city:larzac

  • Appel pour une grande caravane des gilets jaunes
    En route pour Paris !

    Depuis plusieurs mois déjà, un appel national a été lancé pour le 14 juillet à Paris. Très relayé sur les réseaux sociaux, cet événement aurait vocation à retrouver l’ampleur et la force qui ont fait trembler la capitale semaine après semaine depuis novembre 2018. Pour autant, s’agit-il seulement de réitérer une énième manif, à l’image de celle du 1er mai, dont on pouvait déjà prévoir qu’elle ne serait qu’une nasse géante de plus ?
    La visibilité des GJ a été mise à mal ces derniers mois, sur les ronds-points comme lors des manifestations hebdomadaires du samedi. Mais le mouvement est encore présent, bien plus que ce que les médias dominants disent, bien plus que ce que le pouvoir veut croire. Des GJ commencent à reprendre leurs ronds-points, le 22 juin a vu renaître les pratiques de blocage ou d’ouverture de péages, et certains groupes se sont d’ores et déjà dotés de cabanes mobiles, caravanes jaunes ou banalisées… Rester visibles mais imprévisibles : c’est l’une des forces de ce mouvement, dans sa durée et son inventivité.
    Pour autant, l’arrivée de l’été pourrait laisser augurer d’un certain déclin des forces, voire un découragement face à la répression et aux « interceptions » pratiquées avant chaque manif. Converger vers Paris en une grande Caravane du peuple, autrement dit un convoi de voitures, caravanes, camping-cars, poids-lourds, motos, ou tout autre type de véhicule, à pied ou en vélo, permettrait notamment d’arriver en nombre et de contrer toute tentative de verbalisation pré-manif. On peut déjà imaginer ce que créerait l’arrivée massive d’un tel convoi dans la capitale : un grand campement GJ place de la Bastille ou sur les Champs-Élysées ? Une occupation massive des grandes places parisiennes ? Et si le convoi était stoppé sur son trajet, aurait alors lieu, de fait, un gigantesque blocage autour de Paris.
    À la façon des paysans du Larzac marchant vers Paris en 1978, à la façon des Tunisiens, en 2011, se rendant sous les fenêtres du Premier ministre en une caravane de la liberté, à l’instar aussi de la marche des Beurs de 1983 ou de celle des chômeurs en 1998, on pourrait ainsi voir monter une marée jaune qui fourbirait ses armes avant d’envahir Paris.

    Nous appelons tous les groupes locaux de GJ à se rassembler par régions, à venir grossir les rangs du convoi, au fil de son parcours, pour arriver de toute la France, le plus nombreux possible, vers la capitale, en partant le 11 ou le 12 juillet pour converger le 13, autour de Paris, et entrer dans la ville ensemble.

    Pour ce qui est du Limousin, nous avons déjà commencé à préparer un départ collectif qui se retrouverait le jeudi 11, et circulerait le vendredi 12 pour converger avec d’autres caravanes le samedi 13 en un lieu qui reste à déterminer et qui sera annoncé prochainement. Nous invitons d’ores et déjà tous les groupes de GJ situés au sud du Limousin à nous rejoindre pour ce départ collectif du 11 juillet. Nous invitons également les groupes de régions plus éloignées à organiser leurs propres départs régionaux. Il suffira alors de s’accorder sur un point de convergence de toutes les caravanes afin d’entrer ensemble en région parisienne dans la journée du samedi 13.

  • Polémique autour d’un projet de #parc_photovoltaïque sur le #Larzac
    https://www.banquedesterritoires.fr/polemique-autour-dun-projet-de-parc-photovoltaique-sur-le-larza

    Initiative s’inscrivant dans le cadre de la #transition_énergétique ou « projet industriel à objectifs financiers, camouflé sous un vernis environnemental » : la « concertation » autour d’un vaste parc #photovoltaïque sur une zone du sud Larzac, classée #Natura_2000 et #patrimoine_mondial de l’#Unesco, a été lancée ce 16 avril dans la discorde.

    #industrie #énergie

  • Projet photovoltaïque sur le Larzac : la concertation publique est lancée Par I.B et C.M avec AFP Publié le 16/04/2019 à 20:16- France 3 Occitanie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/projet-photovoltaique-larzac-concertation-publique-est-

    Nouvelle levée de boucliers des défenseurs de l’environnement sur le Larzac, ce mardi. Habitants et associations s’opposent à un projet de parc photovoltaïque prévu sur 400 hectares de terres. A leur grand regret, la concertation publique vient d’être lancée.

    Initiative s’inscrivant dans le cadre de la transition énergétique ou « projet industriel à objectifs financiers, camouflé sous un vernis environnemental » : la « concertation » autour d’un vaste parc photovoltaïque sur une zone du sud Larzac, classée Natura 2000 et patrimoine mondial de l’Unesco, a été lancée mardi dans la discorde.
    (...)

    #Larzac

  • Maintien de l’ordre et violences policières : ce que l’histoire nous apprend
    http://theconversation.com/maintien-de-lordre-et-violences-policieres-ce-que-lhistoire-nous-ap

    Les manifestations des gilets jaunes de ces dernières semaines ont soulevé à nouveau la question des violences policières et d’un usage accru de la violence par les forces de l’ordre, une question déjà posée en 2016 à l’occasion du mouvement contre la « loi travail ». On voudrait apporter un éclairage historique sur ce phénomène supposé de « retour » de la violence. Il ne s’agit pas de relativiser les agissements policiers, mais d’inscrire les événements dans l’évolution du maintien de l’ordre en France.
    Calmer le « citoyen momentanément en colère »

    Le maintien de l’ordre repose en France depuis longtemps sur des unités spécialisées : les gendarmes mobiles, apparus en 1921, complétés par les CRS, à partir de 1944, avec le recours à certaines périodes à des unités non permanentes comme les compagnies d’intervention de la Préfecture de Police à Paris dans les années 1950-1960.

    A l’origine de ces forces se trouve la préoccupation de ne plus recourir à l’armée, de ne plus traiter le manifestant comme un « ennemi » mais un « citoyen momentanément en colère ».

    La montée de ces forces est aussi liée au développement de la manifestation canonique dans les formes légitimes d’expression politique depuis la fin du XIXème siècle. Les moyens mortels (armes à feu) sont évacués, remplacés après-guerre par des instruments en principe non létaux dont la matraque est l’emblème, puis les gaz à partir de 1947 et enfin les grenades assourdissantes.
    Les grévistes forcent le barrage de police le 20 mars 1906. Wikimedia
    Un matériel plus sophistiqué

    Depuis Mai 68 (qui avait pris la police au dépourvu), la sophistication du matériel s’est accentuée avec le développement des protections individuelles et des véhicules, le perfectionnement de l’armement. Le maintien de l’ordre s’est aussi technicisé, puisqu’après de longues décennies d’apprentissage « sur le tas » au sein des unités, il fait l’objet d’un enseignement spécifique, comme au centre de Saint-Astier, créé par la gendarmerie au lendemain de Mai 68 puis devenu permanent, où les unités s’entraînent régulièrement dans le décor d’une ville fictive. Les agents s’aguerrissent aux manoeuvres et aussi à la maîtrise de soi nécessaire au métier. Un répertoire s’est alors fixé, fondé sur son caractère défensif, la planification, le contrôle à distance des manifestants, le retardement de l’usage de la force, et le dialogue, voire la cogestion avec les organisateurs des manifestations pour faciliter leur encadrement policier. Depuis quarante ans, les effectifs de ces forces sont restés stables, autour de 30 000 hommes (17 000 gendarmes mobiles, 13 000 CRS). Elles peuvent recevoir le renfort d’autres forces de police, dont le maintien de l’ordre n’est cependant pas le « métier ». Ces interventions ont été à l’origine de violences policières (comme la mort de Malik Oussekine à Paris le 6 décembre 1986).
    CRS et manifestants pendant la lutte contre l’extension du camp militaire, Larzac, France, années 1970. Community of the Ark of Lanza del Vasto/Wikimedia, CC BY-ND
    Quel critère pour définir la violence policière ?

    La question du niveau de violence policière et de son évolution est éminemment complexe. Quel critère retenir en effet ?

    Le seul nombre de morts, souvent retenu, montrerait cependant que le maintien de l’ordre devient plus meurtrier en France à partir de 1879, en particulier pendant la période de l’après-guerre, marquée par la guerre froide et la guerre d’Algérie.

    En témoignent les épisodes sanglants du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962, qui ont fait respectivement au moins cent morts et 8 morts à Paris.

    Cette seule courbe contredit l’existence d’un processus séculaire graduel de « réduction de la violence » et de pacification du maintien de l’ordre. En dehors de rares grands événements très meurtriers, il est difficile pour certains spécialistes de juger du niveau de violence policière le critère du nombre de morts dissimule d’autres formes de violence (charges, interpellations et intensité de la répression) et le « niveau de violence » renverrait avant tout aux perceptions de la manifestation.

    Si on s’en tient à ce seul critère mesurable, depuis un siècle, des phases d’apaisement relatif alternent avec des cycles de violence : celui qui oppose les organisations communistes à la police et culmine avec les manifestations contre le général Ridgway en mai 1952, puis la police aux Algériens en 1960-1962. Ces épisodes montrent que la violence policière fait toujours partie du répertoire d’action de l’État et a pu être un recours dans certaines circonstances.
    Contact plus fréquent

    La question du « retour » des violences policières doit être lue à la lumière des transformations du maintien de l’ordre depuis les années 2000. Celui-ci a été modifié par la lutte contre les « violences urbaines », autrement dit les émeutes des quartiers populaires (2005 et 2007). Les unités sont devenues plus mobiles et plus offensives, tant grâce à un armement plus agressif qu’en projetant des forces destinées à interpeller les émeutiers en vue d’une répression judiciaire.

    Il s’ensuit une transformation notable des formes de maintien de l’ordre, où le contact est plus fréquent, avec toutes les occasions de violence que peuvent provoquer de telles situations. Aux dispositifs adoptés lors des manifestations parisiennes des gilets jaunes, on peut appliquer des constats dressés à l’occasion du mouvement contre la loi travail en 2016 .
    Manif du 11 novembre 2018 contre l’invitation de Donald Trump pour les commémorations du 11 novembre 1918 par M. Macron. Jeanne Menjoulet/Flickr, CC BY-SA

    On note ainsi une dimension offensive marquée, avec des tirs de lanceur de balle de défense (LBD) (communément appelé Flashball), le déploiement massif d’unités dédiées à l’interpellation de manifestants par un pouvoir politique désireux d’afficher le soir même « la restauration de l’ordre », en utilisant des agents venus des BAC et de la BRI, et non des professionnels du maintien de l’ordre.

    Tout cela tend à brouiller les frontières entre encadrement des manifestations et police des « violences urbaines ». De telles interventions, perçues comme un usage indiscriminé de la force, ne manquent pas de générer des phénomènes de solidarisation des manifestants et de nouvelles violences.
    Des pratiques françaises pointées du doigt

    A cet égard, les spécialistes pointent des pratiques françaises à rebours des stratégies de « désescalade » menées dans d’autres pays européens, qui passent par le dialogue continu avec les organisateurs et les manifestants : depuis la présence d’officiers de liaison médiateurs, comme les Peace Units aux Pays-Bas, les « officiers de dialogue » en Suède, jusqu’à des panneaux lumineux donnant les instructions de la police à ceux qui défilent.
    Intervention de ‘Peace Units’ néerlandais lors d’une manifestation sportive.

    La sophistication de l’arsenal n’est pas non plus synonyme de pacification : le LBD et les grenades de désencerclement sont des armes susceptibles d’entraîner de graves blessures. Les forces de l’ordre conservent aussi des instruments archaïques, comme les grenades offensives (responsables de la mort de Rémi Fraisse à Sivens en 2014).

    Si l’on peut évoquer un apaisement tendanciel ou relatif de la violence du maintien de l’ordre depuis 1968, la situation reste ouverte : l’usage de la violence dépend in fine du degré de légitimité des protestataires aux yeux de l’autorité politique et des forces de l’ordre.

    #maintien_de_l'ordre

  • Mêmes remarques qu’hier (https://seenthis.net/messages/718174) quant à mes faibles capacités pour l’exercice du paysage. Admirez, malgré tout, la beauté du Larzac vu depuis le Causse Noir.

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  • Fouace
    http://www.cuisine-libre.fr/fouace

    Mélanger le tout et pétrir pendant une demi-heure. La pâte, une fois travaillée doit libérer une bulle d’air. Envelopper la pâte dans un torchon. Laisser reposer 24h. Former un cercle avec la pâte. Mettre au #Four et la sortir dès que la croûte apparaît craquelée et bien dorée. Battre un blanc œuf en neige en le parfumant d’eau de fleur d’oranger et badigeonner la fouace. Recouvrir de…

    Blé, #Brioches / #Sans_viande, Four, Dessert, goûter, sucrerie, tisane...

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Poétique politique, une histoire des chansons de luttes francophones.

    Pendant une semaine, Rocé explique sa recherche de plusieurs années sur l’histoire des musiques de luttes francophones, par les damnés elleux-mêmes, les colonisés, les ouvriers. Avec pas mal de femmes aussi dedans. Une redécouverte de slam et spoken word en français, depuis longtemps avant que le rap n’arrive de ce côté de l’océan. C’est un énorme projet ! Qui sort en septembre.

    Rocé, aux origines de la recherche
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/roce-aux-origines-de-la-recherche

    (Je ne sais pas comment trouver les mp3 de l’émission comme sur radio france depuis les RSS ping @intempestive)

    Le rappeur Rocé livre les coulisses de son projet Par les damnés de la terre, qui va faire l’objet d’une compilation à la rentrée de septembre. Une recherche de plusieurs années, de rencontres de hasard en flair attentif, il est parti à l’origine du spoken word à la française, via les « chansons de luttes » depuis la fin des années 1960. On part dans le XIXe arrondissement de Paris, au Cameroun, au Burkina, à Haïti, à New York... « C’est important de réunir avec cohérence cette énergie du passé si présent dans nos quotidiens, ces voix qui résonnent aujourd’hui dans le rap et ailleurs, les voix des vaincus, des subalternes, des damnés de la terre », nous dit Rocé.

    Des morceaux qui servaient pour les luttes sociales ou anticoloniales. Une quête subjective, qui l’a mené de rencontres en rencontres. Selon lui, on trouve là une des sources d’un spoken word francophone, qui a nourri plus ou moins directement le slam et le hip-hop français. Comme une branche de l’arbre pas encore totalement découverte.

    2ème : L’esthétique et la politique
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/lesthetique-et-la-politique

    Parti du free jazz, conseillé par un ami disquaire, mais passé aussi par un underground sans œillère et l’écoute de francs-tireurs multiples, le projet de Rocé se nourrit de multiples racines. Ce qui lui parle : le mélange d’une teneur politique, mais esthétique forte : funk, blues... « Je cherche les Last poets à la française », dit Rocé. « Le proto-rap, le rap avant le rap ». La playlist du jour va de Francis Bebey aux chants de luttes sociales de la Régie Renault à la fin des années 1960.

    3ème : Un nom en entraîne un autre
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/un-nom-en-entraine-un-autre

    En partant d’une pochette de disque, Rocé trouve des noms de labels, puis des figures comme François Tusques, pièce maîtresse du free jazz français, et enfin des noms qui restent clandestins et compliqués à trouver. À l’écoute, notamment : « Déménagement », par Salah Sadaoui, « Le Mal du pays », par Manno Charlemagne...

    4ème : Dane Belany, l’aventure américaine
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/dane-belany-laventure-americaine

    Le projet a permis à Rocé de retrouver des artistes oubliés. Dane Belany en faire partie. Chanteuse noire d’origine turque et sénégalaise, qui chantait dans les cabarets de Pigalle, elle côtoyait du beau monde parisien, avant de partir à New York. Là-bas elle a rencontré Thelonious Monk, Miles Davis, croisé James Baldwin. Une maladie lui fait perdre sa voix. Elle s’est mise à clamer des textes en français, de David Diop, Aimé Césaire... Ce qui donne un disque dédicacé à Frantz Fanon. Rocé l’a retrouvée...

    5ème : Un chapitre africain
    http://nova.fr/podcast/nova-stories/un-chapitre-africain

    On termine cette Nova Story par un zoom sur la partie africaine des recherches de Rocé. Qui commence par un morceau d’Abdoulaye Cissé, figure de la musique burkinabè, mandaté par le président Thomas Sankara, créateur à sa demande de deux groupes : Les chanteurs au poing levé et Les Colombes de la Révolution. Rocé retrouve Abdoulaye Cissé, qui l’aide aujourd’hui dans ses travaux.

    #musique #Rocé #Histoire #luttes_sociales #damnés_de_la_terre #colonisation #chanson #spoken_word #slam #radio #audio #Radio_Nova #historicisation

    et cc @intempestive @sinehebdo @mad_meg @odilon @touti

    • les urls sont des redirections du proxy google, il faut donc cliquer sur celles que tu as données pour les retrouver ! (ce qui permet à google d’enregistrer qui va écouter quoi avant de te laisser l’accès)

    • L’album arrive ! Premier extrait ! (et on peut le commander)
      https://horscadres.bandcamp.com/album/par-les-damn-e-s-de-la-terre

      Je fais partie de cette génération qui a vu naître le rap français, et avec lui l’énorme engouement pour cette musique des enfants de la deuxième et troisième génération d’immigrés. J’ai voulu creuser au-delà du rap, fouiller les artistes de la langue française qui véhiculent la poésie de l’urgence, la poésie à fleur de peau, engagée malgré elle parce que le contexte ne lui donne pas le choix. La poésie des « damné.e.s de la terre ». Dans l’ombre des chanteurs à texte médiatisés existent des femmes et des hommes devenus artistes juste le temps d’un disque.
      Inutile de chercher dans ce recueil le morceau « exotique et funky », extrait du folklore destiné à la métropole. Rythmes et textes sont vêtus de leur propre « blues » dur et sincère. La langue française réunit des régions du monde qui portent des fardeaux communs. Géopolitique et sentiments se mêlent. Les paroles des anciens résonnent jusque dans les oreilles des enfants d’aujourd’hui, ceux des diasporas. Un bon nombre des artistes présent.e.s dans ce recueil n’a pas eu la chance de croiser son public à l’époque, je pense que le contexte actuel des migrations et des questionnements identitaires donnera une résonance toute particulière à ces textes et à ces musiques.

      Deux historiens, Naïma Yahi et Amzat Boukari-Yabara, écrivent le livret du disque, ils décrivent les contextes de l’époque et des pays dont proviennent les morceaux.

      Ce projet, musical et de patrimoine, répond à un besoin : (re)donner la voix aux nouvelles générations qui évoluent en France avec une absence d’identification, un oubli de l’histoire de leurs parents dans le paysage politique et culturel qu’elles traversent en grandissant. Il écrit une autre histoire de la musique en français. A la jonction des luttes de libération des pays d’origines, des luttes ouvrières, des exils, il cristallise une époque où les luttes bâtissaient des fraternités, des affirmations, de la dignité, des liens entre les peuples opprimés et des convergences que l’Histoire des livres scolaires ne dit pas. Il est important à mes yeux de transmettre ces moments de tous les possibles afin d’en imprégner la morosité dans laquelle grandissent les nouvelles générations.

      Les enfants des diasporas et ceux des travailleur.euse.s ouvrier.ère.s ont besoin d’avoir des espaces de transmission de l’histoire de leurs parents. Ces parents qui ont sacrifié des années dans des luttes ou dans l’exil et qui ont choisi pour leurs enfants une intégration dans la discrétion et pointée vers un futur sans le poids d’une lourde mémoire. Le passé ne se transmet pas facilement lorsqu’il est emprunt de tabous et qu’on pense ses enfants libres, sauvés, car nés en France. Mais les combats de nos aînés, à la vue des luttes actuelles, sont précieux et utiles. Le présent se débrouille mieux lorsqu’il a de la mémoire.

      Ce disque est donc un constat, un bout de mémoire qui montre que le champ des possibles était ouvert un court moment, avant d’être refermé, nous plongeant dans l’individualisme, le court terme, l’absence de projets de société. L’absence des ces histoires dans l’Histoire nous prive de l’espoir, des notions de fraternité, de résistance, de modes d’emplois d’autodéfense. L’époque actuelle nous impose ses fictions dystopiques, des histoires d’échecs et d’impasses.

      Le sillon fossilisé dans le disque m’a permis de découvrir des artistes et intellectuels qui ont transmis des solutions multiples. On connaît trop peu le personnage de Frantz Fanon, ce Martiniquais qui a épousé la cause algérienne, on connaît trop peu le grand Franklin Boukaka, artiste congolais qui rend hommage dans une chanson à Mehdi Ben Barka, homme politique marocain. Il a existé un soutien entre étudiants guadeloupéens pour l’indépendance de la Guadeloupe et un militant corse du FLNC qui a décidé d’héberger sur son label leur musique.
      Nous pouvons être tous d’accord, ça ne sert à rien s’il n’y a pas de projet commun. Je ne sais pas comment sera demain, ce que je sais c’est qu’avec la mémoire nous pouvons additionner la force et l’union des peuples d’hier aux diasporas et subalternes d’aujourd’hui. Nous placer au centre de l’histoire que l’on nous conte afin de rompre avec la logique impérialiste.


      « Voir ce qui n’avait pas lieu d’être vu, faire entendre comme discours ce qui n’était entendu que comme un bruit. » Jacques Rancière

      Rocé

    • Yes ! et vendredi 2 novembre, à l’occasion de la sortie du projet tant attendu, grand entretien avec Rocé sur www.jefklak.org ! Le livret, le projet et les sons/chansons sont plus qu’indispensables !

    • Pour celles et ceux qui ont aimé Par les damné·es de la terre collecté par monsieur @Roce, on pourra continuer le chemin avec

      MOBILISATION GENERALE/ Protest and Spirit Jazz from France 1970-1976

      Commande & écoute ici : http://www.bornbadrecords.net/releases/bb057-va-mobilisation-generale-protest-and-spirit-jazz-from-france-1

      1968. France société anonyme. L’incendie est déclaré et tout l’immeuble est entrain de s’effondrer. On ne sauvera rien. Des décombres du vieux monde les enfants de Marx et de Coca Cola surgissent pour arracher le bleu et le blanc au drapeau tricolore. Le fond de l’air est rouge et la musique n’adoucira plus les mœurs. Le chantier peut commencer.

      Si les Stones, les Who, les Kinks ou le MC5 composent la bande son de la revolution à coups de singles Molotov, ce sont des noirs américains qui ont fait sauter les digues durant les sixties. Contre le jazz à papa et la tradition occidentale Ornette Coleman, Cecil Taylor, Eric Dolphy, Albert Ayler ou Archie Shepp libèrent alors la note, explosent les formats, se lancent dans des improvisations furieuses qui redessinent un territoire sans frontières, aussi spirituel que politique. Avec le free jazz, le saxo devient lui aussi une machine à détruire l’ordre établi.

      L’Art Ensemble of Chicago qui atterrit à Paris en 1969 au Théâtre du Vieux Colombier allume une nouvelle mèche. Le quintette intègre au linup traditionnel une multiplicité de « petits instruments » dénichés un peu partout (de la sonnette de bicyclette aux wind chimes en passant par le steel drum, le djimbe ou le vibraphone : rien ne leur échappe) dont ils usent en fonction de leur inspiration. Sur scène le groupe détonne en arborant boubous et peintures de guerre afin de célébrer les pouvoirs d’une musique libre et hypnotique, en connexion directe avec ses racines africaines. La rencontre avec le label Saravah (fondé en 1965 par Pierre Barouh), alors aux avant postes d’une world music qui ne porte pas encore de nom, est évidente. L’album Comme à la radio de Brigitte Fontaine enregistré en 1970 à l’issue d’une série de concerts donnés au Théâtre du Vieux Colombier scelle l’union de cette héritière d’une chanson française, poétique et engagée (Magny, Ferré, Barbara) avec le jazz voodoo de l’Art Ensemble of Chicago et la tradition arabe perpétuée par son compagnon Areski Belkacem.

      Un ovni vient de se poser sur les platines des ados français qui découvrent la culture underground via Actuel, Libération, Charlie Hebdo, Rock’n Folk et une free press en pleine ébullition. Une jeunesse qui est de tous les combats : aux cotés des paysans sur le plateau du Larzac, des ouvriers de l’usine Lip, contre le nucléaire à Creys-Malville, la guerre du Vietnam, la peine de mort, les discriminations subies par les femmes, les homosexuels et les immigrés. Faire de la musique quand on a 20 ans au début des années 70, c’est faire de la politique. On ne prend pas un micro pour devenir une rock star mais pour faire avancer ses idées. Tandis que le prix du baril s’enflamme et que Pompidou bétonne à tout va en développant les grands ensembles et en « adaptant la ville à l’automobile », on prend la route pour se réfugier à la campagne. Des communautés qui se forment aux quatre coins de l’hexagone naissent des groupes (ou plutôt des collectifs) à géométrie variable qui mélangent allégrement musique, happening théâtral et agit prop sous une bonne dose d’acide. Le grand n’importe quoi est souvent de mise (le prog rock est la tarte à la crème de l’époque), mais ceux qui empruntent le sentier dessiné par le spiritual jazz planent vers d’autres cieux. La véhémence (voir la grandiloquence) des propos est alors portée et transcendée par la finesse et l’inspiration du jeu. La France de Claude François n’a jamais entendu ça. À la fois spatiaux, pastoraux et tribaux, les morceaux réunis ici font la jonction parfaite entre un certain héritage psychédélique, le space jazz de Sun Ra et l’Afro Beat qui se met alors en place à Lagos avec Fela, ils sont autant des incantations (l’usage du spoken word est récurrent), des cris de guerre, des poèmes que des tracts.

      1978. Giscard est à la barre. Le punk et la disco décapitent les derniers hippies. Si le sang bout toujours, il est déjà trop tard. La guerre est finie, elle a été perdue sans que personne ne s’en aperçoive, et l’on a beau se battre encore contre des moulins à vent, faire parfois parler la poudre et le plomb dans des luttes sans issues (du rêve au cauchemar il n’y a qu’un pas), on sait que la parenthèse enchantée vient de se refermer, que les lendemains qui chantent sont désormais derrière nous et qu’on ne laissera que quelques disques à nos enfants. Le spectre d’un single prophétique peut alors ressurgir des speakers. Brigitte Fontaine y interroge Areski : « Hey mais je pense à un truc, on ne va pas mourir dans une minute ? »

    • Très bonne interview : http://dialna.fr/interview-par-les-damne-e-s-de-la-terre-lhommage-aux-luttes-du-passe-de-roce

      Évocation de #archivage_militant (mais au final tout le projet en est question)

      Cet album est aussi possible car ces luttes ont été gravées sur vinyles, ou sur bandes. D’après toi, que garderons-nous de nos luttes actuelles ?
      Rocé : Je pense que c’est un peu le problème de notre époque. Tu peux le voir avec notre consommation de la musique, des photos, etc .. Aujourd’hui tu changes de téléphone, tu perds tes photos. Avant tu avais moins ce problème. On a beaucoup plus de choses aujourd’hui, mais on les transporte beaucoup moins longtemps avec nous. Je ne sais pas ce qu’il advient des albums photos de famille, plus personne n’en a. C’est tout con, mais on fait une confiance aveugle en la technologie mais l’obsolescence fait qu’on peut tout perdre du jour au lendemain. Il y a des morceaux qui cartonnent grâce à des plateformes de téléchargement, mais tout ne tient qu’à ces plateformes. J’ai réédité mon premier album qui date de 2001. Le graphiste de l’époque avait gardé un disque dur avec les morceaux, la pochette, etc. Le disque dur ne démarrait pas quand on l’a branché. On a dû reprendre la pochette vinyle et allait la faire une reproduction de la photo. Encore une fois, le vinyle a sauvé l’affaire, c’est du sillon gravé. Le numérique, c’est limité. Que va-t-il advenir de nos luttes d’aujourd’hui ? On va y arriver mais ça va être moins simple.

  • Entre #Notre-Dame-des-Landes et le #Larzac, une longue histoire de soutien
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100218/entre-notre-dame-des-landes-et-le-larzac-une-longue-histoire-de-soutien

    Préparation de la fête de la victoire de Notre-Dame-des-Landes, le 9 février 2018 (©Vladimir Vasiliev) Des milliers de personnes sont attendues à Notre-Dame-des-Landes samedi 10 février pour la fête de la victoire, au lendemain de l’expiration de la déclaration d’utilité publique de l’aéroport. Ces quarante ans de lutte doivent autant au Larzac que des mobilisations du Grand Ouest.

    #France #agriculture #Ecologie #mouvements_sociaux

  • Entre #Notre-Dame-des-Landes et le #Larzac, une longue histoire de soutiens
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100218/entre-notre-dame-des-landes-et-le-larzac-une-longue-histoire-de-soutiens

    Préparation de la fête de la victoire de Notre-Dame-des-Landes, le 9 février 2018 (©Vladimir Vasiliev) Des milliers de personnes sont attendues à Notre-Dame-des-Landes samedi 10 février pour la fête de la victoire, au lendemain de l’expiration de la déclaration d’utilité publique de l’aéroport. Ces quarante ans de lutte doivent autant au Larzac que des mobilisations du Grand Ouest.

    #France #agriculture #Ecologie #mouvements_sociaux

  • ZAD will survive

    https://lavoiedujaguar.net/Notre-Dame-des-Landes-ZAD-will-survive

    « Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes », disions-nous souvent, pour démontrer notre entêtement, pour en faire une prophétie. Le 17 janvier, cet énoncé a été inscrit en lettres capitales dans un pays entier. C’est maintenant une phrase toute bête, mais qui signe un fait historique d’une ampleur inégalée ces quarante dernières années : la première grande victoire politique de toute une génération. Il aura fallu remonter à la lutte des paysans du Larzac pour lui trouver un équivalent, tant notre présent en est avare. Et c’est un mauvais comparant, puisque ici c’est contre une succession de gouvernements hostiles que nous l’avons emporté, sans qu’aucun candidat n’inscrive l’abandon dans son programme. Sans excès de pacifisme, également, ce que n’ont pas manqué de souligner les chroniqueurs s’en référant au statut emblématique de zone de « non-droit » de la ZAD et à sa défense acharnée en 2012. Il serait erroné de croire que seules les pierres et les barricades ont permis de gagner. Pourtant c’est bien leur usage qui a rendu la décision d’abandon à la fois aussi impérieuse et aussi dure à avaler pour Macron. « Céder la ZAD aux radicaux », voilà ce que les éditorialistes ont reproché au président, occultant le fait qu’un mouvement de lutte dans son entier ait bataillé un demi-siècle durant en usant de toutes les formes de résistance légales ou illégales. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #ZAD #futur #usages #foncier

  • Notre-Dame-des-Landes face à l’imbroglio du foncier agricole
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/notre-dame-landes-foncier-agricole-devenir-30618.php4

    Sur les quatre syndicats, trois ont répondu présent à cette réunion, mais pas la Confédération paysanne des Pays de Loire. Son président, Dominique Deniaud, explique à Actu-Environnement avoir été convoqué moins de 48 heures à l’avance. ’’Et les quatre agriculteurs les plus concernés n’étaient pas présents non plus. La FNSEA (syndicat agricole majoritaire, ndlr) est persuadée que ce n’est qu’une question agricole. On diffère sur la vision de l’avenir. Celui-ci n’est pas l’histoire d’une corporation. Après dix ans de lutte très forte portée par des paysans, des occupants et des citoyens, on ne peut pas se contenter de dire à chacun de rentrer chez soi. Curieusement, ce sont ceux qui ne se sont jamais mobilisés pour lutter contre cet aéroport qui maintenant se mobilisent pour le #foncier''.

    Dès l’annonce de l’abandon du projet, la Chambre d’agriculture a fait part de ses propositions à la Préfète de Région et a répondu aux sollicitations des services de l’Etat. Son président réclame que le projet repose sur ’’un usage strictement agricole du territoire et un retour à l’exploitation agricole des terres en conformité avec les règles départementales et nationales qui régissent l’ensemble de l’agriculture de Loire-Atlantique’’.

    De son côté, la Confédération paysanne souhaite que l’Etat conserve la propriété des terres afin de ’’garder le foncier groupé et d’éviter la fragmentation’’, estime Dominique Deniaud. L’ensemble pourrait former un tout qui serait confié à une société de gestion selon un bail emphytéotique, comme c’est le cas du plateau du Larzac depuis la création d’une société civile foncière en 1981.

    Droit à l’expérimentation

    Parmi les propositions qui circulent : un #observatoire de la #biodiversité, un centre international de l’agro-écologie, un centre de recherche sur l’#éco-construction, un centre international de l’alimentation, un festival international du goût, une bibliothèque de l’#écologie, de l’#agriculture et de la #nourriture.

    #NDDL

  • Zad will survive - Des habitant.e.s des lieux suivants : le Moulin de Rohanne, la Rolandière, les 100 noms, la Hulotte, Saint-Jean du Tertre, les Fosses noires, la Baraka et Nantes réunis dans le CMDO (Conseil Pour le Maintien des Occupations), Zone A Défendre
    https://zad.nadir.org/spip.php?article5141

    Ne pas laisser la victoire…

    Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes », disions-nous souvent, pour démontrer notre entêtement, pour en faire une prophétie. Le 17 janvier, cet énoncé a été inscrit en lettres capitales dans un pays entier. C’est maintenant une phrase toute bête, mais qui signe un fait historique d’une ampleur inégalée ces 40 dernières années : la première grande victoire politique de toute une génération. Il aura fallu remonter à la lutte des paysans du Larzac pour lui trouver un équivalent, tant notre présent en est avare. Et c’est un mauvais comparant, puisqu’ici, c’est contre une succession de gouvernements hostiles que nous l’avons emporté, sans qu’aucun candidat n’inscrive l’abandon dans son programme. Sans excès de pacifisme, également, ce que n’ont pas manqué de souligner les chroniqueurs s’en référant au statut emblématique de zone de « non-droit » de la zad et à sa défense acharnée en 2012. Il serait erroné de croire que seules les pierres et les barricades ont permis de gagner. Pourtant c’est bien leur usage qui a rendu la décision d’abandon à la fois aussi impérieuse et aussi dure à avaler pour Macron. « Céder la zad aux radicaux », voilà ce que les éditorialistes ont reproché au Président, occultant le fait qu’un mouvement de lutte dans son entier ait bataillé un demi-siècle durant en usant de toutes les formes de résistance légales ou illégales. Pour éviter l’humiliation, l’État a donc monté une pièce de théâtre un peu branlante : une médiation, d’abord, puis une foule de réunions avec les élus locaux, et enfin le mime d’une expulsion avortée, pour faire oublier ses menaces, ses renoncements, ses reniements, pour étouffer le « oui » vainqueur à la consultation de 2016, bref le caractère scandaleux d’une telle déculottée. Malgré tous ces efforts, la victoire scintille au milieu des ordures médiatiques et politiciennes. Elle n’a eu à dire que deux petits mots : « Et toc ! »

    Ce que ces mots font de bien dans une époque où tout nous porte à croire qu’il est vain de se battre, chacun peut le sentir. Leur insolence est proportionnelle à la pression constante pesant sur le bocage depuis presque une décennie, ou au sein des manifestations de rue dans les villes de France. Le 17 janvier, des messages nous sont parvenus de toute l’Europe, tant l’expérience de la zad est emblématique, du fait de sa durée, de sa consistance, de sa capacité d’agrégation et de son audace. Mais ce qui nous toucha plus encore, ce furent les accolades que nous donnèrent les anciens sous le hangar de la Vacherit, celles et ceux qui avaient gagné au Pellerin, au Carnet, à Plogoff et qui levaient leurs verres au retour de cette saine peur des notables de ne plus pouvoir mener leurs grands projets dans ce pays.

    ...au bord de la route

    Pourtant, il n’est pas simple de gagner. D’autant que dans une volonté de revanche quasi unanime, journalistes, élus et entrepreneurs s’accordaient à dire que si l’État devait abandonner ce projet d’aéroport, il fallait au moins que cela permette dans la foulée de se débarrasser des « zadistes ». Il s’agissait alors d’appuyer sur ce qui aurait pu enfin isoler les occupants illégaux de leurs voisins, de leurs camarades paysans, naturalistes et syndicalistes. Ainsi, la Préfecture nous a-t-elle enjoints de démonter tout ce qui obstruait la D281, sous peine d’une intervention policière immédiate dont le périmètre demeurait délibérément flou. Les gardes mobiles étaient stationnés dans les environs, contrôlant les véhicules dans les bourgs jouxtant la zad. Cette injonction avait des accents pour le moins cocasses, puisque c’est la même Préfecture, en 2013, qui avait fermé cet axe, rouvert immédiatement par le mouvement. Mais cette route n’est pas simplement un axe, c’est un symbole. Chargé de notre histoire avec ses fameuses chicanes à la fois poétiques et chaotiques, ses dessins meulés dans le goudron, ses ronces qui regagnent sur le bitume, ses usages improbables... et les désaccords qu’elle engendrait cycliquement entre nous. Car si elle était ouverte à la circulation, elle n’était pas toujours facile à emprunter, notamment pour les paysans qui peinaient parfois à y faire passer leurs machines agricoles. Elle générait également angoisses et rancœurs de la part de nombre de nos voisins, du fait de comportements parfois hostiles de certains barricadiers, et beaucoup se sont résignés à ne plus l’emprunter. Une fois l’abandon prononcé, il devenait impossible de continuer à défendre avec force les chicanes de la route alors que les villageois se prononçaient pour son ouverture totale et qu’une partie très importante du mouvement estimait ce geste nécessaire afin d’être en position de maintenir une lutte pour l’avenir de la zad. L’État a donc tenté de jouer sur ce point de discorde pour ne pas totalement perdre la face. Nous étions alors nombreux à nous dire que si nous ne rouvrions pas la route, l’intervention promise était fort probable. Elle aurait offert au gouvernement le récit dont il rêvait : les fameux « 50 radicaux » dont la presse faisait ses choux gras, à côté des barricades, coupés du reste du mouvement qui refusait de s’engager à ce sujet. Cela aurait pu ensuite servir de tremplin à des arrestations ou à l’expulsion de certains habitats. Dans les jours qui ont suivi l’abandon, le déblayage de la D281 est devenu le point nodal autour duquel se jouerait l’éclatement définitif du mouvement ou la possibilité de le voir croître et perdurer au-delà du 17 janvier. Devait-on prendre le risque de tout perdre - l’expérience de la zad, une défense unie des lieux occupés, un avenir commun avec les autres composantes – pour un symbole ? Nous avons en assemblée décidé que non, sans possibilité pour cette fois de parvenir à un consensus. Certains ont très mal pris cette résolution, et il a fallu de longues discussions, tournant souvent à la franche engueulade, pour finalement démonter les deux cabanes construites sur la route. L’une d’elles est en reconstruction dans un champ bordant la D281. Mais les tensions autour de la route et des travaux de réfection subsistent.

    Il importe pourtant pour l’avenir immédiat que ce démontage ait été l’occasion de renouveler une promesse solennelle prononcée par toutes les composantes : si nous étions à nouveau en danger imminent d’expulsion, tous s’engagent à venir rebarricader les routes qui mènent à la zad.

    #stratégie #composition #luttes #zad

  • #ZAD will survive
    https://nantes.indymedia.org/articles/40051

    Ne pas laisser la victoire… Il n’y aura pas d’aéroport à #notre-dame-des-landes », disions-nous souvent, pour démontrer notre entêtement, pour en faire une prophétie. Le 17 janvier, cet énoncé a été inscrit en lettres capitales dans un pays entier. C’est maintenant une phrase toute bête, mais qui signe un fait historique d’une ampleur inégalée ces 40 dernières années : la première grande victoire politique de toute une génération. Il aura fallu remonter à la lutte des paysans du Larzac pour lui trouver un équivalent, tant notre présent en est avare. Et c’est un mauvais comparant, puisqu’ici, c’est contre une succession de gouvernements hostiles que nous l’avons emporté, sans qu’aucun candidat n’inscrive l’abandon dans son programme. Sans excès de pacifisme, également, ce que n’ont pas manqué de (...)

    #Resistances #aéroport #Notre-Dame-des-Landes #Resistances,aéroport,notre-dame-des-landes

  • Zad et Larzac, même combat ?
    https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/zad-et-larzac-meme-combat

    Hier encore, les médias confondaient zadistes et djihadistes, mais depuis la victoire contre l’aéroport, le vent a tourné, et des flots de journalistes s’arrachent le moindre paysan, le moindre barbu, le moindre mouton. Que va devenir Notre-Dame-des-Landes ? La question revient en boucle. Rediffusion, pour l’occasion, d’un reportage produit par Là-bas si j’y suis en 1995 sur le Larzac. Des moutons, pas des canons ! Durée : 38 min. Source : Là-bas si j’y suis

    http://audiobank.tryphon.eu/casts/shm8mttt.mp3

  • ZAD ET LARZAC, MÊME COMBAT ?
    https://la-bas.org/4900

    Un signe cabalistique ? Une marque ésotérique ? Une trace paléolithique ? Non, un entonnoir. Sur l’une des pierres de la Blaquière, cette superbe bergerie construite par des centaines de défenseurs du Larzac dans les années 1970, on peut voir ce signe en forme d’entonnoir. Pourquoi ?Continuer la lecture…

    #Radio #Luttes

  • Lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde
    https://rebellyon.info/Lettre-aux-comites-locaux-aux-soutiens-du-18606

    On assiste ces dernières semaines à un déluge de déclarations médiatiques autour de la #ZAD_de_NDDL et de son avenir – aéroport ou pas, expulsions ou pas, nouveau Larzac ou pas, blablabla. Autant dire qu’on ne s’y retrouve pas forcément, voire pas du tout, voire au contraire. Quelques retours nous portent à croire que c’est pas toujours très clair, pour les membres des comités locaux, les soutiens et les sympathisant.e.s, surtout celleux qui sont un peu loin. C’est à vous qu’on adresse cette lettre, parce qu’on a envie d’expliquer ce qu’on comprend de la situation, et aussi de porter une autre voix que celles qui se font le plus entendre.

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Ecologie_-_nucléaire_-_alternatives, #Manchette, ZAD de (...)

  • Notre-Dame-des-Landes : lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde
    https://fr.squat.net/2018/01/17/notre-dame-des-landes-lettre-aux-comites-locaux-2

    On assiste ces dernières semaines à un déluge de déclarations médiatiques autour de la ZAD de NDDL et de son avenir – aéroport ou pas, expulsions ou pas, nouveau Larzac ou pas, blablabla. Autant dire qu’on ne s’y retrouve pas forcément, voire pas du tout, voire au contraire. Quelques retours nous portent à croire que […]

    https://mobile.twitter.com/ValKphotos/status/942791446255620097
    https://reporterre.net/Lutte-pour-le-climat-Le-monde-en-delire-planifie-des-centaines-de-nouvea

  • Lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde
    https://grenoble.indymedia.org/2018-01-16-Lettre-aux-comites-locaux-aux

    Lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde On assiste ces dernières semaines à un déluge de déclarations médiatiques autour de la zad de NDDL et de son avenir – aéroport ou pas, expulsions ou pas, nouveau Larzac ou pas, blablabla. Autant dire qu’on ne s’y retrouve pas forcément, voire pas du tout, voire au contraire. Quelques retours nous portent à croire que c’est pas toujours très clair, pour (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Répression / Contrôle social, Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales, #Média, Soupe (...)

    #Répression_/_Contrôle_social #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales #Soupe_politicienne

  • NDDL : Lettre /.../ à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde
    https://nantes.indymedia.org/articles/39763

    Lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde On assiste ces dernières semaines à un déluge de déclarations médiatiques autour de la #ZAD de NDDL et de son avenir – #aéroport ou pas, expulsions ou pas, nouveau Larzac ou pas, blablabla. Autant dire qu’on ne s’y retrouve pas forcément, voire pas du tout, voire au contraire. Quelques retours nous portent à croire que c’est pas toujours très clair, pour les membres des comités locaux, les soutiens et les sympathisant.e.s, surtout celleux qui sont un peu loin. C’est à vous qu’on adresse cette lettre, parce qu’on a envie d’expliquer ce qu’on comprend de la situation, et aussi de porter une autre voix que celles qui se font le plus entendre. On, (...)

    #Ecologie #Resistances #notre-dame-des-landes #Notre-Dame-des-Landes #Ecologie,Resistances,aéroport,notre-dame-des-landes

  • Sondage Notre-Dame-des-Landes : Comment faire du lourd avec du mou ? - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/sondage-notre-dame-des-landes-9312
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton9312.jpg?1515235220

    Odoxa a encore frappé ! En sondant 1006 personnes, les gourous de l’opinion publique en sont venus à la conclusion suivante : « près de 6 Français sur 10 se déclarent favorables à l’emploi de la force pour déloger les Zadistes de NDDL ». Retour rapide sur la construction d’un sondage bidon...

    Odoxa a encore frappé ! En sondant 1006 personnes, les gourous de l’opinion publique en sont venus à la conclusion suivante : « La demande de fermeté est renforcée : près de 6 Français sur 10 se déclarent favorables à l’emploi de la force pour déloger les Zadistes de NDDL ». Sortez les hélicos et les matraques, les gens n’attendent que ça, à ce qu’il parait. Sauf que ce sondage a été construit n’importe comment, sans aucun respect des règles de base en la matière.

    Première règle de base : un sondage doit être réalisé en évitant de mélanger les choses, les premières réponses étant susceptibles d’influer les réponses suivantes. Par exemple, si vous commencez par poser des questions sur l’intoxication alimentaire, pas la peine de demander aux gens s’ils ont peur de consommer des légumes abîmés…

    Attention la blague : le thème principal du questionnaire d’où est extrait notre sondage, c’est l’insécurité ! Et même pire, le titre officiel du document c’est : « Regard des Français sur le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb ». Quel rapport avec NDDL ? Et pourquoi pas poser la question en lien avec des problématiques urbaines ou environnementales ? Chez Odoxa, on a préféré introduire le débat sur NDDL juste après la question suivante : « Selon vous, aujourd’hui, l’insécurité a-t-elle plutôt tendance à augmenter, à diminuer ou à rester stable ? ». Insécurité et NDDL, vous voyez le lien ? Si vous ne le voyez pas, pensez à vous faire dé-radicaliser vite fait. (...)

    #fabrique_de_l'opinion #ZAD

  • A Notre-Dame-des-Landes, “le Vietnam des pauvres” menace la France d’une “guérilla” - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/a-notre-dame-des-landes,-le-vietnam-des-pauvres-menace-la-france-dune-gueri

    Un article désopilant sur les contorsions des éditorialistes TV à la suite du « Rapport d’experts » sur NDDL.

    La République en danger ! Le rapport remis mercredi au gouvernement laissant en suspens le choix de construire un aéroport, les experts télévisés ont insisté sur l’indispensable évacuation de la ZAD. Une zone de non-droit, une contre-société peuplée d’utopistes idéologues qui préparent des combats ultraviolents en amassant des armes non conventionnelles.

    « La ZAD de Notre-Dame-des-Landes sera évacuée fin janvier, quelle que soit la décision prise sur l’aéroport », annonce Anne-Sophie Lapix en ouverture du 20 heures de France 2. « Les experts ne tranchent pas vraiment mais ils préconisent le rétablissement de l’Etat de droit et donc l’évacuation des zadistes dans les prochaines semaines », prévient Gilles Bouleau au même moment sur TF1. « Nouvel aéroport ou pas, la ZAD sera évacuée, ça me semble une évidence », juge Yves Calvi dans 20h00, l’événement, sur Canal+. Mercredi, au soir de la remise au gouvernement du rapport sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’enjeu écologique a disparu au profit du « retour de l’Etat de droit » préconisé par le rapport.

    « C’est ce qui s’est passé au Larzac, rappelle l’historien Jean Garrigues. Beaucoup d’anciens révoltés des années 70 sont devenus d’honnêtes agriculteurs. » « C’est la manière la plus intelligente de fragmenter une contre-société, assure Arnaud Gossement. Vous réintroduisez de la propriété avec de nouveaux agriculteurs qui en général y sont attachés… » Je comprends mieux pourquoi les zadistes paraissent à la fois si risibles et dangereux aux yeux des experts : ils menacent le droit le plus sacré de notre Etat de droit, la propriété privée.

    « Je ne peux pas vous dire la décision que prendra le président, prévient Christophe Jakubuszyn sur TF1. Mais les deux médiateurs aujourd’hui ont quand même souligné que le projet le plus écologique n’est pas forcément celui que l’on croit. » Comment ça ? Tous les commentateurs s’accordent pour dire que le rapport réhabilite l’hypothèse d’une extension de l’aéroport actuel… « Pour le dire plus clairement, agrandir l’aéroport existant a plus de conséquences négatives sur l’environnement qu’en construire un nouveau. » Ah bon ? L’éditorialiste de TF1 est bien le seul à faire cette interprétation du rapport ! Faut-il y voir l’expression d’une solidarité en béton entre Vinci, promoteur de Notre-Dame-des-Landes, et Bouygues, propriétaire de la chaîne ?

    #NDDL #Fake_news #Télévision

  • La Sociale - Ils osent tout
    http://la-sociale.viabloga.com/news/ils-osent-tout

    À longueur de journées, sur tous les médias, la même chanson. Sans la moindre honte, les salopards qui portent la parole de la classe dominante clament leur haine de l’État redistributeur, leur mépris des travailleurs et des chômeurs et appellent à la lutte à mort de la classe dominante contre toutes les autres classes de la société.

    • AUTOGESTION MON AMOUR... dix ans déjà...
      par Christian Durand (christian-durand1@bbox.fr)

      Texte adopté par une AG des CUALS sur le Larzac en 2007.

      l’Autogestion désigne la gestion directe d’un groupe humain par les membres de ce groupe. C’est la forme élémentaire de la démocratie.
      les décisions sont prises par l’Assemblée Générale, composée de tous les membres du groupe. C’est le Conseil de base ou le Comité Local.
      l’Assemblée Générale nomme et révoque des délégués pour des taches précises.
      les délégués des conseils locaux se constituent en un conseil concernant un groupe plus vaste : conseil départemental, régional, national, international (...intergalactique dans le cas du Chiapas).
      l’ensemble constitue la Pyramide des Conseils où tous les niveaux obéissent aux mêmes principes : assemblée générale fréquente et souveraine, démocratie directe et délégation avec mandat et compte-rendu impératifs.
      Cette forme d’organisation remonte à la plus haute antiquité. Elle a été petit à petit remplacée par des formes politiques autoritaires : aristocratie, monarchie, ploutocratie, centralisme démocratique, dictatures militaires (généralisées en Afrique). Elle ne survit que dans des petits groupes autonomes (anarchistes, communautés
      religieuses, Nuit Debout... ).
      La Révolution industrielle du dix-neuvième siècle a encouragé le développement du suffrage universel (sans les femmes) et de la démocratie bourgeoise représentative - les délégués (députés, sénateurs) sont élus pour une longue durée (cinq ans, neuf ans et parfois même à vie) sans mandat impératif, sans possibilité de révocation, sans obligation de rendre compte, avec des avantages matériels considérables.
      On en connait les conséquences : corruption, délinquance, enrichissement, impunité... et développement de l’abstention par écœurement (50% aux Etats-Unis, 40% aux élections européennes, 50% aux dernières présidentielles françaises).
      Ces travers ont gagné les partis, les syndicats, les mutuelles constitués originellement sur un mode associatif. Les associations de type 1901 se rapprochent du mode autogestionnaire. Mais il y est souvent perverti par le culte de la personnalité, l’opacité financière, la corruption, le non-renouvellement des dirigeants, la manipulation des AG.
      Dans la lutte des classes contre un adversaire puissant et centralisé, l’autogestion des luttes est particulièrement efficace. On lui doit nos principales victoires récentes :

      Mai 68 : pas de grand chef, pas de quartier général, pas de bible, pas de gourou. De multiples initiatives décentralisées et spontanées. Il a fallu la collusion du pouvoir d’état et des organisations politiques et syndicales centralisées pour y mettre fin.
      Lip : assemblée générale décisionnelle en accord avec le syndicat majoritaire. Victoire relative.
      Larzac : assemblée générale des paysans concernés. Vaste soutien. Victoire totale.
      Luttes étudiantes : comités de lutte/grève, coordinations régionales et nationales.
      Chiapas : assemblée des communautés indigènes, soutien intergalactique. Victoire.
      Non au TCE : comités 29mai, réseaux internet. Divine surprise : 54% ! -
      Campagne Bové : cuals, réseau, initiative locale, meetings décentralisés : 500 000 !
      Européennes 2009 : 60% d’abstentions... et 10% de votes inutiles !
      Antinucléaire, antigaz de schiste, anti OGM = autogérés (et infiltrés...) !
      Nuit Debout 2016 : spontané, 200 sites de 50 (Sète) à 5000 (place de la Res Publica à Paris) en passant par 500 (Montpellier, Toulouse...), bordélique, éphémère, tonique, réprimé...
      Catalogne 2017 ! @ suivre...
      image1.jpeg

      Envoyé de mon iPadouille