis des années. Et Najib Razak, déjà empêtré dans un scandale d’Etat où il est soupçonné d’avoir siphonné l’équivalent de plus de 600 millions d’euros de fonds publics sur son compte en banque, pourrait se retrouver, si les langues se délient un peu trop, impliqué cette fois, non seulement dans une affaire de corruption mais aussi, fut-ce indirectement, dans un assassinat…

    « Il faut que le nouveau gouvernement relance l’enquête sur l’affaire de la vente des sous-marins [français] », vient de déclarer l’ancien juge de la haute cour, Gopal Sri Ram. Le 16 mai, le président de Mongolie, Khaltmaagiyn Battulga, a adressé un message de félicitations au nouveau premier ministre de Malaisie, Mahathir Mohamad, qui avait déjà été auparavant premier ministre et l’était encore quand le contrat des sous-marins fut signé entre la France de Jacques Chirac et la Malaisie : « L’assassinat d’Altantuya Shaariibuu a créé une atmosphère défavorable entre nos deux pays et j’espère sincèrement que votre Excellence accordera toute son attention [à ce cas] afin que justice soit rendue », écrit notamment le chef d’Etat mongol.

    L’ONG malaisienne Suaram, qui a demandé que des poursuites judiciaires soient diligentées à propos du scandale des sous-marins, a engagé à Paris l’avocat William Bourdon. Ce dernier vient de dire aux journalistes du site en ligne Malaysiakini qu’il était prêt à se rendre cet été à Kuala Lumpur, pour « briefer » le nouveau gouvernement sur l’affaire.

    Des ordres venus de très haut

    Une voix lointaine pourrait s’avérer cruciale dans le « dossier » Altantuya Shaariibuu : l’un de ses deux agresseurs, Sirul Azhar Umar, condamné à mort en 2009 par une cour malaisienne, mais sans qu’aucun mobile de son meurtre n’ait alors été invoqué, est en prison en Australie. Il s’y était enfui en 2014 alors que sa condamnation était jugée en appel en Malaisie et qu’il avait été libéré sous caution.

    De sa prison, il a donné plusieurs interviews, dans lesquelles il a assuré avoir servi de « bouc émissaire ». Il a parfois laissé entendre que les ordres d’assassiner la jeune Mongole venaient de très haut. Le jour précédant son incarcération en Australie, en 2015, conséquence d’une demande faite par Interpol, Sirul avait envoyé un mystérieux SMS à un contact, resté anonyme, mais qui aurait été proche des services de renseignements malaisiens.

    « Salut patron. Je suis en difficulté. Je veux deux millions de dollars australiens avant que vous veniez me rendre visite. Je ne reviendrai pas en Malaisie. Je ne veux pas faire tomber le premier ministre. »
    Lire aussi : Mahathir et Anwar, un improbable tandem à la tête de la Malaisie

    Plus tard, Sirul se rétracta, comme s’il réalisait qu’il lui fallait ménager ses arrières : des émissaires du parti de Najib Razak étaient venus le voir dans sa cellule. Il jura par la suite au site Malaysiankini « qu’au Nom de Dieu, l’honorable premier ministre Najib Razak n’a jamais été impliqué dans [le meurtre d’Altantuya] et n’a jamais eu de liens avec cette affaire ».

    Mais l’« honorable » premier ministre, qui n’a jamais été très « honorable », n’est plus premier ministre. Le 1er juin, l’ancien flic et ci-devant assassin devrait à nouveau comparaître devant la justice australienne. Osera-t-il révéler tout ce qu’il sait ?

  • Mahathir Demands to Form Malaysia Government After Shock Win - Bloomberg

    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-05-10/najib-says-he-ll-accept-malaysia-king-s-pick-for-prime-minister

    Mahathir Mohamad demanded to form a new government by 5 p.m. local time after his opposition coalition dealt Prime Minister Najib Razak’s ruling coalition a stunning defeat.

    Any delay in his appointment would mean that Malaysia doesn’t have the rule of law, Mahathir told reporters in Kuala Lumpur on Thursday. Malaysia’s longest-serving premier who defected to the opposition to take on Najib’s Barisan Nasional coalition, is in position to return to power at the age of 92.

    #malaisie #élections

  • Israël envoie ses commandos de tueurs contre la diaspora palestinienne
    21 avril 2018 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/israel-envoie-commandos-tueurs-contre-diaspora

    Un scientifique palestinien a été assassiné à Kuala Lumpur, et sa famille accuse le Mossad israélien.

    Fadi al-Batsh, un universitaire palestinien de 35 ans et membre du Hamas, a été assassiné par des assaillants inconnus samedi dans un quartier résidentiel de Kuala Lumpur, et le père de Fadi al-Batsh accuse l’agence d’espionnage israélienne d’ « assassinat » après les tirs mortels dans la capitale malaisienne.(...)

  • #MH370 four years on: until the plane is found, theories run wild | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2018/mar/23/mh370-four-years-on-the-main-theories-on-what-happened-to-the-plane

    In the vacuum of information, theories – some more likely than others – have sprung up. These are the four main contenders:

    Mass hypoxia event
    The official theory, adopted by both the Malaysian government and the Australian Transport Safety Bureau, is that the passengers and crew of MH370 were incapacitated by an unknown “unresponsive crew/ hypoxia event”. Hypoxia is a deficiency of oxygen.
    […]
    Fire or accident
    In the immediate aftermath of the disappearance, former pilot Christopher Goodfellow speculated that an electrical fire broke out on board. He said this explained the first turn towards Malaysia as Shah was searching for an emergency landing strip. He believes the fire then incapacitated Shah and the cabin crew, leaving the plane to fly south on autopilot.

    Patrick Smith, another pilot, has cast doubt on the fire theory, saying it was unlikely MH370 could have continued for six hours on autopilot after a major fire. Officials believe Shah was unconcious, but have not offered any theories as to why or when this occurred.
    […]
    The rogue pilot
    Byron Bailey, a former RAAF trainer and captain with Emirates, believes the plane was under the control of its captain as part of a deliberate descent into the Indian Ocean.

    This would radically alter the current search operation – and potentially explain why the plane has not been found. Current and previous searches assumed the plane dived steeply and suddenly, with nobody at the helm, near the location of the seventh handshake.

    But if Shah was conscious, he could have manoeuvred the plane in a long, slow glide, travelling almost 200km further south. This also would have kept the plane more intact, with less debris.
    […]
    A northern landing
    Yet another theory says the plane is not near Australia at all, but rather to the north of Malaysia.

    This theory stems from the way satellite data is calculated. After MH370 turned back towards Malaysia, its last known military radar point showed it travelling slightly north-west towards India.

    Bonus…

    Photo evidence
    Other armchair investigators have claimed to have discovered photo evidence of debris that places MH370 in various other locations, but all have been discredited.

    On Monday, Peter McMahon, an Australian investigator, told the Daily Star he had discovered the plane on Google Maps near Mauritius and submitted photo evidence to the ATSB.

    But the ATSB pointed out his images were more than 10 years old and predated the plane’s disappearance.

    The images sent to ATSB by Mr McMahon were captured on 6 November 2009, more than four years before the flight disappeared,” a spokesperson for the ATSB said.

    • L’ancien premier ministre malaisien y rajoute sa propre hypothèse… Prise de contrôle à distance

      Possible that MH370 was taken over remotely, says #Mahathir, SE Asia News & Top Stories - The Straits Times
      http://www.straitstimes.com/asia/se-asia/possible-that-mh370-was-taken-over-remotely-says-mahathir

      Missing flight MH370 might have been taken over remotely in a bid to foil a hijack, Malaysia’s former leader Mahathir Mohamad said, reviving one of the many conspiracy theories surrounding its disappearance.
      […]
      Tun Dr Mahathir, 92, who is leading an opposition bid to topple Prime Minister Najib Razak in elections due this year, said he did not believe Kuala Lumpur was involved in any cover-up.

      But he told The Australian newspaper in an interview that it was possible the plane might have been taken over remotely.

      It was reported in 2006 that Boeing was given a licence to operate the takeover of a hijacked plane while it is flying so I wonder whether that’s what happened,” said Dr Mahathir.

      The capacity to do that is there. The technology is there,” he added of his theory.

      Reports say Boeing in 2006 was awarded a US patent for a system that, once activated, could take control of a commercial aircraft away from the pilot or flight crew in the event of a hijacking.

      There is no evidence it has ever been used in airliners due to safety concerns.

  • #Pollution & #poissons


    Islande : 30.000 tonnes de poissons morts dans un lac
    (lien modifié car issu de la fachosphère par mégarde de ma part et qui n’a pas échappé à la vigilance de @colporteur - Merci à toi)


    https://img.20mn.fr/1ITG9GbsRBep6gB9bvMHzQ/1200x768_tonnes-poissons-morts-ete-ramasses-lagoa-rodrigo-freitas-a-rio-jan
    Les poissons du lac Rodrigo de Freitas, en plein cœur de Rio de Janeiro, ont été victimes d’une désoxygénation…
    https://www.20minutes.fr/planete/1118961-20130315-20130315-jo-2016-dizaines-tonnes-poissons-morts-lac-desti


    Mexique : 50 tonnes de poissons morts extraits d’un lac
    http://www.linfo.re/monde/amerique/650702-mexique-50-tonnes-de-poissons-morts-extraits-d-un-lac


    Morts massives de poissons à travers l’Europe ! (2013)
    http://enattendant-2012.blogspot.fr/2013/07/morts-massives-de-poissons-travers.html

    Mort massive de poisson en 2016
    http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-terre/hecatombes-animales/morts-massives-danimaux-en-2016-plus-de-60-cas-entre-en-s

    16 Février 2016 – 445 tortues retrouvés mortes échouées le long des plages de Guerrero au MEXIQUE Lien
    16 Février 2016 – Grande mortalité de poissons le long des voies d’eau de Karatay en TURQUIE Lien
    15 Février 2016 – Des milliers de poissons meurent le long de la rivière Porce en COLOMBIE Lien
    poissons-morts-colombie-2016
    11 Février 2016 – Des centaines de poissons morts s’échouent sur les plages de l’ÎLE MAURICE Lien
    poissons-morts-plage-maurice
    11 Février 2016 – Des milliers de poissons continuent de mourir le long du delta du Nil en EGYPTE Lien
    11 Février 2016 – Des dizaines de singes sont en train de mourir « un mystère » dans les forêts du NICARAGUA Lien
    11 Février 2016 – Des milliers de poissons morts retrouvés sur les plages des FIDJI Lien
    11 Février 2016 – Des centaines de poissons morts dans les eaux de Oosterhout aux PAYS-BAS Lien
    11 Février 2016 – Des masses de poissons morts s’échouent sur les plages de Montevideo en URUGUAY Lien
    peces-montevideo1
    10 Février 2016 – Des milliers de poissons morts retrouvés dans les eaux de NOUVELLE-CALÉDONIE Lien
    10 Février 2016 – Des centaines d’anguilles mortes retrouvés dans un ruisseau de Marlborough en NOUVELLE-ZÉLANDE Lien
    10 Février 2016 – Des dizaines d’oiseaux de mer ainsi que d’autres créatures marines retrouvés morts sur une plage de Malibu en AMÉRIQUE lien
    7 février 2016 – +630 tonnes de poissons sont morts dans les fermes piscicoles le long du delta du Mékong au VIETNAM Lien
    6 Février 2016 – Des centaines de poissons retrouvés morts « à cause d’une marée rouge » en FLORIDE, Amérique lien
    5 Février 2016 – Des millions d’huîtres sont mortes à cause d’une maladie dans le sud de la Tasmanie en AUSTRALIE Lien
    4 Février 2016 – Des dizaines d’oiseaux meurent subitement à Wichita au KANSAS, Etats-Unis Lien
    Capture d’écran 2016-04-15 à 15.38.02
    4 Février 2016 – Des dizaines de pélicans morts d’une cause inconnue sur Grand Isle en LOUISIANE, Amérique Lien
    4 Février 2016 – 6 baleines mortes se sont échouées le long de la côte de l’Est de l’ANGLETERRE Lien
    4 Février 2016 – Des centaines de poissons retrouvés morts « suscitent la peur » à La Brea, TRINITÉ-ET-TOBAGO Lien
    4 Février 2016 – Mortalité massive de poissons dans une lagune de Marica au BRÉSIL Lien
    3 février 2016 – 8 autres baleines mortes retrouvés le long de la côte de Friedrichskoog en ALLEMAGNE Lien
    3 Février 2016 – 41.000 poulets sont morts d’une maladie de Newcastle à Luzon aux PHILIPPINES Lien
    3 février 2016 – 36 tonnes de poissons sont morts dans les exploitations agricoles, « à cause d’une marée » à HONG KONG Lien
    3 Février 2016 – Des dizaines de tortues mortes retrouvées le long des plages de Tecpan de Galeana au MEXIQUE Lien
    3 Février 2016 – Des centaines de poissons retrouvés morts dans les étangs du Queensland en AUSTRALIE Lien
    1er Février 2016 – Des centaines de poissons retrouvés morts dans un lac du TEXAS en Amérique lien
    1er Février 2016 – Mortalité massive de poissons dans la rivière Shing Mun à HONG KONG Lien
    1er Février 2016 – Des masses de poissons morts découverts le long d’1 km de rivière dans la province de Hubei en CHINE Lien
    31 Janvier 2016 – Grande mortalité de poissons « du jamais vu » dans la rivière Snake à WASHINGTON aux États-Unis Lien
    30 Janvier 2016 – +500 chameaux sont morts d’une « maladie mystérieuse » à Marsabit au KENYA Lien
    30 Janvier 2016 – +19 tonnes de poissons morts retrouvés dans un lac de Goias au BRÉSIL Lien
    28 janvier 2016 – +22,000 oiseaux marins retrouvés morts « la plus grande mortalité jamais enregistrée » le long des plages de l’ALASKA en AmériqueLien
    Common Murre on beach 3
    28 Janvier 2016 – Des centaines d’oiseaux de mer retrouvés morts sur une plage de la mer de Galilée en ISRAËL Lien
    28 Janvier 2016 – Des centaines de tonnes de poissons sont morts dans les exploitations agricoles de la province de Ha Tinh au VIETNAM Lien
    27 Janvier 2016 – 400 tonnes de poissons sont morts à cause du froid à Ubon Ratchathani en THAÏLANDE Lien
    27 Janvier 2016 – Des milliers de poissons sont morts dans une réserve du NEVADA aux Etats-Unis Lien
    26 Janvier 2016 – Des milliers de poissons retrouvés morts échoués à Martha Vineyard dans le MASSACHUSETTS aux États-Unis. Lien
    25 Janvier 2016 – Des milliers de poulets morts d’une « maladie mystérieuse » à Kampong Thom au CAMBODGE Lien
    25 Janvier 2016 – Des milliers d’étoiles de mer retrouvées mortes échouées à Port St. Joe en FLORIDE, Amérique. Lien
    25 Janvier 2016 – Des centaines de milliers de poissons retrouvés morts dans un lac de Samut Prakan en THAÏLANDE Lien
    21 Janvier 2016 – 300 tortues retrouvées mortes sur une plage de Odisha en INDE Lien
    18 Janvier 2016 – Hécatombe massive de poissons dans la rivière Eloor en INDE Lien
    17 Janvier 2016 – 12 cachalots retrouvés morts sur des îles des PAYS-BAS et d’ALLEMAGNE Lien
    17 Janvier 2016 – Grande mortalité de poissons repérés le long du Nil à Rosetta en l’EGYPTE Lien
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    15 Janvier 2016 – +10.000 calmars morts retrouvés échoués « cause inconnue » à Arauco au CHILI Lien
    15 Janvier 2016 – Des centaines de poissons morts flottant dans une rivière de Kuala Lumpur en MALAISIE. Lien
    13 Janvier 2016 – Des milliers de poissons retrouvés morts dans la baie de Guanabara au BRÉSIL Lien
    13 Janvier 2016 – Des centaines de milliers de poissons retrouvés morts ou mourants dans la rivière Hunter, NSW en AUSTRALIE Lien
    12 janvier 2016 – plus de 100 baleines échouées dont 45 mortes sur la côte de Tamil Nadu en INDE Lien
    10 Janvier 2016 – Des centaines de poissons et d’anguilles morts dans un lac de la baie de Hawke en NOUVELLE-ZÉLANDE Lien
    8 Janvier 2016 – Des milliers de poissons morts retrouvés à Gulfport en FLORIDE aux États-Unis. Lien
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    8 Janvier 2016 – Des dizaines de milliers d’étoiles de mer et méduses retrouvées mortes le long du Sussex et du Hampshire en ANGLETERRE Lien
    7 Janvier 2016 – 2000 poissons retrouvés morts sur les rives d’une rivière d’Amalfi en COLOMBIE Lien
    6 Janvier 2016 – Des milliers d’oiseaux retrouvés morts au bord de la mer le long d’une plage de Prince William Sound en ALASKA, Amérique Lien
    6 Janvier 2016 – +100 tonnes de poissons retrouvés morts dans une rivière de la province de Dong Nai au VIETNAM Lien
    6 Janvier 2016 – Des centaines d’oiseaux retrouvés morts à Cuerámaro au MEXIQUE Lien
    6 janvier 2016 – 25.000 oiseaux tués à cause de la grippe aviaire à Accra au GHANA Lien
    5 Janvier 2016 – Mortalité massive de poissons dans un lac de Marica au BRÉSIL Lien
    5 Janvier 2016 – Des centaines de poissons retrouvés morts le long d’une rivière de Gebeng en MALAISIE Lien
    2 Janvier 2016 – Des milliers de poissons morts dans une rivière « à cause de la pollution » à Pelalawan Regency en INDONÉSIE Lien
    2 Janvier 2016 – Des centaines d’étoiles de mer mortes retrouvées échouées sur une plage de Portsmouth en ANGLETERRE Lien

    #nos_ennemis_les_bêtes #mots_massive #animaux

  • U.S. Firm Ocean Infinity Says it’s Hopeful of Getting #MH370 Search Contract Soon – gCaptain
    http://gcaptain.com/u-s-firm-ocean-infinity-says-its-hopeful-of-getting-mh370-search-contract-


    Ocean Infinity’s vessel Seabed Constructor serves as host for six AUVs to conduct its seabed survey. Photo: Swire Seabed/Ocean Infinity

    U.S.-based seabed exploration firm Ocean Infinity on Wednesday said it was moving a vessel closer to a possible search area for missing Malaysia Airlines flight MH370 as it soon expects to be awarded a contract by Malaysia to resume the search.

    The disappearance of the aircraft en route from Kuala Lumpur to Beijing in March 2014 with 239 people aboard ranks among the world’s greatest aviation mysteries. Australia, China and Malaysia ended a fruitless A$200-million ($156.62 million) search in January last year.

    But in October, Malaysia said it was in talks with Ocean Infinity to resume the search on a “no-cure, no-fee” basis, meaning it will only get paid if it finds the plane.

  • In Asia’s Fattest Country, Nutritionists Take Money From Food Giants - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/12/23/health/obesity-malaysia-nestle.html

    The research exemplified a practice that began in the West and has moved, along with rising obesity rates, to developing countries: deep financial partnerships between the world’s largest food companies and nutrition scientists, policymakers and academic societies.
    Continue reading the main story
    Planet Fat
    Articles in this series are exploring the causes and the consequences of rising obesity rates around the world.

    A Nasty, Nafta-Related Surprise: Mexico’s Soaring Obesity
    DEC 11
    She Took On Colombia’s Soda Industry. Then She Was Silenced.
    NOV 13
    The Global Siren Call of Fast Food
    OCT 2
    Obesity Was Rising as Ghana Embraced Fast Food. Then Came KFC.
    OCT 2
    As Global Obesity Rises, Teasing Apart Its Causes Grows Harder
    SEP 17

    See More »
    Photo
    Dr. Tee E Siong, in front of a restaurant menu at a mall outside Kuala Lumpur, heads the Nutrition Society of Malaysia, which is financed in large part by some of the world’s largest food companies. Credit Rahman Roslan for The New York Times

    As they seek to expand their markets, big food companies are spending significant funds in developing countries, from India to Cameroon, in support of local nutrition scientists. The industry funds research projects, pays scholars consulting fees, and sponsors most major nutrition conferences at a time when sales of processed foods are soaring. In Malaysia sales have increased 105 percent over the past five years, according to Euromonitor, a market research company.

    Similar relationships have ignited a growing outcry in the United States and Europe, and a veritable civil war in the field between those who take food industry funding and those who argue that the money manipulates science and misleads policymakers and consumers. But in developing countries, where government research funding is scarce and there is less resistance to the practice, companies are doubling down in their efforts.

    But some nutritionists say Malaysia’s dietary guidelines, which Dr. Tee helped craft, are not as tough on sugar as they might otherwise be. They tell people to load up on grains and cereals, and to limit fat to less than 20 to 30 percent of daily calories, a recommendation that was removed from dietary guidelines in the United States in 2015 after evidence emerged that low-fat diets don’t curb obesity and may contribute to it.

    Corporate funding of nutrition science in Malaysia has weakened the case against sugar and processed foods, said Rohana Abdul Jalil, a Harvard-trained diet expert based in the rural state of Kelantan, where obesity is as high as in the biggest cities.

    “There’s never been an explicit, aggressive campaign against sugar,” she said.

    #Nutrition #Conflit_intérêt #Malaysie #Nestlé

  • Report on #MH370 finds ’initially similar’ route on pilot’s flight simulator
    https://www.reuters.com/article/us-malaysia-airlines-mh370/australian-searchers-say-fruitless-end-is-unacceptable-in-final-report-on-m

    The captain of the Malaysian Airlines aircraft that vanished somewhere in the southern Indian Ocean with 239 people on board had flown a route on his home flight simulator six weeks earlier that was “initially similar” to the one actually taken, Australian authorities said on Tuesday.

    The details were contained in a 440-page final report by the Australian Transport Safety Bureau (ATSB) on the unsuccessful search for flight MH370.

    The disappearance of the Boeing 777 on March 8, 2014, on a flight to Beijing from the Malaysian capital of Kuala Lumpur, has become one of the world’s greatest aviation mysteries.

    The report concluded that the reasons for the loss of the aircraft could not be established with certainty until the aircraft was found.

    It is almost inconceivable and certainly societally unacceptable in the modern aviation era...for a large commercial aircraft to be missing and for the world not to know with certainty what became of the aircraft and those on board,” the ATSB said.

  • Rohingya children in Malaysia, an undocumented life | | Al Jazeera
    http://www.aljazeera.com/indepth/inpictures/2016/06/rohingya-children-malaysia-undocumented-life-160620042659161.html

    La contribution date de juin 2016. Les photos sont magnifiques.

    Kuala Lumpur, Malaysia - Many of the approximately 150,000 (PDF) Rohingya who live in Malaysia came here hoping to be relocated to other countries through UNHCR programmes, but some of them have made Malaysia their home, despite the fact that they have no legal status and face many hardships as a result.

    Many Rohingya refugee children are born in Malaysia, and remain stateless owing to the undocumented status of their parents.

    According to Chia Wei, founder of The Berani Project, the main consequences of this undefined status and lack of identification documents is that the children are “cut off [from] the basic child’s rights to education [and] healthcare.”

    The Berani Project is a social enterprise advocating and creating opportunities for the Rohingya communities and other marginalised people in Kuala Lumpur. Wei explains that “many [children] are forced to work from a young age to help their families”.

    #rohingyas #malaisie

  • Disparition du vol #MH370 : des objets repérés près de la zone du crash
    http://www.ouest-france.fr/economie/aeronautique/disparition-du-vol-mh370-des-objets-reperes-pres-de-la-zone-du-crash-51

    Des clichés pris par un satellite français et remis à l’Australie en mars dernier montrent la présence dans la mer d’objets "probablement artificiels" quelques jours après la disparition du vol MH370. Il pourrait s’agir de débris de l’appareil disparu en mars 2014.

    La disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines est l’une des plus grandes énigmes de l’aviation civile. Le Boeing s’était volatilisé le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Les recherches qui ont duré près de trois ans ont été stoppées en mars dernier.

    Un rapport publié ce mercredi 16 août 2017 par l’Australie pourrait marquer un tournant dans l’enquête. Plusieurs objets « probablement fabriqués par l’homme » flottaient près du site du crash du MH370 quelques semaines seulement après sa disparition, ont annoncé mercredi des scientifiques australiens, plus de six mois après la fin des recherches.

    Selon deux nouveaux rapports scientifiques, des photos, prises par des satellites militaires français deux semaines après la disparition de l’avion mais non divulguées au public, montraient au moins 70 objets identifiables flottant près d’un secteur de l’océan Indien appelé la « zone nord » par les chercheurs.

  • Airport Urbanism — University of Minnesota Press

    https://www.upress.umn.edu/book-division/books/airport-urbanism
    https://www.upress.umn.edu/book-division/books/airport-urbanism/image_large

    The first book on infrastructure and migration to focus on the Asian transportation boom

    In Airport Urbanism, Max Hirsh undertakes an unprecedented study of airport infrastructure in five Asian cities—Bangkok, Hong Kong, Shenzhen, Kuala Lumpur, and Singapore. Drawing on material gathered in restricted zones of airports and border control facilities, Hirsh provides a fascinating, up-close view of the mechanics of cross-border mobility.

    Airport Urbanism dissects issues in infrastructural design and aesthetics, physical mobility and social immobility, and the lived experiences of an emerging Asian urbanism—a remarkable achievement by a scholar who possesses the intellectual virtuosity to bridge realms in every direction.

    Helen F. Siu, Yale University

    #dfs #urban_matter #aéroports