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  • 1968, année du dragon | M Le magazine du Monde | 18/05/2018
    https://lemonde.fr/m-actu/article/2018/05/18/1968-l-annee-du-dragon_5301160_4497186.html

    Sur la pointe nord de l’île de Puteaux, des dizaines d’ouvriers en rang exécutent des gestes précis et simultanés. Leurs mains fendent l’air. Leurs jambes frappent un adversaire invisible. Bâtons longs, manches de pioche et sabres jonchent le sol, prêts à servir pour les prochains exercices. À leur tête, un petit homme sec et tout en muscles, Nguyen Duc Moc, organise cette chorégraphie menaçante.

    Nous sommes à la fin des années 1950. Entre deux bras de Seine, dans cet Ouest parisien pas encore toisé par la skyline de la Défense, se forme un curieux groupe de combattants, qui se réunit régulièrement sous le regard des passants médusés : la fédération de Vô Vietnam.

    Moc, ouvrier spécialisé à l’usine Renault-Billancourt, fait les choses bien. Il se rend en préfecture, le 15 novembre 1957, où des fonctionnaires indifférents enregistrent les statuts de son #association d’#art_martial, présentée comme un espace de promotion artistique et culturelle. Le Vô, discipline aux influences chinoises du Nord-Vietnam, se pratique à Hanoï depuis des lustres. Mais chaque maître invente son style. Celui de Moc sera le Son Long Quyên Thuât – les techniques de combat de la montagne du dragon.

    #arts_martiaux #politique

  • Nguyen Duc Moc incarne un petit bout de la grande histoire de la fièvre de Mai 68

    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/05/18/1968-l-annee-du-dragon_5301160_4497186.html

    Militant communiste vietnamien, Nguyen Duc Moc était ouvrier à l’usine Renault-Billancourt. C’était aussi un maître du Vô, l’art martial de son pays natal. Le club qu’il fonde en 1957 formera une partie de la gauche radicale qui se révoltera en Mai 68.

    Sur la pointe nord de l’île de Puteaux, des dizaines d’ouvriers en rang exécutent des gestes précis et simultanés. Leurs mains fendent l’air. Leurs jambes frappent un adversaire invisible. Bâtons longs, manches de pioche et sabres jonchent le sol, prêts à servir pour les prochains exercices. À leur tête, un petit homme sec et tout en muscles, Nguyen Duc Moc, organise cette chorégraphie menaçante.

    Nous sommes à la fin des années 1950. Entre deux bras de Seine, dans cet Ouest parisien pas encore toisé par la skyline de la Défense, se forme un curieux groupe de combattants, qui se réunit régulièrement sous le regard des passants médusés : la fédération de Vô Vietnam.

    Moc, ouvrier spécialisé à l’usine Renault-Billancourt, fait les choses bien. Il se rend en préfecture, le 15 novembre 1957, où des fonctionnaires indifférents enregistrent les statuts de son association d’art martial, présentée comme un espace de promotion artistique et culturelle. Le Vô, discipline aux influences chinoises du Nord-Vietnam, se pratique à Hanoï depuis des lustres. Mais chaque maître invente son style. Celui de Moc sera le Son Long Quyên Thuât – les techniques de combat de la montagne du dragon.


    Maoïstes, trotskistes… Dans son club fondé en 1957, le maître pro-Vietcong Nguyen Duc Moc accueille toutes les chapelles. Maoïstes, trotskistes… Dans son club fondé en 1957, le maître pro-Vietcong Nguyen Duc Moc accueille toutes les chapelles.

    Cet ancien tirailleur indochinois est arrivé à l’usine en 1948, alors âgé d’une trentaine d’années. C’est un révolté parmi les révoltés, dans ce creuset des luttes ouvrières. Il a transité dans les camps de travailleurs du sud de la France, avec 30 000 de ses compatriotes enrôlés de force en juin 1940 pour soutenir l’effort de guerre. Mais il n’a jamais rompu le lien avec sa terre d’origine. Il milite discrètement en faveur d’Hô Chi Minh, son grand homme.

    Rouge écarlate

    En 1955, quand éclate la guerre entre le nord du Vietnam, sous influence communiste, et le sud, soutenu par les Occidentaux, il a choisi son camp depuis longtemps, et il est rouge écarlate. Il n’aime pas les tièdes. Puisqu’il ne peut pas participer la guerre sur place, il la mènera en France, par la propagande ou en faisant le coup de poing si la situation l’exige. Il se prépare à ferrailler, à grands coups de moulinets dans les airs.

    À cette époque, nul ne sait encore que le conflit vietnamien indignera la jeunesse et que ses morts, embrasés au napalm, paveront la route vers Mai 68, cette grande synthèse de toutes les luttes, politiques, sociétales et ouvrières. Et si tout le monde se souvient aujourd’hui de « Dany le rouge », avec sa tignasse et sa rhétorique flamboyantes, de ses camarades bourgeois encanaillés de Gay-Lussac, plus personne ne se rappelle Moc. Il incarne pourtant un petit bout de la grande histoire de la fièvre de cet été de barricades, loin des micros mais au plus près des combats. Certains de ses élèves, recrutés dans le foisonnement des groupuscules, ont mené la vie dure aux forces de l’ordre. Et ils ont participé, petites mèches incandescentes, de la radicalité de ces années-là.


    Une démonstration du maître (à gauche) au début des années 1960 à l’occasion d’un rassemblement d’anciens travailleurs « indochinois ».

    En 1957, Mai 68 est encore loin, mais Moc affûte déjà les esprits rebelles. Il installe vite sa jeune fédération cour des Petites-Écuries, au cœur de la capitale, dans le 10e arrondissement. À l’entrée, des éponges rougies par le sang des pugilistes flottent dans un seau d’eau. Le décor est posé et séduit les énervés. L’air fleure bon la transpiration. Le bouche-à-oreille fonctionne, et la population qui fréquente la salle gonfle d’année en année.

    Moc fait des émules. ­Ghislaine ­Kalman est de ceux-là. En 1966, elle a 19 ans et elle milite au Mouvement communiste français marxiste-­léniniste. Des maoïstes, qui ont troqué la Bible de leurs parents contre le Petit Livre rouge du Grand Timonier. Avec tout le service d’ordre – le « SO », comme on disait alors – de ce groupuscule, elle devient une Vô sinh, une pratiquante du Vô Vietnam. Cette année-là, des centaines de milliers de personnes défilent dans les rues, à travers le monde, choquées par les images des bombardements américains.

    En France, la mobilisation s’organise. La galaxie des mouvements communistes avance désunie, comme souvent, les différentes chapelles radicales se livrant une féroce concurrence. Les trotskistes créent les Comités Vietnam national. Les maoïstes leurs répondent avec les Comités Vietnam de base. À chacun ses coups de force, ses raids et ses descentes. Tous goûtent aux poings américains de l’extrême droite et aux matraques en bois de la police. Ils doivent s’aguerrir. Et Moc n’est pas sectaire. Il accueille tout le monde.

    « On voulait apprendre le combat. Un ami militant nous a dit : “J’ai un superfilon”… Le lendemain, toute notre cellule était au Vô », se souvient Ghislaine. Les partisans d’Hô Chi Minh tentent de fédérer toutes les bonnes volontés et organisent discrètement la lutte, en restant au second plan. « On était étrangers en territoire ennemi, explique un dirigeant de l’Union générale des Vietnamiens de France (UGVF) qui chapeautait les associations vietnamiennes pro-Nord en France. Le mot d’ordre était : aucun Vietnamien en première ligne. »


    Dans la salle Oquinarenne, après chaque cours, Moc fait asseoir les Vô sinhs sur le sol de bois chauffé par l’entraînement. Pendant quelques minutes, ce fils de paysans-­combattants du Nord-Vietnam endoctrine les jeunes venus s’encanailler. Il raconte ses légendes. Son oncle, explique-t-il, décapita naguère sa propre fille, soupçonnée d’avoir donné des informations aux colons français. Vraies ou non, les anecdotes galvanisent ces esprits rebelles. Il les envoie vendre des magazines de propagande sur les marchés, distribuer des tracts, faire des démonstrations… Les Vô sinhs français deviennent les hommes-sandwichs de la cause vietnamienne et la fédération un lieu d’influence qui compte des adeptes dans tous les groupuscules de gauche.

    Bras armé du Nord-Vietnam

    Chaque semaine, sur sa Lambretta grise, maître Moc se rend rue Le Verrier, dans le 6e arrondissement. Au rapport. Un bâtiment de brique rouge abrite ce que les Vietnamiens pro-Nord appellent déjà l’« ambassade » : la représentation informelle de la République démocratique du Vietnam (RDV). Elle ne deviendra en réalité une ambassade qu’en 1975, avec la victoire communiste.

    En entrant, Moc s’incline religieusement devant le portrait d’Hô Chi Minh, puis s’installe dans un bureau face à des hommes en costume. Ils discutent sécurité et stratégie. « Il participait à l’organisation technique de la sécurité, pour les déplacements de personnalités politiques, les rassemblements ou les démonstrations, se souvient un dirigeant de l’UGVF. Moc ne passait pas par les associations de la diaspora. Il était directement rattaché à l’ambassade. »

    Il est un bras armé du régime, à 10 000 kilomètres d’Hanoï. « On escortait les fonds récoltés lors des quêtes jusqu’à l’“ambassade” », se souvient Gérard Dijoux, l’un des plus anciens Vô sinhs français. Enfoncé dans son fauteuil, au cœur d’un village breton, l’octogénaire retraité de l’usine Renault-Billancourt se plaint de ses jambes qui ne le portent plus. À l’époque, il était vif. Ses coups faisaient mal. Le militant trotskiste était un as des manifs. Comme tous ceux que Moc a sélectionnés et spécifiquement entraînés, Gérard a appris deux ou trois trucs utiles dans la rue : analyser une situation, marcher à contresens, dissimuler une matraque dans une baguette de pain, des boules de métal dans la couture de sa ceinture…


    Le 1er-Mai 1968, les luttes sont prêtes à converger. Le 1er-Mai 1968, les luttes sont prêtes à converger. UPI/AFP

    Lorsque les émeutes de Mai 68 éclatent dans le quartier latin, les hommes de l’« ambassade » et maître Moc mettent pourtant du temps à comprendre ce qu’il se passe. Ils ont préparé le terrain, à leur façon, mais l’événement leur échappe. Il n’arrive pas au bon moment. L’offensive du Têt, lancée en janvier 1968, a fait mettre un genou à terre aux Américains. Et l’heure est aux négociations, dans la plus grande discrétion.

    Nguyen Thi Binh, l’une des têtes pensantes des Vietcongs, s’installe à Paris pour préparer la paix avec Washington, qui sera conclue cinq ans plus tard. Elle en profite, d’ailleurs, pour assister à une démonstration cour des Petites-Écuries. C’est Malek Larbi, un ouvrier algérien costaud, au sourire comme un soleil, qui s’y colle. Mais les zélotes d’Hô Chi Minh sont embarrassés par tous ces cris de liberté entonnés par la jeunesse, qui pense plus à la libération sexuelle qu’à promouvoir l’idéal communiste et la victoire de tonton Hô…

    Rattraper le coup de 68

    Il leur faut rattraper le coup. Surfer sur la vague. Dès l’automne 1968, l’« ambassade » impose à la fédération de Vô un recrutement plus massif parmi les désœuvrés de Mai, qui n’ont pas envie que la fête s’arrête. Le système de cooptation est abandonné. Les élèves de confiance deviennent moniteurs et enseignent à leur tour dans de nouvelles salles à Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Châtenay-Malabry… Gérard Dijoux s’occupe d’Issy-les-Moulineaux. Les élèves affluent. Les 500 pratiquants d’avant 1968 montent à plus de 3 000, au milieu des années 1970.

    Les renseignements généraux finissent par comprendre que la fédération de monsieur Moc n’a pas grand-chose à voir avec un petit club de sport associatif. Fin 1969, le maître est convoqué dans un commissariat parisien, sommé de s’expliquer. Le général de Gaulle a laissé la place à Pompidou, mais la France se rappelle qu’elle est un pays d’ordre, qui veut en finir avec « la chienlit ».


    Gérard Dijoux, alors trésorier de la fédération de Vô Vietnam, tient la caisse lors d’un rassemblement de pratiquants en 1973 à La Faute-sur-Mer. À côté de lui, Marianne Fabre du MLF, et, dans la voiture, Philippe Bertec, qui créera plus tard sa propre école. Gérard Dijoux, alors trésorier de la fédération de Vô Vietnam, tient la caisse lors d’un rassemblement de pratiquants en 1973 à La Faute-sur-Mer. À côté de lui, Marianne Fabre du MLF, et, dans la voiture, Philippe Bertec, qui créera plus tard sa propre école. ARCHIVES PERSONNELLES

    La fiche des RG rédigée à l’époque raconte cette entrevue. Face à l’inspecteur, Moc joue les naïfs. Il ne fait pas mystère de sa proximité avec les Vietcongs – comment le pourrait-il ? – mais s’étonne d’apprendre que des ­gauchistes ont infiltré ses cours. Ce sont des « intrusions nuisibles à l’­idéologie de la République démocratique du Vietnam », clame-t-il. Il promet de faire le ménage. Pour rassurer les autorités, il fait venir Nguyen Trong Dac au poste de secrétaire général. Un communiste bien connu des services de police.

    Avec les cocos, les vrais, au moins, les autorités savent qu’elles peuvent faire de la politique à la papa. Discuter. Négocier. Mais ça ne suffit pas. Un arrêté ministériel du 18 février 1971 ordonne la fermeture de la salle de Neuilly-sur-Seine, considérée comme « un foyer de propagande et d’apprentissage au combat (…) d’éléments gauchistes ». Le rapport des RG consigne des pages entières de noms de Vô sinhs français. Parmi cette « racaille agitatrice », on retrouve de futurs chercheurs – historiens, psychologues, médecins, diplomates et même un haut fonctionnaire, aujourd’hui proche de Nicolas Dupont-Aignan…

    Les Brigades rouges alléchées

    Nous voilà en 1973. L’intervention américain au Vietnam prend fin, en janvier, avec les accords de Paris. Les combattants de Moc ont gagné la bataille mais s’agitent encore. L’été est chaud. L’air est irrespirable, dans cette vieille guimbarde qui file en direction de la frontière italienne. Un petit groupe parti de Paris se rend à Novi Velia, au sud de Naples. Il est attendu par des jeunes hommes intrigants. Ensemble, ils s’enfoncent dans une forêt, à flanc de montagne, jusqu’à un grand campement.

    À peine leurs tentes installées, les Français reçoivent des instructions. Aucune sortie n’est autorisée sans escorte. En cas de descente de la police, ils doivent suivre un homme désigné. « Ils étaient armés et se réclamaient des Brigades rouges. Ils disaient préparer le renversement du gouvernement, se souvient un participant que nous appellerons « Pierre ». Ils étaient très sympas, mais on était pris au piège. »

    Les Italiens donnent à « Pierre » un petit pin’s avec une kalachnikov noire sur fond rouge, signe amical d’appartenance. Pendant trois semaines, « nous avons formé des moniteurs italiens à des techniques létales, puis nous sommes rentrés à Paris ». « Pierre » reprend le travail quand deux personnes l’accostent à la sortie de son usine. « Ils voulaient que je redescende en Italie pour les former pendant un an. J’ai refusé. » Il a vite compris que ces gens-là n’étaient pas des tendres.

    Il se souvient, comme si c’était hier, du bruit des coups de feu, dans un couloir de la station de métro Châtelet-Les Halles. Il a couru comme un dératé. Il a pris ça pour un avertissement sans frais. « Je me suis dit que c’était pour me faire taire, parce que je pouvais les reconnaître. » Les Brigades rouges – 80 morts à leur actif – n’aiment pas les témoins. Terrorisé, il boucle ses valises et déménage en province, où il vit encore. « Pierre » arrête subitement le Vô. Mais il garde le pin’s.

    À l’époque, cet épisode laisse Moc perplexe. Il refuse d’admettre que c’est peut-être allé un peu loin, qu’il a été dépassé par l’ardeur de certains… Ce sont les Vô sinhs de Vive la révolution, un groupe maoïste créé sur les décombres des mouvements de Mai 68, qui lui ont ramené les Italiens. Dès 1970, des camarades de Lotta continua ont ouvert une salle de Vô à Milan. Moc leur a rendu visite un an plus tard. Mais, après l’épisode de Nova Velia, il refuse d’ouvrir une salle à Turin. La guérilla, c’est bien, mais sa cause, c’est le Vietnam. Il a fini son grand œuvre. En 1975, le dernier GI quitte son pays. La victoire communiste est totale, le Vietnam est réunifié. La fédération se retrouve vidée de sa substance militante.

    Retrouvailles des anciens combattants

    Cinquante ans plus tard – dont vingt-cinq à pratiquer le Vô –, Ghislaine Kalman est devenue une sage-femme libérale, chic et coquette. Un carré court impeccable, elle arpente la capitale avec un gros sac à dos plein de matériels pour ses patientes. Elle a « changé de bord politique », mais s’amuse de revoir ses camarades du Vô.

    Une rencontre a eu lieu le 6 mai. Yves ­Corboz, ancien maoïste, a repris contact. Professeur de physique à la retraite, le septuagénaire l’a invitée a une cérémonie en l’honneur du maître, dans une pagode de la banlieue parisienne. Il a rameuté tous les anciens. Gérard Dijoux n’a pas pu venir. ­Christian, le beau-fils de Moc, Vô sinh des premières heures, a préféré s’abstenir. Moc l’a élevé à la dure. Avant ses 10 ans, Christian et sa petite sœur devaient faire chaque jour en sortant de l’école des démonstrations devant l’usine Renault et racoler les ouvriers. À 68 ans, il garde un souvenir mitigé d’un beau-père violent, mort en 2009, qu’il n’arrive pas à détester.

    Moc n’était pas un tendre. Yves aussi en a fait les frais. Il passe beaucoup de temps à recoller les morceaux d’une histoire qui a marqué sa vie. Depuis 1966, il n’a jamais cessé de s’entraîner. Il a géré une salle, et même le secrétariat général de la fédération, mais ça s’est mal fini : « Je me suis fait expulser en 1979, raconte-t-il, quand j’ai demandé un fonctionnement plus horizontal. » La culture vietcong s’accommode mal des pudeurs démocrates…


    La carte de moniteur de l’ancien maoïste Yves ­Corboz. La carte de moniteur de l’ancien maoïste Yves ­Corboz. ARCHIVES PERSONNELLES

    « Qu’est-ce qu’on était naïfs ! », ne cesse-t-il de répéter, sa masse de cheveux bouclés toujours vissée sur le haut de la tête. Assis face à lui, dans un café populaire parisien, Malek Larbi s’en amuse. Lui ne militait pas vraiment. Il était là pour le sport. Malek a ouvert une branche de Vô à Alger, en 1973, devenue l’une des plus grandes succursales du monde.

    Peu avant la mort du sulfureux maître, la relève des Vô sinhs a réussi à arracher pour lui aux autorités vietnamiennes une médaille de l’ordre de la résistance de première classe. Moyennant finance, ils l’ont fait enterrer dans son village. C’est ainsi. Vu d’Hanoï, Moc était un combattant de la diaspora, sans grande légitimité comparé à ceux morts au front.

    Le Vô Vietnam a désormais sa fédération internationale, installée à Lausanne, en Suisse. Terrain neutre. Elle revendique une dizaine de milliers de pratiquants, un chiffre impossible à vérifier. Elle voudrait sa place dans la vitrine officielle des arts martiaux vietnamiens. Cinquante ans après, elle est toujours aussi dépendante des autorités communistes.

  • Jardin d’enfants séparé filles et garçons : polémique (Madmoizelle)
    http://www.madmoizelle.com/jardin-enfants-genre-filles-garcons-915965

    Un jardin d’enfants genré qui sépare filles et garçons

    C’est à Puteaux, en Île-de-France, que ce jardin d’enfants a vu le jour.

    D’un côté, des jeux roses, avec une fresque représentant une couronne et deux baguettes magiques.

    De l’autre, des jeux bleus (détail pas si anodin, le toboggan est ici plus haut !), avec une fresque représentant deux chevaliers à l’orée d’une joute.

    #éducation #enfance #espace_public #genre #sexisme #stéréotypes

  • Deux ouvriers meurent sur des chantiers à la Défense
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/06/deux-ouvriers-meurent-sur-des-chantiers-a-la-defense_5281469_3224.html

    Deux #ouvriers sont morts accidentellement jeudi sur deux #chantiers dans le quartier d’affaires de la #Défense (Hauts-de-Seine), a-t-on appris vendredi 6 avril, de source policière.

    A Puteaux, un intérimaire de 22 ans, employé par la société Gagne, établie à Cussac-sur-Loire (Haute-Loire), a fait une chute de huit étages, soit « à peu près 25 mètres », et est mort sur le coup, d’après la police. Il a perdu l’équilibre vers 23 h 30 alors qu’il tentait d’enlever une plaque de bois pour la remplacer par une vitre sur le chantier de l’immeuble Window, à la Défense, en travaux depuis 2016.
    Plus tôt dans la journée, à Courbevoie, un ouvrier, âgé de 40 ans, est mort, peu après 10 heures du matin, lorsque la flèche d’une grue pesant 6 tonnes lui est tombée dessus, à la suite d’une erreur de manipulation.

    • Deux ouvriers sont morts jeudi sur deux chantiers dans le quartier d’affaires de la Défense.

      A Puteaux (Hauts-de-Seine), un intérimaire de 22 ans s’est tué jeudi soir vers 23h30 en perdant l’équilibre alors qu’il tentait d’enlever une plaque de bois pour la remplacer par une vitre sur le chantier de l’immeuble Window à La Défense, en travaux depuis 2016.L’ouvrier a fait une chute de huit étages, soit « à peu près 25 mètres », et est mort sur le coup, d’après la police. Il était employé par la société Gagne, basée à Cussac-sur-Loire (Haute-Loire).

      Plus tôt dans la journée, un autre ouvrier est mort sur un autre chantier, à Courbevoie cette fois-ci. Agé de 40 ans, il est décédé peu après 10 heures du matin. La flèche d’une grue pesant 6 tonnes lui est tombée dessus suite à une erreur de manipulation.

      Mort en remplaçant une vitre sur l’immeuble Windows.
      Y’a vraiment des morts absurdes !
      #mort_au_travail

  • La marche des banlieues et après (1/4) : Les combats des premières générations immigrées
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-marche-des-banlieues-et-apres-14-les-combats-des-premieres-generati


    Bordée par Puteaux, Courbevoie, Rueil Malmaison, ou Suresnes, Nanterre reste marquée par l’histoire de l’intégration des immigrés et de leurs enfants en France : les bidonvilles apparus en 1962, les foyers et les centres de transit, la lutte contre les crimes racistes et le combat pour obtenir des droits sociaux et syndicaux.

    En 68, il y a eu la grève chez Renault. Mon père faisait le piquet de grève à l’intérieur de l’usine avec ses copains. La Marche n’aurait pas eu lieu si ces gens-là ne s’étaient pas battus avant. S. Amara

    #marche_des_banlieues #première_génération
    #immigration #France

  • La police se lance à la poursuite des 102 lingots d’or de la maire de #Puteaux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300317/la-police-se-lance-la-poursuite-des-102-lingots-dor-de-la-maire-de-puteaux

    Nicolas Sarkozy en vedette au meeting électoral de Joëlle-Ceccaldi Raynaud, le 10 juin 2015 © © Unionpourputeaux.fr Une enquête préliminaire pour #Fraude_fiscale et #blanchiment a été ouverte par le parquet de Nanterre, à la suite de nos révélations sur le retrait de 102 lingots d’or du compte caché au #Luxembourg de la maire de Puteaux, #Joëlle_Ceccaldi-Raynaud. Cet épisode est au cœur d’une rocambolesque confrontation entre Joëlle et son père Charles, dans une autre affaire de #Corruption.

    #France #Emilie_Franchi #Hauts-de-Seine #Justice #offshore #paradis_fiscaux #Suisse

  • Grande distribution Le travail maté par les automates ?
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/13207-grande-distribution-le-travail-mate-par-les-automates

    Ca fait longtemps que j’y pense, il suffit de mettre une pastille RFID/NFC sur chaque article vous passer la la caisse le scan prends 1 sec, et tout vos articles sont compté et facturé sans même les sortir du caddie.

    Ysabel, Leila, Noémie, Cécile-Caroline, Maleka, Latifa, Sandy et leurs collègues. Toutes caissières dans un super-

    marché Auchan de Puteaux (Hauts-de-Seine), en 2005. Employées 30 heures par semaine, beaucoup ont une

    deuxième activité. Photos Valérie Couteron

    Après les caisses automatiques qui ont permis aux groupes de réduire leurs effectifs, l’invention par Amazon d’un supermarché sans caissier pourrait devenir le symbole de la raréfaction de l’emploi.

    Après avoir inventé le commerce électronique il y a plus de vingt ans, Amazon s’apprête-t-il à révolutionner le commerce physique ? (...)

    • Pastilles RFID/NFC

      Dans un hyper marché, plus de 50 000 produits différents, un grand hyper.
      (50 000, en glissant, car les produits d’hiver ne sont pas ceux d’été).

      Une pastille RFID/NFC sur chaque produit différent, un sacré défit, sachant que la grande distribution change de producteur comme de chemise afin d’augmenter ses marges.
      Identifier chaque produit, se fait déjà avec l’EAN, depuis des décennies.
      Actuellement, officiellement, plus de 4 % d’erreurs.
      Souhaitons bon courage à la grande distribution avec sa nouvelle marotte, la Pastilles RFID/NFC.

      Un exemple de la vrai vie.

      Soit le paquet de 8 mouchoirs en papier.
      – En été, on le vend par lot de 8.
      – En hiver on le vend par lot de 12.
      – Promo Janvier, rhumes, promo sur le lot de 24 paquets de mouchoirs en papier.
      – Promo février, afin de liquider les stocks, promo sur le lot de 24, avec 10 % gratuits, par lot de 2 (fois 24).
      – Mars le lot fait maintenant 10 paquets.

      Un plaisir de gérer ces codes produits, sachant qu’en avril, il y a toujours des lots de 8 dans le magasin, un oubli, dans la réserve déportée de l’hyper, il faut les vendre au plus vite.

      En cas d’erreur sur une promo du tract, 150 personnes à la caisse principale afin de se faire rembourser.
      Faut voir le virulence de certain(e)s client(e)s qui ont l’impression de s’être fait escroquer.

      Bien du plaisir pour la RFID, surtout quand les informations qu’elle contient (la puce) seront contradictoires avec l’EAN, le ticket de caisse, le tract promo.

      C’est pas parce qu’on s’appelle ama zon qu’on résout la quadrature du cercle de la nomenclature produit.

  • J-154 : Les dernières seront les premiers

    Un matin vous recevez un courriel d’une dame que vous ne connaissez pas, de nom seulement, elle vous a déjà fait le coup, il y a une demi-douzaine d’années, vous invitant à lui envoyer une image en haute définition du plan de votre site internet pour une collection de dessins dans le recueil Images de pensées. Vous vous retrouvez, bien malgré vous, vous qui n’avez pas eu une seule exposition majeure, pas la moindre monographie, même le plus petit (minable et mal imprimé) catalogue d’exposition, au milieu d’autres inconnus, Freud, Darwin, Perec, @reka, Goethe, vous trouvez la plaisanterie fort bonne, vous conservez soigneusement votre exemplaire d’auteur en vous disant que cela étonnera vos enfants, dans longtemps, lorsqu’ils feront le tri dans votre bibliothèque, tu savais que Papa était copain avec Nabokov et qu’il avait formé un collectif avec Klee ?

    Six ans plus tard la dame réitère sa blague désopilante et vous soumet, cette fois, une liste de collectifs fameux, vous demande d’en choisir un et d’écrire la fiche biographique, bibliographique et hagiographique du groupe de votre choix. Les gens parfois.

    Vous rédigez un courriel poli à cette dame pour lui expliquer que vraiment, les gens, vous êtes très touché, mais que, vous ne sauriez pas faire une chose pareille, vous n’êtes pas du tout celui qu’elle pense, qu’à l’école vous aviez de très mauvaises notes et qu’en général, quand vous écrivez, vous inventez du tout au tout, un spécialiste réputé du hors sujet, vous n’êtes pas l’homme de la situation. Ce refus poli ne fait qu’attiser le désir de la dame, vous êtes foutu et cerné.

    Vous ouvrez la pièce jointe, la liste des groupes, pris de vertige, les seuls groupes que vous connaissez sont les groupes les plus célèbres à propos desquels vous seriez bien en peine de dire quoi que ce soit qui ne soit pas scolaire, à peine rehaussé de quelques souvenirs de cours d’histoire de l’art, étudiant aux Arts Déco. Die Brücke , vous seriez naturellement plus disert à propos de l’expressionnisme américain, manque de chance, on vous interroge sur l’expressionisme allemand, autres temps autres mœurs. La NRF n’est pas du tout intimidante, pensez, pour un auteur qui n’a pas encore publié une ligne, facile. Le futurisme italien, ceux-là vous vous amuseriez bien à tenir leur tribunal, fascistes avant l’heure, mais cela serait à peu près du même niveau qu’un tribunal de la Libération. Passe. Le Groupe de Puteaux, le cubisme, pire le post cubisme, la poussière très peu pour vous. Dada, pour parler de Dada, il faut des gens sérieux, vous n’êtes pas sérieux. Les Surréalistes, vous auriez plaisir à rappeler que le Surréalisme est né d’un tas de cadavres de la guerre 14-18 à l’Hôpital de Saint-Dizier, Haute-Marne, qui est désormais l’Hôpital psychiatrique André Breton, mais les blagues potaches et autres concours de géolocalisation des éjaculations de ces messieurs sur le corps aimé, franchement, qui aurait envie de retourner dans un collège de vieux garçons ? Le nouveau roman, à peine moins intimidant que la NRF , bravache vous proposeriez bien une manière de nouveau roman-photo à partir de la fameuse photo du mur, vous imagineriez bien Pinget et Beckett avoir des discussions de bistro, Robbe-Grillet tirer la couverture à lui, Mauriac péter de trouille à l’idée que Beckett puisse lui adresser la parole et Nathalie Sarraute attendre éternellement, jambes croisés sous son manteau, qu’un de ces messieurs veuille bien lui adresser la parole. Vous bottez en touche, vous dites à la dame qu’elle devrait demander à un autre, un vrai écrivain, Chevillard pourquoi pas ? Au moins ce serait drôle. Si Chevillard fait les dialogues, vous voulez bien vous occuper de la réalisation graphique. Cobra , pourquoi pas, vous auriez un peu de plaisir à décrire comment vous voyez, employé d’une Très Grande Entreprise, plus souvent des lithographies d’Alechinsky dans les couloirs d’icelle sous prétexte de 1% culturel, qu’au musée. Ce serait petit mais cela ferait du bien. Les lettristes, pas trop votre tasse de thé. Et pas davantage tous les stridentistes, imaginistes, futuristes fussent-ils russes, imaginistes, simplistes, surréalistes, automatistes, nadaistes, elle pense à quoi cette dame, les gens vraiment, avant que vous ne tombiez sur les dernières de la liste, les Guerrilla Girls .

    Puisque vous êtes contraint et forcé, va pour les Guerrilla Girls . Les dernières de la liste.

    Sauf que. Les Guerrilla Girls ont-elles besoin qu’un homme, blanc de surcroît, un tâcheron cancre, se rabatte sur elles pour ce qui est de faire leur fiche ? Les Guerrilla Girls n’ont besoin de personne pour faire leur fiche, elles font très bien leurs fiches, et leurs affiches, toutes seules et elles n’ont pas besoin d’un petit écrivaillon qui cachetonne, d’un type épais, avec ses gros sabots, pour expliquer que, ben, justement, c’est bien cela le problème. Les Guerrilla girls n’ont pas besoin de 4000 signes pour décrire des siècles d’historicisation pendant lesquels leurs sœurs ont été maintenues, bien plus fermement encore que les refusés, éloignées des galeries, des musées, des maisons d’édition : elles font cela très bien en quelques lignes, en une centaine de signes, elles : « quand le racisme et le sexisme ne seront plus à la mode, quelle sera alors la valeur de votre collection d’œuvres d’art ? »

    Finalement ce n’est pas plus mal de finir avec les Guerrilla girls . Les Guerrilla girls c’est la fin de l’histoire de l’art. De cette histoire de l’art-là.

    Philippe De Jonckheere, Montreuil, le 29 novembre 2016

    Exercice #43 de Henry Carroll : Exemples d’arrière-plans intéressants qui pourront vous servir pour des portraits.

    #qui_ca

  • Puteaux : l’heure de la grande distribution de cartables a sonné - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/puteaux-92800/puteaux-l-heure-de-la-grande-distribution-de-cartables-a-sonne-26-08-2016

    Cette année encore, les cartables distribués seront… bleus et roses. Un choix « d’un autre âge », critiquent certains, mais que ne semble pas chiffonner la grande majorité des familles. « Si les cartables avaient été jaunes et verts, la satisfaction des parents et enfants aurait été exactement la même et certains n’auraient pas « polémiqué », fait-on savoir au cabinet. Et bien entendu, si une fille veut un cartable bleu et inversement, elle l’aura car l’essentiel est ailleurs : elle repartira avec le même sac que ses camarades ».

    #gorafi_encore_plagié

  • Des riverains de plantations d’huile de palme bloquent l’AG du groupe Bolloré
    http://www.bastamag.net/Des-riverains-de-plantations-d-huile-de-palme-bloquent-l-AG-du-groupe-Boll

    Le blocage est décidément à l’ordre du jour en France. C’est au tour du siège du groupe Bolloré, à Puteaux (Hauts-de-Seine), de subir cette méthode de protestation. Le 3 juin au matin, pendant près de trois heures, une centaine de manifestants sont venus pacifiquement bloquer différentes entrées du siège de l’un des plus puissants groupes français. Ces personnes ont tenté d’interpeller les actionnaires du groupe Bolloré qui se rendaient à leur assemblée générale. Représentant des organisations de la (...)

    En bref

    / Agriculture , #Multinationales, Quelle #Agriculture_pour demain ?, #Afrique, #Asie_et_Pacifique, Luttes (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Luttes_sociales

  • Des riverains de plantations d’huile de palme bloquent l’AG du groupe Bolloré
    http://multinationales.org/Des-riverains-de-plantations-d-huile-de-palme-bloquent-l-AG-du-grou

    Le blocage est décidément à l’ordre du jour en #France. C’est au tour du siège du groupe Bolloré, à Puteaux (Hauts-de-Seine), de subir cette méthode de protestation. Le 3 juin au matin, pendant près de trois heures, une centaine de manifestants sont venus pacifiquement bloquer différentes entrées du siège de l’un des plus puissants groupes français. Ces personnes ont tenté d’interpeller les actionnaires du groupe Bolloré qui se rendaient à leur assemblée générale. Représentant des organisations de la (...)

    Actualités

    / France, Bolloré, #Socfin, #communautés_locales, #Accaparement_des_terres, #accaparement, #solidarité_internationale, impact (...)

    #Bolloré #impact_social
    « http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/manifestation-devant-la-tour-bollore-contre-l-accaparement-de-te »
    « http://www.oureyeislife.com »

  • Des riverains de plantations d’huile de palme bloquent l’AG du groupe Bolloré
    http://www.bastamag.net/Des-riverains-de-plantations-d-huile-de-palme-bloquent-l-AG-des-actionnair

    Le blocage est décidément à l’ordre du jour de l’agenda en France. C’est au tour du siège du groupe Bolloré, à Puteaux (Hauts-de-Seine), de subir cette méthode de protestation. Le 3 juin au matin, pendant près de trois heures, une centaine de manifestants sont venus pacifiquement bloquer différentes entrées du siège de l’un des plus puissants groupes français. Ces personnes ont tenté d’interpeller les actionnaires du groupe Bolloré qui se rendaient à leur assemblée générale. Représentant des organisations (...)

    En bref

    / Agriculture , #Multinationales, Quelle #Agriculture_pour demain ?, #Afrique, #Asie_et_Pacifique, Luttes (...)

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  • Le siège du groupe Bolloré perquisitionné dans le cadre de ses affaires africaines
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11569-le-siege-du-groupe-bollore-perquisitionne-dans-le-cadre-de-ses-affa

    C’est notamment par ce qu’ils avaient levé le voile sur les « affaires africaines » du groupe bolloré, que ce dernier avait attaqué en justice les journalistes de Bastmag.net et Rue89, aussi de la feuille OCB (qui détruit nos jeunes) à l’huile de palme en passant par l’évasion fiscale, c’est une bonne nouvelle que l’état mette le nez dans les affaires de ce groupe et de son business pas très éthique… (Qui lui à notamment permis de racheter Canal+ et de virer les Guignols de l’info....) © AFP | Les enquêteurs se sont rendus dans les bureaux du PDG Vincent Bolloré à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine.

    Le siège du groupe Bolloré Africa Logistics a fait l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une enquête sur les conditions d’octroi des concessions des ports de Conakry, en Guinée, et de Lomé, au Togo.

    Une (...)

  • Le bureau de Vincent Bolloré perquisitionné dans le cadre d’une enquête sur ses activités africaines
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/12/le-bureau-de-vincent-bollore-perquisitionne-dans-le-cadre-d-une-enquete-sur-

    Vendredi 8 avril, la tour Bolloré à Puteaux (Hauts-de-Seine), siège notamment du groupe Bolloré Africa Logistics, a fait l’objet d’une perquisition sur commission rogatoire des juges d’instruction financiers Serge Tournaire et Aude Buresi. A cette occasion, le bureau du PDG, Vincent Bolloré, alors en déplacement en Bretagne, ainsi que celui du directeur général et du directeur juridique du groupe, ont été visités par les enquêteurs. Une opération qui est venue donner une tout autre dimension à l’enquête initiale. Les policiers se demandent en effet aujourd’hui si le groupe du milliardaire breton a utilisé son bras publicitaire, Havas, pour faciliter l’obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo.
    Le cadre d’Havas qui mène les enquêteurs à Bolloré

    C’est en effet de façon incidente que les magistrats ont été amenés à s’intéresser aux affaires africaines du groupe Bolloré, présent dans 46 pays du continent où il s’est imposé dans la logistique portuaire. Plus précisément en se penchant sur l’entregent de Francis Perez, président du groupe Pefaco.

    Cette société française, basée à Barcelone, entretient des liens étroits avec plusieurs figures corses de l’univers des casinos, ainsi qu’avec certains chefs d’Etat africains tels les présidents togolais Faure Gnassingbé et congolais Denis Sassou-Nguesso. Francis Perez compte par ailleurs parmi ses relations un certain Jean-Philippe Dorent, dont le nom apparaissait déjà dans le signalement Tracfin – le service antiblanchiment du ministère des finances – qui avait provoqué l’ouverture de l’enquête préliminaire en juillet 2012. « Je connais M. Perez tout comme je connais plein de monde en Afrique et ailleurs », précise au Monde M. Dorent.

    #Bolloré #Afrique

  • Veolia condamné pour avoir réduit le débit d’eau d’une allocataire du RSA
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/15/veolia-condamne-pour-avoir-reduit-le-debit-d-eau-d-une-allocataire-du-rsa

    En mai 2015, #Veolia avait réduit le débit en #eau d’une Toulonaise au #RSA et son fils, à la suite de factures impayées. Réduit et non coupé car, a fait valoir sa filiale locale Compagnie des eaux et de l’ozone (CEO), seule la #coupure est interdite par la loi. Mais le tribunal d’instance de Puteaux a considéré que quelle que soit la méthode, le résultat était le même : cette femme s’est retrouvée privée d’eau courante pendant dix mois, selon RTL. Veolia a donc été condamné à 5 500 euros d’amende et, bien sûr, à rétablir un débit d’eau normal.

    Dans ses justifications, la CEO a ainsi expliqué que « seule l’interruption de la fourniture d’eau était interdite et non la réduction de son débit », et a mis en avant la « mauvaise foi » de sa cliente, « la réduction de débit étant intervenue après plusieurs relances sans que cette dernière ne justifie de démarches aux fin d’obtenir une aide financière », selon le texte de l’ordonnance.

    Mais pour le juge, après les constatations réalisées par un huissier dans le #logement, « la mise en place d’un débit réduit par le biais de la pose de cette lentille aboutit aux mêmes conséquences qu’une coupure d’alimentation », entrant donc en contradiction avec l’exigence d’un logement décent qui implique une pression suffisante pour l’utilisation normale de l’eau par ses locataires.

    Par ailleurs, Veolia et sa filiale « ne rapportent la preuve d’aucune attitude déloyale caractérisée » de leur abonnée, qui confirmerait la mauvaise foi invoquée. Enfin, le juge note que Veolia et CEO « ont choisi de recourir à une réduction de service pour obtenir le recouvrement de leur #créance plutôt que toute autre voie légale de recouvrement ».

    Une méthode de plus en plus courante

    Mi-janvier, un concurrent de Veolia, Saur, avait également été condamné pour la même raison en Haute-Vienne. Le groupe a fait appel du jugement.

    Ce deuxième jugement est « très net » et « renforce la #jurisprudence » sur le #droit_à_l’eau, a réagi auprès de l’AFP Emmanuel Poilane, directeur de la fondation France-Libertés. Selon lui, depuis la confirmation par le conseil constitutionnel l’an dernier de l’interdiction des coupures, les groupes de l’eau ont « basculé de la coupure vers la réduction de débit » pour récupérer les impayés.

    « C’est aussi aux élus des collectivités de mettre à jour par rapport à la loi les règlements des services d’eau et de retirer toute mention de coupure et de réduction de débit », ajoute-t-il.

  • Conseil municipal à Puteaux, jeudi 8 octobre 2015 à 19h30 - MonPuteaux.com (Puteaux 92800)
    http://www.monputeaux.com/2015/10/conseil-municipal-%C3%A0-puteaux-jeudi-8-octobre-2015-%C3%A0-19h30.html

    La maire LR de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, convoque à nouveau le conseil municipal le jeudi 8 octobre à 19h30 à l’Hôtel-de-ville. En pleine affaire des 102 lingots d’or, elle avait annulé la séance initialement fixée le samedi 26 septembre, juste après les révélations de Mediapart.

    L’ordre du jour de ce conseil est quasi identique à celui annulé. Une seule question a finalement été ajoutée.

    Au cours de ce conseil, les élus putéoliens seront notamment appelés à voter un budget de 50.000 euros pour permettre au maire et à son fils de voyager en Israël (QUESTION 35 DE L’ORDRE DU JOUR). Officiellement, ils iront inspecter les travaux d’une piscine dans la commune de Gan Yavne ! Car chacun sait que les Ceccaldi sont des spécialistes des piscines ! :) La ville de Puteaux a financé ce projet de piscine à hauteur de 250.000 euros. Avec le voyage, cela fait donc un total de 300.000 euros dépensés pour un motif douteux, puisque Gan Yavne est une ville riche, surtout relativement à la région.

    via http://www.pourlapalestine.be/comment-le-budget-dune-riche-commune-francaise-contribue-a-lassechem

  • [Actualité action sociale] Tout sur Etat / Collectivités : Quand une maire s’empare de l’action sociale
    http://www.tsa-quotidien.fr/action-sociale/etat-collectivites/a-364633/quand-une-maire-s-empare-de-l-action-sociale.html
    http://www.tsa-quotidien.fr/_Include/ActuelSiteTSA/Documents/364633/puteauxafp175175.jpg

    Rien d’illégal, manifestement. Le problème, pour Christophe Grébert (Modem), administrateur représentant l’opposition municipale, est que le CCAS de Puteaux est aujourd’hui « un formidable outil clientéliste », comme il l’écrit sur son blog. En avril dernier, la même « maire a ainsi distribué 4 380 euros en liquide via la caisse du CCAS sans que les administrateurs sachent à qui cet argent a été donné et dans quel but. Environ 100 000 euros sont ainsi distribués chaque année dans une grande opacité ».

  • Ils accaparent la pelouse de Bolloré pour dénoncer son implication dans les accaparements des terres
    http://farmlandgrab.org/post/view/25004-ils-accaparent-la-pelouse-de-bollore-pour-denoncer-son-implicati

    « Il prend nos terres, à nous de prendre les siennes ». Ce jeudi 4 juin, ils seront plusieurs dizaines à répondre à l’appel des communautés locales privés de terre par les plantations industrielles liées au groupe Bolloré. Armés de bêches et de râteaux, ils s’invitent à l’assemblée générale du groupe #Bolloré à 16h au 31-32 quai de Dion Bouton à Puteaux. « Nous n’avons plus de terres à cultiver dans notre pays, aujourd’hui, nous venons planter le manioc dans votre pelouse, M. Bolloré », voilà le message porté par les Camerounais et Ivoiriens ce jour-là, soutenus par la Confédération paysanne et de nombreuses ONG françaises (Sherpa, Peuples Solidaires, CCFD, Grain, Agter). Cette action s’inscrit dans un mouvement de résistance mondiale lancé fin avril par l’Alliance internationale des communautés riveraines des plantations Socfin Bolloré avec le blocage des plantations au Cameroun entre le 23 et le 28 avril, suivis des manifestations au Liberia, au Cambodge et en Côte d’Ivoire. Partout les communautés ont les mêmes revendications : que la Socfin rétrocède l’usage d’une partie des #terres considérées comme espace vital aux villageois riverains, qu’elle tienne ses engagements sur les compensations auxquelles les différents accords l’engagent (voir état des lieux et revendications ci-joint).

    #résistance

    • Cette fois ce n’est plus P. mais I.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/26/hauts-de-seine-enquete-contre-x-visant-implicitement-isabelle-balkany-pour-f

      Une information judiciaire contre X a été ouverte en mars 2014 pour des faits présumés de « favoritisme, complicité et recel de favoritisme » portant sur un marché de 39,8 millions d’euros, passé en 2008, pour la reconstruction et l’entretien du collège Pompidou de Courbevoie, a-t-on appris jeudi 26 mars auprès du procureur de la République.

      Levallois-Perret c’est petit quand même, 40 ans pour détruire une ville, ça lasse, le terrain de jeu des mafieux c’est plutôt un département entier, voire un pays …

      Alors la ville de Courbevoie, mitoyenne de Puteaux (elles se partagent La Défense) c’est juste de l’autre côté de la seine, en face il y a Neuilly, elle-même mitoyenne de Levallois, sur la même rive, on trouve Asnières, et le CG de tout ce petit monde est à Nanterre …

      On attend des nouvelles du parrain, je vous en prie, padqua #tout_va_bien

  • A Puteaux, les cartables, c’est bleu pour les garçons et rose pour les filles (Libération)
    http://www.liberation.fr/societe/2014/09/01/a-puteaux-les-cartables-c-est-bleu-pour-les-garcons-et-rose-pour-les-fill

    Chaque année la municipalité UMP de Puteaux organise une fête à la mairie avant la rentrée scolaire pour distribuer stylos, compas ou cartables aux 4 500 élèves de la ville. Un geste, au départ social, mais qui n’est pas du goût de certains cette année avec une distribution pour le moins stéréotypée.

    […] « Cartable rose avec un lot de bijoux pour les filles et cartable bleu avec un petit robot à construire pour les garçons… Il s’agit de ne pas se tromper de genre.[…] Cette fête a coûté 300 000 euros prélevés sur la caisse des écoles, autrement dit de l’argent versé par l’Etat. »

    Rappelons que la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été condamnée en 2006 pour diffamation homophobe.

    #éducation #genre #sexisme #homophobie #stéréotypes #mépris

  • A Puteaux, les cartables sont offerts… Mais genrés ! | Ladies & gentlemen | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2014/09/01/a-puteaux-les-cartables-sont-offerts-mais-genres.html

    La ville de Puteaux a, en la matière, sa propre tradition, depuis quelques années : une grande distribution aux allures de Noël avancé et de kermesse animée, de cartables, trousses et autres crayons, feutres et ciseaux.

    (...)
    Sauf que... La distribution de cartables à Puteaux, c’est rose pour les filles (avec en prime, petit livret girly pour apprendre à créer ses propres bijoux) et bleu pour les garçons (avec en cadeau, le petit manuel pour apprendre à fabriquer soi-même son robot). Il y a quelques années, avant que la question des stéréotypes sexistes à l’école ne soit publiquement exprimée et savamment débattue, ça aurait pu être attribué à un défaut de conscience et du maturité de la réflexion sur le sujet des inégalités filles/garçons. En 2014, ça ressemble à une provocation...

    #genre #stereotypes

  • Marianne; Le Nouvel Obs… des hebdo supprimés de la médiathèque de Puteaux ! | Groupe local de Puteaux
    http://puteaux.eelv.fr/marianne-le-nouvel-obs-des-hebdo-supprimes-de-la-mediatheque-de-puteaux

    Confirmé par des employés municipaux, les titres, le Nouvel Observateur, Le Monde magazine et Marianne ont vu leurs abonnements non renouvelés pour la médiathèque de Puteaux. Le Figaro Mag ou le Point, eux, conservent le droit de figurer sur les rayons de la médiathèque !

    Raisons invoquées : Restrictions budgétaires…Dans une ville qui est la championne de France des dépenses en termes de réception, d’illuminations de Noël et j’en passe, on ne peut que sourire avec amertume à cette justification.

    Après la suppression de la #Presse Quotidienne de la médiathèque, voilà que des hebdomadaires, plutôt portés à gauche, disparaissent de la vue et des mains de nos concitoyens.

  • Après dix ans d’activité, le blog monputeaux.com succombera-t-il à l’acharnement judiciaire ? - Reporters sans frontières
    http://fr.rsf.org/france-apres-dix-ans-d-activite-le-blog-26-03-2012,42185.html

    Reporters sans frontières apporte son soutien au blogueur Christophe Grébert, victime d’un véritable harcèlement judiciaire. L’auteur du blog monputeaux.com, également conseiller municipal d’opposition de la ville de Puteaux (Hauts-de-Seine), a reçu, le 16 mars 2012, une assignation en justice, qui s’ajoute aux quatre procès en cours et aux deux plaintes déjà déposées contre lui. Cette énième procédure judiciaire pourrait, selon Christophe Grébert, sonner le glas du blog monputeaux.com pour cause d’asphyxie financière.

    #censure