city:paris

  • Municipales à LREM: premiers candidats et méthode de start-up
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170619/municipales-lrem-premiers-candidats-et-methode-de-start

    Le mouvement présidentiel a dévoilé, le 17 juin, les dix-neuf premières têtes de liste pour les élections municipales de 2020. Malgré les tensions vives à Paris, Lille, Roubaix ou Marseille, le parti ne veut pas changer la méthode de désignation qui, pour la majorité des postulants, relève plus de la présentation d’un « business plan » que d’un projet #POLITIQUE ancré dans une histoire locale.

    #municipales,_LREM,_Stanislas_Guerini

  • Municipales chez LREM: premiers candidats et méthode de start-up
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170619/municipales-chez-lrem-premiers-candidats-et-methode-de-start

    Le mouvement présidentiel a dévoilé, le 17 juin, les dix-neuf premières têtes de liste pour les élections municipales de 2020. Malgré les tensions vives à Paris, Lille, Roubaix ou Marseille, le parti ne veut pas changer la méthode de désignation qui, pour la majorité des postulants, relève plus de la présentation d’un « business plan » que d’un projet #POLITIQUE ancré dans une histoire locale.

    #LREM,_municipales,_Stanislas_Guerini

  • Antonin Bernanos en détention préventive et à l’isolement depuis 2 mois
    https://lundi.am/Antonin-Bernanos-en-detention-preventive-et-a-l-isolement-depuis-2-mois

    Ce qu’Antonin nous a confirmé, c’est qu’il est placé à l’isolement médiatique, procédure appliquée aux détenus susceptibles d’avoir une forte couverture médiatique, et parce qu’il est considéré comme un militant d’extrême gauche ayant participé aux mouvements des gilets jaunes. Il y aurait donc un traitement spécifique des prévenus « politiques » si ce terme a un sens …

    De ce fait, il est seul dans une cellule, et participe à la promenade quotidienne avec les autres isolés médiatiques, mais en petit nombre. Il a donc très peu de contacts avec les autres détenus.

    Il vient de se voir refuser sa demande de travailler à la prison sur ce même motif : pas de travail pour les isolés médiatiques ; il n’a pas accès non plus au centre scolaire pour le même motif ; ni à la salle de sport.

    Il nous a aussi informé que #Fresnes chercherait à supprimer cet #isolement_médiatique, qui ne semble pas avoir de fondement juridique ; de ce fait, sa situation serait peut être amenée à changer dès demain lundi 17 juin : soit il est rapatrié dans les cellules classiques de détention, soit il est maintenu à l’isolement avec les détenus dit « fragiles » qu’il faut protéger des autres du fait des motifs de leur incarcération (violeurs, pédophiles etc). Nous en saurons plus à notre prochaine visite prévue mardi 18 juin.

    Nous constatons également depuis le début de son incarcération que ses courriers sont retenus par la juge Khéris. J’ai reçu sa dernière lettre le 21 mai et elle datait du 9 mai. Il reçoit aléatoirement des courriers, et ne sait pas si les siens sont envoyés. Didier Fassin son tuteur de master à l’EHESS m’a alertée que son courrier expédié depuis les Etats-Unis où il enseigne, lui a été retourné par Fedex. Des amis qui ont tenté de lui envoyer des livres, m’ont informé également des retours de leurs envois.

    Nous ne pouvons que continuer à lui écrire, en espérant que certaines lettres passeront selon des critères qui nous échappent, et qu’à un moment la juge Khéris sera enfin « assouvie » de ces lectures.

    Nous assistons donc par toutes ces brimades une opération de #désinsertion_sociale menée par la justice et l’#administration_pénitentiaire contre un étudiant brillant, qui avait montré sa capacité à réussir dans des conditions extrêmes, puisqu’il avait déjà validé sa licence en détention à Fleury.

    La situation d’Antonin nous permet d’éclairer et d’alerter sur les conditions carcérales de près de 72000 personnes détenues en France, pour 60000 places qui violent les droits humains les plus élémentaires, situation encore dénoncée par Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté, en mai dernier. Faut-il rappeler que la France a une densité carcérale de 117% en moyenne soit la plus élevée en Europe, juste derrière la Roumanie et la Macédoine selon le conseil de l’Europe d’avril 2019 ? qu’elle enferme systématiquement les personnes jugées « déviantes » qui porteraient atteintes à la sécurité de la société – ou plutôt des intérêts du gouvernement et des puissants, qu’ils soient migrants, ou militants ? que la prison a des résultats lamentables sur la prévention des violences, comme le souligne une étude récente publiée sur la revue américaine Nature et relayée dans Le Monde le 13 mai dernier, qui remet en question l’intérêt de la prison dans la prévention des violences : « l’emprisonnement augmente la violence après la libération ou dans le meilleur des cas, n’a aucun effet ni positif ni négatif » ; faut-il rappeler la faillite de la mission de réinsertion des centres pénitenciers, ou encore la volonté manifeste de ne pas utiliser les moyens de contraintes pénales alternatifs à la prison (surveillance électronique sous bracelet etc…)

    Et puis, sur cette question de violence enfin, il faut souligner le dernier rapport de l’OIP qui dénonce la violence des personnels pénitentiaires sur les prisonniers, sujet qui reste encore malheureusement peu mis en lumière, malgré les suicides, les tortures, les coups, les brimades infligées à l’abri des regards de la société.

    Il devient donc urgent de penser une société sans prison, ce qui est une idée difficile à défendre aujourd’hui, parce qu’on pense la justice comme une justice punitive ; pourtant elle n’a jamais réinséré ou corrigé les « déviances », en témoignent le niveau de récidive ou la prévention inefficace des violences, comme je le rappelais plus haut. Or la prison produit quantités de souffrances tant pour les prisonniers, que les personnels pénitentiaires, que pour les proches et familles de prisonniers, et les condamnations pénales ne réparent pas les victimes. Cette justice pénale participe à l’oppression des populations racisées des quartiers populaires ou de militants victimes des crimes d’Etat : en France Rémi Fraisse mort en 2014 à Sievens ou toutes les victimes de violences policières Adama Traoré, Lamine Dieng, Théo, Zined et Bouna, Ali Ziri etc etc etc …et partout en Europe Carlo Giuliani en 2001 au G8 de Gènes ; jamais ces victimes n’ont eu justice face à l’Etat.

    Parce qu’il est difficile voire pervers de réformer ou d’améliorer la prison, parce qu’il n’y a que des fausses bonnes idées ou de vraies mauvaises idées (téléphones qui devient payant pour les prisonniers, dématérialisation des audiences qui déshumanisent les procédures pour répondre à la question des transferts qui sont dangereux pour les détenus et coutent chers à l’administration etc) , parce qu’elle doit réinterroger toute la société elle-même dans ce qu’elle produit, je rejoins les idées de ceux qui portent l’abolitionnisme comme Gwenola Ricordeau, qu’il y a nécessité de poser la question de l’abolition du système carcéral et du système pénal, pour faire avancer les idées d’une justice transformative qui implique la société toute entière, et ceux qui sont concernés : ceux qui ont causés des torts et ceux qui les ont subis, qui sont les mieux placés pour résoudre les problèmes individuels et tous différents générés par ces torts.

    Enfin, la détention d’Antonin ne doit pas être déconnectée du contexte actuel de répression de masse contre les mouvements sociaux, syndicaux, ouvriers, et les gilets jaunes, et elle s’inscrit dans un tournant autoritaire du gouvernement qu’il ne faut pas sous-estimer.

    Partout en Europe, ceux qui sont aux avant-postes de la lutte contre les idées de l’extrême-droite sont ciblés, visés.

    La situation d’Antonin nous permet aussi d’alerter sur tous les moyens d’une justice d’exception qui s’est abattue ces derniers mois contre tous ceux qui ont osé dire leur refus de ce monde, et pas seulement les jeunes des quartiers populaires ou les militants ; arsenal judiciaire qui n’a cessé de gonfler depuis ces dernières années. Je me permets de le rappeler les chiffres de la chancellerie comptabilisant entre novembre et mars 2019 plus de 8500 gardes à vue, 800 condamnations à de la prison ferme, 388 mandats de dépôt.

    Mais dans ce contexte, il me semble important de rappeler la présence précieuse des antifascistes dans les cortèges et dans l’espace public pour chasser la présence des groupuscules néo nazis.

    Les antifas ont empêché l’amalgame que l’Etat, dépassé par les mouvements de contestation sociale, a voulu faire entre gilets jaunes et fascistes, les faisant passer pour des racistes, islamophobes, antisémites portant les idées de l’extrême droite, etc… Il fallait décrédibiliser un mouvement de masse de révolte que plus personne ne contrôlait, à la veille des élections européennes… qui ont été remportées par le Rassemblement National ! Le gouvernement quand il est mis en danger par les contestations sociales – ce fut le cas avec la loi Travail en 2016, et maintenant avec les gilets jaunes - utilise systématiquement les mêmes stratégies : La République En Marche de Macron serait le seul rempart contre la montée du Rassemblement National de Le Pen, c’est le discours que l’on entend à chaque élection.

    Antonin subit cette répression car il a aussi lutté auprès des gilets jaunes, et parce qu’il représente pour l’Etat et ses institutions un danger, il est désigné comme une ennemi de la République, et paie ses engagements d’un acharnement policier et judiciaire qui atteint sa liberté.

    Ses amis parlent de « vengeance d’Etat » et de mon côté, je ne peux que faire de tristes constats : d’abord souligner que pendant toute la durée des mouvements sociaux, la presse a cherché à relayer de fausses informations, mentionnant qu’Antonin et son frère avait été arrêtés avec Julien Coupat avant une manifestation des gilets jaunes, ce qui était faux, ce jour-là Antonin était à l’étranger, et son frère manifestait avec moi ; le Journal Du Dimanche évoquait qu’il avait été vu dans tel ou tel quartier de Paris aux abords de faits de violence, alors qu’il était en province ce jour-là ; d’ailleurs les renseignements généraux le savaient bien puisqu’ils se postaient tous les samedi matin en bas de mon domicile pour nous suivre ; ils ont même arrêté son frère le 1er mai dernier à 50 mètres de la maison pour l’empêcher de manifester, le maintenir en garde à vue 24h et le faire comparaitre pour un rappel à la loi devant la justice… Alain Bauer lui-même a indiqué sur BFM que depuis que certains militants antifascistes avaient été arrêtés et incarcérés la participation des black blocs à la manifestation du 1er mai s’était dégonflée.

    Je ne peux aussi que constater que les assassins de Clément Méric sont en liberté actuellement, Antonin est en prison ; ceux qui se sont opposés aux militants de Génération Identitaire au col de l’échelle en 2018 qui empêchaient les migrants de passer au péril de leur vie, ont été condamnés, les militants fascistes n’ont pas été arrêtés. Les groupuscules fascistes, les représentants de l’extrême droite ont pignon sur rue, leur idéologie répugnante est partout dans les médias et dans nos institutions.

  • #Grève dans les #92 - Le #facteur n’est pas passé | FUMIGENE MAG
    http://www.fumigene.org/2018/06/06/greve-dans-les-92-le-facteur-nest-pas-passe
    #PTT #postes #poste #la_poste

    texte partagé par collectif oeil sur FB :

    Ce dimanche 16 juin 2019 à 6h, 7 policiers ont sonné à la porte de chez Leo Ks, #photographe et #vidéaste, membre du Collectif OEIL, pour l’interpeller.

    Il a été menotté et emmené en garde à vue au commissariat du XVe arrondissement de Paris. Lors de son interrogatoire, la police lui a reproché des faits de « dégradations au siège de la Poste ». il a été libéré le jour même, un peu avant 20h.

    Vendredi 14 juin, les grévistes de la Poste, en grève depuis 15 mois dans les Hauts-de-Seine, ont occupé le siège de leur entreprise. Par cette action, les postier.es en grève voulaient une nouvelle fois interpeller les cadres de l’entreprise afin de mettre en place de vraies négociations et faire signer le protocole de fin de conflit.

    Leo Ks et NnoMan ont suivi l’action, pour la documenter de l’intérieur, afin de réaliser un reportage photo et vidéo.

    Ils n’ont commis et n’ont été témoins d’aucune dégradation de la part des grévistes.

    Lors de cette action, la police a tenté à plusieurs reprises d’empêcher Leo Ks et NnoMan de filmer ; avant de les retenir plus d’une heure à l’écart, surveillés par deux agents de la #BAC.

    Pendant ce temps, une unité d’intervention procédait à l’évacuation des grévistes, en fracassant la porte à coups de bélier et de masse.

    Ce dimanche matin, le syndicaliste Gaël Quirante, a été lui aussi réveillé par la police puis placé en garde à vue, à la sûreté territoriale.

    La police s’est également rendue chez deux autres postiers (qui n’étaient pas chez eux) et ont placé une sympathisante en garde à vue, elle aussi dans le commissariat du XVe.

    Ces #arrestations, au petit matin, avec de nombreux effectifs de police, chez des grévistes, chez une citoyenne, chez un photographe qui donne la parole à cette lutte, est une nouvelle attaque contre le #mouvement_social, contre celles et ceux qui se révoltent pour leurs droits, et contre la presse indépendante.

    Par ces attaques, ce sont non seulement les #journalistes qui sont visés ; c’est l’ensemble du mouvement qui est pris pour cible avec une volonté claire de criminaliser les luttes sociales et syndicales.

    Nous condamnons ces arrestations, que ce soit à l’encontre de notre collègue et ami, ou à l’encontre de tous les autres, de ceux qui luttent pour leurs droits et pour le maintien de #services_publics pour tous les #citoyens de ce pays.

    Nous espérons la libération immédiate de #Gaël_Quirante ainsi que l’arrêt des #poursuites contre les #grévistes.

    Nous ne baisserons ni les yeux, ni les objectifs de nos appareils photo !

    #Collectif_OEIL.
    #fumigene_le_mag
    #criminalisation_mouvements_sociaux
    #liberté_de_la_presse

    Pitinome
    NnoMan
    Leo Ks
    Maxwell Aurélien James

  • Soutien National à #Ebru_Firat

    Chers amis

    Proches ou non , anonymes ou pas , vous qui m’avez soutenue depuis septembre 2016 où l’on est venue « me chercher » pour , de Toulouse et sans aucun moyen , « faire quelque chose » pour Ebru que je ne connaissais pas , ebru embastillée dans une prison kurde ...

    Comme moi , par sa défense et son soutien ,vous avez appris à la connaitre et l’ aimer à travers cette page et quelques événements qui ont pu être organisés avec l’appui de l’association ALEIF , association laïque ,fondée il y a 20 ans avec pour objet l’entraide internationale des femmes .

    Combat quelque peu hasardeux et ambiguë , ponctué de deux déplacements sur place où les autorités turques , avec l’assistance de Maître KIRAZ avocat à Istanbul m’ont permis de la visiter dans la prison de BAKERKOI .

    Il n’a pas été si facile de trouver des relais dans l’Opinion car
    Ebru a fait un choix de liberté et d’indépendance en entendant clairement s’emparer de sa vie et de son avenir en quittant les lignes de guerre non par abandon de ses engagements mais par la rencontre d’un amour .

    Patrice FRANCESCHI , qui connait si bien la question kurde en syrie , Caroline FOUREST courageuse et pertinente intellectuelle m’ont aidé par leur lumières et leurs amicaux encouragements .Patrice FRANCESCHI est venu pour une conférence en Avril 2018 organisée par ALEIF avec le soutien de SIA ( solidarité internationale antifasciste ) héritière directe et légitime du mouvement anarchiste espagnol arrivé à TOULOUSE en 1938 . Des soutiens solides et inattaquables se sont donc présentés à Ebru .
    Je remercie aussi tous les toulousains qui m’ont fait signe pour proposer leur aide , les journalistes , des artistes , le bel événement des 1001 nuits à la cave poésie ou Ebru a été honorée par la lecture d’un de ses poèmes . Dernièrement la CNT AIT de Paris relançait les actions de soutien ..Merci à tous pour elle .

    Ebru s’est battue contre DAESH donc pour nous aussi .

    Qui sont ceux qui la jugent pour avoir oser prendre sa liberté ?.
    Depuis quand la liberté est elle trahison ?

    Ebru n’a de cesse et n’a eu de cesse , y compris du fond de sa cellule , de revendiquer ses choix , tous ses choix , son inaltérable amour pour son peuple mais aussi l’amour de sa liberté et donc l’affirmation de sa personne .Depuis quand gagnerait on des guerres en se limitant à l’obéissance d’une cause ?.Et n’est ce pas parce qu’elles sont fières et libres de leur personnes et de leur féminité que les femmes kurdes lèvent la tète et prennent des armes contre des oppresseurs qui le sont à l’encontre ,du peuple kurde mais aussi des femmes en tant que telles ?

    Avant de prendre son envol personnel Ebru formée comme infirmière dans une zone de guerre a soigné des blessés et apporté plusieurs années de sa jeunesse à son avant de se rendre au nord de la sirye au Rojava dans les suites de la victoire de KOBANE ;

    Aujourd’hui Ebru est « libre » et a pu rejoindre la ville de DYIARBAKIR où vit sa famille ,sa mère et ses frères et où elle devra de toute façon rester pendant au moins un an ;Dans un an elle demandera à retrouver la liberté de ses mouvements et revenir si elle le souhaite en France ..Nous verrons .

    Le papa de Ebru vit à Toulouse et il va devenir plus facile pour vous tous de manifester votre solidarité à Ebru directement .

    Le combat de ALEIF et de ses amis va continuer car les combattants kurdes et qui ont besoin de notre aide sont nombreux

    Mais pour Ebru ,celle ci est libre maintenant et il lui appartient de s’exprimer personnellement .Bien sur le relais ne se fera pas en si vite ..J’espère la visiter dans le prochaines semaines et informerai à travers cette page .J’ai cru aussi comprendre que des journalistes etait déja en contact avec elle et je ne doute pas que des informations circuleront .

    Merci encore de votre soutien et RV au 2 juillet 19 salle st jean à 17 h pour l’assemblée générale annuelle de ALEIF ( pour les adhérents ) en présence de Fatiah AIGAR- BOUDjALAT qui présentera son dernier livre ; ;

    Car le combat pour la liberté n’arrête jamais !

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1441245592685166&id=833718436771221

  • #Journal du regard (Semaine 24)
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-semaine-24

    https://www.youtube.com/watch?v=sZrDvX204-k

    Chaque jour, un film d’une minute environ, chaque lundi, la compilation du #Journal #Vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Borges, Fictions Vidéo visible également sur YouTube La spirale du temps n’arrête pas d’avaler le présent. Ni départ, ni d’arrivée. La pudeur voudrait qu’on se taise. Parlant à travers - voire à tort - et vers d’autres. (...)

    Journal / #Art, #Architecture, #Biographie, #Journal_du_regard, #Voyage, #Strasbourg, #Paris, #Poésie, #Photographie, #Voix, Vidéo, #Sons, #Numérique, #Écriture, Journal, #Ville, #Paysage, #Dérive, L’esprit (...)

    #L'esprit_d'escalier

  • Yulin : la viande de chien, son festival, ses opposants
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/16/yulin-la-viande-de-chien-son-festival-ses-opposants_1734079

    Bien qu’invérifiables, les chiffres qui circulent donnent une idée de l’ampleur de cet « événement » : 10 000 chiens et 4 000 chats seraient mangés durant le festival de Yulin (province de Guangxi, dans le sud de la Chine). La plupart d’entre eux seraient des animaux errants ramassés dans les rues. Les images qui témoignent de leur traitement durant leur transport, leur vente puis leur mise à mort sont difficilement soutenables : entassés dans des cages de fortune, transbahutés dans les pires conditions, exhibés au bout d’un collet, ils sont ébouillantés vivants ou tués à coups de bâtons. Autant dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour assister à de pareilles scènes.
    Témoignages, vidéos et reportages

    Mais il en faudrait davantage pour décourager William Burkhardt, un militant animaliste de 30 ans qui prépare déjà ses bagages. « Le festival qui se tiendra du 21 au 29 juin à Yulin est sans doute le plus connu mais ailleurs en Chine, lors d’autres festivals ou sur des marchés locaux, des chiens sont également vendus et mangés, raconte-t-il. Je vais donc partir pour filmer ces marchés ainsi que les abattoirs de chiens et de chats… si j’y parviens. »

    William Burkhardt et sa compagne Léa ont créé en octobre 2018 la branche française de l’association américaine Direct Action Everywhere (DxE). Depuis, avec une poignée de militants, ils enquêtent dans les élevages, enchaînant témoignages, vidéos et reportages. Lors de leur séjour en Chine, ils comptent s’appuyer sur l’aide logistique de particuliers et d’associations opposés à la consommation de viande de chats et de chiens. « Certains ont même créé des sanctuaires pour les animaux qu’ils ont pu sauver », raconte William Burkhardt, qui souhaite lui-même ramener un chien. Un sauvetage symbolique qui vise selon lui à « éveiller les consciences ici, en France, afin que les gens fassent le parallèle entre cet animal, qui attire la compassion, et les millions d’animaux tués dans nos abattoirs ».
    « Pas de politique vétérinaire »

    La consommation de chats et de chiens ne s’étend toutefois pas à l’ensemble de la Chine. « On estime que 10 millions d’animaux sont consommés chaque année, notamment dans le sud. La majorité de la population n’en mange pas, affirme Michèle Jung, responsable de la branche française de l’association Animals Asia, basée à Hongkong. Parmi les nombreux festivals qui célèbrent cette tradition, celui de Yulin a été créé en 2009 par des commerçants locaux pour attirer des touristes asiatiques, poursuit-elle. Mais le vrai problème, c’est qu’il n’y a pas de politique vétérinaire en Chine, ni d’identification des animaux, ni de stérilisations. Nous travaillons donc avec des députés chinois pour que la question animale soit prise en compte dans sa globalité. »

    De nombreuses pétitions circulent sur Internet afin de mettre un terme au festival de Yulin. Le 29 mai, l’association Stéphane Lamart organisait un rassemblement devant l’ambassade de Chine, à Paris, après avoir réuni plus de 175 000 signatures.

    #viande #carnisme #nos_ennemis_les_bêtes #chine

  • [Lille] Apéro PHP le 25/06 à l’Hybride | Meetup
    https://www.meetup.com/fr-FR/afup-hauts-de-france-php/events/262310552/?refund_policy=true&rv=ea1_v2&_xtd=gatlbWFpbF9jbGlja9oAJDY0ZmUzNmM1LTM4M2MtN

    Save the date ! Après l’AFUP Day du mois dernier, un nouvel apéro PHP est de retour à Lille avant une petite pause estivale.

    Notre antenne vous donne rendez-vous le mardi 25 juin à l’Hybride avec deux conférences inédites.

    Au programme de cette soirée : de la gestion de base de données et de la migration de CI ! Nous aurons le plaisir d’accueillir Grégoire Pineau de Jolicode avec son talk « Redis ce n’est pas que pour faire du cache ». Il sera secondé ensuite par Jérôme Desjardins de Les-Tilleuls.coop avec le sujet suivant : « Accélérez votre feedback loop et réduisez vos coûts grâce à une meilleure CI ».

    Nous prendrons également le temps de faire le point sur les événements de l’année passée et passerons au vote de la nouvelle liste des coordinatrices/coordinateurs pour l’année 2019/2020. La liste qui s’est présentée pour ces élections est composée des personnes suivantes :

    – Claire Mercier
    – Cécile Hamerel
    – Vincent Chalamon
    – Mathieu Dewet

    Tous les participants peuvent voter, adhérents ou non à l’AFUP.

    Le meetup est gratuit et 70 places sont disponibles ! Inscrivez-vous rapidement. Votre inscription vous donnera accès à deux boissons offertes par les sponsors de l’événement ❤️. Vous avez une question au sujet de l’événement ? Contactez-nous ici ou sur Twitter (@afup_hdf) !

    Suivez les speakers sur Twitter :
    Grégoire : @lyrixx
    Jérôme : @J_Desjardin

    –----------------------------------------

    PS : Le Forum PHP 2019, le grand rendez-vous de l’AFUP, est annoncé : il se tiendra les 24 et 25 octobre au Conference Center du Marriott Rive Gauche, Paris XIVème. Le Forum PHP 2019 rassemble la communauté PHP francophone, les meilleurs experts du langage et toutes les entreprises qui font vibrer notre écosystème, dans une ambiance joyeuse et festive, lors de ces deux jours de talks, d’échanges et de rencontres.

    L’appel à conférences est ouvert ! Le Forum PHP est l’occasion d’échanger avec près de 700 participants sur sa dernière réalisation, sur l’architecture mise en place dans son projet, sur le management instauré dans son équipe ou encore sur la gestion de la dette technique. En solo ou en duo, pour une conférence de 40 minutes, 20 minutes ou pour un lightning-talk, il y a forcément un sujet qui vous tient à coeur et un format adapté pour nous le présenter. Faites vos propositions avant le lundi 17 juin, 23h59 : https://afup.org/event/forumphp2019

  • Pauvreté: la misère des indicateurs

    Alors que l’#ONU s’était félicitée de la diminution de l’#extrême_pauvreté de moitié, la pauvreté, elle, aurait au contraire augmenté depuis 1990. Tout dépend des critères retenus.

    Eradiquer l’extrême pauvreté et réduire de moitié la pauvreté dans le monde. Tels sont les deux premiers buts que se sont fixés les Nations Unies d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs du développement durable (#Agenda_2030). Est-ce réaliste ? Tout dépend de la façon dont seront calculés les résultats !

    En 2015, l’ONU avait annoncé avoir atteint sa cible fixée en l’an 2000 : l’extrême pauvreté avait été réduite de moitié. Pourtant, son mode de calcul est largement contesté aujourd’hui. Non seulement, il n’est pas aisé de mesurer la pauvreté, mais la méthode choisie peut répondre avant tout à des considérations idéologiques et politiques.

    Selon le multimilliardaire #Bill_Gates, s’appuyant sur les chiffres de l’ONU, le monde n’a jamais été meilleur qu’aujourd’hui. Selon d’autres voix critiques, la pauvreté a en réalité progressé depuis les années 1980. Où est la vérité ?

    Le Courrier a voulu en savoir davantage en interrogeant #Sabin_Bieri, chercheuse au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne. La spécialiste était invitée récemment à Genève dans le cadre d’une table ronde consacrée à la lutte contre la pauvreté, organisée par la Fédération genevoise de coopération.

    L’ONU s’était félicitée de la réduction de l’extrême pauvreté de moitié (Objectifs du millénaire). Est- ce que cela correspond à la réalité des faits ?

    Sabin Bieri : Si l’on prend le critère qu’elle a choisi pour l’évaluer (élaboré par la #Banque_mondiale), à savoir un revenu de 1,25 dollar par jour pour vivre (1,9 à partir de 2005), c’est effectivement le cas, en pourcentage de la population mondiale. Mais pour arriver à ce résultat, la Banque mondiale a dû modifier quelques critères, comme considérer la situation à partir de 1990 et pas de 2000.

    Ce critère de 1,9 dollar par jour pour évaluer l’extrême pauvreté est-il pertinent justement ?

    Ce chiffre est trop bas. Il a été choisi en fonction de quinze pays parmi les plus pauvres du monde, tout en étant pondéré dans une certaine mesure par le pouvoir d’achat dans chaque pays. Ce seuil n’est vraiment pas adapté à tous les pays.

    Et si une personne passe à trois dollars par jour, cela ne signifie pas que sa qualité de vie se soit vraiment améliorée. De surcroît, la majeure partie de cette réduction de l’extrême pauvreté a été réalisée en #Chine, surtout dans les années 1990. Si on enlève la Chine de l’équation, la réduction de l’extrême pauvreté a été beaucoup plus modeste, et très inégale selon les continents et les pays. On ne peut donc plus s’en prévaloir comme un succès de la politique internationale ! L’extrême pauvreté a beaucoup augmenté en #Afrique_sub-saharienne en particulier.

    Tout cela est-il vraiment utile alors ?

    Il est pertinent de parvenir à une comparaison globale de la pauvreté. Je vois surtout comme un progrès le discours public qui a émergé dans le cadre de ces Objectifs du millénaire. La réduction de l’extrême pauvreté est devenue une préoccupation centrale. La communauté internationale ne l’accepte plus. Un débat s’en est suivi. Accepte-t-on de calculer l’extrême pauvreté de cette manière ? Comment faire autrement ? C’est là que j’y vois un succès.

    Dans ses travaux, le chercheur britannique #Jason_Hickel considère que la Banque mondiale et l’ONU ont choisi ces chiffres à des fins idéologiques et politiques pour justifier les politiques néolibérales imposées aux pays du Sud depuis la fin des années 1980. Qu’en pensez-vous ?

    Ce n’est pas loin de la réalité. Ce sont des #choix_politiques qui ont présidé à la construction de cet #indice, et son évolution dans le temps. La Banque mondiale et le #Fonds_monétaire_international ont mené des politiques d’#austérité très dures qui ont été vertement critiquées. Si on avait montré que la pauvreté avait augmenté dans le même temps, cela aurait questionné l’efficacité de ces mesures. Au-delà, ces #chiffres sur l’extrême pauvreté sont utilisés par nombre de personnalités, comme le professeur de l’université d’Harvard #Steven_Pinker pour justifier l’#ordre_mondial actuel.

    Certains experts en #développement considèrent qu’il faudrait retenir le seuil de 7,4 dollars par jour pour mesurer la pauvreté. A cette aune, si l’on retire les performances de la Chine, non seulement la pauvreté aurait augmenté en chiffres absolus depuis 1981, mais elle serait restée stable en proportion de la population mondiale, à environ 60%, est-ce exact ?

    Oui, c’est juste. Nombre de pays ont fait en sorte que leurs citoyens puissent vivre avec un peu plus de 2 dollars par jour, mais cela ne signifie pas qu’ils aient vraiment augmenté leur #standard_de_vie. Et le plus grand souci est que les #inégalités ont augmenté depuis les années 1990.

    Une mesure plus correcte de la pauvreté existe : l’#Indice_de_la_pauvreté_multidimensionnelle (#IPM). Qui l’a développé et comment est-il utilisé aujourd’hui dans le monde ?

    Cet indice a été créé à l’université d’Oxford. Adapté par l’ONU en 2012, il est composé de trois dimensions, #santé, #éducation et #standard_de_vie, chacune représentée par plusieurs indicateurs : le niveau de #nutrition, la #mortalité_infantile, années d’#école et présence à l’école, et le #niveau_de_vie (qui prend en compte l’état du #logement, l’existence de #sanitaires, l’accès à l’#électricité, à l’#eau_potable, etc.). L’indice reste suffisamment simple pour permettre une #comparaison au niveau mondial et évaluer l’évolution dans le temps. Cela nous donne une meilleure idée de la réalité, notamment pour les pays les moins avancés. Cela permet en théorie de mieux orienter les politiques.

    https://lecourrier.ch/2019/06/13/pauvrete-la-misere-des-indicateurs
    #indicateurs #pauvreté #statistiques #chiffres #ressources_pédagogiques #dynamiques_des_suds

    ping @reka @simplicissimus

    • J’explique régulièrement que l’argument monétaire est globalement de la grosse merde pour évaluer la pauvreté. Ce qu’on évalue, en réalité, c’est la marchandisation de populations qui étaient jusqu’à présent épargnées et donc une réelle augmentation de la pauvreté inhérente au fonctionnement du capitalisme.

      Un exemple simple pour comprendre : une famille de petits paysans qui vivent plus ou moins en autosuffisance.

      Ils ont un toit sur la tête (mais pas forcément l’eau courante et l’électricité) et ils cultivent et élèvent une grande part de leur alimentation. Les excédents ou produits d’artisanat permettent éventuellement d’acquérir des merdes modernes sur le marché monétarisé, mais majoritairement, ils échangent avec des gens comme eux.
      Ils sont classés extrêmement pauvres par la BM, parce qu’ils n’ont pas 2$/jour.

      Maintenant, ils sont dépossédés de leur lopin de terre, expulsés par le proprio ou à la recherche d’une vie plus moderne en ville.
      En ville, ils n’ont plus de toit sur la tête et tous leurs besoins fondamentaux sont soumis à la nécessité d’avoir de l’argent. S’ils se prostituent ou louent leur bras pour les jobs pourris et dangereux que personne ne veut, ils pourront éventuellement gagner assez pour manger un jour de plus (pas pour se loger ou subvenir à leurs besoins vitaux), ils n’auront jamais été aussi démunis et proches de la mort, mais du point de vue de la BM, ils sont sortis de la grande pauvreté parce qu’ils se vendent pour plus de 2$/jour.

      L’IPM est mieux adapté, mais je doute qu’on l’utilise beaucoup pour se vanter du soit-disant recul de la pauvreté dans le monde !

    • En fait, si, en France, être pauvre prive de l’accès à beaucoup de choses.
      Prenons le RSA 559,74€ pour une personne seule, moins le forfait logement de 67,17 (en gros 12% du montant), soit, royalement 492,57€ → 16,42€/jour pour les mois à 30 jours.

      Ceci n’est pas de l’argent de poche. En admettant que l’on touche l’APL au taquet, ce qui n’est jamais évident, on peut ajouter 295,05€ max d’APL à Paris et 241,00 pour un bled quelconque de province. Comparez avec le montant des loyers pratiqués, le prix des factures (eau, énergie, au même prix pour tout le monde) et demandez-vous comment fait la personne pour seulement se nourrir correctement.

    • Être pauvre monétairement est surtout du au fait que seules les banques sont autorisées a créer la monnaie (€)
      Mais rien nous empêche de créer notre propre monnaie (sans banque ni état), une monnaie créée à égalité par les citoyens pour les citoyens. Un vrai Revenu Universel n’est pas compliqué a mettre en place, ce sont seulement des chiffres dans des ordinateurs (comme pour l’€).
      Une nouvelle monnaie pour un nouveau monde ;)
      https://www.youtube.com/watch?v=SjoYIz_3JLI

  • En Ukraine, un nouveau président entre deux mondes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160619/en-ukraine-un-nouveau-president-entre-deux-mondes

    L’ancien comédien Volodymyr Zelenskyy, président le mieux élu depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991 (avec 73% des voix), se rendra à Paris, le 17 juin, pour un voyage officiel. Durant sa campagne, il avait promis de manière floue un changement radical, une lutte acharnée contre la corruption et une paix imminente avec la Russie. Tout en favorisant aujourd’hui une logique d’intégration européenne.

    #International #Zelenskyy,_Porochenko,_Kiev,_Ukraine

  • La grande peur de La République en marche face au danger du Rassemblement national
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/15/la-grande-peur-de-la-republique-en-marche-face-au-danger-du-rassemblement-na


    A Paris, lors des élections européennes, le 26 mai.
    CYRIL BITTON POUR "LE MONDE

    Une partie de la majorité veut construire un front républicain pour éviter le tête-à-tête avec le Rassemblement national aux élections municipales.

    Mine de rien, le réveil a été douloureux.

  • À Notre-Dame de Paris, une première messe symbole d’un catholicisme zombie qui se complet toujours dans les viols d’enfants, la misogynie, l’homophobie ainsi que la torture de personnes malades et agonisantes.
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/a-notre-dame-de-paris-une-premiere-messe-symbole-d-une-cathedrale-bien-viva


    J’archive ceci pour la photo de ces têtes de glands misogynes.
    #a_bas_la_calotte
    #catholicisme

    • Toujours 0 soutien enregistré d’après adprip.fr, mais il semblerait qu’un captcha ait été ajouté sur le site du ministère, sans doute pour répondre à ce type de scraping.

      Captcha, d’ailleurs que je n’ai pas réussi à franchir. C’est le système où il faut reconnaître des voitures, des ponts, des escaliers,… mais l’image disparait (la fenêtre devient toute blanche) après mon premier clic.

      Mais mon soutien a été accepté (je finissais par en douter…)

    • Le script passe par un anti captcha [dont j’ai viré le nom pour pas leur faire de pub] et fait donc bosser des petites mains

      Rien n’interdit au ministère de dénombrer sur son propre site les signatures validées…

    • (on a donc des données publiques d’une pétition institutionnelle filtrées par un machin google qu’il faut contourner en faisant travailler de petits vénézuéliens qui en ont bien besoin au profit d’on ne sait qui, owned by COLISEO MANAGEMENT LIMITED (Klimentos, 41-43, KLIMENTOS TOWER, Flat/Office 25, 1061 , Nicosia , Cyprus) m’enfin quoi, merde ?…)

    • Et le ministre de l’intérieur qui ne voit pas le problème à ce que les identités des signataires soient disponibles en ligne, puisque la loi prévoit qu’elles soient rendues publiques. Il n’a pas l’air de faire de différence entre « en ligne », et « public », différence pourtant que tous les services de l’état savent très bien faire quand il s’agit par exemple d’imposer un passage en mairie ou en préfecture pour consulter certains documents, quand ceux-ci pourraient tout à fait être mis en ligne sans difficulté majeure.

      Toutes leurs actions sont marquées à ce sceau. Celui de la mesquinerie bureaucratique la plus étroite. Celui du « je peux le faire, alors je le fais, et ça t’emmerde, et c’est fait exprès, et si je ne pouvais pas le faire, je changerais la loi ». Et en effet, ils changent la loi, et ils permettent à tous les veaux qui votent pour eux, tous ces gens qui n’ont jamais fait la différence entre légalisme et justice, de dire « oh meuh c’est la loi quoa ! ».

    • Et oué :

      « Si quelqu’un récupère les noms, il crée facilement un gigantesque fichier d’opposants à Macron ! Si le ministère croit qu’il va protéger les données personnelles avec de simples captcha, c’est vraiment ridicule. »

      https://www.arretsurimages.net/articles/citoyens-geeks-et-chercheurs-semparent-de-la-petition-adp

      L’argument hypocrite sur la publication des noms c’est qu’il ne s’agit que d’une pétition publique pour la tenue d’un référendum. Mais c’est clairement une forme d’intimidation.

    • Bon, il y a un moyen DIY de calculer le nombre de signataires avec la pagination… Ça reste fastidieux parce qu’il faut passer les captcha.

      https://twitter.com/anotherflop/status/1142098791908171776

      – Se rendre sur : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/consultation_publique/8/*/*
      – Scroller en bas de la liste vers la pagination, cliquer sur le double chevron pour arriver sur la dernière page,
      – Multiplier le nombre correspondant à l’avant-dernière page par 200,
      – Ajouter le nombre de signataires de la dernière page.

      À cet instant il y a 1694 pages de 200 noms, plus une page de rab de 25 noms soit 338 825 signatures.

      [edit — comme le décompte passionne les foules, tout le monde s’y met : https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/22/referendum-adp-le-compteur-depasse-les-286-000-soutiens-et-les-6_1735509 ]

    • Et ben voilà :

      Référendum ADP : l’Intérieur casse le compteur

      https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/26/referendum-adp-l-interieur-casse-le-compteur_1736096

      « Le législateur a confié au Conseil constitutionnel et à lui seul le décompte des soutiens. Il n’a pas prévu que les électeurs et de manière générale nos concitoyens y aient accès, raison pour laquelle le ministère de l’Intérieur est intervenu pour que cette page n’apparaisse plus. »

    • Détails techniques sur les différentes solutions de #comptage (ou plutôt d’estimation pour certaines d’entre elles) très intéressants.

      Pour pallier cette carence, plusieurs internautes (et CheckNews) s’étaient lancés dans cette initiative. Tous devaient résoudre un problème : pour accéder à chaque page du site (il y en a déjà près de 2000) et comptabiliser les signataires, rangés par ordre alphabétique, il fallait passer par un « captcha », cet outil censé éviter qu’un script automatique puisse accéder au site (en demandant à l’utilisateur de reconnaître un texte ou une image en général). Un travail de fourmi, promettant d’être exponentiel à mesure que le volume des soutiens augmentera.

      Pour contourner l’obstacle, les principaux sites de comptage avaient des méthodes différentes : Pierre N., fondateur du site ADPRip, avait dans un premier temps choisi pour contourner les captchas d’utiliser un service qui propose, moyennant finance, de faire résoudre ces tests par des microtravailleurs aux quatre coins du monde, rémunérés à la tâche. David Libeau avait pour sa part conçu un compteur participatif (qu’il a diffusé principalement sur le réseau social Discord auprès de militants insoumis) misant sur la mobilisation de bénévoles.

      Tout en s’appuyant sur ces compteurs, CheckNews avait aussi sa propre méthode par extrapolation. Nous mesurions la progression de cinq groupes (noms commençant par DE, MA, LE, BE, BO, représentant un peu moins de 20% du total des noms), et appliquions la hausse moyenne à l’ensemble. Une extrapolation qui nous avait menés jusqu’à présent à un total proche des deux sites de comptage précités.

      Vendredi, David Libeau annonce sur Twitter avoir trouvé une faille dans le site du gouvernement, poussant un autre internaute, @anotherflop, à se pencher sur le problème… et à trouver lui aussi la clé. Qu’il rend publique dans la foulée. Pour faire simple, il était désormais possible d’accéder, via une URL, à une page unique, regroupant la totalité des pages de la liste de soutien. En un tournemain (et en deux captchas), il était possible d’avoir le décompte parfaitement fiable de la totalité des soutiens validés.

      L’ensemble des compteurs (CheckNews inclus) se sont illico calés sur cette méthode très économe en temps. C’est en procédant ainsi que nous sommes parvenus mardi matin au dernier décompte de 378 477 soutiens.

      Las, en fin d’après midi, la solution miracle a été bloquée sur le site du gouvernement. Contacté par CheckNews, le ministère de l’Intérieur s’en explique : « Le législateur a confié au Conseil constitutionnel et à lui seul le décompte des soutiens. Il n’a pas prévu que les électeurs et de manière générale nos concitoyens y aient accès, raison pour laquelle le ministère de l’Intérieur est intervenu pour que cette page n’apparaisse plus. »

      Pas de quoi décourager les équipes de CheckNews. Engagés à communiquer chaque jour le nombre des soutiens, nous reprendrons l’ancienne méthode. Et nos calculettes.

  • Sur les trottinettes électriques, Anne Hidalgo en roue libre
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/06/15/anne-hidalgo-en-roue-libre_5476653_4500055.html


    Rue Saint-Honoré, à Paris, mai 2019.
    DPA / Photononstop

    Abordés dans des dîners parisiens, deux sujets provoquent autour de la table des réactions totalement incontrôlables. « Anne Hidalgo » et « trottinettes ». Aussi était-il passionnant de les voir tous deux associés dans une conférence de presse à l’Hôtel de Ville de Paris.

  • Planning de la Manifestation des Gilets jaunes à Paris le samedi 15 juin 2019
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16137-planning-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris-le-samedi-15

    Manifestation à Paris des Gilets jaunes

    Acte 31 - samedi 15 juin

    https://paris.demosphere.net/rv/71251

    Attention : cette page évolue en permanence.

    Les événements Facebook changent souvent (lieux, horaires) et sont parfois supprimés. Certains n’indiqueront le lieu qu’au dernier moment. Nous mettons ces informations à jour régulièrement, ici, sur Démosphère.

    Les principaux rendez-vous Gilets jaunes :

    Bastille : rendez-vous à 9h, départ vers 11h30 « Acte 31 : contre la baisse du pouvoir d’achat et contre la misère grandissante » « Les femmes en tête » Manifestation déclarée par Inda Inda, JC Valentin et N. Ben Farhat Trajet résumé : Bastille > Daumesnil > Place des Fêtes > Stalingrad > Pl. Clichy > Pl. Wagram > Pl. du Marechal Juin (voir carte à droite) Voir trajet détaillé (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les syndicats font la police dans les tribunaux

    https://www.liberation.fr/france/2019/06/13/les-syndicats-font-la-police-dans-les-tribunaux_1733613

    Les deux plus grosses organisations de policiers maintiennent une pression constante sur les juges et les politiques.

    Il y a le ton outragé : « Un policier renvoyé aux assises, mais comment des juges ont-ils pu prendre une telle décision ? » (Unité SGP-Police). La mise en garde : « Attention, nous n’accepterons pas que nos collègues servent de boucs émissaires pour satisfaire une idéologie antiflics » (Alliance police nationale). La menace nette et sans bavure : « Si nos collègues venaient à être injustement condamnés, nous saurons ce qu’il nous reste à faire… et notre colère, personne ne pourra la contenir » (Alliance encore).

    Ces communiqués, les deux syndicats, qui représentent les deux tiers de la profession, les ont rédigés après l’interview accordée par le procureur de Paris, Rémy Heitz, au Parisien le 31 mai. Que disait le magistrat ? Rien de tonitruant, à part que pour la police aussi, la justice passera. « Je veux être très clair : il n’y a aucune volonté de ma part d’éluder les violences [commises par les forces de l’ordre, ndlr] ou de les minimiser. […] Toutes les procédures vont être analysées avec beaucoup d’attention. Il y aura des classements sans suite. Il y aura aussi des renvois de policiers devant le tribunal correctionnel d’ici à la fin de l’année. » D’où cette question : les syndicats de police sont-ils contre l’Etat de droit que leur profession est pourtant censée garantir ?

    Ce rapport de force, les organisations l’ont de tout temps entretenu. En son for intérieur, chaque juge ou presque garde en mémoire ce jour ou des policiers ont roulé des mécaniques devant leur tribunal , après une décision peu appréciée. « Lorsqu’un policier est mis en cause pour une bavure, les syndicats vont à la fois se mobiliser sur la reconnaissance de la légitime défense, mais aussi protester contre les décisions des juges. Le moindre regard de la justice sur un événement déclenche des colères. Les policiers veulent une présomption d’usage légitime de la force », observe Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence à l’université Paris-VIII. Son confrère Fabien Jobard, chercheur au CNRS, dressait le même constat en 2016 dans la revue Esprit, ajoutant tout le sel de l’affaire : « Récurrentes, presque mécaniques, les colères policières sont de celles qui font immanquablement peur au politique. Parce qu’elles s’articulent à une rhétorique systématique de retrait, de vacance de la force publique, les gouvernements leur prêtent d’emblée une écoute inquiète. »

    Voilà qui tombe parfaitement dans le mille. Depuis 2014, la menace terroriste est si forte que la Place Beauvau ne peut se permettre aucun coup de canif dans le contrat. A ce titre, il est d’ailleurs impressionnant de noter à quel point le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, multiplient les soutiens appuyés aux troupes.

    Le mouvement des gilets jaunes a complexifié la donne, certains bleus ayant parfois envisagé de déposer le casque, étranglés eux aussi par un salaire chiche, des heures pléthoriques et un avenir morose. En cas de renvois massifs, certains syndicats agitent déjà le spectre d’un débrayage des officiers de police judiciaire, qui refuseront alors d’exercer le moindre acte de procédure. C’est dire si l’avis de tempête s’avère sérieux.

    Pour autant, ce type de discours tétanise-t-il les juges ? « Non », rétorquent plusieurs magistrats à Libération. « Les syndicats de police sont en quelque sorte dans leur rôle », estime Sarah Massoud, du Syndicat de la magistrature. En 2012, alors en poste au parquet, elle avait vu 200 policiers déferler devant le tribunal d’Evry après des réquisitions qu’ils estimaient trop clémentes contre des prévenus pour outrage et violences contre des policiers. « En pareil cas, il est primordial que la chancellerie sorte du bois et nous exprime son soutien, insiste la magistrate. Notre indépendance doit être systématiquement protégée et garantie. C’est la condition pour que des décisions courageuses continuent d’être prises. »
    Willy Le Devin , Ismaël Halissat

    Est-ce que les juges et magistrat·es ont un moyen de se protégé du chantage et des menaces des policiers et de leurs syndicats ?

    #impunité #injustice #etat_policier #menace #chantage #syndicat

  • Relaxe quasi totale pour l’auteure des « Réseaux du Kremlin en France », poursuivie en diffamation
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/14/relaxe-quasi-totale-pour-l-auteure-des-reseaux-du-kremlin-en-france-poursuiv

    Les juges ont rappelé que présenter des personnes comme étant « pro-Kremlin » ne portait pas atteinte à leur « honneur » et à leur « considération », la définition de la diffamation.

    Poursuivie en diffamation par six personnalités pour son essai intitulé Les Réseaux du Kremlin en France, consacré au soft power de Moscou dans l’Hexagone, l’enseignante-chercheuse Cécile Vaissié a été condamnée vendredi 14 juin pour un seul passage sur la vingtaine visée par les plaignants.

    Ce livre, très remarqué à l’époque – Le Monde avait à sa parution, en 2016, longuement interrogé Mme Vaissié –, décrit les différents cercles, en France, dans lesquels les positions du Kremlin en matière de politique intérieure et de politique étrangère sont accueillies favorablement, voire relayées. S’y côtoient des représentants du monde des affaires ou de la politique, en passant par les milieux académiques ou militaires.
    […]
    En revanche, le tribunal a condamné Mme Vaissié et son éditrice à chacune 500 euros d’amende avec sursis pour un seul des passages poursuivis par le blogueur Olivier Berruyer, qui y était accusé d’avoir une « volonté de déformer les faits, d’attaquer ou de tromper, au moins en ce qui concerne les questions russo-ukrainiennes ». Elles devront lui verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 2 500 euros au titre des frais de justice, et le passage devra être supprimé en cas de réédition. Lors de l’audience, les 14 et 15 mars, le parquet avait estimé qu’aucun des propos litigieux n’était diffamatoire.

  • Consistoire | Enfin une place Jérusalem à Paris
    par Joël Mergui -Président du Consistoire
    http://www.consistoire.org/communiques/475.enfin-une-place-jerusalem-a-paris-par-joel-mergui

    Je remercie la Maire de Paris madame Anne Hidalgo, le Conseil de Paris ainsi que le Conseil d’arrondissement du 17e pour leur décision ce jour de dénommer à Paris, dans le 17earrondissement de Paris, une « place Jérusalem » à l’endroit même où va bientôt être inauguré le Centre Européen du Judaïsme (CEJ).

    Il est des engagements dont la portée dépasse le seul symbole et qui s’inscrivent comme des actes forts, parce qu’ils sont en capacité de marquer les consciences.

    Cette décision - qui fait suite à ma proposition exprimée en janvier dernier lors de la réception du Président de l’État d’Israël Reuven Rivlin, à l’Hôtel de Ville -, fait renaître dans l’espace public parisien un nom disparu des rues de la capitale depuis 1883.

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
    Dénomination place de Jérusalem
    Groupe Écologiste de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019 - Intervention de Jérôme Gleizes
    https://www.youtube.com/watch?v=NXY4-QIfbR8

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈

    Place Jerusalem : exprimons le souhait qu’elle devienne la capitale des deux Etats
    Danielle Simonnet - Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=126&v=WF-xKvMp6n8

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
    Dénomination Place de Jérusalem (17e) - Valérie Nahmias
    Groupe UDI-MoDem Conseil de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=4wWqqTUols0

  • Un coup / une coupe à [nous] faire aimer le foot ? “Levons-nous femmes esclaves, et brisons nos entraves. Debout, debout, debout !” LE chant féministe, l’Hymne des Femmes, porté par 600 supportrices, a résonné dans le stade de Rennes ce mardi 11 juin. L’occasion de revoir notre carnet de chants en histoires.

    Coupe du monde féminine : les femmes ont donné de la voix au Roazhon Park
    Vidéo : https://www.ouest-france.fr/sport/coupe-du-monde/video-coupe-du-monde-feminine-les-femmes-ont-donne-de-la-voix-au-roazho

    « Le temps de la colère, les femmes. Notre temps est arrivé. Connaissons notre force, les femmes. Découvrons-nous des milliers ! » L’Hymne des femmes, chanson créée en mars 1971 par des militantes féministes à Paris, a résonné dans le Roazhon Park, ce mardi 11 juin.

    600 voix d’hommes et de femmes ayant répondu à l’appel de la compagnie rennaise Dicilà ont donné corps à une foule chantante, qui a porté haut et fort des valeurs communes, comme le partage et le collectif. Et qui a vibré à l’unisson pour la défense des droits et libertés.

    Bon j’avoue j’ai cru initialement que c’était spontané et savoir que c’était diligenté par le ville de Rennes me refroidi un peu, mais si j’avais été présente, j’aurai sûrement pleuré de joie en chantant en choeur !

    Chloé Leprince fait un retour en musique pour France-Culture sur l’histoire des chants féministes : Chanter contre le pouvoir du phallus : ces tubes féministes qu’on redécouvre https://www.franceculture.fr/amp/histoire/chanter-contre-le-pouvoir-du-phallus-ces-tubes-feministes-quon-redecou

    Dès 1970, les chansons s’installent même comme une signature du MLF : alors que des gauchistes interrompent une de leurs actions à la fac de Vincennes en criant “Mal baisées !”, les voilà qui répliquent en chantant :

    Le pouvoir est au bout du phallus
    Dit celui qui écrit sur les murs
    Je fais la révolution
    Les femmes lui ont répondu
    Ta révolution tu peux t’la foutre au cul...

    Aucune hésitation !

    #chant #chanson #féminisme

  • De quoi Jérusalem est-elle le nom ?
    Le conseil municipale de Paris a décidé d’attribuer le nom de Jérusalem à une place de la capitale. Pourquoi pas ? Cette ville est sûrement un symbole universel.
    Le problème c’est que la lettre de Joël Mergui et la réponse de la maire de Paris à cette lettre, laissent entendre que Jérusalem n’a d’importance que pour le judaïsme. Anne Hidalgo écrit même que cette place doit permettre de commémorer l’amitié entre la ville de Paris et Israël.

    Faut-il rappeler que Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions ? Et que, selon la doctrine officielle française, Jérusalem doit être la capitale de deux États et que Paris a refusé l’annexion de Jérusalem-Est par Israël et que l’ambassade française est située à Tel-Aviv ?

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100015580067558

  • Aéroports de Paris : peut-on privatiser la première frontière de la France ? | Barnabé Binctin
    https://www.bastamag.net/ADP-referendum-RIP-signatures-privatisation-service-public

    Le dispositif de recueil de signatures est lancé depuis le 13 juin. Il faudra le soutien de 4,7 millions de citoyens et citoyennes, soit 10% du corps électoral, pour demander l’organisation en France du premier « référendum d’initiative partagée » (RIP), sur la question de la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP). Démarche inédite et enjeu d’ampleur. Cette privatisation controversée semble cristalliser les oppositions à la politique gouvernementale. De la transition écologique à la justice sociale, voici cinq arguments de ceux qui se mobilisent pour empêcher la privatisation du groupe aéroportuaire. Source : Basta (...)

  • « Ubérisation », taxi et capitalisme | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/uberisation-taxi-et-capitalisme-629816

    Jeudi, 5 Janvier, 2017

    Une tribune de Jean-Marc Domart, retraité CGT, ancien secrétaire de la Chambre Syndicale des Cochers-Chauffeurs (CGT-Taxis Paris), de 1993 à 2003.

    La question du salaire et de la protection sociale du salarié est, depuis qu’existe le salariat, le point d’achoppement entre l’employé qui rend le service rémunéré et l’employeur qui y a recours, le bénéfice pour ce dernier étant d’autant plus important que la rémunération du premier est faible. La plus-value, dit-on...

    Le terme d’ « ubérisation » est mis à la mode tel une « marque »(comme celui de « frigidaire » pour les réfrigérateurs) par l’apparition de cette société U.S. UBER qui « rationalise » la chose - et non seulement dans le Taxi (voir AirBNB en ce qui s’agit de l’immobilier, Deliveroo et Foodora dans le portage de repas) - par l’artifice juridique de la « mise en relation », via l’utilisation des nouvelles technologies (les « plateformes » numériques) et du camouflage qui permet au patronat de se défausser de ses responsabilités sociales, (salaire, protection sociale et fiscalité). Cependant, il ne faut pas croire que cette société soit pionnière en la matière. Car, dans le Taxi, le patronat n’a du reste jamais manqué d’imagination pour exploiter ses employés de cette manière, cela depuis plus d’un siècle, avec bien souvent, il faut l’avouer, l’assentiment des autorités officielles pour qui la délinquance en col blanc constitue un moindre mal en matière d’ordre public. Ce processus de désengagement de la puissance publique au profit du patronat est, dans ce registre, intéressant à décrire.

    Le Taxi - en termes administratifs « voiture publique de 2ème classe » -, comme ses ancêtres les fiacres à chevaux, a quand même sa spécificité, c’est que, concessionnaire d’une autorisation délivrée par la puissance publique pour son exercice sur la voie publique, les tarifs de « louage » (par la clientèle, s’entend) sont fixés par l’autorité publique et non par le patronat, ce depuis fort longtemps (18ème siècle !), ce qui fait que les préfets contrôlent en partie la rémunération, notamment si le chauffeur (autrefois cocher) ose réclamer à son passager plus qu’il n’est dû…

    De ce fait, l’employeur ne peut plus exploiter son employé que sur la part de la rémunération qu’il lui doit, à savoir sur le salaire net et différé (ou socialisé, = sa protection sociale). C’est ce qui se pratique toujours à l’heure actuelle dans les sociétés de Taxi – parisiens et autres - et peu importe la société et le mode de transport concurrentiel institué avec ce système (voitures de remise, VTC), le principe est le même : faire du profit en supprimant le salaire et la protection sociale, considérés comme des « coûts » et non comme des investissements, que cela s’appelle UBER, HEETCH ou autres d’autres domaines, avec des « travailleurs indépendants » ou « auto-entrepreneurs » (Deliveroo, « tuk-tuks » et « rickshaws » pour touristes...). C’est finalement, en fait de « progrès », le retour du tâcheron du 19ème siècle, le pétrole, la chaîne de vélo et les smartphones en plus (aux frais du travailleur, s’entend !).

    Pourquoi cela s’est-il d’abord passé dans l’industrie du Taxi, « voiture de Place de 2ème classe » ? Le progrès technique ? Que nenni, car le radio-taxi, apparu dès 1956, n’avait pas entraîné pour ça un changement de statut des chauffeurs ! Simplement parce que le chauffeur (« cocher » autrefois,,,), dont l’exercice du métier est individuel, remet la recette à l’employeur, ou plutôt la part de la recette collectée qui lui revient (dans le cas, aujourd’hui plutôt rare, du salariat, c’est avec les cotisations sociales incluses), Cela a permis à une époque aux employeurs de proclamer que les chauffeurs ne sont pas des salariés, mais des « associés ». Mais cette apparence ne résiste pas à la réalité de la subordination, plusieurs arrêts de la Cour de Cassation l’ont attesté.

    Deux choses sont venues changer la donne dans un sens de progrès pour cette profession, à savoir l’apparition du compteur horokilométrique, puis les débuts du syndicalisme et de la protection sociale,

    Les tâcherons travaillent à la tâche, par définition rémunérée forfaitairement, mais au 19ème siècle, le besoin se faisait sentir de rémunération à la mesure de celle-ci, Différentes formes de rémunération existaient alors dans le « fiacre », toutes forfaitaires, mais vu que les patrons fixaient les forfaits trop hauts, donc laissant des rémunérations trop faibles, de nombreux conflits avaient lieu sur la voie publique, indisposant un régime (le Second Empire) où l’ordre public revêtait une importance primordiale, On peut lire dans une thèse sur la Voiture de Place soutenue en juin 1912 à l’Université de Dijon l’idée que tenta alors d’imposer le Conseil Municipal de Paris en 1867 :

    Cela changeait effectivement beaucoup de choses, car un tel appareil permettait d’évaluer la somme à partager selon le travail effectué, dans un sens plus juste, D’autre part, Paris avait été agrandi en 1860 donc les distances allongées, la « loi sur les coalitions » (droit de grève) avait été votée le 25 mai 1864, et des grèves de cochers avaient eu lieu en 1865. D’autre part, la faisabilité d’un compteur étant établie, cela impliquait à terme le salariat, et on comprend que ce progrès-là n’arrangeait évidemment pas les affaires du patronat, Si des compteurs furent agréés et équipèrent des véhicules dès 1905, ils ne purent effectivement rendus obligatoires sur toutes les « voitures de place » qu’en 1912.

    La loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 autorisa la constitution des syndicats professionnels, et le Syndicat des Cochers déposa ses statuts dès juillet 1884, fut membre fondateur de la CGT au congrès de Limoges de septembre 1895, et réclama vite le statut salarial.

    Le 9 avril 1898 fut votée la loi sur les accidents de travail prévoyant la couverture par les soins de l’employeur de ses employés en cas d’accident du travail. Ce qui n’est cependant pas révolutionnaire dans sa logique, s’agissant en fin de compte de la responsabilité civile du propriétaire d’un outil pour les torts qu’il peut causer, Malheureusement, dès 1909, le patronat, pour se dégager de ses responsabilités, ne voulut pas, pour des questions de cautionnement, reconnaître la qualité de salariés de ses employés (« associés en parts » !), mais perdit la procédure. En 1928 et 1930, furent promulguées les lois sur les Assurances Sociales, où les employeurs et les employés devaient cotiser à des caisses d’assurance-maladie et maternité, et ce fut de nouveau l’occasion pour le patronat, qui régentait la profession depuis 1866, de sortir un règlement préludant à l’état de fait qui prévaut à l’heure actuelle, celui du « locataire », faux travailleur indépendant. Le Code Civil fut alors mis à contribution, par les articles 1709 (« louage de choses »), et 1713 qui permet de « louer toutes sortes de biens meubles ou immeubles ». De nombreuses manifestations eurent lieu contre cette forme d’exploitation, qui cessa lorsque sous le Front Populaire fut promulguée la loi du 13 mars 1937 reprenant l’économie de la Convention Collective du 24 juin 1936, puis l’ arrêté ministériel (Ministère du Travail dont dépendait le Taxi) du 31.12.1938. Entre temps, était paru au « J.O. » du 31 octobre 1935 un décret affiliant aux Assurances Sociales les chauffeurs de Taxi non-propriétaires des véhicules qu’ils conduisent, l’actuel article 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale . Mais si le patronat, sentant la guerre s’approcher, renia la Convention Collective, suivi de peu par les décrets-lois Daladier augmentant d’une heure quotidienne le temps de travail (26/8/1939) puis interdisant la CGT avec le PCF par le décret-loi du 26/9/1939, les textes originaux furent rétablis en 1945 lors du rétablissement du Taxi à Paris.

    La recherche de rentabilité patronale s’accommode mal du progrès social, et ce n’est pas par hasard que c’est après 1968 que ce système du « locataire » fut remis sur le tapis, A la Commission (alors) Paritaire du 20 novembre 1969 fut déposée par la Société G7 la proposition du « Statut du travailleur indépendant », rejetée le jour-même par une motion de la CGT.

    Cette société n’est pas non plus n’importe laquelle. Fondée en 1905 sous la dénomination de Compagnie Française des Automobiles de Places par le comte André Walewski, arrière-petit-fils de la comtesse polonaise Maria Walewska et d’un certain Napoléon 1er, très impliqué dans la haute finance et (déjà !) les pétroles, elle fut très tôt dans la sphère du pouvoir. Les Taxis de la Marne furent une bonne affaire pour elle, car les courses furent toutes payées au compteur, avec le carburant et même l’usure des pneus, par le ministère de la Guerre. Elle ne fut pas des dernières à pratiquer dans les années 30 le système du « locataire ». Passée dans l’après-guerre sous la coupe du constructeur automobile SIMCA - où, dans les années 60, il ne faisait pas bon d’être à la CGT du fait des milices patronales (pseudo-« syndicat » CFT) - elle fut reprise en 1962 par feu André Rousselet (ancien chef de cabinet du ministre Fr. Mitterrand entre 1954 et 1958) qui y travaillait, avec l’aide financière de F. Serfati, un riche rapatrié d’Algérie.

    La Préfecture de Police, en charge depuis le décret du 12 mars 1970 de la réglementation du Taxi Parisien, allait donner en 1973 satisfaction au « lobbying » patronal, suivie d’un mois par le Ministère de l’Intérieur dirigé par l’ultra-droitier R. Marcellin. L’ordonnance n° 73-16079 du 1er février 1973 autorisa le rétablissement de ce mode d’exploitation des autorisations (les « licences »)…et des chauffeurs ! Avec toujours comme base juridique le Code Napoléon, articles 1708 (choix entre le louage de choses et du louage de services), et bien sûr le 1709 (« louage de choses »).

    Les nombreuses manifestations et procédures organisées par la CGT n’aboutirent pas, mais les chauffeurs engagés dans ce système obtinrent par l’A. M. du 4 octobre 1976 la couverture sociale du Régime Général, cotisant sur la base forfaitaire de 70 % du plafond de la Sécurité Sociale, se référant, précisément, pour l ’affiliation à l’article du décret du 30.10.1935 concernant alors cette situation (actuellement nominé 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale, ci-dessous).

    Sans le dire expressément, mais quand même, une responsablilité est de ce fait reconnue au propriétaire et loueur du véhicule Taxi. De plus, un courrier du Ministère des Affaires Sociales du 26 janvier 1995 reconnaissait que « les locataires étaient soumis à un lien de subordination très fort » et qu’ « au titre de l’article 241-8 du Code de la Sécurité Sociale, les cotisations sociales étaient à la seule charge de l’entreprise, toute convention contraire étant nulle de plein droit »,

    Cela tombait fort bien, car la CGT-Taxis avait changé de tactique. Vu l’échec – jusqu’en Conseil d’État – des procédures du Syndicat contre l’autorité préfectorale, l’idée a été de s’en prendre, non plus à l’exécutant administratif qu’était la Préfecture de Police, mais au bénéficiaire qu’était le patronat. En conséquence, dès 1995, le Syndicat engagea des procédures en requalification des contrats de location en contrats de travail. Les bâtons dans les roues ne manquèrent pas, notamment de la part de la G7, mais le 19 décembre 2000, la décision tant attendue tomba : les contrats de locations Hatem et Labanne étaient reconnus comme des contrats de travail par la Cour de Cassation. De nombreux chauffeurs profitèrent alors de cette jurisprudence pour se faire rembourser les cotisations patronales induement payées, Cependant le Ministère s’arcboutait sur le maintien de ce système, précisant qu’« une Cassation n’était pas une loi » !

    Une autre chose à remarquer, c’est que le Régime Général, à la différence du Régime Artisanal, comprend la couverture accident du travail, l’article 412-2 du Code de la Sécurité Sociale s’appliquant « aux travailleurs concernés par l’article 311-3 ». Et aussi que l’article R 312-5 du même code précise dans son alinéa 2 que : [en ce qui concerne les travailleurs concernés par l’art, 311-3, les obligations incombant à l’employeur sont mises : [§1…] - §2 : dans les cas prévus au 7° et 8° dudit article, à la charge des personnes et sociétés qui fournissent les voitures, des exploitations et des concessionnaires. Par conséquent la reconnaissance de la responsabilité du propriétaire de l’outil de travail quelque soit la personne morale !

    Suite à cela, nouvelle offensive du patronat qui, sous l’influence de plusieurs rapports (Attali, Cahuc-Kramarz, Chassigneux), fit, malgré de nombreuses manifestations de Taxis, adopter par les pouvoirs publics en mai 2008 avec la signature des seules organisations patronales et sans la participation de celles des chauffeurs, un Protocole instaurant certains transports concurrentiels non-taxis - très prisés des médias (les motos- « taxis ») -, le rallongement d’une heure du temps de travail quotidien dans les entreprises, et la « sécurisation des relations juridiques entre loueurs et locataires », à savoir que – est-il précisé dans le rapport Chassigneux (§G (1) p. 22, du 20 mars 2008 - sont prévues des dispositions « afin d’éviter que le juge requalifie les contrats de locations en contrats de travail », Visiblement les arrêts de Cassation du 19 décembre 2000 avaient fortement traumatisé les « Loueurs »…

    L’affaire n’allait pas s’arrêter là, car le 1.10.2014 fut promulguée la Loi Thévenoud qui, rajoutant des concurrences supplémentaires légales (VTC), instituait dans le Taxi les « locataires-gérants » (art 5-I, §2), précisant au III du même article que l’article 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale ne s’appliquait pas audit locataire gérant ! Cela, comme l’a dit Thévenoud lui-même, pour « humaniser le système de la location » !

    Comme « humanisation », on pouvait trouver mieux. Ce système reste inhumain, car forfaitaire, indépendamment de la fluctation de la clientèle, et se base en réalité sur une forte dégradation de la protection sociale. Car si les cotisations sociales artisanales peuvent être (légèrement) moins chères que celles du Régime Général, elles ne comportent pas celles de l’accident de travail, ni le seul avantage final (cher payé) du système locatif « normal », celui de bonnes cotisations pour la retraite, Cela revient, en fin de compte, exactement à la proposition de la société G7 en 1969 ! Finalement, l’ « humanisation » en question sera pour le patronat, qui n’aura même plus à s’occuper du reversement des cotisations à l’URSSAF ni de la détaxation du carburant, et sera déresponsabilisé de l’accident de travail. Quant au public, le statut échappant toujours au contrat de travail, donc sans embauche de chauffeurs de relais dans les sociétés, le problème éternel de l’absence de taxis aux heures de pointe restera non résolu, avec la seule alternative du transport esclavagiste et sans garanties publiques du VTC. Car il faut savoir ce qu’implique le salariat conventionnel : 2 jours de repos consécutifs à 6 jours de travail, comblés par l’emploi d’un chauffeur de relais, par conséquent l’emploi de 4 chauffeurs pour 3 voitures, dans les sociétés, afin d’assurer la continuité du service Taxi. Ce qui, sur les plans de l’emploi (+ 2500) et du service, rend inutiles les VTC. Preuve que l’intérêt du patronat passe bien avant celui du service au public et des chauffeurs !

    Enfin, dernière chose, et non des moindres, sur le plan des principes républicains. En plus de ce « statut » de tâcheron, au même titre que celui de l’auto-entrepreneur, s’ajoute la négation de la spécificité du Taxi, « voiture publique de 2ème classe ». L’autorisation de Taxi (improprement nommée « licence »), ne l’oublions pas, est un bien public, Depuis la loi du 13 mars 1937, il était précisé que la location de l’autorisation de Taxi était interdite sous peine de son retrait, Normal, depuis l’Abolition des Privilèges de 1789 (La « Nuit du 4 Août » 1789), les biens publics étaient devenus inaliénables, et à ce propos, pour ce qui s’agit de la profession, le privilège Perreau de la Voiture de Place avait été de ce fait résilié par l’Assemblée Nationale Constituante le 19 novembre 1790, et racheté par la Ville de Paris pour 420,000 livres, une somme importante à l’époque. En 1866, cela a a coûté bien plus cher encore, et pour la même raison (47 annuités de 360.000 francs/or) ! Curieux qu’une telle énormité ait échappé au législateur et à nombre d’organisations de la profession. Mais « plus c’est gros, plus ça passe » !

    Cela va de pair avec la concurrence des VTC - d’ailleurs approuvée par J.-J. Augier, l’ex-PDG de la G7 et trésorier de campagne de F. Hollande (Paris-Match,19.6.2014) - la casse d’une profession de service au public, en tant que transport à garanties publiques, dont l’État démissionnaire se défausse par paliers, pour nous livrer à la voracité des multinationales, pour lesquelles la démocratie n’existe pas.

    Raison intrinsèque qui a motivé les imposantes manifestations de la profession en février dernier, car c’était le prélude à ce qui était planifié pour le reste du monde du travail, à savoir permettre par les lois Macron et El Khomri le règne sans partage d’un patronat esclavagiste, accumulant des profits sans avoir aucun compte à rendre.

    En guise de « transition énergétique », on peut toujours, en hauts lieux, se donner bonne conscience à dire aux travailleurs (surtout à eux !) de circuler à vélo, et à piétonniser des voies rapides. Mais quelle logique écologique y a-t-il de rajouter sur la voie publique sans véritable besoin - sinon idéologique - des transports non limités en nombre ni en heures de circulation ? « Y ’a comme un défaut ! » …

    On n’arrête pas le « progrès », car nous avons actuellement un gouvernement – aux dires des médias - qui est contre « l’immobilisme ». Et qui bouge, c’est vrai ... mais en marche arrière accélérée !

    Une publicité de la SNCF disait jadis que « le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous »,

    La lutte n’est donc pas terminée,..
    Jean-Marc Dommart, retraité CGT

    #Frankreich #Taxi #Uber #Uberisation #Gewerkschaft

  • RIP ADP : Le gouvernement a-t-il volontairement mal conçu le site de soutien ? (20 Minutes)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16129-rip-adp-le-gouvernement-a-t-il-volontairement-mal-concu-le-site-de-

    FAKE OFF Le site lancé ce jeudi par le gouvernement pour permettre de soutenir le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’Aéroports de Paris est accusé d’être volontairement mal conçu

    L’aéroport de Roissy est géré par ADP. — JOEL SAGET / AFP

    Edit du 14 juin 2019 : ajout de précisions reçues du ministère de l’Intérieur après publication.

    Un lancement réussi ? Le site destiné à recueillir les signatures des électeurs opposés à la privatisation d’Aéroports de Paris figure dans les sujets les plus discutés de la journée sur Twitter, ce jeudi 13 juin.

    Sauf que cette notoriété tient principalement aux multiples remontées d’internautes, critiquant son ergonomie et ses bugs qui compliquent cette démarche censée permettre – si elle recueille 4,7 millions de signatures– (...)

  • Pollution de l’air : l’Etat jugé pour « carence fautive », une première
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/28/pollution-de-l-air-le-premier-proces-d-une-mere-et-de-sa-fille-contre-l-etat

    Le tribunal administratif de Montreuil examine mardi un recours déposé par une mère et sa fille. Souffrant de problèmes respiratoires, elles réclament 160 000 euros d’indemnisation.

    [...] Le mémoire en défense de la Préfecture de police, de son côté, reporte la faute sur la victime, estimant que le dommage qu’elle a subi est « la conséquence directe et exclusive d’un choix strictement personnel ». A savoir, ne pas avoir quitté une ville polluée [Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)] alors qu’elle savait sa santé fragile. « La requérante n’a pas pris toute diligence pour éviter son préjudice et a laissé son état s’aggraver, sachant que le choix d’habiter la région parisienne lui est exclusivement imputable, faisant en conséquence preuve d’une imprudence caractérisée. »

    Selon la logique des services de l’Etat, la requérante serait coupable de ne pas avoir déménagé. Ce qui se traduit dans le jargon administratif : « Dès lors que [Farida] n’expose aucune circonstance impérieuse à demeurer à #Paris, celle-ci a commis une faute de nature à exonérer l’administration de sa responsabilité. »

    Une argumentation qui laisse pantois Olivier Blond, le président de l’association Respire. « Si on en croit la préfecture, il faudrait donc évacuer les 10 millions d’imprudents qui vivent en Ile-de-France. C’est très inquiétant, venant d’une institution censée nous protéger, commente Olivier Blond. D’un autre côté, c’est un aveu extraordinaire que la #pollution de l’#air fait planer un danger sérieux sur les Franciliens. »