city:naplouse

  • Comment le plus grand festival de films de Palestine défie les murs, les barrages routiers et le manque de moyens
    6 décembre | Melanie Goodfellow pour Screen Daily | Traduction Michel Basileo

    Comment créer un festival national du film dans un pays morcelé et étouffé par le manque de financement ? Screen Daily rend visite aux « Palestine Cinema Days ».
    https://www.aurdip.org/comment-le-plus-grand-festival-de.html

    La cinquième édition des « Palestine Cinema Days » - le plus grand festival de cinéma de Palestine - s’est déroulée en octobre avec un programme généreux de projections de 60 titres, réparties dans les villes de Ramallah, Bethléem et Naplouse, ainsi qu’à Jérusalem et dans la Bande de Gaza déchirée par une situation conflictuelle.

    L’événement a été lancé par le Filmlab Palestine de Ramallah en 2014 afin d’encourager les jeunes Palestiniens à s’emparer du cinéma pour témoigner de leur vécu, de construire une structure de production et de promouvoir une culture du cinéma. « Les Palestiniens ont principalement accès au cinéma par le biais de chaînes de télévision par satellite, qui ont tendance à diffuser des films commerciaux hollywoodiens », explique Hanna Atallah, directeur artistique du Filmlab Palestine. « Au début, il n’y avait q’une poignée d’invités, principalement nos amis. Nous leur disions : "Viens, puis fais marcher le bouche à oreille." »

    L’édition de cette année accueillait les deuxièmes Rencontres du Film Palestinien (PFM), animées par le cinéaste Muayad Alayan, qui a récemment réalisé le film « The reports on Sarah and Saleem » plusieurs fois primé. Ces rencontres présentaient des projets de longs métrages locaux, dont sept avaient participé à un atelier proposé par « l’European Audiovisual Entrepreneurs » (EAVE) organisé à Ramallah en mars dernier. (...)

    #Soumoud

  • After weeks-long manhunt, Israeli forces kill Palestinian fighter suspected of killing settler
    Feb. 6, 2018 2:23 P.M. (Updated : Feb. 6, 2018 2:28 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=779822

    A poster of Ahmad Nasser Jarrar irculating on social media in the wake of his death.

    JENIN (Ma’an) — Israeli forces assassinated Palestinian fighter Ahmad Nasser Jarrar during a wide scale military operation in the al-Yamoun town in the northern occupied West Bank district of Jenin on Tuesday at dawn.

    Since an Israeli settler was shot and killed last month while driving near Nablus, Israeli forces have embarked on a manhunt for Jarrar — the alleged main suspect in the shooting — who had managed to evade capture for weeks.

    In January, during a raid searching for Jarrar, Israeli forces shot and killed his cousin Ahmad Ismail Jarrar near the Jarrar family’s home in the Wadi Bruqin neighborhood of Jenin city.

    On Saturday, Israeli forces shot and killed Ahmed Samir Abu Obeid, 19, during another raid on Wadi Bruqin.

    The governor of the Jenin district, Ibrahim Ramadan, said in a statement on Tuesday that he was informed by the Palestinian liaison of the killing of Ahmad Jarrar, adding that his body was being held by Israel.

    Ramadan added that the Israeli military operation in Jenin began around 12 a.m. across three villages of the district and ended up in the al-Yamoun town before dawn.

    Israeli news website Ynet reported that around 3 a.m., the Shin Bet, Israel’s internal intelligence agency, received intelligence that Jarrar was hiding in building complex in al-Yamoun.

    Israeli forces reportedly called for Jarrar to exit the building complex, and when he did not, forces launched at least one missile at the building. Shortly after the missile was fired, forces then began demolishing the building with a bulldozer.

    “When Jarrar finally came out of one building, he was armed with an M-16 assault rifle and a bag full of explosives, prompting the Israeli forces to open fire and kill him,” Ynet said.

    Ynet added that Israeli forces also arrested several Palestinians hwo they accused of helping Jarrar hide.

    Clashes between young Palestinian men and armed Israeli forces erupted in al-Yamoun following the assassination of Jarrar.

    A Red Crescent official, Mahmoud al-Saadi, told Ma’an that seven Palestinians suffered from severe tear-gas inhalation during clashes. (...)

    #Palestine_assassinée
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    Après des semaines de chasse à l’homme, les forces israéliennes tuent le combattant palestinien soupçonné du meurtre d’un colon. Jenin en grève, les écoles fermées en signe de deuil
    Par Maan News | Cisjordanie occupée - 6 février 2018 | Traduction : MR pour ISM
    http://www.ism-france.org/temoignages/Apres-des-semaines-de-chasse-a-l-homme-les-forces-israeliennes-tuent-le-

    Les forces israéliennes ont assassiné le combattant palestinien Ahmad Jarrar pendant une opération militaire de grande envergure dans la ville de al-Yamoun, dans le district de Jenin (au nord de la Cisjordanie occupée) mardi à l’aube. Depuis qu’un colon israélien a été abattu le mois dernier alors qu’il circulait en voiture sur une route près de Naplouse, les forces israéliennes se sont lancées dans une chasse à l’homme à la recherche de Jarrar, le principal suspect présumé du tir – qui a réussi à leur échapper pendant plusieurs semaines.

    En janvier, pendant un raid de recherche de Jarrar, les forces israéliennes ont tué son cousin Ahmad Ismail Jarrar près de la maison de la famille Jarrar, dans le quartier Wadi Bruqin de Jenin.

    Samedi dernier, les forces israéliennes ont tué Ahmed Samir Abu Obeid, 19 ans, au cours d’un autre assaut donné au quartier Wadi Bruqin.

    Le gouverneur du distict de Jenin, Ibrahim Ramadan, a déclaré ce mardi qu’il avait été informé par le bureau de liaison palestinien de l’assassinat d’Ahmad Jarrar, ajoutant qu’Israël n’avait pas rendu son corps.

    Ramadan a ajouté que l’opération militaire israélienne à Jenin a commencé vers minuit dans trois villages du district et s’est terminée à al-Yamoun avant l’aube.

    Le site israélien d’information Ynet a rapporté que vers 3h du matin, le Shin Bet, le service du renseignement intérieur d’Israël, a reçu l’information que Jarrar se cachait dans un immeuble à al-Yamoun.

    Les forces israéliennes auraient crié à Jarrar de sortir du bâtiment, puis ne le voyant pas se soumettre à leur injonction, elles ont lancé au moins un missile sur la structure. Peu de temps après le tir du missile, les forces ont commencé à démolir l’immeuble avec un bulldozer.

    « Quand Jarrar a fini par sortir de l’immeuble, il était armé d’un fusil d’assaut M-16 et d’un sac d’explosifs, ce qui a poussé les forces israéliennes à ouvrir le feu sur lui et à l’abattre, » a dit Ynet.

    Ynet a ajouté que les forces israéliennes ont également arrêté plusieurs Palestiniens accusés d’avoir aidé Jarrar à se cacher.

    Des affrontements entre de jeunes palestiniens et les forces armées ont éclaté à al-Yamoun après l’assassinat de Jarrar.

    Un responsable du Croissant Rouge, Mahmoud al-Saadi, a dit à Ma’an que 7 Palestiniens ont souffert de l’inhalation de gaz lacrymogènes pendant les clashes.

    Les condoléances pour Jarrar et sa famille ont été présentées par les haut-parleurs des mosquées de Jenin, pendant que les écoles et les magasins fermaient leurs portes en signe de deuil et qu’une grève générale était annoncée dans la ville.

    Le mouvement du Jihad islamique a dit dans un communiqué que Jarrar « représentait la méthode réelle de résistance que vivent les Palestiniens et que la victoire de Jarrar ne serait complète que par le déracinement et l’expulsion de l’occupation. »

    Les Brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas, a présenté ses condoléances, présentant Jarrar comme « le leader de la cellule al-Qassam qui a mené l’attaque héroïque à Naplouse il y a quelques semaines. »

    Le mouvement Hamas a dit également qu’il présentait ses condoléances pour Jarrar qui « a dérouté la sécurité de l’occupation. »

    Le Hamas a appelé les combattants de la résistance en Cisjordanie à « répondre au crime israélien d’assassinat du héros de la résistance Ahmad Nasr Jarrar. »

    Jarrar, 24 ans, est le 10ème Palestinien a avoir été tué par les forces israéliennes cette année. Il est le fils de Nasser Jarrar, lui aussi un combattant Hamas, qui a été tué par Israël en 2002, pendant le Seconde Intifada.

    • Israël abat le principal suspect palestinien dans le meurtre d’un rabbin
      afp , le 06/02/2018 à 22h02
      https://www.la-croix.com/Monde/Israel-abat-principal-suspect-palestinien-meurtre-rabbin-2018-02-06-130091

      (...) Dans un communiqué, le service de sécurité intérieure israélien Shin Beth a annoncé plus tôt dans la journée qu’ Ahmed Nasser Jarrar , 22 ans, le principal suspect dans le meurtre du rabbin Raziel Shevah le 9 janvier, était tombé sous les balles lors d’une vaste opération nocturne à Yamoun en Cisjordanie. Il est le troisième Palestinien à avoir été abattu pour ce meurtre.

      Un fusil d’assaut de type M-16 et un sac contenant des engins explosifs ont été retrouvés près de lui, a ajouté le Shin Beth.

      L’intervention a provoqué des heurts violents avec les habitants palestiniens avant que les forces israéliennes, qui avaient bouclé Yamoun, ne se retirent au matin, apparemment en emportant le corps d’Ahmed Nasser Jarrar, ont rapporté des témoins.

      Ahmed Nasser Jarrar était présenté par les Israéliens comme le principal suspect au sein de la « cellule terroriste » qui a tué le rabbin Raziel Shevah, et faisait l’objet d’une chasse à l’homme depuis quatre semaines. (...)

  • La jeunesse palestinienne ne s’avoue pas vaincue
    Akram Belkaïd & Olivier Pironet (@opironet), Le Monde Diplo, février 2018
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/BELKAID/58401

    La décision de M. Donald Trump de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël, le 6 décembre dernier, a aggravé l’échec du « processus de paix » et provoqué d’importantes manifestations en Cisjordanie et à Gaza. Une contestation durement réprimée par Israël, qui multiplie les incursions militaires et les arrestations. Les jeunes Palestiniens, y compris des mineurs, sont les premiers visés. Nombre d’entre eux rompent avec les formes de militantisme de leurs aînés.

    Les drapeaux palestiniens claquent au vent sur l’allée principale de l’université de Birzeit, à la périphérie de Ramallah, ville où siège l’Autorité palestinienne. Non loin de la stèle qui honore les vingt-huit étudiants « martyrs » de l’établissement, tous tués par l’armée israélienne, un cortège se met en place. Un membre du service d’ordre va d’un carré à l’autre. Cagoulé sous son casque d’assaut et vêtu d’une tenue de camouflage avec grenades et ceinture d’explosif, il donne le tempo à de jeunes femmes et de jeunes hommes en treillis olive, le visage masqué par un keffieh. Tous scandent des slogans à la gloire de la résistance armée. Ils brandissent des bannières aux couleurs du Fatah rendant hommage au défunt président Yasser Arafat (1929-2004), et des banderoles saluant la mémoire de Cheikh Ahmed Yassine (1937-2004), le fondateur du Mouvement de la résistance islamique (Hamas). Les organisateurs de cette parade appartiennent au mouvement de la jeunesse du Fatah (Chabiba), le parti du président Mahmoud Abbas. Ils ont tenu à ce que le rassemblement célèbre les deux grandes factions politiques palestiniennes, qui peinent à mettre en œuvre leur accord de « réconciliation ». Signé en octobre 2017, celui-ci est censé tourner la page de plus de dix années de rivalité et d’affrontements fratricides.

    À l’écart, des étudiants en sociologie observent la scène d’un air sévère. « Ça n’est que du folklore, lâche Rami T. (1), 20 ans. Voilà ce que le Fatah et l’Autorité palestinienne proposent à la jeunesse : des gesticulations symboliques. C’est tout sauf de l’action politique sérieuse. Le régime n’entend pas impulser une mobilisation collective qui puisse réellement porter ses fruits. Il craint qu’une politisation des jeunes ne mène d’abord à une révolte contre lui. » Alors que 70 % de la population a moins de 30 ans, la politisation de la jeunesse constitue un sujet très délicat pour des dirigeants palestiniens à la légitimité de plus en plus contestée. Avant les accords d’Oslo, en 1993, et la création de l’Autorité, c’est le Haut-Conseil pour la jeunesse et les sports, une instance rattachée à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui assurait la formation idéologique, notamment à travers l’organisation de camps de vacances et de volontariat. En 1993, un ministère de la jeunesse et des sports a vu le jour pour « donner aux jeunes le pouvoir d’agir sur le plan économique, social et politique ». Au fil du temps, les actions d’encadrement ont été abandonnées, et le ministère a été suspendu en 2013, le Haut-Conseil ayant repris du service sous l’égide de M. Abbas.

    Pour Youssef M., 22 ans, lui aussi étudiant en sociologie, « l’Autorité palestinienne veut éloigner les jeunes d’un militantisme authentique, présent sur le terrain, et les empêcher d’élaborer de nouvelles manières d’agir sur le plan politique. Or, depuis le début des années 2000 et l’échec du processus d’Oslo, la jeunesse est en manque de repères. Nous sommes en colère. Il n’y a eu aucun gain politique pour notre peuple. La division entre le Fatah et le Hamas nous indigne. L’occupation [israélienne] est une réalité permanente. Nous en vivons la violence au quotidien. Notre situation sociale et économique demeure précaire. Toutes les conditions sont réunies pour que naisse une mobilisation à grande échelle ».

    Quand l’Autorité veut museler la contestation

    Les jeunes sont « les premières victimes de la lutte contre l’occupation en termes de morts, de blessés, d’arrestations et de détentions », montre une récente étude (2), et, sur les 95 Palestiniens tués par l’armée israélienne ou les colons en 2017, une cinquantaine avaient moins de 25 ans (3). Mais ils sont aussi touchés de plein fouet par les difficultés que connaît l’économie, avec un taux de chômage estimé à 27 % (18 % en Cisjordanie, 42 % à Gaza), soit l’un des « plus élevés du monde », « d’une ampleur rarement atteinte (…) depuis la Grande Dépression », selon les Nations unies (4). Environ un tiers des 15-29 ans sont sans emploi en Cisjordanie (56 % à Gaza), et cette proportion augmente à près de la moitié pour les femmes, qui constituent la majorité des jeunes diplômés. À l’échelle nationale, seuls 40 % des jeunes Palestiniens sont intégrés au marché du travail. Si le taux de scolarisation universitaire est l’un des plus importants du monde arabe (44 % selon l’Unesco), les étudiants n’ont que très peu de débouchés professionnels une fois leur diplôme en poche. Un très grand nombre d’entre eux doivent se tourner vers le marché informel, où ils perçoivent bien souvent une rémunération inférieure au salaire minimum établi par l’Autorité palestinienne (2,40 dollars l’heure, soit 2 euros) et ne disposent d’aucune couverture sociale.

    Houda A., 20 ans, étudie le journalisme à l’université de Bethléem, un écrin de verdure perché sur les hauteurs d’une ville encombrée où affluent les cars de touristes venant d’Israël pour une brève visite de l’église de la Nativité. Cet établissement catholique accueille 3 500 étudiants, dont trois quarts sont de confession musulmane et environ 80 % de sexe féminin. Originaire de Jérusalem-Est, où les établissements supérieurs palestiniens sont interdits par Israël, Houda met trois heures chaque jour pour effectuer le trajet aller-retour entre l’université et la Ville sainte, pourtant distante de six kilomètres, en raison des barrages israéliens. Elle décrit une situation qui ne cesse de se détériorer : « L’occupation pèse sur nos vies d’étudiants. C’est elle qui dicte nos choix, comme celui de l’université où nous souhaitons étudier. Si on habite Jérusalem, on y réfléchira à deux fois avant de s’inscrire à Birzeit ou à Naplouse, ne serait-ce qu’en raison des restrictions à la liberté de mouvement imposées par Israël (5). Mais l’université demeure un cocon qui ne nous forme pas sur le plan politique pour faire face à cette situation. Pour nos aînés, y entrer signifiait choisir un parti et s’engager dans le militantisme. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. » De nombreux étudiants et enseignants rencontrés déplorent que ni le Fatah ni le Hamas n’aient un projet politique susceptible de mobiliser la jeunesse et de favoriser l’émergence d’élites capables de prendre le relais à la tête d’un mouvement national essoufflé.

    Ce reproche, nous l’entendrons à plusieurs reprises. À l’université de Bethléem, par exemple, où assister à une matinée d’activités libres permet de prendre la mesure de l’ambiguïté de la situation. D’un côté, dans une cour ombragée, près de deux cents étudiants joviaux et bruyants participent à un jeu de questions-réponses scandées au son de chansons occidentales ou de pop libanaise. De l’autre, dans un amphithéâtre clairsemé à l’ambiance studieuse, une trentaine de personnes suivent un débat à propos de la loi controversée sur la criminalité électronique, adoptée par l’Autorité palestinienne en juin 2017. Destiné officiellement à réglementer l’usage d’Internet et des réseaux sociaux, ce texte permet d’emprisonner tout citoyen dont les écrits portent atteinte « à l’intégrité de l’État, à l’ordre public ainsi qu’à la sécurité intérieure ou extérieure du pays », ou menacent « l’unité nationale et la paix sociale » (6). Jugée contraire aux droits fondamentaux par une large partie de la société civile, cette loi vise à faire taire et à punir les journalistes contempteurs du régime, les opposants, mais aussi les militants et les jeunes, très actifs sur les réseaux sociaux, où les critiques contre le pouvoir pleuvent. En témoigne l’interpellation par les services de sécurité palestiniens, en septembre dernier, de M. Issa Amro, responsable de La Jeunesse contre les colonies, un mouvement établi à Hébron (Al-Khalil), qui avait dénoncé sur Facebook l’arrestation d’un journaliste ayant appelé à la démission de M. Abbas. M. Amro avait déjà été arrêté par l’armée israélienne en février 2016, après avoir organisé une manifestation pacifique contre la colonisation (7).

    Nabd, mouvement contre l’occupation et la colonisation

    Yassir D., 23 ans, inscrit en cursus de journalisme, est l’un des initiateurs de ce débat. Il ne s’étonne ni du manque d’intérêt des étudiants pour un sujet qui les concerne pourtant au premier chef ni de l’absence de mobilisation populaire contre ce texte. « Nos parents sont incités par le gouvernement à s’endetter pour consommer (8) et hésitent de ce fait à contester l’ordre établi. Quant aux jeunes, leurs conditions de vie sont telles qu’ils veulent aussi s’amuser.. Alors, on leur offre l’illusion qu’ils peuvent le faire comme n’importe où ailleurs. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de conscience politique ; c’est juste qu’ils ne se reconnaissent dans aucune des forces existantes. » Selon une étude de référence, 73 % des Palestiniens de 15 à 29 ans affirment n’être affiliés à aucun parti et expriment une grande méfiance à l’égard des institutions (9).

    Manal J., 22 ans, étudiante en sciences de la communication, a suivi tout le débat. Elle applaudit l’écrivain et chroniqueur Hamdi Faraj quand il dénonce une « loi liberticide visant à réduire au silence les voix dissidentes » et ne cache pas son agacement lorsqu’un avocat proche du pouvoir affirme que « la situation difficile [des Palestiniens] exige de la retenue et un sens des responsabilités, une liberté totale d’expression n’étant ni possible ni souhaitable ». Se sent-elle prête pour autant à s’engager sur le plan politique ? Elle livre une réponse gênée : « Je suis décidée à le faire, mais ce n’est pas simple. Il y a une règle que tous les jeunes connaissent : faire de la politique, c’est, tôt ou tard, aller en prison, qu’elle soit israélienne ou palestinienne. Pour une femme, cela peut avoir des effets dramatiques. Au-delà des conséquences physiques et morales de l’incarcération, on risque de ne jamais pouvoir trouver de mari, car notre société reste très conservatrice, et toutes sortes de rumeurs peuvent nuire à la réputation d’une femme qui a fait de la prison. » Toutes ces femmes arrêtées ne bénéficient pas de la même attention médiatique internationale qu’Ahed Tamimi, 16 ans, emprisonnée en décembre dernier pour avoir bousculé deux soldats israéliens. Depuis 1967, près de 800 000 Palestiniens des territoires occupés ont été incarcérés par les Israéliens, soit deux hommes adultes sur cinq — souvent sous le régime de la détention administrative, sans inculpation ni procès. Sur ce total, on compte quinze mille femmes.

    Proche de l’extrême gauche, Wissam J., 26 ans, en faculté de sociologie à Birzeit, a connu lui aussi la prison, au même titre que de nombreux étudiants de l’université, considérée comme l’un des creusets du militantisme en Palestine (près d’une soixantaine d’entre eux sont actuellement détenus par Israël, et environ huit cents ont été arrêtés par l’armée depuis une dizaine d’années). Il a été libéré en 2015, après avoir passé trois ans dans les geôles israéliennes — ce qui lui vaut autant de retard dans ses études. Pour quel motif a-t-il été emprisonné ? « J’ai été arrêté et condamné pour “militantisme” », nous répond-il avec un sourire pudique, sans entrer dans les détails. Comme ses camarades de bancs Rami et Youssef, Wissam milite au sein de Nabd (« battement » en arabe), un mouvement de jeunes en lutte contre l’occupation et la colonisation israéliennes, « mais aussi contre l’Autorité, la division politique interpalestinienne et la “normalisation” avec Tel-Aviv promue par certaines ONG [organisations non gouvernementales] et par des pontes du régime », assène Youssef. Né à Ramallah en 2011, dans le sillage du mouvement de contestation populaire lancé par le Collectif du 15 mars pour appeler à l’unité nationale face à Israël, Nabd se veut « indépendant des grands partis », nous explique-t-il, avant d’ajouter : « Mais nous n’agissons pas contre eux, même si nous nous situons en dehors du cadre politique traditionnel, qui a montré ses limites. »

    Marqué « à gauche », comme nous le confie Rami, le mouvement, dont certains membres sont également issus du courant islamiste, a essaimé dans plusieurs villes de Cisjordanie et tente de tisser des liens avec les jeunes de Gaza. Il met aussi l’accent sur l’éducation populaire et œuvre à la « réappropriation de l’identité, de l’histoire et de la mémoire collective palestiniennes, menacées par l’atomisation de la société que favorise la politique néolibérale de l’Autorité, sous l’influence de la Banque mondiale et des Occidentaux ». Les militants de Nabd entendent par ailleurs lutter contre la fragmentation du territoire et éviter que la séparation entre les grandes villes de Cisjordanie — sans oublier l’isolement de Gaza — n’ancre définitivement l’image d’un « archipel de cités autonomes » dans l’imaginaire palestinien. « Nous proposons également des activités culturelles et artistiques. Par exemple, une troupe de théâtre itinérante se produit dans les camps de réfugiés, pour redonner vie à la culture populaire du pays », ajoute Wissam.

    Offrir un horizon collectif à la « génération d’Oslo »

    « Ces militants veulent faire de la politique “autrement”, analyse Sbeih Sbeih, sociologue palestinien et chercheur à l’université Aix-Marseille, qui suit de près l’évolution de ce mouvement. Au discours de nos dirigeants sur le “développement de l’économie”, la “construction étatique” et la “paix”, ils opposent un modèle de résistance — contre Israël, mais aussi sur le plan économique, politique, éducatif et culturel — au nom d’un objectif suprême, la libération de toute la Palestine. C’est la raison pour laquelle ils sont à la fois dans le viseur des autorités israéliennes et dans celui des services de sécurité de l’Autorité, comme tous ceux qui remettent en question l’ordre établi. » Les Israéliens ne s’y sont pas trompés : l’un des fondateurs de Nabd, arrêté l’année dernière, est toujours sous les verrous, avec le statut de « détenu administratif ». Bassel Al-Araj, proche du mouvement, a quant à lui été abattu par l’armée israélienne à Al-Bireh (Ramallah) le 6 mars 2017, au terme d’une longue traque. Ce pharmacien de 33 ans originaire d’Al-Walajah (Bethléem), très présent sur le terrain de la contestation, mais aussi dans les ateliers d’éducation populaire, avait été relâché peu de temps auparavant par les forces de sécurité palestiniennes, qui l’avaient accusé en avril 2016 de « préparation d’une action terroriste », puis incarcéré pendant six mois. Pour beaucoup, sa mort est le fruit de la coordination sécuritaire entre les services de renseignement palestiniens et leurs homologues israéliens, très décriée par la population des territoires (10).

    Nabd est loin d’être la seule organisation de jeunes active en Palestine. Sans compter les affiliations à des associations classiques (sport, culture, solidarité...), près de 40 % des 15-29 ans font partie d’un mouvement semblable, et ces dernières années ont vu apparaître de nombreux collectifs, comités et associations dont le maître-mot est « l’unité du peuple palestinien », comme Gaza Youth Breaks Out (GYBO) ou Jabal Al-Mukabir Local Youth Initiative. Créé en 2010 par des blogueurs gazaouis, le premier dénonce en même temps l’occupation israélienne, la corruption des responsables politiques et l’incurie des principaux partis. Le second, installé à Jérusalem-Est, s’est illustré en organisant, le 16 mars 2014, une chaîne humaine autour des remparts de la Ville sainte pour protester contre la colonisation juive et réaffirmer l’identité palestinienne. « Notre génération veut innover. Elle entend repenser le discours politique traditionnel et cela explique le foisonnement d’initiatives qui mélangent culture, social, engagement politique et arts », analyse Karim Kattan, chercheur et écrivain originaire de Bethléem. Membre du projet El-Atlal (« les ruines »), qui invite de jeunes artistes, chercheurs et écrivains, palestiniens ou étrangers, à travailler en résidence à Jéricho, il est persuadé que le recours à la création « fait partie des nouveaux modes de mobilisation ». Cela permet aussi, selon lui, de repenser les liens de solidarité entre Occidentaux et Palestiniens. « Le temps des ONG qui viennent passer trois mois chez nous et qui repartent avec le sentiment du devoir accompli est révolu. Les étrangers — notamment les Français — ne doivent plus venir “s’occuper” de nous, mais travailler avec nous. Et apprendre de nous comme nous apprenons d’eux.. »

    Mais quel est le rayonnement de ces mouvements, leur poids dans la société ? D’après Abaher El-Sakka, professeur de sociologie à Birzeit, « il ne faut pas surestimer leur influence, relativement limitée étant donné l’espace restreint dans lequel ils peuvent agir, les blocages liés aux structures du pouvoir et, bien sûr, la répression israélienne. Mais des mouvements comme Nabd peuvent créer une dynamique et préparer le terrain, à terme, à d’importants changements sur le plan sociopolitique. Ce qui est sûr, c’est qu’ils offrent une solution en matière d’engagement collectif aux jeunes Palestiniens, en proie au désenchantement devant l’absence de perspectives et l’impossibilité de jouer un rôle décisionnel dans la société.. Beaucoup de ces jeunes, se sentant laissés pour compte, rejettent tous les partis en bloc et se replient sur eux-mêmes, avec le risque que certains se tournent vers l’action violente ». Ce fut le cas, notamment, lors du soulèvement de 2015-2016, qui a vu se multiplier les attaques isolées, souvent avec un simple couteau, contre les soldats israéliens et les colons dans les territoires occupés. Ces attaques ont été essentiellement le fait de jeunes de moins de 25 ans, indépendants des partis et sans revendication (11). Elles ont entraîné une répression féroce, avec 174 Palestiniens tués entre octobre 2015 et février 2016.

    Ces actes désespérés, beaucoup de nos interlocuteurs disent les comprendre et refusent de les condamner. Anissa D., 25 ans, vit dans le camp de réfugiés de Jénine, où 70 % des treize mille habitants sont au chômage. Enfant, elle a connu l’offensive israélienne d’avril 2002 contre le camp, qui fit officiellement cinquante-deux morts parmi les Palestiniens (au moins deux cents selon les habitants). Sans qualification, elle travaille comme femme de ménage dans un complexe hôtelier du nord de la ville dont la clientèle est essentiellement composée de Palestiniens d’Israël. Elle avoue penser souvent à recourir à la violence. « Je me raisonne, parce que je sais que les Israéliens puniront toute ma famille et que chacune de nos révoltes a été payée au prix fort. Mais je ne supporte pas le sort de mon peuple. Je ne peux pas me résigner. J’admire ceux qui ont donné leur vie pour notre cause. » Pour Houda, l’étudiante en journalisme à Bethléem, « les attaques individuelles menées contre les soldats aux barrages sont un moyen comme un autre de résister à l’occupation, d’opposer la force à la violence exercée par Israël ». Youssef, de Birzeit, estime de son côté que « ces actions extrêmes sont le fruit d’une immense frustration face à la perpétuation de la colonisation, aux vexations subies quotidiennement aux postes de contrôle et à un horizon complètement bouché ». Un point de vue qu’exprimera devant nous, de manière plus abrupte, Mohsen B., un commis d’une vingtaine d’années employé dans une épicerie de la vieille ville de Naplouse : « Depuis que je suis né, les Israéliens ne m’ont autorisé qu’une seule fois à me rendre à Jérusalem, et je me sens comme asphyxié ici, enfermé dans mon propre pays. Je n’ai pas d’économies, pas de femme, et je n’ai pas fait d’études supérieures. Je me suis sacrifié pour la patrie en restant ici, mais maintenant je ne souhaite qu’une chose : partir à l’étranger. C’est ça ou me jeter sur un soldat à un barrage... » Comme la majorité de nos interlocuteurs, Mohsen n’éprouve aucune sympathie pour des mouvements armés, tels qu’Al-Qaida ou l’Organisation de l’État islamique (OEI).

    à Hébron, murs de béton et portiques de détection

    Pour Majdi A., 28 ans, une figure du camp de réfugiés de Dheisheh, à Bethléem, l’exil n’est pas une option. Ce camp, l’un des plus importants de Cisjordanie, où vivent quinze mille personnes, permet de prendre toute la mesure du désœuvrement de la jeunesse. « Dheisheh est dans le collimateur de l’armée israélienne, qui l’envahit très souvent, comme la plupart des camps de réfugiés, nous explique Majdi. La majorité des personnes arrêtées sont des jeunes, accusés d’appeler à la violence sur Facebook ou de lancer des pierres contre les soldats. Plus d’une centaine ont été blessés dans des heurts au cours des six derniers mois. On compte par ailleurs deux morts de 21 et 18 ans [en 2017], et environ quatre-vingts gamins handicapés, sciemment visés aux jambes. » Lorsque nous l’interrogeons sur les menaces pesant sur les jeunes qui s’opposent à l’occupation ou à la politique de l’Autorité, il nous répond sans détour : « Nous ne pouvons pas protester ni avoir d’activités politiques autres que celles qui sont contrôlées par le pouvoir ; nous subissons des pressions de part et d’autre. La seule solution, c’est de s’engager pacifiquement. Moi, par exemple, j’ai choisi de rester ici, de ne pas partir à l’étranger et d’œuvrer en faveur de la communauté au travers d’actions sociales et culturelles. Je resterai ici pour défendre nos droits, même si je dois y laisser ma vie. »

    Si demeurer en Palestine est un acte de résistance relevant du soumoud (« ténacité » en arabe), y revenir l’est tout autant. C’est l’avis de Maher L., 26 ans, commerçant dans la vieille ville d’Hébron, à quelques encablures du caveau des Patriarches (ou mosquée Ibrahim). La population palestinienne du centre historique a diminué de moitié depuis vingt ans. Les six mille habitants qui restent sont soumis à la pression permanente de huit cents colons particulièrement agressifs et de quelque trois mille soldats. Murs de béton, points de contrôle, tourniquets pour filtrer les passages, caméras de surveillance et portiques de détection de métaux installés par l’armée israélienne, filets grillagés placés par les commerçants pour protéger les rares boutiques encore ouvertes des objets et des immondices lancés des étages par les colons, maisons palestiniennes dégradées par ces derniers : vivre ici est un enfer. Le visage marqué, Maher le reconnaît, mais dit ne plus vouloir quitter son pays après être parti à l’étranger pendant trois ans. « Je me suis exilé en Allemagne, mais l’appel de ma terre natale a été plus fort. Je pourrais repartir. Les colons et les organisations qui les soutiennent nous incitent à le faire ; certains offrent même un pécule. Ce serait une aubaine : mon commerce est moribond, car rares sont les téméraires qui prennent le risque de venir faire leurs courses chez nous. Mais je ne vendrai jamais et je resterai ici, quoi qu’il advienne. J’attends. Le temps n’est pas notre ennemi. »

    Akram Belkaïd & Olivier Pironet

    (1) Tous les noms de nos interlocuteurs ont été modifiés, à l’exception de ceux des deux sociologues et de l’écrivain.

    (2) « Palestinian Youth » (PDF), Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs (Passia), Jérusalem, avril 2017.

    (3) Cf. « Deaths in 2017 », Israel-Palestine Timeline.

    (4) « Rapport sur l’assistance de la Cnuced au peuple palestinien. Évolution de l’économie du territoire palestinien occupé » (PDF), Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Genève, 10 juillet 2017.

    (5) Sur les atteintes à la liberté de mouvement des Palestiniens en Cisjordanie, cf. la carte-affiche insérée dans « Palestine. Un peuple, une colonisation », Manière de voir, n° 157, février-mars 2018 (en kiosques).

    (6) Presidential Decree N° 16 of 2017 Regarding Cybercrime, articles 20 et 51, Ramallah, 24 juin 2017. Le Parlement israélien a de son côté adopté en première lecture, début 2017, une loi permettant d’obliger Facebook à supprimer tout texte incitant à la « violence » ou au « terrorisme ».

    (7) Cf. « Farid Al-Atrash et Issa Amro », La Chronique d’Amnesty, Paris, novembre 2017.

    (8) M. Salam Fayyad, premier ministre de l’Autorité palestinienne de 2007 à 2013, a mis en place en 2008 des mesures facilitant les prêts à la consommation. On estime par exemple que deux tiers des foyers de Ramallah sont endettés. Cf. « Palestinian workers campaign for social justice », Middle East Report, Richmond (Virginie), vol. 46, n° 281, hiver 2016.

    (9) « The status of youth in Palestine 2013 », Sharek Youth Forum, Ramallah, 2013.

    (10) Cf. Shatha Hammad et Zena Tahhan, « “Basil Al-Araj was a beacon for palestinian youth” », Al-Jazira, 7 mars 2017. Sur la coopération sécuritaire israélo-palestinienne, lire « En Cisjordanie, le spectre de l’Intifada », Le Monde diplomatique, octobre 2014.

    (11) Cf. Sylvain Cypel, « Pourquoi l’“Intifada des couteaux” continue », Orient XXI, 24 février 2016.

    #Palestine

  • Faire taire les journalistes palestiniens - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/faire-taire-les-journalistes-palestiniens.html

    Les attaques de l’AP et du Hamas contre les journalistes se sont intensifiées ces derniers mois, selon des groupes de défense des médias.

    Au début du mois, Jihad Barakat, un journaliste de Palestine Today TV, roulait entre la ville de Naplouse, dans le nord de laCisjordanie, et le village de la région de Tulkarem où il se rendait pour visiter la famille, lorsqu’il a remarqué quelque chose d’inhabituel à un point de contrôle militaire israélien.

    En violation du protocole, les soldats israéliens fouillaient le convoi du Premier ministre Rami Hamdallah (Autorité palestinienne). Barakat a sorti son téléphone et a rapporté l’incident. Quelques heures plus tard, il était arrêté par les forces de sécurité palestiniennes.

    Des militants des droits des médias et des journalistes ont exprimé immédiatement leur indignation sur les médias sociaux et exigé que Barakat soit libéré. Le hashtag « Où est Jihad » a été adopté pour les posts des médias sociaux condamnant sa détention, et des journalistes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre. Le syndicat des journalistes a été mobilisé.

    Barakat a finalement été libéré sous caution, et accusé d’une litanie d’infractions fantaisistes, dont la mendicité. Il doit être jugé en septembre et ses collègues craignent que sa détention, ainsi que les autres arrestations qui ont eu lieu au cours des dernières semaines, soient une tentative pour les empêcher de travailler et pour faire taire leur critique légitime de l’Autorité palestinienne.

     

    Le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (MADA) a noté que le nombre de violations commises à l’encontre des journalistes par l’AP en Cisjordanie et le Hamas à Gaza était beaucoup plus élevé en juin que le mois précédent.

    En plus des efforts de l’AP pour réduire la liberté des médias, les journalistes palestiniens en Cisjordanie doivent affronter les exactions des autorités israéliennes, qui vont jusqu’à la détention, le harcèlement et les restrictions de mouvement ; beaucoup de journalistes ont été tués ou blessés. ÀGaza, les journalistes se plaignent que le Hamas, qui contrôle le territoire assiégé, cherche à les intimider.

    « Cette année, nous avons assisté à une escalade des attaques contre des journalistes de diverses sensibilités », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord au Comité pour la protection des journalistes. « L’AP et le Hamas vont jusqu’à arrêter et poursuivre en justice des journalistes politiques indépendants qui soutiennent l’autre camp, pour les faire taire ou les punir. »

    Le 8 juin, les autorités de Gaza ont arrêté Fouad Jaradeh, un journaliste de la télévision palestinienne dirigée par l’Autorité palestinienne, ce que la Fédération internationale des journalistes a dénoncé par la bouche de son président, Philippe Leruth, : « Les forces de sécurité du Hamas doivent cesser d’attaquer les journalistes de Gaza et de violer systématiquement leurs droits fondamentaux. »

    Jaradeh est toujours en prison. Son arrestation a eu lieu deux mois après que le journaliste de télévision palestinien, Taghreed Abu Tir, a été placé en détention provisoire et détenu pendant 10 jours. Il a été arrêté parce qu’il était soupçonné de travailler « en complicité avec Ramallah », c’est à dire l’AP, et de « faire un mauvais usage de la technologie ». Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, Jaradeh a été contraint, par la force, à faire une fausse déposition.

    En 2016, MADA a documenté 134 violations contre les journalistes perpétrées par l’Autorité palestinienne et les autorités du Hamas en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Alors que le nombre de violations commises contre le personnel médiatique a diminué par rapport à l’année précédente, le Centre a noté une escalade dans le « traitement dégradant des journalistes lors des interrogatoires et des arrestations », qui pourrait s’apparenter à la torture.

    Le Centre a également noté que les journalistes étaient persécutés pour des publications personnelles écrites sur les réseaux sociaux. Depuis la libération de Barakat, au moins cinq journalistes de la Cisjordanie ont déclaré avoir été convoqués pour être interrogés par l’appareil de sécurité palestinien interne.

    Les inquiétudes, concernant l’espace de plus en plus réduit dans lequel les journalistes peuvent opérer, ont augmenté en juin, lorsque l’AP a bloqué 29 sites Web reliés soit au Hamas, soit à Mohammad Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, un allié devenu un ennemi du président palestinienMahmoud Abbas.

    « La décision de l’AP d’interdire des sites Web et d’exercer un contrôle sur le contenu du Web est très alarmante », a déclaré M. Mansour. Parmi les sites Web bloqués se trouve le Centre d’information palestinien affilié au Hamas, et Amad, le site Web pro-Dahlan.

    Une nouvelle loi sur les « crimes électroniques » votée par l’Autorité palestinienne préoccupe également les journalistes à cause des restrictions qu’elle menace d’imposer à leur travail. Selon Nour Odeh, une journaliste basée à Ramallah, la loi comble plusieurs lacunes importantes en matière de fraude, de chantage en ligne, de pornographie juvénile, de vol d’identité et d’autres crimes majeurs absents de l’appareil juridique existant.

    « Mais la loi utilise aussi des termes très vagues, pour définir des infractions, qui pourraient servir à poursuivre l’opposition politique ou les journalistes. Des termes comme le bien public, la sécurité nationale et la paix civile, a-t-elle déclaré. Certains articles de la loi [obligent aussi] les journalistes à révéler leurs sources, et naturellement, nous avons tous un problème avec ça. »

    Le directeur général de MADA, Mousa Rimawi, a noté que « la société civile n’a pas été consultée pour la rédaction [de la loi] qui s’est faite dans le plus grand secret », ajoutant que « certains de ses articles affectent le droit à la liberté d’expression et les droits à la vie privée ».

    Les groupes de défense des droits des médias pensent que les autorités de Gaza et de Cisjordanie utilisent les journalistes comme des pions du jeu politique. Le Fatahet le Hamas sont en conflit depuis plus d’une décennie, et toutes les tentatives pour réconcilier les deux parties ont jusqu’à présent échoué. La dissension a torpillé les efforts pour tenir des élections nationales, ce qui a permis à Abbas de rester presque 12 ans au pouvoir, alors que le mandat présidentiel est de quatre ans.

    La popularité d’Abbas a chuté ces dernières années et, selon un sondage, 65% des gens veulent qu’il démissionne. La répression des voix dissidentes a augmenté à mesure que sa popularité déclinait, en particulier celles des journalistes qui documentaient le mécontentement général contre la coordination sécuritaire de l’Autorité palestinienne avec Israël.

    Ainsi, en janvier 2016, les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté Salim Sweidan à cause d’un rapport publié sur son site web qui accusait l’AP d’aider les autorités israéliennes à arrêter des habitants du village de Beit Furiq après le meurtre d’un colonel israélien et de sa femme. Sweidan a été accusé de calomnie, de falsification d’informations et d’incitation à la haine et à la violence.

    « Cela montre bien comment (…) les journalistes sont persécutés pour les empêcher de faire leur travail et d’informer le public, et comment ils sont utilisés comme des pions par l’AP et le Hamas pour régler leurs différends politiques », a déclaré M. Mansour.

    Dalia Hatuqa

     

    Article original en anglais : Crackdown aims to ‘silence’ Palestinian journalists, Aljazeera

    Traduction : Dominique Muselet pour Chronique de Palestine

    Photo de présentation : Un soldat palestinien empêchant une équipe de télévision palestinienne de filmer l’interdiction violente d’une manifestation près de Bi’lin – Photo : Lazar Simeonov

    * Dahlia Hatuqa est une journaliste palestinienne spécialisée sur le Moyen-Orient. Elle réside aux Etats-Unis et en Cisjordanie. Consultez son site Web. Elle est joignable sous Twitter : @DaliaHatuqa

    La source originale de cet article est Al-Jazeera
    Copyright © Dalia Hatuqa, Al-Jazeera, 2017
    http://www.mondialisation.ca

  • Israeli settler kills Palestinian after opening fire on solidarity march in Nablus
    May 18, 2017
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=777141

    NABLUS (Ma’an) — An Israeli settler shot and killed a 23-year-old Palestinian and injured another near the village of Huwwara in the northern occupied West Bank district of Nablus on Thursday after stepping out of his car and opening live ammunition on Palestinians after clashes broke out with Israeli forces during a march held in solidarity with hunger strikers.

    The Palestinian Ministry of Health confirmed that Mutaz Hussien Hilal Bani Shamsa , 23, from the Nablus-area village of Beita succumbed to his wounds shortly after sustaining bullet wounds when witnesses said an Israeli settler opened live ammunition on him after a solidarity march in the village that erupted into clashes with Israeli forces.

    #Palestine_assassinée

    • Heurts en Cisjordanie, un Palestinien tué par un colon israélien
      AFP / 18 mai 2017 13h26
      https://www.romandie.com/news/Heurts-en-Cisjordanie-un-Palestinien-tue-par-un-colon-israelien/796951.rom

      Naplouse (Territoires palestiniens) - Un Palestinien a été tué jeudi par un colon israélien dans le nord de la Cisjordanie occupée lors de heurts près d’un barrage de l’armée israélienne, ont indiqué le ministère palestinien de la Santé et des sources des services de sécurité.

      Les Palestiniens étaient appelés ce jeudi à manifester en solidarité avec les centaines de détenus actuellement en grève de la faim dans les prisons israéliennes.

      Des heurts ont éclaté quand un colon à bord d’une voiture a tenté de forcer son passage à travers la foule au point de contrôle militaire israélien de Hawara, au sud de Naplouse, où manifestaient des centaines de Palestiniens, a rapporté un photographe de l’AFP présent sur place.

      Encerclé par les manifestants qui commençaient à lancer des pierres sur sa voiture, le colon est sorti de son véhicule et a tiré, de même que de nombreux soldats qui se sont aussitôt déployés en nombre, a rapporté le photographe de l’AFP.

      L’armée israélienne a elle fait état d’un Israélien ayant tiré en l’air quand sa voiture a été visée par des jets de pierres lors d’une « manifestation violente ».

      Les soldats ont quant à eux tiré des projectiles anti-émeutes, a dit une porte-parole de l’armée, faisant état d’un mort et un blessé.

      Une enquête est en cours, mais d’après les informations dont dispose l’armée, le Palestinien tué ne l’a pas été par des tirs de soldats, a-t-elle dit.

      – Photographe blessé -

      Elle ne s’est pas exprimée sur ce qu’il était advenu du colon qui a ouvert le feu.

      Moataz Bani Chemseh, 23 ans, originaire d’un village proche de Naplouse, a été mortellement atteint à la tête, ont indiqué le ministère palestinien de la Santé et des médecins.

      Un photographe de l’agence de presse américaine Associated Press a également été blessé. Son état est stable, ont indiqué les médecins.

  • Des milliers d’Arabes israéliens commémorent la journée de la Terre
    AFP / 30 mars 2017 20h49
    https://www.romandie.com/news/784637.rom

    Des milliers d’Arabes israéliens, certains brandissant des drapeaux palestiniens, ont participé jeudi à la journée de la Terre, qui commémore la répression meurtrière il y a 41 ans par Israël d’une manifestation contre la saisie de terres, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Les Arabes israéliens, descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d’Israël en 1948, représentent aujourd’hui 17,5% de la population de l’Etat hébreu.

    Ils se plaignent d’être traités en « citoyens de seconde zone » et sont victimes, selon les ONG qui défendent leurs droits, de discrimination notamment pour l’obtention de permis de construire et de terrains.
    (...)
    Jeudi, des dizaines de personnes ont défilé dans la bande de Gaza ainsi que dans des villes de Cisjordanie occupée, notamment à Bethléem, où des échauffourées ont éclaté avec l’armée israélienne, et à Naplouse, où plusieurs manifestants ont été blessés lors de heurts avec des soldats et des colons israéliens, selon un correspondant de l’AFP.

    S’adressant à la foule, le journaliste israélien Gideon Levy, régulièrement menacé pour ses positions en faveur des droits des Palestiniens, a estimé qu’il n’était « pas facile d’être Palestinien en Cisjordanie, pas facile non plus d’être Palestinien en Israël ». « Vous n’avez pas les mêmes droits », a-t-il martelé.

    De son côté, le maire de Deir Hanna, Samir Abou Hussein, a exhorté les Arabes Israélien à « lutter chaque jour contre la tempête sioniste qui veut soumettre les Arabes avec ses politiques racistes ».

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    Dozens injured as Palestinians across West Bank, Gaza and Israel commemorate Land Day
    March 30, 2017 6:58 P.M. (Updated : March 30, 2017 9:02 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776204

    Fifty Palestinians were injured with rubber-coated steel bullets while dozens others suffered from severe tear-gas inhalation as Israeli forces suppressed a march in the Madama village in southwestern Nablus in the northern West Bank. The protest was held near the village’s land that had been seized by the Israeli government to construct the illegal Israeli Yitzhar settlement.

    The Palestinian Red Crescent told Ma’an that among the injured were deputy governor of Nablus Anan al-Atiri and member of the People’s Party politburo Khalid Mansour.

    Protesters set off from the southern area of the village and walked towards the Yitzhar settlement with the intention of planting trees on the village’s confiscated lands.

    Ihab Tahsin, a member of the Madama village council, told Ma’an “we plant these lands so our children will grow up remembering their lands and continue planting them so one day the lands will return to us.”

    The governor of Nablus, Akram al-Rjoub, told Ma’an that “today we need to be in our lands, to boost our resistance and existence in the area and to empower popular resistance against the Israeli occupation forces and settlers.”

  • Israël détruit le logement d’un Palestinien accusé d’une attaque ayant tué 2 colons
    AFP / 03 mai 2016 10h55
    http://www.romandie.com/news/700143.rom

    Naplouse (Territoires palestiniens) - Les forces israéliennes ont détruit mardi à Naplouse (nord de la Cisjordanie occupée) le logement d’un des Palestiniens accusés d’avoir participé à l’assassinat d’un couple de colons israéliens en octobre, ont indiqué les forces israéliennes et palestiniennes.

    Par ailleurs, la police israélienne a annoncé avoir arrêté dans la nuit un adolescent palestinien après une nouvelle attaque anti-israélienne au couteau qui a blessé un juif d’une soixantaine d’années dans la Vieille ville de Jérusalem.

  • Journée internationale des #femmes de science
    11 février
    http://www.un.org/fr/events/women-and-girls-in-science-day

    Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, détient un « canne à capteurs » électronique qui a valu à trois étudiantes de l’École à Askar camp à Naplouse géré par l’UNRWA un « prix spécial dans l’électronique appliquée » à l’Intel International Science and Engineering Fair à San Jose, Californie. Photo ONU/Mark Garten

    La #science et l’égalité entre les sexes sont indispensables pour réaliser les objectifs de développement durable, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces 15 dernières années, la communauté internationale a entrepris d’importants efforts pour inspirer et promouvoir la participation des femmes et des #filles à la science.

    Malheureusement, les femmes et les filles continuent d’être exclues et ne peuvent participer pleinement à la science. Selon une étude menée dans 14 pays, la probabilité pour les étudiantes d’obtenir un baccalauréat, une maîtrise ou un diplôme de docteur dans des matières liées à la science est de respectivement 18%, 8% et 2%, tandis que ces pourcentages sont de 37 %, 18% et 6% pour les élèves de sexe masculin.

  • Naplouse : L’Autorité palestinienne arrête un professeur palestinien dissident - Maan News
    http://www.ism-france.org/temoignages/L-Autorite-palestinienne-arrete-un-professeur-palestinien-dissident-arti

    02.02.2016 - La police palestinienne a arrêté mardi 2 février le docteur Abd al-Sattar Qassem, critique virulent de l’Autorité palestinienne. Qassem, 68 ans, fut longtemps professeur en science politique à l’Université An-Najah à Naplouse et a été arrêté par les forces de l’AP après que cette dernière a reçu des « plaintes » anonymes contre lui, a déclaré Youssef al-Mahmoud, porte-parole de l’AP.

  • Jérusalem : Des familles palestiniennes accusent Israël d’exécuter des jeunes et de prélever leurs organes - Palestine Info - 26 décembre 2015
    http://www.ism-france.org/temoignages/Des-familles-palestiniennes-accusent-Israel-d-executer-des-jeunes-et-de-

    Des militants palestiniens et des familles de manifestants anti-occupation assassinés accusent l’occupation israélienne d’exécuter leurs enfants et de garder leurs corps pendant plusieurs semaines pour prélever leurs organes.
    Plusieurs familles ont refusé de se soumettre aux conditions israéliennes, à savoir d’enterrer leurs fils et filles tués sans procéder à une autopsie post-mortem.
    (...) Le directeur du Centre Quds d’Assistance juridique à Naplouse, Saher Sarsour, a accusé l’occupation israélienne de voler les organes de jeunes palestiniens.

    « Israël a un long passé de prélèvement d’organes de cadavres palestiniens détenus. Il devrait y avoir une sorte de mécanisme ou un parti tiers qui procède aux autopsies et constate si certains organes ont été volés et si les gens ont été tués de sang froid à bout portant, » a dit Sarsur.

    Les familles des Palestiniens tués sont confrontées à des conditions très dures fixées par Israël pour récupérer les corps de leurs enfants morts ; certaines les ont acceptées, d’autres les ont refusées, pendant que la communauté internationale reste silencieuse face à cette pratique israélienne inhumaine.

    Une des conditions fixées par les autorités israéliennes précise que les familles doivent recevoir les corps et les enterrer de nuit, ce qui empêche la famille de faire faire une autopsie indépendante pour déterminer la cause de la mort.

    Dans de nombreux cas, les familles palestiniennes sont également obligées de signer plusieurs documents rédigés en hébreu, langue qu’elles ne comprennent pas.

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    Palestinian families refuse Israel’s terms for releasing bodies
    Dec. 30, 2015
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=769585

    RAMALLAH (Ma’an) — Family members of Palestinians slain by Israel published a letter on Wednesday officially refusing Israel’s terms of release concerning the remains of dozens of bodies belonging to Palestinians who were shot dead during alleged, attempted or actual attacks against Israelis.
    (...) The signatories also pointed out that each family should be allotted time to request an official autopsy on their dead, particularly due to rumors that Israeli authorities have been removing certain organs before releasing remains. Autopsy reports are also used in official paperwork necessary to file cases against Israeli authorities at the International Criminal Court.

    In the letter, families demanded that Palestinian leaderships and the international community, as well as other national and popular institutions, take action to help pressure Israel to return the withheld bodies.

    #trafic_d'organes

  • Ainsi, les voilà, les nouveaux héros d’Israël ? (Gideon Levy) | Publié le 21 novembre 2015 sur Haaretz |Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/ainsi-les-voila-les-nouveaux-heros-disrael-gideon-levy

    Voici la nouvelle étape de notre déclin : la prise d’assaut d’hôpitaux et les enlèvements de patients dans leur lit même. Les militaires déguisés perpètrent un autre genre de crime de guerre, manifestement contraire à la Convention de Genève, et, admiratifs, les Israéliens applaudissent. Des héros qui triomphent de blessés et d’équipes médicales. Au cours de week-end, l’émission sur l’actu, « Uvda » (Des faits), a salivé de façon dégoûtante par admiration envers ces actions.

    Il n’est pas difficile d’imaginer ce qui se passerait si un terroriste palestinien faisait irruption dans un hôpital israélien, enlevait un patient de son lit et abattait en même temps le cousin venu s’occuper de lui. Mais quand l’unité antiterrorisme de la police et le service de sécurité du Shin Bet le font, on les applaudit, ici. La prochaine fois que les propagandistes israéliens se plaindront de l’usage que font les Palestiniens des hôpitaux, on devra leur rappeler l’hôpital Makassed à Jérusalem-Est, l’hôpital Al-Ahli à Hébron et l’hôpital privé à Naplouse, où nos héros déguisés ont effectué des raids, se sont livrés à des confiscations et ont perpétré des enlèvements et des assassinats.

    traduction de l’article cité ici : http://seenthis.net/messages/431417

    #Gideon_Levy

  • L’avocat et prisonnier palestinien Allan a été libéré par Israël | Moyen-Orient
    Publié le 04 novembre 2015
    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201511/04/01-4917326-lavocat-et-prisonnier-palestinien-allan-a-ete-libere-par-israel.

    Le père de Mohammed Allan, Nasser al-Din Allan, avait indiqué plus tôt à l’AFP qu’il comptait conduire son fils dans un hôpital jeudi pour lui faire passer un checkup.

    Mohammed Allan, présenté par le Djihad islamique comme l’un des siens, avait été arrêté le 6 novembre 2014 « sur la base de témoignages et d’informations selon lesquels il était en contact avec un activiste terroriste du Djihad islamique en vue de commettre des attentats de grande envergure », selon des sources sécuritaires israéliennes.

    Il avait alors été placé en détention administrative, mesure extrajudiciaire qui permet à Israël d’emprisonner des suspects sans inculpation ni procès pour une durée de six mois renouvelables indéfiniment.

    En août, il a frôlé la mort en raison d’une grève de la faim débutée deux mois plus tôt.

    Jusqu’alors quasiment inconnu, Mohammed Allan, avocat de 31 ans à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée, est devenu le visage de la lutte contre la détention administrative.

    Sa détermination à combattre ce régime d’emprisonnement avait conduit les autorités israéliennes dans une impasse politique et humanitaire. Devant son état alarmant, des comas répétés et les atteintes subies par le cerveau, la Cour suprême avait fini par suspendre sa détention administrative en août.

    Une fois tiré d’affaire, il avait de nouveau été arrêté le 16 septembre par les Israéliens et replacé en détention administrative. Il avait alors repris sa grève de la faim. Mais il avait recommencé à s’alimenter au bout de quelques jours, apparemment après avoir reçu l’assurance que sa détention administrative ne serait pas prolongée en novembre

    #Mohammed_Allan #Muhammad_Allan

  • Dépêches : euronews : les infos internationales en video
    AFP, 18/10 14:34 CET
    http://fr.euronews.com/depeches/3080007-des-juifs-attaques-par-des-palestiniens-en-cisjordanie

    Des juifs ultra-orthodoxes ont échappé dimanche à un lynchage en se rendant sans autorisation sur un site religieux en plein territoire palestinien, dans une illustration supplémentaire de tensions qui suscitent un sérieux différend entre Israël et la France.

    Ces étudiants d’une Yeshiva (école talmudique) de Jérusalem ont été soustraits par les policiers palestiniens à une foule en colère au Tombeau de Joseph, site révéré par les juifs à Naplouse (nord de la Cisjordanie occupée) et lieu de tensions permanentes avec les Palestiniens qui vivent alentour, a dit la police israélienne.

    Malgré l’escalade qui a réveillé le spectre d’une nouvelle intifada, les étudiants avaient décidé de se rendre, sans coordination ni escorte israéliennes, sur ce site pour le restaurer.
    (...)
    Les étudiants ont défié l’interdit et pénétré dans le caveau dimanche avant l’aube pour le repeindre, a rapporté la police.

    Selon la police, les policiers palestiniens les ont frappés, et une “foule en colère” de Palestiniens est ensuite arrivée et a commencé à les frapper également. La plupart des étudiants ont réussi à s’enfuir, mais cinq d’entre ont été arrêtés par les policiers palestiniens qui les ont remis aux soldats israéliens.

    “Après des examens à hôpital, ils seront présentés à un juge, a dit la police israélienne.

    La police palestinienne a confirmé dans ses grandes lignes cette version, mais démenti avoir battu quiconque.(...)

  • Palestine : Naplouse, l’indomptable 1/2
    http://www.revue-ballast.fr/palestine-naplouse-lindomptable-12

    Revenir à Naplouse dix ans après l’avoir quittée, c’est assister à une petite métamorphose. Les habitants qui ont pu fuir la ville, au commencement de la seconde intifada, reviennent souvent avec la même histoire : ils ne reconnaissent pas leur ville. En quelques années, la deuxième plus grande agglomération de Cisjordanie a subi une transformation profonde. Naplouse s’est reconstruite, mais elle y a laissé une partie de son âme. (...) Source : Ballast

  • La prochaine intifada devrait être une révolution palestinienne jusqu’à la fin de l’occupation - Samah Jabr - 9 octobre 2015

    http://www.ism-france.org/analyses/La-prochaine-intifada-devrait-etre-une-revolution-palestinienne-jusqu-a-

    Le discours de Mahmoud Abbas aux Nations unies, qui a été précédé par une propagande exagérée disant qu’il serait une « bombe », s’est avéré n’être rien de plus qu’une litanie de plaintes habituelles et d’appels à la communauté internationale. Le discours a indéniablement échoué à soulever de nouveaux défis, à offrir de nouvelles stratégies ou d’inspirer l’espoir aux palestiniens bouillant sous l’occupation. Quelques jours après le discours, quand Israël a annoncé que l’Autorité palestinienne a aidé à l’arrestation d’un groupe à Naplouse accusé d’avoir attaquer des colons illégaux, la réponse d’Abbas – la menace lasse habituelle de ne pas s’engager dans des accords qui ne sont pas respectés par Israël – s’est révélée n’être rien d’autre qu’une « bombe assourdissante ».

    La jeunesse palestinienne a espéré que cette annonce signifiait que l’AP allait arrêter de se comporter comme le sous-traitant d’Israël pour écraser la résistance palestinienne. Ils se sont alors levés pour combattre l’appropriation par Israël du lieu saint qu’est al-Aqsa à Jérusalem, pour résister à la fermeture de la ville à son propre peuple et pour s’opposer aux attaques sans relâche des colons dans des villages de Cisjordanie, comme celle qui a conduit à brûler vive une famille, un crime pour lequel personne n’a eu à rendre de comptes.(...)

    #Palestine #occupation #colonisation

  • Family: Israeli settler shoots, injures 6-year-old Palestinian
    Oct. 3, 2015 12:40 P.M. (Updated: Oct. 3, 2015 4:58 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=767947

    QALQILIYA (Ma’an) — A suspected Israeli settler shot and critically injured a 6-year-old Palestinian near the occupied West Bank city of Qalqiliya, relatives said.

    Yousef Bayan al-Tabib was standing on the side of the road when the settler reportedly stopped his car, shot the child in the stomach, and fled the scene, relatives of the boy told Ma’an.

    The child, from the small Palestinian village of Izbeit at-Tabib — in Area C and around six miles east of Qalqiliya — was taken to the Qalqiliya Hospital for treatment.

    An Israeli army spokesperson told Ma’an that the army had received reports of the attack and that Israeli forces had arrived on scene and were “investigating any indication that the attack happened.”

    The occupied West Bank was rocked by settler attacks on Palestinians and their property on Thursday night and Friday after a fatal shooting attack was carried out by alleged Palestinian gunmen.

    The attack left Israeli settlers Eitam and Naama Henkin dead in their car as they were driving in the Nablus area of the northern West Bank.

    • Cisjordanie : 10 Palestiniens blessés par balles dans un raid de l’armée
      AFP / 03 octobre 2015 17h52
      http://www.romandie.com/news/Cisjordanie-10-Palestiniens-blesses-par-balles-dans-un-raid-de-larmee/635702.rom

      Naplouse (Territoires palestiniens) - L’armée israélienne a poursuivi samedi sa traque des meurtriers d’un couple de colons en Cisjordanie occupée, et mené un raid à Naplouse au cours duquel dix Palestiniens ont été blessés par balles, selon des sources médicales et policières palestiniennes.

      Comme à chaque opération militaire israélienne, des Palestiniens ont protesté et des heurts ont éclaté, des jeunes jetant des pierres sur les soldats israéliens qui ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc, de grenades lacrymogènes et de balles réelles. Ces heurts se sont poursuivis après la fin des perquisitions, a constaté un photographe de l’AFP.

      Selon le Croissant-Rouge palestinien, dix personnes ont été touchées par des balles tirées dans les jambes ou le ventre, et quatre personnes ont été blessées après avoir reçu des coups.

      Les violences ont débuté lorsque des dizaines de soldats israéliens à bord de véhicules militaires sont entrés vers 02H00 du matin (vendredi à 23H00 GMT) dans le quartier de Dahiyeh, dans l’est de Naplouse, près du lieu de l’attaque qui a coûté la vie jeudi soir à un couple de colons, selon la police palestinienne.

      Les soldats ont arrêté huit personnes et mené des perquisitions, pénétrant de force dans les maisons et y causant des dégâts, a ajouté la même source.

      Interrogée par l’AFP, une porte-parole militaire n’a pas été en mesure de donner des informations sur l’opération menée à Naplouse.

      Par ailleurs, des affrontements sporadiques entre Palestiniens et une dizaine de colons se sont produits dans l’après-midi près du village de Bourin dans le nord de la Cisjordanie. Des colons venus notamment de l’implantation voisine d’Yitzhar ont lancé des pierres vers des Palestiniens qui ont répliqué de la même façon.

      Des soldats israéliens, qui se trouvaient au milieu, ont tiré des grenades lacrymogène en direction des Palestiniens, a constaté une journaliste de l’AFP.

      Les tensions, déjà fortes en Cisjordanie occupée, ont été ravivées après la mort des deux colons abattus par des tirs alors qu’ils roulaient à bord de leur voiture à proximité d’une colonie israélienne proche de Naplouse.

  • Cisjordanie : au moins 21 Palestiniens blessés lors de heurts avec l’armée israélienne
    http://www.romandie.com/news/Cisjordanie-au-moins-21-Palestiniens-blesses-lors-de-heurts-avec-larmee-israelienne/593855.rom

    Naplouse (Territoires palestiniens) - Des affrontements ont éclaté vendredi entre manifestants palestiniens et soldats israéliens en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, faisant 21 blessés, selon des sources palestiniennes.

    Les heurts les plus violents se sont déroulés à Ramallah et à Naplouse, dans le nord du territoire palestinien, au lendemain de l’investiture du nouveau gouvernement israélien et alors que les Palestiniens marquent le 67e anniversaire de la Nakba, catastrophe en arabe, que représente, selon eux, la création de l’Etat d’Israël en 1948.

    Lors d’une manifestation devant la prison militaire israélienne d’Ofer, près de Ramallah, des dizaines de manifestants ont jeté des pierres sur des soldats, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes et des tirs de balles en caoutchouc, a indiqué un correspondant de l’AFP.

    Selon des sources médicales palestiniennes, sept Palestiniens ont été blessés lors de ces heurts.

    Ces blessés s’ajoutent aux dix autres Palestiniens blessés lors d’affrontements plus tôt dans la journée de vendredi dans la ville palestinienne de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Les heurts avec des manifestants palestiniens se sont produits lorsque des soldats israéliens ont escorté des fidèles juifs pour une visite au Tombeau de Joseph.

    Des responsables de la sécurité et des témoins palestiniens ont affirmé que les soldats avaient tiré à balles réelles et caoutchoutées sur les manifestants.

    L’armée a confirmé les accrochages mais nié un recours à des balles réelles.

  • La conférence de Naplouse imagine la vie dans une Palestine « glocale »
    http://www.protection-palestine.org/spip.php?article13138
    Naplouse (Ma’an), 5 octobre 2014, Traduction : JPP pour la CCIPPP

    Naplouse (Ma’an) – L’expérience palestinienne de la mobilité a longtemps été définie par des contradictions apparemment irréconciliables.

    Une communauté globale de plusieurs millions de personnes se trouve de mieux en mieux connectée et mobilisée, alors même qu’une fragmentation intérieure, par les colonies et les check-points israéliens, rend de plus en plus difficile pour les Palestiniens dans leur patrie de se déplacer à plus de quelques kilomètres à la ronde.

    Il a résulté de cette contradiction une Palestine pouvant être définie comme « glocale (1) », un thème exploré lors d’une récente conférence universitaire à l’université An-Najah à Naplouse, « Vie, consommation et action dans une Palestine glocale ».

    La conférence, qui s’est tenue du 30 septembre au 2 octobre, a offert un espace aux universitaires palestiniens et étrangers de même qu’à des militants pour imaginer de façon critique comment la mondialisation du commerce et de la vie sociale a été vécue par un peuple dont le monde physique est l’un des plus limité sur terre.

    Explorant des sujets aussi divers que l’urbanisme sous l’occupation et la consommation responsable, les participants ont examiné comment la globalisation et le néolibéralisme en Palestine avaient été reçus et réfractés à travers l’occupation israélienne.

    L’agriculture palestinienne a été au centre de plusieurs tables rondes tout au long de la conférence, en particulier à la lumière de l’expansion massive des campagnes de boycotts ciblant les produits israéliens qui ont émergé à travers la Cisjordanie depuis l’offensive dévastatrice de cet été contre la bande de Gaza.

  • Le Franco-Palestinien Raed Abubadawia enfin libre
    http://www.lecourrierdelatlas.com/801507102014Le-franco-palestinien-Raed-Abubadawia-est-enfin-libr

    Suite à son procès, où le consul de France était présent, la justice a décidé de libérer Raed Abubadawia , un Franco-Palestinien de 42 ans. Il avait été arrêté le 21 septembre à Naplouse à son domicile par l’armée israélienne.

    « La justice lui reprochait d’héberger dans son cours un étudiant proche du Hamas » dit Nasrine Akhes, l’ancienne épouse de ce professeur de droit, avec qui elle a eu 3 enfants. « Aujourd’hui, Raed est libre. J’ai eu sa femme au téléphone, c’est elle qui m’a annoncé la bonne nouvelle. J’ai eu également le consul de France qui a pu s’entretenir avec Raed. Il est en bonne santé. Et il est en route pour Naplouse ».

  • Un Franco-Palestinien comparaît devant la justice israélienne - Moyen-Orient - RFI - Avec notre envoyé spécial à Naplouse, Nicolas Ropert.
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140930-franco-palestinien-comparait-devant-justice-israelienne

    Ce mercredi aura lieu la comparution devant une cour israélienne de Raëd Abubadawia. Ce Franco-Palestinien âgée de 41 ans, est sous les verrous depuis une semaine maintenant, il a été interpellé par l’armée israélienne. Professeur à l’université de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, on lui reproche d’avoir diffusé des idées du Hamas auprès de ses étudiants. Une version que contestent ses proches.

    Avec notre envoyé spécial à Naplouse, Nicolas Ropert

    Devant le bâtiment de droit de la faculté de Naplouse, Majd semble encore sous le choc. La jeune femme, un voile noir sur les cheveux, s’est récemment mariée avec Raëd Abubadawia, ce professeur de droit franco-palestinien. « Les soldats israéliens sont arrivés dans notre maison. Ils ont frappé violemment à la porte, raconte-t-elle. On était endormis. C’est très difficile à vivre. Ils ont embarqué mon mari. Ils ont aussi pris mon ordinateur, celui de mon mari et d’autres documents. Je leur ai demandé pourquoi ils l’arrêtaient. Ils ne m’ont pas répondu. »

    Les autorités israéliennes accusent Raëd d’avoir diffusé les idées du Hamas auprès de ses étudiants. Une version que conteste Majd. Ce n’est qu’un simple professeur de droit, assurent ses proches, dont Hala Nasrallah, une cousine : « Les étudiants en droit qui ont des cours avec Raëd ont fait une petite manifestation devant la porte de l’université de Naplouse en solidarité avec leur professeur. Ils ont demandé sa libération. C’est réconfortant. Mais la France est un Etat de droit et ne doit pas accepter ça pour un de ses citoyens. On a de l’espoir. »

    Le consulat de France à Jérusalem joint par RFI confirme être en contact avec les autorités israéliennes. Une demande de visite a été formulée, mais sans réponse jusqu’à maintenant.

    Reportage-radio Franco - Palestinien Arrêté - RFI
    https://soundcloud.com/nicolas_r/reportage-franco-palestinien-arrete-rfi

    #Raëd_Abubadawia

  • #Palestine 2004 / Closing your eyes (Naplouse, #Hebron, Qalqilyah)
    http://www.larevuedesressources.org/palestine-2004-closing-your-eyes-naplouse-hebron-qalqilyah,168

    2004-2014 dix ans de souffrances... (mise à jour de L. D.) Closing your eyes est un film documentaire sur trois villes palestiniennes en train de mourir, un film sur trois formes d’enfermement et d’étouffement : la révolte à #Naplouse, la résignation à Hébron, la disparition à Qalqilyah. Closing your eyes ou comment donner à voir et à entendre dans les rues de trois villes, entre l’obscurité et la lumière, entre l’intérieur et l’extérieur, entre la vie et la mort, entre le visible et l’invisible. (...)

    Productions Vidéo & #Cinéma

    / Cinéma, #Cinéma_documentaire, Palestine, Hebron, Naplouse

    #Productions_Vidéo_&_Cinéma_

  • Deux Palestiniens tués par l’armée israélienne en Cisjordanie - swissinfo.ch
    http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Deux_Palestiniens_tues_par_larmee_israelienne_en_Cisjordanie.html?cid=3883

    Deux Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie. Celles-ci entament le 10e jour d’une opération lancée par Tsahal après l’enlèvement le 12 juin dernier de trois jeunes Israéliens près d’une colonie, ont indiqué dimanche des sources médicale et de sécurité. Des heurts ont eu lieu à Ramallah et près de Naplouse.

    La première victime a été tuée par balle lors d’affrontements dans la nuit à Ramallah, au cours desquels cinq personnes ont été blessées. La seconde a été tuée par balle alors qu’elle se rendait à la mosquée pour la prière du matin au camp de réfugiés d’el Ein, dans l’ouest de Naplouse, a-t-on précisé de même source.

    L’armée israélienne n’avait pas, dans l’immédiat, d’information sur les violences à Ramallah. Elle a confirmé, en revanche, avoir tiré sur un homme à Naplouse qui s’était approché des soldats « de manière menaçante ».

    Le jeune homme de 27 ans n’a pas répondu aux tirs de sommation, selon l’armée israélienne, qui a ensuite tiré sur lui. « Selon les premiers éléments, il n’était pas stable mentalement », a indiqué un communiqué de l’armée. Une thèse confirmée par des membres de la famille de la victime.

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    2 Palestinians killed in overnight raids in Ramallah and Nablus
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=706668

    (...) Ahmad Said Suod Khalid , 36, in Al-Ein refugee camp in Nablus and Mahmoud Ismail Atallah in Ramallah were killed as locals protested raids in those areas early Sunday morning.

    In al-Ein refugee camp, Israeli soldiers fired four gunshots at 36-year-old Ahmad Said Suod Khalid while he was headed to a mosque for dawn prayer.

    According to eyewitnesses, the soldiers asked Khalid to go back home, but he refused and insisted on walking to the mosque. At this point, a soldier pointed his rifle at him and shot him several times from point-blank range.(...)

    • Les « meurtres de sang froid » de l’armée israélienne condamnés
      http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Les_meurtres_de_sang_froid_de_larmee_israelienne_condamnes.html?cid=388358
      22 juin 2014

      Deux Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne au 10e jour des recherches pour retrouver les trois jeunes Israéliens disparus. La semaine dernière, deux autres adolescents, dont l’un âgé de 13 ans, avaient aussi été abattus par Tsahal. Mahmoud Abbas a exigé des explications d’Israël sur ces morts.

      Le président de l’Autorité palestinienne a réclamé directement des explications au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur ces « meurtres de sang froid ». L’une des victimes, décrite comme « mentalement instable » par sa famille, s’était approchée des soldats israéliens « de manière menaçante », selon l’armée.

      Ces deux nouveaux décès portent à quatre le nombre des Palestiniens tués en une semaine en Cisjordanie. Un cinquième Palestinien, grièvement blessé lors de heurts avec l’armée israélienne, est dans un état de mort clinique dans un hôpital israélien, selon sa famille.

      Meurtre d’"adolescents"

      « J’ai dit que cet enlèvement était un crime, mais est-ce que cela justifie le meurtre d’adolescents palestiniens ? » a déclaré dimanche Mahmoud Abbas dans une interview au journal israélien « Haaretz ». « Qu’a à dire M. Netanyahu sur ces meurtres ? Est-ce qu’il les condamne ? Regardez ce qui s’est passé en Cisjordanie ces derniers jours, la violence et la destruction des maisons, est-ce justifié ? », a-t-il ajouté à l’adresse du Premier ministre israélien.

  • La fille des camps : Vie quotidienne dans les camps palestiniens - 29/05/2014 - 2ème Partie
    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r172/7_milliards_de_voisins_2_20140529_1033.mp3

    RFI - 7 milliards de voisins // Nadia Sweeny, jeune journaliste de 24 ans quitte la France pour Ramallah et finit par s’installer à Naplouse, dans les camps où elle épouse Amjad, réfugié, dont elle est tombée amoureuse.

  • La fille des camps : Vie quotidienne dans les camps palestiniens - 29/05/2014 - 1ère Partie
    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r172/7_milliards_de_voisins_1_20140529_1010.mp3

    RFI - 7 milliards de voisins // Nadia Sweeny, jeune journaliste de 24 ans quitte la France pour Ramallah et finit par s’installer à Naplouse, dans les camps où elle épouse Amjad, réfugié, dont elle est tombée amoureuse.