city:minsk

  • Moscou distribue des passeports russes aux habitants des régions rebelles du Donbass
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/24/vladimir-poutine-simplifie-l-octroi-de-la-nationalite-russe-aux-habitants-de


    _Le président russe, Vladimir Poutine, à Saint-Pétersourg, le 24 avril.
    SPUTNIK / REUTERS

    Etrange cadeau de bienvenue qu’adresse la Russie au président nouvellement élu d’Ukraine. Alors que Volodymyr Zelensky annonçait, le soir de sa victoire triomphale, dimanche 21 avril, sa volonté de « relancer » le processus de paix de Minsk, Moscou porte un coup majeur à ce texte censé régler le conflit dans le Donbass ukrainien.

    Mercredi 24 avril, Vladimir Poutine a signé un décret permettant l’octroi de passeports russes, à travers une procédure simplifiée, aux habitants des entités séparatistes de l’Est ukrainien. Selon le texte mis en ligne par le Kremlin, les habitants de « certaines parties » des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk – soit ceux résidant dans les « Républiques populaires » des mêmes noms – pourront obtenir la nationalité russe grâce à une procédure accélérée et même s’ils ne remplissent pas les critères habituellement requis, comme une résidence de plus de cinq ans sur le territoire russe ou l’obligation de renoncer à sa nationalité d’origine.

    Selon Moscou, cette mesure répond uniquement à des visées « humanitaires » et vise, peut-on lire dans le décret, à « protéger les droits et libertés de la personne et du citoyen ». En février 2017, le Kremlin avait déjà avancé la même justification en annonçant la reconnaissance des documents émis par les deux territoires séparatistes.

    Contradiction avec les accords de Minsk
    Le pas qui est aujourd’hui franchi est considérable : il est en contradiction directe avec la lettre et l’esprit des accords de Minsk qui, quoique au point mort, prévoient une réintégration de ces territoires, aujourd’hui subordonnés à Moscou, dans le giron ukrainien.

  • Après la rupture entre Moscou et Constantinople, la crainte d’un monde orthodoxe coupé en deux - La Croix
    https://www.la-croix.com/Monde/Apres-la-rupture-entre-Moscou-et-Constantinople-la-crainte-dun-monde-ortho

    Entre appels à l’unité et premiers signes de discorde, de nombreuses craintes ont émergé mardi au sein du monde orthodoxe au lendemain de la rupture des relations entre le puissant Patriarcat de Moscou et l’historique Patriarcat de Constantinople.

    Lors d’une réunion extraordinaire à Minsk au Bélarus, l’Eglise orthodoxe russe a décidé lundi de rompre tous ses liens avec sa rivale historique de Constantinople. Les prêtres et les fidèles de Moscou ne pourront plus participer à des offices en commun ou communier dans des églises du Patriarcat de Constantinople.

    Ces tensions étaient à attendre après la reconnaissance la semaine dernière par Constantinople d’une Eglise indépendante en Ukraine, une décision qui met fin à 332 années de tutelle religieuse russe dans le pays et qui a provoqué l’ire de Moscou.

    Les orthodoxes en Ukraine sont divisés : une partie sont fidèles au Patriarcat de Moscou et une autre se revendique d’un Patriarcat de Kiev autoproclamé après l’indépendance du pays en 1991 et qui n’était jusqu’alors reconnu par aucune autre Eglise orthodoxe dans le monde.
    […]
    «  Nous ne sommes pas dans une logique de +pour ou contre+. Nous sommes pour l’unité de l’Eglise, l’harmonie, la responsabilité, la loyauté envers l’ordre canonique et contre tout ce qui divise et conduit au danger d’une rupture  », a réagi le Patriarche serbe Irinée dans une interview.

    Le Patriarche serbe a néanmoins estimé que la reconnaissance d’une Eglise indépendante en Ukraine par Constantinople était «  une décision qui mène à la rupture  » et «  qui ouvre de manière directe et sans ambiguïtés la possibilité de nouvelles divisions au sein d’autres Eglises  » dans le monde.

    Au Monténégro, le métropolite Stevo Vucinic a soutenu la reconnaissance d’une Eglise indépendante en Ukraine et dénoncé une affaire «  politique  » entre Constantinople et les Eglises russe et serbe, ces dernières étant, selon lui, entre les « mains de Moscou et Belgrade ».

    Cette rupture «  va permettre à toutes les Eglises orthodoxes pro-européennes, y compris l’Eglise monténégrine, d’obtenir une unité liturgique dans un futur proche  », a ajouté Mgr Vucinic.

    «  C’est une décision unilatérale, triste et très regrettable  », a déploré de son côté l’Eglise orthodoxe de Finlande tout en espérant la poursuite «  d’activités culturelles non-liturgiques  » avec le Patriarcat de Moscou.

    Dans une lettre adressée vendredi au Patriarche russe Kirill, l’archevêque Rostislav de l’Église orthodoxe de Tchéquie et de Slovaquie a appelé à condamner «  toutes tentatives visant à légaliser les schismatiques ukrainiens  ».
    […]
    Cité par RBK, l’expert russe Roman Lounkine a affirmé que la situation actuelle pourrait entraîner l’apparition «  de deux mondes orthodoxes antagonistes  », l’un fidèle à Moscou, qui revendique le plus grand nombre de croyants, et l’autre loyal à Constantinople, qui jouit d’une légitimité en tant que premier Patriarcat de l’Histoire.

    Comme d’autres médias russes, le quotidien gouvernemental Rossiskaïa Gazeta a regretté que les fidèles russes ne puissent plus prier dans les monastères du mont Athos, en Grèce, un haut lieu du monachisme orthodoxe se trouvant sous la juridiction du Patriarcat de Constantinople.

    Le quotidien Izvestia a rappelé les deux précédents grands schismes de la chrétienté, en 1054 entre orthodoxes et catholiques et 1517 entre catholiques et protestants.

    Selon le journal russe, cette rupture pousse désormais «  l’ensemble du monde orthodoxe à choisir  » entre Constantinople et Moscou.

  • #Killing_Pavel

    “Killing Pavel,” a documentary produced by the Organized Crime and Corruption Reporting Project (#OCCRP) and its Ukrainian partner, Slidstvo.Info​,​ reveals new details about ​last year’s killing of journalist #Pavel_Sheremet. The Belarusian’s reporting had challenged authorities from Minsk to Moscow and Kyiv until he was killed in a car bomb in the Ukrainian capital in July 2016. The film features new information about his death that police never found, raising questions about the nature of the official investigation​.​

    https://www.youtube.com/watch?v=liSa5OFCkf4


    #film #documentaire #journalisme #presse #médias #Ukraine

  • Célébrer un siècle de sécurité balte en Europe [Lettonie-Francija]

    Avec l’aimable autorisation de son Excellence Imants Lieģis, Ambassadeur de Lettonie en France, ancien ministre de la Défense, voici la traduction de son texte paru en anglais ce 30 janvier 2018 dans Europeanleadershipnetwork.org

    Célébrer un siècle de sécurité balte en Europe
    par Imants Lieģis, Ambassadeur de Lettonie en France, ancien ministre de la Défense.

    Estonie, Lettonie et Lituanie sont probablement plus sûres aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été au cours des 100 dernières années. Cependant, l’engagement continu de leurs partenaires euro-atlantiques est essentiel pour relever les défis régionaux.

    Alors que l’Europe commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, la Lettonie et l’Estonie célébreront le centenaire de la naissance de nos États-nations (et la renais­sance de la Lituanie), évolution du système de Versailles d’après-guerre. [1]

    La Lettonie a officiellement déclaré son indépendance le 18 novembre 1918.

    Le conflit a duré un peu plus longtemps. La capi­tale, Rīga, fut libérée des insurgés étrangers en novembre 1919. La reconnaissance officielle (de jure) ne vint qu’en janvier 1921. Ces pre­mières années ont vu des Français, des Britan­niques et d’autres vies européennes, sacrifiés sur notre territoire pour la cause de la liberté..

    La survie au cours du dernier siècle n’a pas été une mince affaire. La liberté a été arrachée à la jeune nation dans la Seconde Guerre mondiale à travers l’accord néfaste entre Staline et Hitler pour diviser entre eux divers pays européens. La victoire des alliés sur l’Allemagne hitlérienne en mai 1945 a laissé la Lettonie et d’autres grandes parties de l’Europe entre les mains de l’Union soviétique totalitaire de Staline pendant près d’un demi-siècle.

    Le retour à l’indépendance en 1991 à travers la « révolution chantante », entièrement pacifique, a marqué le début d’une période sans précédent de paix et de sécurité. Cela a été renforcé après 2004 quand nous sommes devenus membres de l’OTAN et de l’UE. Plutôt qu’une menace pour la Russie, notre adhésion a en fait renforcé la stabilité à la frontière occidentale.

    Rejoindre ces deux organisations a ancré notre succès au succès de l’Europe. La Lettonie et nos voisins de la Baltique ont été fiers de contribuer à la sécurité internationale. Nos soldats sont morts en Irak et en Afghanistan, où ils ont servi côte à côte avec les Alliés pour défendre et investir dans la liberté. Malgré le sentiment de sécurité qui prévaut dans le contexte historique, il n’y a pas de place pour la complaisance.

    Après une décennie comme membres de l’OTAN et de l’UE, la sécurité dans notre région & au-delà a subi un coup avec la perturbation des normes et de l’ordre européen qui existait depuis les années 1990. En 2014 l’annexion illégale par la Russie du territoire ukrainien en Crimée et l’at­taque militaire contre l’Ukraine orientale ont amené la communauté euro-atlantique à recon­naître que les actions d’une Russie agressive & imprévisible exigeaient une réponse.

    En outre, les attaques terroristes dans un certain nombre de pays européens et l’émer­gence d’une crise des migrations / des réfugiés ont fonda­mentalement affecté la sécurité européenne au cours des deux dernières années. L’incertitude a augmenté à cause du Brexit et de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Combinée aux menaces en évolution rapide que représentent les guerres hybrides (cyberat­taques, guerre de l’information, etc) et aux défis du régime actuel de contrôle des armes nu­cléaires, la population lettone et ceux qui vivent ailleurs en Europe se sentent plus vulnérables.

    Les décideurs doivent rester unis et vigilants afin d’éviter dérive, tourmente et incertitude.

    L’unité euro-atlantique doit prévaloir en particu­lier dans la politique envers la Russie. La réponse depuis 2014 a été solide et solidaire. Les sanctions ont été maintenues, tout en étant liées aux progrès réalisés dans la mise en œuvre des accords de Minsk. Le dialogue avec la Russie et la recherche de solutions devraient se poursuivre en parallèle à travers les formats Normandie, OSCE ou ONU.

    Malgré les appels à un dialogue accru à tous les niveaux, pour produire ce dialogue constructif, la Russie doit regagner la confiance de ses partenaires en respectant les accords déjà sur la table.

    .../...

    Lire la suite : https://www.lettonie-francija.fr/Imants-Liegis-celebrer-siecle-securite-balte-en-Europe-1486?lang=f

    #Estonie, #Lettonie, #Lituanie, #balte, #Otan, #Europe, #Russiçe, #Ukraine, #Crimée, #France

  • Russland zieht plötzlich alle Beobachter des Gemeinsamen Zentrums der OSZE aus der Ukraine ab | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Russland-zieht-ploetzlich-alle-Beobachter-des-Gemeinsamen-Zentrums-der-OSZE-au

    Voici un développement inquiétant

    Der letzte OSZE-Bericht vom 17. Dezember meldet mehr Waffenstillstandsverletzungen während der letzten beiden Tage. Von beiden Seiten wird gefeuert, der Sinn ist nicht klar. Säuberlich werden die einzelnen Explosionen, Schießereien und Artilleriebeschüsse aufgelistet, die täglich in die Hunderte gehen. Von einem Waffenstillstand kann man also schon lange nicht mehr sprechen. Beide Seiten wollen offenbar lieber die militärische Konfrontation aufrechterhalten, als in einen Dialog treten. Die OSZE-SMM-Mission beschwert sich, dass den Beobachtern oft kein sicherer Zugang gewährt wird. Insbesondere sei dies bei den beiden „Volksrepubliken“ der Fall, wo den Beobachtern oft kein Zugang zur Grenze zur Ukraine genehmigt werde. Aber auch die ukrainische Armee blockiere die Beobachter.

    Wenn die russischen Beobachter des JCC abziehen, wird die Beobachtung des Waffenstillstands bzw. der anhaltenden Kämpfe schwieriger. Das könnten beide Seiten ausnutzen, offensiver zu werden. Daran haben beide Seiten eher Interesse als an der Umsetzung des Minsker Abkommens. Kiew könnte damit die USA und die Nato stärker hinter sich bringen und innenpolitischen Probleme, etwa die bis zum Präsidenten reichende Korruption, mit dem äußeren Feind überspielen, während die Separatisten Russland stärker an sich binden könnten. Ziehen sich die Russen aus dem JCCC zurück, könnte dies bedeuten, dass man den Separatisten die Möglichkeiten bieten will, offensiver vorzugehen. Genauso gut könnten dies die ukrainischen Streitkräfte und Milizen machen. Es könnte über Weihnachten jedenfalls zu einer gefährlichen Eskalation kommen.

    #Russie #Ukraine #Donbass #Nouvelle_Russie #guerre

    • Macron et Merkel exhortent la Russie à retourner au centre de contrôle en Ukraine - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201712231034464858-macron-merkel-russie-ukraine

      Le Président français et la chancelière allemande, intermédiaires dans le cadre du processus de Minsk, ont appelé les militaires russes à reprendre leur participation au Centre conjoint de contrôle et de coordination, en réitérant leur attachement au règlement politique et diplomatique de la crise ukrainienne.
      […]
      Le Centre conjoint de contrôle et de coordination a été créé en septembre 2014 afin de surveiller le respect du cessez-le-feu établi par le mémorandum du 19 septembre 2014. Le Centre était principalement composé de militaires russes et ukrainiens. Le 18 décembre 2017 le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé la suspension de la participation de la Russie au travail de cette structure à cause des actions de l’Ukraine, qui, selon lui, entravait l’exécution des missions des militaires russes.

      Il faut, évidemment, aller sur un site « mal-famé » pour trouver un motif au retrait subit des militaires russes.

    • Presse de l’autre bord.

      Germany, France Call For Curb In Ukraine Cease-Fire Violations, Russia’s Return To JCCC
      https://www.rferl.org/a/ukraine-russia-germany-france-urge-end-cease-fire-violations-return-jccc/28934883.html

      Germany and France have urged all sides involved in an increase in cease-fire violations in eastern Ukraine to stop their actions and implement already agreed moves because there is no alternative to an exclusively peaceful settlement of the conflict.

      A joint statement signed by German Chancellor Angela Merkel and French President Emmanuel Macron on December 23 also called for a return of Russian officers to the Joint Center for Control and Coordination (JCCC) for the cease-fire in the conflict region.

      Ukrainian officials have said that Russia’s December 18 withdrawal from the body undermines the Organization for Security and Cooperation in Europe’s operations and is an attempt by the Kremlin to force Kyiv into talks with representatives of the breakaway regions in eastern Ukraine.

      Rappel : #Minsk_II (28/02/2015)

      Minsk II - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Minsk_II

      4. On the first day after the pullout a dialogue is to start on modalities of conducting local elections in accordance with the Ukrainian legislation and the Law of Ukraine “On temporary Order of Local Self-Governance in Particular Districts of Donetsk and Luhansk Oblasts,” and also about the future of these districts based on the above-mentioned law.

    • Latest from the OSCE Special Monitoring Mission to Ukraine (SMM), based on information received as of 19:30, 18 December 2017 | OSCE
      http://www.osce.org/special-monitoring-mission-to-ukraine/363476

      In Donetsk region, the SMM confirmed that Russian Federation Armed Forces officers of the JCCC had withdrawn from their duties in five JCCC offices. The SMM called JCCC duty phones in “DPR”-controlled Oleksandrivka (20km south-west of Donetsk) and Yasynuvata on 18 December and found that they were answered by persons who introduced themselves as “ministry of emergency situations” members. The duty phone in “DPR”-controlled Debaltseve (58km north-east of Donetsk) was answered by someone introducing himself as an “LPR” member of a “contact group”.

    • du coup…

      Ukraine to continue operations at JCCC but to withdraw monitors from occupied Donbas | UNIAN
      https://www.unian.info/war/2305011-ua-to-continue-operations-at-jccc-but-to-withdraw-from-occupied-donb

      Meanwhile, this will certainly complicate the activities of the Joint Centre, since there will be no representatives on the other side if they withdraw their military personnel ... If Russian officers withdraw from the JCCC, the Ukrainian Armed Forces are forced to pull back from the occupied territories its monitors who were acting there on behalf of the JCCC to the territory controlled by Ukraine due to the fact that their safety will not be ensured,” said [deputy spokesman for Ukraine’s Armed Forces Yuzef] Venskovych.

  • Minsk se rebiffe (très légèrement) contre le grand frère russe, par Ioulia Shukan (@mdiplo, juin 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/SHUKAN/57560

    (…) Minsk n’entend pas contester plus ouvertement à la Russie son statut de partenaire privilégié, même s’il reste attaché à sa neutralité dans la crise ukrainienne et, par-delà, face à la confrontation entre la Russie et l’OTAN. Il accueillera ainsi, à l’automne 2017, les manœuvres militaires russo-biélorusses #Zapad (Ouest), conformément à une tradition stratégique soviétique restaurée en 1999.

    Cette position de neutralité de M. Loukachenko tout comme son aspiration à plus d’autonomie relèvent d’une stratégie de préservation de son régime. Dans le contexte actuel, cette stratégie implique l’affirmation de la souveraineté de la Biélorussie, une politique extérieure plus équilibrée et même une certaine ouverture. Elle trouve aussi un large écho auprès de la population, qui, face au conflit entre les Deux Grands, opte pour une position de retrait : à l’été 2016, 58 % des personnes interrogées déclaraient vouloir se tenir à distance de la confrontation entre la #Russie et l’#OTAN.

  • Tillerson is working with China and Russia — very, very quietly - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/tillerson-is-working-with-china-and-russia--very-very-quietly/2017/09/07/1aed4970-9416-11e7-89fa-bb822a46da5b_story.html

    Secretary of State Rex Tillerson has often been the silent man in the Trump foreign policy team. But out of the spotlight, he appears to be crafting a broad strategy aimed at working with China to resolve the North Korea crisis and with Russia to stabilize Syria and Ukraine.

    The Tillerson approach focuses on personal diplomacy, in direct contacts with Chinese and Russian leaders, and through private channels to North Korea. His core strategic assumption is that if the United States can subtly manage its relations with Chinese President Xi Jinping and Russian President Vladimir Putin — and allow those leaders to take credit for successes — complex regional problems can be solved effectively.

    Tillerson appears unfazed by criticism that he has been a poor communicator and by recent talk of discord with President Trump. His attitude isn’t exactly “take this job and shove it,” but as a former ExxonMobil chief executive, he doesn’t need to make money or Washington friends — and he clearly thinks he has more urgent obligations than dealing with the press.

    Tillerson appears to have preserved a working relationship with Trump despite pointedly separating himself from the president’s controversial comments after the Charlottesville unrest. Although Trump didn’t initially like Tillerson’s statement, it’s said he was ultimately comfortable with it.

    The North Korea crisis is the best example of Tillerson’s diplomacy. For all the bombast of Trump’s tweets, the core of U.S. policy has been an effort to work jointly with China to reverse the North Korean nuclear buildup through negotiations. Tillerson has signaled that the United States is ready for direct talks with Kim Jong Un’s regime — perhaps soon, if Kim shows restraint. Tillerson wants China standing behind Kim at the negotiating table, with its hands figuratively at Kim’s throat.

    Despite Pyongyang’s hyper-belligerent rhetoric, its representatives have conveyed interest in negotiations, querying details of U.S. positions. But Kim’s actions have been erratic and confusing: When it appeared that the North Koreans wanted credit for not launching missiles toward Guam, Tillerson offered such a public statement. Bizarrely, North Korea followed with three more weapons tests, in a reckless rebuff.

    Some analysts see North Korea’s race to test missiles and bombs as an effort to prepare the strongest possible bargaining position before negotiations. Tillerson seems to be betting that China can force such talks by imposing an oil embargo against Pyongyang. U.S. officials hope Xi will make this move unilaterally, demonstrating strong leadership publicly, rather than waiting for the United States to insert the embargo proposal in a new U.N. Security Council resolution.

    Tillerson signaled his seriousness about Korea talks during a March visit to the Demilitarized Zone. He pointed to a table at a U.N. office there and remarked, “Maybe we’ll use this again,” if negotiations begin.

    The Sino-American strategic dialogue about North Korea has been far more extensive than either country acknowledges. They’ve discussed joint efforts to stabilize the Korean Peninsula, including Chinese actions to secure nuclear weapons if the regime collapses.

    The big idea driving Tillerson’s China policy is that the fundamentals of the relationship have changed as China has grown more powerful and assertive. The message to Beijing is that Xi’s actions in defusing the North Korea crisis will shape U.S.-China relations for the next half-century.

    Tillerson continues to work the Russia file, even amid new Russia sanctions. He has known Putin since 1999 and views him as a predictable, if sometimes bullying, leader. Even with the relationship in the dumps, Tillerson believes he’s making some quiet progress on Ukraine and Syria.

    On Ukraine, Tillerson supports Russia’s proposal to send U.N. peacekeepers to police what Putin claims are Ukrainian President Petro Poroshenko’s assaults on Russian-backed forces in eastern Ukraine. The addition of U.N. monitors would help implement the Minsk agreement, even if Putin gets the credit and Poroshenko the blame.

    On Syria, Tillerson has warned Putin that the real danger to Russian interests is increasing Iranian power there, especially as Bashar al-Assad’s regime regains control of Deir al-Zour in eastern Syria. To counter the Iranians, Tillerson supports a quick move by the U.S.-backed Syrian Democratic Forces to capture the lower Euphrates Valley.

    Trump’s boisterous, sometimes belligerent manner and Tillerson’s reticence are an unlikely combination, and many observers have doubted the relationship can last. But Tillerson seems to roll with the punches — and tweets. When Trump makes a disruptive comment, Tillerson seems to treat it as part of the policy landscape — and ponder how to use it to advantage.

    Tillerson may be the least public chief diplomat in modern U.S. history, but that’s apparently by choice. By Washington standards, he’s strangely uninterested in taking the credit.

  • Ukraine : la guerre se poursuit, avec son cortège de morts et d’exactions
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250617/ukraine-la-guerre-se-poursuit-avec-son-cortege-de-morts-et-d-exactions

    Deux ans et demi après les accords Minsk 2, la population de l’est de l’Ukraine est toujours prise en otage par les belligérants, victime de tirs sporadiques et soumise à un blocus économique. Le 18e rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme souligne la responsabilité, à parts égales, de Kiev et des séparatistes dans un conflit qui a déjà fait plus de 10 000 morts.

    #International #Droits_de_l'homme #Guerre_en_Ukraine #Guerre_et_révolution_en_Ukraine #ONU #OSCE #Russie

  • Deux ans après les accords de Minsk, les dynamiques politiques du conflit en #Ukraine. Anastasia Fomitchova, entretien avec Alexandra Goujon - Noria Research

    http://www.noria-research.com/dynamiques-politiques-conflit-ukraine

    En Novembre 2013, suite à la décision du président en exercice Victor #Ianoukovitch de suspendre la signature d’un accord d’association avec l’Union Européenne, des mobilisations émergent sur la place centrale de la capitale. D’abord tournées vers une question de politique étrangère, les revendications s’élargissent à la contestation de la légitimité des autorités face à la répression du régime. Devenues un mouvement national de protestation contre la corruption généralisée du système politique et l’autoritarisme du pouvoir, ces mobilisations conduisent à la démission du président le 21 février 2014 après la mort de 80 manifestants dans le centre de Kiev. Cette révolution est présentée comme un coup d’État par la Russie qui soutient les mouvements séparatistes qui se développent dans le sud et dans l’est de l’Ukraine. En mars 2014 la Fédération de Russie annexe la Crimée suite à la prise des bases militaires ukrainiennes et à l’organisation d’un référendum conduit en l’absence d’observateurs internationaux.

  • Killing Pavel - OCCRP

    Belarusian journalist Pavel Sheremet’s reporting had challenged authorities from Minsk to Moscow and Kyiv.

    In a murder that shocked the world, he was killed by a car bomb in the Ukrainian capital in July 2016.

    Ukrainian President Petro Poroshenko called for law enforcement to find and punish those behind the attack, but authorities have so far been unable to solve the case.

    For over nine months, reporters from OCCRP and Slidstvo.Info conducted their own investigation, both into the murder and into the police probe – and recorded every step of the way. “Killing Pavel” is the result of these efforts.

    In exclusive footage and interviews, the film reveals crucial information about the night and morning of the killing that never found its way into the official investigation – and asks why.

    https://www.occrp.org/en/documentaries/killing-pavel

    #occpr #journalisme #documentaire #Russie #Biélorussie #Pavel_Sheremet #homicide #attentat

  • Emmanuel Macron. Battre Le Pen, et ensuite ?
    5 mai 2017 Par La rédaction de Mediapart
    4. Environnement : le nucléaire, pourquoi ? International, les questions clés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/emmanuel-macron-battre-le-pen-et-ensuite-0

    17:03 Plénel : Pourquoi êtes-vous, d’après ce qu’on a compris, contre la reconnaissance unilatérale de la Palestine ? La Palestine est au coeur, vous le savez, d’une sorte de, comme l’a dit Edgar Morin, presque d’un cancer, qui est au coeur de la région. La Suède, symbole du libéralisme sur notre continent l’a reconnue, les BRICS qui sont au coeur de ce que vous rappeliez sur le climat, avec la Chine, le Brésil, la Russie, l’Inde, la chine, l’Afrique du Sud l’ont reconnue. Pourquoi vous, avez-vous cette position de retrait sur cette question ?
    Macron : parce que j’ai une position pragmatique. Quel est le problème aujourd’hui ? On a plutôt un dirigeant palestinien qui est plus modéré et a pris ses responsabilités. Et on a un durcissement de la position israélienne avec des vrais sujets d’insécurité, moi je respecte la démocratie israélienne . J’ai exprimé mes désaccords à plusieurs moments sur le non-respect des accords d’Oslo. Aller prendre une position nationale pour favoriser ou en tout cas pour dire : « Je reconnais de manière unilatérale la Palestine » Est-ce que ça sert l’avancée du débat sur place ? C’est totalement contre-productif. Ça fait que le jour d’après, je ne parle plus une seule seconde avec Israël.
    Plénel : ou bien cela vaut dire le principe d’égalité quand même,
    Macron : Non, je ne touche pas....
    Plénel : deux états … de droit...
    Macron : mais c’est très différent, je défends ce principe (18:21). Ministre, je suis allée en Israël, j’ai été m’exprimer devant le CRIF, j’ai défendu la théorie des deux états, l’engagement français pour les deux états, la condamnation de la colonisation et cætera. Je le fais, constamment, mais une autre chose est d’aller reconnaître unilatéralement la Palestine, qui dans le temps que nous vivons est un point de déséquilibre qui fait que vous perdez toute relation avec l’état d’Israël. J’assume là aussi une filiation avec l’histoire française qui n’est jamais tombée d’un côté ou de l’autre. Reconnaître l’état de Palestine aujourd’hui, de manière unilatérale dans le contexte, c’est faire le choix d’un camp et c’est complètement se couper avec l’autre. La force de la diplomatie française c’est d’avoir toujours tenu ce point d’équilibre qui fait que l’on est un des rares partenaires qui parle aux deux. Je veux préserver cela parce que si on veut être utile à l’humanité, à la région, à celles et ceux qui y vivent, c’est la capacité à parler aux deux qui nous rend efficace, pas d’aller s’amuser, nous à reconnaître unilatéralement, ce qui ne changera la vie de personne sur le terrain, y compris d’ailleurs des Palestiniens.
    (19:13)

    Plénel : Est-ce que ce pragmatisme diplomatique s’étant au cas de la Russie, vous êtes le seul candidat à ne pas vous être prononcé pendant la campagne sur le maintien ou non des sanctions économiques européennes...
    Macron : Je me suis prononcé sur le maintien du processus de Minsk, qu’il faut suivre dans son évolution, je l’ai dit à plusieurs reprises.
    Plénel : Vous êtes pour ou contre le maintien des sanctions ?
    Macron : Mais je suis pour le maintien des sanctions tant que le processus n’est pas respecté et l’évaluation de ce processus au plus vite possible. Je ne veux pas qu’on bloque le sujet avec le ... une espèce de ...de... en quelque sorte de situation de stérilisation où les deux parties ne respectent pas le processus. Or la vraie difficulté du processus de Minsk, c’est que l’Ukraine, elle-même est en train de dévier, et donc ce sujet est éminemment complexe. Vous me reconnaîtrez une faible complaisance à l’égard de la Russie. Un pragmatisme pour dire, on doit parler à la Russie sur le sujet syrien, parce qu’ils sont là, ils sont autour de la table et le problème, c’est même qu’ils sont autour de la table sans nous, quand on regarde Astana. Donc, évidemment qu’il faut parler avec la Russie, et évidemment que nous avons une histoire commune et que je distingue le peuple russe de son dirigeant mais nous n’avons pas les mêmes valeurs que Wladimir Poutine et en l’espèce quand il enfreint le droit international, il y a un processus mis en place, il faut le respecter. (20:30)
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1237&v=mwaJp3QKy9o


    #Macron #Palestine #Russie

    • Présidentielle française : à quoi ressemblerait la politique africaine d’Emmanuel Macron ?
      Publié le 05 mai 2017
      Par Marwane Ben Yahmed
      http://www.jeuneafrique.com/mag/433802/politique/presidentielle-francaise-a-quoi-ressemblerait-politique-africaine-demm

      Le dossier israélo-palestinien

      « (...) Le conflit israélo-palestinien doit être traité de manière spécifique. Raison pour laquelle je ne souhaite pas réactiver l’approche euro-méditerranéenne de l’UPM [Union pour la Méditerranée], qui justement n’a pas pu se concrétiser à cause de ce dossier.

      Notre rôle est de protéger Israël dans la région, mais aussi de nous tenir aux côtés du peuple palestinien et de faire aboutir l’objectif de deux États. Il faut une reconnaissance pleine et entière des deux pays pour envisager une véritable cohabitation entre eux.

      C’est pour cela que je condamne de la même manière la politique de colonisation menée par Israël, non conforme au droit international et aux accords d’Oslo, comme celle de boycott lancée à son encontre. La France parle aux deux parties et jouit d’une vraie légitimité. Nous avons donc un rôle important à jouer. Le cadre, selon moi, doit être onusien. » (...)

  • Point sur le mouvement de contestation sociale et la répression en Biélorussie
    https://mars-infos.org/point-sur-le-mouvement-de-2195

    Depuis un mois, des manifestations interdites regroupant parfois jusqu’à 3.000 personnes ont lieu en Biélorussie, comme hier à Minsk, contre le régime d’Alexandander Lukashenko, conu pour être « le dernier dictateur de l’europe » en place depuis 1994, et plus précisement sur une mesure d’impôt sur le « parasitisme social ». Source : Marseille Infos Autonomes

  • Point sur le mouvement de contestation sociale et la répression en Biélorussie
    https://rebellyon.info/Point-sur-le-mouvement-de-contestation-17621

    Depuis un mois, des manifestations interdites regroupant parfois jusqu’à 3.000 personnes ont lieu en Biélorussie, comme hier à Minsk, contre le régime d’Alexandander Lukashenko, conu pour être « le dernier dictateur de l’europe » en place depuis 1994, et plus précisement sur une mesure d’impôt sur le « parasitisme social ».

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • Des centaines de manifestants interpellés en Biélorussie
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/27/des-centaines-de-manifestants-interpelles-en-bielorussie_5101372_3214.html

    A Minsk, où seulement quelques milliers de personnes ont tenté de se rassembler dans le centre, plus de 600 manifestants ont été interpellés, ainsi que quelques dizaines d’autres en province. Nombre de ces arrestations ont donné lieu à des violences et à des passages à tabac, directement dans la rue ou plus tard, en détention. Les autorités n’ont voulu prendre aucun risque : outre un déploiement policier massif, des dizaines d’arrestations préventives avaient eu lieu dès samedi matin, et des descentes menées dans les locaux de plusieurs ONG jugées hostiles. Les comparutions des personnes interpellées devaient débuter lundi matin ; dans des cas similaires, les peines sont généralement de quinze jours de détention.

    « Assistanat social »

    La violence de la réplique montre la crispation du pouvoir. Celui-ci fait face depuis plusieurs semaines à un vaste mouvement de protestation contre l’introduction du décret « numéro 3 » portant sur l’« assistanat social », qui prévoit que les personnes travaillant moins de six mois par an s’acquittent d’une taxe annuelle de 235 euros. Cette mesure, jugée largement injuste par la population, a fait descendre dans les rues des citoyens habituellement peu politisés, mais choqués par cette remise en cause du pacte social très protecteur qui constitue le socle de la légitimité du pouvoir biélorusse. La demi-reculade du président Alexandre Loukachenko, qui a suspendu la mesure tout en excluant son annulation, n’a pas suffi à calmer la grogne, et a envoyé un signal de faiblesse très inhabituel de la part de l’autoritaire dirigeant, accroché au pouvoir depuis 1994.

  • #biélorussie : un antifasciste a besoin de soutien !
    https://nantes.indymedia.org/articles/36789

    Lu sur le site de l’ABC (Anarchist Black Cross) de Marseille, publié originellement sur le site de l’ABC de Biélorussie. Vadim Boyko est un supporteur antifasciste du FC Partyzan de Minsk. Il a été emprisonné le 22 mars 2016, avec d’autres personnes, soupçonnées d’avoir participé à l’agression d’un groupe d’hooligans d’extreme droite, qui a eu lieu deux ans auparavant. Le procès est prévu le 3 février 2017 et nous demandons un soutien financier pour payer les conseils juridiques. Le cout approximatif de l’aide légale pour lui est de 5000€, une partie ayant déjà été couverte par nous.

    #Répression #antifascisme #Répression,antifascisme

  • Biélorussie : un antifasciste a besoin de soutien !
    http://lahorde.samizdat.net/2017/02/02/bielorussie-un-antifasciste-a-besoin-de-soutien

    Lu sur le site de l’ABC (Anarchist Black Cross) de Marseille, publié originellement sur le site de l’ABC de Biélorussie. Vadim Boyko est un supporteur antifasciste du FC Partyzan de Minsk. Il a été emprisonné le 22 mars 2016, avec d’autres personnes, soupçonnées d’avoir participé à l’agression d’un groupe d’hooligans d’extreme droite, qui a [&hellip

    http://www.anarchistblackcross-mars.antifa-net.fr/bielorussie-un-antifasciste-a-besoin-de-soutien
    https://abc-belarus.org/?p=7253&lang=en

  • Biélorussie – Un antifasciste a besoin de soutien !-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/bielorussie-un-antifasciste-a-2007

    @Ad Nauseam - Vadim Boyko est un supporteur antifasciste du FC Partyzan de Minsk. Il a été emprisonné le 22 mars 2016, avec d’autres personnes, soupçonnées d’avoir participé à l’agression d’un groupe d’hooligans d’extreme droite, qui a eu lieu deux ans auparavant. Le procès est prévu le 3 février 2017 et nous (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Famous blogger detained in Minsk over illegal visit to Karabakh - At Azerbaijan’s request | AZERİ.TODAY
    https://azeri.today/articles/1861

    Russian-Israeli blogger Alexander Lapshin (also holding the passports of Ukraine and Canada), sadly famous in Azerbaijan, was detained in Minsk (Belarus) last night. “Damn! I have just been arrested by Minsk militia at Azerbaijan’s request,” Lapshin posted on his Facebook page.

    Lapshin, who sympathizes Karabakh separatists, has repeatedly paid visits to the occupied Azerbaijani lands, not coordinated with official Baku, which means the visits were illegal. For this reason in 2011 he was blacklisted by the Azerbaijani Foreign Ministry. But in June, last year Lapshin arrived in Azerbaijan via Georgia using his Ukrainian passport. He could pass the border control and come to Baku because his name ’Alexander’ was written as ’Olexander’ in his Ukrainian passport.

  •  » Ça ose tout : juger Poutine pour crimes de guerre… Par M.K. Bhadrakumar
    http://www.les-crises.fr/ca-ose-tout-juger-poutine-pour-crimes-de-guerre-par-m-k-bhadrakumar
    traduction de : Kerry’s sorrows are unspeakable
    http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2016/10/08/kerrys-sorrows-are-unspeakable
    By M K Bhadrakumar – October 8, 2016

    Les États-Unis ont appelé à traduire la Russie en justice pour avoir commis des crimes de guerre en Syrie. Le secrétaire d’État John Kerry a déclaré vendredi à Washington : « La Russie et le régime (syrien) doivent au monde plus qu’une explication […] Ce sont des actes qui demandent une enquête appropriée pour crimes de guerre. Et ceux qui les commettent devraient être tenus pour responsables […] Nous avons également besoin de maintenir la pression sur la Russie, par rapport à la mise en œuvre de l’accord de Minsk (sur l’Ukraine). Et nous […] rendons clair, publiquement, que si nous ne pouvons pas mettre en œuvre Minsk dans les prochains mois ou arriver à un plan clair pour savoir exactement comment cela va être mis en œuvre […] alors il sera absolument nécessaire d’imposer des sanctions (contre la Russie). »

  • #Ukraine : la #Russie relance la crise, en utilisant la #Crimée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150816/ukraine-la-russie-relance-la-crise-en-utilisant-la-crimee

    A Ukrainian serviceman is seen at his position on the front line in Krasnogorivka near Donetsk, Ukraine, August 12, 2016. © Reuters / Gleb Garanich Tout se met en place pour une nouvelle offensive en Ukraine. Alors que le Kremlin achemine des matériels militaires en Crimée, Moscou a accusé Kiev le 10 août d’avoir tenté d’y commettre des actes terroristes. Les #accords_de_Minsk, portés par les Européens, semblent enterrés.

    #International #europe #Vladimir_Poutine

  • “October Surprise” en Ukraine ?
    http://www.dedefensa.org/article/october-surprise-en-ukraine

    “October Surprise” en Ukraine ?

    Il y a beaucoup de bruits de possibilités d’affrontements en Crimée, entre l’Ukraine et la Russie, à la suite d’un grave incident de frontière où les Russes ont eu deux morts à la suite du franchissement de la frontière par des forces spéciales ukrainiennes. C’est à nouveau la possibilité d’un affrontement qui est évoquée, cette fois sur un front nouveau puisque la Crimée est restée en-dehors des combats de 2014-20215 après son rattachement à la Russie de mars 2014.

    Peter Lavelle, le présentateur de RT-anglais de l’émission CrossTalk, estime que cette affaire présage de l’ouverture d’une nouvelle phase de la crise ukrainienne, cette fois utilisée comme outil de ce qu’on nomme une “October Surprise” classique dans les élections présidentielles US depuis 1980. Il s’agirait donc (...)

    • Crimée : pourquoi Poutine a intérêt à attiser le conflit avec l’Ukraine - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/pourquoi-poutine-a-interet-a-attiser-le-conflit-avec-l-ukraine_1820755.html

      Ce faisant, la Russie pourrait continuer à être perçue comme une « puissance globale », poursuit le New York Times. La stratégie de Poutine pourrait aussi lui permettre d’avoir « un droit de veto sur la souveraineté de l’Ukraine, et de maintenir dans une certaine mesure le pays sous contrôle russe ». En estimant que l’Ukraine s’engage sur la « voie de la terreur », le président russe cherche à faire peser la responsabilité sur son adversaire. Et espère ainsi une levée des sanctions économiques contre la Russie.

      Ils ne répondent pas vraiment à la question dans leur article, mais ils tartinent allègrement sur des tonnes de considérations vaseuses étayées par peu de faits...

      La bêtise des textes pondus (sur commande ?) par nos journaux est effarante, effrayante, insoutenable.

    • En tous cas, L’Express/AFP ne s’embête pas trop pour ses illustrations, l’image retenue a déjà servi il y a deux ans et demi…

      Ukraine : 100.000 soldats russes massés le long de la frontière (27/03/14)
      http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/ukraine-100-000-soldats-russes-masses-le-long-de-la-frontiere_1503867.html


      Un tank russe à l’extérieur d’une ancienne base militaire ukrainienne près de Simféropol, en Crimée le 27 mars 2014
      afp.com/Dmitry Serebryakov

    • L’article du Time que cite l’Express et dont il reprend pas mal d’idées, dont la conclusion, fournit un exposé de la situation nettement plus balancé.

      This Is Why Vladimir Putin Is Accusing Ukraine of Terrorism | TIME
      http://time.com/4448219/vladimir-putin-ukraine-terrorism

      From what we know, there seem to be a couple of scenarios in Putin’s mind, the more likely of which is the more banal. Russia needs the West to lift the sanctions it imposed in retaliation for the seizure of Crimea. But for that to happen, both Russian and Ukraine would need to fulfill the peace accord they signed in February of last year, known as Minsk II. Reached through the mediation of France and Germany, the deal is at a standstill, with both Kiev and Moscow accusing each other of not doing their part.

      Both of them are right. Among other points in the deal, Ukraine has failed to grant a blanket amnesty for the Russian-backed separatists who have been fighting the Ukrainian military in the eastern Donbass region for more than two years. For its part, Moscow has refused to give Ukraine control of its eastern border, as that would cut the separatists off from their supply lines in Russia.

      In trying to break this stalemate, Putin has tried to convince the West that Ukraine is really at fault, as he again sought to do on Wednesday. “I would like to appeal to our American and European partners too,” he said. “I think it is now clear to all that the authorities in Kiev today are not looking for a solution to the problem through negotiations, but are resorting to terror.

      Que les autorités de Kiev n’aient pas la volonté de faire aboutir les négociations est une évidence (cf. surtout le blocage total sur le volet politique résumé par leur position : élections après le retour à l’ordre constitutionnel…). Mais en ont-elles les moyens ? Du fait de la politique intérieure, il semble que non. Sont-elles terroristes ? Mouais… après tout, ce ne sont jamais que les mêmes oligarques que depuis 25 ans (voire nettement plus si on tient compte de la très forte continuité des élites politico-économiques…)

      La conclusion :

      But [Putin] might at least try to achieve the same ends by casting Ukraine’s leaders as a bunch of terrorists. At a minimum, this would mean offering Western leaders an off-ramp in their ongoing support for Ukraine. Now it’s up to them to decide whether to take it.

    • Est-il nécessaire de mettre ici l’édito du Monde consacré à ce sujet et son équilibre entre les points de vue ?
      Bon, pour cette fois, …

      Les coups de poker de Poutine
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/13/les-coups-de-poker-de-poutine_4982334_3232.html

      Le déploiement par Moscou de très sophistiqués missiles antiaériens S-400 dans la Crimée occupée et la remontée des tensions avec l’Ukraine alarment Washington et les capitales européennes, à commencer par Paris et Berlin. Cette inquiétude est justifiée. Car les rodomontades belliqueuses de Vladimir Poutine défient ouvertement Français et Allemands, co-parrains en 2015 des accords de Minsk, censés mettre un terme aux affrontements meurtriers dans l’est de l’Ukraine avec les séparatistes soutenus par le Kremlin.

  • Steinmeier nous informe : le roi est nu
    http://www.dedefensa.org/article/steinmeier-nous-informe-le-roi-est-nu

    Steinmeier nous informe : le roi est nu

    Le ministre allemand des affaires étrangères a, dans une interview à Bild am Sundag, soit “mis les pieds dans le plat”, soit “jeté un pavé dans la mare”, – on choisira l’expression la plus appropriée, ou bien ce sera les deux en même temps, voire une troisième qu’on pourrait imaginer, comme “placer une bombe à retardement dont la mèche est déjà allumée” (hypothèse la plus optimiste, la plus joyeuse et la plus festive). Comme le résume ZeroHedge.com, près avoir consacré quelques paragraphes à l’incroyable narrative accompagnée d’exercices divers et de menaces sans fin que l’OTAN nous fait subir depuis au moins trois ans vis-à-vis de la Russie... « Et soudain tout s’est désintégré abruptement quand pas moins que le ministre des affaires étrangères de l’Allemagne... a martelé (...)

    • L’Allemand Steinmeier critique l’attitude de l’Otan aux frontières russes
      RFI | Publié le 19-06-2016 | Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
      http://www.rfi.fr/europe/20160619-allemagne-steinmeier-otan-frontieres-russie-pologne-ukraine-minsk?ref=t

      Dans une interview accordée au quotidien Bild Zeitung, le ministre des Affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier (SPD) a critiqué ouvertement la politique de l’Otan qui a décidé d’augmenter sa présence militaire à proximité des frontières russes. Steinmeier se refuse à une politique qu’il juge trop unidimensionnelle et veut privilégier le dialogue politique et la diplomatie.

      « Celui qui croit que plus de sécurité passe par des parades symboliques de chars se trompe. Nous devrions éviter d’envenimer la situation avec des cris guerriers et des bruits de bottes. » Le très mesuré Frank-Walter Steinmeier critique sur un ton des plus fermes la décision de l’Otan de déployer des forces de l’organisation militaire près des frontières russes. Ces quatre bataillons se veulent une réaction contre les agissements agressifs de Moscou, d’après l’Otan.

      Ces derniers jours, l’organisation a effectué une manœuvre militaire de grande ampleur en Pologne avec 30 000 soldats de 24 pays. Une opération qui se voulait une réaction à une éventuelle agression russe.
      « Il serait fatal de réduire notre politique à une dimension militaire et de considérer que la dissuasion militaire constitue notre seule option », ajoute le ministre allemand des Affaires étrangères dans son interview au quotidien Bild Zeitung.

      Frank-Walter Steinmeier plaide depuis longtemps pour une politique du dialogue. Il avait ces dernières semaines proposé une réduction graduelle des sanctions contre la Russie en raison de l’annexion de la Crimée en cas de progrès dans l’application des accords de Minsk et non pas lorsqu’ils seront pleinement appliqués.

    • Diplomatie allemande à l’OTAN : au lieu de brandir des armes face à la Russie, préférez le dialogue
      18 juin 2016, 07:49
      https://francais.rt.com/international/22326-diplomatie-allemande-otan-dialogue-russie

      (...) Depuis le début de l’année 2016, Frank-Walter Steinmeier souligne la nécessité d’entretenir de bonnes relations entre l’OTAN et la Russie. En mai, à l’issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie allemande a souligné qu’il faudrait rétablir les contacts car cela « serait conforme aux intérêts des deux parties ».

      Pour autant, les responsables de l’OTAN restent sourds. Depuis plusieurs années, la Russie appelle à ne pas poursuivre le renforcement de l’alliance en Europe de l’Est, expliquant que de tels mouvements pouvaient déstabiliser la région sur le plan sécuritaire. Mais l’OTAN ne cesse de mener des exercices militaires près des frontières russes sous prétexte du renfoncement des pays d’Europe de l’Est face à "l’agression russe" ».

      La prétendue agression russe serait illustrée par l’exemple de la Crimée, qui a fait sécession de l’Ukraine après le coup d’Etat de Kiev en 2014. La région, précédemment ukrainienne, avait voté en 2014 par référendum son rattachement à la Russie, ce qui avait été immédiatement qualifié par Kiev et ses alliés étrangers d’« annexion illégale » obtenue par la force militaire.

      Moscou avait rejeté ce raisonnement, estimant que l’alliance profitait de la crise politique en Ukraine pour justifier son existence en jouant la carte habituelle de la menace russe.

      Ce mois de juin, l’alliance atlantique a entamé deux séries de manœuvres dans l’Est de l’Europe. Saber Strike a débuté en Lettonie, en Lituanie et en Estonie le 27 mai et se poursuivra jusqu’au 22 juin. Au total, 13 Etats membres y prennent part.

      En parallèle, l’OTAN mène les manœuvres BALTOPS, qui réunissent plus de 6 000 militaires de 15 pays membres de l’alliance ainsi que des soldats suédois et finlandais pour une période allant du 3 au 19 juin. D’après les déclarations de leurs organisateurs, ces exercices maritimes ont pour but de préparer la défense de la région balte à de potentielles menaces.

    • Steinmeiers beispielloser Akt der Illoyalität

      Außenminister Frank-Walter Steinmeier attackiert offen die Nato. Er unterminiert eine westliche Strategie, die seine Regierung mitträgt. Sein Motiv für die Absetzbewegung: der Traum von Rot-Rot-Grün.
      Von Richard Herzinger | 19.06.16
      http://www.welt.de/debatte/kommentare/article156358027/Steinmeiers-beispielloser-Akt-der-Illoyalitaet.html

      (...) Dass ein deutscher Außenminister nun aber sogar dem gesamten westlichen Verteidigungsbündnis in den Rücken fällt, indem er es wegen dringend nötiger Übungen, an denen auch die Bundeswehr teilnimmt, mit Kriegslüsternheit in Verbindung bringt, ist ein beispielloser Akt von Illoyalität.

      Steinmeier übernimmt die Logik der Linken

      Inhaltlich übernimmt Steinmeier damit die demagogische Logik der SED-Nachfolgepartei Die Linke. In Übereinstimmung mit der Kremlpropaganda werden deren Anführer nicht müde, bei den Spannungen zwischen Russland und dem Westen das Ursache-Wirkungs-Verhältnis auf den Kopf zu stellen. (...)

  • Juncker douche les espoirs russes d’une levée des sanctions européennes | euronews, monde
    http://fr.euronews.com/2016/06/17/juncker-douche-les-espoirs-russes-d-une-levee-des-sanctions-europeennes

    Jean-Claude Juncker a rappelé que l’application des accords de Minsk visant à mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine, était un préalable à toute levée des sanctions. Leur prolongation pour six mois doit être entérinée la semaine prochaine.

    Personne pour dire à Juncker que les accords ne sont pas respectés du fait de ses alliés ?

    Ce qui est effarant dans l’acte en cours, entre l’Europe qui a une position maximaliste sur tous les sujets (Grèce, Brexit...), l’Otan qui en fait de même (Pologne...), US (voyez les « diplomates » qui veulent frapper la Syrie alors que les russes y sont présents...). Et avec une probabilité élevée d’avoir Clinton au pouvoir, femme qui a présidé au bazar lybien et ukrainien... et qui ne se cache pas de vouloir faire la guerre partout où cela coince... y compris et surtout en Russie...

    Ces gens sont-ils sérieux quand ils prétendent veiller à notre sécurité ?

  • Entretien entre Paris, Moscou, Kiev et Berlin sur la situation dans l’est ukrainien
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/24/entretien-entre-paris-moscou-kiev-et-berlin-sur-la-situation-dans-l-est-ukra

    A cette occasion, François Hollande, Vladimir Poutine, Petro Porochenko et Angela Merkel ont « rappelé leur attachement aux accords de Minsk » qui prévoient un cessez-le-feu entre forces armées et séparatistes dans le pays. Ils ont également fait part de leur « détermination à tout faire pour qu’ils soient appliqués dans leur intégralité le plus rapidement possible ».
    […]
    Ils sont également revenus sur « le travail qui avait été accompli sur les différentes questions politiques devant en particulier conduire à la tenue d’élections locales dans le Donbass, dans le respect de la loi ukrainienne et selon les standards de l’OSCE », a détaillé la présidence française.

    Bref, rigoureusement rien de neuf.

    Le volet politique ressemble de plus en plus à un serpent de mer rituel et les #Accords_de_Minsk sont bien partis pour suivre la voie ouverte par le groupe du même nom…

    #travail_accompli au moins autant que l’inoubliable mission.