city:réseau

  • Nouvelle ligne ferrovière grande vitesse : le projet rencontre une forte contestation à Biot et dans tous les lieux impactés de la région niçoise :

    c37.pdf
    http://www.lignenouvelle-provencecotedazur.fr/sites/lnpca.sncf-reseau.fr/files/Contributions/c37.pdf

    BLNB
    (Basta Ligne Nouvelle Biot
     !)
    Collectif pour modifier le projet de Ligne Nouvelle Provence Côte D’Azur SNCF - Réseau
    Siège de l’association
     : 1684 chemin Saint Julien 06410 BIOT
    Email :bastalignenouvellebiot@gmail.com
    page facebook : Basta Ligne Nouvelle Biot

    Contribution de l’association à la concertation post débat public
    Septembre à Décembre 2016
    Introduction

    La perspective d’un arc méditerranéen ferroviaire reliant l’Italie à l’Espagne, à la demande pressante des élus niçois, a abouti à la décision de l’État de confier en 2005, le pilotage du projet LGV - PACA (Ligne à grande vitesse Provence Alpes Côte d’Azur) à Réseau Ferré de France et de le soumettre à un débat public.
    Depuis 2005, le projet initial a connu quelques changements, notamment l’abandon du tracé direct Nice - Aix au profit du "tracé des Métropoles" via Toulon et Marseille et s’appelle aujourd’hui LN - PCA (Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur). La traversée du Haut Var, envisagée dans le projet initial, a été abandonnée suite à une très importante mobilisation citoyenne.
    Aujourd’hui SNCF Réseau nous dit que l’État a retenu l’évolution du projet de ligne à grande vitesse vers une ligne nouvelle, à réaliser par phases :
    – la priorité 1 portant sur le traitement des "nœuds" (ferroviaires) de Marseille et de Nice (les tronçons Marseille - Aubagne et La Siagne -
    Nice) à réaliser avant 2030
    – la priorité 2 consacrée à l’amélioration des tronçons Aubagne -
    Toulon et Est Var – Siagne (entre 2030 et 2050)
    – des aménagements complémentaires qui permettront de traiter les sections Toulon - Est Var et Nice – Italie (après 2050)
    La consultation publique sur le projet de la LN - PCA a débuté le 21 avril et s’achèvera le 30 décembre 2016 sous l’égide de la Commission nationale du débat public.
    Aux dires de SNCF Réseau, le projet LN - PCA (Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur), qui succède au projet LGV - PACA, a comme objectif « d’ouvrir la région aux autres régions françaises et désenclaver l’Est de la région en le reliant au réseau français à grande vitesse ». Il n’est donc en rien un projet qui facilite les déplacements quotidiens sur Sophia - Antipolis.
    Sur le territoire des Alpes Maritimes, le projet qui nous a été initialement présenté consiste à établir, à partir de Nice St Augustin, un tronçon de Ligne Nouvelle, via le secteur de Sophia - Antipolis comportant une gare nouvelle appelée OAM, jusqu’à la Vallée de la Siagne.
    Quelle que soit la position de la gare OAM (Bréguières, Fugueiret ou Bouillides) tous les tracés ont un impact sur Biot.

    De septembre
    2016 à décembre 2016, dans le cadre de la priorité 1, la concertation concerne les variantes des tracés entre une gare Ouest Alpes Maritimes sur le territoire de Sophia Antipolis et Nice Saint Augustin. Pour SNCF Réseau, cette concertation a pour but unique de permettre au citoyen de choisir un tracé parmi les 3 proposés.
    Du point de vue de BASTA LIGNE NOUVELLE BIOT, lors de cette étape, dite de concertation post débat public, nous ne sommes pas dans la découverte d’un projet, mais dans la conduite d’une deuxième phase d’un processus qui peut encore révéler des points de blocage, y compris sur l’opportunité du projet.
    Nous rappelons que la période post débat doit permettre aux citoyens d’évaluer tous les aspects concrets du projet qui sera porté au dossier d’étude d’impact. Il faut donc, durant cette concertation, atteindre un degré élevé de définition du projet. Nous avons malheureusement constaté au cours de la concertation que SNCF Réseau affirme le bien fondé d’un projet dont elle est juge et partie.
    En se référant aux textes en vigueur, BASTA LIGNE NOUVELLE BIOT souligne que le sens de la consultation post débat est d’inscrire le projet dans une dynamique multicritères qui permette d’identifier les avantages et les inconvénients du projet et des 3 tracés, afin d’apporter des réponses au citoyen.
    Les réponses doivent être basées sur des études dont SNCF Réseau doit fournir la méthodologie et les résultats.
    La qualité des réponses apportées aux citoyens par SNCF Réseau lors des réunions publiques et des permanences ne relève pas d’un souci
    d’évaluer les risques du projet ni de permettre aux citoyens d’identifier si le projet vaut l’investissement. En effet les réponses sont souvent évasives et relèvent plutôt d’un argumentaire destiné à convaincre que seule la solution retenue est envisageable.
    SNCF Réseau utilise des arguments se rapportant aux principes du projet global plutôt que de répondre aux questions sur les aspects factuels et concrets en lien avec la faisabilité, les impacts et l’utilité de la ligne nouvelle PCA.
    SNCF Réseau répond à nos questions sur les risques naturels et environnementaux sur le mode « nous avons des experts, ne vous inquiétez pas » ou bien « ce risque ne peut pas être évalué à cette étape du projet, il le sera lors de l’étude d’impact ».
    Nous avons dans notre avis relevé des points qui nous empêchent véritablement d’identifier la pertinence du projet.
    A ce jour, SNCF Réseau présente la consultation comme ayant pour objectif le choix entre 3 tracés de la boucle azuréenne. Cet objectif n’est pas réalisable en raison de l’absence totale de données factuelles, mesurables et suffisamment détaillées pour permettre à la population de se projeter.

    Il est choquant de constater que SNCF Réseau ne développe que des arguments en faveur du dossier et que les rares résultats d’études présentées sont le fait d’ingénieurs de SNCF Réseau.
    Nous souhaitons, comme il est légitime de le faire à ce stade de la concertation, des rapports complémentaires constitués d’études documentées par des experts indépendants afin que nous puissions vérifier la solidité des résultats.
    Vous trouverez ci - dessous les différents points qui nous permettent d’affirmer que le projet
    de traitement du nœud Niçois n’est pas acceptable en l’état et doit être reconsidéré.

    #GPII #SNCF

    (D’autres tags sont les bienvenus)

  • de Villepin à propos de l’Etat islamique : 6 minutes d’intelligence et de lucidité - vidéo Dailymotion
    http://www.dailymotion.com/video/x26sp1d_de-villepin-a-propos-de-l-etat-islamique-6-minutes-d-intelligen



    Villepin n’est jamais meilleur que quand ça chie dans le ventilo : de la contre-productivité de la croisade !

  • Les villes face aux Roms des bidonvilles. Retour sur deux expériences militantes - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Les-villes-face-aux-Roms-des.html

    À l’automne 2012, douze familles originaires de Roumanie, vivant en Île-de-France depuis quelques années et expulsées d’un autre bidonville quelques semaines plus tôt, s’installent sur un terrain appartenant au conseil général de l’Essonne et à Réseau Ferré de France (RFF), dans la commune de Ris-Orangis. Cette « enclave boueuse », (Balibar in Considérant, p. 46), longée par la quatre-voies de la Nationale 7, deviendra et restera un lieu de vie, de construction et de lutte jusqu’à l’expulsion du 3 avril 2013 au matin. La plupart des familles déménagent alors 800 mètres plus loin, à Grigny, tandis que certaines sont relogées en hôtel, dans l’attente de leur intégration à un projet temporaire de relogement dans un « village d’insertion », appelé « base de vie » par la mairie de Ris-Orangis. Deux jours auparavant avait été affiché, à l’entrée du bidonville, l’arrêté municipal n° 2013/147 publié le 29 mars, ordonnant l’évacuation des familles et la destruction de leurs maisons.

  • Mme Royal, abandonner l’écotaxe serait aberrant - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5752

    Mme la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie,

    Contrairement à ce que vous avez dit, la #Pollutaxe n’est pas une #fiscalité punitive. Il s’agit d’un juste rééquilibrage d’une concurrence déloyale et faussée entre la route et les moyens de #transport alternatifs (rail, maritime et fluvial).

    A l’heure actuelle, seuls les transports ferroviaires et fluviaux (plus respectueux de l’environnement) paient des droits de passage sur les infrastructures qu’ils utilisent, alors que les #transports routiers plus polluants en sont exonérés. Il faut donc immédiatement, selon votre logique, exonérer les #trains des droits de passage versés à Réseau ferré de France (RFF) pour l’utilisation de la voie ferrée, il s’agit là d’un principe d’équité !

    Mais alors comment financer l’entretien du rail ? Sachant que les caisses de l’Etat sont aussi déficitaires que celle d’RFF, il faut bien trouver un moyen de financement.

    Vous parlez de remise à plat de l’#écotaxe. Il faut donc revenir aussi sur les « cadeaux » fait par anticipation aux transporteurs routiers : autorisation des 44 tonnes au lieu de 40 auparavant (qui génère à elle seule un surcoût de 400 millions d’euros dans l’entretien des routes), 50 millions de réduction de la taxe à l’essieu, 150 millions d’exonération de la fraction régionale de la TICPE, augmentation du dégrèvement des taxes sur le gasoil.

    Vous parlez également de limiter le paiement de cette redevance aux seuls transporteurs étrangers. Doit-on espérer que pour maintenir une concurrence libre et non faussée, vous allez également exonérer les trains français des péages qu’ils versent à RFF pour circuler ? Nous savons tous pertinemment que cette annonce ne sera jamais acceptée par la commission européenne.

    Vos annonces n’ont ni queue ni tête, elles vont à l’encontre du bon sens, et des mesures nécessaires au #développement_durable et écologique, à la #santé_publique, et à la #transition énergétique.

    Si cette #pollutaxe (écotaxe) était abandonnée :
    – qui paiera pour l’entretien et l’engorgement des routes ?
    – qui paiera pour la #pollution de l’air (particules et émissions carbone) et de l’eau engendrée par toujours plus de transport routier ?
    – qui paiera pour l’asthme et les bronchiolites chez les jeunes enfants ?
    – qui paiera pour les surcoûts engendrés pour la collectivité et la Sécurité sociale (pollution et accidents) ?

    Votre prise de fonction doit s’accompagner d’un signal fort, de bon sens, en faveur des citoyens, des finances publiques et de l’environnement, sans céder aux lobbies des patrons routiers et de l’agriculture productiviste.