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  • Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
    https://information.tv5monde.com/terriennes/durant-50-ans-84-des-lobotomies-furent-realisees-sur-des-femme

    Une étude, menée par trois neurochirurgiens français, révèle que sur 1129 patients lobotomisés entre 1935 et 1985 en Belgique, en France et en Suisse, 84% des sujets étaient des femmes. Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s’insère dans les rapports de domination.
    L’étude n’a pas encore été publiée. Juste une dizaine de lignes rédigées dans la revue scientifique britannique Nature, nous replongent au temps de gloire et de controverse, pas si lointain, de la lobotomie. Sans que nul ne sache qu’à cette époque, les femmes furent davantage visées. C’est ce qui ressort de l’enquête, menée par trois neurochirurgiens français Aymeric Amelot, (Hôpital La Pitié-Salepétrière, Paris), Marc Levêque (Hôpital Privé Résidence du Parc, Marseille), et Louis-Marie Terrier (Hôpital Bretonneau, CHRU Tours).

    En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, ces trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985. Objectif ? « Comprendre comment une méthode aussi décriée et « barbare » avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un prix Nobel. »

    Au fur et à mesure de leurs recherches, ils tirent des chiffres alarmants : sur les 1340 cas de lobotomie, recensés à partir de publications francophones (Belgique, France et Suisse), et plus précisément sur les 1129 cas renseignés, 84 % des sujets étaient des femmes.

    Des traitements de choc à la lobotomie
    La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949. Pourtant, elle est aujourd’hui l’un des traitements les plus critiqués de l’histoire, compte tenu de ses effets graves sur la personnalité.
    Capture d'écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.
    Capture d’écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.

    La grande majorité des interventions ont été pratiquées entre 1946 et 1950. « Il est important de restituer le contexte de l’époque, souligne Louis-Marie Terrier. Nous sortions de la guerre, il régnait un chaos psychologique énorme et les psychiatres étaient complètement démunis ». A disposition uniquement : « des traitements de choc », comme « la cure de sakel » qui avait pour but de plonger le patient dans « un coma hypoglycémique », « les bains chauds » ou encore « la malaria thérapie » qui consistait à « inoculer le parasite de la malaria pour entraîner des pics fébriles » dans l’espoir d’améliorer les symptômes psychiatriques.

    C’est dans ce contexte que le père de la psychochirurgie, Egas Moniz, à commencer à présenter ses résultats sur des patients qui étaient lobotomisés. Il y avait au début un certain scepticisme avec des débats extrêmement virulents en France comme ailleurs. En 1950, l’URSS interdit cette méthode qu’elle qualifie « d’anti scientifique et inefficace ». Mais cette technique a rapidement attiré l’attention de deux médecins américains, le neurologue , Walter Freeman et le neurochirurgien, James Watts, qui vont tous deux la développer et la pratiquer en masse aux Etats-Unis dans cette période de l’après-guerre.
    La domination masculine au fondement de ces lobotomies féminines ?
    Comment expliquez cette prépondérance du sexe féminin ? « Nous n’avons trouvé aucune explication dans ces publications, rapporte le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Dans la majorité des cas, lorsque les indications étaient renseignées, il s’agissait de soigner une pathologie psychiatrique : schizophrénie, grande dépression avec tentative de suicide, en général des personnes qui avaient une adaptation sociétale difficile, d’autres des troubles obsessionnels compulsifs, etc. » Autant de pathologies où il n’existe « aucune prévalence chez les femmes », précise-t-il. Les raisons sont donc à chercher ailleurs, dans « le statut de la femme à l’époque régi par le code civil de 1804 ».

    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    La psychiatrie avait pour mission de gérer « les insupportables » comme les suicidaires, les imprévisibles, et cela dans un rapport de pouvoir duquel les femmes étaient exclues.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il n’existe pas, en effet, d’explication clinique, avance le psychiatre Carlos Parada. La psychiatrie a pour mission depuis sa création de gérer « les insupportables » pour la société, notamment, les suicidaires, les imprévisibles, les mutiques et évidemment ça crée un rapport de pouvoir dans lequel les femmes étaient exclues puisqu’elles n’étaient pas à la place du pouvoir. »
    Il rappelle que « le grand succès de la lobotomie » est lié à la schizophrénie. Or, cette maladie touchait davantage les hommes que les femmes, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
    Première lobotomie sur une femme
    La première à passer sur la table d’opération sera une femme. Egas Moniz pratique, le 12 novembre 1935, sa première lobotomie sur une ancienne prostituée de 63 ans, souffrant de mélancolie et d’idées paranoïaques. Son histoire ou plutôt son triste sort, Carlos Parada le raconte en détail dans Toucher le cerveau, changer l’esprit (Editions PUF) et le neurochirurgien Marc Lévêque dans son ouvrage, La chirurgie de l’âme (JC Lattès), co-écrit avec Sandrine Cabut. On y apprend que la patiente avait été transférée la veille, « de l’asile de Bombarda vers le service de Moniz », qui avait programmé cette intervention dans le plus grand secret. Deux mois après l’opération, le médecin conclut « au succès ». La femme étant devenue plus « docile », « le bilan n’est pas si négatif ».

    L’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme.
    David Niget, historien
    Qui viendra la plaindre ? « C’est l’une des clés de la lobotomie explique David Niget, maître de conférence en Histoire à l’université d’Angers et chercheur au Laboratoire CERHIO. Cette pratique était controversée, mais l’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme, qui par ailleurs pouvait demander plus facilement une intervention chirurgicale sur son épouse que l’inverse. Et socialement, le corps des femmes est davantage considéré comme disponible à l’expérimentation. »
    Un traitement différencié dès l’adolescence
    Loin d’être l’unique facteur, cet universitaire, co-auteur avec Véronique Blanchard de l’ouvrage Mauvaises filles (Editions Textuel), rappelle que le tout début du 20 ème siècle est marqué par « une progressive médicalisation de la déviance juvénile féminine ». La science va se conjuguer avec la morale pour renforcer le contrôle de leurs comportements.

    « A travers les statistiques des institutions dites d’observation de l’époque et qui appartiennent au champ de la justice des mineurs, on va s’apercevoir qu’il existe des prises en charge psychiatriques beaucoup plus fréquentes pour les filles que pour les garçons, souligne David Niget. En effet, quand le comportement des garçons est un peu irrégulier, erratique, ou violent, on considère que le problème est social. Qu’il peut se régler avec de l’encadrement, la réinsertion par le travail et puis une bonne hygiène de vie. » Les garçons pouvaient même être facilement « héroïsés ». Comme on peut le voir aujourd’hui autour de la figure du « bad boy » censé représenter la virilité.

    « Pour les filles, de manière très différenciée, on demeure dans le registre de la moralité, du danger social, d’un problème mental psychiatrique qu’il faut prendre en charge, poursuit-il. Avec l’idée générale que l’objet à traiter c’est le corps. Un corps problématique, dangereux, malsain dévié d’une certaine manière de sa finalité qui est de donner la vie, de procréer. »

    Lire aussi :
    > Qui sont "ces mauvaises filles " ? Des rebelles subversives
    En outre, les filles séjournent bien plus longtemps dans ces institutions et développent par conséquent des comportements anti-institutionnels. « Dans cette logique, poursuit le chercheur, elles vont être étiquetées comme « des incorrigibles » ou encore comme des hystériques - terminologie qui signifiait par étymologie une excitation anormale de l’utérus qui produit des comportements désordonnés - ou bien comme des déprimées et des suicidaires qu’il faut protéger d’elles-mêmes, ce qui va, là encore, justifier et même imposer un mode de traitement lourd. »
    La lobotomie hors contexte psychiatrique
    Aussi n’est-il pas étonnant de voir certains patients subir une lobotomie sans qu’aucune maladie psychiatrique ne soit diagnostiquée. Comme le rapporte Louis-Marie Terrier, « des personnes ont également été lobotomisées pour des problèmes de douleurs secondaires découlant de cancers et qui résistaient aux traitements médicaux ».

    Un cas est d’ailleurs resté célèbre, celui d’Eva Peron, la femme du dirigeant populiste argentin
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l'utérus. (c) DR
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l’utérus. (c) DR
    Juan Peron. En 1952, elle a été lobotomisée pour un cancer de l’utérus qui l’a emportée à l’âge de 33 ans. L’opération avait ici une visée antalgique, autrement dit celle d’atténuer les douleurs.

    Autre célébrité, Rosemary Kennedy, la sœur de John Fitzgerald Kennedy. Elle a également été opérée en 1941 dans le plus grand secret à la demande de son père, Joseph Kennedy. Elle en gardera d’énormes séquelles, restant handicapée à vie.

    D’après l’étude des trois neurochirurgiens, tous les milieux sociaux sont représentés.
    De « la campagnarde des villes », qui était le terme employé à l’époque, à la fille d’une grande famille bourgeoise parisienne. Chez les hommes, « on va de l’ouvrier à l’ingénieur ». « Le patient le plus jeune était un enfant de 2 ans et demi et le plus âgé 85 ans », précise le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Il ajoute « que 20 enfants ont été lobotomisés, sur la base d’une indication psychomotrice, dont le but était de "restaurer la paix dans les foyers". »

    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR<br />
    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR


    Pour les femmes, comme pour les immigrés, pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il ne faut pas toutefois créer l’illusion, qu’avant, la psychiatrie était faite par des barbares non scientifiques qui faisaient un peu n’importe quoi et que nous, comme on se fonde sur la science, on ne fait plus n’importe quoi, insiste Carlos Parada. A la création de la lobotomie, les gens étaient aussi scientifiques, aussi honnêtes que les gens de bonne foi aujourd’hui ». « L’erreur, c’est d’imaginer que la psychiatrie peut se pratiquer en dehors de son temps, conclut-il. Pour les femmes comme pour les immigrés ou pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination et ce n’est pas au nom de la science qu’on sera à l’abri. »
    Déclin de la lobotomie
    A partir de 1951, la lobotomie va rapidement décliner. « Deux médecins français de l’hôpital Saint-Antoine à Paris découvrent les neuroleptiques, raconte Louis-Marie Terrier. Ils seront commercialisés en 1952 en France et en 1956 aux USA. » Les interventions vont chuter pour devenir vraiment rares, même si les opérations perdureront un peu jusque dans les années 1980.

    « A ce moment-là, la lobotomie perd de son effet de mode et de sa pertinence, parce que la chimie va permettre d’intervenir sur le cerveau des malades, explique l’historien David Niget. « Ce qui est clair, c’est qu’on va beaucoup plus utiliser les neuroleptiques à l’égard des filles qu’à l’égard des garçons et ce, dès la fin des années 1950 et de manière assez massive. »

    #sexisme #gynocide #misogynie #psychiatrie #lobotomie

    • Véronique Fau-Vincenti, « Des femmes difficiles en psychiatrie (1933-1960) », Criminocorpus [En ligne], Varia, mis en ligne le 04 juin 2019.
      https://journals.openedition.org/criminocorpus/6120

      Alors que ceux désignés comme des aliénés difficiles dès 1910 ont fait l’objet d’une étude dédiée, restait à dévoiler des profils au féminin de « malades » désignées comme « difficiles » en psychiatrie des années 1930 à 1960. Le propos consiste ici à exposer le cas de femmes, parfois délinquantes et le plus souvent hors des normes attendues, qui ont été préemptées par les professionnels de la psychiatrie en raison de leurs attitudes ou de leurs actes.

      Mais surtout, en filigrane, se lisent les préjugés sociétaux et les tâtonnements médico-légaux appliqués à des femmes plus souvent dérangeantes que « dérangées » : filles-mère, rebelles, insoumises, délinquantes ou en rupture de ban ; celles internées à la section Henri-Colin de Villejuif se sont avérées être avant tout des cas sociaux embarrassants et par la même difficiles.


  • http://lenvolee.net/emission-du-31-mai-2019

    Invités : Henrique et Valerie pour parler de la dernière représentation de leur pièce « L’appel fait à Trapoutchik »

    Appel :Un prisonnier du CRA de Oissel, en grève de la fin depuis 3 jours

    Brèves : A Marseille, prison ferme pour des dublinés ; des nouvelles des copains de Vincennes et Palaiseau ; retour sur la manifestation de dimanche dernier ; mort suspect a Réaux ; le fichier Hopsyweb croisé avec le fichier FSPRT

    http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2019/05/lenvolee-19-05-31.mp3
    #lenvolée #radio

  • Le Tarot de la Sororité - RADIORAGEUSES
    http://radiorageuses.net/spip.php?article1032

    Cette semaine, dans la Revanche des Zhérissons nous vous proposons d’écouter l’histoire du Tarot de la Sororité. Urielle, sa créatrice, tire les cartes du Tarot de Marseille depuis des années. C’est sa mère qui lui a appris. Au fil des années, et de son expérience, de ses discussions notamment avec des femmes, Urielle s’est vu toucher les limites d’un jeu de Tarot parfois trop emprunt de symbolique machiste. Alors, elle a invoqué des archétypes souvent oubliés, permettant une approche féministe du monde : La Déesse Boubo, Ishtar, La Vulve Pèlerine, ... A travers le Tarot de la Sororité elle propose un espace de discussion, d’écoute et d’empowerment.

    Pour contacter Urielle et/ou se procurer le Tarot de la Sororité : kalikakao@gmail.com

    J’ai pas encore écouté mais je me dit que ca devrait t’interesser.
    @fsoulabaille

  • La France, plus gros producteur de déchets plastiques en Méditerranée, selon la WWF 7 Juin 2019 - Ouest France
    https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/la-france-plus-gros-producteur-de-dechets-plastiques-en-mediterranee-se

    La mer Méditerranée est malade de ses déchets. Selon l’ONG WWF la France serait le mauvaise élève de l’Europe, responsable de produire plusieurs millions de tonnes de déchets plastiques.

    La France est le pays du pourtour méditerranéen qui produit le plus de déchets plastiques, dont plus de 10 000 tonnes atterrissent dans cette mer semi-fermée, selon un rapport publié vendredi par le WWF. L’organisation non gouvernementale avait déjà tiré la sonnette d’alarme deux mois plus tôt à l’échelle planétaire.

    A deux jours de l’organisation de la Journée Mondiale de l’océan, le bilan dressé est loin d’être positif. La France a produit 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques en 2016, soit 66,6 kg par personne, selon ce rapport publié à la veille de la Journée mondiale de l’océan. Si 98 % du total (4,4 millions de tonnes) ont été collectés, seulement 22 % ont été recyclés. Le tourisme saisonnier est notamment pointé du doigt.

    Les 2 % de déchets plastiques restants génèrent « la fuite de 80 000 tonnes de plastique dans la nature », dont 11 200 tonnes « pénètrent en Méditerranée », a calculé l’ONG.

    Activités côtières à contrôler
    Selon le WWF, la pêche, l’aquaculture et le transport maritime sont à l’origine de 9 % de cette pollution. « Les casiers à crabes, les filets à moules, les conteneurs sont parmi les débris retrouvés », précise l’ONG environnementale. Les fleuves charrient 12 % des déchets plastiques retrouvés en mer. Les activités côtières représentent le gros de la pollution (79 % soit 8 800 tonnes) en Méditerranée en provenance de France, « en raison notamment d’une mauvaise gestion des déchets et de l’impact des activités touristiques et de loisirs ».

    La concentration de débris plastiques est particulièrement élevée près de Marseille, de Nice et de la Corse, ce qui s’explique en partie par « le tourisme et les activités de loisirs ».

    Autre facteur, le système de recyclage des déchets est moins performant dans les départements méditerranéens. « Le taux de mise en décharge est particulièrement élevé dans certaines zones » comme Marseille et la Corse, avec la présence de décharges à ciel ouvert, relève WWF.

    Cette pollution plastique, outre son impact pour la faune et la flore, a un coût important, avertit encore le rapport : l’impact pour la pêche est estimé à 12 millions d’euros (débris plastiques dans les moteurs de bateaux ou les filets), à 21 millions pour le commerce maritime (enchevêtrement dans les pales d’hélice, collisions…) et de 40 millions pour le tourisme. Le coût du nettoyage des côtes est estimé à 3 millions.

    Plus de fuite dans la nature
    Il faut parvenir à « zéro fuite dans la nature » et « promouvoir le réutilisable, en particulier pour les contenants », indique à l’AFP Isabelle Autissier, présidente de WWF France.

    Concernant la promesse d’Emmanuel Macron de parvenir à 100 % de plastiques recyclés en 2025, « il y a un peu des effets d’annonce », juge-t-elle.

    « Tout le monde parle du recyclage, mais nous ne connaissons pas bien les conditions de la recyclabilité », explique-t-elle. Un meilleur objectif, selon elle, serait « qu’on dise que la France va diminuer sa consommation de plastique » d’un certain pourcentage.

    Il est essentiel de réduire la consommation de plastiques, mais aussi que « les industriels proposent autre chose » et qu’« on collecte les déchets à la source, sur terre, dans les rivières ».

    La navigatrice ne croit pas en revanche aux solutions promettant de ramasser les plastiques dans les océans où ils atterrissent : « On ne va pas peigner la mer. »

    #plastique #pollution #déchets #tourisme #environnement #Méditerranée #mer

  • Marseille : un policier tire au #LBD dans la tête d’un mineur de 14 ans - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/marseille-policier-lbd-tir-tete-mineur-14-ans

    « Mais ce qui interpelle dans cette affaire est que les faits ont été commis dans le même temps et à proximité de ceux commis contre Maria. Il est donc aisé de s’interroger sur la possibilité que les policiers qui ont tiré sur Kamel soient les mêmes que ceux qui ont attaqué Maria. » À cette question de l’avocat, l’enquête préliminaire devra répondre en identifiant les auteurs de ces violences. 

    Un #policier qui a préféré garder l’anonymat explique que « la pression est forte pour ne pas retrouver ceux qui ont commis ces violences mais ce n’est pas difficile de savoir qui était sur place ce soir-là. On peut même voir sur certaines photos le visage du commandant et du capitaine en charge des opérations ». Partant de ces informations dont disposent les enquêteurs, il devrait être aisé de pouvoir retrouver les hommes qui étaient placés sous leur responsabilité, et donc les auteurs présumés de ces violences, ce sombre samedi. 

    Ce même policier qualifie les faits de honteux : « Lorsqu’on tape sur le crâne d’une gamine à terre ou qu’on tire derrière la tête d’un enfant de 14 ans, ce ne sont pas des méthodes de policiers. On ne peut pas couvrir ces dérives. Lorsqu’on voit de telles #violences, une question se pose : “Et si c’était mes enfants ?” »

  • Marseille : un policier tire au LBD dans la tête d’un mineur de 14 ans
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/marseille-policier-lbd-tir-tete-mineur-14-ans

    Un mineur de 14 ans blessé par un tir de LBD derrière la tête. Le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences volontaires aggravées. Elle vient s’ajouter à celle déjà ouverte pour des #Violences_policières commises le même jour sur Maria, jeune fille de 19 ans dont le crâne a été fracassé et le cerveau endommagé.

    #violences_policières,_gilets_jaunes,_Marseille,_A_la_Une

  • Marseille : un policier tire au LBD dans la tête d’un mineur de 14 ans
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040619/marseille-un-policier-tire-au-lbd-dans-la-tete-d-un-mineur-de-14-ans

    Un mineur de 14 ans blessé par un tir de LBD derrière la tête. Le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences volontaires aggravées. Elle vient s’ajouter à celle déjà ouverte pour des #Violences_policières commises le même jour sur Maria, jeune fille de 19 ans dont le crâne a été fracassé et le cerveau endommagé.

    #gilets_jaunes,_violences_policières,_Marseille

  • Qui a peur de la langue française ? | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2019/06/04/qui-a-peur-de-la-langue-francaise

    Si l’on peut comprendre les mécanismes affectifs des sujets parlants, le problème est différent lorsque certaines personnes entretiennent ou légitiment ces affects en se posant comme des experts ou des professionnels de la langue. C’est le cas de l’Académie française, dont les compétences en linguistique relèvent du mythe. Mais c’est aussi le problème des publications à succès qui déplorent la mort imminente de la langue, sans s’embarrasser de la moindre justification scientifique. Certaines stratégies éditoriales mettent systématiquement en avant ces contributions. Tout ouvrage démagogique sur le français, émaillé de métaphores dramatiques de la langue martyrisée, à la chair rongée, malmenée, violée (employées par exemple aussi bien par Michael Edwards, Jean-Michel Delacomptée, Alain Borer, etc) a de fortes chances de bénéficier d’un retour élogieux dans le Figaro.

    Pour Bernard Cerquiglini, excédé par la rengaine servie par Alain Finkielkraut sur la mort de la langue française, non seulement ce discours décliniste et réactionnaire n’est pas nouveau (il existe depuis au moins le XVIIIe siècle), mais il est devenu un véritable « fonds de commerce ». Personne ou presque ne relève les inepties des grands déplorateurs, même lorsqu’elles sont grossières. Ainsi Delacomptée (auteur de Notre langue française, Fayard, 2018) fantasme sur le fait que les jeunes de Sartrouville de son temps auraient « respecté » la langue française, sans inventer de nouveaux mots comme les « jeunes des cités » actuels, ce qui est bien entendu aberrant, les jeunes ayant toujours fait évoluer la langue. De même, Finkielkraut (académicien) a pu déclarer sérieusement, lors d’un petit déjeuner organisé par l’UMP, qu’on ne pouvait pas avoir d’accent autre que le sien lorsqu’on nait en France (bonjour, Marseille !), tout en mélangeant allègrement des notions aussi peu solides que « accent beur » et « vote musulman ».

    Ce discours décliniste repose souvent sur des idéologies politiques. Ceux-là même qui, la main sur le cœur, disent aimer et défendre la langue française se servent souvent de la langue française comme prétexte pour mieux taper sur des cibles, qui sont très souvent les jeunes et les étrangers, les deux catégories étant de nos jours réunies sous la dénomination bien floue de « jeunes-de-cité ». Ainsi, le linguiste Alain Bentolila diffuse régulièrement, depuis une dizaine d’années, ce qu’il sait être une intox : l’idée selon laquelle certains jeunes ne possèderaient que 300 à 400 mots de vocabulaire. Bentolila ne s’appuie sur aucune étude scientifique et pour cause : 300 à 400 mots, c’est le vocabulaire d’un·e enfant de deux ans ! Il est rigoureusement impossible de trouver un ou une adulte francophone (sauf cas de pathologie langagière lourde) ne possédant que 300 à 400 mots de vocabulaire, quel que soit son milieu, quelle que soit sa classe sociale. Pourquoi alors répandre une telle intox ?

    On peut reconstruire le faux lien logique de Bentolila : certains jeunes n’ont pas de vocabulaire, ils sont alors violents (le rapport entre capacité d’expression et violence est pourtant bien plus complexe qu’un décompte de mots…). Et qui seraient ces jeunes violents sans vocabulaire ? Les « jeunes-de-cité » bien sûr. De même, les discours de Finkielkraut rejoignent des fantasmes sur l’arabisation du français, un épouvantail idéologique plutôt qu’une constatation linguistique. En effet, les études sérieuses sur le sujet ne relèvent que des emprunts de vocabulaire à la langue arabe, ce qui n’a rien de spectaculaire : le français a toujours emprunté à de nombreuses langues, sans que cela représente un quelconque danger.

    Est-ce à dire que critiquer tel mot ou tel usage fait de vous un·e horrible réactionnaire ? Les choses ne sont pas aussi simples. Se saisir de la langue, cela ne veut pas dire tenir un discours béat qui considère que toute évolution est bonne à prendre.

    Prenons l’exemple de l’anglais et de la vague des mots en –ing mis à l’honneur dans les magazines féminins qui parlent de showering, de bronzing, de juicing, de bath cooking, etc. On rencontre également ces mots dans le vocabulaire du travail et de l’entreprise, où on peut parler de co–lunching plutôt que de déjeuner. Mais est-ce vraiment l’anglais qui nous agace avec ces mots, ou plutôt ce que cette utilisation de l’anglais représente : une façon de glamouriser ce qui est bien peu glamour ? Le bath cooking parait être ainsi une tentative de « rendre cool » le fait de devoir prévoir ses menus sur une semaine… De même, parler du fait de cumuler plusieurs emplois comme d’un slashing permet de masquer une réalité économique difficile derrière des mots qui dessinent l’image d’un start-upper plein de vigueur.

    #Langue #Linguistique #Français #Fantasmes

  • #Marseille : communiqué de presse de la nouvelle Maison du Peuple
    https://fr.squat.net/2019/06/02/marseille-communique-de-presse-de-la-nouvelle-maison-du-peuple

    A la suite de la manifestation de samedi 1er juin, un ancien pôle emploi situé au #57_rue_Brochier a été rendu au peuple. Abandonné depuis une année, il a été reconvertit en maison du peuple. La police est actuellement devant. Venez en masse 05.00h du matin avec un petit-déj’ de résistance (café, jus, baguettes […]

    #Gilets_Jaunes #la_Maison_du_Peuple_de_Marseille #ouverture

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • Un commentaire sur la-bas.org :

    29 mai à 15:22, par David Garcia
    Petite anecdote sur la journée d’hier..

    Suite à la publication du nouvel article de Disclose, sur l’arrivée du bateau saoudien dans le port de Fos, pour charger des munitions destinées aux canons caesar tueurs de civils vendus par la France, je dis à ma compagne par SMS qu’il faudrait une mobilisation sur le port, de la part des camarades, pour entraver cette saloperie.. J’étais même prêt à y aller tellement j’étais en colère.

    Ni une ni deux ma douce et tendre relaie le message sur les réseaux sociaux, notamment les pages FB de L’UD CGT 13, et entre en contact avec un camarade docker... Qui n’était pas encore au courant. Environ une heure plus tard, les dockers publient un communiqué affirmant qu’ « aucune cargaison de munitions ne sera chargée sur Marseille, uniquement des transformateurs » qui étaient déjà prévus dans les marchandises. L’appel est relayé par des camarades assez médiatiques également (Charles Hoareau entre autres), et atterrit finalement aux oreilles du député communiste de la 13eme circonscription des bdrh, Pierre Dharreville. Ça tombe bien, celui-ci devant se rendre sous peu à l’assemblée, dans la foulée il posera une question sur le sujet à ce tas de VENDUS qui se nomme « gouvernement »... Bien sûr, ceux-ci jureront la main sur le cœur qu’ « il n’y avait pas de cargaison de munitions sur ce bateau ». Normal, tas d’ordures : elles n’y sont pas car les copains ont REFUSÉ de collaborer à votre business méprisable.

  • Des députés veulent interdire l’#avion sur les courts trajets en France
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/des-deputes-veulent-interdire-l-avion-sur-les-courts-trajets-en-france_

    Favoriser le train aux avions trop polluants. Plusieurs députés, notamment l’élu de La France insoumise François Ruffin, ont déposé plusieurs amendements à la Loi d’orientation des #mobilités (#LOM). L’un de ces textes propose d’interdire les #vols_intérieurs sur un parcours faisable en train qui durerait jusqu’à 2h30 de plus que le trajet aérien, précise Le Parisien.

    #assemblée_nationale #train

    Les commentaires de l’article…

    • Dur à ficeler un texte pareil… un avion privé ça peut toujours voler. Ça déporterait le problème vers des services hors du circuit standard. Seraient vraiment touchés ceux n’y auraient pas accès… les « pauvres » encore une fois.
      Le temps de trajet, c’est une chose, mais la relouitude, c’est un meilleur critère. Changer de gare à Paris, c’est court, mais c’est chiant, par exemple.
      Je ne défend pas l’avion, mais ça sent l’excès législatif qui se traduit en une règle formelle dont le sens initial a été perdu.
      Argument marteau : souvent l’avion n’est qu’un segment d’un plus long trajet, c’est donc facile de tomber sous la barre des 2h30, pour beaucoup plus de complications en échange, que juste 2h30 de trajet en plus.
      Lille-Toulouse, par exemple, c’est plus long qui Bruxelles-Berlin, et de bcp.

      Je retiens surtout « favoriser le train » et j’aimerais savoir comment ça va se traduire. Car je lis surtout un interdit.

    • De même je vois mal comment on peut résoudre ce problème par le bout de l’interdit. C’est polluant, mais à la base : ça concernait très peu de monde. La clientèle s’est étoffée tout simplement parce qu’il n’y a plus de trains, et que ceux qui restent sont plus chers que l’avion !

      D’après moi la seule vraie manière de résoudre ça, enfin en tout cas le point prioritaire, c’est avant tout : remettre des trains partout, dont plein qui ne passent PAS par Paris, dans le centre de la France, etc.

      Et imposer des baisses de prix drastiques, et aussi retrouver des prix fixes comme il y a 20 ans (là les prix changent en permanence suivant 50000 params exprès, c’est une technique, on avait vu un article là-dessus).

      Si le commun des mortels a des trains souvent et peu chers, l’intérêt de prendre l’avion baissera déjà fortement. Après qu’on fasse des lois pour les quelques affairistes et politicien⋅nes, pourquoi pas, mais c’est en second plan.

      #transport #mobilité #avion

    • Sur l’avion, Alternatives économiques a sorti ce mois-ci un dossier sur le sujet (avec un plaidoyer pour le ferroviaire) : https://www.alternatives-economiques.fr/faut-arreter-de-prendre-lavion/00089449

      Pour le train, un gros effort serait à faire pour améliorer les dessertes, mais cela passe aussi nécessairement par une « attaque » du secteur aérien qui profite notamment d’avantages fiscaux et de subventions des collectivités.

    • L’interdiction s’appliquera-t-elle aux hommes politiques ? On aimerait assez qu’ils prêchent par l’exemple sur cette affaire mais je parie qu’ils nous expliqueront que leur temps est trop précieux...

    • Des députés veulent interdire l’avion quand le train va aussi vite
      https://reporterre.net/Des-deputes-veulent-interdire-l-avion-quand-le-train-va-aussi-vite

      François Ruffin, avec le soutien des députées Delphine Batho et Mathilde Panot, a présenté hier, lundi 3 juin, une proposition de loi visant à interdire certains vols intérieurs. Le but est de peser sur les débats autour du projet de loi mobilité, et de remettre la question de l’aérien dans un texte qui voulait l’ignorer.

  • Bernard Tapie accusé d’avoir corrompu un match clé de la Ligue des champions gagnée par l’OM en 1993
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300519/bernard-tapie-accuse-d-avoir-corrompu-un-match-cle-de-la-ligue-des-champio

    L’ancien joueur et sélectionneur roumain Cornel Dinu affirme que Bernard Tapie a corrompu les Belges du FC Bruges pour que l’Olympique de Marseille accède à la finale européenne de 1993, et qu’il a acheté à sa demande l’arbitre de la rencontre. L’homme d’affaires dément formellement ce qu’il qualifie de « délire ».

    #Sports #Raymon_Goethals,_Dinamo_Bucarest,_Corruption,_FC_Bruges,_Olympique_de_Marseille,_Ligue_des_champions,_Jean-Pierre_Bernés,_Bernard_Tapie,_achats_de_matchs,_Cornel_Dinu

  • Chez McDo à Marseille, les syndicalistes dans le viseur
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/280519/chez-mcdo-marseille-les-syndicalistes-dans-le-viseur

    Le conflit qui oppose depuis des mois la célèbre enseigne à plusieurs dizaines de salariés a pris un tour nouveau avec la diffusion de conversations téléphoniques de l’ancien vice-président du groupe. Il y affirmait qu’il voulait « se débarrasser » de Kamel Guemari, emblématique délégué FO du restaurant des quartiers nord. Des deux côtés, les plaintes se multiplient.

    #SOCIAL #franchise,_Marseille,_social,_McDonald’s,_syndicats,_A_la_Une

  • Ce à quoi servent les yachts (concours de bites et assassinat) :
    https://www.nicematin.com/faits-divers/le-terrible-aveu-du-capitaine-apres-la-collision-mortelle-entre-deux-yach

    Les circonstances s’éclaircissent aussi. Selon le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, c’est bien en voulant « montrer les performances du navire » en passant à proximité de l’autre yacht que le capitaine a mal maîtrisé son bateau.

    Sa proue a fauché celle de l’autre yacht de taille similaire, le Minx. Blessant mortellement un matelot britannique de 29 ans qui était en train de lever l’ancre.

  • Orange’s Sea Cable Repair Fleet Looks Beyond Investment Boom
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-05-24/orange-s-sea-cable-repair-fleet-looks-beyond-investment-boom


    The Pierre de Fermat ship
    Source : Orange SA

    • Phone carrier assessing opportunities in offshore wind sector
    • France sees strategic interest in marine cable expertise

    For decades, ships owned by French phone carrier Orange SA have traveled the world’s oceans, installing and fixing the undersea cables that carry internet traffic from one continent to another.

    The fleet of six run by Orange Marine is now looking to diversify, even with the biggest investment boom for the infrastructure since the 1990s. Instead of creating more business, the new high-capacity lines being financed by the tech giants are expected to put older cables out of service, meaning less work for the seaborne repairmen.

    One cable that started up last year highlights the issue. The line, running from the U.S. state of Virginia to Sopelana, Spain, accounts for half the capacity of the dozen or so trans-Atlantic cables. Known as Marea, the 6,600-kilometer (4,101-mile) link owned by Facebook Inc., Microsoft Corp. and Telefonica SA’s Telxius offers the fastest data transmission speeds in the world.

    Jean-Luc Vuillemin, who oversees Orange Marine, sees potential opportunities in servicing offshore wind turbines, he said in an interview on the Pierre de Fermat, a 100-meter ship named after the 17th-century mathematician and docked at the Brest port in northwest France.

    The ecosystem is pretty favorable right now but this may change in the future,” Vuillemin said. “You need to diversify when the business is in order, so we’re thinking about the next steps.

    Orange Marine is a small yet profitable business for France’s dominant phone carrier, generating about 100 million euros ($112 million) of annual sales out of Orange’s roughly 41 billion euros of revenue. But it’s considered a strategic asset by the company, whose largest shareholder is the French state.

    Being able to quickly repair cables can be crucial in an emergency, as Algeria experienced in 2015 when a link between Annaba in the country’s northeast and Marseille in southern France was cut by an anchor, disrupting internet service in the North African nation for almost a week.

    Together, Orange Marine and its France-based competitor at Nokia Oyj, Alcatel Submarine Networks, own about one-quarter of the 40 or so ships focused on subsea cables globally, Vuillemin said.

    Our Western economies are increasingly dependent on these subsea cables. Orange Marine provides strategic autonomy. It’s a matter of sovereignty,” he said.

  • Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html


    Situé à 80 kilomètres au nord de Marseille, le site Iter, jouxtant un terrain occupé depuis 1960 par le Centre d’énergie atomique (CEA), accueille près de 3.000 employés et les salariés des quelques 450 entreprises sous-traitantes.
    (Crédits : ITER)

    Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.

    « Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).

    Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.

    #paywall

  • Urgence écologique à Marseille le 24 mai
    https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2256

    Une Grève Mondiale pour le Climat est organisée le 24 mai et relayée localement sur Marseille Youth For Climate Marseille. Les collégiens, lycéens et étudiants marseillais invitent tous les citoyens à les rejoindre pour cette mobilisation et surtout à rester le soir venu pour exiger de nos élus la reconnaissance de l’urgence écologique. Cette veillée fera le lien entre la mobilisation du vendredi et celle du samedi : une Marche pour le Climat qui partira du Vieux-Port à 14h. Qui oserait encore parler (...)

    Agenda & Actualité

    #Agenda_&_Actualité

  • Ah, en marge des Gilets jaunes à #Montpellier, la nouvelle péripétie locale : Pourquoi Montpellier n’a pas profité de l’aide de l’Etat pour les commerçants du centre-ville ?
    https://www.20minutes.fr/montpellier/2520251-20190517-gilets-jaunes-pourquoi-montpellier-profite-aide-etat-comm

    Dans le centre de Montpellier,​ les commerçants grondent. Alors que d’autres villes en ont profité, la capitale héraultaise n’a pas candidaté à l’opération « Revitalisation et animation des commerces », proposée par le ministère de l’Economie et des Finances.

    Ce dispositif, doté d’une enveloppe initiale de 3 millions d’euros, visait à accompagner la mise en place d’actions de nouvelles animations, pour redonner envie aux clients d’aller faire du shopping dans les centres-villes, touchés de plein fouet par les manifestations de « gilets jaunes », chaque samedi. Marseille ou encore Toulouse ont monté un dossier. Pas Montpellier. André Deljarry, le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), et Philippe Saurel (divers gauche), le maire, se renvoient la faute.

  • Nous n’oublierons pas. Hommage aux victimes de la rue d’Aubagne | le collectif À l’abordage
    http://lalocale.ckdevelop.org/news/news.php?id=1642

    6 mois après les écroulements de 2 bâtiments de la rue d’Aubagne (quartier de Noailles, en plein centre ville de Marseille), la mairie de Marseille reste muette. Et après les nombreuses expulsions d’habitants d’immeubles considérés en péril qui ont suivi le drame, 1500 personnes se trouvent encore à l’abandon, hébergées dans des hôtels ou logées chez des ami(e)s. Cependant, des millions d’euros sont investis pour les grands projets de rénovation et d’aménagement urbain qui, depuis des décennies, envisagent de transformer Marseille en ville balnéaire et d’en éradiquer la classe populaire venue de toute horizon... Durée : 1h02. Source : La (...)

    https://www.mixcloud.com/Lalocale/5-nov-2018-nous-noublierons-pas-hommage-aux-victimes-de-la-rue-daubagne-no

  • #Montpellier : l’Arena, un équipement démesuré selon la chambre régionale des comptes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-arena-equipement-demesure-chambre-regionale

    Cette salle, forte de plus de 14.000 places, a été réalisée en 2009 pour 74,2 M€.

    Cet équipement a été conçu selon des projections en terme d’activité et de recettes surévaluées par rapport à la réalité,
    souligne le rapport. Une situation qui, de ce fait, dégrade la situation financière de Montpellier Events.

    Le résultat d’exploitation de la société a été systématiquement négatif (-4,8 M€ cumulés), conduisant à un déficit cumulé de 22,3 M€ en 2017.

    Avec l’Arena, les élus locaux de l’époque ont-ils vu trop grand ? C’est ce que semble indiquer la synthèse de la chambre régionale des comptes qui compare la capacité en nombre de places (salles de spectacle de très grande jauge) dans l’agglomération de Montpellier à celles de Toulouse et d’Aix-Marseille entrre autre.
    – Dans l’agglomération de Montpellier, on compte 450 051 habitants et 20 000 places avec l’Arena et le Zénith
    – Dans l’agglomération de Toulouse, on compte 755 882 habitants et seulement 11 000 places avec le Zénith
    – Dans celle d’Aix-Marseille Provence, qui approche des 1 million 900 000 habitants , 17 000 places sont disponibles dans le Dôme de Marseille et l’Arena d’Aix-en-Provence.

    • Sur la capacités des salles de concert à Montpellier, j’ai trouvé :
      – Arena, 14000 places
      – Zénith, 6000 places
      – le Rockstore, 1000 places
      – Victoire 2, 660 places
      – L’Antirouille, 150 places

      Pour les autres salles (Secret Place, La Pleine Lune, le Blacksheep…) je ne trouve pas le nombre de places.

    • Il faudrait aussi considérer qu’il se prévoit un nouveau stade de football à Montpellier, dimensionné pour 30.000 places. Et un Palais des Sports de 5.000 places à côté pour le handball.

      Alors qu’évidemment, la ville a déjà un stade de foot (à la Paillade, 33.000 places) et un stade de rugby (16.000 places).

  • mixed By Snooba
    http://www.radiopanik.org/emissions/ftp/mixed-by-snooba

    I sit in a corner watching her dance first with one man and then another.

    Fred P Black Key experiment Howie B Brass I Brass Com Truise Persuasion system Joris Biesmans please fix My linndrum Budakid Adieu X Fred P lush culture Mathias Schober Bigger Than Expected Echonomist At The End Of The Day Brett Johnson Illusion (B’s Acid #house Dub Mix) Dave Aju, thatmanmonkz, Foxxee, Seven Davis Jr. They Sleep We Love (Sev’s Bay Area Remix) Dana Ruh Moonday Juan Mc Lean Zone Non Linear December Beaches Rackmounted Labotomy

    Broadcasted & hosted by Snooba on radio Panik (Brussels-Be) radio Grenouille (Marseille) Canal B (Rennes-Fr) C’rock (Vienne-Fr) Diversité FM (Dijon-Fr) LNFM (Louvain la neuve-Be)You FM (Mons-Be) Woot (Marseille) Campus FM (Toulouse-FR)

    #indie #deep #indie_dance #down_tempo #beats #letfield_house #intelligent_dance_music #dope #house,indie,deep,indie_dance,down_tempo,beats,letfield_house,intelligent_dance_music,dope
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/mixed-by-snooba_06702__1.mp3