city:n'djamena

  • Bataille de communiqués entre l’Elysée et Alexandre Benalla à propos de son mystérieux voyage au Tchad
    https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so

    Est-ce le début d’une nouvelle affaire Benalla, du nom de l’ancien conseiller-garde du corps d’Emmanuel Macron ? En pleine crise des Gilets Jaunes, le président de la République se serait en tout cas bien passé de cette nouvelle polémique venant de son ancien « protégé » qui s’est rendu au Tchad quelques semaines avant le chef de l’Etat.

    Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Il était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue », selon l’une de ces sources.

    Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est pour sa part rendu au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien Idriss Déby ont parlé ensemble de cette visite.

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a déclaré l’Elysée à l’AFP. "Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique", a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.

    Si aucune démarche spécifique n’a été entreprise par l’Élysée pour vérifier la véracité de ce voyage en Afrique, « il y a déjà une enquête interne (ouverte lors de l’affaire de la Contrescarpe, ndlr) qui pourrait vérifier que M. Benalla n’aurait pas eu des démarches de ce type-là, c’est-à-dire démarchage commercial, avant son départ de l’Élysée », a rappelé dimanche la présidence de la République.

    Alexandre Benalla a lui démenti s’être présenté comme un émissaire de la présidence et juge « surréaliste » de le suggérer « et la réaction de l’Elysée », a déclaré son entourage à l’AFP. Son avocate Jacqueline Laffont s’en prend particulièrement au journal Le Monde, estimant qu’il a eu des « propos tendancieux (...) insinuant faussement qu’il se serait indûment prévalu lors d’un déplacement au Tchad d’une mission confiée par la Présidence de la République ».

    L’entourage d’Alexandre Benalla explique lui que l’ex-chargé de mission était « au Tchad avec une délégation économique de six personnes étrangères qui vont faire 250 millions d’euros d’investissements ». « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République ». Il a d’ailleurs rencontré « Idriss Deby lui même, durant deux heures, contrairement à ce qui a été écrit » dans la presse, poursuit cette source. « Alexandre Djouri n’a rien à voir avec ça. Il ne connaît pas ces personnes », souligne-t-elle.

    Selon plusieurs médias, l’ex-chef de cabinet adjoint du président a par ailleurs rencontré à l’automne, à Londres, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, un familier des réseaux de la droite française, sous le coup d’une procédure d’extradition à la demande des juges d’instruction parisiens qui enquêtent sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    En octobre, Alexandre Benalla avait toutefois « totalement démenti cette affirmation dénuée de tout fondement » avant de reconnaître l’avoir rencontré, selon Mediapart.

    Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellations musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

    • Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

      Non, mais c’est vrai, quoi ! Pourquoi il n’y aurait que les hauts fonctionnaires qui auraient le droit d’utiliser leurs carnet d’adresses ?

      Ah oui, c’est vrai ! Pour eux, il y a la Commission de déontologie de la fonction publique.

      Sinon, chacun sait bien que faire des affaires en Afrique, il n’y a rien de plus transparent.

    • Alexandre Benalla voyage avec un passeport diplomatique
      https://www.mediapart.fr/journal/international/271218/alexandre-benalla-voyage-avec-un-passeport-diplomatique

      Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    • Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/28/passeports-de-benalla-opposition-et-majorite-demandent-des-comptes-a-l-elyse

      Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».

      Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.
      Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.

      Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.

      Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.

    • Passeport diplomatique de Benalla : le Quai d’Orsay envisage des poursuites
      https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so


      Audition d’Alexandre Benalla devant la commission du Sénat
      Crédits : CHARLES PLATIAU_

      […]
      La Quai d’Orsay envisage des poursuites
      Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir a demandé à Alexandre Benalla « par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession », émis les 20 septembre 2017 et 24 mai 2018. Il s’était en outre engagé le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution, ajoute le ministère dans son communiqué.

      « Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé », poursuit le ministère, précisant qu’" à la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires ".

      Dans son courrier, Patrick Strzoda ajoute que «  s’agissant de vos activités personnelles actuelles, nous vous demandons de veiller qu’elles soient conduites dans le strict respect des obligations de secret et des devoirs déontologiques liés à l’exercice de vos fonctions passées au sein du cabinet  ». Il signifie en outre à Alexandre Benalla l’interdiction de se «  prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence  ».

    • Passeports diplomatiques de Benalla : l’Elysée pas informé de leur utilisation, renvoie sur le Quai d’Orsay | Public Senat
      https://www.publicsenat.fr/article/politique/passeports-diplomatiques-de-benalla-l-elysee-pas-informe-de-leur-utilisa

      L’Elysée « ne dispose d’aucune information » des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée.

      […] Le Quai d’Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu’il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.

    • Jean Garel, sur FB

      28/12/18 14 ;44
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219604798294311

      Quelques explications : un passeport diplomatique permet de passer toutes les douanes du monde dans des conditions très faciles Pas de contrôle pas d’attente. Il est toutefois tamponné dans tous les pays traversés.

      J’en ai eu un quand j’étais secrétaire d’état à La Défense Je me suis rendu au Liban au Tchad !!! À Djibouti pour des déplacements auprès des militaires français. Aucun des membres de mon cabinet n’en avait. Secrétaire d’état à l’économie sociale je n’en avais pas. Vice président de la commission de La Défense et député je n’en avais pas.

      C’est dire que c’est rare et réservé aux plus hautes autorités de l’Etat. Que Benalla en ait eu un est déjà renversant. Qu’il ait pu le garder est stupéfiant. Il est bien évident que le Drian le savait ainsi que l’Elysee. Donc Benalla est couvert.

      Mon hypothèse est qu’il sait des choses peu ragoûtantes sur Macron lui même et qu’il joue donnant donnant. Tu me laisses faire mes affaires mafieuses et en contrepartie je ne dis rien. Cela veut dire que autour de Jupiter gravitent des réseaux maffieux graves et couverts par le président et au moins 3 de ses ministres intérieur défense affaires étrangères.

      Heureusement que Mediapart existe ! Mais il ne se passera rien !!!

      28/12/18 19:00
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219720271616097

      Je regarde les pseudos experts sur la 5. Le nombre de conneries et de mensonges proférés avec assurance par ces gens est hallucinant. Sur l’attribution des passeports diplomatiques ce qu’ils disent est ahurissant !

      Enfin cerise sur le gâteau un détenteur d’un passeport diplomatique arrive au Tchad et l’ambassadeur n’aurait pas averti le ministère des affaires étrangères qui aurait appris cette visite par la presse.

      2 hypothèses : ou l’état français est devenu un gigantesque bordel fait d’incapables ou on amuse la galerie. C’est évident que l’ambassadeur de France au Tchad était informé. Où il est incompétent ou il est complice !

      (note : j’ai introduit les paragraphes, les 2 posts sont chacun en un seul bloc)

    • Quand Benalla affirmait sous serment avoir rendu ses passeports diplomatiques à l’Elysée - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-m23BwgHniU

      Alors que Mediapart a révélé qu’Alexandre Benalla voyageait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, retour sur l’audition de l’ex-conseiller devant le Sénat. Il y assurait que ses deux passeports diplomatiques avaient été laissés dans son bureau à l’Elysée.

      Comme on peut le constater aisément, le titre de la vidéo est parfaitement faux. A. Benalla, devant la commission du Sénat le 19 septembre, dit :

      Et…est-ce qu’ils ont été rendus ? Ils sont au bureau que j’occupais à l’Élysée, donc je pense que l’Élysée a dû s’en occuper, mais en tous cas, ils y étaient.

      C’est ce que dit d’ailleurs la présentation de la vidéo. Et donc, factuellement, il n’a pas menti : il est juste passé les reprendre quand il a constaté (en revenant dans son bureau ?) que « l’Élysée » ne s’en n’était pas « occupé ».

      Ce garçon est très fort en #restriction_mentale !

      Restriction mentale — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Restriction_mentale

      La restriction mentale au sens large utilise tergiversations et ambiguïtés pour laisser croire à une contre-vérité sans qu’on la dise expressément.

      (note : l’exemple cité juste après dans l’article WP et mis dans la bouche de mon saint patron est assez comique…)

    • Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique
      https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

      Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

      Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

      L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

      Un travail d’"assistant". Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

      Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

      L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

      « Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique... »

      titulaire d’un #passeport_diplomatique_de_Guinée-Bissau !…

      Ceci dit, sur la connaissance de l’utilisation du passeport diplomatique français, Ph. HS ne dit rien d’autre que ce que dit Jean Garel, ci-dessus.

    • Entretien (fort intéressant…) avec Philippe Hababou Solomon, l’intermédiaire qui a introduit Alexandre Benalla en Afrique – JeuneAfrique.com
      https://www.jeuneafrique.com/696870/politique/entretien-avec-philippe-hababou-solomon-lintermediaire-qui-a-introduit

      L’homme d’affaires franco-israélien explique à Jeune Afrique comment il a fait la connaissance d’Alexandre Benalla et dans quelles conditions il s’est rendu avec l’ancien chargé de mission de l’Élysée au Congo-Brazzaville, au Cameroun et au Tchad.
      […]
      Comment les personnalités africaines que vous avez rencontrées ont-elles réagi à la présence d’Alexandre Benalla à vos côtés ?
      Avec curiosité et amusement. Benalla est franc-maçon, comme Denis Sassou Nguesso : ça rapproche… Lorsque le directeur de cabinet de Paul Biya a su qu’il était présent, il a tenu à le rencontrer. Nous avons discuté tous les trois pendant 1h30. Il s’est plaint du manque d’intérêt de la France envers ses anciennes colonies.

      Après notre rendez-vous d’affaires avec Idriss Déby Itno, celui-ci a demandé à Benalla de rester un peu avec lui. Il lui a parlé de la percée russe en Afrique, notamment en Centrafrique, estimant que c’était le résultat de la non-politique de la France. En gros, tous ont exprimé leur regret de voir la France s’éloigner de l’Afrique. Ils ont le sentiment que Franck Paris [le monsieur Afrique de l’Élysée, ndlr]) ne les aime pas, et qu’il n’aime pas le continent en général.

      Benalla a-t-il fait part de ces doléances à l’Élysée ?
      Je l’imagine, sans toutefois en avoir la certitude. Alexandre est toujours en contact avec certains jeunes conseillers d’Emmanuel Macron. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui n’a pas plus à Franck Paris. C’est lui qui, en retour, a déclenché les hostilités et qui est le premier responsable de cette nouvelle affaire Benalla.

      Que pensent ces chefs d’État de la polémique en cours en France ?
      Idriss Déby Itno et son entourage en rigolent. Ils savent bien que Benalla n’était pas à N’Djamena pour préparer la visite du président Macron : il n’était pas en mission pour l’Élysée. D’ailleurs, c’est lors de notre séjour sur place que nous avons appris que le président français s’y rendrait.

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que Franck Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

    • Franck Paris depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !


      https://www.jeuneafrique.com/mag/562609/politique/macron-et-lafrique-franck-paris-lafricain-du-president

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que #Franck_Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

  • #Tchad : Demande de libération immédiate de trois prisonniers d’opinion
    http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/tchad-demande-de-liberation-5228

    La campagne Tournons la page, Amnesty International, ACAT France et Survie exigent la libération immédiate et sans condition de Messieurs Nadjo Kaïna Palmer, Bertrand Solloh Gandere et Dingamnayal Nely Versinis, trois prisonniers d’opinion, arrêtés de manière arbitraire à N’Djamena au Tchad au cours des deux premières semaines d’avril.

    #Campagnes_et_mobilisation

    / Tchad, #Communiqués_de_presse, Une

  • Déby et le CFA, les vérités du faussaire
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/249-septembre-2015/article/deby-et-le-cfa-les-verites-du-4996

    Provocation ? Menace en direction d’autorités françaises qui ne le soutiendraient pas suffisamment diplomatiquement dans la perspective de la présidentielle tchadienne de 2016 ? Sentiment de puissance lié à son nouveau statut régional, qui l’autoriserait à ne plus s’embarrasser de langue de bois ? On peut se demander quelle mouche a piqué #Idriss_Déby le 11 août dernier à N’Djamena à la cérémonie commémorant le 55 ème anniversaire de l’indépendance du #Tchad, au cours de laquelle il a prononcé un discours sur (...)

    #249_septembre_2015

    / Tchad, Idriss Déby, #Franc_CFA, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • The Gravedigger and the President

    Almost a quarter of a century after thousands of Chadians were allegedly imprisoned, killed and tortured during the rule of former president #Hissène_Habré, there is finally a chance for belated justice. Clement Abaifouta was only 23 when he was jailed and made to bury dead prisoners on an almost daily basis. Now 55, he has waited a long time to ask Habré: why? By Ricci Shryock and Aida Grovestins

    https://www.youtube.com/watch?v=G1Lh4w6Bj3g


    #Tchad #dictature #vidéo #dictature #justice #procès

  • #Boko_Haram. Le #Tchad dans l’œil du cyclone

    Alors que le pays est encore sous le choc du double attentat suicide du 15 juin contre le commissariat et l’école de police de N’Djamena (au moins 38 morts et plus de 100 blessés), le groupe terroriste a perpétré, le 29 juin, une nouvelle attaque. L’analyse du quotidien burkinabé L’Observateur Paalga.


    http://www.courrierinternational.com/article/boko-haram-le-tchad-dans-loeil-du-cyclone
    #ISIS #EI #Etat_islamique #djihadisme

  • Offensive Tchadienne : mort de 9 militaires et 200 terroristes de Boko Haram tués
    http://grigrinews.com/offensive-tchadienne-mort-de-9-militaires-et-200-terroristes-de-boko-haram-tues/2647

    « 04/02/2015, N’Djamena, #Tchad : Neuf soldats tchadiens et 200 terroristes de Boko Haram ont été tués mardi au Nigeria lors du déclenchement de l’offensive terrestre de l’armée tchadienne depuis le Cameroun, a annoncé mercredi l’état-major de l’armée tchadienne. »

  • Géopolitique : Le #Tchad et son armée prend le leadership en Afrique
    http://grigrinews.com/geopolitique-le-tchad-et-son-armee-prend-le-leadership-en-afrique/2631

    « 03/02/2015, N’Djamena, Tchad : l’armée Tchadienne est devenue un pilier en matière militaire et géostratégique en Afrique avec ses interventions au Mali, Nigeria et au Cameroun... »

  • Ce que Valls n’a pas vu au Tchad (et les medias français non plus) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/articles/2014-12-04/Ce-que-Valls-n-a-pas-vu-au-Tchad-et-les-medias-francais-non-plus-id7

    enquête du 04/12/2014 par Justine Brabant
    Ce que Valls n’a pas vu au Tchad (et les medias français non plus)
    Disparitions d’opposants, tirs à balles réelles contre manifs...
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    Du Tchad, où il était en visite officielle la semaine dernière, Manuel Valls aura vu les bases militaires françaises et le palais présidentiel. Les médias français qui ont couvert cette visite ont relayé fidèlement le message du Premier ministre : grâce au président Déby, la France est en première ligne contre les djihadistes du Sahel. Au risque d’oublier de mentionner les quelques affaires embarrassantes qui poursuivent ce dirigeant au pouvoir depuis vingt-quatre ans.

    Manuel Valls passant en revue les troupes françaises stationnées à N’Djamena, Manuel Valls inspectant le cockpit d’un Rafale avec le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, Manuel Valls serrant la main du président Idriss Déby : la visite du Premier ministre français au Tchad, le 22 novembre, a été courte, mais elle lui a suffi pour se parer, devant les caméras et objectifs des quelques journalistes français « embarqués », des solennels habits de chef de guerre.

    Mais qu’allait-il faire dans ce pays sahélien qui n’affole d’ordinaire pas les radars médiatiques ? L’envoyée spéciale de TF1, Isabelle Torre, postée devant une rangée de soldats hexagonaux en treillis de camouflage « désert », donne un début d’explication : elle cite dans le texte un Valls « fier de voir la France engager autant de moyens dans la lutte contre le terrorisme ».

    Treillis de camouflage et visite de Rafale au menu de l’escale tchadienne

    « Le terrorisme », ce sont les actions des groupes armés présents aux frontières du Tchad, notamment Boko Haram à l’ouest, et de divers groupes armés islamistes au nord (dans un sud libyen qualifié de « centre de thalassothérapie pour jihadistes » par un responsable militaire français).

    Contre ces groupes, la France a engagé plus de 3000 soldats dans l’opération Barkhane, lancée en août 2014, dont l’état-major est basé au Tchad. À l’unisson de la communication gouvernementale, les agences de presse (AFP et Reuters) et les quotidiens français ont rapporté la gratitude de l’Etat français envers le pouvoir du président Déby : « verrou laïc » dans une région saturée de djihadistes, « facteur de stabilité » en zone de crise, allié avec qui les relations sont « exceptionnelles ».

    Seul le Petit Journal, sur Canal +, a tenté d’écorner les galons tous neufs du général Valls, en montrant un Premier ministre transpirant, s’épongeant le visage et se retrouvant à saluer, au détour d’un hangar à hélicoptère, des militaires en mini-shorts.

    ... shorts jugés seyants par Yann Barthès, ralenti et zoom à l’appui

    Pendant ce temps-là, à N’djamena…

    Premier ministre qui en impose, excellentes relations avec l’allié tchadien, lutte tous azimuts contre les groupes jihadistes : vu de France, donc, à quelques gouttes de transpiration près, le déplacement a été un succès. Vu du Tchad, pourtant, on a modérément apprécié la visite de la délégation française. L’image de la poignée de mains Valls - Déby en particulier, est restée en travers de la gorge de nombre de responsables politiques et associatifs.

    Pourquoi ? Car Déby n’est pas que le héros de la lutte contre les groupes terroristes du Sahel. La « stabilité » célébrée par la diplomatie française a un prix : celui d’un régime clientéliste en place depuis vingt-quatre ans, qui ne laisse aux simples citoyens que les miettes de l’argent du pétrole, qui arrête arbitrairement et menace ses journalistes, et qui, à l’occasion, fait « disparaître » quelques opposants.

    Cas le plus emblématique de ces « disparitions » : celui d’Ibni Oumar Mahamat Saleh. Ce dirigeant d’une coalition de partis politiques d’opposition a « disparu » en 2008, après avoir été arrêté à son domicile par des militaires tchadiens. Il figurait, avec Ngarlejy Yorongar et Lol Mahamat Choua – arrêtés en même temps que lui mais libérés depuis –, parmi les principaux opposants à Idriss Déby.

    Outre les affaires pour lesquelles il est dans le viseur d’ONG telles qu’Amnesty, Déby fait face actuellement à un mouvement social de grande ampleur. Dix jours avant la venue de Manuel Valls à N’Djamena, les Tchadiens avaient organisé un « jour de colère » contre la vie chère. Enseignants non payés, personnels de santé épuisés du manque de matériel, ou simples habitants protestant contre les pénuries de carburant (le Tchad est exportateur de pétrole, mais l’or noir est détourné massivement, notamment par des proches du régime) sont descendus dans les rues. En guise de réponse, les forces de sécurité ont tiré sur la foule à balles réelles, tuant quatre personnes, d’après le président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme, Baldal Oyamta, joint par @si.

    [Cliquez pour zoomer : Le portrait de l’opposant tchadien Ibni Mahamat Saleh sur le site d’Amnesty International]
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    « Cela fait 24 ans que nous avons à notre tête un pouvoir qui ne prend pas en compte les aspirations des gens. On en a ras-le-bol. Et là, on voit monsieur Valls qui vient lui apporter son soutien. On le regrette », explique maître Delphine Djiraibe Kemneloum, présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), jointe également par @si. « On aurait aimé que Manuel Valls profite de sa visite pour prendre position clairement sur les questions sociales, de démocratie et de droits de l’Homme. Au lieu de ça, la France continue d’être un soutien de Déby. Le sentiment anti-français, malheureusement, grandit de jour en jour ici parmi les populations », complète le président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme Baldal Oyamta.

    La France et Déby, une Amitié de plus de vingt ans

    Une prise de position claire : c’est également ce qu’attendaient les associations tchadiennes de François Hollande lors de sa visite à N’Djamena, en juillet 2014. « La situation des droits de l’homme au Tchad, la question de l’impunité, le népotisme, la gabegie, la situation sociale des Tchadiens : il faut que Hollande prodigue des conseils à son homologue », réclamait alors le militant tchadien Eric Hervé Pando, interrogé à l’époque par RFI. Ce bilan critique des années Déby n’est pas formulé uniquement par des militants associatifs. Il est partagé par des universitaires. En mai 2013 déjà, la chercheuse française spécialiste du Tchad Marielle Debos rappelait dans une tribune de Libération que l’aide militaire du Tchad (notamment sur le front malien), ne devait pas faire oublier « la mauvaise gestion des ressources du pays, l’impunité dont bénéficient les proches du régime » et « les pratiques illégales et violentes de certains militaires. »

    Mais on ne rompt pas aussi facilement une amitié de vingt-quatre ans. Car Idriss Déby n’est pas seulement le chef d’un Etat dont la France apprécie la « stabilité », fût-elle imposée par une main de fer : il a été porté puis maintenu au pouvoir par les services secrets français eux-mêmes. Lorsqu’il prend le pouvoir en décembre 1990 par un coup d’Etat militaire, les soldats français du dispositif « Epervier » déployés sur place le regardent faire.

    Le Syndrome Foccart, par Jean-Pierre Bat

    Et pour cause : un officier de la DGSE, Paul Fontbonne, l’a aidé à organiser ce coup. L’historien Jean-Pierre Bat le raconte dans un ouvrage consacré à la politique française en Afrique, Le syndrome Foccart. Pourquoi cette aide ? Car « aux yeux des militaires français, l’ex-général Déby, officier victorieux et ancien stagiaire de l’école de guerre à Paris, apparaît à ce moment comme un bien meilleur et plus fidèle parti qu’Habré », son prédécesseur, dictateur aujourd’hui poursuivi pour crimes contre l’humanité, écrit Bat.

    Ce sont encore les soldats français du dispositif Epervier qui voleront au secours du « fidèle parti » en avril 2006 puis en février 2008 lorsque Déby sera menacé à son tour par des coups d’Etat. En retour, le chef d’Etat tchadien ne ménage pas ses efforts pour aider Paris dans ses entreprises militaires : en accueillant sur son sol l’état-major de l’opération Barkhane, mais aussi en envoyant un contingent de soldats tchadiens combattre au sein des casques bleus de la mission des Nations unies au Mali, la Minusma. Manuel Valls semble avoir estimé que cela valait bien une poignée de mains – quand bien même François Hollande, assure que le temps de la « Françafrique » est révolu.
    Par Justine Brabant le 04/12/2014
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