city:nietzsche

  • Librairie Philosophique J. VRIN - La philosophie comme éducation des adultes, HADOT (P.)
    http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711628698

    « Le philosophe n’apprend pas aux hommes un métier particulier, […] mais il cherche à transformer leur sensibilité, leur caractère, leur manière de voir le monde ou d’être en rapport avec les autres hommes. On pourrait dire qu’il leur apprend le métier d’homme. »
    Si la tâche de la philosophie est de former plutôt que d’informer, la philosophie est précisément l’éducation des adultes. C’est en ces termes que Pierre Hadot évoque une conception de la philosophie comme manière de vivre que toute son œuvre aura brillamment contribué à réactiver. Grand lecteur des philosophes antiques, de Socrate et Platon à Épictète, Marc Aurèle et Plotin, mais aussi des philosophes modernes ou contemporains, de Montaigne et Descartes à Nietzsche et Merleau-Ponty, dans ce recueil de textes – introuvables ou inédits – Pierre Hadot relit l’histoire de la pensée afin de nous aider à réorienter notre vie et à réapprendre à voir le monde. Ces textes témoignent de sa capacité de parler à la fois au public universitaire et aux non spécialistes passionnés de philosophie. On y reconnaît toujours la clarté et la puissance de sa pensée. Sommes-nous prêts à être (trans)formés par la philosophie ?

    Préface de Arnold I. Davidson. Postface de Ilsetraut Hadot.
    Édition établie par Arnold I. Davidson et Daniele Lorenzini.

    #livre

    Comment vivre ? ou la philosophie pour adultes
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-mercredi-19-juin-2019

    Le centre de l’œuvre de Pierre Hadot, son grand concept, titre de l’un de ses livres les plus connus, ce sont les exercices spirituels. Parmi les plus connus : celui qui nous vient des stoïciens et qui consiste à distinguer ce qui dépend de moi de ce qui ne dépend pas de moi. Exercice qui semble a priori faisable par tout adulte, en dehors de tout cadre scolaire, de toute formation spécifiquement philosophique.

  • Déclin aristocratique et corvée démocratique
    http://www.dedefensa.org/article/declin-aristocratique-et-corvee-democratique

    Déclin aristocratique et corvée démocratique

    On peut s’adonner à l’adoration de la démocratie en ces temps d’État profond et d’Europe de Bruxelles, il reste que le mot plèbe, dont elle marque la triomphe, a été balayé de tous temps par les génies de l’humanité, à commencer par Platon ou Juvénal, jusqu’à Nietzsche ou Tocqueville. On a évoqué les transformations sociétales (les chiens et les gosses qui parlent aux maîtres et aux parents, etc.) du livre VIII de la République, mais on va revenir ici à la démocratie à la grecque et à sa gestion compliquée…

    Fustel de Coulanges dresse un tableau assez terrible de la progression démocratique à Athènes et dans la Grèce ancienne, où elle fut plus cruelle qu’à Athènes, parfois abominable. Mais elle est tellement fatale et inévitable – y compris la décadence qui va avec – (...)

  • http://lmsi.net/Proposition-de-loi-pour-l

    Sa suffisance et ses poses philosophantes sont une insulte ostensible à toute la corporation des philosophes ; son catéchisme antireligieux est une insulte à ce que la libre-pensée a produit de meilleur ; son anticalotinisme crétin, son hédonisme benêt et son aristocratisme puant sont une insulte à Épicure, à Lucrèce, à Spinoza, à Nietzsche, à Deleuze, à Bourdieu et à tous les grands auteurs dont il se réclame et qu’il ne fait que trahir, salir et détourner à son profit.

  • Philosopher avec l’histoire de la philosophie : Gilles Deleuze vu par Manola Antonioli
    http://blogs.mediapart.fr/edition/gilles-deleuze-aujourdhui/article/240215/philosopher-avec-l-histoire-de-la-philosophie-gilles-deleuze-vu-par-

    Deleuze transforme ainsi l’histoire de la philosophie en une série de rencontres qui permettent de penser avec et non sur, selon une logique créatrice qui subvertit la pensée autant que l’histoire.
    Ce sont des recherches sur la réception française de la pensée nietzschéenne qui m’ont amenée à m’intéresser à la #philosophie de Deleuze, dont j’ai lu dans un premier temps les ouvrages consacrés à Nietzsche. Selon la « méthode de dramatisation » de l’histoire de la philosophie que le jeune Deleuze avait théorisée dans le texte d’une conférence qui n’a été publiée qu’après sa mort[1], la philosophie nietzschéenne y est présentée à travers ses personnages, animaux, humains ou divins, mais surtout à partir des « forces » qui s’y expriment (forces actives et réactives, volonté de puissance, éternel retour, forces tragiques de La Naissance de la tragédie, forces insoupçonnées du corps dont l’importance rapproche Nietzsche de Spinoza, « grande » et « petite » santé, puissances ascétiques dans La Généalogie de la morale, forces du nihilisme passif ou actif, forces destructrices et forces de création). Ainsi, l’histoire de la philosophie se transforme de simple succession chronologique des étapes du développement d’une #pensée « canonique » (conçu souvent comme linéaire, prévisible depuis ses commencements, fait de phases en cohérence les unes avec les autres) en l’analyse des événements, imprévisibles, discontinus, dont l’irruption produit une pensée originale et singulière, qui constituera à son tour un événement philosophique, un seuil de discontinuité à partir duquel il nous sera impossible de penser comme avant.

    J’ai découvert chez #Deleuze une pratique de l’histoire de la philosophie qui consiste à penser au présent les philosophies du passé, en ayant recours à une sorte de « discours indirect libre » qui brouille les frontières entre la pensée du philosophe-historien (dans ce cas, Deleuze lui-même) et celles des auteurs qu’il étudie. La pensée se produit dans ces pages à partir des rencontres avec d’autres pensées, dans la dissipation des #identités, comme ce qui fait parler des « #singularités_impersonnelles », dynamique comparable à celle introduite par Maurice Blanchot dans le domaine de la critique littéraire.

  • Du 3 au 9 février, Maison de la Grève. Quelques jours pour penser depuis l’Amérique du Nord et Rennes Métropole la fin du monde, et son au-delà.

    Plus de détails sur le mini-site fait pour l’occasion (#bootstrap et #spip)
    https://maisondelagreve.boum.org/usapocalypse

    Avant
    – le 28 janvier 28h00 Lecture de #Deleuze : « Nietzsche et Saint-Paul, Lawrence et Jean de Padmos », préface de #Apocalypse de D.H. Lawrence. "La modernité de l’Apocalypse est moins dans les #catastrophes annoncées que dans « l’instauration démente d’un #pouvoir ultime, judiciaire et moral ».

    Pendant
    – le 3/02 : 20h30 | #PROJECTION
    #LasVegas Méditations , en présence du réalisateut Florent Tillon.
    « Ville du degré zéro de l’urbanité, de l’ #architecture et de la culture, #ville du degré zéro de la sociabilité, de l’art et de la pensée. Ville du trop qui devient sans, de l’excès qui se mue en défaut, de la profusion qui tourne en privation. » Bruce Bégout - Zeropolis

    – le 4/02 : 20h30 | PRESENTATION
    #Messianisme, #rédemption et métamorphose
    Analyse de l’inspiration apocalyptique dans les différents courants messianiques, bouleversés par la #kabbale lourianique et Sabbataï Tsévi, et dont les conséquences courent jusqu’à nous qui en racontons l’ #histoire.

    – le 5/02 : 20h30 | PRESENTATION
    #Anthropocène : analyse de l’effondrement de la #civilisation (USA).

    – le 6/02 : 15h00 | PRESENTATION
    Habiter la catastrophe . #Fukushima 2011 – 2014 (#JAPAN).

    – le 6/02 : 20h30 | #FILM
    #Detroit ville sauvage , en présence du réalisateur Florent Tillon
    Résurrection urbaine après le #désastre invisible du XXIe siècle.

    – le 7/02 : 19h00 | APERO
    Apéro survivaliste : dégustation d’insectes.

    – le 7/02 : 20H30 | DISCUSSION
    Fictions apocalyptiques. La guerre des usages politiques de cet imaginaire décisif.

    – le 8/02 : 20h00 | FILM + CONCERT
    Projection (Unclear holocaust) et Concert (Kawaii mort) dans un lieu tenu secret augmentant ses chances de survie face à l’apocalypse.

    Après
    – A des dates non définies : Visite de la tenture de l’Apocalypse au château d’Angers - http://angers.monuments-nationaux.fr et cours sur l’icônographie Apocalyptique. Si vous voulez être tenu au courant ou proposer des films, des ateliers, des discussions...

  • Cahiers philosophiques - n° 90 - mars 2002 - Nietzsche
    http://www2.cndp.fr/revuecphil/som90.htm

    L’ensemble de ce numéro est consacré à #Nietzsche. Le dossier porte sur différents thèmes et difficultés de la #philosophie [difficultés de l’édition et de la traduction aussi] de Nietzsche qu’il s’agisse des rapports entre peuples et patries, du statut de l’aristocratie, ou encore de la possibilité pour une expérience d’être communiquée. La rubrique « Les Introuvables des Cahiers » publie un texte inédit en France de Gérard Lebrun, intitulé « Surhomme et homme total »

    La date de rédaction de cet article est inconnue mais trouvable en pdf sur l’interweb, et c’est excellent (not sur rapports à #Marx) quoique citant pas mal La volonté de puissance qui n’est pas un texte de Nietzsche http://www2.cndp.fr/archivage/valid/17080/17080-3859-3656.pdf

    C’est de toutes parts, autour de nous, qu’éclôt une nouvelle Erziehung – et même au travers de la « Loterie sportive », pour qui a des oreilles. Jamais il ne fut moins chimérique d’imaginer la formation d’un autre type d’homme, car jamais il ne fut plus visible que la seule « politique » digne d’intérêt passe par l’éducation – et plus exactement par cette forme passionnante d’ auto-éducation, que nous nommons à la légère (pour mieux la rapprocher de quelques mythes familiers : « la révolte », « l’anarchisme ») contestation.

    De ce numéro, seul un article est dispo officiellement, celui de M. Cohen-Halimi (géniale MC à UPX)

    « Le possible par prétérition ou de l’impossibilité d’être naïf »
    http://www2.cndp.fr/revuecphil/90/09110311.pdf

    cc @pguilli @prac_6

  • Nietzsche : « Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l’on doit être capable de danser avec la plume ? »

    Remarque : Dois-je aussi ajouter que l’on doit être capable de danser avec l’autre sans lui marcher sur les pieds ? Le surhomme n’a que des plaisirs solitaires. La danse avec la plume implique le lecteur comme partenaire.

    Contre-citation humaniste : "Danser, c’est toucher l’autre ... à tous les niveaux. Danser seul, c’est ne toucher que soi-même".

    http://la-belle-rencontre.winnerbb.net/t465-nietzsche-citations-contre-citations

    http://www.google.fr/search?q=nietzsche&hl=fr&num=10&lr=&ft=i&cr=&safe=images

    #Nietzsche, #humanisme

    • c’est un peu agaçant, si je puis me permettre :
      1) de citer Nietzsche sans la source de la citation
      2) de tout ramener au « surhomme » qui n’est qu’un aspect du corpus nietzschéen et certainement pas la clé de l’oeuvre, ou alors il faudrait justifier, à chaque fois, dans quelle mesure la citation s’y ramène

    • thibnton, la réponse à tes observations sont dans l’entête de mon compte. Si Nietzsche était perçu comme il devrait l’être, il serait même inutile que je fasse cet exercice de remise en question. Nietzsche était un écorché vif, et toute son œuvre n’était qu’un regard sur sa propre condition.

      Ce que je reproche plus à Nietzsche que son surhomme, c’est surtout son côté élitiste prosélyte. C’est plus facile de prôner l’élitisme comme une vertu que d’accepter l’autre comme un reflet de soi-même.

      Je suis un humaniste, et l’humanisme se perd aujourd’hui au profit de l’individualisation. Une vision globale de l’humanité au sens de l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est bien plus difficile qu’une vision unilatérale.

      grommeleur, et oui, il y a des étoiles. Je cherchais à en comprendre l’usage.

  • Nietzsche - Citations & Contre-citations

    #Nietzsche ne proposant qu’une vision restreinte à l’individu, ses citations qui courent les rues doivent être remises dans leur contexte restreint. Ce contexte est exempt de générosité à autrui et est l’expression de sa vision du combat perpétuel que l’individu enfermé en lui-même doit livrer contre ce qui n’est pas lui.

    Dans une vision humaniste, donc considérant l’homme dans une relation cohérente avec le principe de réciprocité qui implique l’égalité intrinsèque de chaque être humain, je contre-citerai Nietzsche afin de dénoncer ses ambivalences.

    Si vous prétendez à être humaniste, dépensez pour l’autre le surplus de force qui vous en dissocie et dont il a tant besoin. Vous ne devez pas devenir un surhomme, vous devez devenir un homme intégré dans une réalité humaine, rien de plus.

    Voici la liste des citations sur lesquelles j’ai travaillé ou que je vais travailler. Je suis prêt à le faire sur toute citation de Nietzsche que l’on me soumettra :

    http://la-belle-rencontre.winnerbb.net/t465-nietzsche-citations-contre-citations

    • moi pas ; ça n’a strictement aucun sens de prendre des citations de Nietzsche séparées de leur contexte, et la « remise en contexte restreint » c’est tout aussi fallacieux.

      « L’humanisme », ça ne veut strictement rien dire, c’est un reste de religiosité. Je pense qu’on peut tirer Nietzsche du côté de l’émancipation, et pas seulement de l’émancipation individuelle et autarcique.

    • thibnton : moi pas ; ça n’a strictement aucun sens de prendre des citations de Nietzsche séparées de leur contexte, et la « remise en contexte restreint » c’est tout aussi fallacieux.

      Ce qui est fallacieux, c’est que ces citations de Nietzsche prises séparément sont proposées comme une haute vue de l’esprit, alors qu’elles ne sont ne sont qu’un appel à de l’élitisme pur et simple. Ce qui flatte le « surhomme » en nous.

      thibnton : « L’humanisme », ça ne veut strictement rien dire, c’est un reste de religiosité. Je pense qu’on peut tirer Nietzsche du côté de l’émancipation, et pas seulement de l’émancipation individuelle et autarcique.

      Chassez la « religion », elle revient au galop. L’athéisme, lui même, n’est aussi qu’une option sur le spirituel.

      L’humanisme serait serait un reste de religiosité ? Le sentiment d’appartenance est en effet un sentiment d’être « relié » (voir l’étymologie du mot « religion ») à autre chose qu’à soi. Au cas ou ça vous aurait échappé, l’espèce humaine est une espèce grégaire. Nous ne sommes rien sans les autres. Ainsi, avez-vous été éduqué ou vous-vous éduqué vous-même ? La meilleure éducation n’est elle-même qu’un formatage. Aucune personne qui prétend faire parte d’une élite n’a pu se dispenser de l’éducation minimum qu’elle a reçue.

      La sélection naturelle ne consacre pas la loi du plus fort, elle consacre la loi du plus adapté, donc du plus efficace. Qui a-t-il de plus adapté et de plus efficace que la solidarité ? Ne demeure que ce qui est efficace. C’est en ce sens que l’humanisme trouve sa finalité. Elle remet en cause l’individualité de chaque être humain. On nait nu, on repart nu. On ne laisse que la plus value que l’on a été pour la chaine des générations dont on fait partie et qui s’exprime dans la transmission d’un progrès pour l’humanité.

      Si on prend Nietzsche pour un philosophe qui prêche l’émancipation, on passe aussi à côté de ce qu’il a été : un petit bonhomme fort médiocre dans son existence, qui ne rêvait que d’être tout sauf ce qu’il a été. L’élitisme est une voie facile. Il permet de faire fi des autres. C’est un réductionnisme du politique qui fait l’impasse sur la condition humaine dans son ensemble.

      Bien à vous

    • Je ne pense pas que la loi du plus adapté et du plus efficace soit un humanisme, et la solidarité peut être solidarité par mimétisme, contre un bouc-émissaire. Celui-ci sera donc éliminé et ne survivra pas. Là, je ne partage plus vraiment.

    • @thomasson

      La sélection naturelle n’est pas l’humanisme. L’humanisme un sentiment d’appartenance à l’espèce. À partir du moment où ce sentiment nous prend, il implique que l’autre est une sorte de miroir de nous-même. D’où l’implication immédiate d’une fraternité humaine : l’humanité en tant que globalité.

      La sélection naturelle est une des règles du jeu de la vie. C’est une réalité. Que peut l’individu face à cette réalité ? S’unir à d’autres énergies semblables afin de subsister. C’est parce que l’espèce humaine a pris conscience de l’efficacité de la solidarité que l’humanité est toujours là.

      Bien entendu la solidarité peut être restreinte à un groupe particulier et être antagoniste à un autre groupe solidaire. En fait, à chaque fois que l’on ne perçoit la solidarité que pour un groupe spécifique, on atteint pas "l’idéal" de l’humanisme qui a pour finalité de représenter tous les êtres humains au delà de leurs particularités.

      Ce n’est pas pour rien que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) affirme dans son premier article : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». En fait ce premier article est le filtre par lequel passe la compréhension des 29 autres articles.

      #DUDH, #humanisme