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  • Comment Airbnb devient le premier hôtelier de France | Alternatives Economiques, les graphiques sur le site :
    https://www.alternatives-economiques.fr/airbnb-devient-premier-hotelier-de-france/00084946

    En dix ans, la plate-forme de locations Airbnb s’est implantée dans 191 pays et propose désormais 4,85 millions d’annonces d’hébergement touristique. Ce qui en fait le premier site au monde dans ce secteur1. La France en est le deuxième pays utilisateur, en matière d’accueil et d’usagers. Selon nos données exclusives, on comptait 473 870 annonces dans toute la France, fin avril dernier.

    Pour les voyageurs, c’est une bonne affaire : à Paris, un logement Airbnb coûte en moyenne 99 euros la nuit, contre 139 euros dans un hôtel2. Les loueurs y trouvent aussi leur compte, comme en témoigne le développement des offres de logements. Le revenu moyen par hôte au cours des douze derniers mois s’élève à 3 960 euros. Et il ne s’agit que d’une moyenne… On s’éloigne ainsi sensiblement de l’économie dite « du partage », qui caractérisait les débuts d’Airbnb, où l’on était accueilli chez l’habitant qui louait occasionnellement une chambre pour arrondir ses fins de mois. De plus en plus d’utilisateurs de la plate-forme se professionnalisent, quitte à flirter avec l’illégalité.

    C’est ce que montrent les chiffres collectés par Murray Cox, « data activist » et créateur du site Inside Airbnb, qui a extrait, en exclusivité pour Alternatives Economiques, les données de la plate-forme pour plus de 22 800 communes comptant au moins une annonce Airbnb3.

    Paris est la ville qui compte le plus grand nombre d’annonces Airbnb actives au monde. Sur les 60 276 annonces4, 87 % proposent de louer un appartement entier. Une proportion qui grimpe à 89 % à Nice, 92,5 % à Antibes, 94,5 % à Cannes et qui frôle les 100 % dans certaines stations de ski. Les appartements entiers sont plus susceptibles d’être loués par des professionnels du tourisme que par des particuliers.

    Top 20 des communes où la proportion d’annonces Airbnb par rapport à l’ensemble des logements est la plus élevée
    Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 1000 logements selon l’INSEE

    Si l’on rapporte le nombre d’annonce Airbnb au nombre total de logement de la commune, ce sont les stations de ski, certaines communes de Corse et de Martinique qui sortent du lot. Ce qui laisse supposer que ces locations sont en réalité des locations « saisonnières », la plupart du temps proposées par des professionnels.

    Là où l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière
    Nombre d’annonces Airbnb de logements entiers vs nombre de chambres d’hôtel. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées
    ch. = chambres

    Dans un certain nombre de villes, l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière. C’est particulièrement frappant à Lacanau ou au Cap-Ferret. Mais ce phénomène ne concerne pas que les communes touristiques. C’est aussi le cas de grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Marseille. A Paris, en revanche, l’offre hôtelière reste prépondérante, mais de peu : on compte 73 annonces Airbnb pour 100 chambres d’hôtel.

    Là où les locations Airbnb sont louées le plus souvent
    Part de locations de plus de 90 jours dans l’ensemble des annonces de logements entiers. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    Selon les données de Murray Cox, sur les 22 800 communes passées au crible, plus de 21 % des logements entiers ont été loués plus de quatre-vingt-dix jours ces douze derniers mois. A Paris, cette part s’élève à 25 %, mais elle grimpe à 42 % à Nantes, 43,5 % à Tours, 44% à Nancy, 46 % à Strasbourg, 47 % à Dijon, et culmine à 54 % à Reims.

    En France, on peut louer sa résidence principale sous forme de « meublé touristique » jusqu’à 120 jours par an. Au-delà, la résidence n’est plus considérée comme la résidence principale, sauf obligations professionnelles, raison de santé ou cas de force majeure. Or, si l’on veut louer sa résidence au-delà de 120 jours, il faut faire au minimum une déclaration de meublé touristique en mairie.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres » Corporate Europe Observatory Twitter
    A Paris, dans les communes de la petite couronne, dans celles de plus de 200 000 habitants ou dans celles où tout simplement le conseil municipal l’a décidé, les loueurs doivent demander une autorisation préalable de changement d’usage : passer d’une résidence principale à une location meublée de courte durée. La loi impose aux plates-formes intermédiaires comme Airbnb de décompter le nombre de jours de location des résidences principales et, quand il s’avère que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, de suspendre l’annonce. Mais Airbnb ne le fait que pour les quatre premiers arrondissements de Paris.

    Ces données exclusives montrent d’ailleurs que 18 % des annonces d’appartements entiers à Paris sont publiées par des particuliers ou des professionnels qui mettent plusieurs logements en location, et que l’on appelle les multiloueurs. Les plus actifs d’entre eux gèrent entre 50 et 139 annonces. Dans les stations de ski savoyardes, c’est souvent plus de 70 % des annonces qui sont gérées par des multiloueurs ! Et cette part dépasse 50 % dans des villes touristiques comme Carcassonne, Colmar, Honfleur, Cannes, Lacanau ou Porto Vecchio.

    Là où la part des multiloueurs de logements Airbnb est la plus élevée
    Part des multiloueurs dans l’ensemble des annonces de logements entiers sur Airbnb. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    « Ce sont autant de faisceaux d’indices de l’existence de locations illégales, mais aussi du fait que de nombreux appartements de location de courte durée phagocytent le marché de la location de longue durée », explique Murray Cox. « A Paris, nous constatons dans nos immeubles que des locations touristiques remplacent les locations pour des résidents permanents. Après avoir vu le quartier se vider de populations aux revenus modestes, va-t-on vivre une forme de désertification comme celle qui a déjà touché certains quartiers de Venise ? », s’inquiétait Marie-Odile Terrenoire, de l’association Aux 4 coins du 4, en mars 20175.

    Les villes à l’offensive

    Le développement d’Airbnb ne se fait pas sans heurts. Les hôtels contestent une concurrence qu’ils jugent déloyale. L’entreprise est aussi critiquée pour ses pratiques d’optimisation fiscale, consistant à domicilier son siège européen en Irlande, où le taux d’imposition des sociétés est très faible. Plus récemment, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, européennes et américaines, la montée en puissance d’Airbnb a soulevé l’opposition d’élus et d’habitants : ils accusent la plate-forme de renforcer la flambée des prix de l’immobilier et de retirer des logements du marché de la location « normale ».

    « Aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », Ian Brossat Twitter
    A Paris, les hôteliers ont été pendant plusieurs années les principaux opposants aux plates-formes comme Airbnb. « Mais aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », rapporte Ian Brossat, adjoint à la maire en charge du logement. La mairie de Paris a ainsi voté plusieurs réglementations depuis 20156 et augmente régulièrement les effectifs de sa brigade de contrôles. S’ajoutent des poursuites judiciaires : en 2017, des amendes à l’encontre de propriétaires parisiens ont été prononcées pour un montant total de 1,3 million d’euros. Résultat, entre septembre 2017 et janvier 2018, la mairie a observé une baisse de 11 % des annonces Airbnb à Paris. Ce que confirment les chiffres d’Inside Airbnb : on est passé de 61 152 annonces en février à 60 276 fin avril 2018.

    « Mais il y a un gros manque, insiste Ian Brossat, c’est la responsabilisation des plates-formes. » Jusqu’à présent, les poursuites judiciaires (à l’exception d’une première en février) sont à l’encontre des seuls propriétaires. Le décret qui prévoyait de sanctionner les plates-formes ne supprimant pas les annonces sans numéro d’enregistrement, suite à la loi « pour une République numérique » de 2016, n’a jamais été publié. « On m’a expliqué que c’était lié au droit européen et qu’Airbnb avait fait une telle pression sur la Commission européenne que l’on ne pouvait pas publier ce décret prévoyant des sanctions parce qu’on allait se faire retoquer au niveau de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) », affirme Ian Brossat. Le projet de loi Elan, pour « Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique », présenté le 4 avril en Conseil des ministres, a néanmoins remis le sujet sur la table, en prévoyant des sanctions civiles à l’’encontre des plates-formes de location de courte durée à des fins touristiques qui ne respectent pas leurs obligations. « La France est l’un des premiers pays à responsabiliser les plates-formes au niveau national », souligne Thomas Aguilera, maître de conférences à Sciences Po Rennes-Arènes7.

    Un lobbying payant

    Mais le lobbying a repris de plus belle. L’argument d’une non-conformité au droit européen a été repris immédiatement après la présentation du projet de loi Elan par l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). « La directive e-commerce mentionne que nous, les plates-formes en ligne, sommes des médias, des hébergeurs d’annonces », assure son président, Timothée de Roux, également directeur général d’Abritel-HomeAway. Ce qui implique, selon lui, que les plates-formes ne sont pas habilitées à « faire la police », en excluant par exemple les loueurs qui ne disposent pas de numéro d’enregistrement. Quant à Airbnb, contactée par la rédaction, son porte-parole renvoie vers l’UNPLV.

    Dans un récent rapport, l’association Corporate Europe Observatory (CEO) a montré comment le lobby des plates-formes – notamment à travers l’European Holiday Home Association (EHHA) – s’active pour orienter l’interprétation des textes européens en leur faveur. L’EHHA a notamment déposé plainte auprès de la Commission européenne en septembre 2016, soit un mois avant l’adoption de la loi « pour une République numérique » dont le décret n’est jamais sorti. Quatre villes européennes (Paris, Berlin, Barcelone et Bruxelles) étaient visées, du fait de mesures de régulation jugées excessives par l’EHHA. Ce type de plainte, si les allégations sont avérées, déclenche une procédure de médiation entre la Commission et les pays concernés afin qu’ils se conforment au droit européen. Si la médiation n’a pas permis de régler le problème soulevé, la Commission peut être amenée à saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres », écrit l’auteur du rapport de CEO en conclusion. Avec des méthodes de lobbying qui n’ont rien à envier à celles des Gafa. Dans l’ouvrage de Leigh Gallagher, le PDG de la plate-forme, Brian Chesky, affirmait d’ailleurs vouloir qu’« Airbnb devienne une entreprise technologique de "premier niveau" comme Google, Apple, Facebook et Amazon... ». L’entreprise ne communique toujours pas son chiffre d’affaires, mais a annoncé préparer son entrée en Bourse.

    1. Selon Leigh Gallagher, auteure de The Airbnb Story (Houghton Mifflin Harcourt, 2017).
    2. Moyenne pour une nuit Airbnb à Paris en mars 2018 et moyenne pour une nuit d’hôtel à Paris et petite couronne en 2017, selon l’Office du tourisme de Paris.
    3. Murray Cox récupère des données qui sont d’accès public sur le site d’Airbnb grâce à une méthode dite de « Web scraping » (récupération de données).
    4. fin avril 2018
    5. Table ronde sur les risques de désertification du 4e arrondissement de Paris, voir la synthèse sur https://lc.cx/m33E
    6. A Paris, il est interdit de louer sa résidence principale au-delà de 120 jours. Pour sa résidence secondaire, il faut obtenir un changement d’usage assorti d’une « compensation » en mettant en location un autre logement dans le même quartier. Il est obligatoire d’obtenir un numéro d’enregistrement en ligne et de le faire figurer sur l’annonce. La location est soumise à la taxe de séjour.
    7. Thomas Aguilera, Francesca Artioli et Claire Colomb mènent un travail comparatif sur la régulation des plates-formes de location touristique dans les villes européennes.

    #Airbnb #capitalisme_de_plate_forme #profitabilité_autogérée

  • La justice française ayant décidé que la liberté d’expression passait après le droit sacré des commerçants à se faire du fric, l’article original sur le restaurant Il Giardino au Cap-Ferret n’est plus en ligne. Mais, merci Webarchive, on peut toujours le lire :

    http://web.archive.org/web/20131204090140/http://leschroniquesculturelles.com/2013/08/24/lendroit-a-eviter-au-cap-ferret-il-giardino

    Et, pour les conséquences (2 500 € pour s’être attaqué au Commerce) :

    http://www.lemonde.fr/style/article/2014/07/11/la-justice-condamne-une-blogueuse-pour-la-critique-d-un-restaurant_4455290_1

    #censure

    • Ouais mais la critique visible sur web archive est franchement archi nulle. C’est vide, il n’y a rien de chez rien, à part une histoire de mauvaise humeur (sans doute) de la restrauratrice et d’une cliente arrogante qui pense vraiment que le client est roi et qui ne se voit que dans son bon droit.

      Le reste de la procedure, on peut en discuter, mais je n’appellerai pas ça une critique gastronomique

      La note est aussi lamentable que l’attitude du restaurant :)

    • @Reka Les commentaires sur ce restaurant sur TripAdvisor correspondent au récit de la blogueuse, donc parler d’arrogance est tout à fait inapproprié.

      Et personne n’a dit que c’était une critique gastronomique.

      Le fond du problème n’est pas de savoir qui avait raison. Les deux parties ont peut-être tort. Mais une seule a la justice à sa disposition pour infliger une amende à l’autre, et la faire taire. C’est facile et amusant de renvoyer les deux parties dos à dos. Mais cela masque l’importance de cette décision de justice qu’on peut résumer par « la liberté d’expression s’arrête là où le commerce commence ».

    • Pas top la « justice » en effet... Conclusion : Pastebin via Tor sera mon blog, si un jour je veux critiquer un restaurant :o)

      Compte tenu des critiques constantes que je fais sur des logiciels, je devrais peut être me méfier : les éditeurs en viendront peut-être un jour là aussi.

    • C’est un billet d’humeur et je peux comprendre celle de la nana. C’est super pénible, ce genre de traitement quand tu vas au restaurant. Nous, on y va très rarement, surtout quand on est invité. L’autre jour, un peu le même plan : pleins de serveurs différents et les plats qui arrivent n’importe comment. Bon, on ne s’est pas rebiffés, on a juste juré de ne plus y remettre les pieds.
      Mais quand tu dépenses - souvent - plein d’argent que tu as eu vachement de mal à gagner et qu’à l’arrivée, on te jette à la gueule des trucs sous-vide réchauffés au micro-onde, t’as les glandes.

      Maintenant, grâce à #Eolas, c’est l’effet #Streisand : tout le monde sait dans quel resto il ne faut pas mettre les pieds ! Parce que tu vas être mal servi et en plus, ça va te couter 2500€ !

    • Je peux comprendre qu’on soit pas content après une telle expérience, mais le billet et l’action en justice m’inspirent plusieurs réflexions :

      C’est vrai que l’action en justice et la condamnation est totalement inouïe, disproportionnée, etc... je me demande même comment un juge sain d’esprit a pu décider qu’il fallait « punir » cette « dérive » de la liberté d’expression. Je suis d’accord sur l’idée, et ce n’est pas tellement ça qui me chagrine.

      On a tous fait des expériences désastreuses de consommation, et ici, c’en est une assez bien réussie, mais franchement, parler de « censure » et de sacro-sainte défense des commerçants", je n’y crois pas une seconde : et ça méritait certainement pas une description aussi précise. Et elle, elle ne s’attaque pas au commerce comme tu dis, elle est DANS le commerce, en plein dedans, elle participe au système.

      Ça me fait quand même marrer, par exemple, qu’elle s’offusque qu’on lui propose pas d’apéritif parce que « c’est son droit, non ? » :) alors que d’autres millions de consommateurs s’offusquent qu’on leur en propose un parce que c’est « pousser à la consommation ». Tout est relatif. Le reste de son billet est tout aussi navrant.

      Ça me fait un peu penser à ceux qui décortiquent pour la millième fois les crapuleries de bhl ou Finkielkraut de manière plus ou moins cynique et ça sert à rien (Allain Leprest chantait : « Il pleut sur la mer, et ça sert à rien... »). Tout le monde s’en fout, la portée de ces imposteurs est vraiment très minimes (même si on continue de les voir souvent dans les médias).

      Forum, sites etc regorgent de ces récits qui n’apportent rien : et @stephane, tu nous dit que « Les commentaires sur ce restaurant sur TripAdvisor correspondent au récit de la blogueuse » :

      D’accord, et alors ? Est-ce que c’est représentatif ? Est-ce que ça tient compte de tous les avis ? Que sait-on vraiment de ce qui s’est passé ce jour là dans les cuisines du restau, ou dans la vie privée de la restauratrice ? ou des relations entre la restauratrice et ses serveurs ? Sur la qualité réelle de la nourriture ? rien. Aucun instrument ne nous permet de savoir aujourd’hui si Trip Advisor et les sites équivalents qui proposent une interactivité avec les Internautes ne sont pas plus ou moins fake(s), un lamentable moyen marketing de plus au service du fric. Comme les sites qui ne cherchent qu’à faire du buzz avec des titres putassiers et un contenu récupéré ici et là (sans parler des sites d’émissions de télé ou de radio où l’on feint de demander (et de tenir compte) de l’avis du public.

      Ce qui m’énerve, justement, c’est cette dérive, la facilité avec laquelle on peut trafiquer la connaissance, le savoir, les faits sans vérifier, sans alternative parce que ça demanderait une autre approche, plus méthodologique, plus sérieuse.

      Pour finir, ça n’a à voir que très indirectement, mais ça me rappelle l’histoire, que je tiens de plusieurs anciens collègues journalistes du Monde, de l’article sur Johnny Hallyday proposé au Monde par Daniel Rondeau en 1995 si je me souviens bien. Rondeau s’était présenté comme journaliste ayant fait une enquête sur Johnny Hallyday, et révélé entre autre qu’il avait consommé de la drogue... et proposait au monde le papier en exclusivité. Le Monde à l’époque - après avoir hésité - a finalement publié le papier en pensant avoir capté le truc exceptionnel de l’année... pour se rendre compte dans les semaines qui suivirent que d’autres quotidiens et hebdo avait aussi publié des contributions, sous des angles différents, certes, sur Johnny Hallyday... avant la sortie de son album et/ou sa tournée de concert ! Le Monde découvrait, mais un peu tard, que ses colonnes (son espace rédactionnel donc) faisait parti d’un superbe plan média marketing mené par les conseillers de Johnny. Petite douche froide.