city:paris

  • Sous un gilet jaune, il y a... (6)
    https://visionscarto.net/sous-un-gilet-jaune-il-y-a-6

    Suite de notre petite radioscopie de la France qui se réveille, avec une série de portraits sans retouche de #gilets_jaunes. Aujourd’hui : Jean-Jacques. 6. Jean-Jacques À 80 ans, je suis le doyen des gilets jaunes de Strasbourg République. J’ai vécu une enfance et une jeunesse heureuses à Paris, dans une famille catholique. Mes maîtres à penser sont Jésus, bien sûr, Saint Augustin, le dominicain d’extrême gauche Jean Cardonel, l’ex-cistercien Bernard Besret, Bertrand de Jouvenel et Albert Einstein. (...)

    #Billets

    / gilets jaunes

  • [TUTO] Notre guide pour signer la pétition #RéférendumADP
    https://www.les-crises.fr/tuto-notre-guide-pour-signer-la-petition-referendumadp

    Ce 13 juin 2019, à 00:01, le gouvernement français a ouvert la pétition en ligne visant à réclamer la tenue d’un Référendum sur la privatisation des Aéroports de Paris. Le challenge est énorme mais crucial : il faut réunir 4,7 millions de signatures en 9 mois. Chaque citoyen français inscrit sur les listes électorales a […]

  • Gilets jaunes : la cheffe de l’IGPN « réfute totalement le terme de violences policières » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-brigitte-jullien-refute-totalement-le-terme-de-violences-po

    Brigitte Jullien a présenté ce jeudi le rapport d’activité de la « police des polices » pour 2018. Une année marquée notamment par la crise des Gilets jaunes.

    Brigitte Jullien, la cheffe de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), présentait ce jeudi le rapport d’activité de la « police des polices » pour 2018. Une activité marquée par la crise des Gilets jaunes et la polémique sur l’utilisation du Lanceur de balles de défense. L’année dernière, les forces de l’ordre l’ont utilisé beaucoup plus massivement que l’année précédente, avec des blessures graves à la clé. Brigitte Jullien promet « une réflexion » sur le sujet.

    Quel a été l’impact du mouvement des Gilets jaunes sur l’activité de l’IGPN ?

    BRIGITTE JULLIEN. Cette crise a eu de fortes répercussions sur nos missions, notamment en termes d’organisation de travail. Et ceci de façon durable. Certains mois, nos 110 enquêteurs n’ont travaillé que sur les dossiers liés au mouvement des Gilets Jaunes, notamment au sein de la délégation de Paris, où l’IGPN a été saisie de très nombreuses enquêtes. Certaines affaires, de corruption par exemple, ont dû être temporairement mises de côté sans être évidemment abandonnées. Il fallait répondre aussi vite que nous pouvions, sans pour autant tomber dans la précipitation.

    Combien d’enquêtes sont liées à ce mouvement ?

    Au total, du 17 novembre 2018 au 8 juin, nous avons reçu 555 signalements sur la plateforme de l’IGPN mise à disposition du public. 265 enquêtes judiciaires ont été ouvertes. Parmi celles-ci, 105 - soit 45 % - sont terminées et ont été renvoyées aux différents parquets pour analyse. Dans une majorité de cas, nous n’avons pas pu identifier les policiers. Beaucoup de victimes présumées ne sont pas parvenues à déterminer les lieux et horaire précis des faits, et dans certaines villes ou rues, il n’existe pas de vidéoprotection. Les parquets peuvent désormais classer le dossier ou demander un complément d’investigations. Dans les cas où des fonctionnaires ont été identifiés, les parquets peuvent décider de les renvoyer devant un tribunal correctionnel s’ils estiment les faits caractérisés.

    Comment expliquez-vous qu’aucun policier ne soit suspendu à ce jour ?

    Pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute. Or, à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel. Cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas…

    Avez-vous des instructions de la part du ministère de l’Intérieur ?

    Aucune. L’IGPN est un service d’enquête indépendant.

    Y a-t-il eu selon, vous, des violences policières ?

    Je réfute totalement le terme de violences policières. Il y a eu des blessures commises à l’occasion de manifestations durant lesquelles la police a fait usage de la force. Notre travail est de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné. Nous devons évaluer la proportionnalité et la légalité de la riposte. Il y a peut-être eu des situations où cela n’a pas été le cas. Mais il est encore trop tôt pour le dire.

    On a le sentiment d’une justice à deux vitesses. Les manifestants sont jugés très rapidement alors que les sanctions contre les policiers tardent à venir…

    Je conçois que ce décalage dans le temps soit mal compris. Policiers et manifestants ne se trouvent pas dans la même situation. Quand on participe à une manifestation non déclarée et qu’on commet des exactions, qu’on est interpellé en flagrant délit, il est logique que l’on passe rapidement devant le tribunal. Le policier, lui, se trouve dans une situation différente. La loi lui confère le droit de recourir à la force, ce qui est en soi une violence. Il faut déterminer si cet usage est légitime.

    Des policiers ont-ils tiré avec leur arme à feu ?

    Non, aucun tir de ce type n’a été recensé.

    Dans le mouvement des Gilets jaunes, quelle part de vos enquêtes porte sur l’utilisation du LBD ?

    Environ un tiers. La période du 17 novembre au 31 décembre 2018 a concentré plus du tiers des déclarations annuelles de tirs et la moitié des munitions tirées. Mais n’oublions pas les incidents en marge de la Coupe du monde, le 14 juillet, ainsi que les violences urbaines au moment d’Halloween.

    Avez-vous engagé un retour d’expérience sur l’usage de cette arme ?

    Nous n’échapperons pas à cette réflexion.

    #maintien_de_l'ordre

  • Procès Balkany : le parquet demande sept ans de prison ferme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/proces-balkany-le-parquet-demande-sept-ans-de-prison-ferme

    Le maire (LR) de Levallois-Perret risque d’aller directement en prison si les réquisitions du parquet national financier sont suivies par le tribunal correctionnel de Paris.

    #Reportage #Prison,_Corruption,_Levallois-Perret,_Justice,_procès,_LR,_Balkany,_blanchiment,_Hauts-de-Seine,_Patrick_Balkany,_Fraude_fiscale,_A_la_Une

  • Procès Balkany : le parquet demande de la prison ferme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/proces-balkany-le-parquet-demande-de-la-prison-ferme

    Le maire (LR) de Levallois-Perret risque d’aller directement en prison si les réquisitions du parquet national financier sont suivies par le tribunal correctionnel de Paris.

    #Reportage #Fraude_fiscale,_Prison,_Corruption,_blanchiment,_LR,_Hauts-de-Seine,_Balkany,_Levallois-Perret,_Justice,_procès,_Patrick_Balkany

  • Je ne met pas ce lien parce que je l’ai lu ou parce que je pense que c’est un bon livre, mais juste pour celles et ceux qui s’intéressent au sujet (des sorcières) et qui veulent savoir ce que les uns et les autres en disent, au cas où ce livre n’ait pas été repéré...

    Folies à la Salpêtrière - Charcot, Freud, Lacan
    Marie-José Sophie COLLAUDIN, Marco Antonio COUTINHO JORGE, Danièle Epstein, Houchang Guilyardi, Marie JEJCIC, Alain LELLOUCH, Danièle LÉVY, Michelle MOREAU RICAUD, Christian PISANI, Élisabeth ROUDINESCO, Colette SOLER et Mâkhi XENAKIS
    EDP Sciences, novembre 2015
    https://www.jdpsychologues.fr/tags/charcot

    Possédées du malin au Moyen Age, les sorcières hystériques sont vouées au bûcher. Enfermées au XVIIe siècle, maltraitées, elles rejoignent la Cour des Miracles de l’Hospice de la Vieillesse-Femmes à la Salpêtrière, lieu de réclusion des femmes dérangeantes, indigentes, folles incurables, âgées ou gâteuses .... Jusqu’à ce que le Dr Jean-Martin Charcot (1825-1893) mène le combat qui transforme l’ancien hospice en hôpital : l’Ecole de la Salpêtrière de Paris est née, qui devient lieu de recherche, d’enseignement et de soins, de renommée internationale. Tels des prestidigitateurs, les médecins hypnotiseurs de la Salpêtrière, font surgir et disparaître contractures, paralysies, spasmes, convulsions, cécité... Attiré par la notoriété de Charcot, le jeune Freud, arrive à Paris fin 1885 comme neuro-pathologiste. Il en repart quelques mois plus tard pour fonder la Psychanalyse. Au travers du corps de l’hystérique en convulsions, incarné par Blanche, Augustine ou Geneviève, vedettes des Leçons du Mardi, Freud découvre une mise en scène de fantasmes et de désirs inconscients. C’est à cette traversée historique et conceptuelle que nous vous convions dans l’amphithéâtre qui porte aujourd’hui le nom de Charcot.

    #Sorcières #femmes #hystérie #folie #La_Salpêtrière #Jean-Martin_Charcot #Sigmund_Freud #Jacques_Lacan #hypnose #psychanalyse

  • Trottinette électrique à Paris. + La police s’équipe !

    Rien de « doux », rien de « nouveau », et pas la moindre « innovation » dans toute cette bimbeloterie de concours Lépine « tendance », destinée aux hyperactifs urbains qui, bien que se revendiquant majoritairement « en marche » ne se donnent plus même la peine de mettre un pied devant l’autre.

    http://www.librairie-tropiques.fr/2019/06/reponse-a-anne-hidalgo-sur-l-enfer-des-trottinettes.html

    &
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/un-mort-en-trottinette-electrique-a-paris-percute-par-un-camion

  • Au pied de mon arbre - Quand jardin et technocratie ne font pas bon ménage | Édith Hallauer
    https://strabic.fr/gestion-des-pieds-d-arbres-parisiens

    Paris comporte aujourd’hui entre 130 000 et 140 000 arbres d’alignement, marqueurs identitaires de la voirie parisienne. Mais la gestion hasardeuse des pieds d’arbres génère l’insatisfaction et l’incompréhension des citoyens. Que se passe-t-il derrière la mythique grille ? Le jardinier aurait-il quitté le navire ? Rencontre avec Julien Defait, également auteur des illustrations. Source : Strabic

  • Référendum contre la privatisation d’ADP : la collecte des signatures débute
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/referendum-contre-la-privatisation-d-aeroports-de-paris-la-collecte-des-sig

    La consultation citoyenne peut commencer. Dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 juin, à minuit, s’ouvre la collecte des 4.717.396 signatures nécessaires (10% des électeurs) pour tenter de provoquer un référendum d’initative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP). La période, d’une durée de neuf mois, a été publiée mercredi au Journal Officiel .

    #ADP #privatisations

  • Cyberprostitution : « Enfants et jeunes majeurs sont désormais les premières victimes »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/cyberprostitution-enfants-et-jeunes-majeurs-sont-desormais-les-premieres-vic

    La bataille idéologique opposant ces dernières années les partisans de la règlementarisation et ceux qui réaffirment que « la prostitution n’est ni un travail ni du sexe » est au cœur de profondes transformations de sociétés qui se numérisent à grande vitesse. Si ce débat fondamental a permis à une partie des associations de défense des « travailleurs du sexe » et aux acteurs de l’industrie pornographique de faire voir la réalité de leurs conditions d’exercice, l’internationale des proxénètes « autoentrepreneurs », elle, y a vu une aubaine sans précédent.
    Fondation Scelles

    Pour aboutir au paradoxe que les Etats comme l’Allemagne, l’Espagne ou la Nouvelle-Zélande, qui ont décidé d’encadrer légalement la prostitution, ont connu une explosion du phénomène et précipité l’extrême fragilisation des personnes prostituées. Les chiffres sont sans appel : à l’heure de #metoo, 99 % des personnes prostituées dans le monde sont des femmes, 48 % en Europe sont des enfants, 90 % de cette population réduite en esclavage sexuel souhaitent en sortir et le taux de mortalité est 10 à 40 fois supérieur dans les pays « libéraux » que dans les abolitionnistes. Dans le monde, la prostitution individuelle « choisie » ne s’élève à même pas 10 %.

    Partout très exposés aux réseaux sociaux, les mineurs et les jeunes majeurs sont désormais les premières victimes des systèmes d’exploitation 2.0. Mais leurs clients et proxénètes ont aussi rajeuni : les personnes vulnérables ou parfois seulement en quête d’identité sont pistées sur les communautés d’amis. Personne n’est à l’abri. Ni la jeune Nigériane sans papiers qui se retrouve happée par une « Authentic Sister » à smartphone et jetée sur les départementales françaises, ni la lycéenne de Paris ou Marseille amadouée par un « loverboy » au profil de gendre idéal qui la réduit en esclavage sexuel en quelques semaines dans une chambre louée en deux clics. Cette « invisibilisation » et la plasticité des systèmes de « recrutement » compliquent les réponses judiciaires et pénales des Etats.

    Partenaire des grands organismes de lutte contre la traite humaine, la Fondation française Scelles, résolument abolitionniste, s’attache tous les deux ans à radiographier tous les « systèmes prostitutionnels ». Son rapport 2019 fait l’effort d’un décryptage pointu de la bataille idéologique et de communication qui continue de diviser jusqu’aux féministes. Son président Yves Charpenel, ancien magistrat et membre du Comité consultatif national d’éthique, est aussi un fin connaisseur du continent africain. Il a répondu aux questions du Monde Afrique avant de s’envoler pour le Bénin.
    La prostitution organisée a toujours existé. Qu’est-ce qui a changé ?

    Yves Charpenel Les réseaux sociaux lui donnent une ampleur sans précédent. En dix ans, le défi est devenu planétaire. Aucun continent n’est épargné et aucun des 54 pays africains, les jeunes étant très connectés, n’échappent au phénomène. La prostitution prolifère au gré des crises : migrations trans et intracontinentales, terrorisme islamiste, tourisme sexuel, conflits, corruption policière, catastrophes naturelles fragilisent des populations forcées de se déplacer et paupérisées. La crise migratoire en Méditerranée, la plus importante depuis la seconde guerre mondiale, et la fermeture de l’Europe ont bloqué nombre de migrants en Algérie, au Niger, au Maroc, en Libye dans les conditions terribles que l’on sait. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) les estimait à 70 millions en 2017. C’est l’équivalent de la population française !
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des « mamas maquerelles » nigérianes jugées à Paris

    Les enquêtes d’Europol et d’Interpol ont établi le lien entre les parcours de migrants et les filières de traite en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Les Africaines subsahariennes, dont les Nigérianes, sont au cœur d’un trafic qui se noue dès le village, que les filles quittent pleines d’espoir pour un voyage en bateau payé par toute une communauté dont elles deviennent redevables. Dans les pays du Nord, les chiffres de racolage de rue sont en chute libre. L’immense majorité de la prostitution se fait via Internet et échappe aujourd’hui à la vue.

    Par ailleurs, les enfants échoués en Europe à la suite des bouleversements des « printemps arabes », de la crise au Mali qui gagne aujourd’hui le Burkina Faso et le Bénin, de Boko Haram au Nigeria, des Chabab en Somalie, le régime autoritaire érythréen, les conflits aux Soudans, et, évidemment, la guerre en Syrie, ont jeté sur les bateaux des dizaines de milliers de mineurs arrivés seuls par la Méditerranée. Beaucoup ont été directement absorbés par les réseaux de prostitution et, selon Europol, environ 10 000 d’entre eux ont carrément disparu de la circulation entre 2016 et 2018. Il n’y a pas si longtemps en France, des fillettes de 8 ans étaient mises en vente par l’Etat islamique sur Twitter pour être réduites en esclavage sexuel.

    Comment expliquez-vous le rajeunissement des clients et des proxénètes ?

    En Europe, le marché de la drogue est saturé et coûte trop cher pour un jeune qui veut « se lancer » dans un trafic lucratif. Il faut investir beaucoup d’argent pour accéder à la matière première et avoir des connexions avec des réseaux criminels très puissants et très dangereux. Les délinquants juste majeurs comprennent très vite que, malgré un arsenal judiciaire sévère, comme en France qui va jusqu’à quinze ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende, ils ne seront condamnés en première instance qu’à dix-huit mois et à 8 000 euros pour de premiers faits de proxénétisme. Ils ne font même pas appel et paient en trois semaines de recette. Certains mineurs, garçons ou filles, sont aussi passés de victimes de la traite sexuelle en Libye à proxénètes dans les rues des grandes capitales européennes pour survivre.

    Tout est « géré » via de faux comptes Facebook, Instagram, Snapshat ou Twitter, sur des sites de rencontres « entre adultes », véritables cache-sexes de réseaux de prostitution enfantine, dont les proxénètes contournent sans arrêt les filtres en euphémisant le vocabulaire employé pour proposer des services sexuels à une clientèle de plus en plus avertie. Le Web est devenu l’outil gratuit et discret du recrutement et de la gestion de la prostitution.
    Après le Sénégal et le Niger en 2018, vous partez au Bénin pour aider à former des administrateurs à la lutte contre la traite humaine. Pourquoi ?

    L’Europe, débordée par la crise de l’accueil, tente d’aider les pays d’origine de migration à traiter le mal à la racine. Ma mission a été initiée par l’Ecole de la magistrature et est soutenue par l’Agence française de développement [AFD, partenaire du Monde Afrique de 2015 à 2018]. Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest et du centre sont confrontés au développement d’une traite transnationale et nationale. Depuis 2009, selon le HCR, la secte islamiste nigériane Boko Haram a poussé sur les routes de l’exil plus de 2,4 millions de personnes dans le bassin du lac Tchad, carrefour du Cameroun, du Tchad, du Nigeria et du Niger.

    Ces groupes djihadistes volent, violent et revendent femmes et enfants transformés en monnaie d’échange. Le Bénin commence à être touché par ces rapts. L’Agence nationale nigériane de lutte contre l’exploitation sexuelle (Naptip) a vu le pourcentage de trafic augmenté de 204 % en 2016. Dans le même temps, beaucoup de pays africains ont légalisé la prostitution, et l’on assiste à un véritable exode des jeunes filles de villages vers les grands centres urbains du continent.
    Face à la gravité de la situation, quelles réponses d’envergure peuvent-elles être apportées ?

    Quels que soient le pays et le continent, la réponse ne peut plus être seulement nationale, elle doit être transnationale. Les lois extraterritoriales permettent par exemple aux Etats comme la France, qui criminalisent le client prostitueur et non plus la victime prostituée, de poursuivre leurs ressortissants pour des faits d’exploitation sexuelle de mineurs commis à l’étranger. En 2016, un directeur de maison de retraite catholique a été condamné par la cour d’assises de Versailles à seize ans de prison pour avoir violé ou agressé 66 enfants au Sri Lanka, en Tunisie et en Egypte. C’est loin d’être un cas isolé. C’est une avancée notable dans la lutte contre le tourisme sexuel, dont beaucoup d’enfants africains sont victimes au Maroc, au Sénégal, en Gambie, pour ne citer que quelques pays.

    L’application de ces lois dépend cependant de la qualité de la collaboration entre les pays. L’augmentation vertigineuse des réseaux nigérians dans les pays européens par exemple est rendue possible par le manque de coopération d’Abuja sur le plan international. Mais il faut aller beaucoup plus long en rendant imprescriptible, assimilée à un crime contre l’humanité, l’exploitation sexuelle des mineurs. Cela permettrait de saisir des cours relevant du droit international.
    Quelles doivent être les exigences des Etats face aux grands hébergeurs de contenus Internet ?

    Les réflexions et les lois vont dans le sens d’engager la responsabilité civile et pénale des puissants Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam). Malgré leur attitude de défi vis-à-vis des Etats et la rapide adaptation des sites spécialisés qui se jouent des failles juridiques nationales, les Gafam ne peuvent se permettre un dégât d’image aussi considérable que d’être associés à la traite humaine.

    Les choses bougent donc et des victoires ont été remportées avec la fermeture, fin mai 2018, de la rubrique « Rencontres » du premier site français d’annonces Vivastreet, présent dans treize pays, ou l’arrêt par le FBI en avril 2018 pour « contribution au trafic sexuel » du géant américain Blackpage, spécialisé dans les services sexuels tarifés. Une course aux algorithmes pour filtrer les contenus est engagée. Sans l’émergence d’une gouvernance mondialisée d’Internet et une profonde prise de conscience de nos sociétés, on aura beau mettre face à face tous les clients condamnés face à des « survivantes » de la traite, on n’empêchera pas des Guinéennes de 15 ans d’être conduites en Uber dans un Airbnb de banlieue pour un viol tarifé « consenti » et « alternatif ».

  • Complices du négationnisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/120619/complices-du-negationnisme

    Qu’importent leurs centaines de milliers de victimes, les milliers de témoins survivants, les archives de leur construction, les factures de Zyklon, les aveux des tueurs, les recherches des historiens... Rien n’empêche Chouard de douter, lui aussi, de ce « point de détail ».

    Le plus grave, c’est qu’un journaliste comme Denis Robert ait tendu le micro à cet olibrius pour qu’il y crache ses obscénités. Sous prétexte, commente le provocateur Daniel Schneiderman, de faire tomber le masque. Mais tous les salopards l’ont baissé depuis des décennies. Le négationnisme est l’antisémitisme des lâches.

    Cet exercice scandaleux a eu pour théâtre le Média TV, la chaîne créée par la France Insoumise. Ce mouvement a-t-il vraiment besoin de ce nouveau scandale, après son échec aux Européennes et le départ de nombreux cadres ? Cette tache-là risque fort d’être indélébile.

    Au-delà de la loi Gayssot, qui punit sévèrement quiconque nie un crime contre l’Humanité - et pourrait s’appliquer en l’occurrence à l’interviewé comme à l’intervieweur -, il est temps de le rappeler aux complices des assassins de la mémoire : on ne discute pas avec ces derniers, on les combat.

    Mon père a 96 ans. Il a passé 20 mois à Auschwitz, où tous les jours il a vu fumer les cheminées et senti l’odeur de la chair brûlée, puis dans les Marches de la mort. Denis Robert ira-t-il lui expliquer le sens de cette interview ?

    P.S. : Entre-temps, LeMediaTV a posté l’intégrale de cette émission. Son visionnage efface tout doute sur la "pensée" de Chouard, mais aussi sur le rôle de Denis Robert. Celui-ci affirme d’emblée que Chouard n’est ni antisémite ni négationniste, et le répète au bas mot dix fois tout au long de la conversation. Et si Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de "politiquement correct" apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • Pour la question sur l’existence des chambres à gaz c’est à 41:34
      C’est marrant qu’il ne doute pas qu’il y ai des résistants mais il doute de l’extermination des juif·ves, tzigan·nes, handicapé·es, homosexuel·les. Il me semble qu’il n’est pas plus historien de la résistance que des génocides perpétrés par les nazis.

      Plus loin il accepte d’etre une passerelle vers l’extreme-droite pour les jeunes. Il explique aussi que les fascistes, racistes, misogynes, homophobes sont des humains, comme si on en doutais ! Mais vu la non prise en compte de Chouard pour les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans... je comprend par défaut que c’est pas vraiment des humains et que c’est pas important pour Chouard de parler avec les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans...

      Maintenant que j’ai écouté tout l’entretiens je suis bien d’accord avec ce que dit Dominique Vidal

      Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de « politiquement correct » apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • J’ai encore rien fait, j’ai encore un peu de temps pour le faire... Et bon sang j’ai d’autres choses à faire... Mais j’ai tout ce qu’il faut pour le faire oui.

      Le problème de la « gauche », c’est qu’on y croit à la vertu de l’auto-organisation, et qu’on se dit que oui, ça va fonctionner si on laisse faire les uns et les autres et tout et tout. Et on se retrouve avec des individualités qui tirent la couverture à eux, et qui se tirent dans les pattes, et qui déblatèrent, parce qu’ils n’ont jamais fait le test de s’écouter parler pour de vrai pour voir à quoi ça ressemble.

      Je n’ai pas regardé. Mais ça reste conforme à ce que je me souviens de Chouard. Il ne s’écoute pas parler. Il ne comprend pas ce qu’il dit. Il s’est arrêté sur les 10 commandements. Et au-delà, son cerveau s’est mis en court-circuit. Les gauchistes l’ont tellement poussé dans ses retranchements qu’il préfère la douceur de ceux qui l’écoutent avec déférence.

    • Je dois bien reconnaître que je suis maladroit ; mais le lynchage médiatique qui s’organise subitement autour de ces maladresses ressemble plus à un règlement de comptes pour se débarrasser facilement d’un opposant politique qu’à une véritable indignation bien fondée.

      En fait, je devrais carrément refuser de m’exprimer sur ces sujets, qui servent surtout aux puissants du moment à museler leurs opposants politiques.

      Je propose d’en reparler (un peu) jeudi prochain sur Sud radio, avec Didier Maïsto et Élisabeth Lévy, et peut-être aussi avec François Bégaudeau.

      J’adore la conclusion. Il va en reparler avec Lévy.

      Il n’est pas maladroit. Il est bête. Crétin. Il lui manque juste la malveillance pour qu’on cesse d’avoir toute indulgence.

    • C’est pas plutot un autentique antisémite révisionniste qui s’était caché derrière son petit doigt depuis 2005 ? Il avait toute latitude pour clarifié les choses chez le media, il a montré qu’il préférait le fascisme, Soral, le négationnisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie...

  • Trottinettes électriques : Pourquoi les détestons-nous autant ?
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/pourquoi-detestons-nous-trottinettes

    En un an, les services de trottinettes électriques ont envahi les villes françaises, Paris et Lyon en tête. De quoi agacer voire révolter certains riverains. Accidents, travailleurs précaires, encombrement des trottoirs… que reproche-t-on exactement aux trottinettes ? On fait le point, argument par argument.

    #Transport #Plateformes #Mobilité #Trottinettes

  • L’UFAL s’oppose au projet de privatisation du crématorium du Père-Lachaise | UFAL
    https://www.ufal.org/laicite/lufal-soppose-au-projet-de-privatisation-du-crematorium-du-pere-lachaise

    La construction du crématorium du Père-Lachaise et la loi sur la liberté des funérailles sont des conquêtes laïques et républicaines majeures de la fin du 19e siècle. Elles ont permis la pratique de la crémation et la possibilité d’organiser des cérémonies civiles alternatives à celles de la religion dominante, et ce dans un lieu d’une grande qualité architecturale propice au recueillement dans le respect de la dignité des proches des défunts.
    Le crématorium du cimetière du Père-Lachaise

    Or, ce que le Conseil municipal de Paris a porté à travers la construction et la gestion d’un service public funéraire, de la 3e République à aujourd’hui, le Conseil Municipal de Paris du 11 juin 2019 s’apprête à le privatiser sur proposition de la majorité municipale. Nous appelons l’ensemble des conseillers municipaux attachés à cette histoire, au principe de laïcité et aux services publics, à rejeter cette délibération(1) portant délégation de gestion, par un contrat de 30 ans, au fonds d’investissement SCF-Funécap.❞
    #laïcité #funérailles #crematorium

  • Référendum contre la privatisation d’Aéroports de Paris : la collecte des signatures débute
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/referendum-contre-la-privatisation-d-aeroports-de-paris-la-collecte-des-sig

    À partir du 13 juin, les électeurs qui soutiennent un référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris auront neuf mois pour se manifester. 4,7 millions de signatures sont nécessaires.

  • Le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP entre dans sa phase concrète
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120619/le-referendum-d-initiative-partagee-contre-la-privatisation-d-adp-entre-da

    Le recueil des signatures demandant la tenue d’un référendum sur le statut du groupe Aéroports de Paris (ADP) commence officiellement jeudi 13 juin à minuit. Il faut réunir 4,7 millions de voix pour engager le référendum. Le gouvernement traîne des pieds pour définir toutes les modalités du processus.

    #Services_publics #référendum_d'initiative_partagée,_parlement,_gouvernement,_privatisation,_services_publics,_ADP

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=8cc96e117d
    Vanessa Codaccioni est chercheuse en sciences politiques à l’Université Paris-8. Elle est spécialisée dans la justice pénale et la répression. Elle a publié en avril Répression, l’État face aux contestations politiques chez Textuel. Dans le livre, elle revient sur la criminalisation de l’action politique et la dépolitisation de l’activisme. Elle a répondu à nos questions. Extrait.

    Aujourd’hui, les procès ne peuvent plus être une tribune politique ; les juges ne reconnaissent plus la parole politique. La plupart des militant·es sont jugé·es en comparution immédiate – 29 minutes d’audience en moyenne, sans vraiment le temps de préparer sa défense – ou au tribunal correctionnel, qui est le tribunal des petites affaires.
    Si dans les tribunaux correctionnels, les peines sont plus légères, il y a cependant une impossibilité d’en faire une tribune politique. Ces procès ne permettent pas de faire des déclarations politiques, ils n’autorisent pas les avocats à plaider en longueur ou comme ils le souhaiteraient, ou encore à faire défiler des témoins. Les défilés de témoins ont toujours été importants dans les procès politiques. En cour d’assises ou en tribunal spécial, l’exercice serait plus simple, mais les peines y sont plus lourdes.

    https://www.editionstextuel.com/livre/repression

    #repression #justice #contestation #police

  • Comment les services de renseignement israéliens collaborent à la lutte contre #BDS à travers le monde

    Mossad involved in anti-boycott activity, Israeli minister’s datebooks reveal - Israel News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-mossad-involved-in-anti-boycott-activity-israeli-minister-s-diarie

    The datebooks of Strategic Affairs Minister Gilad Erdan for 2018 reveal that he cooperated with the Mossad in the fight against the boycott, divestment and sanctions movement.

    The diaries, which were released in response to a Freedom of Information request, show that Erdan met with Mossad head Yossi Cohen about “the struggle against the boycott.” The request was made by the Hatzlaha movement, an organization promoting a fair society and economy, to all ministers, deputy ministers and ministry directors-general.

    Officials in the Strategic Affairs Ministry are proud of their work with the state’s security agencies, but hide the content and full scope of these activities on grounds that if these would be revealed, it would undermine the covert efforts being made against BDS and its leaders. Officials in Erdan’s office said that the meeting with Cohen was merely a “review,” but sources familiar with the ministry’s activities told Haaretz that the ministry indeed cooperates with the Mossad.

    Erdan’s datebooks also show meetings with the head of the National Security Council and the head of the NSC’s intelligence branch, as well as meetings with representatives of numerous Jewish organizations, including the American Jewish Committee, B’nai B’rith, the American Jewish Congress, the umbrella organization of French Jewry, the U.S. Reform Movement and others. There are also logs of various meetings and phone calls that Erdan’s chief of staff held with foreign leaders and diplomats, as well as meetings with settler leaders, including the heads of the Samaria Regional Council and the Hebron Hills Regional Council.

    Many of Erdan’s meetings in 2018 were devoted to establishing a public benefit corporation which at first was called Kella Shlomo but whose name was later changed to Concert. Its aim was to covertly advance “mass awareness activities” as part of “the struggle against the campaign to delegitimize” Israel globally. This corporation, which received 128 million shekels (about $36 million) in government funding and was to also collect 128 million shekels in private contributions, is not subject to the Freedom of Information Law.

    In early 2018 Haaretz published the list of shareholders and directors in the company, which include former Strategic Affairs Ministry director general Yossi Kuperwasser; former UN ambassador Dore Gold, a former adviser to Prime Minister Benjamin Netanyahu; former UN ambassador Ron Prosor; businessman Micah Avni, whose father, Richard Lakin, was killed in a 2015 terror attack in Jerusalem; Amos Yadlin, who heads Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies; Miri Eisin, who served as the prime minister’s adviser on the foreign press during the Second Lebanon War; former National Security Council chief Yaakov Amidror; and Sagi Balasha, a former CEO of the Israeli-American Council.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017. AP Photo/Kamil Zihnioglu

    According to a government resolution, the funding was granted to implement part of the ministry’s activities related to the fights against delegitimization and boycotts against the State of Israel. It says the company would raise the private portion of its financing for the initiative from philanthropic sources or pro-Israel organizations. A steering committee was to be appointed for the initiative to comprise representatives of the government and the other funding partners.
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    According to a ministry document revealed by The Seventh Eye website, the organization was expected to carry out mass awareness activities and work to exploit the wisdom of crowds, “making new ideas accessible to decision-makers and donors in the Jewish world, and developing new tools to combat the delegitimization of Israel.”

    Elad Mann, Hatzlacha’s legal adviser, said, “Revealing the date books of senior and elected officials is crucial to understanding how the government system works and it has great value taken together with other details of information. This is how to monitor the government and its priorities or the actions it takes with more efficiency and transparency.”

    Erdan’s office said that he “met during this past term with heads of the security echelons to give them a survey of the ministry’s activities in the struggle against the delegitimization and boycott of Israel.”

    Josh Breiner contributed to this report.

  • La France expulse vers l’Érythrée

    Le 6 juin 2019, la préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé une personne érythréenne vers Asmara depuis le centre de rétention administrative (#CRA) de #Toulouse. Il s’agit de la première expulsion par la France vers l’Érythrée, pays où règne l’une des dictatures les plus violentes du monde.

    https://www.lacimade.org/presse/la-france-expulse-vers-lerythree
    #Erythrée #France #expulsions #renvois #réfugiés_érythréens

    A la lecture du rapport parlementaire dévoilé la semaine dernière par @le_Parisien @nicojacquard on apprend page 92 que @Place_Beauvau a demandé 7 LPC au consulat de l’#Érythrée pour expulser 7 de leurs ressorissant·e·s (et 6 pour la Syrie) !


    https://twitter.com/lacimade/status/1138730170288943104
    #Erythrée #it_has_begun

    ping @karine4

    • France : une femme expulsée en Érythrée, un des pays les plus répressifs au monde

      C’est une première depuis au moins 20 ans. D’ordinaire, les Érythréens qui ont pu prouver leur nationalité auprès des autorités françaises obtiennent une protection. L’Érythrée est considérée comme l’un des pays les plus répressifs au monde.

      Cette ressortissante érythréenne a été arrêtée le 8 mai à la frontière espagnole, à bord d’un autobus, avec un titre de séjour « contrefait » et un passeport, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales. On ignore encore les détails du périple qui l’a conduit en France.

      Placée en centre de rétention, elle a multiplié les recours judiciaires et déposé en urgence une demande d’asile, mais en vain. Tout a été rejeté. Elle a fait appel du rejet de l’asile, mais, avant l’examen de son recours, a été reconduite de force dans son pays natal le 6 juin. En dépit des mises en garde sur le régime totalitaire qui règne à Asmara. Et alors que la France n’a plus renvoyé d’Érythréens depuis plus de 20 ans.

      Alors que s’est-il passé ? Au ministère de l’Intérieur, on renvoie vers la Préfecture. Et à la Préfecture, on fait valoir l’épuisement de tous ses recours juridiques pour motiver l’expulsion.

      Du côté de l’OFPRA, on assure pourtant que la doctrine française n’a pas changé : la preuve de la nationalité suffit à octroyer une protection aux Érythréens. Mais selon nos informations, la dame aurait mal parlé l’anglais et ses premières déclarations auraient laissé croire qu’elle ne craignait rien en cas de renvoi dans son pays natal.

      http://www.rfi.fr/afrique/20190612-france-une-femme-expulsee-erythree-pays-plus-repressifs-monde?ref=tw_i

    • Une femme déboutée du droit d’asile expulsée vers l’Erythrée

      La Cimade dénonce cette expulsion, « une première » souligne l’association de défense des migrants, vers un pays où le régime commet des « violations massives des droits de l’homme » selon l’ONU.

      Le 6 juin, la préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé du territoire français une femme étrangère, dont la demande d’asile avait été rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Arrêtée dans un bus en provenance de l’Espagne en mai, elle avait été placée en rétention à Toulouse et, comme le recours déposé devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) n’est pas suspensif, finalement expulsée. L’histoire serait assez banale si la destination vers laquelle cette femme a été envoyée n’était pas Asmara, capitale de l’Erythrée.

      Ce pays ultrafermé est dirigé par le même homme, Isaias Afwerki, depuis 1991. L’année dernière, la rapporteure spéciale de l’ONU sur place s’inquiétait de la persistance de « violations massives des droits de l’homme » par le régime. « Il faut faire le service militaire dans notre pays. Si cela durait deux ou trois ans, je serais d’accord, mais c’est un service qui ne finit jamais. Ou plutôt, ça finit quand tu meurs. Mes frères et mon père, qui a 70 ans, sont toujours soldats », témoignait auprès de Libération en décembre 2017 un jeune homme qui avait fui l’Erythrée. Le Quai d’Orsay déconseille d’ailleurs vivement aux Français de s’y rendre, les prévenant que l’ambassade y dispose de « moyens limités pour venir en aide aux Français en cas de crise ».
      « Risques importants »

      C’est ce qui inquiète la Cimade : « La personne qui a été expulsée court des risques importants en Erythrée, dit David Rohi, responsable rétention de l’organisation de défense des migrants. On ne sait pas si cette expulsion, c’est un dérapage ou si elle marque une volonté de reprise des expulsions [vers ce pays]. »

      La préfecture des Pyrénées-Orientales, elle, ne voit pas le problème : « La personne a fait valoir tous les modes de recours, et il y a quand même eu cinq décisions de justice, dont l’Ofpra qui est indépendante, le juge des libertés qui l’a maintenue en rétention… Ce n’est pas seulement une décision en sa défaveur, c’est cinq. Donc le préfet, qui n’est pas seul dans sa prise de décision, l’a exécutée comme il pourrait le faire sur d’autres dossiers de ce type », explique-t-on.
      « Justice déshumanisée »

      David Rohi balaye l’argument : « La préfecture se borne à dire qu’elle a respecté la loi et la procédure, mais un préfet est aussi lié par les risques d’exposition à des traitements inhumains et dégradants, ce n’est pas pour rien que la France, d’habitude, n’expulse pas vers l’Erythrée ! »

      Surtout, il pointe les conditions dans lesquelles cette femme a constitué son dossier de demande d’asile : « Le préfet a décidé de la maintenir en rétention quand elle a déposé sa demande d’asile, ce qu’il n’était pas obligé de faire. Or une demande d’asile en rétention n’a rien à voir avec une demande normale. Il faut rédiger son dossier en français par exemple. Elle a été entendue par l’Ofpra par visioconférence, le traducteur n’était pas dans la même pièce qu’elle, cela limite la qualité de l’examen. »

      La vidéo-audience est d’ailleurs dénoncée par les avocats des barreaux de Lyon, Nancy et Paris après qu’il a été décidé de l’expérimenter pour les audiences à la Cour nationale du droit d’asile, cette fois. « Nous ne pouvons pas admettre ce type de justice déshumanisée, dans un domaine où l’intime conviction du juge va décider de la vie d’une personne et de sa famille », expliquait Serge Deygas, bâtonnier élu du barreau de Lyon, alors que les avocats se mobilisaient contre au début de l’année.

      https://www.liberation.fr/france/2019/06/13/une-femme-deboutee-du-droit-d-asile-expulsee-vers-l-erythree_1733475

    • Sur les traces d’#Aatifa, expulsée par la France vers l’Erythrée, « la Corée du Nord de l’Afrique »

      Une Erythréenne a été expulsée par la France le 6 juin, malgré les dangers encourus dans son pays. Elle n’est pas la première. Trois l’auraient précédée en 2017. « L’Obs » a mené l’enquête.
      Ce 6 juin, quand les policiers sont venus l’extraire de sa petite chambre du centre de rétention de Toulouse-Cornebarrieu, on imagine mal Aatifa (le prénom a été changé) s’être débattue. Menue, elle a les bras couverts de cicatrices, comme autant de témoignages des mauvais traitements qu’elle a subis en exil. A près de 40 ans, elle est alors sur le point d’être renvoyée par les autorités françaises dans son pays d’origine, l’Erythrée. Une décision qui, pour beaucoup, sonne comme une condamnation à mort. Ce petit pays, indépendant de l’Ethiopie depuis 1993, est l’un des plus fermés au monde. Certains le surnomment « la Corée du Nord de l’Afrique ».

      Ce 6 juin, quand les policiers sont venus l’extraire de sa petite chambre du centre de rétention de Toulouse-Cornebarrieu, on imagine mal Aatifa (le prénom a été changé) s’être débattue. Menue, elle a les bras couverts de cicatrices, comme autant de témoignages des mauvais traitements qu’elle a subis en exil. A près de 40 ans, elle est alors sur le point d’être renvoyée par les autorités françaises dans son pays d’origine, l’Erythrée. Une décision qui, pour beaucoup, sonne comme une condamnation à mort. Ce petit pays, indépendant de l’Ethiopie depuis 1993, est l’un des plus fermés au monde. Certains le surnomment « la Corée du Nord de l’Afrique ». Comment la France, pays des droits de l’homme, a-t-elle pu décider pareille expulsion alors même que les pays européens s’y refusent traditionnellement ? Que s’est-il passé ? Erreur administrative, zèle d’une préfecture qui n’aurait pas mesuré les conséquences de sa décision ? Selon nos informations, ce cas est rarissime : c’est l’une des premières fois qu’un ressortissant d’Erythrée est expulsé par la France. MEHDI BENYEZZAR / L’OBS Avant Aatifa, trois autres migrants l’avaient déjà été en 2017, selon le ministère de l’Intérieur. Les autorités françaises peinent à dissimuler leur gêne. A Beauvau, on dit avoir « découvert l’info [sur Aatifa] dans la presse » : « On ne supervise pas toutes les expulsions. On ne peut pas. » Du côté de la préfecture des Pyrénées-Orientales, on s’en tient au minimum syndical. Aatifa a été expulsée « en application des décisions de justice prononcées à son encontre ». Depuis que les migrants arrivent plus nombreux par la frontière espagnole plutôt qu’italienne, « les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Pyrénées-Orientales font du zèle, sous la pression de Castaner », souffle un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat. Nul ne sait ce qu’est devenue aujourd’hui l’ancienne travailleuse domestique. « Elle a très peur d’être enfermée » Toulouse-Paris. Paris-Istanbul. Et enfin Istanbul-Asmara, la capitale de l’Erythrée. Plusieurs sources concordantes indiquent que des policiers français ont accompagné Aatifa tout au long de son voyage retour. Ces derniers l’auraient directement « remise » aux autorités érythréennes, une fois arrivés à bon port. « C’est ce que prévoit la procédure », indique un fonctionnaire de la police aux frontières. Une procédure qui ne prévoit toutefois pas de s’assurer de sa sécurité sur place. « A peine arrivés, ils ont pris le vol retour », raconte « Léo », de la Cimade, une association de soutien aux migrants. L’un des membres de la famille d’Aatifa, réfugié en Europe, assure qu’elle est toujours en vie : il l’a eue au téléphone à la mi-juin. Si elle n’a pas été enfermée à son arrivée, « elle a très peur de l’être ». En 2018, plus de 80 % des demandeurs d’asile érythréens ont pourtant été reconnus réfugiés par l’Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra). Il leur suffit, en général, de prouver leur nationalité pour être protégés par l’Etat français. Aatifa, détentrice d’un passeport en cours de validité, était dans ce cas. Mais l’Ofpra lui a tout de même refusé le statut de réfugiée. Dans sa décision, l’office explique que « ses déclarations ne permettent pas [...] de conclure au bien-fondé de ses craintes [...] de persécution en cas de retour ». La députée LREM Valérie Thomas, présidente du groupe d’amitié France-Erythrée à l’Assemblée nationale, réagit : « Cette décision [d’expulsion] m’a surprise. On ne sait pas grand-chose de ce qui se passe en Erythrée. Et lorsque l’on ne sait pas, il ne faut pas expulser. » D’autant que l’ONU s’est déjà alarmée de la situation sur place à plusieurs reprises. Dans un rapport de mai 2019, elle a dénoncé de nombreuses violations des droits de l’homme : arrestations arbitraires, détentions illimitées, enfermement systématique des migrants érythréens qui ont tenté de fuir sans visa... Le pays est toujours tenu d’une main de fer par le dictateur Issayas Afeworki, héros de l’indépendance, devenu pourfendeur des libertés publiques depuis un coup d’Etat en septembre 2001. Alors que le monde pleurait les morts des Twin Towers, Afeworki a muselé la presse et enfermé les opposants politiques. Plus rien ne filtre de cet Etat fermé à double tour. « Pour les autorités locales, la migration de nombreux Erythréens est un complot de l’étranger », indique une source diplomatique. Un pays caserne Qui est Aatifa ? Quelle est son histoire ? Nous avons pu reconstituer une partie de son parcours. De son départ d’Asmara à son retour forcé. Aatifa est née en Erythrée au début des années 1980. Elle est tigréenne, l’ethnie majoritaire du pays, et de confession orthodoxe. Après avoir grandi dans une zone rurale, elle gagne, encore adolescente, la capitale, Asmara. Au terme de sa onzième année de scolarité, comme des milliers d’écoliers, elle rejoint le camp militaire de Sawa. Depuis une vingtaine d’années, l’ancienne base du parti nationaliste érythréen, située à la frontière avec le Soudan, est le symbole de l’embrigadement de la jeunesse. Dans des baraquements posés au milieu d’un désert de roches ocre, les jeunes cadets apprennent, parfois par la force, l’amour du drapeau et le maniement des armes. LIRE AUSSI > Pourquoi les Erythréens émigrent Dans ce pays caserne, la conscription peut durer toute une vie. Pour Aatifa, elle s’achève au bout d’un an. La jeune femme dit avoir été réformée pour raisons médicales. De retour à Asmara, elle vit de petits boulots. Vendeuse à la sauvette, elle est envoyée à plusieurs reprises en prison. C’est en tout cas ce qu’elle a soutenu devant les officiers de l’Ofpra, qui ont jugé cet élément trop peu étayé pour être crédible. « Comme elle n’avait pas achevé son service militaire, la police était aussi sur son dos », complète son avocate. LIRE AUSSI > Le parcours du combattant du demandeur d’asile en France C’est en 2009 qu’Aatifa aurait quitté l’Erythrée, selon des documents que nous avons pu consulter. Sa destination ? Le Koweït, où elle est embauchée comme employée de maison. « C’est très courant pour les femmes de mon pays d’aller travailler dans le Golfe, explique la journaliste érythréenne établie en Suède Meron Estefanos, l’une des porte-voix de la communauté. Il y a des agences de recrutement de domestiques en Erythrée qui démarchent les jeunes filles dans la rue pour les envoyer là-bas. » Le voyage coûte entre 15 000 et 30 000 nafkas (900 et 1 800 euros), à verser à ces officines. Salaire mensuel promis ? 180 euros. « Situation de quasi-esclavage » De son passage au Koweït, Aatifa n’a que peu parlé à l’officier de l’Ofpra avec lequel elle s’est entretenue par visioconférence, après son arrestation en France. Depuis 2018 et la loi asile et immigration, ce dispositif permet de traiter plus rapidement - et avec moins de moyens - les demandes d’asile formulées par les étrangers placés en centre de rétention. Il est fréquemment décrié tant par les associations de soutien aux réfugiés que par les syndicats de l’Ofpra. Une intervenante en centre de rétention explique : « Il faut s’imaginer qu’on est face à une caméra dans une petite pièce. Avec un policier à ses côtés. Ce n’est pas idéal. Peut-être qu’avec le stress elle n’a d’ailleurs pas tout compris », explique une intervenante en centre de rétention. Gérard Sadik, coordinateur asile pour la Cimade, rebondit : « Je pense qu’elle aurait eu l’asile si elle était passée en procédure normale. » Alexandre GELEBART/REA Manifestation de soutien aux sans papiers lors de la journee contre l’enfermement dans les centres de retentions et l’alllongement de la duree de la retention.

      Manifestants devant le centre de retention administrative de Toulouse Blagnac Cornebarrieu. « Devant moi non plus, elle ne s’est pas étendue sur cet épisode », complète son conseil. Tout juste a-t-elle précisé, du bout des lèvres, qu’elle avait travaillé pour trois familles. Que les conditions étaient rudes. « Ces femmes vivent dans une situation de quasi-esclavage », insiste la journaliste Meron Estefanos. Mais les derniers employeurs d’Aatifa l’ont quand même aidée à s’enfuir vers la Turquie. Elle rejoindra ensuite la Grèce, puis les rivages de l’Espagne. Son périple dure encore plusieurs mois, jusqu’à son interpellation à la frontière franco-espagnole, le 8 mai dernier, par la police française. Elle est en possession de deux passeports. L’un vrai, érythréen. L’autre faux, portugais, qu’elle aurait acheté à un passeur en Grèce. Elle disait vouloir rejoindre l’Allemagne. LIRE AUSSI > Soigner les traumas des réfugiés : « J’ai reçu des patients ne sachant plus parler » Aussitôt arrivée au centre de rétention, elle formule une demande d’asile. Car le préfet vient de prononcer une obligation de quitter le territoire français à son encontre. « Elle était en état de stress énorme », se souvient l’un des intervenants associatifs. Lors de son audition, les policiers ont noté qu’elle affirmait ne pas craindre pour sa vie en cas de retour en Erythrée. « Elle s’est effondrée devant moi quand je lui ai lu la retranscription. Elle m’a dit qu’elle n’avait jamais dit ça », explique Me Lévy. Cette réponse supposée ainsi que le manque de documents étayant son parcours ont certainement joué en sa défaveur lors de l’examen de sa situation. Mais son avocate ne désarme pas. Elle entend saisir la Cour nationale du Droit d’Asile pour faire reconnaître sa cliente comme réfugiée statutaire. Si elle obtient gain de cause, Aatifa aura théoriquement le droit de revenir en France. Encore faudra-t-il la retrouver.

      https://www.nouvelobs.com/monde/20190703.OBS15411/sur-les-traces-d-aatifa-expulsee-par-la-france-vers-l-erythree-la-coree-d

  • Des souscripteurs de la cagnotte #Leetchi de soutien à Christophe #Dettinger auditionnés
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/12/des-souscripteurs-de-la-cagnotte-leetchi-de-soutien-a-christophe-dettinger-a

    Dans au moins un courriel dont a eu connaissance l’Agence France-Presse (AFP), un officier de la Brigade de répression de la #délinquance_astucieuse (#BRDA) a invité mardi plus d’une centaine de donateurs pour venir témoigner mercredi ou jeudi. Ceux qui ne peuvent venir se sont vus adresser deux questions auxquelles ils doivent répondre par écrit : « Pour quelles raisons avez-vous souscrit un don à la cagnotte Leetchi en soutien à Christophe Dettinger ? » et « A quelle date avez-vous souscrit et quel était le motif de la cagnotte sur le site ? ».

    « C’est un détournement de procédure, aucun d’entre eux ne peut aider à déterminer s’il y a eu abus de confiance », a réagi Me Léger, y voyant une forme de « pression » et d’« intimidation ».

    Réquisition judiciaire

    Ce message a par ailleurs été envoyé, sans cacher les adresses des uns et des autres. « Je trouve ça choquant », a déclaré l’un des souscripteurs contactés, s’étonnant d’avoir ainsi « accès à un groupe de donateurs de Leetchi, alors que dans les #conditions_générales on est protégé ».

    Sur les réseaux sociaux mardi soir, de nombreuses personnes dénonçaient aussi le fait que Leetchi ait communiqué ces coordonnées à la police. La plateforme ne peut pourtant pas s’y opposer dans le cas d’une réquisition judiciaire.

    Dans un autre dossier, la justice civile, saisie par Leetchi comme par le couple Dettinger et l’organisateur de la #collecte, doit dire le 19 juin à Paris si la plateforme avait le droit de suspendre la cagnotte ou si elle doit verser l’argent à l’ex-boxeur.

    • multiples degats des lychees...
      plus sérieusement, j’ai cru comprendre que la plainte était déposé par les contributeurs qui s’estimaient lésés... ce qui n’est pas mentionné ds (dépêche afp reprise partout ?)

  • Femmes du jazz | Ferdinand Cazalis
    http://cqfd-journal.org/Femmes-du-jazz

    La lecture, en tant qu’homme, de Femmes du jazz – Musicalités, féminités, marginalisations [1] de la sociologue Marie Buscatto vous apprend des choses le milieu du jazz français – aussi. On y apprend surtout sur soi, homme hors du jazz. Sur les barrières qu’on impose sans y penser, les violences qu’on exerce par habitude. Source : CQFD

  • A Paris, la droite éclate au profit des macronistes
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/12/a-paris-la-droite-eclate-au-profit-des-macronistes_5475079_823448.html

    En moins d’une semaine, plus d’un tiers des élus Les Républicains ont quitté leur parti pour créer leur propre groupe en vue des municipales en 2020.

    Curieux spectacle, ce mardi 11 juin, à l’Hôtel de ville de Paris. Dans l’hémicycle où s’est ouvert le conseil municipal mensuel, le temps a manqué pour modifier les placements. En moins d’une semaine, seize élus membres du parti Les Républicains (LR) ou apparentés ont fait sécession et créé leur propre groupe autour de leur futur candidat à la Mairie de Paris, le juppéiste Pierre-Yves Bournazel. Quant à Florence Berthout, la maire du 5e arrondissement qui dirigeait depuis deux ans l’opposition à Anne Hidalgo, elle a annoncé sa démission de LR la veille au soir, en même temps que la maire du 9e, Delphine Bürkli.

  • Musiques expérimentales et sport | Jérôme Noetinger
    http://pilule-magazine.fr/ux-portfolio/la-playlist-de-jerome-noetinger

    Jérôme Noetinger est compositeur de musique concrète, improvisateur, fondateur du label et distributeur Metamkine. "Pilule" l’a invité à proposer sa playlist sur la thématique « musiques expérimentales et sport ». Que des pépites, de 1961 à 2019 : "Reportage d’un match international de football" de Jean Thibaudeau/Alain Trutat (1961), "Environmental Music for Dining Room of Athletes’ Village in Tokyo Olympics" de Kuniharu Akiyama (1964), "Der Ball ist rund" de Ror Wolf (1979), "Un Paris Roubaix Parmi 100 (1981 Bernard Hinault)" de Yann Paranthoën (1982), "Travelon Gamelon – Music for Bicycles" de Richard Lerman (1982), "Demain, c’est Paris-Roubaix" de Yann Paranthoën (1995), "Courir" de Christian Zanési (1996), "Curling" (...)

    http://pilule-magazine.fr/wp-content/uploads/2019/05/1.-reportage-dun-match-international-de-football.mp3

  • La préfecture de #paris se prononce pour l’évacuation immédiate des 10 millions de Franciliens
    http://carfree.fr/index.php/2019/06/12/la-prefecture-de-paris-se-prononce-pour-levacuation-immediate-des-10-million

    Incroyable aveu de la préfecture de police de Paris qui, dans le cadre d’un procès relatif à la #pollution de l’air, ne veut pas reconnaître la responsabilité de l’Etat français Lire la suite...

    #Pollution_automobile #air #justice #santé

    • Le mémoire en défense de la Préfecture de police reporte la faute sur la victime, estimant que le dommage qu’elle a subi est « la conséquence directe et exclusive d’un choix strictement personnel ». A savoir, ne pas avoir quitté une ville polluée alors qu’elle savait sa santé fragile. « La requérante n’a pas pris toute diligence pour éviter son préjudice et a laissé son état s’aggraver, sachant que le choix d’habiter la région parisienne lui est exclusivement imputable, faisant en conséquence preuve d’une imprudence caractérisée. »

      Selon la logique des services de l’Etat, la requérante serait coupable de ne pas avoir déménagé. Ce qui se traduit dans le jargon administratif : « Dès lors que la plaignante n’expose aucune circonstance impérieuse à demeurer à Paris, celle-ci a commis une faute de nature à exonérer l’administration de sa responsabilité. »

      Une argumentation qui laisse pantois Olivier Blond, le président de l’association Respire. « Si on en croit la préfecture, il faudrait donc évacuer les 10 millions d’imprudents qui vivent en Ile-de-France. C’est très inquiétant, venant d’une institution censée nous protéger, commente Olivier Blond. D’un autre côté, c’est un aveu extraordinaire que la pollution de l’air fait planer un danger sérieux sur les Franciliens. »

      Quel cynisme, quand on sait que tout ce qui est hors des métropoles est abandonné.