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  • Pesticides. Le Conseil d’État donne raison à Eau et Rivières de Bretagne - France - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/france/pesticides-le-conseil-d-etat-donne-raison-a-eau-et-rivieres-de-bretagne

    La haute juridiction administrative a sévèrement censuré l’arrête ministériel encadrant l’usage des pesticides en France.

    C’est une très importante victoire que viennent de remporter les associations Eau et Rivières de Bretagne, Générations Futures et l’Union syndicale solidaire. Le Conseil d’État vient en effet de leur donner largement raison dans le cadre du contentieux que les associations avaient engagé contre l’arrêté ministériel du 4 mai 2017, encadrant l’usage des pesticides sur le territoire français. La plus haute juridiction administrative du pays a estimé, dans sa décision, que l’arrêté attaqué « ne protégeait pas suffisamment la santé publique et l’environnement ».

    Dans le détail, les juges ont, tout d’abord, annulé les dispositions relatives à la protection des riverains des zones agricoles traitées. Pour le Conseil d’État, les mesures existantes « ne portent que sur certains lieux fréquentés par des personnes vulnérables, tels les aires de jeu destinées aux enfants en bas âge, les établissements de santé, les maisons de retraite et les espaces de loisirs ouverts au public », ce que les juges estiment insuffisant.

    Ils ont ensuite annulé les dispositions de l’arrêté concernant la protection des cours d’eau et des points d’eau. Le texte ne cible, en effet, que « l’utilisation des produits phytopharmaceutiques par pulvérisation ou poudrage, sans régir l’utilisation d’autres techniques, telles que l’épandage de granulés ou l’injection de produits dans les sols, pourtant également susceptibles d’induire un risque de pollution, notamment par ruissellement, des eaux de surface en dehors du site traité », estiment les juges.

    Troisième point abordé par les sages du Palais-Royal, celui des « délais de rentrée », terme désignant les périodes pendant lesquelles il est interdit de pénétrer dans les zones où ont été utilisés des pesticides. L’arrêté incriminé ne porte en effet que sur les cas où ces produits sont utilisés sur une végétation en place, « sans rien prévoir lorsque les mêmes produits ont été utilisés sur des sols vierges de végétation », regrettent les magistrats. Enfin, l’arrêté a été jugé illégal « dans la mesure où il ne prévoit pas de mesures précises pour éviter ou réduire le risque de pollution par ruissellement en cas de fortes pluies ».

    À ce camouflet, le Conseil d’État ajoute une injonction visant l’État, qui devra « prendre les mesures réglementaires imposées par la décision » dans un délai de six mois. Il devra également dédommager les associations requérantes en leur versant la somme de 2 000 € chacune. Cette décision intervient alors que doit se tenir, ce jeudi, au ministère de l’Agriculture, une réunion du groupe de travail du plan « Ecophyto » (†), qui doit notamment porter sur les chartes de « bon voisinage ».

    † Ce plan doit, sous le patronage du ministère de l’agriculture, permettre de « réduire l’utilisation des produits phytosanitaires ».

  • Saint-Nazaire : l’eau qu’on croyait si pure polluée aux pesticides Mediacites - 18 Octobre 2018
    https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/10/18/saint-nazaire-leau-quon-croyait-si-pure-polluee-aux-pesticides

    Dans l’aggomération de Saint-Nazaire, l’eau du robinet provient pour moitié de la nappe de Campbon. Cette nappe phréatique est réputée si pure que l’eau est à peine filtrée et que la marque Cristaline l’utilise pour remplir ses bouteilles. Mais des données nouvelles, que dévoile Mediacités, montrent qu’on y trouve pourtant de nombreuses traces de pesticides.


    Entre Nantes et Saint-Nazaire, sous les prés bucoliques se cache l’un des trésors naturels du territoire  : la nappe de Campbon, une réserve d’eau souterraine qui alimente en eau potable l’agglomération de Saint-Nazaire et au-delà. Une source à laquelle puise la marque Cristaline pour remplir une – petite – partie de ses millions de bouteilles vendues en France. 100 millions de mètres cubes d’une eau réputée pure. Jusque là, en tout cas.

    Car les données publiques, décortiquées par l’antenne vannetaise de l’association Eau et Rivières . . .

    La suite de l’article payante.
    #Saint-Nazaire #pesticides

  • #Épandages de #pesticides : les associations alertent sur l’opacité réglementaire - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271742458&cid=1250271740003&nl=1

    Distances minimales par rapport aux #habitations et #cours_d'eau, critère de la force et direction du vent, délais d’exposition minimaux, le futur texte est bien parti pour remettre plusieurs aspects à plat. Au cœur du dossier figure la taille des zones tampons - ou bandes de protection sans pesticide à proximité des cours d’eau. Leur largeur est d’au moins cinq mètres. Or le projet de nouvel arrêté introduit une dérogation pour qu’elle soit réduite à portion congrue (trois mètres) si le cours d’eau est discontinu et figure en traits pointillés sur les cartes IGN.
    « Ce qui ne se justifie pas ! Ces cours d’eau, même en pointillés car intermittents, sont des milieux naturels déjà fragilisés et souvent situés en tête de bassin versant », appuie-t-on chez Eau et Rivières de Bretagne. Dans une vingtaine de départements, les préfets ont d’ailleurs pris des arrêtés pour renforcer leur protection.

  • 30 millions de litres d’eau pour 3 forages fracturation hydraulique, Canada, Anticosti 4 juillet 2016 |Alexandre Shields Le Devoir
    L’eau sera extraite de rivières abritant des saumons en voie de disparition avant d’être rejetée dans le golfe

    Québec a autorisé le prélèvement de plus de 30 millions de litres d’eau dans des rivières d’Anticosti afin de réaliser les trois premiers forages avec fracturation sur l’île, a appris Le Devoir. La majorité de cette eau sera puisée dans des cours d’eau abritant une population de saumon en voie de disparition. Quant aux eaux usées, elles seront traitées sur place selon une méthode encore inconnue, puis rejetées directement dans le golfe du Saint-Laurent.


    Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a accepté de préciser, à la suite d’une demande officielle, « les quantités maximales » d’eau pouvant être utilisées pour chacun des trois forages du programme de recherche de pétrole et de gaz de schiste. Ces travaux financés majoritairement par l’État québécois doivent débuter cet été, pour être achevés en 2017.

    Un premier forage, nommé « Canard », pourra être réalisé avec 10,57 millions de litres d’eau. Un deuxième, désigné comme le forage « La Loutre », pourrait pomper jusqu’à 11,15 millions de litres d’eau dans une des rivières désignées par le MDDELCC. Enfin, le forage « Jupiter », situé près de la rivière à saumon du même nom, aura droit à un maximum de 9 millions de litres.

    Au total, le gouvernement du Québec a donc autorisé le prélèvement de 30 720 000 litres d’eau dans des rivières réputées pour la qualité de leurs eaux. À titre de comparaison, un tel volume équivaut à la quantité nécessaire pour remplir pas moins de 10 piscines olympiques, ou alors un total de 1000 camions-citernes.
    Les 30 millions de litres d’eau prévus pour réaliser ces forages ne représentent toutefois qu’une infime partie de l’eau qui serait nécessaire en cas d’exploitation d’énergies fossiles sur Anticosti. Selon les résultats de l’évaluation environnementale stratégique (EES) menée par le gouvernement, « un total d’environ 4155 puits » pourraient être nécessaires pour cette phase, qui durerait plus de 50 ans. Pour chacun, la quantité d’eau nécessaire pourrait atteindre 16 millions de litres, toujours selon les conclusions de l’EES.
     
    Or, les rivières de l’île ne suffiraient absolument pas pour répondre à une telle demande, qui dépasserait les 45 milliards de litres, ou 15 000 piscines olympiques. Le rapport de l’EES publié à la fin du mois de mai suggérait donc « d’envisager l’utilisation de l’eau du golfe du Saint-Laurent », ou encore de recourir au gaz propane.

    Rivières à saumon
    Au moment d’autoriser les trois forages exploratoires prévus dans le contrat signé par le gouvernement du Québec, le MDDELCC a d’ailleurs indiqué le nom des quatre rivières qui pourront être utilisées pour y pomper de l’eau. Deux d’entre elles, la Jupiter et la Sainte-Marie, abritent des populations de saumon de l’Atlantique. La population de saumons de l’île est considérée comme en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.
     
    Le gouvernement Couillard a tout de même autorisé le prélèvement d’eau dans la plus importante rivière de l’île, la rivière Jupiter, qui abrite près de 30 % de tous les saumons d’Anticosti. Cette rivière est très réputée pour la pêche. La Société des établissements de plein air du Québec, qui vante la « limpidité sans égale » de ses eaux, vend d’ailleurs des forfaits de pêche à 6000 $.
     
    Les importantes quantités d’eaux usées des forages seront par la suite traitées directement sur l’île d’Anticosti. L’« autorisation » accordée le 15 juin dernier au nom du ministre de l’Environnement, David Heurtel, précise cependant très peu de choses au sujet du processus de traitement.
     
    Le document indique simplement qu’un « fournisseur » non identifié pour le moment devra exploiter « un système de traitement » pour décontaminer les eaux, qui peuvent contenir plusieurs produits toxiques. Ce système devra notamment pouvoir traiter des eaux usées « chargées en solide » jusqu’à une certaine concentration, qui n’est pas précisée.
     
    Les rejets devront respecter les normes inscrites dans les règles « provisoires » fixées par Québec pour l’exploitation de pétrole et de gaz. Le document ne fait pas mention des dispositions du projet de loi sur les hydrocarbures, qui n’a pas encore été adopté.
     
    Eaux dans le golfe
    Si plusieurs éléments concernant le traitement des eaux usées restent à préciser, on sait d’ores et déjà que ces millions de litres se retrouveront ensuite dans le Saint-Laurent. « Les eaux seront rejetées dans le golfe après traitement », a indiqué le MDDELCC, dans une réponse transmise deux semaines après la demande du Devoir.
     
    Selon les coordonnées géographiques inscrites dans l’autorisation accordée au nom du ministre Heurtel, trois points de rejets sont prévus. Tous sont situés sur la rive sud de l’île, reconnue pour la richesse de sa biodiversité marine. Tout indique qu’un point de rejet sera même situé directement dans l’embouchure de la rivière Jupiter. On retrouve à cet endroit une grande concentration d’oiseaux marins, mais aussi de mammifères marins.
     
    Pour le biologiste Sylvain Archambault, de la Société pour la nature et les parcs, la décision gouvernement d’autoriser le prélèvement de 30 millions de litres est une grave erreur.
     
    « Il est inconcevable qu’on permette des prélèvements d’une telle ampleur dans l’habitat du saumon, une espèce menacée de disparition sur Anticosti, et de surcroît dans des rivières au débit déjà très faible, a-t-il fait valoir, à la lumière des informations obtenues par Le Devoir. Qu’en est-il de la responsabilité du Québec face aux espèces menacées de disparition ? »
     
    La rivière Jupiter a été ciblée depuis longtemps « comme territoire d’intérêt pour une aire protégée », a-t-il également rappelé. « Alors qu’Anticosti ne compte que 7,7 % d’aires protégées, bien en deçà de l’objectif de 17 % pour 2020 auquel le Québec a adhéré, le ministère donne clairement préséance à l’industrie pétrolière. »
     
    C’est l’opérateur des travaux sur le terrain, l’entreprise Pétrolia, qui dirigera les opérations au nom de la Société en commandite Hydrocarbures Anticosti. L’État québécois est le principal bailleur de fonds de ce projet d’exploration, avec un investissement minimal de 57,7 millions.
    Source : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/474713/anticosti-30-millions-de-litres-d-eau-pour-3-forages

    Remarque  : Selon un scénario « optimisé » de développement commercial, l’exploitation sur l’île pourrait durer 75 ans. Au cours de cette période, qui doit en théorie mener à une élimination mondiale du recours aux énergies fossiles, l’industrie pourrait forer pas moins de 4155 puits répartis sur 445 plateformes.
    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/474831/anticosti-un-contrat-malheureux-mais-qui-doit-etre-respecte-dit-couillard

    #politique_du_désastre #extractivisme #foutage_de_gueule #Anticosti #pétrole #canada #gaz_propane #Saumon

  • Millevaches : « L’industrie minière est une industrie de production de déchets »
    http://radiovassiviere.com/2016/04/lindustrie-miniere-est-une-industrie-de-production-de-dechets

    Conférence d’Antoine Gatet, de Sources et Rivières du Limousin, invité le 8 avril à la salle polyvalente Chavanac (Corrèze) par La Loutre fluorescente, alors que se précise le projet de stockage de déchets de l’industrie nucléaire sur les sites du Longy (Millevaches) et de la Barrière (Darnets). Durée : 1h30. Source : Radio Vassivière

    http://radiovassiviere.com/wp-content/uploads/2016/04/Conf%C3%A9rence-8-avril-2016-Chavanac-AGatet-discussion.mp3

  • Aperçus de la crise des politiques environnementales
    http://www.eauxglacees.com/Apercus-de-la-crise-des-politiques

    Eau & Rivières de Bretagne vient de relater le dernier épisode du bras de fer engagé avec le syndicat agricole majoritaire qui affirme haut et fort refuser toutes les opérations de contrôle environnemental. Posture aggravée par la liste infinie des renoncements gouvernementaux, comme vient par ailleurs d’en témoigner l’accueil réservé le 24 septembre à Montpellier à François Hollande par 120 fonctionnaires des services publics de l’environnement… Dans un communiqué publié sur son site, Eaux & (...)

  • Rivières : FNE et les pêcheurs interpellent vivement François Hollande
    http://www.eauxglacees.com/Rivieres-FNE-et-les-pecheurs

    France Nature Environnement (FNE) et la Fédération nationale de la pêche française (FNPF) ont rendu publique le 5 mai 2015 une Lettre ouverte au Président de la République dans laquelle ils dénoncent, à juste titre, une batterie de décisions gouvernementales récentes prises en catimini, qui contredisent radicalement le discours officiel sur la protection des ressources en eau, en l’espèce ici des rivières… La démarche intervient le jour même où Mme Ségolène Royal honorait de sa présence le colloque « (...)

  • Notre-Dame-des-Landes : FNE recourt au crowfunding pour sa bataille juridique…
    http://www.eauxglacees.com/Notre-Dame-des-Landes-FNE-recourt

    Par un communiqué en date du 25 novembre 2014, les associations France Nature Environnement (FNE national), Bretagne Vivante - SEPNB, la Coordination Régionale de la LPO Pays de la Loire, FNE Pays de la Loire, Eau & Rivières de Bretagne et SOS Loire-Vivante ERN France, ont annoncé avoir décidé de solliciter l’aide du citoyen afin de contribuer au financement des recours juridiques qu’elles ont engagé contre les autorisations délivrées par le préfet de Loire-Atlantique pour mettre fin au massacre (...)

  • Pétition adressée à Madame la Ministre de l’Ecologie relative aux risques d’inondations liés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes

    Cette pétition parrainée par les associations Eau & Rivières de Bretagne, Nature-Avenir et Solidarités-Ecologie
    se situe à l’écart de la controverse sur la pertinence du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.
    Elle a pour but d’attirer l’attention des autorités de l’Etat en charge de la sécurité publique
    sur les risques d’inondation aggravés ou créés par l’implantation de cet équipement.

    http://www.acipa-ndl.fr/actualites/divers/item/440-petition-adressee-a-madame-la-ministre-de-l-ecologie-relative-aux-risq

    #ZAD #NDDL #ACIPA #Ecologie #Inondations

  • Rivières et ruisseaux
    http://www.greekcrisis.fr/2014/03/Fr0333.html

    En ce printemps, les euphémismes fleurissent jour après jour. Déjà les brisures du PASOK s’entredéchirent derrière l’échec pressenti du “nouveau” mouvement politique dit de “l’Olivier”, émanation, ou plus exactement effluve de l’initiative ratée des “58 personnalités du centre-gauche”. Et depuis une semaine, notre drôle de stratosphère politique sous haut patronage troïkan, vient d’installer son dernier logiciel, le “nouveau parti politique”, nommé “la Rivière”. Source : greek crisis

  • Reporterre.net - Notre Dame des Landes : l’avis de l’autorité environnementale passe à la trappe !

    Le responsable d’Eau et Rivières de Bretagne n’en revient pas. L’avis de l’autorité environnementale ne figure pas dans l’enquête publique de la loi sur l’eau appliquée à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    « Cet avis, qui doit éclairer le public sur l’impact du projet, était obligatoire au moment de l’enquête, cet été », affirme Gilles Huet, délégué général de l’association. « Inquiète », l’association l’a demandé trois fois. La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire (Dreal) vient de répondre.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article3630