city:rodez

  • Appel à converger vers Saint-Victor
    pour les quatre ans de l’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Appel-a-converger-vers-l-Amassada

    Un huissier accompagné de gendarmes a délivré aux occupants de l’Amassada l’ordonnance du TGI de Rodez : « Ordonnons l’expulsion de tout occupant se trouvant irrégulièrement sur lesdites parcelles et ce sous astreinte de 2 000 euros par jour calendrier entamé par infraction constatée et par personne contrevenante. » Selon notre avocat, cela présume une expulsion très rapide.

    En assemblée, ce soir, nous avons décidé d’appeler :

    1. À converger dès maintenant sur l’Amassada car cette nouvelle façon de gérer les luttes par l’amende doit être combattue en tant que telle. Cette guerre psychologique est, semble-t-il, la nouvelle manière de neutraliser les luttes territoriales et écologistes. Nous refusons de nous y plier, c’est pour cela que nous serons au petit matin sur les barricades. Garez vos voitures dans le village et montez à l’Amassada masqué·e·s pour éviter les amendes. (...)

    #Aveyron #Saint-Affrique #éoliennes_industrielles #résistance #mobilisation #anniversaire #occupation

  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Pourquoi tant de cruauté vis-à-vis des victimes de viols ? Pourquoi tant d’injustice ? Levons-nous ! STOP à l’impunité des crimes sexuels Muriel Salmona
    http://stopauxviolences.blogspot.com/2018/11/pourquoi-tant-de-cruaute-vis-vis-des.html

    Les traitements judiciaires des plaintes pour viol les plus choquants se succèdent à un rythme de plus en plus infernal et nous laissent sans voix, abasourdies tant ils sont injustes, inconcevables et cruels pour les victimes, classement sans suite, déqualification, non-lieux, peines avec sursis, acquittement. Après Justine et Sarah, la litanie des noms de victimes de viols que la justice ne reconnait pas ou met en grand danger s’égrène, Angélique, Alicia, Julie, des filles de 11 et 13, 14 ans mais également Virginie, Éva, et toutes celles et ceux dont on a pas les noms comme cette adolescente de 13 ans handicapée violée dans des toilettes publiques dont l’accusé vient d’être acquitté à Rodez, tous ces enfants victimes de viols par des adultes toutes ces victimes d’inceste, ces adolescent.es et ces adultes handicapé.es, ces victimes de viols conjugaux, de viols dans les cadres des institutions, du travail, du soin… Partout, tout le temps, sans fin…

    La machine judiciaire non seulement échoue presque totalement à condamner les violeurs mais elle broie inexorablement les victimes en les abandonnant sans protection, ni reconnaissance, ni soins, et en les rendant responsables et complices des crimes qu’elles ont subis avec une cruauté sans nom, tandis que leurs bourreaux sont déresponsabilisés et que leurs actes restent impunis.
    La loi Schiappa d’août 2018, comme nous l’avions dénoncé (cf le fiasco d’une loi censée protéger les victimes mineures de violences sexuelles) ne protège pas plus les victimes de viols mineures. Et cette absence de protection touche la très grande majorité des victimes de viol. L’absence d’âge seuil de consentement, l’absence d’abrogation de la loi Perben II qui autorise les déqualifications, l’absence d’obligation de s’assurer d’un consentement libre, volontaire et éclairé entendant compte du contexte, l’absence de reconnaissance de l’amnésie traumatique et des autres troubles traumatiques comme un obstacle majeur suspendant la prescription, l’absence d’imprescriptibilité pour ces crimes, l’absence de volonté politique, de réformes et de budgets à hauteur de l’urgence de ce problème majeur de droits humains et sociaux, et de santé publique aux conséquences désastreuses (cf Hillis et OMS 2016), font que le viol reste un crime impuni et que les victimes restent abandonnées sans protection ni justice.

  • Ambulanciers en grève : 408 kilomètres de bouchons ce lundi matin en Ile-de-France suite à des opérations escargot
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/ile-de-france-grosses-perturbations-sur-l-a4-et-le-peripherique-suite-a-u

    Frankreich erlebt eine landesweite Protestwelle nach Angriff der Macron-Regierung auf das Sytem des Krankentransports. Bisher wurden Patienten die Kosten des Krankentransports von der nationalen Krankenversicherung erstattet, wobei nach einer Verschreibung feste Preise gezahlt wurden. Mit der kürzlich in Kraft getretenen Gesetzesänderung wird der Krankentransport Teil der Gesundheitsleistung, die durch Kliniken erbracht und deren Preis von ihnen mit den Fahrdiensten individuell verhandelt werden.

    Bisher beauftragte der Kranke regelmäßig seinen Lieblingschauffeur und rechnete die Kosten mit der staatlichen Versicherung ab. Jetzt veranstalten die Kliniken Ausschreibungen und lassen die Krankentransporte vom billigsten Anbieter durchführen. Die internationalen Vermittler von Mobilitätsdientleistungen stehen in den Startlöchern für das Rennen um den neu geschaffenen Markt.

    Diese Entwicklung wird zahlreiche kleine Unternehmen in den Ruin und ihre Angestellten in die Arbeitslosigkeit zwingen. Die bereits jetzt niedrigen Löhne werden voraussichtlich brutal mit allen bekannten Tricks unterhab des Mindestlohnniveaus gedrückt. Dies ist der Plan von Präsident Macron und seiner Gesundheitsministerin Agnès Buzyn, die ungeachtet landesweiter Proteste an der sozialschädlichen Umstrukturierung festhalten.

    Lundi 5 novembre 2018 - Les ambulanciers manifestent ce lundi contre la réforme du financement des transports sanitaires et ils ont organisé des opérations escargot ce matin en Ile-de-France. Il y avait 408 kilomètres de bouchons vers 09h00. Les cortèges sont attendus vers 16h00 devant le ministère de la Santé.

    Ambulanciers en grève. Le périphérique parisien bloqué, 14 interpellations
    https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/ambulanciers-en-greve-le-peripherique-parisien-bloque-14-interpellation

    Publié le 06/11/2018 - Le périphérique parisien a été de nouveau bloqué ce mardi, au deuxième jour d’une mobilisation d’ambulanciers contre une réforme du financement des transports sanitaires menaçant selon eux les petites et moyennes entreprises.

    Ils sont en colère, certains désespérés - « Nous ne partirons pas ! ». Bloquant encore ce mardi matin le périphérique parisien, les ambulanciers ont entamé ce mardi 6 novembre leur deuxième jour d’action. Ils sont mobilisés contre la réforme du financement des transports sanitaires qui, selon eux, menacent les petites et moyennes entreprises.

    Certains ambulanciers sont restés la nuit et une bonne partie de la matinée sur le périphérique, notamment vers la porte de Bercy, avant l’intervention des CRS.

    Une ambulance mise à la fourrière

    Au total, 14 d’entre eux ont été interpellés pour participation délictueuse à un attroupement, entrave à la circulation et obstacle à l’enlèvement, selon la préfecture de police. Une ambulance a également été enlevée et mise à la fourrière. Le blocage a été levé à 10 h 35.

    Dans la ligne de mire des manifestants, l’article 80 du projet de budget de la sécurité sociale 2017, entré en vigueur le 1er octobre 2018.

    Depuis cette date, la prise en charge des transports des patients revient directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu’à l’Assurance maladie, tout comme le choix des ambulances privées, auparavant réservées aux patients.

    « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a affirmé Olivier Meraud, directeur des ambulances Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne. Il cite, pêle-mêle « la hausse des prix du gasoil, la tarification des transports qui n’a pas été revalorisée depuis 2013, les normes ».

    Un mouvement parti du terrain
    Le mouvement, auquel ne participaient pas les principales fédérations du secteur, est parti de coordinations de terrain, mené par l’Association pour la défense du transport sanitaire (ADTS), créé il y a un mois. « Les syndicats ne nous représentent pas », selon Olivier Meraud, qui a participé au mouvement lundi, « car légal et déposé en préfecture », mais n’est pas resté jusqu’à mardi matin.

    Sinan Cakir, gérant des ambulances du Châtelet (Seine-et-Marne), a continué la mobilisation et compte poursuivre « jusqu’à ce que l’on soit reçu par la ministre ». « L’article 80, c’est la mort des petites structures, qui ne peuvent concurrencer les grosses sur les appels d’offres des hôpitaux », justifie-t-il.

    De source aéroportuaire, une quinzaine d’ambulanciers bloquaient en milieu de journée les routes menant aux terminaux de Roissy, rendant la circulation « difficile » près du Terminal 1.

    La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a rejeté les inquiétudes exprimées par les ambulanciers lundi soir, disant avoir été « très attentive à ne pas favoriser l’uberisation » du secteur. « Les dépenses de transport ont considérablement augmenté d’année en année », a par ailleurs rappelé la ministre, qui veut inciter les hôpitaux à « rationaliser les transports ».

    Des ambulanciers en colère ont paralysé les routes de l’Aveyron - 09/11/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/09/2903382-operation-escargot-cours-ambulanciers-a75-aveyron.html

    Publié le 09/11/2018 - La «  loi 80  » a du mal à passer chez les ambulanciers aveyronnais et lozériens, qui ont tour à tour perturbé la circulation, organisé un barrage filtrant et investi la ville de Rodez pour exprimer leur colère. Plus de 150 véhicules étaient présents lors du mouvement.

    Les transporteurs sanitaires se mobilisent contre l’article 80 du financement de la Sécurité sociale de 2017. Ce texte, entré en vigueur au 1er octobre, modifie le financement des ambulanciers : c’est désormais aux hôpitaux et aux cliniques de payer les transporteurs, et non plus à la Caisse primaire d’assurance maladie elle-même. Un changement qui inquiète les ambulanciers à plus d’un titre.

    Prix cassés, uberisation, non-respect du choix du patient

    Désormais, l’Etat sera chargé de donner une enveloppe aux établissements de santé qui servira à payer les ambulanciers. "Notre crainte c’est que les hôpitaux et les cliniques tirent les prix vers le bas, car ils sont déjà étranglés par leur budget", explique Jean-Marc Ginesty, gérant d’une entreprise d’une vingtaine de salariés. Qui dit établissement public, dit également appel d’offres. Pour être concurrentiel par rapport aux autres entreprises, il faut être en mesure de proposer des remises. Impossible pour les petites structures de s’aligner. "Au final, ça peut avoir un impact sur l’emploi", redoute Jean-Marc Ginesty. 

    Il craint même une "uberisation" des ambulances : "certaines sociétés attendent que les transports se libéralisent pour pouvoir proposer leurs services et casser les prix". "Cela risque de faire travailler des personnes non formées au métier d’ambulancier", estime Hervé Guilhot, gérant de la société Ambulances Arnal à Millau.

    Autre motif de contestation : "le non-respect du choix du patient pour les transports" pour les trajets entre hôpitaux et les consultations externes, affirme Hervé Guilhot. Avant, quand le patient choisissait, on créait des liens avec lui. Désormais, il n’aura plus le choix de son transporteur, c’est l’hôpital qui choisira pour lui", regrette Hervé Guilhot. "Dans ce travail, le contact humain est très important, le client nous donne sa confiance", confirme Jean-Marc Ginesty.

    Circulation perturbée

    Après avoir exprimé leur mécontentement en gênant la circulation aux abords de Rodez et Millau tôt ce matin, ces derniers, rejoints par leurs homologues lozériens, ont choisi d’employer la manière forte, en réalisant dans la foulée une nouvelle opération escargot sur la RN88 et suivi d’un barrage sur l’A75 obligeant les automobilistes à faire un détour par l’aire de l’Aveyron.

    Le barrage en question a été levé vers 16 heures et une opération escargot entre Sévérac et la Lozère a pris le relais. Une nouvelle action s’est ensuite mise en place à Rodez où une dizaine de manifestants a été reçue en préfecture.

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    #disruption #Frankreich #Gesundheit #Personentransport #Krankenversicherung

  • Deux trains de nuit sauvés grâce à la mobilisation « en faveur des usagers et du #Climat »
    https://www.bastamag.net/Deux-trains-de-nuit-sauves-grace-a-la-mobilisation-en-faveur-des-usagers-e

    C’est une belle victoire pour le collectif « Oui au train de nuit » qui rassemble usagers, associations environnementales et syndicats. Les deux dernières lignes de train de nuit en France, Paris-Briançon mais aussi Paris-Rodez/Latour de Carol (dans les Pyrénées-Orientales), vont être maintenues. Les rames devraient être rénovées pour 30 millions d’euros, a annoncé le 22 septembre la ministre chargée des #Transports Élisabeth Borne. « La convention actuelle entre l’État et la SNCF doit s’arrêter en 2020 : (...)

    En bref

    / Climat, #Services_publics, Transports

  • La police confrontée à des difficultés de recrutement, Julia Pascual, LE MONDE | 09.02.2018
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/02/09/la-police-confrontee-a-des-difficultes-de-recrutement_5254237_1653578.html

    Alors que les renforts en effectifs ont été multipliés par dix en l’espace de cinq ans, l’institution peine de plus en plus à attirer des profils de qualité.

    Réclamés à tous les échelons de la police nationale, de la base au commandement, les renforts en effectifs sont un des piliers de la réforme de la sécurité publique, lancée jeudi 8 février par le ministère de l’intérieur. Pour remettre les forces de l’ordre sur le terrain, Gérard Collomb a déclaré que, « dans les cinq ans qui viennent, nous allons créer 10 000 postes » dans la police et la gendarmerie.

    Dans un contexte de menace terroriste, les recrutements étaient déjà repartis à la hausse sous le précédent quinquennat avec près de 9 000 créations de postes. Un changement de braquet radical, après les années de rigueur de la RGPP (Révision générale des politiques publiques). « Alors qu’on a recruté moins de 500 élèves gardiens de la paix en 2012, on en a pris 4 800 en 2016 et 4 700 en 2017 », témoigne Philippe Lutz, ‎directeur central du recrutement et de la formation de la police nationale. Cette année, un concours exceptionnel, en plus de la session ordinaire, doit se tenir en mars, comme ce fut le cas déjà en 2016, après les attentats.

    Cette montée en puissance ne se fait pas sans difficultés. « Les gouvernements n’ont pas recruté de façon régulière et, maintenant, ils veulent massivement combler les trous, quitte à prendre des policiers qui ne savent pas réfléchir, s’alarme un fonctionnaire qui intervient en école de formation. Devant les élèves, on lutte. Au niveau de l’expression, du vocabulaire, de l’orthographe… Il y a aussi des choses qu’ils n’intègrent pas au niveau procédural, sur ce qu’ils peuvent faire ou pas. Ils ont besoin d’être encadrés en permanence. S’ils sont livrés à eux-mêmes sur la voie publique, ça va être compliqué. » « On ne peut pas impunément multiplier par dix le nombre d’élèves recrutés. Il est logique que la qualité soit plus diffuse », concède M. Lutz.

    Tensions plus fortes sur le deuxième concours

    Actuellement, le recrutement de gardiens de la paix se fait par deux voies, à peu près à parts égales : un concours externe ouvert à partir du niveau bac et un concours interne, auquel se présentent principalement des adjoints de sécurité, les anciens emplois jeunes de la police, accessible sans condition de diplôme. C’est notamment sur ce dernier concours, au niveau de l’Ile-de-France, que les tensions les plus fortes se font sentir. Plusieurs sources syndicales assurent que le niveau d’admission a été abaissé. « L’an dernier, ils ont pris des candidats en dessous de 8 de moyenne au concours », rapporte l’une d’elles. Malgré cela, en 2017, environ 400 postes n’ont pas été pourvus.

    « LE CONCOURS N’ATTIRE PAS DES PERSONNES AYANT LE NIVEAU DE LE PASSER », LE SYNDICAT VIGI
    M. Lutz se dit « vigilant » et reconnaît avoir dû, l’an passé, « repousser les dates limites de dépôt de candidature, car nous étions en retrait par rapport au nombre attendu ». Près de 24 000 personnes se sont portées candidates en 2017. L’engouement massif qui s’était manifesté après les attentats a fait long feu. « En 2016, lors du concours exceptionnel, nous avions eu 35 000 candidats, mais c’est un pic qu’on n’a jamais retrouvé », dit M. Lutz. Il tempère en outre le succès de cette moisson : « Les candidats n’avaient pas forcément le profil qu’on attendait. Ils étaient surtout dans la réaction aux événements terroristes. Or, on ne va pas à la DGSI en sortant de l’école. Le quotidien, c’est la police secours, les cambriolages, les troubles de voisinage, les violences conjugales… »

    « Un métier dangereux et difficile »

    « Le concours n’attire pas des personnes ayant le niveau de le passer », tranchait jeudi dans un communiqué le syndicat Vigi (ex-CGT Police). Plusieurs facteurs peuvent contribuer à tarir le vivier de recrutement, en particulier le système d’affectation des policiers. Alors que la majorité des élèves gardiens de la paix sont des jeunes originaires de villes de moins de 5 000 habitants – la région Hauts-de-France fournit le plus important contingent –, ils sont pour 70 à 80 % d’entre eux affectés en région parisienne, notamment dans des quartiers difficiles, contraints d’y demeurer cinq à huit ans avant de demander une mutation. Un aspect qui peut rebuter. « C’est un métier dangereux et difficile », ajoute Philippe Capon, secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix UNSA Police. Il évoque, pêle-mêle, les suicides de fonctionnaires, les heures supplémentaires, le manque de moyens, l’affaire Théo, la mort de Xavier Jugelé, tué lors d’une attaque terroriste sur les Champs-Elysées…

    La police nationale est aussi concurrencée par d’autres recruteurs tels que la gendarmerie nationale, la police municipale ou encore la sécurité privée. Pour remédier au manque d’attractivité des postes en Ile-de-France, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, a annoncé jeudi réfléchir à des aides au logement et au transport ainsi qu’à ouvrir le concours interne aux agents de la fonction publique. Le ministère de l’intérieur envisage aussi de réformer les épreuves du concours externe, pour donner plus de poids à l’entretien oral par rapport à l’étude de texte ou au test de questions/réponses. Un chantier qui n’est pas sans risque. « Le but, ce n’est pas de faire la dictée de Bernard Pivot, résume M. Lutz. D’un autre côté, il faut se rappeler que ces fonctionnaires vont faire de la procédure, prendre des plaintes… »

    La formation, enjeu de la police de sécurité quotidienne , Julia Pascual, LE MONDE | 09.02.2018

    Avec le lancement de la police de sécurité du quotidien, le ministère de l’intérieur a ouvert un chantier sur l’apprentissage du métier de policier.

    Le gouvernement veut professionnaliser le tutorat dès la prise de poste des gardiens de la paix.
    Une « refonte totale de la formation des gardiens de la paix ». En lançant la police de sécurité du quotidien, jeudi 8 février, le ministère de l’intérieur a ouvert un chantier sur la formation. Il est question de modules densifiés ou nouveaux, relatifs à la « connaissance de l’environnement local » ou aux « échanges avec la population ». « Beaucoup de choses sont déjà en place », prévient Philippe Lutz, le directeur central de la formation et du recrutement de la police nationale. « Les policiers sont déjà sensibilisés à la relation police/population, confirme un formateur. On l’aborde dans plusieurs cas, le contrôle routier, le différend familial, la victime d’un vol… Et puis, discuter avec quelqu’un d’autre, ça fait partie de l’éducation. »
    Lire aussi : Police de sécurité du quotidien : « 30 quartiers bénéficieront de moyens supplémentaires », déclare Gérard Collomb au « Monde »

    Ancien policier devenu sociologue – il écrit une thèse sur la formation des policiers –, Jean-Michel Schlosser estime au contraire que les nouveaux fonctionnaires « sont très peu, voire pas du tout, formés à la connaissance des problèmes socio-économiques qu’on va leur demander de gérer ». « Des choses existent dans la mallette pédagogique, reconnaît-il, mais la réalité, c’est que c’est plutôt de la présentation et pas de la formation véritable. Elle est faite par des policiers, ce qui, malgré leur professionnalisme, ne suffit pas. Le ministère de l’intérieur est très fermé au monde des sciences humaines. Il y a des tentatives, avec des psychologues ou des sociologues, mais ça reste la portion congrue. »
    Muscler la formation initiale
    Quid, par ailleurs, du travail de police en banlieue, où la majorité des gardiens de la paix sont parachutés à la sortie de l’école ? Aujourd’hui, son appréhension se résume à un module sur les violences urbaines. Pour muscler la formation initiale des élèves policiers, deux mesures principales ont été annoncées jeudi. Des modules d’« adaptation au premier emploi » d’une durée de trois semaines devraient voir le jour, pour préparer les gardiens à la spécificité de leur futur poste. « La formation initiale ne permet pas de voir toutes les facettes du métier, justifie M. Lutz. Des modules sur la police aux frontières et les CRS fonctionnaient, mais on n’avait quasiment rien pour la sécurité publique et pour l’investigation, qui nécessite de comprendre la complexité de la réflexion juridique. »
    Le gouvernement veut aussi « professionnaliser » le tutorat des gardiens de la paix lors de leur prise de poste. « Cela permettra de leur présenter le quartier, ses spécificités, les différentes communautés… », a esquissé, jeudi, Rachel Costard, directrice de la formation et du recrutement en Ile-de-France. L’enjeu des chantiers ouverts, selon M. Lutz, « c’est que l’intégration de quelqu’un de Rodez qui se retrouve en poste à La Courneuve se passe le mieux possible ».
    Lire aussi : La police confrontée à des difficultés de recrutement

    « Aujourd’hui, lorsque l’élève policier arrive en service, c’est un peu le “sac de sable”, résume Damien Cassan, professeur à l’université de Suffolk (Grande-Bretagne), qui a réalisé sa thèse sur la socialisation professionnelle des policiers en France et au Royaume-Uni. Il reste à l’arrière de la voiture. Il y a l’idée que c’est l’expérience qui fait l’expertise. L’apprentissage du métier est très diffus. » Pour M. Lutz, il faut une meilleure continuité entre la sortie d’école et les premiers pas en commissariat, « sinon, ce qui a été appris en école peut être remis en cause par la culture du terrain ».

    #police

  • Début de travaux sous protection policière sur le parc éolien aveyronnais
    https://nantes.indymedia.org/articles/39714

    Retour sur la journée du mardi 9 janvier 2018 Une rude journée de passée, deux pelleteuses et une broyeuse ont travaillé toute la journée sur le site de la première éolienne. Entre 80 et 100 gendarmes verrouillent le site, une partie en battle-dress quadrillent les bois. Un arrêté de la mairie interdit tout stationnement sur les routes qui entourent le chantier. Le TGI de Rodez a pris une décision interdisant la pénétration d’un vaste périmètre (même pour les propriétaires des terrains qui se sont vu refuser l’accès et à qui on a dit qu’il devaient s’adresser au TGI). La violation de ce périmètre devient en soi un délit. Les journalistes de france 3 ont été contrôlés, la gendarmerie tentant même d’essayer de leur soutirer leur sources... Mieux qu’à Flavin plusieurs barrages de contrôles routiers répétitifs (...)

    #Ecologie #Répression #Resistances #aveyron #Ecologie,Répression,Resistances

  • Juste pour l’amour de l’art, petite recherche de photos dans lesquelles Pierre Soulages n’est pas habillé intégralement en noir. Pas évident…

    – Ici, grosse ambiance festive pour l’ouverture du musée de Rodez, avec un écharpe colorée :

    Confirmation ici : c’est une demi-écharpe colorée, ou une écharpe à demi colorée (point trop n’en faut) :

    – Dans son atelier, sans doute un casual friday : un pantalon blanc ou crème

    – Attention, carrément une veste blanche, là…

    Chez Getty, la veste claire totalement assumée (un mythe s’effondre) dans les années 80 :
    https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualité/portrait-of-french-artist-pierre-soulages-paris-photo-dactualité/156933166

    Veste qu’il porte encore au début des années 90 à la Biennale de Lyon :
    http://fresques.ina.fr/soulages/fiche-media/Soulag00019/pierre-soulages-a-la-premiere-biennale-d-art-contemporain-de-lyon.html

    – Dans son atelier, encore une fois très casual, avec une chemise noire qui a dû déteindre (et devenir blanche) :

  • Des salariés de McDonald’s se mettent en grève en Aveyron après le licenciement d’un des leurs - 23/08/2017 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/08/23/2632466-salaries-mcdonald-mettent-greve-aveyron-apres-licenciement.html

    Ce mercredi après-midi, les locaux de l’union locale CGT de la rue Montlauzeur étaient en ébullition. Le conflit opposant le syndicat à la chaîne de fast-food remonte à décembre dernier lorsque Mc Donald’s attaqua la CGT pour avoir désigné un délégué syndical pour l’enseigne à l‘échelon local.

    S’en est suivie une procédure devant le Tribunal d’instance de Rodez dans le cadre du contentieux des élections professionnelles et le verdict donna raison au syndicat en condamnant la SAS Delta Sud-Ouest, exploitant l’enseigne McDonald’s de Villefranche, à verser 1 000 € de dommages et intérêts à l’UD CGT et 1 500 € en application des dispositions de l’article 700 du Code de procédure civile.

    Depuis, les sept salariés syndiqués à la CGT, -environ 50% du personnel- comme le précise le représentant syndical Quentin Leyrat, disent déplorer une dégradation du climat social au sein de l’entité villefranchoise, en allant jusqu’à dénoncer des discriminations à l’endroit de syndiqués. Pour l’heure, la situation semble dans l’impasse.« Nous sommes dans l’attente d’un PV de désaccord, précise Fabrice Guillot, de l’UL CGT, pour aller devant le tribunal des prud’hommes, voire au pénal ».

    Après deux accidents de travail recensés dans l’été, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la convocation d’un salarié, Donovan Alliotte devant les dirigeants de la société en fin de semaine dernière. Celle-ci faisait état d’absences, d’usage du téléphone portable et de propos injurieux en direction du manager.

    Ce mercredi 23 août, la notification de licenciement pour fautes graves lui était remise...

    #Grève #CDI_précaires #droit_du_travail #précarité

    • Il s’agit de CDI précaires non pas parce qu’il y comme souvent en CDI des licenciements et de la répression « anti-syndicale », mais parce qu’il s’agit d’une forme d’emploi qui repose que possibilité de faire faire des heures non pas supplémentaires mais complémentaires qui sont payées au même tarif que les heures prévues par le contrat de travail. Avec ces contrats à temps partiel les salariées et autres étudiants ou travailleurs précaires « installés » faute de mieux dans ces CDI sont contraints d’accepter d’effectuer des heures au gré des besoins de l’employeur (rushs, remplacements) pour essayer de s’en sortir moins mal vu les salaires de base versés qui tourne autour du Smic horaire. De très nombreuses boites et emplois reposent sur cette forme de flexibilité particulière (grande distribution, call centers, etc).
      Je le précise car un article présentant à sa façon ces questions avait été publié ici à l’occasion du blocage simultané d’un Mac do d’un Subway et d’un Quick et n’avait guère attiré l’attention à l’époque, il me semble.
      Interrompre le travail, c’est maintenant : MacDo, Subway et Quick bloqués à Gare du nord
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8118

      On se souvient par ailleurs de la « défiscalisation des heures supplémentaires » (N.S) par laquelle les ouvriers devaient se voir gratifiés fiscalement d’avoir « gagné plus », c’est à dire travailler plus.
      Il y a un ensemble de dispositifs qui veinent à assurer aux employeurs une disponibilité maximale de la main d’oeuvre.

      #disponibilité #temps_partiel #Smic_horaire (vaguement amélioré)

  • manif contre le transfo aux milles éoliennes
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4256

    GRANDE MANIFESTATION À RODEZ LE 21 JANVIER contre le transfo aux mille éoliennes et l’aménagement industriel de nos territoires NOUS NE DEFENDONS PAS LA NATURE, NOUS SOMMES LA NATURE QUI SE DEFEND Parce que nous faisons partie du territoire que nous habitons, nous ne le laisserons pas gérer par de lointains technocrates avides de profits oxygénés. Qu’ils vendent les vents, c’est la tempête qu’ils récolteront. « L’aménagement du territoire » c’est l’aménagement de nos vies. Le bétonnage à marche (...)

    #Autres_luttes_contre_l'aménagement_capitaliste_du_territoire

  • #Lactalis : les secrets de l’empire du lait
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230816/lactalis-les-secrets-de-lempire-du-lait

    À l’appel de la #FNSEA, les producteurs de lait ont engagé lundi leur mobilisation à #Laval, devant le siège social de l’industriel, numéro un mondial des produits laitiers, qui s’entête à faire baisser le #prix_du_lait. Mediapart détaille les avantages fiscaux hors norme obtenus par le groupe d’Emmanuel Besnier, son opacité financière, et ses méthodes de négociation.

    #France #Emmanuel_Besnier #manifestations #Xavier_Beulin

    • Suffit de demander gentiment.

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      Lactalis : les secrets de l’empire du lait
      23 août 2016 | Par Karl Laske

      À l’appel de la FNSEA, les producteurs de lait ont engagé lundi leur mobilisation à Laval, devant le siège social de l’industriel, numéro un mondial des produits laitiers, qui s’entête à faire baisser le prix du lait. Mediapart détaille les avantages fiscaux hors norme obtenus par le groupe d’Emmanuel Besnier, son opacité financière, et ses méthodes de négociation.

      Cette fois, pour la discrétion, c’est raté. Depuis lundi soir, le groupe Lactalis, l’un des industriels les plus secrets de l’Hexagone, est confronté à un événement hors norme : l’occupation par les producteurs de lait, à l’entrée de Laval, du rond-point du « zoom », fermant l’accès à son usine. L’appel a été lancé par la fédération de Mayenne de la FNSEA puis, poussé par la base, il a été relayé par les fédérations de l’Ouest et la FNSEA nationale sous le hashtag #TousALaval, et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi. Depuis trois ans, la multinationale, numéro un mondial des produits laitiers, a gagné la place du plus mauvais payeur dans le peloton de tête des industriels laitiers. Et les producteurs – ils sont onze mille à “servir“ Lactalis – veulent dire stop.

      Selon ses dernières payes de lait du mois de juillet, Lactalis ne paye plus la tonne de lait que 254 euros, soit cent euros environ en dessous des coûts de production. En indexant ses prix à ceux du marché mondial, en chute libre, l’industriel de Laval fait des marges considérables sur le marché français des produits laitiers, et cela alors que le revenu des éleveurs, lui, a été divisé par deux – il est négatif en 2015 pour un quart d’entre eux. « Il faut que les consommateurs sachent que lorsqu’ils achètent les produits Lactalis, ils enrichissent Emmanuel Besnier [le PDG de Lactalis – ndlr], mais ils appauvrissent les producteurs, explique un syndicaliste. Il faut absolument qu’ils achètent d’autres produits, ce n’est plus tenable. »

      Devant le rond-point du “Zoom” et le siège du groupe Lactalis, à Laval © @fdsea53 Devant le rond-point du “Zoom” et le siège du groupe Lactalis, à Laval © @fdsea53

      En février, une cinquantaine d’agriculteurs de la Confédération paysanne avaient mené une opération coup de poing chez Lactalis à Rodez (Aveyron), s’emparant de cartons de fromage pour les distribuer en ville. Une action sporadique, qui avait provoqué le dépôt de plainte de l’industriel. Cette fois, la Conf’ reste en retrait, ainsi que la Coordination rurale et l’association des producteurs de lait indépendants (Apli), et la FNSEA seule est entrée en action. Le 4 août, son président très libéral Xavier Beulin avait demandé à la surprise générale un rendez-vous avec Emmanuel Besnier, « dans les meilleurs délais ». « Les industriels ont besoin de visibilité et de stabilité, a-t-il tenté d’expliquer, pas seulement d’un approvisionnement au plus bas prix. » L’industriel n’a pas fermé la porte à Beulin, et ce rendez-vous prévu d’ici la fin de semaine pourrait être une sortie de crise programmée entre lui et le syndicat.

      Dans un communiqué diffusé jeudi, l’industriel a néanmoins « condamné les actions » du syndicat majoritaire, en dénonçant « un discours irresponsable » qui conteste « la réalité du marché » et s’en prend « à une entreprise en particulier ». En réalité, c’est le groupe Lactalis qui se distingue par des pratiques sociales d’un autre âge, des méthodes illégales sur le marché et une opacité financière revendiquée, et ce alors qu’il a bénéficié d’un joli coup de pouce fiscal, en 2003, lors de la succession de Michel Besnier, le père d’Emmanuel.

      Les actuels actionnaires ont obtenu l’étalement du paiement de leurs droits de succession : 119 millions d’euros sur 14 ans, jusqu’en 2017

      Malgré son chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros, Lactalis reste une société familiale, non cotée, propriété de la famille Besnier à travers des holdings domiciliées à Paris. Emmanuel Besnier a pris la direction de l’entreprise en 2000, après le décès de son père Michel qui avait repris, en 1955, la fromagerie fondée par son père André, en 1933. La disparition de Michel Besnier est soudaine, aussi les pouvoirs publics se plient en quatre pour sanctuariser le groupe et faciliter la succession. En 2007, lors de la création de deux holdings – Jema 1 et Jema 2 –, les héritiers Emmanuel, Jean-Michel et Marie – apporteurs chacun de 502 millions d’euros au sein de Besnier SA (BSA) – exposent avoir bénéficié d’un paiement différé et fractionné de leurs droits de succession, qui se sont élevés à 119 483 117 euros.

      Document établi et signé le 5 septembre 2007 par Jean-Michel, Emmanuel et Marie Besnier. © DR Document établi et signé le 5 septembre 2007 par Jean-Michel, Emmanuel et Marie Besnier. © DR

      L’accord fiscal a été scellé en 2003, sous l’autorité du ministre du budget Alain Lambert et du président Jacques Chirac, seul homme politique à apparaître en photo dans le livre de mémoires du groupe. Comme on peut le lire ci-dessus, les héritiers s’engagent à conserver leurs parts sociales jusqu’à la dernière échéance du paiement de leurs droits de succession en 2017. Mais il y a peu de risques qu’ils brisent l’harmonie familiale l’an prochain.
      Lactalis a pour doctrine de ne pas déposer ses comptes annuels et préfère payer l’amende, dérisoire

      Première bénéficiaire de la croissance exponentielle du groupe depuis 2000, la fratrie Besnier s’est propulsée parmi les plus grandes fortunes mondiales : Forbes la positionne à la 8e place française et au 151e rang mondial, avec 8,4 milliards de dollars. En 2014, Marie Besnier apparaissait à la 12e place des milliardaires de moins de 40 ans – avec une fortune estimée à 2,7 milliards. Les héritiers se veulent discrets : il n’y a pas d’images de Marie ni de Jean-Michel, et un seul cliché d’Emmanuel (utilisé par Forbes, ci-dessous).

      Le classement Forbes place la famille Besnier au 8ème rang français, quand Challenges les positionne à la 13 ème place. © DR Le classement Forbes place la famille Besnier au 8ème rang français, quand Challenges les positionne à la 13 ème place. © DR

      Pour des raisons fiscales, Lactalis, qui ne publie pas ses comptes, fait migrer une partie de ses avoirs en Belgique

      Alors qu’il se lance dans une campagne de rachat d’entreprises à l’étranger, Besnier SA (BSA) installe sa filiale – et bras armé – BSA international à Ixelles, en Belgique. Le capital de cette entité, qui détient une soixantaine de filiales étrangères, est passé de 100 millions d’euros en 2005 à 2,1 milliards d’euros en 2014… Son objectif étant de profiter d’une disposition fiscale belge – « les intérêts notionnels » – qui réduit la base imposable d’une société selon le niveau de ses fonds propres. Ainsi, alors que le résultat net cumulé de la filiale, en 2004-2014, s’est élevé à 268 millions d’euros, BSA international n’a versé que 7,23 millions au fisc belge sur la même période. Rien d’illégal, soutient à juste titre le groupe.

      L’aîné de la fratrie, Jean-Michel, s’est quant à lui fait fort de contester durant dix ans l’imposition de sa société, le groupement forestier des grandes loges. Une propriété dans l’Orne, créé avec son père, de 1 600 hectares de forêt d’un seul tenant, dédiée à la chasse. Propriétaire d’un « pavillon de chasse » disposant d’une cave à vin, d’une chambre froide et « d’une salle de découpe du gibier avec rail de manutention », le groupement forestier – dont le capital s’élève à 16,5 millions euros – organisait une dizaine de journées de chasse moyennant une participation annuelle, et revendait « la majeure partie du gibier tiré lors des chasses à des grossistes »… En 2012, la cour d’appel de Versailles a finalement condamné le milliardaire, qui contestait l’activité commerciale de sa chasse. La justice a ainsi conclu qu’il avait été redressé à juste titre.

      En revanche, Lactalis a pour doctrine de ne pas déposer ses comptes annuels et préfère payer l’amende, dérisoire. Or depuis le début de la crise laitière, la transparence est devenu un enjeu crucial des négociations entre producteurs, industriels et distributeurs. L’an dernier, les industriels n’avaient pas répercuté la baisse de leurs prix d’achat du lait sur leurs tarifs aux distributeurs, laissant deviner des marges importantes. L’un des dispositifs du projet de loi Sapin 2 relatif à la transparence vise précisément à enjoindre les industriels à la publication de leurs comptes, sous l’astreinte d’acquitter 2 % du chiffre d’affaires journalier moyen hors taxes réalisé en France.

      Lactalis a récemment été mis en cause à deux reprises pour « entente » sur les prix avec certains de ses concurrents

      En 2015, deux “cartels” d’industriels laitiers ont été mis au jour en France et en Espagne, visant à s’entendre, l’un sur les prix de vente des produits laitiers frais à la grande distribution, l’autre sur le prix d’achat du lait aux producteurs en Espagne. Et dans les deux cas, le numéro un mondial Lactalis en était partie prenante. Ces deux affaires ne sont pas de nature à rassurer les producteurs.

      Les marques du groupe Lactalis Les marques du groupe Lactalis
      Le groupe lavallois a été condamné le 26 février 2015 par l’autorité espagnole de la concurrence, la Comisión Nacional de Mercados y la Competencia (CNMC), à une amende de 11,6 millions d’euros, puis le 12 mars 2015 à une amende de 60,1 millions d’euros par l’Autorité française. En France, Lactalis ne « conteste pas les griefs notifiés » mais fait appel. En effet, le groupe estime que l’Autorité « n’a pas fait une juste appréciation du contexte économique » et a « surévalué de façon manifeste la gravité des faits et leur impact sur l’économie »…

      La gravité de la fraude et son « ampleur nationale » sont au contraire soulignées dans l’affaire française. « La pratique concertée et les accords en cause ont permis aux principales entreprises du secteur de pratiquer des niveaux de prix supérieurs à ceux qui auraient résulté d’une concurrence non faussée », juge l’autorité. Concrètement, des réunions secrètes, tenues de 2002 à 2012, visaient à truquer les appels d’offres lancés par les grandes surfaces, à se répartir les clients et les volumes, ainsi qu’à s’entendre sur les prix.
      « Le partage de la valeur ajoutée est une idée trotskyste qui n’est pas dans l’ADN de Lactalis »

      « Le centre de gravité de l’entente était constitué des quatre leaders du secteur : Yoplait, Novandie, Lactalis et Senoble, a résumé l’Autorité de la concurrence – dont l’avis intégral est en ligne ici. Les réunions avaient lieu le plus souvent dans des hôtels réservés à tour de rôle par les participants. Les lieux changeaient à chaque fois pour des raisons de discrétion. Les contacts téléphoniques se faisaient notamment à partir de téléphones portables secrets dédiés à l’entente. Un “carnet secret” de l’entente était tenu par le représentant de Yoplait, de façon à consigner toutes les décisions prises lors de ces différents échanges. »

      Le cas espagnol a attiré l’attention des syndicats de producteurs, car ce cartel visait à « adopter une stratégie commune pour contrôler le marché d’approvisionnement en lait cru du marché ». Et les industriels ont cette fois mis en œuvre « des accords concrets pour coordonner les prix d’achat du lait, et le transfert d’éleveurs entre industriels » entre 2003 et 2011. Cette entente concernait les prix payés aux producteurs, et aussi des transferts d’un industriel à l’autre, par exemple pour simplifier les tournées de collecte.

      Ces deux condamnations dans des affaires d’entente sont un coup dur pour l’industriel, déjà définitivement condamné en novembre 2008 pour « falsification de denrées alimentaires » à l’issue d’une enquête sur le mouillage du lait. Selon les juges, 37 millions de litres de perméat liquide ou en poudre additionnés d’eaux blanches avaient été mélangés à 682 millions de litres de lait de consommation. Le groupe prétendait qu’il « standardisait » son lait pour lui donner une teneur à peu près égale en protéines en France.Il y ajoutait du perméat – un sous-produit liquide à faible teneur en protéines obtenu par microfiltration. Une manipulation totalement interdite par la réglementation.

      Selon les juges, Lactalis avait ainsi augmenté de 5,48 % son volume de lait, à un prix avantageux. Le perméat ne coûtait que 21 centimes au litre, au lieu de 2,20 francs le litre de lait payé au producteur. Dans cette affaire, Marcel Urion, l’ancien directeur général et président du directoire du groupe jusqu’en 2003, écope de six mois de prison avec sursis. Plutôt qu’admettre la fraude, Lactalis a accusé jusqu’au bout la réglementation.

      Une action des jeunes agriculteurs (JA) visant à vérifier l’origine des produits, en février dernier à Quimper. © DR Une action des jeunes agriculteurs (JA) visant à vérifier l’origine des produits, en février dernier à Quimper. © DR

      La multinationale du lait tient à distance les producteurs, et rejette toutes les velléités de négociations

      La négociation n’est pas dans sa culture. Il faut rappeler que le groupe de Michel Besnier avait fait appel en février 1982 à un commando de parachutistes pour évacuer la fromagerie Claudel-Roustang, à Isigny Sainte-Mère, occupée par ses salariés grévistes. Les paras recrutés par une officine d’extrême droite bloquent les entrées de la ville, séquestrent les grévistes, tout en évacuant 750 000 camemberts – ce qui vaudra au secrétaire général du groupe, lui-même ancien parachutiste, une condamnation à six mois d’emprisonnement avec sursis.

      Sans aller désormais jusqu’à cet extrême, Lactalis se fait fort de ne pas négocier avec les organisations de producteurs ou les syndicats. Faisant le bilan des prix accordés aux éleveurs en 2012 et 2013, l’Organisation de producteurs de Normandie et du Centre (OPNC), fédérant 500 producteurs, a décidé de porter plainte contre Lactalis pour non-respect du contrat. Le médiateur ouvre une négociation, qui se termine par le retrait de la plainte, et la promesse d’une renégociation du contrat, qui n’aura pas lieu. « Lactalis fixe les prix et aménage les règles en fonction de son bon vouloir, raconte Guislain de Viron, l’un des responsables de l’OPNC. Et le souci, c’est qu’ils veulent acheter le lait le moins cher possible. En 2012, il manquait en moyenne 8 000 euros par exploitation. »

      Le prix se calcule à partir d’une formule en partie indexée sur le marché mondial. Les producteurs réclament, sans être entendus, qu’on y intègre les coûts de production, et qu’on tienne compte des prix du marché intérieur. Mais les industriels font les calculs qui les arrangent. Ainsi, sur la paye de lait de juillet, Lactalis a fixé unilatéralement un prix à 232 euros la tonne, augmenté de 30 euros en « soutien », mais diminué d’une « flexibilité additionnelle » de 9 euros. Aucun contrôle n’est possible.

      « Il faut qu’il y ait une juste répartition de la marge, plaide Ghislain de Viron. Mais Lactalis n’a pas voulu négocier. Lors d’une réunion, Serge Molly, le directeur des approvisionnements de Lactalis, nous a dit que le partage de la valeur ajoutée était “une idée trotskyste, socialo-communiste”, et qu’elle n’est pas “dans l’ADN du groupe Lactalis”. » On avait cru le comprendre.

  • Revue de stress #11 - semaine du 23.05.2016
    https://iaata.info/Revue-de-stress-11-semaine-du-23-05-2016-1351.html

    Avec du retard, petit compte rendu de l’actualité de la semaine dernière vue sous le prisme déformant de la presse. Rendez-vous sur le pad pour cellEUx qui ont envie de s’occuper des suivantes ! — pad, 1, Rodez, Tarbes, opération escargot, zone logistique de Montbartier, opération escargot, 15% des vols annulés, Toulouse, chantier, vidéo, La Dépêche, article publié la veille, il y avait 52 stations en rupture, 116 stations en rupture partielle ou totale, une seule station, surconsommation, assises régionales de l’eau, 2, 3, appelle, Un peu plus réjouissant, tente de nous apitoyer, 4, 5, Le travail, c’est la santé, un demi-mililer, ici, ici, 6, cuisine centrale de Saint-Gaudens, redonner aux consommateurs l’habitude de manger de la viande, Labourgade, Moncrabeau, Puichéric, Montréal, Couiza, pas (...)

  • Gardarem lo Larzac !
    http://www.pressefederaliste.eu/Gardarem-lo-Larzac

    DANS 6 MOIS, L’ARMÉE PROPRIETAIRE DU LARZAC ? Le Préfet de l’ Aveyron a annoncé que la procédure d’ expropriation d es paysans du Larzac entrait dans sa phase finale. L’ Enquête parcellaire s’est ouverte officiellement le 12 février : devant le boycott massif des paysans et des Mairies concernées, le Gouvernement fait accomplir cette formalité à la Préfecture.de Rodez ! L’Arrêté de cessibilité, pris ·par le Préfet à la suite de l’enquête parcellaire, détermine les parcelles à exproprier et clôture la (...)

    #Numéro_9_—_2e_trimestre_1975

    / #Régionalisme

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_du_Larzac

  • Émile Pouget : « C’est toute la classe ouvrière qui luttait par sa plume »
    http://endehors.net/news/emile-pouget-c-est-toute-la-classe-ouvriere-qui-luttait-par-sa-plume

    Lu sur Le Monde libertaire : "Émile Pouget est né en 1860, près de Rodez, dans le département de l’Aveyron. Son père, qui était notaire, mourut de bonne heure. Sa mère se remariera et, de ce fait, sa vie fut en quelque sorte désaxée. Néanmoins, son beau-père, bon républicain de l’époque, batailleur (...) — Histoire de l’anarchisme

  • Intermittents : à Rodez, un procès érigé en symbole des luttes sociales - CentrepresseAveyron.fr
    http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/02/16/intermittents-a-rodez-un-proces-erige-en-symbole-des-luttes-soci

    C’était le 30 mai dernier, à Rodez, lors de l’inauguration du musée Soulages par François Hollande. Les intermittents, entre autres, avaient appelé à manifester dans le but d’attirer l’attention du président de la République sur l’impossibilité d’établir un vrai dialogue social, en particulier concernant le dossier sensible du statut des intermittents du spectacle.

    Le mot d’ordre de la manifestation était : « Contre la précarité et pour de nouveaux droits sociaux ». On se souvient que le périmètre du musée Soulages avait alors été solidement verrouillé, et que les manifestants, cantonnés tout en haut de l’avenue Victor-Hugo par un impressionnant service d’ordre, avaient été copieusement aspergés de gaz lacrymogène dès que certains d’entre eux s’étaient approchés au plus près du premier cordon de CRS. Un jeune manifestant avait alors été comme happé par les forces de l’ordre, et aussitôt après conduit au commissariat où il avait été placé six heures durant en garde à vue…

    http://images.centrepresseaveyron.fr/images/2014/09/15/victor-lors-de-la-manifestation-quelques-minutes-avant-so

  • Relaxe pour Victor !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7575

    Le 30 mai dernier à Rodez (12-Aveyron), Victor, Musicien Technicien #intermittent du spectacle, participait à une #manifestation « Contre la #Précarité et pour de nouveaux #Droits_sociaux ».
    Cette manifestation pacifique était co-organisée par le CIA, Collectif des Intermittents de l’Aveyron et des composants du mouvement social ( citoyens, collectifs, syndicats et partis politiques).
    Le cortège a voulu ouvrir un dialogue social avec F. Hollande venu inaugurer le nouveau musée Soulages.
    Un impressionnant dispositif #policier était déployé ... Victor a été happé par les forces de l’ordre.

    Arrêté, menotté, gardé à vue, Victor s’est vu accusé de #violences_sur_agents.
    Il a été inculpé.
    Il a toujours nié les faits.

    Il est convoqué au Tribunal correctionnel de Rodez le 17 février 2015 à 10 h. Lors de ce procès, Victor aura besoin de toute notre #solidarité, de tout notre soutien et ... de notre présence.

    En recourant à la #pénalisation en permanence, le #gouvernement tente d’enfermer dans l’illégalité toute pensée #contestataire ...

  • Journée Nationale des Inculpés du Dialogue Social : Soutenons Victor
    http://blogs.mediapart.fr/blog/abellebouche/060215/journee-nationale-des-inculpes-du-dialogue-social-soutenons-victor

    Le Comité de Soutien aux Inculpés du Dialogue Social appelle à se rassembler à Rodez, le 17 février prochain à 9 h pour soutenir Victor.

    Le CIA, Collectif des Intermittents de l’Aveyron est en lutte depuis février 2014 pour la prise en compte de propositions dans la Convention #Unedic. Il s’est opposé à l’agrément par le gouvernement d’un texte écrit par des organisations qui n’ont plus rien de partenaire et plus rien de social.

    Le 30 mai dernier à Rodez (12-Aveyron), Victor, Technicien lumière intermittent du spectacle, participait à une manifestationpacifique « Contre la Précarité et pour de nouveaux Droits sociaux » co-organisée par le CIA, Collectif des #Intermittents de l’Aveyron et des composants du mouvement social ( citoyens, collectifs, syndicats et partis politiques). Il a été happé par les forces de l’ordre.

    Le cortège a voulu ouvrir un dialogue social avec F. Hollande venu inaugurer le nouveau musée Soulages, musée à rayonnement culturel mondial. Les forces de l’ordre s’y sont opposés.

    Arrêté, menotté, gardé à vue, Victor s’est vu accusé de #violence_sur_agent. Il a été inculpé. Il a toujours nié les faits.

    Il est convoqué au Tribunal correctionnel de Rodez le 17 février 2015 à 10 h.

    Lors de ce #procès, Victor aura besoin de toute notre solidarité, de tout notre soutien et ... de notre présence.

  • Rodez : #Boxe populaire antifasciste
    http://lahorde.samizdat.net/2014/06/13/8170

    A l’instar et ce qui existe déjà à la Gueule noire à Saint-Etienne par exemple, un club de boxe populaire antifasciste s’est monté à Rodez. Voici la présentation de ce projet, pour lequel les coups de main, avant les coups de poings, seront les bienvenus. Nous, membres de la Boxe Populaire Rodez (BPR), tenons à [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifascisme #Sport

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #31_mars #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-31-mars-2014

    Perturbation des TER en Pays de la Loire. Le trafic TER sera perturbé ce lundi 31 mars en raison d’une grève régionale. Circulation interrompue entre Albi et Rodez à partir du 31 Mars 2014. ...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 31 mars 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #Intercités #lunea #retards #Teoz #TGV #trains #travaux

  • Chômage : ces attaques nous affaiblissent tous - Les occupants de l’Opéra Garnier
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6883

    Aujourd’hui, des actions ont eu lieu partout en France : #Medef occupé à Dijon, Toulouse, Chalon, Avignon, Nantes, #CGPME occupée à Lyon, MUCEM occupé à Marseille, des agences d’interim adeco et manpower sur Metz, Orléans et Paris, des Pôle Emploi occupés... et à Rodez faute d’avoir pu occuper le Medef ils ont pris la #CFDT ! [2]
    Un peu partout, nous cherchons à nous faire entendre et écouter alors que se déroulent ces pseudo négociations qui veulent décider de nos vies sans nous, sans aborder les vraies questions politiques et sociales qui se jouent autour de l’assurance chômage.

    Leurs « négociations » reprennent demain. Mais le Medef campe sur ses positions : ne pas « dégrader les marges des entreprises », faire des économies sur le dos des salariés, en rognant nos droits à l’assurance #chômage. Même le joli terme mis en avant de « droits rechargeables » masque des réductions globales d’indemnités, et encore une fois ce sont les plus #précaires qui vont trinquer : #intérimaires, travailleurs à l’emploi discontinu, intermittents...

    La #CFDT est prête à négocier sur la base de ce texte [3].

    Nous pas.
    Ces négociations ne nous représentent pas, nos propositions doivent être étudiées !
    Une refonte de l’Unedic est nécessaire, nous voulons de nouveaux droits pour toutes et tous !

    Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers... nous ne sommes pas des variables d’ajustement !

    Nous croirons à leur crise quand les riches se suicideront en masse.

    Pour les droits de toutes et tous,
    Parce que nous ne laisserons pas le Medef et la CFDT décider pour nous,
    La lutte continue !

    Et la lutte va continuer.
    Parce que nous ne laisserons pas le gouvernement agréer une convention qui corresponde encore à une baisse des droits sociaux.

  • #Perturbations #trafic #TER_SNCF le 08 août #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-08-aout-2013

    Midi-Pyrénées : Suite aux intempéries de cette nuit, le trafic est fortement perturbé sur les lignes ferroviaires Capdenac - Brive, Brive - Rodez et Capdenac - Aurillac.Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 08 août 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER #08_aout

  • Rodez La Rouge - n°8 - Quadrimestriel - Juillet 2012
    http://rodezlarouge.fr/?page_id=19
    Revue de critique sociale d’orientation révolutionnaire

    Éditorial
    J’ÉCRIS CES LIGNES dix jours avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Tout autour de moi veut suggérer l’urgence et me communiquer une fièvre pré-électorale. Tout y tend presque machinalement, sans que je puisse dire ce qui menace davantage ma torpeur défensive. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/%C3%89ditorial.pdf
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    D’HIROSHIMA À FUKUSHIMA, 60 ANS DE NUCLÉARISATION
    Une vérité historique

    SI L’ON EN CROIT le discours officiel – ou plutôt désormais l’absence de discours qui fait suite à un emballement médiatique devenu coutumier en pareille occasion –, un an après la catastrophe nucléaire dans la centrale de #Fukushima au Japon, la situation est sous contrôle. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/DHiroshima-%C3%A0-Fukushima-60-ans-de-nucl%C3%A9arisation.pdf
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    DE LA RÉCUPÉRATION
    À L’ÈRE DE LA DÉCHÉANCE des économies financiarisées, du moralisme vertueux, du capitalisme vert et du prêchi-prêcha éco-participatif, la #récupération est à la mode. Le mot revêt plusieurs acceptions, mais il est essentiellement employé aujourd’hui pour désigner la pratique qui consiste à réutiliser un bien pour en tirer à nouveau un profit. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/De-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration.pdf
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    LE #NÉOSTALINISME À LA FRANÇAISE !
    L‘HISTOIRE N’EST SOUVENT QUE TROMPE L’ŒIL, et le mensonge « l’activité la mieux partagée » (Pierre Miquel) quand on oublie de mesurer quel a été l’enjeu de la lutte, et quels en furent les véritables protagonistes. L’œuvre des partis uniques et des régimes se réclamant du #marxisme n’avait qu’un seul but, et ils l’ont menée avec une obstination et une conscience qui leur venaient de leur fonction d’origine : la destruction du mouvement révolutionnaire au nom des valeurs de la révolution et du communisme, l’éradication de toute pensée d’émancipation du mouvement ouvrier, la terreur contre les opposants érigée en méthode de gouvernement et ciblée de manière à prévenir les récidives. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Le-n%C3%A9ostalisme-%C3%A0-la-fran%C3%A7aise.pdf
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    MAÎTRES ET VALETS DE LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
    LE BOURDONNEMENT n’est donc pas terminé. Il s’est installé depuis si longtemps déjà qu’on serait bien en peine de dater son commencement. Ce bruit de fond qui accompagne chacune de nos journées, c’est celui de la #démocratie en acte : le plein accomplissement de la liberté politique dans le pays qui, mettant fin à l’absolutisme de l’Ancien Régime, a donné au peuple la souveraineté et la libre expression de sa volonté politique en instaurant le suffrage universel. Placé au cœur du système politique de nos sociétés, le vote est en effet le « geste politique » par excellence de la démocratie parlementaire. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Ma%C3%AEtres-et-valets-de-la-d%C3%A9mocratie-repr%C3%A9sentative.pdf
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    Bibliothèque de l’émancipation
    CASTORIADIS ET LE PROJET RÉVOLUTIONNAIRE

    L’œuvre de #Cornelius_Castoriadis (1922-1997) est précieuse pour qui veut se confronter à la pensée révolutionnaire. De ce corpus labyrinthique, nous présenterons ici les éléments qui expliquent sa fidélité au projet révolutionnaire.

    QU’ELLES SOIENT CONSTRUITES par des intellectuels ou qu’elles pèsent comme un couvercle sur l’esprit de tout un chacun, les critiques de l’irrationalité de l’action révolutionnaire dominent depuis les années 80 et l’effondrement du bloc de l’Est. Dans le jeu d’écho qui reprend à l’infini cette équation plate : projet révolutionnaire = irrationalité = terreur, rares sont ceux qui font entendre une parole souveraine. Cornelius Castoriadis était de ceux-là et il n’a cessé de penser la transformation de la société en vue de l’accès à l’autonomie politique. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Biblioth%C3%A8que-de-l%C3%A9mancipation.pdf

  • Pourquoi donc honorer à Paris un peintre franquiste sans envergure ?
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/03/16/pourquoi-donc-honorer-a-paris-un-peintre-franquiste-sans-envergure_1670697_3

    A sa mort, en 1945, le peintre espagnol José Maria Sert eut l’honneur d’un éloge funèbre de Paul Claudel dans Le Figaro, affirmant qu’il aurait été « le dernier représentant de la grande peinture ». Le compliment ne se comprend que pour le format, car Sert, à qui Paris rend hommage jusqu’au 5 août au Petit Palais, a couvert, tout au long de sa vie, de très grandes surfaces. Né à Barcelone en 1874 dans une famille suffisamment aisée pour que vendre ses toiles ne soit pas une nécessité, il s’est consacré très tôt à l’art décoratif. Aussi vite, il s’est dispensé de chercher un style propre, préférant le pastiche de ceux des autres. D’un ensemble à l’autre, seuls les dosages changent : plus ou moins de Véronèse, plus ou moins de Boucher, un peu de Fragonard ou un peu de Goya - ce dernier pour les sujets sérieux seulement. On peut lui reconnaître de l’abattage dans sa capacité à couvrir murs et plafonds d’hôtels particuliers, de bâtiments officiels et d’églises.