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  • Suez à Jakarta : quinze ans de malheur ? - Observatoire des multinationales
    http://www.multinationales.org/spip.php?article99

    Explosion du prix de l’eau et de la dette publique…

    Le contrat signé en 1997 garantit en effet aux opérateurs privés des conditions particulièrement favorables, sans contrepartie en termes d’obligation de résultats ni même de droit de regard et de contrôle publics. Il est notamment basé sur un système de double paiement qui garantit à Palyja et à Aetra des revenus fixes, augmentant automatiquement tous les six mois, versés par PAM Jaya. À charge pour l’agence publique de collecter les factures d’eau pour rentrer dans ses frais – et d’assumer tous les risques politiques d’une hausse du prix de l’eau…

    Au cours des premières années de la concession, les autorités ont essayé de tenir le rythme des paiements dûs aux opérateurs privés. Ces hausses successives font que le prix de l’eau de Jakarta est désormais le plus élevé de toutes les grandes villes asiatiques, comme ne manque pas de le souligner les critiques de la privatisation. Il est également trois fois supérieur à celui pratiqué dans les autres grandes villes indonésiennes comme Surabaya, Makassar ou Medan.

    Dans la pratique, il s’est avéré très rapidement que les montants forfaitaires versés par PAM Jaya aux opérateurs étaient très supérieurs aux recettes effectivement perçues, et sans réel rapport avec la qualité du service. Le contrôleur financier de Jakarta a calculé en 2011 que le contrat assurait aux opérateurs privés un taux de profit garanti de 22%, et recommandé que ce taux soit abaissé à ... 14,8%.

    #eau #gestion_publique