city:luanda

  • De l’Angola à la France en passant par le Portugal, une personne migrante raconte une histoire des frontières, des repressions et des solidarités.
    http://lenumerozero.lautre.net/Interview-d-un-habitant-de-la-Maison-bleue

    Pourquoi j’ai quitté l’Angola
    En 2010, en Angola, j’étais un étudiant universitaire. Une fois arrivé à ce niveau, j’ai commencé à voir le système autrement. Avec d’autres, on a commence à regarder la vraie face du régime. Le gouvernement promettait la prospérité et nous on ne vivait que la pauvreté. Il disait une chose et en faisait une autre.
    En 2012, je vote pour la première fois. Je vote MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola), le parti déjà au pouvoir, car le président Fernando Dias dos Santos fait une propagande pour la prospérité des gens et nous y avons cru... Mais après, tout a été différent de ce qui était promis.
    Dans mon quartier (à Luanda), nous avons alors commencé à avoir une autre manière d’analyser les choses. Le taux d’alphabétisation était bien trop bas. Un pays se fait avec un investissement dans l’éducation. Nous avions l’impression que le gouvernement se refusait à éduquer le peuple pour qu’il ne se révolte pas. Mais, nous n’avions aucun droit, nous ne pouvions manifester notre volonté, le gouvernement ne la prenait pas en compte. Nous ne pouvions contester, nous n’en n’avions pas le droit.
    #migration #solidarité #frontières #Angola

  • Outrage: ‘Coordinated housing reform is crucial for cities in Africa to work’ | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/outrage-coordinated-housing-reform-is-crucial-for-cities-in-africa-to-work/10019138.article

    In unplanned urban growth and informal settlements where the quality of life is low and land use is highly inefficient, effective policy is essential

    A $3.5 billion social housing project developed on the outskirts of Angola’s capital, Luanda, offers apartments starting at $120,000 in a country where per-capita incomes are just over $4,000. It’s indicative of a wider crisis in urban development in many African cities.

    Across the developing world, the pace of urbanisation has outstripped the ability of governments to provide decent and affordable housing for low-income residents. Urban growth has proceeded through unplanned, sprawling informal settlements where quality of life is low and land use is often highly inefficient. With cities in Africa set to triple in size by 2050, coordinated policy to increase housing supply is essential.

    ‘Where housing has been delivered, it is often beyond the reach of low-income residents, and poorly suited to the needs of poorer communities’

    #architecture #planification_urbaine #afrique

  • I love Kuduro
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/160-family-affairs/africa-is-in-the-future/article/i-love-kuduro-woza-taxi

    Mário Patrocínio, 2014, AO, HD, VO FR ST ANG, 95’

    « I love kuduro » est le nom d’un festival à Luanda (Angola) où ce style fait rage depuis les années 90. Le film est prétexte à présenter faits et légendes, que l’on évite de distinguer. Le nom viendrait du déhanché de Jean-Claude Van Damme, lors d’une scène de danse de l’un de ses films. Elle devient alors la dans du « cul dur », le kuduro. De beaux protraits d’artistes aux parcours divers et passionnants, qui évoquent différents aspects à aspérités de la société angolaise. Les moments dansés sont à couper le souffle, et la musique qui mélange beats (batida), bruits de moteurs et chant habité devrait vous convaincre d’assister au concert qui suit ! •+ Woza Taxi Tommaso Cassinis, 2016, ZA, HD, vo st ang, 24’ "Woza Taxi - Gqom (...)

  • Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Lebanon’s president reportedly says Israel’s intelligence agency is behind the murder of Amine Bakri in Angola’s capital.
    Jack Khoury Jan 04, 2017 3:19 PM
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.763005

    Lebanon’s President Michel Aoun reportedly blamed Israel’s Mossad on Wednesday for the assassination of a Lebanese businessman in Angola.

    According to Hezbollah’s Al-Manar channel, Aoun opened his weekly government meeting by saying Israel’s intelligence agency was behind the shooting of Amine Bakri in the Angolan capital of Luanda on Monday, but gave no further details.

    Bakri, a prominent Lebanese businessman from Nabatieh in south Lebanon, was shot dead by armed gunmen while traveling on a dirt road not far from a furniture factory that he owned, which he had just visited.

    According to recent reports in Lebanon, the 37-year-old businessman was targeted by three gunmen who were waiting for him. He was reportedly shot from point-blank range and taken to a local hospital where he was pronounced dead. Local reports labeled the incident as a car-jacking that ended in murder and attributed it to local gangs.

    Bakri left Lebanon for Africa at a young age and began to develop a number of businesses, most prominently a furniture business.

    Last month, Tunisian President Beji Caid Essebsi said that his government suspected the Mossad was behind the assassination of aviation engineer Mohammed Zawahri.

    Zawahri was shot to death outside his home in Sfax, Tunisia, on December 15. According to a statement by Hamas two days after the attack, Zawahri was a member of the organization’s military wing and one of the leaders of its drone program.

    #Liban #Mossad

  • SACS - the first 6200 km South Atlantic Cable System

    The SACS submarine cable that will be built by NEC will connect Luanda, Angola to Fortaleza, Brazil. There it will be connected to the MONET cable that is currently being laid to connect Sao Paulo with Miami.

    SACS:

    MONET:

    In Luanda the cable will interconnect with the WACS - West Africa Cable System, which connects South Africa and other african countries to Great Britain since 2012 :

    The SACS cable consists of 4 fiber pairs, with an initial design capacity of 40Tb/s (100Gb/s x 100 wavelengths x 4 fiber-pairs). SACS will feature the latest optical technologies to provide the most advanced subsea telecommunications system, coupled with a control plane based on innovative Software-Defined Networking (SDN) technology to serve bandwidth-intensive applications.

    It is owned by Angola Cables, which is joint venture of five Angolan operators Angola Telecom (51%), Unitel (31%), MSTelcom (9%), Movicel (6%) and Startel (3%).

    NEC is currently seeking the best ocean floor route. The cable is supposed to be operational mid-2018. It is the first South transatlantic cable connecting the African continent with Latin America.
    Project cost: $160M

    NEC announcement:

    http://www.nec.com/en/press/201604/global_20160406_02.html

    Angola Cables

    http://www.angolacables.co.ao/en

    A well-known, comprehensive, overall submarine cable map:

    http://www.submarinecablemap.com

    #submarine_cable #câble_sous-marin

  • Could #Angola have prevented its yellow fever epidemic?
    http://africasacountry.com/2016/05/could-angola-have-prevented-its-yellow-fever-epidemic

    Angola is in the midst of a yellow fever outbreak that has caught worldwide attention. Between December 5, 2015 and Monday of this week the World #health Organization reported 298 deaths and the majority of these have occurred in the capital city of Luanda. While this is the official figure, the actual number of deaths […]

    #POLITICS #economy

  • L’Afrique est en plein essor ! Mais le sort des Africains s’est-il amélioré ? | AfricaCan End Poverty
    http://blogs.worldbank.org/africacan/fr/lafrique-est-en-plein-essor-mais-le-sort-des-africains-sest-il-amel
    Quand la banque mondiale reconnait se foutre complètement des conditions de vie des populations !

    L’essor de l’#Afrique, d’Accra à Addis-Abeba en passant par Luanda, est indiscutable. Centres commerciaux, gratte-ciels, et classe moyenne urbaine sont désormais monnaie courante dans les villes africaines, après deux décennies de croissance économique sans précédent. Ce sont des formules comme « Africa can » ou « le siècle africain » qui servent aujourd’hui à caractériser cette région du monde.
    Pourtant, une question reste sans réponse : dans quelle mesure la vie des Africains s’est-elle améliorée ? Comme nous l’a répété à l’envi un chauffeur de taxi à Accra : « la croissance, ça ne se mange pas ! ». Et, hélas, nous ne disposons guère de données systématiques sur ce sujet qui pourraient éclairer notre chauffeur de taxi.

    ...

    Selon les dernières estimations de la Banque mondiale, la proportion de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour est passée de 57 % en 1990 à 43 % en 2012. Mais, comme le montre la carte ci-dessous, seuls 27 des 48 pays concernés disposaient pour cette période d’au moins deux enquêtes comparables permettant de mettre en évidence cette évolution.

  • Hollande au #Cameroun
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/248-juillet-aout-2015/article/hollande-au-cameroun-4978

    Le président français fait escale à Yaoundé le 3 juillet, après Cotonou et Luanda. Cette visite, après celle de l’année dernière au Tchad, confirme le renoncement de #François_Hollande à la moindre rupture dans la politique françafricaine. Pourtant le Cameroun ne brille pas par son respect de la démocratie. Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, s’est arrogé la présidence à vie lors de la dernière réforme constitutionnelle en 2008, qui entraîna des émeutes dont la répression fit plus de 150 morts. Il ne brille (...)

    #248_juillet-août_2015

    / Cameroun, #Françafrique, #Idriss_Déby, #Édito, François Hollande

  • #Angola : bataille d’#influence entre la #Chine et les #Etats-Unis | Slate Afrique
    http://www.slateafrique.com/467983/angola-bataille-dinfluence-entre-la-chine-et-les-etats-unis

    Deuxième producteur de #pétrole d’Afrique et pays en forte croissance, l’Angola est au centre d’une lutte d’influence entre la Chine et les Etats-Unis, qui lorgnent tous deux sur un continent en plein essor, riche en ressources naturelles.

    Pour preuve, les visites à la suite de dirigeants des deux puissances. Jeudi, la capitale angolaise Luanda doit accueillir le Premier ministre chinois Li Keqiang pour une visite officielle de 48 heures, trois jours seulement après la venue du chef de la diplomatie américaine, John Kerry.

    « L’intention de Barack Obama comme de la Chine est de diversifier les échanges avec l’Angola afin d’approfondir la coopération avec le pays et, plus largement, avec l’Afrique », souligne Vicente Pinto de Andrade, professeur d’économie à l’université catholique angolaise.

    Pour le moment, la compétition entre les deux puissances tourne à l’avantage de Pékin. La Chine achète près de 40% du brut angolais, quand l’Angola est son premier terrain d’investissement en Afrique.

    Depuis la fin de la guerre civile en Angola en 2002, la Chine aurait accordé près de 14,5 milliards de dollars de crédits à Luanda et les échanges commerciaux bilatéraux en 2012 ont atteint 37,5 milliards de dollars, selon les derniers chiffres communiqués par son ambassade en Angola.

    Résultat : Pékin a rendu possible la reconstruction éclair de l’Angola, en réalisant, entre autres, des centaines de kilomètres de routes, des aéroports, un stade de football pour la Coupe d’Afrique des nations de 2008 et des villes nouvelles. Plus de 300.000 ouvriers chinois seraient présents dans le pays.

    « A l’époque, ni les Américains, ni les Européens n’ont voulu nous aider. Seule la Chine a répondu à notre appel et elle l’a fait avec force », rappelle José Carlos Gomes, le président de la société du Chemin de fer de Benguela, dont les 1.344 kilomètres de voies ont été rénovés par le groupe chinois CR-20.

    Les Etats-Unis, aujourd’hui deuxième partenaire commercial de l’Angola devant le Portugal, le Brésil et l’Afrique du Sud, sont bien décidés à faire oublier cette absence. Ils présentent désormais Luanda comme un allié de premier plan sur le continent, jouant un rôle clef dans la résolution des conflits.

  • The last space of cultural dynamism in #Luanda’s baixa is no more
    http://africasacountry.com/the-last-space-of-cultural-dynamism-in-luandas-baixa-is-gone

    Thirty years ago Joni Mitchell sang: “They paved paradise/ And put up a parking lot/ With a pink hotel, a boutique/ And a swinging hot spot. /Don’t it always seem to go/ That you don’t know what you’ve got/ Till it’s gone.” Who knew her words would resonate in today’s Luanda? Since 1988, #Elinga_Theater, […]

    #POLITICS #Angola #MPLA #Property

  • Le nouvel épicentre de la piraterie mondiale se trouve de l’autre côté de l’Afrique | Slate

    http://www.slate.fr/story/83105/epicentre-piraterie-golfe-guinee

    e 18 janvier dernier, une entreprise de livraison grecque a perdu le contact radio avec un des navires de sa flotte, le Kerala, un pétrolier de 75.000 tonnes qui naviguait sous le drapeau du Libéria, alors que celui-ci ne se trouvait qu’à quelques kilomètres du port de Luanda, en Angola. Ce qui s’est produit ensuite est encore sujet à débat, mais les experts maritimes pensent que la disparition du Kerala est un nouveau signe de l’augmentation de la piraterie pétrolière qui préoccupe de plus en plus les marins qui traversent le tristement célèbre golfe du Bénin.

    Les détournements maritimes en Somalie et le long du reste de la côte est de l’Afrique sont en baisse. Mais les attaques de pirates en Afrique de l’ouest augmentent elles peu à peu, faisant des eaux du golfe de Guinée un des centres de la piraterie mondiale. Environ une attaque de pirate sur cinq parmi celles déclarées l’année dernière s’y est produite, selon le Bureau international maritime, mais on estime qu’uniquement un tiers des attaques en Afrique de l’ouest sont déclarées.

    #piraterie_maritime #afrique #golfe_de_guinée #somalie

    • J’avais vu passer. L’histoire du Kerala est tout sauf claire…

      Mais l’histoire s’est compliquée. Des représentants de la marine angolaise soutiennent maintenant que l’équipage du Kerala a simulé son enlèvement pour se diriger vers les eaux nigérianes de son propre chef. Le remorqueur suspect était la réplique exacte d’une autre embarcation impliquée dans une précédente attaque pirate qui a eu lieu dans la même zone. « Tout était faux, il n’y a eu aucun acte de piraterie dans les eaux angolaises », a déclaré à Reuters le porte-parole de la marine angolaise, le capitaine Augusto Alfredo.

      Plus tard, des dirigeants angolais ont affirmé que le Kerala, qui transportait 60.000 tonnes de gazole, avait été retrouvé « vide ». (The Atlantic vient de publier un article qui essaye de rétablir la vérité.)

      Les experts en sécurité maritime remettent toutefois en question la version de la marine angolaise. Ils remarquent avec inquiétude que l’incident semble s’inscrire dans la continuité des actes de piraterie qui se limitaient jusque-là au golfe de Guinée et aux eaux qui entourent le delta du Niger. C’est un tout autre type de piraterie que celle qui accable les côtes somaliennes : plus violente et avec un seul but, voler du pétrole et d’autres produits issus du pétrole qui peuvent atteindre des millions au marché noir.

      Il est rare que les pirates d’Afrique de l’ouest enlèvent des navires ainsi que leurs équipages pour réclamer une rançon de plusieurs millions de dollars. L’absence d’une zone de non-droit, comme celle qui existe au large de la Somalie, rend difficile de cacher d’énormes pétroliers et leurs équipages pendant plusieurs mois, le temps de négocier la rançon.

      De son côté, la piraterie qui touche le golfe de Guinée est plus ou moins une extension des vols de pétrole qui ont lieu sur la terre ferme depuis des années : les pirates s’attaquent aux cargaisons de produits à base de pétrole raffiné, tout comme les 60.000 tonnes de gazole transportées par le Kerala. Ian Millen, le directeur du service de renseignements britannique Dryad Maritime, a confié à Foreign Policy que les pirates n’ont en fait pris que 13.000 tonnes de diesel sur le Kerala. « Cet incident porte tous les signes distinctifs d’un vol de cargaison d’origine nigériane », a-t-il ajouté.

  • The increasingly shaky edifice of Luanda
    http://africasacountry.com/the-increasingly-shaky-edifice-of-luanda

    Two weeks ago at the Lisbon Urban Roots music festival the afro-electronic group #Batida, in collaboration with Angolan artist Ikonoklasta, called for solidarity with #Angola’s youngest political prisoner, #Nito_Alves, who is fast becoming a symbol of the Angolan regime’s repressive attitude towards its critics. On the 12 September 2013, seventeen year old Manuel Chivonde […]

    #OPINION #POLITICS #27_May_1977 #Amnesty_International #Jose_Eduardo_Agualusa #José_Eduardo_dos_Santos #MPLA

  • Zone Militaire » Blog Archive L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/17/langola-commande-de-larmement-russe-pour-un-milliard-de-dollars

    L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars
    17 octobre 2013 – 17:17
    Si, sur le continent africain, l’Algérie est un bon client de l’industrie militaire russe, l’Angola l’est aussi. Il faut dire que, depuis son indépendance acquise par rapport au Portugal en 1975, ce pays a été soutenu par l’Union soviétique et ses satellites, étant donné que le régime alors en place, issu du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), s’inspirait du marxisme-léninisme.

    Aussi, il n’est guère surprenant d’apprendre que Luanda a passé commande pour plus d’un milliards de dollars de matériels militaires d’origine russe. Les contrats ont été signé à l’occasion d’une visite, la semaine passée, de Dmitri Rogozine, le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

    Selon un porte-parole de Rosoboronexport, l’agence chargée de l’exportation des équipements militaires russes, il est ainsi question de livrer 18 avions de combat de type Su-30K pour environ 500 millions de dollars.

    Ces appareils ont d’abord servi au sein des forces aériennes indiennes à la fin des années 1990 avant d’être retournés à à l’usine de maintenance de Baranovitchi, en Biélorussie dès la mise en service de la version MKI, plus perfectionnée. Ils avaient ensuite été proposés, sans succès, au Vietnam et au Soudan. Le montant du contrat comprend la maintenance et l’armement de ces chasseurs.

    En outre, l’Angola a passé commande de pièces de rechange pour des matériels datant de la période soviétique (et ils sont nombreux), des armes légères, des munitions, des blindés, des canons et des hélicoptères de transport Mi-17. Aucune précision n’a été donné sur les volumes à livrer. Enfin, il a été convenu de construire dans le pays une usine destinée produire des cartouche.

    Les forces aériennes angolaises mettent en oeuvre des MiG-21 Fishbed, des MiG-23 Flogger et quelques Su-27 Flanker acquis auprès de la Biélorussie, ainsi que des Sukhoi Su-22 Fitter et des Su-25 Frogfoot pour l’attaque au sol. Cependant, il est difficile d’établir un inventaire précis des matériels en dotation, ou du moins en état de vol. Si les appareils d’origine soviétique sont prédominants, Luanda a toutefois cherché à diversifier ses sources d’approvisionnement, en commandant plusieurs avions du constructeur brésilien Embraer (EMB-314 et EMB-312) ou de l’avionneur suisse Pilatus (PC-7).

    En 2013, les forces armées angolaises ont bénéficié d’un budget de 5,7 milliards de dollars, soit 8,26% du budget national. Le pays peut compter sur d’importantes ressources pétrolières (9 milliards de barils de réserves prouvées, production de 1,91 million de barils par jour en 2008) ainsi que sur l’exploitation de mines de diamants.

    #Angola #PIB (FMI) classement -> 90 ème sur 179
    #PIB par tête 4 477$ source => http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant
    #Afrique
    #Armement
    #Russie

  • Angola’s poor people hit hard by #urbanisation crackdown in Luanda | Lilly Peel | Global development | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/global-development/poverty-matters/2013/may/10/angola-urbanisation-crackdown-luanda

    #Angola has experienced fast economic growth, due to a booming oil and diamond trade. But the war left a ravaged infrastructure and weakened political and social institutions. Luanda is now one of the world’s most expensive cities, yet an estimated two-thirds of the people living there exist on less than $2 a day. Since 2002, forced evictions and the demolition of poor areas to make way for shopping centres and gated condominiums for Angola’s elite have been recurrent themes. Postwar infrastructure and development are undoubtedly necessary in this chaotic and crowded place, but at what cost?

    Sitting outside her tin shack in what is left of Cambamba II neighbourhood, where she has lived for 47 years, a Luandan grandmother says she and the other inhabitants had cultivated land over the years to grow their own food, but police and government bulldozers have destroyed her home five times, together with all her possessions. “We lost the bed, the pans, our stove – the people who pushed down the houses took them. They came with dogs and guns and they flattened everything.”

    #pauvreté #foncier #évictions

  • Etablir une carte des liaisons aériennes passagers entre la Chine et l’Afrique

    Suite : je remonte ce message que j’ai mis en commentaire du billet
    http://seenthis.net/messages/112847

    Au cas où certains voudraient prendre le train (enfin l’avion quoi...) en route

    premiers résultats bruts de fonderie :

    –---

    Vols directs Afrique-Chine :

    Seuls trois villes subsahariennes proposent les directs : Addis Abeba (Ethiopie) Luanda (Angola, et c’est une surprise) et Johannesburg (Afrique du Sud) et deux Villes nord-Africaines : Alger (Algérie) et Le Caire (Egypte).

    https://dl.dropbox.com/s/j5k5n5u92vvkm0o/vols%20directs.jpg

    Vu l’énorme implication des Chinois en Algérie, il parait normal qu’il y ait des relations aériennes directes. Luanda est une surprise mais l’activité chinoise est intense dans la région (Angola, RDC en particulier)

    Mais les liens directs restent rares : pour essayer de prendre la mesure du trafic, il faut se tourner vers les escales. Il semble qu’il y en ait cinq principales : Turkish Airlines (Istanbul), Egypt Air (Le Caire), Ethiopian Arlines (Addis-Abeba), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Abou Dhabi).

    Je pensais que Kenya Airways était éligible vu son réseau africain mais la compagnie n’a pas (encore) de vol direct pour la Chine. Peut-être bientôt.

    Vu ces réseaux, les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas, éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine.

    Premières observations : le potentiel est énorme, et les réseaux en Afrique déjà bien développés. D’une certaine manière, certains sont très complémentaires vu qu’ils ne desservent pas les mêmes villes africaines. Mais toutes ces compagnies desservent presque les mêmes villes en Chine (Pékin, Guangzhou et Hongkong), dans une moindre mesure Shanghai (c’est une surprise), avec une mention particulière pour Qatar Airways qui dessert déjà six villes chinoises et s’apprête à en desservir plus.

    https://dl.dropbox.com/s/ami9rku7fhoi56z/egyptair.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/puiuy0irwx3to6v/emirates%20airways.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/tgqndlajmn519fh/ethiopian%20airlines.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/52otqdyqj0rd03t/qatar%20airways.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/ynjv3806y7s5gu0/turkish%20airways.jpg

    J’ai oublié de mentionner une 5e destination chinoise directe (Istanbul-Urumqi) assurée par China Eastern Airline

    –----

    https://dl.dropbox.com/s/cgsrsa5yj3pxhem/kenya%20airways.jpg

    • ..les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine..

      Ça leur évitera les frais du visa de transit sans compter les tracasseries (sinon les vexations) au guichet des ambassades.

    • @kassem ...Et les tracasseries et humiliations toujours possible à leur arrivée en transit en Europe. Je l’ai pensé très fort mais je ne l’ai pas écrit, parce que je ne suis pas certains qu’à Istanbul, Au Caire, à Doha ou à Abu Dhabi, on leur réserve un sort plus enviable. Mais il faut voir, je ne sais pas.

    • Deux observations :

      les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine

      1° Ce n’est qu’une hypothèse, mais vu la logique économique qui se développe entre Chine et Afrique, n’y a-t-il pas de fortes chances que les passagers de ces vols soient, dans une écrasante majorité, des ressortissants chinois (entrepreneurs, cadres) plutôt qu’africains ? Et dans les deux cas, ce sont les élites qui font ce genre de voyage, pas sûr qu’ils aient tant de mal à obtenir des visas de transit Schengen…

      2° Sur les vols avec escale, c’est difficile d’avoir une photographie claire : le réseau d’une compagnie X n’est pas nécessairement construit pour permettre une interconnexion avec les vols vers la Chine ; et le système compliqué des partages de code brouille la donne. Un pax peut très bien acheter un billet China Eastern à Pékin, mais faire un vol sur la Thaï jusqu’à Bangkok et arriver à Nairobi via Abu Dhabi sur Etihad en code share avec Kenya Airways…

      Il faudrait avoir les données des pax voyageant d’un pays A à un pays B toutes compagnies confondues, mais ce sont des données commerciales qui sont assez difficiles à trouver en accès libre j’imagine…

    • @abillette oui, il faut prendre le problème dans sa complexité et récupérer le maximum de données, de stats, pour voir si on peut détecter des tendances. Donc un travail de longue haleine.

      Sinon, indirectement en lien avec le sujet, il semble que les ressortissants d’Afrique de l’Ouest on vu arriver avec plaisir les liaisons de la Turkish, d’abord parce que c’est moins cher que les vols directs Air France, Lufthansa ou KLM, et par ailleurs, la police des frontières ne « souhaite pas la bienvenue » de la même manière pour un vol Turkish arrivant d’Istanbul que pour un vol Air France arrivant de Bamako : genre, contrôle à la descente de l’avion, humiliations, impolitesses ("Mets toi là, toi et attends !" ou « t’es bien sur que tu vas en Thaïlande ? que Paris n’est qu’un transit ? c’est vrai ce gros mensonge ? »).

      Perso, j’ai eu tellement honte à chaque fois que je suis rentré d’Afrique par les vols de nuits, contrôlé à 6 h du mat à la descente de l’avion par une police des frontières arrogante et humiliante. Et si collectivement nous pouvions faire quelque chose pour que ça change (déjà dénoncer), ça serait top.

      Par ailleurs, on verra dans les statistiques si les passagers sont en écrasante majorités chinois, et/ou si il y a de plus en plus d’Africains. Un article du diplo que nous republions dans le prochain « Manière de Voir » sur les frontières montrent qu’il y a en Chine des travailleurs africains aussi bien que des hommes d’affaires, et que leur nombre semble augmenter.

      C’est tout cela que nous essayons d’observer, de détecter à travers cette recherche. Mais aura-t-on les données ?

    • @abillette Et pour ce qui concerne la complexité des connexions, je suis d’accord sur les réserves que tu émets, mais je vois aussi que dans ce monde fort mouvant, il y a déjà un potentiel existant intéressant et je me dis que beaucoup de nouvelles liaisons vont ouvrir dans un futur proche et que ça rendra de plus en plus facile les liaisons sud-sud sans passer par l’Europe. Et dans ce cas, Quid des gros hub européens comme Paris, Londres, Frankcfort Amsterdam... :)

  • Etablir une carte des liaisons aériennes passagers entre la Chine et l’Afrique

    petite expérimentation crowdsourcing

    Je n’ai aucune idée préconçue, je ne sais pas si c’est pertinent, mais je voudrai quand même mettre en oeuvre une idée de carte (liaisons aériennes directes ou indirectes Chine-Afrique) juste pour voir si on peut en dire quelque chose du point de vue de l’intensité des échanges Afrique-Chine aussi bien que Chine-Afrique - dans les deux sens donc).

    Je mets l’idée au pot pour faire une petite et timide tentative de « crowdsourcing », et demander à tous ceux que ça intéresse d’envoyer en commentaires idées et liens, voir données sur cette question. Tous les contributeurs seront cités :)

    Mon esquisse 0 ressemble à ça :

    C’est totalement ésotérique mais c’est une hypothèse de départ, ce que j’appelle « l’intention cartographique ». Je vais collecter si possible les éléments suivants (mais je me contenterai de ce que j’aurai) :

    Liaisons directes et indirectes (ville départ et arrivée et escale)
    Fréquence
    Eventuellement type d’appareil (donne une indication approchée sur le volume de passagers transporté)

    ce serait donc une carte collective. J’essaye donc juste modestement, on verra bien ou cela nous mène...

    contact : reka@rezo.net

    #cartographie #cartographie-participative #chine #afrique #transport-aérien

    • SAA makes first non-stop flight to China - SouthAfrica.info
      http://www.southafrica.info/travel/saa-china.htm

      1 February 2012

      South African Airways has made its first non-stop flight to China. An SAA Airbus A340-600, specially branded in honour of the Chinese Year of the Dragon, left Johannesburg’s OR Tambo International Airport on Tuesday, arriving in Beijing on Wednesday morning.

    • La représentation des relations Chine-Afrique doit-elle inclure les points de rencontre intermédiaires tels que Dubaï ? Une proportion non-négligeable du négoce emprunte ce type de circuit.

      Ceci dit, d’un point de vue social, le trafic de passagers allant touchant Chine et Afrique proprement dits est plus intéressant.

    • Si on inclut dans la représentation l’ensemble des trajets avec escale, le résultat sera illisible même avec deux couleurs - ou alors la couleur des vols avec escale doit être très claire. Ne représenter sous forme de liens que les vols direct peut être intéressant pour souligner l’apparition de liens renforcés entre certaines paires de villes. Pour compléter le tableau, on peut alors ajouter sous forme de points les escales typiques (généralement les hubs de compagnies actives en Afrique).

    • Je suis surpris de ne pas à trouver un Lagos - Shanghai. Il y a par contre un paquet de vols directs depuis Addis - mais c’est un cas particulier vu que c’est le hub d’Ethiopian Airlines. L’existence d’un Luanda-Beijing est un fait nettement plus intéressant.

    • Oui, le Nigeria n’a pas de grosse compagnie aérienne... A la louche, vers-depuis l’Afrique il y a Ethiopian, SAA, TAAG Angola, Egyptair, Kenya Airways... sans compter les compagnies chinoises...

    • Impressionnant, le réseau chinois d’Ethiopian : quatre destinations quotidiennes : PEK et CAN en 777, et HGH et HKG en 767. Avec un taux de remplissage théorique de 100%, ça ferait plus de 2000 passagers aller-retour par jour !

    • Dans le même registre, il faut signaler une étude de Jean-François Pérouse sur les liaisons aériennes Turquie-Afrique. D’ailleurs, le hub stanbouliote en développement correspond aussi à du passage Chine-Afrique et vice-versa : Les nouveaux horizons d’influence de la Turquie à travers l’indicateur des liaisons aériennes
      http://dipnot.hypotheses.org/45

    • Hello tout le monde

      Pardonnez mon silence, j’étais à l’extérieur toute la journée. Je viens de lire et exploiter commentaires et liens, je trouve cette première série de réactions déjà très riche, et toutes vos remarques me donnent déjà beaucoup d’idées à expérimenter, d’idées de visualisation, ce que je ferai demain vu l’heure tardive et vu que je suis complètement carbonisé (et c’est dommage parce que j’ai vraiment envie de m’y coller maintenant).

      je vois déjà plusieurs tendances :

      1. Une vision historique à 10 ou 15 montrerait qu’il n’y a pas si longtemps, il n’y avait aucune liaison directe, et que pour rejoindre la Chine à partir de l’Afrique, le passage par les grands hubs européens étaient quasi obligatoire. quelques liaisons étaient possibles via le Golfe, ou l’Inde mais pas pratique et pas fréquente. En tout cas, jusqu’à ce que les Chinois s’intéressent à l’Afrique et qu’une classe d’hommes d’affaires africains s’intéressent à l’Afrique, le lien de l’Afrique avec le reste du Monde passait essentiellement par les anciennes puissances coloniales.

      2. Point de vue carto, peut-être faut il prévoir deux images, une avec les vols directs et leur « intensité », l’autre avec les nouvelles routes indirectes, donc avec escales : Istanbul, Golfe (Qatar et Emirate Airways), Inde essentiellement. Et comme ces liaisons, d’après ce que je peux voir, se sont considérablement développées, je ne suis pas sur que la Chine ou l’Afrique utilisent toujours autant les hub européens comme escale (en plus ces liaisons sont certainement beaucoup plus chères). Sans compter qu’une escale au Duty Free Shop à Abou Dhabi, Dubaï ou Doha est l’expérience d’une vie...

      3. Les marges centrifuges, Afrique du Sud et Algérie essentiellement sont à étudier attentivement (vu l’implication de la Chine en Algérie, je n’ai pas encore regardé mais il y a peut-être des directs quotidiens), de même que Addis Abeba comme le signale @abillette (constructions de grandes infrastructures, route, rail, et énorme port de lamu, Corridor Lapsset soudan du sud-Ethiopie-Kenya) et Luanda comme le dit @liotier et où Michel Beuret (livre sur la Chine Afrique) disait que la Chine était très active.

      4. Vu aussi les investissements chinois en RDC (15 milliards de dollars alors que la Banque mondiale annonçait fièrement 900 millions SI les élections se passaient bien - et les élections se sont bien passées mais l’argent n’est pas venu... par contre les chinois eux, sont lancés dans la réalisation d’infrastructures). J’attends le jour où on annoncera un vol quotidien Kinshasa-Shanghaï ou Pékin en 747 ou équivalent...

      5. comme @rumor le signale, à regarder attentivement ce qui se passe à istanbul, pour y être passé plusieurs fois depuis ces deux dernières années, j’ai vu les changements : c’est maintenant un immense hub par lequel passent de plus en plus la liaison chine-Afrique

      je vais exploiter ces premières pistes et je posterai demain une série d’esquisses 1 pour que vous puissiez suivre l’évolution de cette petite recherche, je partagerai l’évolution et je mettrai à votre disposition les éléments finalisés (quand on y sera...). En attendant, reste des questions à explorer et des choix de représentation à faire !

      Mille mercis à tous, et très bonne nuit,

      Phil

    • Salut Philippe,

      En fait, les hubs européens sont encore importants pour le trafic Afrique-Chine en Afrique de l’Ouest qui est encore mal desservie par les compagnies du Golfe et la Turkish. Ca se voit clairement en simulant un achat sur les sites de comparateurs de vols : pour tout ce qui est à l’ouest d’une ligne virtuelle qui ferait en gros Tunis-N’Djamena-Kinshasa, la plupart des vols – et les moins chers – passent par Paris, Amsterdam, Rome, etc.

      Au sud de la RDC et Tanzanie, c’est surtout la South African et un peu Ethiopian. Et pour le grand quart nord-est du continent, Ethiopian et les gros transporteurs du Golfe...

    • @abillette c’est très intéressant ce que tu dis, et je crois qu’on peut imaginer une visualisation qui tient compte de cette réalité historico-politique (si je puis dire). Toutes ces infos aident beaucoup à sélectionner le mode de représentation. L’étape suivante sera d’évaluer l’intensité du trafic, le nombre de personnes transportées. Il y a des bases de données qui donnent potentiellement ces chiffres, mais elles sont hors de prix... (accessibilité même pas en rêve tellement c’est cher).

      Les esquisses arrivent

    • Pour l’Afrique de l’Ouest, il me semble que la plus grosse correspondance hors d’Europe est le hub de la RAM à Casa. Avant la guerre civile Libyenne il y avait aussi Afriqiyah Airways et son hub de Tripoli - garantie d’être l’option la moins chère et garantie de perdre les bagages en cours de route.

    • Avant de fournir les premières esquisses, par hasard, je reçois un message de mon pote Sani Magori, celui que j’appelle le « Jean Rouch Nigérien » parce qu’il fait des films bien comme ceux de Jean Rouch. Il me raconte que depuis que Turkish AIrline a ouvert une liaison avec Niamey, les avions sont pleins à craquer. Pour la Chine et l’Asie, mais aussi pour l’Europe. C’est beaucoup moins cher, les prestations sont les mêmes et ça détourne grandement le trafic du quasi monopole Air France.

    • Je suis en train de travailler sur cette (ces cartes), je passe en revue les Hubs. Sur la carte de Jean-François (pour @rumor) :

      1. je ne trouve aucune trace de liaison entre Mogadiscio et Istanbul bien que ce soit indiqué sur sa carte

      2. Je trouve un Kigali-Istanbul qui n’est pas indiqué sur sa carte

      3. Au Kenya je trouve Mombassa et Nairobi, sa carte n’indique que Monbassa

      4. Au Nigéria je ne trouve que Lagos et sa carte indique Lagos (et vraisemblablement Abuja)

      2. Je suppose que Le Caire, Alger, Casablanca, Johannesbourg, Tunis, Sfax ou Addis-Abeba sont des destinations anciennes et ne font pas partie de sa carte pour cette raison.

      Ces petites différences sont peut-être dues au fait que la situation évolue vite mais on peut alerter JF et lui demander ce qu’il en pense.

      En passant, je n’avais pas perçu à quel point Turkish Airline est maintenant « bien » implanté en Afrique. C’est nouveau et ça aura sans doute des incidences importante sur les circulations

    • Voici (enfin) les premiers résultats

      Vols directs Afrique-Chine :

      Seuls trois villes subsahariennes proposent les directs : Addis Abeba (Ethiopie) Luanda (Angola, et c’est une surprise) et Johannesburg (Afrique du Sud) et deux Villes nord-Africaines : Alger (Algérie) et Le Caire (Egypte).

      https://dl.dropbox.com/s/j5k5n5u92vvkm0o/vols%20directs.jpg

      Vu l’énorme implication des Chinois en Algérie, il parait normal qu’il y ait des relations aériennes directes. Luanda est une surprise mais l’activité chinoise dans la région (Angola, RDC en particulier)

      Mais les miens direct restant rares, pour essayer de mesurer le trafic, il faut se tourner vers les escales. Il semble qu’il y en ait cinq principales : Turkish airlines (Istanbul), Egypt Air (Le Caire), Ethiopian Arlines (Addis-Abeba), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Abou Dhabi).

      Je pensais que Kenya airways était éligible vu son réseau africain mais la compagnie n’a pas (encore) de vol direct pour la Chine. Peutêtre bientôt.

      Vu ces réseaux, les ressortissants africains pourront, si ce n’est pas déjà le cas) éviter de passer par les hubs européens pour aller en Chine.

      Premières observations : le potentiel est énormes et les réseaux en Afrique déjà bien développés. D’une certaine manière, certains sont très complémentaires vu qu’ils ne desservent pas les mêmes villes africaines. Toutes ces compagnies desservent les mêmes villes en Chine (Pékin, Guangzhou et Hongkong), dans une moindre mesure Shanghai (c’est une surprise), avec une mention particulière pour Qatar Airways qui dessert déjà six villes chinoises et s’apprête à en desservir plus.

      https://dl.dropbox.com/s/ami9rku7fhoi56z/egyptair.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/puiuy0irwx3to6v/emirates%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/tgqndlajmn519fh/ethiopian%20airlines.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/52otqdyqj0rd03t/qatar%20airways.jpg

      https://dl.dropbox.com/s/ynjv3806y7s5gu0/turkish%20airways.jpg

      –----

      https://dl.dropbox.com/s/cgsrsa5yj3pxhem/kenya%20airways.jpg

    • La difficulté sera de synthétiser en une représentation unique les plans des réseaux de ces six compagnies. Pour y parvenir, il me semble qu’il faudra se débarrasser des lignes, ou au moins les représenter en gris très léger. Restent alors les villes reliées directement, les villes reliées indirectement, les hubs... Seulement trois catégories de points - ça devrait être suffisamment lisible.

  • [Nova Cidade de Kilamba, Angola] Les urbanistes travaillent
    Une ville fantôme construite par la Chine en plein cœur de l’Angola

    http://juralib.noblogs.org/2012/07/16/nova-cidade-de-kilamba-angola-les-urbanistes-travaillent

    Nova Cidade de Kilamba est une ville flambant neuve, faites de bâtiments aux couleurs vives et impeccables, construite en moins de trois ans à une trentaine de kilomètres de Luanda, capitale de l’Angola. Nova Cidade de Kilamba est également à peu près vide, une ville fantôme bâtie par une compagnie d’État chinoise – China International Trust and Investment Corporation (Citic) – pour la modique somme de 3,5 milliards de dollars. Où sont passés les 500’000 personnes que peut accueillir ce complexe urbain qui détonne tant aux alentours de la capitale angolaise ?


    #urbanisme

  • Total démarre l’exploitation d’un champ pétrolier géant en eaux profondes en Angola - LeMonde.fr
    http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2011/08/26/total-demarre-l-exploitation-d-un-champ-petrolier-geant-en-eaux-prof

    Pazflor, un des plus grands projets pétroliers jamais réalisés en eaux profondes, est situé à 150 kilomètres au nord-ouest de la capitale angolaise Luanda et ses réserves « prouvées et probables » sont estimées à 590 millions de barils de brut. Le champ fait partie du « Bloc 17 », dont Total est l’opérateur et détient 40 %. Le reste appartient au norvégien Statoil (23,3 %), à l’américain Exxon (20 %) et au britannique BP (16,7 %).

    #énergie