city:montauban

  • A Montauban, la CGT essuie un tir de Barèges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290519/montauban-la-cgt-essuie-un-tir-de-bareges

    Le 17 mai, la maire de Montauban Brigitte Barèges a expulsé les syndicats de la Maison du peuple, leur siège historique, sans préavis. Pour punir la CGT d’avoir hébergé des migrants et pour récupérer un bâtiment bien placé au cœur de la ville. La manœuvre était trop grossière : mardi 28, le tribunal administratif a ordonné à l’édile de rendre les clefs du bâtiment.

    #SOCIAL #Brigitte_Barèges,_accueil_des_migrants,_CGT,_Montauban

  • Pourquoi être #GJ quand on est Anarchosyndicaliste ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article949

    Depuis le #rond-point d’Ausonne #Montauban 82 (quelques remarques) :

    Pour voir de quoi il retourne, pour dans la durée éprouver le sens de cette mobilisation, pour ne pas, a priori condamner par un jugement péremptoire, cette réaction populaire et non « populiste » ou « poujadiste »... En un mot pour concrétiser la lutte que nous prônons : Solidarité, Emancipation et Autogestion.
    Oui par essence tout regroupement humain montre une richesse dans sa composition et sa complexité. Au rond-point on y voit de tout : âge, sexe - la représentation féminine est sans précédent - , parcours personnels et professionnels variés, des grands exclus en passant par les précaires, smicards et couches moyennes, actifs et retraités en grand nombre.

    Mais tous sont là, debout et existent ; pour beaucoup, c’est une première inscription dans un mouvement social. Et quelle inscription !!!

    Honte aux absents et à ceux qui cassent du sucre et leur plume à, chaque jour, déverser des invectives sur ce mouvement. Peur d’une manipulation de l’extrême droite pour certains. Depuis quand devant ce risque , un militant qui se dit révolutionnaire, prône la posture de la chaise vide pour contrer des manipulations et des instrumentalisations à caractères fascistes et racistes. Oui ici ou là, elles ont pu exister ou existent encore. Mais ce n’est qu’en les confrontant et en les révélant aux yeux de tous que nous les désamorçons.

    Pour l’exemple, en début de mouvement, le fait de donner aux gendarmes des migrants cachés dans une citerne, est révoltant. Se désolidariser en public sur les ronds-points de tels agissements a provoqué discussion et échange sur l’exploitation qui est à l’oeuvre non seulement localement mais planétairement et sur le caractère fasciste de l’acte et de ces auteurs.

    Le fait de mettre en évidence l’absence d’espace d’échanges collectifs sur la gestion du mouvement dans un rond-point, comme des assemblées populaires, révèle des comportements douteux quant à la démocratie directe et par la même nous aide à faire avancer la nécessité de ces assemblées populaires pour l’auto organisation du mouvement. Et à délégitimer une appropriation, par certains, du mouvement, de sa stratégies et de ses actions, en empêchant récupération et manipulation. Oui il fallait y aller et dès le 17 novembre. Huit semaines de lutte ont permis des rencontres, la fraternisation, la libération de la parole, de la solidarité. Apprécier chaque jour le soutien de la population jamais mouvement n’a connu un tel appui.
    Né en 1953 jamais je n’aurai pensé pouvoir vivre un tel « évènement » qui, montre pour ma part, un tel processus révolutionnaire en marche : « L’histoire » jugera. La lutte continue.

    A Montauban le 04.01.19

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°162 Spécial #gilets_jaunes
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article943

  • #Mediapart #fafs #faf

    "Ils voulaient redresser la France, ils vont passer leur première nuit en garde à vue. Dès 6 heures, ce dimanche matin, dix hommes, dont un ancien haut fonctionnaire et un ancien gendarme, ont été interpellés en région parisienne, mais aussi en Corse, en Gironde, dans la Vienne ou encore en Charente. Ils font partie d’un groupe clandestin issu des rangs de l’ultra-droite, du groupe Action des forces opérationnelles (AFO), qui préparait des attaques contre des musulmans pour se venger des attentats commis par des djihadistes en France ces dernières années.

    D’après la chaîne LCI, qui a la première sorti l’information, plusieurs armes à feu ont été découvertes en perquisition. Selon nos sources, un laboratoire clandestin de fabrication d’explosifs a été découvert chez l’un des suspects arrêtés. C’est l’existence dudit laboratoire qui a précipité la vague d’interpellations dans le cadre d’une enquête menée dans le plus grand secret depuis plusieurs mois.

    C’est la concrétisation judiciaire de ce que Mediapart révélait le 9 avril dernier : la DGSI s’inquiétait de la résurgence de la mouvance de l’ultra-droite et avait « une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires » parmi ses « objectifs » suivis pour leurs liens avec « l’extrême droite violente ».

    Depuis 2015 et le début de la vague d’attentats qui ensanglantent la France, plusieurs groupuscules d’autodéfense se sont constitués dans le but de lutter contre « le péril islamique » et de se substituer à un État défaillant, en se préparant à recourir à la violence dans la perspective d’une guerre civile. « Même s’ils restent embryonnaires, ces groupuscules claironnent leur volonté de riposter et nous suivons cela de très près », avait concédé en avril un haut gradé des services de renseignement. Une litote.

    D’après nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mais aussi d’autres services de renseignement du ministère de l’intérieur et de la défense enquêtaient déjà depuis plusieurs mois sur les Volontaires pour la France (VPF), et notamment sa branche dissidente, qui compte parmi ses membres des gendarmes et des militaires issus des forces spéciales et des chasseurs alpins.

    Créés mi-2015, les VPF ont réellement été mis sur orbite au lendemain des attentats du 13-Novembre – l’un de ses membres fondateurs a perdu sa fille au Bataclan. Ayant pour objectifs de « défendre l’identité française » et de « combattre l’islamisation du pays », ils comptent une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre.

    Contacté début avril, le groupuscule revendiquait « près de 800 membres, parmi lesquels de nombreux militaires en retraite, dont un certain nombre d’officiers supérieurs et de généraux ». Sur sa page Facebook, l’organisation assure que ce combat doit se mener « par tous les moyens légaux uniquement ». Mais certains membres sont plus virulents : en novembre 2015, l’un d’eux parlait de « combattre par des actions concrétes[sic] l’islamisation du pays ». « Préparez vous si il faut que les barricades soit montées [sic] qu’il en soit ainsi ce ne sera pas l’état qui se chargera de l’islam », commentait un jeune homme, en juillet 2016.

    Une première enquête de la DGSI à l’été 2016 avait poussé les VPF à se constituer en association. Depuis, ce mouvement se pare des oripeaux de la légalité. Ses deux figures de proue affichent leurs photos et leurs curriculum vitae sur le site internet des VPF. Antoine Martinez est un général retraité de l’armée de l’air résidant à Nice, « spécialiste du renseignement » autoproclamé et président du comité de soutien au général à la retraite Christian Piquemal, qui avait, en février 2016, défrayé la chronique en s’impliquant dans une manifestation non autorisée contre la politique migratoire. L’ancien parachutiste et ex-commandant de la Légion étrangère avait été relaxé par la justice mais radié des cadres de l’armée.

    Le second coprésident, l’ancien député européen (FN) Yvan Blot, revendique, lui, dans sa biographie être un « ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur en charge des affaires de terrorisme ». Cet ancien cadre du FN, puis du MNR (Mouvement national républicain) de Bruno Mégret, fut aussi le cofondateur du Club de l’horloge, un think tank réunissant des hauts fonctionnaires de droite et d’extrême droite. Il serait désormais, selon la réponse des VPF adressée début avril à Mediapart, « conseiller du Club Valdaï, proche du Kremlin ».

    Sur le site des VPF, on peut lire que « les Volontaires peuvent se former, s’instruire, s’entraîner grâce à des journées, des week-ends ou des séminaires de formation organisés par les cadres de l’organisation et animés par des spécialistes dans tous les domaines ». Dans le mail de réponses adressé à Mediapart, les VPF assuraient n’être « en aucun cas une milice », ni être « affiliés ou associés à aucun parti politique ». « Nous sommes des pères et des mères de famille lucides et précautionneux, conscients des dangers et de l’utopie du vivre ensemble avec un islam conquérant, pour les avoir déjà vécus sur des théâtres d’opérations extérieures (Liban, Kosovo…) », concluait l’association dans sa réponse.

    En réalité, ce vernis de respectabilité génère quelques frustrations et tensions. Là où les dirigeants, de peur de poursuites pénales, insistent pour inscrire leur action dans le respect de la loi, leurs militants, frustrés par la routine de la vie associative et désireux de passer à l’action, ne l’entendent pas de cette oreille.

    À l’automne 2017, Dominique Copain et Guy Sibra, deux recruteurs des VPF, ont créé une structure baptisée Action des forces opérationnelles (AFO), destinée à mener de réelles opérations clandestines. Selon nos informations, les deux hommes font partie des dix gardés à vue. Le second, vendeur de matériels militaires déclassés domicilié en Nouvelle-Aquitaine, avait pris « Richelieu » pour pseudo.

    Dans la foulée, des figures du groupuscule, Guy Boisson, responsable des VPF dans la région Hauts-de-France, et Michel Herbreteau, à la tête de la région du Var, ont rejoint cette nouvelle cellule pensée comme une résurgence du SAC. À l’inverse, Romain Petit, monsieur Sécurité des VPF, a décliné la proposition, préférant pour sa part créer une société de sécurité privée aux côtés de Gérard Hardy, le fondateur des Volontaires pour la France. Messieurs Boisson, Herbreteau, Petit et Hardy ne sont pas concernés par la vague d’interpellations.

    Désormais, l’Action des forces opérationnelles se vit comme une dissidence des VPF. Son accès est d’ailleurs interdit aux militants des VPF. Très professionnels, les membres de la cellule communiquent via la messagerie cryptée Proton – dont les serveurs basés en Suisse diffusent des courriels impossibles à partager avec des tiers et répondent aux ordres de leurs « commandants de département », qui obéissent eux-mêmes à leurs « commandants de région ».

    La première action de ce groupuscule ne portait pas trop à conséquence – la constitution de stocks pharmaceutiques de première urgence, en cas d’affrontements généralisés –, mais témoignait des convictions profondes de ses membres de l’imminence d’une guerre civile. Une initiative motivée par la participation de représentants de professions médicales, par ailleurs liés à des organismes de sécurité civile.

    Dans une note interne que Mediapart a pu consulter, le responsable de la formation, qui se fait appeler « Garbo », un sous-officier de la gendarmerie encore en activité sur l’aéroport de Mérignac, souligne que la liste envoyée constitue le « matériel de première urgence » tel que défini dans les stages de secourisme de l’armée et est destinée « à faire face à des blessures hémorragiques dites de guerre ». Le même Garbo dispensait récemment des fiches de « formation self-defense » ayant « vocation de proposer des solutions pour se dégager rapidement d’une personne positionnée dans votre zone intime ».

    Plus préoccupant, l’Action des forces opérationnelles cherchait ces derniers mois à s’équiper en armes et explosifs pour passer à l’action. Les services de renseignement suspectent que plusieurs caches d’armes auraient été disséminées dans les 11 régions où cette cellule clandestine est présente. Et la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de défense, la police militaire) s’intéresse à plusieurs militaires appartenant à cette cellule dans le cadre de son enquête interne concernant un casse sur la base aérienne 125 d’Istres, en septembre 2016. Plusieurs dizaines de pistolets et d’armes longues y avaient été dérobés. À ce jour, l’affaire n’a pas été résolue, ni les armes retrouvées.

    Des militaires traumatisés à leur retour d’Irak et d’Afghanistan

    Les services de renseignement ont alerté les autorités que cette cellule n’excluait plus le recours à la violence. Plus généralement, comme Mediapart l’avait révélé, ils avaient même à l’automne 2017 prévenu que le risque de voir « la mouvance dite de l’ultra-droite » passer à l’action violente était « évalué à la hausse pour la période à venir ». Les services voyaient d’un très mauvais œil, dans ce contexte de conflit larvé, les VPF et les AFO draguer les membres de services de sécurité, construisant leurs discours à leur attention, veillant à valoriser chaque nouvelle recrue issue des rangs de la gendarmerie ou de l’armée. Des professionnels recherchés à la fois pour leur savoir-faire en matière de maintien de l’ordre et d’opérations coup de poing.

    À telle enseigne que les services de renseignement ont dû sensibiliser à ce sujet plusieurs administrations, parmi lesquelles les différents corps d’armée, la police, la gendarmerie, les douanes, ainsi que l’administration pénitentiaire. Cela afin d’améliorer l’échange d’informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance. L’« entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

    Rencontré en mars, un ponte de la lutte antiterroriste confirmait : « L’ultra-droite se structure de façon assez inquiétante. Et c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de militaires ou d’anciens militaires. » « Ce sont souvent des militaires de retour de mission en Afghanistan ou en Irak, complétait un ancien des services. Ils rentrent traumatisés, il faut les surveiller pour ne pas qu’ils continuent leur combat individuel. Certains créent des groupes sur les réseaux sociaux, ou se radicalisent à travers eux, d’autres peuvent passer à l’action. »

    L’exemple de l’Action des forces opérationnelles rappelle le réseau néonazi découvert au sein des forces armées belges en 2006. Dix-sept personnes, dont dix militaires, avaient été interpellées. Leur chef appartenait au groupuscule flamand BBET (Sang-Sol-Honneur et Fidélité). Des armes, des explosifs et des détonateurs avaient été trouvés lors de perquisitions.

    La France n’est pas non plus exempte de précédents. En 2013, la mère du sergent de l’armée de l’air Christophe Lavigne (deux missions en Afghanistan à son actif) prévient la police : elle redoute la radicalisation de son fils de 23 ans. L’ancien militaire est neutralisé en 2013 par la DGSI, qui le suspecte de projeter d’attaquer une mosquée à côté de Lyon. Un an plus tôt, l’ancien militaire avait jeté un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne (Gironde), ce qui lui avait valu une condamnation pour « dégradation d’un lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste ».

    Le 24 mars 2013, six activistes néofascistes avaient aussi été interpellés près du campus de Talence (banlieue de Bordeaux), armés de poings américains et de manches de pioches. Ils venaient de taguer des mots d’ordre anti-immigrés. Dans le groupe, figurait un ex-cadre de la DPSD, le colonel Mochel, dont le rôle reste à expliquer. Des faits similaires ont été relevés à Arras et à Annecy – où des Chasseurs du 27e BCA ont été impliqués dans l’incendie d’une mosquée.

    Lors des rassemblements contre le « mariage pour tous » en 2013, certains militaires radicalisés avaient déjà témoigné de leurs velléités. Le collectif Printemps français avait ainsi tenté d’occuper les Champs-Élysées – une idée impulsée par Philippe Darantière, un ancien officier parachutiste reconverti dans l’intelligence économique. Parallèlement, une publication d’extrême droite avait appelé des hauts gradés catholiques – tel Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris – à provoquer un coup d’État.

    En fait, depuis l’équipée sauvage de Mohammed Merah, qui tua trois militaires de Montauban et Toulouse (c’était la première fois, depuis la guerre d’Algérie et les exactions de l’#OAS, que des soldats français en permission étaient abattus à l’intérieur des frontières de l’Hexagone), l’ultra-droite a ajusté sa propagande au sein des régiments parachutistes basés dans le Sud-Ouest. Plusieurs notes de renseignement ont signalé des tentatives de récupération au sein du 1er RTP (Toulouse) et le 3e RPIMA (Carcassonne) où avait servi Victor L. – qui avait intégré le service d’ordre du Bloc identitaire et son cercle toulousain après avoir quitté l’armée.

    Aujourd’hui, l’institut Civitas mène une action en profondeur en direction de certains milieux militaires catholiques, sous la houlette notamment du général Chrissement, qui fut, avant sa retraite, chef d’état-major interarmées chargé de la gestion de crise au sein de la zone de défense Île-de-France. Civitas veut s’inspirer de l’ancienne Cité catholique, qui fournit nombre de ses cadres à l’OAS. À l’époque, la Cité catholique avait organisé des cellules dans certaines unités présentes en Algérie avec l’aide des 5e bureaux et des Services d’action psychologique."

  • Où est le repentir de l’Église ? demande une Autochtone au pape

    Honte, scandale, tromperie, déni, comble de l’hypocrisie : c’est en employant des mots très durs qu’une survivante des #pensionnats_autochtones s’adresse « d’égale à égal » au pape François, quelque temps après qu’il eut refusé de présenter des #excuses au nom de l’Église catholique pour « le mal » qui a été commis à grande échelle dans ces établissements.


    https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/a-la-une/document/nouvelles/article/1095648/pensionnats-eglise-catholique-abus-sexuels
    #Canada #Eglise_catholique #peuples_autochtones #abus_sexuels #violences_sexuelles #viols #Asiskikootewanapiskosis #Bernice_Daigneault
    cc @daphne @marty

    • #catholicisme #racisme #avarice

      Bernice Daigneault déplore également que l’Église catholique se soit jusqu’ici montrée si réticente à contribuer aux efforts du gouvernement du Canada pour indemniser les victimes des pensionnats. « C’est une honte », écrit-elle.

      On retrouve la methode habituel des catholiques, d’accord pour blanchir l’argent de la mafia, prendre 60% de commission sur les trafiques d’organes et sur la prostitution des enfants, les ventes d’armes... via la banque du vatican dont le pape à confié la direction à son ami pedophile australien amateur de capa magna. D’accord pour détourné les héritages, d’accord pour ne payé aucune impot en Italie (alors que c’est le premier propriétaire immobilier du pays), d’accord pour gratter les sous des malades, des orphelin·es, des mourrant·es, d’accord pour se pavané en robe en or, mais payé un centime pour les victimes surement pas.
      Pour rappel aux USA l’église catholique avaient déposé le bilan pour ne dédomagé aucune des victimes de pedoviol commis de manière industrielle comme le fait d’habitude cette organisation mafieuse.

      Plusieurs diocèses et archevêchés ont déposé le bilan

      L’Eglise catholique américaine est même « à court d’argent parce qu’elle a dépensé des milliards de dollars en frais judiciaires et dommages et intérêts », affirme Massimo Faggioli, historien à la faculté de théologie de l’université Saint Thomas, dans le Minnesota.

      Depuis les révélations du début des années 2000, elle a dépensé 3 milliards de dollars en procès ou thérapies, selon le site bishop-accountability.com. Neuf diocèses (sur 145) et trois archevêchés (sur 33) ont même déposé le bilan. Mais pour Jack M. Ruhl, spécialiste des finances de l’Eglise américaine et professeur de comptabilité à l’université de Western Michigan, l’institution n’est pas pour autant ruinée car elle reste « très fortunée, détentrice d’une énorme quantité de biens ».

      Le magazine The Economist avait évalué ses dépenses annuelles en 2010 à 170 milliards de dollars, soit davantage que le chiffre d’affaires de General Electric à la même époque (150 milliards).

      https://www.20minutes.fr/monde/1689739-20150918-etats-unis-pedophilie-deja-coute-plus-trois-milliards-dol
      N’allez pas croire que les 3 milliards ont été dépensé pour les victimes, c’est les sous que leur ont coutés les avocats pour défendre leurs violeurs d’enfants et leur garantir l’impunité.

    • Pour rappel, le livre de @daphne, @marty et Mathieu Périsse de @wereport
      Église, la mécanique du silence

      2016, année noire pour l’Église catholique française, confrontée aux plus grands scandales de pédophilie de son histoire.
      Les auteurs ont enquêté pendant un an. De Lyon, où leur travail commence autour de l’affaire Barbarin, à la Guinée, en passant par Montauban, le Canada, Paris et Rome, ils révèlent de multiples affaires de prêtres pédophiles dissimulées par l’institution catholique.
      Ils ont écouté de nombreuses victimes, interrogé des lanceurs d’alerte au sein de l’Église, rencontré des prêtres auteurs d’abus sexuels, interviewé des hiérarques ecclésiastiques et eu accès à des documents confidentiels.
      Ils dessinent une stupéfiante machine à fabriquer du silence pour couvrir les crimes. Le livre raconte le système d’exfiltration mis en place par l’Église de France pour écarter les prêtres abuseurs… non pas des enfants mais des juges : mise au vert, mise en congé sabbatique, placement en abbayes ou mutation à l’étranger.
      Comment l’institution s’est-elle protégée en couvrant ses prêtres, sans jamais les dénoncer à la justice ? Et si le scandale était, au-delà des faits eux-mêmes, ce système organisé pour l’étouffer ?
      Un document essentiel pour comprendre l’engrenage du silence auquel ont été assignées des centaines de victimes.


      http://www.editions-jclattes.fr/eglise-la-mecanique-du-silence-9782709659383

  • L’histoire du fémur de #Toumaï | Dans les pas des archéologues
    http://archeo.blog.lemonde.fr/2018/01/23/lhistoire-du-femur-de-toumai

    Seize ans après la découverte du crâne du plus ancien hominidé, pourquoi son fémur n’a-t-il jamais été publié ?
    […]
    Quant à l’étudiante, un de ses encadrants au laboratoire passe la voir. « Il m’a dit, en prenant en main le fémur : cette pièce, tu l’oublies, tu ne l’as jamais vue. » se souvient Aude Bergeret, aujourd’hui directrice du muséum d’histoire naturelle Victor Brun de Montauban.

    ambiance…

    #paléoanthropologie

  • Procès Merah : l’avocat qui en faisait trop
    https://www.mediapart.fr/journal/france/011117/proces-merah-l-avocat-qui-en-faisait-trop

    Éric Dupont-Moretti et ses deux collaborateurs, #Antoine_Vey (tête baissée) et #Archibald_Celeyron, le premier jour du procès Merah. © REUTERS/Philippe Wojazer Me Dupond-Moretti a plaidé l’acquittement #Abdelkader_Merah. Pour le meilleur et pour le pire, le ténor du barreau a été l’un des personnage principaux du procès des tueries de Toulouse et Montauban. Au-delà de sa personnalité, son comportement pose une question : est-il encore possible dans la #France des attentats de juger un homme accusé de terrorisme ?

    #Édouard_Martial #Éric_Dupont-Moretti #Mohamed_Merah #Naïma_Rudloff #Samia_Maktouf #Simon_Cohen

  • Accusé de sexisme, cet élu se défend en expliquant qu’il « n’a que des femelles à la maison » (dont « 20 poules ») - Le Lab Europe 1
    http://lelab.europe1.fr/accuse-de-sexisme-cet-elu-se-defend-en-expliquant-quil-na-que-des-feme

    Il y avait le célèbre « je ne suis pas raciste, j’ai un ami noir ». Nadine Morano avait innové avec un joli « je ne suis pas raciste, j’adore le couscous ». Mais on franchit aujourd’hui un nouveau cap dans la course à la justification la plus foireuse du monde, avec un très inattendu « je ne suis pas sexiste, j’ai des poules ».

    Cette nouveauté est l’oeuvre de Philippe Fasan, adjoint à la maire LR de Montauban, Brigitte Barèges.

  • La lutte antiterroriste, principale accusée du procès Merah
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300917/la-lutte-antiterroriste-principale-accusee-du-proces-merah

    En 2012, les #attentats de Toulouse et Montauban annonçaient la vague d’attaques dont l’Europe est depuis la cible. À défaut de pouvoir juger le tueur d’enfants et de militaires #Mohamed_Merah, abattu par le RAID, le procès qui démarre lundi menace de devenir celui de la lutte antiterroriste. Il ne faudrait pas que cela exonère les politiques de leurs responsabilités. Mohamed Merah © DR

    #France #Abdelkader_Merah #Al-Qaida #Amedy_Coulibaly #Antisémitisme #attentats_de_Charlie_Hebdo #attentats_de_l'Hyper_Cacher #attentats_de_Toulouse_et_Montauban #Bernard_Squarcini #Chérif_Kouachi #Etat_islamique #François_Hollande #Mehdi_Nemmouche #Nicolas_Sarkozy #Ozar_Hatorah #Salim_Benghalem

  • Justice : l’Etat n’a pas “mal” surveillé Mohamed Merah - France 3 Occitanie
    Par Michel Pech Publié le 04/04/2017 à 12:43 Mis à jour le 04/04/2017
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn-et-garonne/montauban/justice-etat-n-pas-mal-surveille-mohamed-merah-1227603.

    Abel Chenouf, le père du soldat tué à Montauban, avait porté plainte contre l’Etat / © Maxppp

    La cour administrative d’appel de Marseille a jugé que l’Etat n’avait commis aucune « faute lourde (...) susceptible d’engager sa responsabilité » en n’anticipant pas l’un des crimes commis par Mohamed Merah en mars 2012 à Montauban.

    Le 12 juillet 2016, le tribunal administratif de Nîmes avait donné raison à la famille d’Abel Chennouf, militaire tué à Montauban le 15 mars 2012, et les juges avaient alors reconnu une faute, qualifiée de « simple » et non de « lourde », des services de renseignement.
    L’Etat avait été condamné à indemniser la veuve du soldat, enceinte au moment de l’assassinat, et son enfant.
    Le ministère de l’Intérieur avait fait appel du jugement.

    La famille d’Abel Chennouf absente lors de l’appel
    Dans un récent entretien accordé à France 3, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de son fils, Albert Chennouf indiquait que la famille n’assisterait pas à ce nouveau procès. « On n’ira pas », disait-il « parce que mon fils, ça ne le fera pas revenir » avant d’ajouter « ce procès s’il a lieu, ce sera un procès mascararade, pour se donner bonne conscience ».

    #Mohamed_Merah #impunité_d'état

  • Revue de stress #2.8 - semaine du 24.10
    https://iaata.info/Revue-de-stress-2-8-semaine-du-24-10-1650.html

    Une revue de stress bien remplie cette semaine, où ca parle de Calais, de manifs de peigne-culs avec et sans uniformes, et même d’action directe ! Pour la semaine prochaine ca continue comme d’habitude ici. — article_651960.pdf, article_652239.pdf, ici, incendie, autre incendie, rétablies, braquée, préparé, mise en isolement disciplinaire, expulsion, manif, une centaine de personnes, mercredi, Occitanie, décrit, a priori deux, 1, hébergées, arrivées, s’insurge, incendié, business, nouveau venu, vient d’ouvrir, 2, la Tribune, 3, émis des rejets radioactifs, poursuit et renforce, 4, appelé vendredi, rassemblements, 150 vauriens, Jean-Luc Moudenc, Cahors, Saint-Gaudens, Tarbes, Carcassonne, Montauban, manif, rassemblé, opération anti-cambriolages, mobilise, le Dauphiné Libéré, quelques images, (...)

    http://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/pdf/article_651960.pdf
    http://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/pdf/article_652239.pdf

  • Le ministre Baylet accusé de violences : l’enquêteur de l’époque témoigne - BuzzFeed News
    https://www.buzzfeed.com/mariekirschen/le-ministre-baylet-accuse-de-violences-lenqueteur-de-lepoque

    BuzzFeed News a retrouvé l’un des gendarmes de la section de recherche de Toulouse qui avait été chargé, avec d’autres collègues, d’enquêter sur cette affaire en 2002. Rencontré la semaine dernière, il a accepté de revenir, dans un entretien, sur son travail de l’époque à condition de rester anonyme. Il confirme avoir auditionné la plaignante ainsi que Jean-Michel Baylet, alors sénateur du Tarn-et-Garonne. Il affirme que la défense du ministre, reprise par le porte-parole du gouvernement mercredi à l’issue du conseil des ministres, est fausse.

    Enfin, il donne des précisions sur le rôle du procureur de la République de Montauban qui a donné l’ordre de clore cette enquête rapidement et de classer l’affaire. Alors qu’il pouvait continuer à instruire l’affaire malgré le retrait de la plainte et la transaction. À l’époque, le parquet n’avait pas souhaité ordonner une confrontation entre le sénateur et la victime, comme le veut pourtant l’usage dans des procédures pénales avec violences.

  • Quand l’extrême droite identitaire bretonne en pince pour l’Ovalie
    https://nantes.indymedia.org/articles/35574

    Les identitaires bretons investissent… dans le rugby. Plus exactement dans le Rugby club de #Vannes, premier club breton à évoluer au niveau professionnel (ProD2, deuxième Division). Le promu du Morbihan a d’ailleurs fait des débuts plutôt honorables avec une victoire inaugurale le 26 août contre Montauban (23-20) et une défaite sur le fil face à Angoulême (22-23), le 2 septembre. Le XV breton avait donc à cœur de relever la tête vendredi 9 septembre, face à Agen, dans son Stade de la Rabine. Las ! Ils ont concédé le match nul (19-19), malgré un bel esprit combatif . Mais si ce match était particulier, c’était pour des raisons extrasportives : la rencontre devait en effet concrétiser un partenariat d’un genre lui aussi inédit avec Breizh-info.com… un site de l’extrême droite identitaire bretonne. (...)

    #antifascisme

  • Vannes : le rugby club en partenariat avec un site d’extrême droite
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/10/vannes-le-rugby-club-en-partenariat-avec-un-site-dextreme-droite

    Lu sur le blog Droit(e)s extrêm(e)s : Les identitaires bretons investissent… dans le rugby. Plus exactement dans le Rugby club de Vannes, premier club breton à évoluer au niveau professionnel (ProD2, deuxième Division). Le promu du Morbihan a d’ailleurs fait des débuts plutôt honorables avec une victoire inaugurale le 26 août contre Montauban (23-20) et une défaite sur le fil [&hellip

    #Confusionnistes #Extrême_droite_radicale #Breizh_Info

  • Le père D., ancien curé à Lyon, est mis en examen pour agression sexuelle sur mineur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230416/le-pere-d-ancien-cure-lyon-est-mis-en-examen-pour-agression-sexuelle-sur-m

    Après les révélations de Mediapart, le père D., ancien curé lyonnais exfiltré dans le Tarn-en-Garonne, avait disparu plusieurs jours dans la nature. Retrouvé par les gendarmes, il a avoué en garde à vue des attouchements sur mineur de moins de 15 ans. Le prêtre a été mis en examen ce samedi 23 avril, et une information judiciaire pour agression sexuelle sur mineur ouverte à Montauban.

    #France #abus_sexuels #cardinal_Barbarin #Diocèse_de_Lyon #Justice

  • #pédophilie : une nouvelle affaire menace le cardinal #barbarin (Mediapart)
    http://www.wereport.fr/articles/pedophilie-une-nouvelle-affaire-menace-le-cardinal-barbarin-mediapart

    À #Lyon puis à Montauban, où il avait été éloigné, les autorités diocésaines ont été alertées dès 2002 puis les années suivantes de la dangerosité pour les jeunes du père D., sans jamais alerter la justice. Or, entre 2005 et 2009, le père D. a fait au moins une nouvelle victime mineure. Une enquête préliminaire...

    #Articles #Pédophilie_dans_l'Eglise #Société #eglise

  • Une nouvelle affaire de #pédophilie menace le cardinal #Barbarin

    À #Lyon puis à Montauban, où il avait été éloigné, les autorités diocésaines ont été alertées dès 2002 puis les années suivantes de la dangerosité pour les jeunes du père D., sans jamais alerter la justice. Or, entre 2005 et 2009, le père D. a fait au moins une nouvelle victime mineure. Une enquête préliminaire vient d’être ouverte à Toulouse. Mediapart a rencontré l’ancien prêtre, sur le point d’être renvoyé à l’état laïque, et sa victime.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/150416/une-nouvelle-affaire-de-pedophilie-menace-le-cardinal-barbarin
    encore un article de @marty et @daphne pour @mediapart

  • Une nouvelle affaire de #pédophilie menace le #cardinal_Barbarin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150416/une-nouvelle-affaire-de-pedophilie-menace-le-cardinal-barbarin

    À Lyon en 1994, puis à Montauban, où il avait été expédié, en 2002, les autorités diocésaines ont été alertées de la dangerosité pour les jeunes du père D., sans jamais alerter la justice. Or, entre 2005 et 2009, le père D. a fait au moins une nouvelle victime mineure. Une enquête préliminaire vient d’être ouverte à Toulouse. Mediapart a rencontré l’ancien prêtre, renvoyé à l’état laïque cette semaine, et sa victime.

    #France #abus_sexuels #Diocèse_de_Lyon #diocèse_de_Montauban

  • « A terme, rien n’empêcherait d’utiliser l’arsenal anti-terroriste contre les mouvements sociaux »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article622

    Les gouvernements qui se succèdent de droite comme de gauche, ont fait de la criminalisation du mouvement social une priorité. C’est d’abord aux militant e s associatifs : défense des migrants, réquisition de logements, lutte contre les grands projets inutiles... que les coups sont portés. Maintenant ce sont les syndicalistes qui sont attaqués frontalement. Avec les salariés de Air France, de Goodyear, des salariés de l’hôpital de Auch et Montauban, plus prêt de nous. Le gouvernement veut éradiquer, (...)

    #Démocratie

    "http://www.reporterre.net/A-terme-rien-n-empecherait-d-utiliser-l-arsenal-anti-terroriste-contre-l"

  • En route pour un #état_d’urgence durable, garanti sans libertés ajoutées, issu à 100% de la culture policière
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article791

    Sous couvert de lutte antiterroriste, le gouvernement, appuyé par l’Assemblée nationale (551 voix pour, 6 contre, 1 abstention) a promulgué « l’état d’urgence » ; législation d’exception qui, en accroissant très considérablement les pouvoirs de la police, se situe entre le droit commun de la paix et « l’état de siège » du temps de guerre.

    La démocratie est censée reposer sur l’équilibre des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire). On sait déjà que cet équilibre instable penche souvent du côté de l’autorité, mais, en temps d’exception, l’un des trois piliers, la justice, passe en partie à la trappe.

    « Tout individu dont le comportement est susceptible de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public » est donc désormais interpellable, sans mandat judiciaire. Le degré de dangerosité potentielle des suspects à arrêter est laissé à l’aimable appréciation de la police, dont on connaît la légendaire finesse alliée à un sens profond de la mesure et du respect des droits de l’homme.

    Quand la suspicion policière (sans preuves) suffit à légitimer une arrestation – d’autant que ce soupçon concerne des actes que la personne pourrait éventuellement commettre dans un futur indéterminé – on entre de plain-pied dans le domaine de l’arbitraire.

    Le pouvoir a donc lâché sa meute et si, bien sûr, des « milieux salafistes » ont été ciblés, perquisitions et assignations à résidence se sont étendues aux milieux écologistes radicaux, libertaires ou autonomes. A peu près partout où ces perquisitions ont eu lieu, les « forces du désordre » ont montré leur inégalable savoir-faire en matière de dévastation et de brutalité  : portes enfoncées au bélier, appartements retournés de fond en comble, saccagés, humains plaqués au sol et menottés…

    A Nice, un couple de Tunisiens a vu sa porte exploser à 4 h 30 du matin, leur fillette de 6 ans a été blessée par des éclats au cou et à la tête, et la police a quitté les lieux sans un mot après avoir constaté qu’elle s’était trompée d’adresse. En Dordogne, un couple de maraîchers bio de sensibilité libertaire voit sa maison investie à l’aube : 3 ans auparavant, ils avaient participé à une manifestation à Notre-Dame-des-Landes. A Montauban, un de nos compagnons a également eu droit à une visite nocturne accompagnée d’une assignation à résidence pendant la durée de la COP21. Pas salafiste pour un sou, il a le malheur de porter nom et prénom arabe et il a participé aux luttes de Sivens. Résultat  : il a perdu son emploi à cause de la contrainte de pointer au commissariat plusieurs fois par jour. Les exemples d’erreurs diverses, de bavures variées et de « violences excessives » abondent.

    Le résultat de ce déchaînement policier (3021 perquisitions et 381 assignations à résidence à la date du 7 janvier 2016) est, au vu du but affiché de l’opération (la recherche de terroristes), éloquent  : il prouve avec la plus grande clarté que l’objectif affiché n’était pas l’objectif véritable.

     UN « RENDEMENT » DE 1 POUR 850

    En effet, malgré le « secret » dont s’entoure le gouvernement pour écarter toute question déplaisante pour lui, (en particulier sur le « profil » des personnes inquiétées, et les raisons pour lesquelles elles ont été « choisies »), les 3402 interventions policières ont donné lieu tout au plus à 25 constats d’infractions en lien avec le « terrorisme », dont 4 seulement ont été assez graves pour faire l’objet d’une procédure judiciaire [1]. Soit un « rendement » de une mise en examen toutes les 850 interventions policières.

    Mais alors, quel est le véritable objectif du gouvernement ?

    L’odieux carnage de masse de novembre constitue pour un gouvernement, à juste titre déconsidéré dans la population, une opportunité de tenter de se refaire une santé. Il va chercher l’appui d’un électorat réactionnaire qu’il espère sensible à ses postures autoritaires et aux appels à « l’union sacrée de la patrie », électorat qu’il sait franchement hostile non seulement aux « islamistes » mais aussi aux écologistes, zadistes, syndicalistes, libertaires.

    C’est pourquoi, si « Tout individu dont le comportement est susceptible de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public » est en principe visé par l’état d’urgence, on remarquera, sans étonnement de notre part, que les membres de la FNSEA, les nervis d’extrême-droite, les nationaux-régionalistes n’ont été que peu ou pas inquiétés. Pourtant, en termes de violences, de dégradation d’édifices publics, de destruction de bien publics, d’utilisation d’armes par destination… les agro-industriels ne se sont pas privés de passer à l’acte, et cela dans le passé le plus récent, tout comme les nationaux-régionalistes d’une certaine île (avec pour ces derniers, en plus, l’usage d’armes à feu).

    En opérant, par des campagnes massives de perquisitions à spectre élargi (mais dans une seule direction) un début d’amalgame entre les terroristes jihadistes et toute une frange de l’opposition radicale, le pouvoir tente de cacher derrière un rideau de fumée son incompétence sur les sujets majeurs de société (chômage, logement, laïcité,…) et de rallier à lui la frange la plus stupide de l’opinion en criminalisant ceux qui lui font peur parce qu’ils contestent le désordre établi. Sont, pêle-mêle, visés ceux qui occupent des lieux pour s’opposer à des projets nuisibles ou tout simplement pour y habiter, mais aussi les travailleurs qui défendent, face au crime économique de leurs patrons, leur droit à la vie quitte à arracher une chemise ou à bloquer pendant quelques heures une paire de cadres. La simple observation de l’actualité de ces dernières semaines montre que l’état d’urgence est une des deux mâchoires de la tenaille dans laquelle les contestataires sont pris, tandis que l’autre mors est constitué par des condamnations totalement disproportionnées et des licenciements-sanction, le tout sur fond de propos provocateurs de Macron et autres ministres.

    L’une des fonctions premières – sinon la toute première – de l’état d’urgence est donc de tenter d’intimider, encore plus que par le passé, ceux qui, malgré l’extrême morosité ambiante, veulent encore lutter pour un autre futur, un autre monde.

    Réincarner l’État fort et guerrier, c’est la métaphore qui permet à un gouvernement ayant atteint des sommets d’impopularité, de proclamer des lois exceptionnelles. Réclamé à cor et à cris à chaque élection par la partie de la population conquise aux idées néofascistes, l’avènement d’un « Etat fort », remède universel à tous les maux, est tout simplement repris à son compte par notre très fine équipe socialiste dirigeante.

    En 1981, Robert Badinter [2], argumentant en faveur de la suppression de la Cour de sûreté de l’État, déclarait : «  Je le dis donc très simplement : les principes du droit commun, sauf pour la commodité ou les arrière-pensées des gouvernants, permettent de faire face à toutes les situations en matière d’atteinte à la sûreté de l’État ». Ce qui était vrai en 1981 l’était encore plus en 2015, après 35 ans d’inflation du code pénal et du code de procédure pénale. Point de doute donc, nous sommes bien pris dans le filet des « arrière-pensées des gouvernants ».

    D’un point de vue politicien, au sens manœuvrier du terme, l’état d’urgence vise à « siphonner » les voix des courants réactionnaires et néofascistes en appliquant à peu de chose près leur programme.

    Malheureusement, pour ces petits Machiavels de la manœuvre (manœuvre marine, bien entendu…), le coup de l’État fort que l’on sort du chapeau (dans le fol espoir de rester au pouvoir) profite toujours à la concurrence qui prend ensuite les commandes et qui dispose de l’arsenal impressionnant élaboré par ceux-là mêmes qui sont censés être ses adversaires.

    Au cours de l’Histoire, les différentes Républiques d’ici et d’ailleurs, ont prévu dans leurs constitutions que, dans certaines circonstances, la démocratie devait pour se défendre d’un danger grave, renoncer à elle-même. Les lois d’exception prétendent défendre la liberté générale en limitant considérablement les libertés individuelles (déjà susceptibles d’être sérieusement malmenées en temps normal). Cette lourde contradiction n’a pas semblé heurter les divers législateurs. Pourtant, comme l’écrivait avec beaucoup de raison Bakounine, « La liberté est indivisible, on ne peut en retrancher une partie sans la tuer toute entière », c’est pourquoi les liaisons dangereuses de la démocratie avec les lois d’exception ont toujours abouti à de grandes catastrophes.

    1848, 1871, 1955, 1984, 2005

    En juin 1848, confronté à l’insurrection ouvrière, la République se dote de lois spéciales qui lui permettent de réprimer sauvagement le mouvement. Trois ans plus tard, elle succombe : en utilisant ces mêmes lois, Napoléon III liquide la République et prend le pouvoir.

    En 1871, ce sont toujours ces lois qui servent de cadre légal au gouvernement versaillais pour écraser dans le sang la Commune…

    Plus près de nous, c’est en avril 1955 qu’apparaît pour la première fois la fameuse loi dite d’état d’urgence. C’est une loi coloniale destinée à écraser le mouvement d’insurrection algérien. Promulguée pour une durée de 12 mois, elle ne parvient pas, malgré des mesures répressives féroces, à stopper la révolte. C’est pourquoi un certain Mitterrand demande avec Guy Mollet [3] aux députés de voter la loi dite des «  pouvoirs spéciaux » qui a pour conséquence immédiate de généraliser l’emploi de la torture (que l’état d’urgence avait déjà instaurée). Durant les huit années que dure la guerre d’Algérie, armée et police pourront torturer des milliers et des milliers de suspects en toute « légalité ».

    Les lois d’exception traînent dans leur sillage une forte odeur de sang et de carnage. Ce fut le cas avec la proclamation de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie en 1984.

    En 2005, face à la révolte des banlieues, l’état d’urgence est imposé dans une vingtaine de départements. Il donne un puissant coup d’accélérateur à l’islamisation en profondeur de toute une frange de la population.

    Réactiver en 2015 cette loi coloniale dans un contexte extrêmement tendu, alors que la xénophobie et le racisme tiennent de nouveau le haut du pavé, relève de la manœuvre à haut risque pour l’avenir.

    Quant aux fanatiques prêts à mourir après avoir tué, ils sont parfaitement insensibles à ce genre de pression. Pire, l’état d’urgence leur offre une superbe possibilité d’augmenter leur « vivier ». Il suffit, pour comprendre cela, d’avoir assisté à l’une de ces magnifiques opérations dans un quartier sensible. Le bouclage pendant plusieurs heures de toute une zone, l’agitation de dizaines et de dizaines de « RoboCops », encagoulés, casqués, surprotégés, surarmés, les cris, l’explosion des portes, les pleurs des enfants de tout un immeuble, l’hélicoptère qui tourne par-dessus, le tout en pleine nuit, à l’improviste, contre des gens qui n’ont rien à se reprocher ne peut produire, dans tout le voisinage, qu’un sentiment de dégoût profond, d’injustice, de rancœur, qui se transformera, chez quelques uns, en désir de revanche. Les jihadistes peuvent donc se frotter les mains, tout comme les Sarkozy et autres Le Pen qui voient dans l’état d’urgence le début de concrétisation de leur ligne politique, celle qui peut conduire jusqu’à des camps d’internement dont ils réclament déjà l’ouverture.

    [1] Chiffres tirés de la très droitière BFM-Télé, « Deux mois d’état d’urgence : le bilan en chiffres », http://www.bfmtv.com/societe/deux-mois-d-etat-d-urgence-le-bilan-943247.html. Par ailleurs, les perquisitions ont permis de saisir des armes, des stupéfiants et de la viande halal périmée dans certains magasins, toutes choses qui auraient été aussi bien saisies lors de procédures normales.

    [2] Ministre de la Justice lors de cette déclaration, puis président du Conseil constitutionnel

    [3] A l’époque, Président du conseil.

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°148

  • Etat d’urgence : à Montauban, assigné sans savoir pourquoi | Vu de l’intérieur
    http://delinquance.blog.lemonde.fr/2015/12/07/etat-durgence-a-montauban-assigne-sans-savoir-pourquoi

    Est-ce pour son militantisme au sein de la Confédération nationale du travail (CNT), un syndicat d’inspiration anarchiste ? Il ne s’en est jamais caché et il n’y a rien d’illégal là-dedans à ce qu’il sache. Est-ce parce qu’il a été condamné pour des violences commises lors d’une manifestation interdite à Toulouse, en novembre 2014, après la mort de Rémi Fraisse ? Il avait alors jeté trois pierres sur les forces de l’ordre. Mais il a déjà été jugé et a « payé » : « J’ai porté mon bracelet électronique du 29 juin au 3 novembre dernier et tout s’est bien passé », assure-t-il. Ali Benamara tentait depuis de retrouver une vie « normale », en travaillant comme agent d’entretien pour une société de nettoyage la semaine, en voyant ses amis le week-end. Et en se tenant loin des militants les plus agités lors des manifestations.

    La normalité aura été de courte durée. Dans la nuit de vendredi 27 à samedi 28 novembre, à 3 h 30, trois policiers sont venus toquer à sa porte pour lui demander de les suivre au commissariat de Montauban, où lui serait remis un procès-verbal. Ali Benamara s’est habillé à la hâte et a suivi les fonctionnaires, sans bien savoir pourquoi. « Dans la fourgonnette je flippais. Je leur ai demandé de m’expliquer. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient rien me dire mais que je serais sûrement sorti dans les 10 minutes. » Il tient à souligner que les trois policiers ont été courtois et calmes et ne l’ont pas menotté - contrairement à plusieurs cas que nous avons déjà évoqué sur ce blog. « Il n’y a pas eu de perquisition, ils ne sont même pas rentrés dans l’appartement. »

    « Rien, aucune explication ne m’a été donnée »

    Dans le bureau du brigadier, Ali Benamara s’est vu notifier une #assignation_à_résidence durant toute la durée de la COP21, à la suite d’un arrêté du ministère de l’intérieur émis le 25 novembre, comme plus d’une vingtaine de personnes en France. Ali, pourtant, n’avait aucunement l’intention de se rendre sur Paris pour cet évènement, ce qu’il a déclaré au policier. « Et quand bien même j’en aurais eu envie, je n’aurais pas pu me le permettre, tant financièrement que professionnellement », ajoute-t-il aujourd’hui. Ali a cherché à connaître les raisons exactes ayant conduit à son assignation, en vain. Il n’en saurait pas plus. Pas d’évocation de son délit passé, ni de son engagement syndical… « Rien, aucune explication ne m’a été donnée », assure-t-il, le ton las. Rien, donc, pour justifier qu’il existe « des raisons sérieuses de penser que le comportement » d’Ali Benamara « constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics » - selon les termes de la loi du 20 novembre sur l’état d’urgence.

    Ali Benamara est ressorti du commissariat vers 4 h 30, avec pour seul justificatif un exemplaire du procès-verbal valant arrêté. Contrairement aux autres cas d’assignations à résidence dans le cadre de la COP21 dont Le Monde a eu connaissance, Ali n’a pas pu consulter directement le texte de l’arrêté émis par le ministère de l’intérieur. Selon Me Groc, avocat d’Ali Benamara, il fait peu de doute qu’"on a omis volontairement de communiquer à son client l’arrêté ministériel pour faire obstruction à un éventuel #recours. Tout est mis en oeuvre pour faire obstruction aux recours". Sur l’exemplaire de son PV, Ali a lu et relu les six articles énumérant les mesures qu’il doit respecter. Mais il n’a jamais trouvé les #motifs de son assignation - ils n’y figurent pas.

    Après les descentes à la recherche d’"individus", sans vérification d’identité (Pepper grill), les perquises de nuit sans #perquisition...

    #état-d'urgence

  • Barrage de Sivens : il n’y aura ni ONG, ni agriculteurs lors de la réunion au ministère
    http://www.francetvinfo.fr/barrage-de-sivens-il-n-y-aura-ni-ong-ni-agriculteurs-lors-de-la-reunion

    La réunion prévue mardi au ministère de l’Ecologie sur le chantier du barrage contesté de Sivens (Tarn) se fera avec des élus, des responsables de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et des agents de l’Etat, mais sans les ONG ni les agriculteurs, indique une source ministérielle, vendredi 31 octobre.

    #testet #zad

  • Poursuivi par la police, le chevreuil se réfugie chez les gendarmes #gorafi_encore_plagié
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/22/1886262-poursuivi-police-chevreuil-refugie-chez-gendarmes.html

    Alors qu’un kangourou semait la panique à Montauban ce jeudi matin, un chevreuil s’est de son côté offert une escapade dans les rues de Toulouse. Poursuivi par des policiers, l’animal a finalement trouvé refuge… chez les gendarmes !