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  • La #santé_mentale des immigré.e.s se détériore après leur arrivée

    Les recherches récentes mettent en évidence le poids des inégalités sociales, de l’exil et des difficultés d’accueil sur la santé des immigré.e.s. Alors que l’Institut Convergences Migrations (ICM) présentait sa première journée scientifique « Santé et Immigration », le 12 juin, De facto s’intéresse ce mois-ci à la santé mentale des immigré.e.s. qui se détériore particulièrement après leur arrivée. Ce thème a également été l’occasion de la 2e Rencontre Presse-Recherche de l’ICM qui réunissait journalistes et chercheurs le 6 juin à la faculté Saint-Antoine (Paris).

    Dans ce numéro de De facto, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, anthropologue et psychologue clinicienne, présente les conditions nécessaires au surgissement de la parole des exilés confrontés à des violences extrêmes. Andrea Tortelli, épidémiologiste et psychiatre, constate que la majorité des troubles psychiatriques sont liés aux conditions de vie dans le pays d’accueil. La démographe Julie Pannetier, qui a participé à l’étude Parcours sur les immigré.e.s d’Afrique subsaharienne atteints par le VIH ou l’hépatite B, montre que la maladie n’est pas la première cause d’anxiété et de dépression mais le difficile accès aux droits. La migration a également des répercussions psychologiques sur plusieurs générations, selon Maria Melchior, épidémiologiste et directrice du département HEALTH de l’ICM. Elle nous présente les premiers résultats de l’étude ELFE qui suit 18 000 mères et leurs enfants nés en France en 2011. Le thème du mois se décline aussi dans la rubrique « En Images » avec une discussion sur les Sept œuvres de miséricorde du Caravage entre Giovanni Careri, historien et théoricien de l’art, et Francesco Zucconi, spécialiste du cinéma et de la culture visuelle. Une sélection d’articles sur la santé des immigré.e.s est également proposée dans la revue de presse mensuelle.

    http://icmigrations.fr/defacto-008
    #santé #migrations #asile #réfugiés #France #violence #conditions_de_vie #accueil #troubles_psychiatriques

    • Centre Primo Levi : La souffrance psychique des exilés, une urgence de santé publique

      Le Centre Primo Levi et Médecins du Monde, tous deux engagés dans l’accueil et le soin des personnes exilées, signe ce rapport d’une trentaine de pages (https://www.primolevi.org/wp-content/themes/primo-levi/La%20souffrance%20psychique%20des%20exil%C3%A9s_Rapport%20pages.pdf), accompagné de recommandations « afin que soit enfin élaborée, au niveau national, une réponse adaptée à l’enjeu majeur que représente la santé mentale de ces personnes ». « La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté », rappelle l’Organisation Mondiale de la Santé, citée en préambule de ce rapport publié en 2018.

      Une pétition adressée à la Ministre de la Santé Agnès Buzyn a été publiée dans Le Monde le 13 mars 2019 à l’initiative de la psychiatre Sarah Iribarnegaray et de Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, professeur d’anthropologie et psychologue clinicienne. Intitulée « Les troubles psychiques des migrants niés par nos institutions publiques », elle est signée à ce jour par 2500 personnes ,dont trois-quarts de soignants, psychiatres et psychologues, sur le site du Centre Primo Levi.

      http://icmigrations.fr/2019/06/13/defacto-8-006
      #rapport

    • –-> la #pétition suite au rapport :

      Reconnaître le trauma psychique des réfugiés

      La violence des lois de l’asile dans les pays européens et leur impact désastreux sur la santé et la précarité des migrants ont été maintes fois dénoncés. En revanche, on connaît moins les limites de la situation en France où l’Etat de droit se retrouve le premier compromis par des mesures qui sont autant d’entorses au respect de la personne, et dont les effets pervers viennent anéantir toute politique d’accueil cohérente. Dans le domaine de la santé, les contradictions sont multiples et elles nuisent à tous les acteurs : mise en danger des exilés, inefficacité de l’action étatique, mépris des associations et malaise durable d’une partie des soignants confrontés à ces difficultés.
      Les contradictions se cristallisent particulièrement autour de la question du trauma psychique.
      Les demandeurs d’asile qui ont vécu dans leurs pays d’origine des menaces, incarcérations, viols ou tortures souffrent fréquemment d’état de stress post-traumatique compliqué d’épisodes dépressifs sévères. Ces maux font également écho à la violence du périple jusqu’à l’arrivée en Europe, lors par exemple du passage par la Lybie ou de la traversée de la Méditerranée. Ces individus aux capacités cognitives et mémorielles perturbées ne parviennent pas à effacer la violence des images qui occupent leur esprit, n’arrivent plus à dormir, sont rivés à une angoisse envahissante, sont anxieux pour leurs proches restés au pays.
      Pour eux qui sont en grande détresse psychique, la procédure d’asile a des conséquences terribles. En effet, les patients souffrant de tels troubles, qui précisément devraient attester des violences subies et faire pencher le juge du côté de la protection française, ne peuvent parler avec « cohérence » et « spontanéité » des horreurs vécues, comme le souhaiterait une procédure tout entière fondée sur le récit. Un patient ayant subi un traumatisme grave peut se présenter perplexe ou détaché, son discours parfois peu cohérent, voire contradictoire, sa mémoire troublée rendant les éléments biographiques (parcours de vie et de migration, évènements traumatiques) difficiles voire impossibles à verbaliser, du fait même de ses troubles et de leur gravité. La situation est paradoxale : les patients les plus gravement blessés par les expériences d’horreur qu’ils ont traversées sont ceux qui sont le plus souvent considérés comme menteurs et qui sont rejetés. Ces troubles post-traumatiques sont du reste invisibles et variables dans leur présentation selon les individus, donc faciles à ignorer ou à mettre en doute. La suspicion généralisée qui entoure l’exilé achève de mépriser un peu plus ses difficultés.

      Titres de séjour pour les étrangers malades : le déni du trauma psychique

      Parmi les récentes mesures de la loi asile et immigration du 10 septembre 2018, l’une limite considérablement la prise en charge pour soins des demandeurs d’asile. La loi sur le droit des étrangers de mars 2016 avait transféré l’évaluation médicale des étrangers malades des médecins des Agences régionales de santé (ARS) dépendant du Ministère de la Santé aux médecins de l’Office Français de l’Immigration et Intégration (OFII), autrement dit au Ministère de l’intérieur. La dernière loi exige d’une part que le demandeur d’asile fasse conjointement la demande d’asile pour raisons politiques et la demande de séjour pour soins d’une part, elle empêche d’autre part les déboutés faisant l’objet d’une mesure d’éloignement de solliciter un tel titre d’autre part. Or il est avéré que la plupart des exilés ne peuvent préciser leurs maladies et troubles qu’après recours à une prise en charge qui évalue leur état de santé, donc une fois leur accès aux soins effectif, cela bien après le dépôt de la demande d’asile. Cet accès est très complexe en raison des difficultés d’information, de compréhension et du manque de traduction (absence d’interprète).
      Ainsi, l’octroi d’un titre de séjour pour soins a baissé de 39% en 2017. Le taux d’avis défavorables (47%) est en augmentation par rapport aux années précédentes.
      Plus précisément, comme en témoigne le rapport de l’OFII au Parlement sur la procédure d’admission au séjour pour soins de 2017, le rejet des demandes est inversement proportionnel au classement de la pathologie invoquée. Les troubles de la santé mentale et du comportement, qui constituent le premier motif des demandes, avec plus d’un cinquième de celles-ci, sont aussi celui ceux qui font l’objet du refus le plus massif, avec plus de 75% de taux de rejet. Les maladies organiques, par exemple les maladies du sang, sont acceptées à plus de 85%, les maladies infectieuses et parasitaires à 76%, etc. L’OFII semble se féliciter de ces taux, garantissant ainsi « la lutte contre les fraudes », même si celles-ci ne représentent pourtant que des pourcentages dérisoires des demandes lorsqu’elles sont « avérées ». Pourquoi tant de suspicion à l’égard des pathologies mentales et plus précisément des états de stress post-traumatiques ? Pourquoi un tel déni de la souffrance psychique ?
      Contrairement à beaucoup de maladies non psychiatriques, les troubles mentaux ne sont souvent pas objectivables ni quantifiables par des examens paracliniques ; seule l’analyse du tableau clinique permet de poser le diagnostic.
      L’OFII dans son rapport n’hésite pas à avancer que le « problème de la réalité de l’affection se pose », s’étonnant des similitudes dans les récits des demandeurs ou mettant en doute l’efficacité de certaines prises en charge proposées.
      On aurait pu penser que, face aux certificats de suivi et ordonnances des psychiatres et psychologues inclus dans les dossiers, les médecins de l’OFII reconnaissent cette pathologie. Ce n’est pas le cas, et la mise en doute systématique de celle-ci a des conséquences graves. Au niveau professionnel, elle met directement en cause la bonne foi et l’expertise des soignants qui suivent les demandeurs d’asile pour des prises en charge complexes.
      Si une catégorie de maladie, en l’occurrence les maladies mentales, est quasi systématiquement refusée par les collègues de l’OFII, la décision médicale ne perd-elle pas de sa valeur au profit d’un biais politique ? Est-il question de protection et de prise en charge médicale de ces individus ou de faire des titres de séjour pour soins un instrument de gestion des flux migratoires ?
      Selon la nouvelle procédure, un dossier est examiné successivement par quatre médecins de l’OFII, un médecin rapporteur puis par trois médecins composant un collège. Les délais de traitement des demandes sont longs -plusieurs mois- et laissent l’individu victime de traumatisme psychique dans un temps suspendu, celui de l’attente et du doute. Du reste, les « collèges » médicaux de l’OFII qui examinent les demandes de titre sont-ils composés de manière systématique d’au moins un psychiatre, lui-même formé à la clinique du psycho-traumatisme ? Car il n’est pas rare que dans une journée, le même médecin évalue un patient diabétique et un patient souffrant d’un état de stress post-traumatique. Pourtant la pathologie n’a rien à voir et la rencontre avec le patient est bien différente. De plus, au vu du nombre de patients à évaluer, le temps imparti lors de la consultation médicale est souvent minimaliste et peut se faire sans la présence systématique d’un interprète pour des patients non francophones.
      D’autant que, puisqu’il s’agit de protéger des personnes qui n’ont pas accès à ces soins au pays, on peut sans risque formuler que la prise en charge médicale des psycho-traumas et dépressions n’existe pas dans les pays dont sont issues ces personnes : renvoyer un ressortissant de Kinshasa ou de Kaboul en lui conseillant de se faire soigner sur place relève au mieux de l’ignorance, au pire du cynisme. Rappelons la stigmatisation des malades souffrant de troubles mentaux, la pénurie aiguë de personnels qualifiés et de structures sanitaires adaptées, la difficulté d’accès aux soins, les coûts élevés et le manque de médicaments dans les pays dont viennent nos patients. Pour mémoire, un rapport d’une ONG suisse datant de 2013 faisait état d’un seul établissement public psychiatrique à Kinshasa (50 lits) pour toute la République Démocratique du Congo.
      L’un des critères majeurs d’appréciation des dossiers par les médecins de l’OFII est celui des « conséquences d’une exceptionnelle gravité en l’absence de soins pour les demandeurs ». Il semble que l’acception de la notion « des conséquences d’une exceptionnelle gravité » fasse l’objet d’une appréciation variable selon les médecins et que le caractère « tangible » des pathologies organiques soit plus convaincant pour certains. Concernant cette dite gravité, faut-il systématiquement mettre en avant l’éventualité d’un risque suicidaire pour attester de la gravité de la souffrance psychique ?
      Enfin, suspecter la fraude a ses limites déontologiques : vraiment les psychiatres et psychologues soigneraient-ils des milliers de personnes qui feindraient cauchemars, reviviscences et dissociations, juste pour un certificat ? L’insinuation est grave.
      Cela a surtout des conséquences lourdes pour des exilés déboutés du droit d’asile, sans papiers, et qui ont besoin d’être soignés. Présents sur le territoire français, ils n’en partiront pas. Ils sont alors confinés dans l’illégitimité, sans parvenir psychiquement à se saisir des possibilités d’insertion occasionnelles, car rivés à leur angoisse psychique. C’est une condamnation à l’errance et en contradiction brutale avec la politique d’intégration de la France, pays de l’excellence médicale et au principe d’accès universel aux soins.

      Sarah Iribarnegaray, psychiatre
      Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, Professeur d’anthropologie, psychologue clinicienne

      Dr. Philippe de Botton, Président de Médecins du Monde

      Claire Mestre, Psychiatre, anthropologue, CHU Bordeaux
      Salim Mehallel, psychiatre
      Pauline Lefebvre, pédopsychiatre
      Raphaël Allali, psychiatre
      Héloïse Marichez, psychologue clinicienne
      Carla de Stefano, psychologue clinicienne et psychothérapeute
      Tahar Abbal, psychologue
      Nathalie Lambert, psychiatre
      Mathilde Laroche-Joubert, psychologue clinicienne
      Raphaël Delage, psychiatre
      Nina Franzoni, interne en psychiatrie et doctorante en philosophie
      Raphaël Jeannin, psychiatre
      Evelyne Vaysse, Psychiatre, PASS hôpital Saint Louis, Paris
      Laëtitia Bouche-Florin, psychologue clinicienne
      Judith Bessis, psychiatre
      Anaelle Klein, psychiatre
      Marie Audier-Bourgain, psychiatre
      Dalila Rezzoug, psychiatre
      Celina Heleno, psychologue en formation
      Alessandra Mapelli psychologue clinicienne
      Olivier Taïeb, psychiatre
      Julia Dussaux, psychiatre
      Francis Remark, Médecin psychiatre, Périgueux
      Mathilde Zerr, psychiatre
      Mariam Adamjy, psychiatre
      Aymeric Reyre, psychiatre
      Elise Pestre, psychanalyste, psychologue et Maître de conférences à Paris Diderot
      Nicolas Velut, psychiatre, Unité de la Souffrance Psycho-Sociale, CHU Toulouse
      François Roussel, psychiatre
      Leïla Férault, psychologue en formation
      Jean-Pierre Geeraert, médecin généraliste

      https://www.change.org/p/madame-agn%C3%A8s-buzyn-ministre-des-solidarit%C3%A9s-et-de-la-sant%C3%A9-re

  • Ça craque aux urgences
    https://souriez.info/Ca-craque-aux-urgences

    Émission du 14 juin 2019 // Un mouvement de grève complètement inédit perdure depuis maintenant trois mois dans les services d’urgences hospitalières. #Les_Amis_d'Orwell reçoivent pour en parler quatre membres du collectif Inter-Urgences, deux aides soignantes de Saint-Antoine et deux infirmier-ère-s de Lariboisière, les deux établissements parisiens (AP-HP) qui ont été les premiers à se mobiliser. Le 14 juin, près de 110 services étaient en grève, sur un total d’environ 640 (dont 524 publics), alors (...)

    Les Amis d’Orwell

    http://lambda.toile-libre.org/orwell/Orwell-2019-06-16-urgences.mp3
    https://www.facebook.com/InterUrg
    https://twitter.com/interurg
    https://www.youtube.com/watch?v=eFRKzttVLWg


    https://www.youtube.com/watch?v=b4kU-oI3tfI

  • Grève aux urgences : le mouvement prend une ampleur inédite, certains soignants réquisitionnés de force - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/06/04/greve-aux-urgences-le-mouvement-prend-une-ampleur-inedite-des-soignants-req

    Une crise inédite frappe les services d’urgences depuis plus de deux mois, mais les réponses de la ministre Agnès Buzyn se font attendre

    Le mouvement de grève aux urgences dure depuis plus de deux mois et ne faiblit pas, signe d’un profond malaise. Une manifestation est prévue jeudi à Paris, en plein congrès des urgentistes, où Agnès Buzyn n’a pas encore confirmé sa venue.

    La poussée printanière a pris racine : entamée mi-mars dans un hôpital parisien, la grève des services d’urgences a essaimé dans des dizaines d’établissements partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Au départ, il y a eu l’agression de trop, qui a poussé les infirmiers et les aides-soignants de Saint-Antoine, dans l’est de la capitale, à se mobiliser.

    L’initiative a fait tâche d’huile, d’abord au sein des Hôpitaux de Paris (AP-HP), où les soignants ont créé le collectif Inter-Urgences, qui n’a cessé de s’étendre depuis.

    « On en est à 80 services », a déclaré mardi Candice Lafarge, aide-soignante à Saint-Antoine et membre de ce collectif. À l’AP-HP, après plus de dix semaines de grève, le « taux global de mobilisation » prenant en compte les personnels absents et assignés se maintenait lundi « en-deça de 30% » dans les 25 services concernés, selon la direction.

    Le mouvement, soutenu et encadré par les principaux syndicats hospitaliers (CGT, SUD, FO), s’est cristallisé autour des revendications traditionnelles sur l’augmentation des salaires et des effectifs. Mais derrière l’effervescence, « le malaise est profond et général », observe François Braun, chef de service au CHR de Metz-Thionville et président de Samu-Urgences de France.

    >>> Lire aussi : « En fait, on craque » : paroles d’urgentistes au bord de la crise de nerfs

    L’association avait appelé à un débrayage symbolique de 5 minutes le 28 mai à midi. « Plus de 150 services ont répondu », photos à l’appui, assure-t-il. Soit près du quart des 640 établissements dotés d’une structure d’urgences.

    Ce praticien chevronné confie n’avoir « jamais vu un malaise de cette ampleur » et s’inquiète d’une « démobilisation complète » de professionnels pourtant « très attachés au service public ».
    Un niveau de malaise jamais atteint

    Un nouveau palier a été franchi ces derniers jours, avec une recrudescence d’arrêts maladie chez les soignants. À Lons-le-Saunier (Jura), « des mesures de réquisition de personnels ont dû être prises par le préfet », indiquait la semaine dernière l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté. En clair, pour obliger les soignants à se remettre au travail, l’ARS a fait appel aux forces de l’ordre, gendarmes ou policiers, qui viennent déloger les grévistes chez eux.

    Une infirmière, seule à son domicile avec ses enfants, raconte à Médiapart comment elle a été réveillée par les gendarmes en pleine nuit mercredi dernier.

    « Mes enfants ont été réveillés (…) J’étais en larmes, paniquée, en colère. La journée de travail a été terrible : le matin, il y avait une vingtaine de patients en attente d’un lit, pas de médecins, des internes désemparés. J’ai fini la journée en pleurs. Je travaille depuis 11 ans aux urgences, je n’ai jamais été dans cet état. Je suis nerveusement épuisée. Je suis à mon tour allée voir mon médecin pour me faire arrêter. Et en rentrant chez moi, j’ai trouvé les gendarmes, avec une nouvelle réquisition pour le lendemain matin. »

    De son côté, l’ARS pointe simplement un « absentéisme soudain dans un contexte de mouvement social », avant d’en appeler à « la déontologie médicale et (au) sens des responsabilités ».

    À Paris, l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière s’est à son tour mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée dans la nuit de lundi à mardi. Pour pallier leur absence, les équipes de jour ont été réquisitionnées et forcées de travailler 18 heures d’affilée. « C’est un tournant historique dans le conflit social. Les personnels en ont tellement marre que, d’un coup, ils renoncent », explique Patrick Pelloux, président emblématique de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).
    Agnès Buzyn déplore le mouvement de grève

    Mais Agnès Buzyn n’en tire pas la même analyse : « C’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie. Je pense que ce n’est pas bien, ça entraîne une surcharge de travail pour les autres », a-t-elle réagi mardi matin sur France Inter.

    Déjà, la semaine dernière, elle avait affirmé qu’il n’y avait « pas de solution miracle tant que nous n’avons pas plus d’urgentistes formés dans notre pays », tout en demandant « un effort considérable dans les hôpitaux pour mieux organiser les urgences ».

    Pour le Dr Braun, « la question des effectifs est un faux problème », car « beaucoup de gens qui se présentent aux urgences devraient être pris en charge ailleurs », soit par les médecins libéraux, soit dans d’autres services hospitaliers.

    « Le diagnostic, on l’a déjà, le traitement on le connaît. On demande qu’on nous décharge la barque »

    La ministre de la Santé est comme chaque année attendue au congrès organisé par Samu-Urgences de France et la Société française de médecine d’urgence, qui débutera mercredi à Paris. Mais l’événement ne figure pas à son agenda diffusé mardi matin. En revanche, une « manifestation nationale » à l’appel du collectif Inter-Urgences partira de Montparnasse vers 13h30, en direction du ministère.

  • Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
    https://information.tv5monde.com/terriennes/durant-50-ans-84-des-lobotomies-furent-realisees-sur-des-femme

    Une étude, menée par trois neurochirurgiens français, révèle que sur 1129 patients lobotomisés entre 1935 et 1985 en Belgique, en France et en Suisse, 84% des sujets étaient des femmes. Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s’insère dans les rapports de domination.
    L’étude n’a pas encore été publiée. Juste une dizaine de lignes rédigées dans la revue scientifique britannique Nature, nous replongent au temps de gloire et de controverse, pas si lointain, de la lobotomie. Sans que nul ne sache qu’à cette époque, les femmes furent davantage visées. C’est ce qui ressort de l’enquête, menée par trois neurochirurgiens français Aymeric Amelot, (Hôpital La Pitié-Salepétrière, Paris), Marc Levêque (Hôpital Privé Résidence du Parc, Marseille), et Louis-Marie Terrier (Hôpital Bretonneau, CHRU Tours).

    En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, ces trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985. Objectif ? « Comprendre comment une méthode aussi décriée et « barbare » avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un prix Nobel. »

    Au fur et à mesure de leurs recherches, ils tirent des chiffres alarmants : sur les 1340 cas de lobotomie, recensés à partir de publications francophones (Belgique, France et Suisse), et plus précisément sur les 1129 cas renseignés, 84 % des sujets étaient des femmes.

    Des traitements de choc à la lobotomie
    La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949. Pourtant, elle est aujourd’hui l’un des traitements les plus critiqués de l’histoire, compte tenu de ses effets graves sur la personnalité.
    Capture d'écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.
    Capture d’écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.

    La grande majorité des interventions ont été pratiquées entre 1946 et 1950. « Il est important de restituer le contexte de l’époque, souligne Louis-Marie Terrier. Nous sortions de la guerre, il régnait un chaos psychologique énorme et les psychiatres étaient complètement démunis ». A disposition uniquement : « des traitements de choc », comme « la cure de sakel » qui avait pour but de plonger le patient dans « un coma hypoglycémique », « les bains chauds » ou encore « la malaria thérapie » qui consistait à « inoculer le parasite de la malaria pour entraîner des pics fébriles » dans l’espoir d’améliorer les symptômes psychiatriques.

    C’est dans ce contexte que le père de la psychochirurgie, Egas Moniz, à commencer à présenter ses résultats sur des patients qui étaient lobotomisés. Il y avait au début un certain scepticisme avec des débats extrêmement virulents en France comme ailleurs. En 1950, l’URSS interdit cette méthode qu’elle qualifie « d’anti scientifique et inefficace ». Mais cette technique a rapidement attiré l’attention de deux médecins américains, le neurologue , Walter Freeman et le neurochirurgien, James Watts, qui vont tous deux la développer et la pratiquer en masse aux Etats-Unis dans cette période de l’après-guerre.
    La domination masculine au fondement de ces lobotomies féminines ?
    Comment expliquez cette prépondérance du sexe féminin ? « Nous n’avons trouvé aucune explication dans ces publications, rapporte le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Dans la majorité des cas, lorsque les indications étaient renseignées, il s’agissait de soigner une pathologie psychiatrique : schizophrénie, grande dépression avec tentative de suicide, en général des personnes qui avaient une adaptation sociétale difficile, d’autres des troubles obsessionnels compulsifs, etc. » Autant de pathologies où il n’existe « aucune prévalence chez les femmes », précise-t-il. Les raisons sont donc à chercher ailleurs, dans « le statut de la femme à l’époque régi par le code civil de 1804 ».

    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    La psychiatrie avait pour mission de gérer « les insupportables » comme les suicidaires, les imprévisibles, et cela dans un rapport de pouvoir duquel les femmes étaient exclues.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il n’existe pas, en effet, d’explication clinique, avance le psychiatre Carlos Parada. La psychiatrie a pour mission depuis sa création de gérer « les insupportables » pour la société, notamment, les suicidaires, les imprévisibles, les mutiques et évidemment ça crée un rapport de pouvoir dans lequel les femmes étaient exclues puisqu’elles n’étaient pas à la place du pouvoir. »
    Il rappelle que « le grand succès de la lobotomie » est lié à la schizophrénie. Or, cette maladie touchait davantage les hommes que les femmes, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
    Première lobotomie sur une femme
    La première à passer sur la table d’opération sera une femme. Egas Moniz pratique, le 12 novembre 1935, sa première lobotomie sur une ancienne prostituée de 63 ans, souffrant de mélancolie et d’idées paranoïaques. Son histoire ou plutôt son triste sort, Carlos Parada le raconte en détail dans Toucher le cerveau, changer l’esprit (Editions PUF) et le neurochirurgien Marc Lévêque dans son ouvrage, La chirurgie de l’âme (JC Lattès), co-écrit avec Sandrine Cabut. On y apprend que la patiente avait été transférée la veille, « de l’asile de Bombarda vers le service de Moniz », qui avait programmé cette intervention dans le plus grand secret. Deux mois après l’opération, le médecin conclut « au succès ». La femme étant devenue plus « docile », « le bilan n’est pas si négatif ».

    L’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme.
    David Niget, historien
    Qui viendra la plaindre ? « C’est l’une des clés de la lobotomie explique David Niget, maître de conférence en Histoire à l’université d’Angers et chercheur au Laboratoire CERHIO. Cette pratique était controversée, mais l’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme, qui par ailleurs pouvait demander plus facilement une intervention chirurgicale sur son épouse que l’inverse. Et socialement, le corps des femmes est davantage considéré comme disponible à l’expérimentation. »
    Un traitement différencié dès l’adolescence
    Loin d’être l’unique facteur, cet universitaire, co-auteur avec Véronique Blanchard de l’ouvrage Mauvaises filles (Editions Textuel), rappelle que le tout début du 20 ème siècle est marqué par « une progressive médicalisation de la déviance juvénile féminine ». La science va se conjuguer avec la morale pour renforcer le contrôle de leurs comportements.

    « A travers les statistiques des institutions dites d’observation de l’époque et qui appartiennent au champ de la justice des mineurs, on va s’apercevoir qu’il existe des prises en charge psychiatriques beaucoup plus fréquentes pour les filles que pour les garçons, souligne David Niget. En effet, quand le comportement des garçons est un peu irrégulier, erratique, ou violent, on considère que le problème est social. Qu’il peut se régler avec de l’encadrement, la réinsertion par le travail et puis une bonne hygiène de vie. » Les garçons pouvaient même être facilement « héroïsés ». Comme on peut le voir aujourd’hui autour de la figure du « bad boy » censé représenter la virilité.

    « Pour les filles, de manière très différenciée, on demeure dans le registre de la moralité, du danger social, d’un problème mental psychiatrique qu’il faut prendre en charge, poursuit-il. Avec l’idée générale que l’objet à traiter c’est le corps. Un corps problématique, dangereux, malsain dévié d’une certaine manière de sa finalité qui est de donner la vie, de procréer. »

    Lire aussi :
    > Qui sont "ces mauvaises filles " ? Des rebelles subversives
    En outre, les filles séjournent bien plus longtemps dans ces institutions et développent par conséquent des comportements anti-institutionnels. « Dans cette logique, poursuit le chercheur, elles vont être étiquetées comme « des incorrigibles » ou encore comme des hystériques - terminologie qui signifiait par étymologie une excitation anormale de l’utérus qui produit des comportements désordonnés - ou bien comme des déprimées et des suicidaires qu’il faut protéger d’elles-mêmes, ce qui va, là encore, justifier et même imposer un mode de traitement lourd. »
    La lobotomie hors contexte psychiatrique
    Aussi n’est-il pas étonnant de voir certains patients subir une lobotomie sans qu’aucune maladie psychiatrique ne soit diagnostiquée. Comme le rapporte Louis-Marie Terrier, « des personnes ont également été lobotomisées pour des problèmes de douleurs secondaires découlant de cancers et qui résistaient aux traitements médicaux ».

    Un cas est d’ailleurs resté célèbre, celui d’Eva Peron, la femme du dirigeant populiste argentin
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l'utérus. (c) DR
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l’utérus. (c) DR
    Juan Peron. En 1952, elle a été lobotomisée pour un cancer de l’utérus qui l’a emportée à l’âge de 33 ans. L’opération avait ici une visée antalgique, autrement dit celle d’atténuer les douleurs.

    Autre célébrité, Rosemary Kennedy, la sœur de John Fitzgerald Kennedy. Elle a également été opérée en 1941 dans le plus grand secret à la demande de son père, Joseph Kennedy. Elle en gardera d’énormes séquelles, restant handicapée à vie.

    D’après l’étude des trois neurochirurgiens, tous les milieux sociaux sont représentés.
    De « la campagnarde des villes », qui était le terme employé à l’époque, à la fille d’une grande famille bourgeoise parisienne. Chez les hommes, « on va de l’ouvrier à l’ingénieur ». « Le patient le plus jeune était un enfant de 2 ans et demi et le plus âgé 85 ans », précise le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Il ajoute « que 20 enfants ont été lobotomisés, sur la base d’une indication psychomotrice, dont le but était de "restaurer la paix dans les foyers". »

    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR<br />
    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR


    Pour les femmes, comme pour les immigrés, pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il ne faut pas toutefois créer l’illusion, qu’avant, la psychiatrie était faite par des barbares non scientifiques qui faisaient un peu n’importe quoi et que nous, comme on se fonde sur la science, on ne fait plus n’importe quoi, insiste Carlos Parada. A la création de la lobotomie, les gens étaient aussi scientifiques, aussi honnêtes que les gens de bonne foi aujourd’hui ». « L’erreur, c’est d’imaginer que la psychiatrie peut se pratiquer en dehors de son temps, conclut-il. Pour les femmes comme pour les immigrés ou pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination et ce n’est pas au nom de la science qu’on sera à l’abri. »
    Déclin de la lobotomie
    A partir de 1951, la lobotomie va rapidement décliner. « Deux médecins français de l’hôpital Saint-Antoine à Paris découvrent les neuroleptiques, raconte Louis-Marie Terrier. Ils seront commercialisés en 1952 en France et en 1956 aux USA. » Les interventions vont chuter pour devenir vraiment rares, même si les opérations perdureront un peu jusque dans les années 1980.

    « A ce moment-là, la lobotomie perd de son effet de mode et de sa pertinence, parce que la chimie va permettre d’intervenir sur le cerveau des malades, explique l’historien David Niget. « Ce qui est clair, c’est qu’on va beaucoup plus utiliser les neuroleptiques à l’égard des filles qu’à l’égard des garçons et ce, dès la fin des années 1950 et de manière assez massive. »

    #sexisme #gynocide #misogynie #psychiatrie #lobotomie

    • Véronique Fau-Vincenti, « Des femmes difficiles en psychiatrie (1933-1960) », Criminocorpus [En ligne], Varia, mis en ligne le 04 juin 2019.
      https://journals.openedition.org/criminocorpus/6120

      Alors que ceux désignés comme des aliénés difficiles dès 1910 ont fait l’objet d’une étude dédiée, restait à dévoiler des profils au féminin de « malades » désignées comme « difficiles » en psychiatrie des années 1930 à 1960. Le propos consiste ici à exposer le cas de femmes, parfois délinquantes et le plus souvent hors des normes attendues, qui ont été préemptées par les professionnels de la psychiatrie en raison de leurs attitudes ou de leurs actes.

      Mais surtout, en filigrane, se lisent les préjugés sociétaux et les tâtonnements médico-légaux appliqués à des femmes plus souvent dérangeantes que « dérangées » : filles-mère, rebelles, insoumises, délinquantes ou en rupture de ban ; celles internées à la section Henri-Colin de Villejuif se sont avérées être avant tout des cas sociaux embarrassants et par la même difficiles.

  • La #grève_illimitée des services d’urgence de l’#AP-HP prend de l’ampleur
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-greve-illimitee-des-services-d-urgence-de-l-ap-hp-prend-de-l-ampleur-201

    Tous protestent contre les agressions et le manque de #personnel. Une journée de grève générale est d’ailleurs prévue vendredi prochain, à la veille du week-end de #Pâques,

    Plus grand #hôpital d’Europe avec 39 établissements, qui accueille plus de 10 millions de patients par an et emploie 120.000 personnes, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est confrontée depuis dimanche à un mouvement de grève. Dénonçant la violence devenue quotidienne, plusieurs services d’urgences ont entamé une grève illimitée, notamment à Lariboisière, la Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis et Tenon. Ils ont rejoint l’hôpital Saint-Antoine, en grève depuis le 18 mars après une série d’agressions (cinq en une nuit).

    Lundi, en fin de journée, la direction de l’AP-HP recensait en moyenne près de 31% de personnels #mobilisés (grévistes absents ou assignés) dans 20 services d’urgences, assurant avoir pris les dispositions nécessaires à la continuité des soins.

    « Le peuple est devenu violent, il n’y a plus de respect de l’autre, plus de politesse, certains exigent de n’être soignés que par des hommes ou que par des femmes. Le personnel n’en peut plus de se faire insulter et tabasser », affirme Patrick Pelloux, urgentiste et président de l’Association des médecins urgentistes de France. Lundi soir, alors que le taux de grévistes a dépassé les 30% en journée, quatre nouveaux préavis ont été déposés à Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Georges-Pompidou.

    Dès la semaine dernière, le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a tenté de désamorcer la fronde en promettant notamment 45 postes supplémentaires à répartir selon les besoins des services. Mais selon l’urgentiste CGT Christophe Prudhomme, il manque « 700 postes pour assurer la sécurité des patients ». Les grévistes réclament aussi une prime de 300 euros net par mois pour tenir compte de la pénibilité du travail aux urgences.

    « Les préoccupations exprimées sont prises très au sérieux. On ne nie pas les difficultés et on essaie de voir quelle réponse la plus adaptée peut être apportée », a indiqué au FigaroMartin Hirsch. Lors d’une réunion avec les syndicats, lundi matin, la direction s’est engagée à ce que les effectifs des urgences évoluent désormais proportionnellement à l’activité. Une vraie rupture. Sur la prime pour dangerosité et risque particulier, qui est aujourd’hui très faible (5 à 6 euros mensuels), la direction s’est engagée à la pousser au maximum réglementaire pour tous les personnels des urgences. Sans donner de chiffre.

  • Fin de vie : la sédation profonde « peine à se mettre en place », Par François Béguin
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/11/29/fin-de-vie-la-sedation-profonde-peine-a-se-mettre-en-place_5390291_1651302.h

    Dans un rapport, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie relève la « frilosité » des soignants à mettre en œuvre cette procédure

    C’était l’une des dispositions phares de la loi Claeys-Leonetti « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », promulguée le 2 février 2016. La #sédation_profonde et continue jusqu’au décès devait permettre, sous certaines conditions, aux patients qui en faisaient la demande de « dormir avant de mourir pour ne pas souffrir ». Combinée à un développement des #soins_palliatifs, la mesure devait contribuer à mettre fin au « mal mourir » en France.
    Près de trois ans plus tard, ce dispositif « peine à se mettre en place sur le terrain », constate le groupe de travail mandaté par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), dans un document publié mercredi 28 novembre. Cette difficulté de mise en œuvre de la loi est toutefois difficile à mesurer avec précision, le nombre de sédations profondes et continues mises en œuvre n’étant pas officiellement recensé. La première enquête quantitative menée par le CNSPFV en 2017 ne fournit pas non plus de résultat probant.

    Dans le sillage de l’inspection générale des affaires sociales, qui avait jugé en juin que le droit à bénéficier d’une telle sédation était « encore peu exercé et de manière très hétérogène », le CNSPFV fait état d’une « certaine frilosité » des équipes soignantes à mettre en œuvre cette procédure, même pour « l’accès à des pratiques sédatives banales qui ne posaient aucune question éthique jusque-là ». Conséquence : « Cela engendre de l’incompréhension, voire parfois de la colère chez les familles qui ont essayé de l’obtenir pour leur proche en #fin_de_vie et qui avaient compris que c’était devenu un droit acquis depuis la loi de 2016. »

    Ambiguïté originelle de la loi
    Selon la loi, un #médecin ne peut pas s’opposer à une demande de sédation profonde et continue de la part d’un patient atteint d’une « affection grave et incurable », dont le « pronostic vital est engagé à court terme » et qui présente une « souffrance réfractaire aux traitements » ou lorsque sa « décision d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable »

    Or, dans les faits, « il y a une potentielle résistance médicale à ce droit », a fait valoir mercredi Valérie Mesnage, neurologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et membre du groupe du travail. A l’origine de cette résistance, des « paradoxes » et des freins liés à l’ambiguïté originelle de la loi.
    Il y a d’abord la façon dont les patients formulent leur demande. Ils disent « vouloir être endormis », « que ça s’arrête », « ne plus souffrir », « ne pas vouloir mourir étouffé », sans forcément explicitement demander une « sédation profonde et continue jusqu’au décès ». En n’employant pas les termes consacrés par la loi, « cela peut créer un malaise chez les soignants, qui ne savent pas exactement ce que les patients entendent par les termes qu’ils utilisent et ce qu’ils attendent d’eux exactement », relèvent les auteurs de l’étude.

    Le CNSPFV estime par ailleurs que la loi Claeys-Leonetti, par son ambiguïté, a « échoué » à éloigner la question de l’#euthanasie, la différence entre #sédation_profonde_et_continue_jusqu’au_décès et euthanasie n’étant pas « perçue de façon si claire sur le terrain ». Certains patients s’en saisiraient d’ailleurs « pour qu’on les accompagne vers la mort à défaut de pouvoir avoir accès à une euthanasie active ».

    Réticences des équipes
    Autre frein pointé par le CNSPFV : les réticences des membres des équipes de soins palliatifs à mettre en place ce type de sédation irréversible, alors même qu’ils sont souvent les premiers à recevoir ce type de demande. « Or un certain nombre d’entre eux sont réservés vis-à-vis de cette pratique, estimant qu’elle n’est pas la plus conforme à l’accompagnement qu’ils souhaitent apporter aux patients en fin de vie », note le document.
    « Une demande de mort est souvent inacceptable pour une équipe, remarque Pascale Gabsi, psychologue clinicienne au CHU de Toulouse, qui raconte avoir dû « mener un combat au sein de son établissement pour faire appliquer la loi » et être devenue, pour cette raison, au fil des mois, « le bouc émissaire » de son équipe.

    #hôpital #mort

  • Nuit de maraude et d’errance en Ile-de-France - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/14/nuit-de-maraude-et-d-errance-en-ile-de-france_1629802

    Dehors ou en centre d’accueil, à Paris et dans le Val-de-Marne, « Libération » a rencontré des hommes et des femmes confrontés à la rue. Ils racontent les appels au 115, l’instabilité, préservant leur dignité entre retenue pudique et humour acide.

    Le gouvernement a beaucoup cafouillé sur sa politique relative aux sans-abri, accumulant maladresses et déclarations approximatives sur le nombre de personnes dormant dans la rue. Par « choix », ont soutenu Christophe Castaner, délégué général de LREM, et le député marcheur de Paris Sylvain Maillard, suscitant une avalanche de réactions indignées. Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a contribué à la confusion, en énonçant des chiffres contestés sur le nombre de SDF dormant dehors en Ile-de-France. Tout ça, alors que le candidat Macron avait promis qu’il n’y aurait plus personne à la rue avant la fin de 2017.

    « Nous n’avons pas réussi », a admis mardi soir le chef de l’Etat, qui s’exprimait devant la presse. Selon lui, la « pression migratoire forte en fin de trimestre » explique cet échec. Effectivement, les centres parisiens ouverts dans le cadre du plan grand froid hébergent de nombreux réfugiés arrivés récemment de zones de guerre. Fait curieux : alors que la Mairie de Paris organise dans la nuit de jeudi à vendredi un recensement inédit du nombre de #sans-abri pour mieux ajuster les politiques publiques, la préfecture (et donc l’Etat) s’est retirée de cette opération, sous prétexte de problèmes méthodologiques et de mobilisation des services étatiques pour le plan grand froid. Libération est allé à la rencontre de ces personnes sans abri : celles qui continuent à dormir dehors même en hiver, et celles qui acceptent d’aller dans les centres. Même pour quelques nuits.

    Dans le Val-de-Marne, avec la Croix-Rouge

    On tombe sur un « château » de SDF, mardi, vers 22 heures, à Nogent-sur-Marne, à l’est de Paris : un banc public, un sac de couchage pas trop vieux, deux épaisseurs de couvertures, le tout sous un kiosque à musique, place de l’Ancien-Marché. C’est lui qui pose les questions : « Ça va, vous ? » Ou qui les renvoie à l’expéditeur : « Un toit ? Vous voyez bien que j’en ai un. Un café chaud ? Ah non, pas à cette heure. Si j’ai chaud ? Oui, je m’en sors bien. Comment ils font, sans chauffage, les animaux dans la forêt ? » Alors que souffle un vent mouillé, que l’air est encore à la neige après une averse de flocons, il demande simplement un paquet de biscuits et un caleçon propre à l’équipe de la Croix-Rouge qui effectue une maraude. Pas question d’aller dans un centre d’accueil d’urgence. Il n’y est jamais allé. Cette nuit-là, il est content de discuter. Il dit, comme pour se rassurer : « En Sibérie, les gens n’ont pas peur du froid. Et c’est pas à cause de la vodka. D’ailleurs, un vrai Russe ne boit que de l’eau… » Au bout d’un quart d’heure, les quatre secouristes bénévoles s’en vont poursuivre leur maraude. « Bon courage ! » C’est le SDF qui le dit.

    Le refus d’une place d’hébergement n’est pas complètement un choix. Le premier obstacle vient de la procédure d’inscription hors d’atteinte : il faut disposer d’un téléphone pour appeler le 115, le numéro d’urgence, et les lignes sont souvent saturées. Quand le contact est établi, la Croix-Rouge vient chercher le sans-abri en camionnette. Autre frein, les centres n’ont pas toujours bonne réputation, même si leur état s’est amélioré dans l’ensemble, avec des dortoirs abritant jusqu’à 250 transats. Les peurs : chiens non admis, vols fréquents de portables, bagarres, nourriture qui détraque l’estomac. Ils sont nombreux à décliner un lit. « On ne peut pas forcer les sans-abri, souligne l’équipe de la Croix-Rouge, qui est passée de deux maraudes par semaine à une par jour depuis le 5 février avec le déclenchement du plan grand froid. Tout ce qu’on peut faire, c’est de leur donner la température extérieure. On leur dit que s’ils passent la nuit dehors, ils risquent de… » Mardi, sur dix SDF rencontrés par les secouristes bénévoles en Val-de-Marne, six n’ont pas voulu aller dans un centre.

    Gare RER de Maisons-Alfort : un homme avec une béquille dit qu’il fait « vraiment trop froid ». Il reçoit une soupe à la tomate. « C’est la gare qui a appelé le #115 pour moi. » Il s’inquiète : « Au fait, comment je reviens ici demain ? » Comme le centre d’hébergement d’urgence de Villiers-sur-Marne ne garde pas les SDF en journée, il devra marcher plus d’une quinzaine de kilomètres vers son lieu de campement, ou trouver un bus, un train. Et s’il veut à nouveau dormir au sec, il devra recommencer la procédure du 115 à zéro… Sur le chemin, il fait causette : « Johnny est mort, vous en aviez entendu parler ? Bon, moi, j’ai perdu tout le monde, ma mère, ma mère adoptive, mon père, mon grand frère, des copains. Pourquoi je suis encore là, moi ? Je pense que Dieu ne veut pas des alcooliques. » Il voudrait qu’on lui mette l’autoradio, alors il commence à chanter : « Non, rien de rien. Non, je ne regrette rien… »

    Au gymnase Paradis, dans le Xe arrondissement de Paris

    Ali Erfanullah repousse fébrilement sa barquette alimentaire et déplie sur la table une ordonnance médicale. Signée le jour même, avec le tampon de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Ali « a subi un traumatisme physique et mental », indique le papier. Les yeux dans le vague, le migrant évoque son passé. L’Afghanistan, les bombes… Comme les nombreux sans-abri qui peuplent le gymnase Paradis (Xe arrondissement de Paris), ce trentenaire a fui la guerre. « J’ai laissé derrière moi mes deux sœurs et ma mère. Je n’ai aucun contact avec elles. Je n’ai aucun contact avec personne », raconte-t-il dans un anglais hésitant. Sa voix tremble, comme ses doigts gourds. Le poisson pané distribué par l’Armée du salut - qui gère le gymnase mis à disposition par la Ville de Paris -n’a pas suffi à le réchauffer. Derrière lui, une centaine de lits de camp grincent quand les hébergés s’y allongent, épuisés.

    Dans ce centre d’accueil éphémère, tous sont arrivés le 5 février, au lancement du plan grand froid. Jusqu’alors, ils dormaient sous les ponts du canal Saint-Martin. Ils devront quitter le gymnase dès que la température remontera. Tous les migrants présents craignent d’être expulsés de France. Ils ont le visage fermé, parfois barré par une cicatrice. Ils viennent du Soudan et d’Afghanistan, principalement. « Ils sont très respectueux », affirme un gardien chargé d’effectuer le pointage à l’entrée du bâtiment. Le règlement est strict. « Les gars du 115 [le numéro du Samu social] nous préviennent : tant de personnes arrivent à telle heure. Puis, une fois le pointage fini, on envoie la liste des hébergés à la préfecture. A 23 heures, plus personne ne rentre », explique Camara, agent de l’Armée du salut. Après avoir grillé une cigarette dans la nuit glaciale, trois hommes originaires du Darfour se présentent à l’entrée. D’un geste de la main, le gardien les laisse accéder au bâtiment après avoir vérifié leurs cartes. Demain matin, ils devront avoir quitté les lieux avant 11 heures pour quitter les lieux. Certains, comme Osman, se rendront à la médiathèque Françoise-Sagan, en face du gymnase, pour apprendre les bases de la langue française.

    Au centre d’accueil pour femmes de l’Hôtel-Dieu

    Une autre histoire d’ordonnance : Mme Abdoun, 55 ans, douze médicaments en tout, pour une grippe, mais aussi pour le diabète et l’hypertension. « L’autre jour, j’ai fait une crise. Je suis restée trois semaines à l’hôpital Saint-Antoine. J’avais vingt de tension. » Avant l’ouverture du centre, Mme Abdoun vivait « dans la rue près de la gare du Nord ». De temps en temps, elle faisait des petits boulots au noir : garde d’enfant, ménage… « En échange, on me fichait la paix, je dormais sur le canapé. » Elle raconte ça dans un couloir de l’Hôtel-Dieu, un hôpital partiellement désaffecté, où les chambres portent des noms de fleurs. Une aile de ce bâtiment a été transformée en centre d’hébergement géré par l’association Aurore. Il est dédié aux femmes sans domicile fixe. Certaines sont enceintes. Maguette vient seulement de passer sa première échographie après huit mois de grossesse. C’est une fille. Elle n’a pas encore réfléchi au prénom.

    Dans une autre partie du centre, où des places supplémentaires ont été ouvertes dans le cadre du plan grand froid, changement d’ambiance. Les pompiers sont en pleine intervention : une femme est au plus mal. Fini les noms de fleurs, on dort sur des lits pliants dans des chambres numérotées. L’hébergement est sommaire. Les femmes, rencontrées dans la rue lors des maraudes, arrivent au fur et à mesure de la soirée. Elles passent en moyenne trois nuits dans cette halte, le temps d’être réorientées vers d’autres centres d’hébergement plus pérennes. La règle est simple, affichée noir sur blanc sur la porte d’entrée : s’absenter une nuit, c’est perdre sa place. Gina, passée par un centre d’hébergement de Nanterre (Hauts-de-Seine) après avoir vécu dans la rue à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), vient de faire son premier jour comme bénévole dans une association d’aide à l’enfance à l’extérieur. Quitte à ne pas être payée, elle préfère être active et se « rendre utile auprès des enfants, les aider à faire des activités, quelque chose ». Sa sœur, qui a un travail et un logement, lui prête sa carte de transport.

    Soumaya insiste pour ne pas être prise en photo : ses frères la recherchent après qu’elle a fui l’Algérie où sa famille voulait la marier à un homme beaucoup plus âgé. Ils l’ont déjà rattrapée une fois en Tunisie. En France, elle s’occupait d’une femme de 37 ans en fauteuil roulant, contre un bout de canapé. Quand ce boulot a cessé à la suite d’un conflit avec la famille, ses économies ont vite fondu. Et elle s’est retrouvée à la rue.

    Dans le tunnel sous le quartier des Halles

    Sous terre, les plus désespérés se créent un espoir. Creusé sous le quartier du centre Pompidou, le tunnel des Halles compte près d’une dizaine de lieux d’habitation de fortune. Les voitures qui passent font des bruits de train. L’obscurité, les lampes froides : rien ne distingue le jour de la nuit. Ici viennent ceux qui n’attendent plus rien de la société ou de ces hébergements d’urgence guère plus durables que la vie en sac de couchage. Dans ce lieu où tout le monde se rejette, on enlève aux pauvres leur liberté de s’effacer : des grilles hautes de deux mètres, brillante démonstration des dispositifs « anti-SDF », empêchent de déplier un duvet sous les sources de chaleur. Les sans-abri doivent se cacher encore plus dans le noir. On finit par en trouver dans les niches de sécurité qui servent aux automobilistes à se protéger en cas d’incendie. L’un(e) d’eux a mis des rideaux à sa cabine. Un(e) autre s’est glissé(e) dans un sarcophage de cartons. Aucun murmure. On dirait un colis abandonné. A vingt mètres de là, un parking souterrain à 9 euros de l’heure, interdit aux #SDF, diffuse une lumière douce et une mazurka de Chopin.
    Pierre Carrey , Paul Leboulanger , Nicolas Massol

    Article qui fout les boules… Le parking avec la mazurka de Chopin ça m’a tuée.
    #pauvreté #hébergement_d_urgence

  • Cinéma-débat : “Le jeune Karl Marx”
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article975

    L’Université Populaire de Toulouse et Espaces Marx vous invitent à la projection en avant-première du dernier film de Raoul Peck au cinéma ABC à 20H30 le mardi 26 septembre. En Allemagne, une opposition intellectuelle fortement réprimée est en pleine ébullition. En France, les ouvriers du Faubourg Saint-Antoine, levain de toutes les révolutions, se sont remis en marche. En Angleterre aussi, le peuple est dans la rue, mais là il ne s’agit plus seulement de renverser les rois : à Manchester, la (...)

    #Cinéma_-_débat

  • Ernest Renan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Renan

    « La nature a fait une race d’ouvriers. C’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse, sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice en prélevant d’elle pour le bienfait d’un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre : soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait et tout ira bien »

    (Ernest Renan, La Réforme intellectuelle et morale, 1871)

    #histoire #racisme #Bretagne

    • " Discours sur le colonialisme " par Aimé Césaire ( 1950 )

      http://enuncombatdouteux.blogspot.fr/2015/01/discours-sur-le-colonialisme-par-aime.html

      J’ai beaucoup parlé d’Hitler. C’est qu’il le mérite : il permet de voir gros et de saisir que la société capitaliste, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s’avère impuissante à fonder une morale individuelle. Qu’on le veuille ou non : au bout du cul-de-sac Europe, je veux dire l’Europe d’Adenauer, de Schuman, Bidault et quelques autres, il y a Hitler. Au bout du capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler.

      Et, dès lors, une de ses phrases s’impose à moi :
      « Nous aspirons, non pas à l’égalité, mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi. »

      Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante. Mais descendons d’un degré.

      Qui parle ? J’ai honte à le dire : c’est l’humaniste occidental, le philosophe « idéaliste ». Qu’il s’appelle Renan, c’est un hasard. Que ce soit tiré d’un livre intitulé : La Réforme intellectuelle et morale, qu’il ait été écrit en France, au lendemain d’une guerre que la France avait voulu du droit contre la force, cela en dit long sur les mœurs bourgeoises. (…)

    • merci @enuncombatdouteux - du coup j’ai lancé une recherche OSM :

      Outre les 328 « Rue » "Avenue" etc. « Ernest Renan » dans la base de données il y a en France un bon nombre d’écoles pour tous les ages et d’autres institutions publiques portant le nom du grand homme.

      Results from OpenStreetMap Nominatim

      Museum Maison Natale de Ernest Renan, 20, Rue Ernest Renan, Tréguier, Lannion, Brittany, 22220, France

      Residential Area Vila da Rua Ernest Renan, Morumbi, São Paulo, Microrregião de São Paulo, RMSP, Mesorregião Metropolitana de São Paulo, São Paulo, Southeast Region, 05659020, Brazil

      Neighbourhood Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France

      Residential Road, Rue Ernest Renan, Necker, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bonnabaud, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63000 ;63100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mourillon, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83000 ;83100 ;83200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cusset, Villeurbanne, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69100, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22700, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Crec’h Guégan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, Ile-de-France, 78800, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Marat - Parmentier, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Ivry port, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Ivry port, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Le Mas du Taureau, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Décines-Charpieu, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69150, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanester, Lorient, Morbihan, Brittany, 56600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Clos Sainte-Sophie, Chanté-Alouette, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Hameau de la Roselière, Champlain Anatole France, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arras, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62217, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Morez, Hauts-de-Bienne, Saint-Claude, Jura, Bourgogne-Franche-Comté, 39400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Épinal, Vosges, Great East, 88000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanveur, Lorient, Morbihan, Brittany, 56100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Pépinière, Belfort, Territoire-de-Belfort, Bourgogne-Franche-Comté, 90000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villerupt, Briey, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Résidence des Pins, Navenne, Vesoul, Haute-Saône, Bourgogne-Franche-Comté, 70000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Petit Naillac, La Madeleine, Bergerac, Dordogne, New Aquitaine, 24100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Pont de Pacé, Pacé, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35740, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, La Terrière, La Tranche-sur-Mer, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, 85360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Gare d’Eau, Saint-Jean, Besançon, Doubs, Bourgogne-Franche-Comté, 25000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Charreaux, Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, 71100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mail, Chenôve, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21300, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Revin, Charleville-Mézières, Ardennes, Great East, 08500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ambilly, Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, 74100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Terrière, La Tranche-sur-Mer, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, 85360, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Chaville, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92370, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Donicarde, Brégaillon, La Seyne-sur-Mer, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83500, France
      Residential Road, Rue Ernest Albert, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Reims, Marne, Great East, 51100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Écusson, La Placette, Nîmes, Nimes, Gard, Occitania, 30000 ;30900, France
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Pont-de-Crau, Arles, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Roubaix, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Béthune, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Chauny, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mail, Chenôve, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Roanne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Alès, Gard, Occitania, 30100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Ollagnière, Le Creux, Saint-Chamond, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Chauny, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Jardins d’Épinoy, Carvin, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bully-les-Mines, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Billy-Montigny, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62420, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nouveau Monde, Faubourg Fernand Duchâteau, Denain, Valenciennes, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saulzoir, Cambrai, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59227, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Baumes, Chamalières, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Hermières, Meyzieu, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69330, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Saint-Fons, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69190, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Fitz-James, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Fitz-James, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Méru, Beauvais, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Grau d’Agde, Agde, Béziers, Hérault, Occitania, 34300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lézignan-Corbières, Domaine de Saint-Éstève, Lézignan-Corbières, Narbonne, Aude, Occitania, 11200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Balysis, Bellevue, Meudon, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92190 ;92360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Capucins, Bellevue, Meudon, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92190 ;92360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Tellines, Valras-Plage, Béziers, Hérault, Occitania, 34350, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Orléans, Loiret, Centre-Loire Valley, 45000 ;45100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Méru, Beauvais, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin de Vindoux, Touvent, Châteauroux, Indre, Centre-Loire Valley, 36000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Colombes, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Hameau du Ponant, Saint-Alexandre, Dinard, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Grandes Crèles, Vierzon, Cher, Centre-Loire Valley, 18100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Capdenac-Gare, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron, Occitania, 12700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Montégru, Luzy, Château-Chinon, Nièvre, Bourgogne-Franche-Comté, 58170, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villeneuve-St-G., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chevreuse, Rambouillet, Yvelines, Ile-de-France, 78460, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, 3 Cocus - Borderouge - Croix Daurade - Paleficat, Toulouse Nord, Toulouse, Haute-Garonne, Occitania, 31000 ; 31100 ; 31200 ; 31300 ; 31400 ; 31500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Quessy, Tergnier, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Castel de Navarre, Jurançon, Pau, Pyrénées-Atlantiques, New Aquitaine, 64110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Porte Océane, Les Ormeaux, Le Havre, Seine-Maritime, Normandy, 76600 ;76610 ;76620, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Dreux, Eure-et-Loir, Centre-Loire Valley, 28100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Barthelemy, Castelnaudary, Carcassonne, Aude, Occitania, 11400, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Saint-Barthelemy, Castelnaudary, Carcassonne, Aude, Occitania, 11400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix Gallas, Grosse Bourse, Mamers, Sarthe, Pays de la Loire, 72600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Toupin, Tourlaville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Intra-Muros, Dinan, Côtes-d’Armor, Brittany, 22100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Georges-de-Didonne, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Tertre, Cancale, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35260, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Combourg, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35270, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bois Billy, Guichen, Redon, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35580, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Vaison-la-Romaine, Carpentras, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Clopée, Les Charmettes, Mondeville, Caen, Calvados, Normandy, 14120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Espira-de-l’Agly, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Biarritz, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, New Aquitaine, 64200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel, Brest, Finistère, Brittany, 29200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tréguier, Lannion, Brittany, 22220, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Landerneau, Brest, Finistère, Brittany, 29800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Hermitage, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tromeal, Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Finistère, Brittany, 29250, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Manoir de Kergadiou, Roscoff, Morlaix, Finistère, Brittany, 29680, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerlouet, Landivisiau, Morlaix, Finistère, Brittany, 29400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerbrat, Goarem Goz, Plougastel-Daoulas, Brest, Finistère, Brittany, 29470, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Track, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Toul Ar Ster, Penmarc’h, Quimper, Finistère, Brittany, 29760, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerbrat, Goarem Goz, Plougastel-Daoulas, Brest, Finistère, Brittany, 29470, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Pont Gouret, Scaër, Quimper, Finistère, Brittany, 29390, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Guilvinec, Quimper, Finistère, Brittany, 29730, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keraude, Plœmeur, Lorient, Morbihan, Brittany, 56270, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Moustoir Flamme, Quéven, Lorient, Morbihan, Brittany, 56530, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Marseillan, Béziers, Hérault, Occitania, 34340, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin Blanc, Le Relecq-Kerhuon, Brest, Finistère, Brittany, 29480, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Centre ville, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, 33000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Tourcoing, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel, Brest, Finistère, Brittany, 29200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Terres Neuves, Bègles, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, 33130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Parc Ar Brec’h, Trébeurden, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22560, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chartres-de-Bretagne, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35131, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tinténiac, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix Neuve, Poullaouen, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29246, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Creac’h Moyec, Pont-de-Buis-lès-Quimerch, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bonnabaud, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63000 ;63100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nevers, Nièvre, Bourgogne-Franche-Comté, 58000, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Pléneuf-Val-André, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22370, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Champ Oisel, Hillion, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Ville Volette, Yffiniac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Le Champ Oisel, Hillion, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bourg, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, Metropolitan France, 85800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel-Chef-Chef, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44730, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin Blanc, Le Relecq-Kerhuon, Brest, Finistère, Brittany, 29480, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Chardonnais, Saint-Leu-la-Forêt, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95320, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Côteaux du Suzon, Clos de Pouilly, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Beaublanc, Vigenal, Limoges, Haute-Vienne, New Aquitaine, 87000 ;87100 ;87280, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Charleville-Mézières, Ardennes, Great East, 08000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liancourt, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Talence, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Argenteuil, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin à Vent, Vénissieux, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69200, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Saint-Rémy-sur-Avre, Dreux, Eure-et-Loir, Centre-Loire Valley, 28380, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité des Auteurs, Pantin, Bobigny, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Fougères - Sévigné, Thabor - Saint-Hélier - Alphonse Guérin, Quartiers Centre, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, Metropolitan France, 35000 ;35200 ;35700, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Éventard, Les Genêts, Segré, Segré-en-Anjou-Bleu, Segré, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, 49500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Mercorent, Béziers, Hérault, Occitania, 34500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liancourt, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60140, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Villefranche-sur-Saône, Rhône, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Eaubonne, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sion-sur-l’Océan, Le Matron, Saint-Hilaire-de-Riez, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, Metropolitan France, 85270, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Gilles, Nimes, Gard, Occitania, 30800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Grâce-Hollogne, Liège, Wallonia, 4460, Belgium
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Le Picoussin, La Ciotat, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Octeville, Cherbourg-Octeville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50130, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Éventard, Les Genêts, Segré, Segré-en-Anjou-Bleu, Segré, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, 49500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Courcelles-lès-Lens, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62970, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Agen, Lot-et-Garonne, New Aquitaine, 47000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Oignies, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62590, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Sainte-Croix, Moulin des Salles, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Traverse, Aytré, La Rochelle, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17440, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité des Maillets, L’Éventail, Le Mans, Sarthe, Pays de la Loire, 72000 ;72100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanvignec, Prat Colin, Paimpol, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lannec Vilin Avel, Ploubezre, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22300, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Oyonnax, Nantua, Ain, Auvergne-Rhône-Alpes, 01100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Domaine de Nore, Carcassonne, Aude, Occitania, 11000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saige, Pessac, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Nicle, Terrasson-Lavilledieu, Sarlat-la-Canéda, Dordogne, New Aquitaine, Metropolitan France, 24120, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Crec’h Guégan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Pont Vareguès, Callac, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bruz, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35170, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, La Chevrolais, La Morinais, Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35136, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Rocabey - Alsace - Gare, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Haillicourt, Béthune, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62940, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Braden, Ergué-Armel, Quimper, Finistère, Brittany, 29000, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kervent, Douarnenez, Quimper, Finistère, Brittany, 29100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Foulon, Chablis, Auxerre, Yonne, Bourgogne-Franche-Comté, 89800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Salette, Kerdrenn, Carhaix-Plouguer, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29270, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Sapanarié, Les Crémades, Carmaux, Albi, Tarn, Occitania, 81400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Noirie, Unieux, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42240, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Echaussée, Pordic, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Goise Champommier Champclairot, Niort, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79000, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Sotteville-lès-Rouen, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76300, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Kerhardy, Plouha, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22580, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Laurent de la Mer, Plérin, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ploufragan, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22440, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Quay-Portrieux, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22410, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Gué Lambert, Trégueux, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22950, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Fourques, Aussillon, Castres, Tarn, Occitania, 81200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Maisons-Alfort, Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Marandinière, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42000 ;42100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, 3 rue des embruns, Audierne, Quimper, Finistère, Brittany, 29770, France
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Antoine, Puy L’Oiseau, Brive-la-Gaillarde, Corrèze, New Aquitaine, 19100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité Kerflor, Les Blainfaux, Loudéac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bourgeon, Les Blainfaux, Loudéac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22600, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Romans-sur-Isère, Valence, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Grée du Rhé, Questembert, Vannes, Morbihan, Brittany, 56230, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Étangs, Saint-Avé, Vannes, Morbihan, Brittany, 56890, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arques, Saint-Omer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62510, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liévin, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Caserne, Saint-Patern, Vannes, Morbihan, Brittany, 56000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Outreau, Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62230, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Le Château Blanc, Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Château-Renault, Tours, Indre-et-Loire, Centre-Loire Valley, 37110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Caille, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Corn an Ero, Plouhinec, Quimper, Finistère, Brittany, 29780, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Franconville, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chêne Verts, Orange, Avignon, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Ouen, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93400, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Baille, Marseille 5e Arrondissement, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13005, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ermont, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Malakoff, Antony, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92240, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bellevue, Montoir-de-Bretagne, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44550, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix de Méan, Trignac, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44570, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Vivier Louis, Betton, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Moulin, Betton, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Moulin, Betton, Rennes, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arcueil, L’Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villeneuve-le-Roi, Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94290, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nuits-Saint-Georges, Beaune, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, Metropolitan France, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Illkirch-Graffenstaden, Strasbourg, Bas-Rhin, Great East, 67400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerverziou, Bégard, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Traou Pont, Pluzunet, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sartrouville, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, Ile-de-France, 78500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Blosserais, Melesse, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35520, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bel-Air, Queblen, Quimperlé, Quimper, Finistère, Brittany, 29300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin à Vent, Vénissieux, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Armentières, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59280, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Wattrelos, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59150, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Lys-lez-Lannoy, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59390, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chemin de l’Île, Nanterre, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kervent, Douarnenez, Quimper, Finistère, Brittany, 29100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Crozon, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kergolvez, Cavan, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Cyprien, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66750, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Arcs, Draguignan, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83460, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lotissement La Palombière, Saint-Priest, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69800, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Grenelle, Ile-de-France, Ile-de-France, 75021, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Capuche, Secteur 4, Grenoble, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, 38100, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Givenchy-en-Gohelle, Arras, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62580, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, 3 rue des embruns, Audierne, Quimper, Finistère, Brittany, 29770, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Saint-Éloy Les Mines, Saint-Éloy-les-Mines, Riom, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63700, France
      Path, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Caluire-et-Cuire, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69300, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, Entre les Horts, Ollioules, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83190, France
      Residential Road, Rue Ernest Albert, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Residential Road, Rue Mada Mohamed, Agha, Sidi M’Hamed, Daïra Sidi M’Hamed, Algiers, 16016, Algeria
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Tertiary Road, Avenue Ernest Renan, Parc du Perreux, Ile-de-France, Ile-de-France, 94120, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Les Aubes, Centre, Montpellier, Hérault, Occitania, 34000 ;34070 ;34080 ;34090, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Les Gibjoncs, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Port-Sec Nord, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Tertiary Road, Place Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Ruelle Ernest Renan, Saint-Gilles, Nimes, Gard, Occitania, 30800, France
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Villepey, Port Fréjus, Fréjus, Draguignan, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83600 ;83370, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Les Moulins, Bourg-de-Péage, Valence, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26300, France
      Secondary Road, Boulevard Ernest Renan, Marsillargues, Montpellier, Hérault, Occitania, 34590, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Marsillargues, Montpellier, Hérault, Occitania, 34590, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Jonage, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69330, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Milhaud, Nimes, Gard, Occitania, 30540, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Livry-Gargan, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93190, France
      Tertiary Road, Avenue Ernest Renan, Parc du Perreux, Ile-de-France, Ile-de-France, 94120, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Les Baumes, Chamalières, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63400, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Lagny-sur-Marne, Torcy, Seine-et-Marne, Ile-de-France, 77400, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Thouars, Bressuire, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79100, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Villejuif, L’Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94800, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Tremblay-en-France, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93290, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Tremblay-en-France, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93290, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tarascon, Arles, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13150, France
      Residential Road, Cours Ernest Renan, Cavaillon, Apt, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84300, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66250, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Olivel, Retiers, Fougères-Vitré, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35240, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Quiberon, Lorient, Morbihan, Brittany, 56170, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Castel Nevez, Plouzané, Brest, Finistère, Brittany, 29280, France
      Residential Road, Cité Ernest Renan, Mariano, Plonéour-Lanvern, Quimper, Finistère, Brittany, 29720, France
      Secondary Road, Boulevard Ernest Renan, Thouars, Bressuire, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79100, France
      Unclassified Road, Boulevard Ernest Renan, La Villeneuve Cadol, Rosporden, Quimper, Finistère, Brittany, 29140, France
      Unclassified Road, Boulevard Ernest Renan, Coat Aven, Rosporden, Quimper, Finistère, Brittany, 29140, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Les Maisonnettes du Verger, Les Clayes-sous-Bois, Versailles, Yvelines, Ile-de-France, 78340, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Le Moulin de Blochet, Saint-Erblon, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Saint-Gratien, Sarcelles, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95210, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Les Gibjoncs, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Residential Road, Résidence Ernest Renan, Saint-Martin-Boulogne, Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62280, France
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, Nod-Huel, Tachen An Hospital, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22300, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Chambéry, Villenave-d’Ornon, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33140, France
      Residential Road, Résidence Ernest Renan, Pen ar Hoat, Louannec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Quiberon, Lorient, Morbihan, Brittany, 56170, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Loraine, Firminy, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42700, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Coataudon, Guipavas, Brest, Finistère, Brittany, 29490, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Castel Nevez, Plouzané, Brest, Finistère, Brittany, 29280, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Locminé, Pontivy, Morbihan, Brittany, 56500, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Villeparisis, Torcy, Seine-et-Marne, Ile-de-France, 77270, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Méan, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44600, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Méan, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44600, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, La Maltière, Vern-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35770, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Ernest Renanlaan, Schaerbeek, Schaarbeek, Brussels-Capital, 1030, Belgium
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Quartier Jean Zay, Antony, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92160, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Saint-Gratien, Sarcelles, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95210, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Le Pontet, Avignon, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84130, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, La-Queue-en-B., Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94510, France
      Cycle Path, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Service Road, Place Ernest Renan, Orléans, Loiret, Centre-Loire Valley, 45000 ;45100, France
      Footpath, Place Ernest Renan, Caudebec-lès-Elbeuf, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76320, France
      Service Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Service Road, Allée Ernest Renan, Noyal-sur-Seiche, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Footpath, Allée Ernest Renan, Noyal-sur-Seiche, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Path, Venelle Ernest Renan, Le Pontro, Manoir de Tréoudal, Saint-Martin-des-Champs, Morlaix, Finistère, Brittany, 29600, France
      Footpath, Esplanade Ernest Renan, La Garenne-Colombes, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, Metropolitan France, 92250, France

      #Straßennamen #France

    • Je suis déçue que personne ici ne mette un petit mot pour JPP, c’est comme si aucun·e de vous n’était jamais allée dans une manif !!
      Ce n’était juste pas possible de ne pas croiser ce super bonhomme, il était de tout les combats depuis 25 ans, de Souriez vous êtes filmés en 1995 à NDDL. Il créait des passerelles, que dis-je, des ponts, des liens, des amitiés, de l’espoir.
      Il s’est éteint en prononçant « Il faut s’organiser », alors même si vous ne le connaissiez pas, un type aussi préoccupé de fournir de la force pour poursuivre ensemble c’est juste précieux.

      Alors oui, on s’organisera, ne serait-ce que pour que tu ne disparaisses pas dans le flot des posts, tweets, dans les tréfonds du web où la mémoire des disques durs efface l’humain. Toi, et ce que tu apportais aux autres au point d’en oublier ta propre santé.

      #lanceur_d'alerte #libertés #libertaire #rip

    • @aude_v, c’était un homme discret, (pour vivre heureux vivons cachés) il l’aura bien caché sa maladie jusqu’au bout, à lui-même d’abord et à ses plus proches amis. Un malaise il y a une semaine, cancer du poumon, lundi il demandait encore qui était 1er ministre … il est mort le soir de la pleine lune, fulgurance, grosse grosse tristesse

    • @marielle sur le site de souriez (cf lien du 1er message) il y a la liste des amis de Jean-Pierre Petit, on s’y organise pour raconter qui il était chacun·e, à quelle occasion nous l’avions rencontré, on se retrouvera à la commune libre d’Aligre et sur d’autres lieux à venir.
      On peut réécouter jean-Pierre avec les amis d’Orwell sur radio libertaire (il en était à l’origine il ya 10 ans) et sur http://souriez.info/Ecoutez-les-amis-d-Orwell, et y suivre l’ensemble des luttes qu’il a mené

      @intempestive

    • Viii on se connait je dirais depuis 2004 ou avant ! trop drôle, c’est bien tout JPP ça !
      si tu veux me contacter mon mail chez free est toutati
      et stp n’oublie pas d’étoiler ce post, que l’info soit diffusée

    • Les funérailles de Jean-Pierre auront lieu jeudi 18 mai à 14 h 30 à l’église Saint-Antoine des Quinze Vingt (souhait de la famille...), 66, avenue Ledru-Rollin Paris 12, Métro Bastille ou Ledru-Rollin.

      Enterrement au cimetière parisien de Pantin (164, avenue Jean-Jaurès 93500 Pantin), heure à confirmer.

      Pour aller voir Jean-Pierre une dernière fois à l’hôpital Tenon (http://tenon.aphp.fr), tous les jours de 9 h à 16 h, secteur Achard, Porte 4 (entrée par le 3 rue Belgrand), jusqu’au 18 mai en matinée.

      Rassemblement amical en son honneur jeudi 18 en soirée (19h ? 20h ?) au café associatif de la Commune libre d’Aligre, 3, rue d’Aligre, Paris 12. (Merci aux ami.e.s de l’association d’avoir décalé l’événement qui devait se produire ce soir-là !).

      Que chacun amène à boire et à manger, il adorait les repas partagés à l’impro, mais aussi photos, films (vidéoprojecteur sur place), CD et vinyles qui lui ressemblent, pour faire encore une fois la chouille avec lui. Car Jean-Pierre sera là avec nous puisque nous serons tous ensemble !

      L’émission « Les amis d’Orwell » du vendredi 19 mai (21h sur Radio libertaire, 89.4 MHz en région parisienne ou sur internet) sera consacrée aux ami-e-s de Jean-Pierre.

  • Le chagrin de Saint-Antoine
    https://infokiosques.net/spip.php?article1375

    « Peut-être avait-il surestimé le pouvoir de la bénédiction, ou bien avait-il mal rangé la montre dans sa poche, ou bien encore celle-ci en était-elle tombée toute seule ? Quoi qu’il en soit, la montre avait disparu. Il chercha dans la mine pendant toute la durée de son travail, mais la montre ne (...) — Chagrin-de-St-antoine-16p-nb-cahier.pdf, Chagrin-de-St-antoine-16p-nb-pageparpage.pdf, C, Religions et croyances, Apache éditions (Paris), 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16

    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Chagrin-de-St-antoine-16p-nb-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/Chagrin-de-St-antoine-16p-nb-pageparpage.pdf

  • Concert rock barré
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4382

    Vus à Bure le 19 fév, ils nous ont mis la fièvre avec les deux formations issues du même groupe (ou l’inverse :) : Çub et Ça ! À VOIR ABSOLUMENT ce vendredi soir (24 fév 2017) vers la nuit moins l’quart ou 2 heures après, à la Wardine - Saint-Antoine - 44360 Vigneux-de-Bretagne (Programmé dans l’urgence => pas de bar pendant la soirée !) "Çub c’est un condensé Un mélange insensé De Ça Math-rock barré Et Submarine FM Deep dub électrifié Des subs Des kicks et des cris Des subs Des snares et du bruit (...)

    #Agenda

  • ForumAsile | Série Portraits : Elisa-asile – trois juristes sur le terrain
    http://asile.ch/2015/12/05/forumasile-serie-portraits-elisa-asile-trois-juristes-sur-le-terrain

    ELISA-Asile (www.elisa.ch) est une association genevoise qui existe depuis plus de vingt ans (1). Son travail est d’assister juridiquement les requérants dans leur procédure d’asile. L’Association est active aux Foyer des Tattes (Vernier) avec une permanence juridique les lundi après-midi et les mercredi après-midi, à l’aéroport avec une permanence dans la zone de transit qui […]

  • Expulsés du 73, rue du faubourg Saint-Antoine, les #chibanis se rebiffent, Par Maryline Baumard, Le Monde.fr
    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/02/09/expulses-du-73-rue-du-faubourg-saint-antoine-les-chibanis-se-rebiffent_45730

    Layachi Aït Baazig a placé ses valises à portée de main. « S’il faut partir vite… c’est plus prudent », murmure-t-il en réchauffant un café sur sa petite plaque électrique. Toute sa vie de #migrant et celle de son colocataire, Saïd Allouche, tiennent entre le frigo et les deux petits lits ; dans les 20 mètres carrés de la chambre 32 qu’ils partagent depuis des années, au 73, rue du faubourg Saint-Antoine, à Paris.

    Les trente-trois chibanis, des #retraités originaires du Maroc pour la plupart, hébergés dans cet #hôtel_meublé délabré se battent pour éviter l’#expulsion : l’immeuble doit être démoli. Comble de malchance, leur logeuse a quitté le navire à l’automne avec un an de loyers, après leur avoir caché pendant des mois qu’ils allaient être mis à la rue.

    Dans la chambre de Layachi Aït Baazig et de Saïd Allouche, le superflu n’est jamais entré. Les quatre valises suffiront bien pour ranger les deux vies, le jour où il faudra déménager. Pourtant, aucun des deux hommes ne veut partir. A 75 et 81 ans, ils disent n’avoir plus le courage de quitter cette pièce dont ils partagent les 520 euros de loyer mensuels. Leurs peaux tannées, leurs rides creusées, racontent les parcours d’#ouvrier qu’ont mené ces Berbères venus dans les années 1970 « pour travailler à l’usine »…

    Layachi et Saïd demandent peu. De leur petite retraite, ils s’accommodent. De leur double vie, entre ici et là-bas, ils font leur affaire. Mais ce qu’ils voudraient, eux et les autres, c’est rester dormir longtemps encore dans les chambres au lino usé de leur immeuble sans douche. Ils tiennent à cette adresse où un de leurs amis, Fraoun Ahmed, a emménagé le 5 mai 1968. Saïd, lui, s’est installé en 1993, après avoir vu tomber les murs de son précédent meublé. « On avait fermé mon hôtel du 195, alors je suis venu là », raconte le vieil homme, fataliste.

    « On ne peut pas se laisser faire »

    Et voilà que le même scénario se prépare au 73. Mais pour la première fois de leur vie, ces vieux messieurs se rebiffent. Mardi, les locataires vont se rendre comme un seul homme au palais de justice, pour demander des comptes à leur logeuse. « On assigne la gérante qui a empoché nos loyers avant de disparaître et ne nous a pas prévenus que la société propriétaire des murs demande qu’on parte depuis 2013... On ne peut pas se laisser faire à nos âges », lâche un des leaders du groupe.

    La vie au 73 a commencé à dérailler cet été, quand la gérante des lieux les a priés de faire leurs valises. #Propriété de la Société #immobilière de Seine, le 73 doit être détruit. Le tribunal de grande instance en a décidé ainsi le 26 juin, mais elle demandait depuis quelque temps que tout le monde parte et les locataires n’en savaient rien.

    « Avant, on avait chacun nos vies. On se saluait dans l’escalier, mais rien de plus », raconte l’un d’eux. « Quand on a reçu la procédure d’expulsion, on a décidé de ne pas se laisser faire. On a toujours payé nos loyers, on continue de verser de l’argent pour entretenir l’immeuble, on a tous des papiers en règle… », résume Layachi Aït Baazig dans les trois mètres carrés de la petite salle du gardien qui sert de local de réunion. Avec l’aide de l’association Droit au logement (#DAL), les hommes se sont constitués en association. Depuis, ils jouent collectif. Il y a ceux qui racontent leur vie aux médias, conscients que leur histoire et leur âge plaident leur cause…

    Un des jeunes du groupe vient, lui, de se former à la sécurité incendie pour répondre aux exigences de la préfecture de police. Il y a urgence à contrer la préfecture car, depuis fin décembre est affiché un « arrêté d’interdiction immédiate d’habiter », qui fait planer le risque d’une expulsion à tout moment. Trêve hivernale ou pas.

    Cette crainte a fait monter l’angoisse d’un cran chez les chibanis. Sur les trente-trois locataires, majoritairement Berbères d’Algérie, dix sont même repartis au bled pour ne pas vivre l’humiliation suprême d’être jetés à la rue. Les autres se battent pour qu’on reloge tout le monde. Peu à peu des propositions arrivent. « On aimerait qu’ils puissent rester dans ces murs. Comme ça s’est fait avec les locataires du 25 rue Morand dans le 11e arrondissement. Le meublé est devenu un hôtel social où on a réinstallé les locataires précédents », rappelle Jean-Baptiste Eyraud, le président du DAL qui les soutient, veut leur éviter d’être séparés, envoyés en banlieue.

    Quitter le quartier serait un déracinement. « J’ai mes repères ici. Je ne suis plus tout jeune. Mon médecin est à quelques rues et on a le marché aussi », résume Saïd Allouche. Saïd aime le marché Alligre. Il va y humer les épices et les olives qui lui rappellent sa vie d’avant. Les plus courageux marchent encore jusqu’à Barbès, voire jusqu’au très cosmopolite marché de Montreuil, de l’autre côté du périphérique. Parce qu’un marché aux mille couleurs c’est un peu de Méditerranée à Paris. Et puis il y a les cafés du coin, « là où on voit les amis, où on discute politique »…

    Pour eux, traverser Paris à 80 ans serait une deuxième migration. Presque aussi difficile qu’une traversée de la Méditerranée à 20 ans.

  • « Il faut casser ces deux personnes-là d’abord ! »
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4136

    Les collaborateurs de M. Colin (5 personnes) venaient tous – comme lui-même – du magasin de Faubourg Saint-Antoine. Avant qu’il arrive dans le magasin, ils étaient déjà tous là ; ils étaient arrivés petit à petit, un par un, sur une période de plusieurs mois. Ils préparaient le terrain. Il en fallait un aux quatre coins (un aux caisses, un au rayon boucherie, un aux surgelés…) plus un au milieu du magasin, de telle sorte que tout salarié pouvait à tout instant être observé. Il a été envoyé par la direction centrale, avec l’objectif de « nettoyer » le magasin, et d’éliminer tous les #syndicalistes. Farida (la déléguée CGT centrale de Monoprix, qui a aussi été harcelée par ce même directeur quelques temps avant) m’a expliqué que tous ces gens-là travaillaient auparavant au magasin de Faubourg Saint-Antoine. Le travail de « nettoyage » était déjà commencé avant même que M. Colin arrive.

    #harcèlement #management #travail #exploitation

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 24-25 mai 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-les-24-25-mai-2014

    RER D : Des travaux de mise en accessibilité des gares de Yerres et Boussy Saint-Antoine modifient la circulation des #trains sur la ligne D du #RER, axe Paris Gare de Lyon - Villeneuve Saint-Georges -...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 24-25 mai 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #lignes #metro #Tramway

  • CIP-IDF > Premier mai :
    Contre l’austérité, paix aux chaumières, guerre aux palais !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7022

    Paris 14h30 RDV au 261 rue du Faubourg Saint-Antoine (où nous serons pour certains présents dès 10H) pour tenir un point fixe unitaire dans la manif’ avec une banderole Contre la précarisation, convergence des luttes ! ; merci de faire circuler l’info.

    Avignon 10h Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, rdv devant la grande poste d’Avignon avec le Collectif Contre l’Austérité 84. La Manif sera suivie d’un pique nique Place du Palais.
    14h, rdv avec Marcheurs Antinuk 84 au Parc des Libertés.

    Bordeaux 9h Parvis des droits de l’Homme, pour une action d’interpellation des signataires de l’accord Unédic 2014.

    Clermont-Ferrand 10h Place Delille. A l’issue de la manifestation, un moment festif sera organisé dans la cour de la Maison du Peuple.

    Nice 9h45 Rassemblement Promenade des Anglais, face au Ruhl.

    Rennes 10h30 place de la mairie
    Manif/action pour la dissolution du MEDEF à l’appel de la CIP-Bretagne, du MCPL et du CLOU.

    Toulouse 10h30 Place Esquirol
    Mobilisation générale : NON à la baisse de revenus déjà précaires, OUI à un salaire socialisé pour tous et toutes.

    Des infos en provenance de ces diverses villes ainsi que de Brest, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, … seront publiées ici au fur et à mesure de leur arrivée.

  • Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 7 février 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-7-fevrier-2014

    Prévision RER D : Des travaux de mise en accessibilité des gares de Yerres et Boussy Saint-Antoine, sur la ligne D du RER, modifient la circulation des trains entre Paris Gare de Lyon et Melun via Combs ...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 7 février 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF

  • « Habiter Paris est un signe clair de domination sociale » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/10/18/habiter-paris-est-un-signe-clair-de-domination-sociale_940632

    Habiter Paris est un signe clair de domination sociale »
    Recueilli par Catherine CALVET 18 octobre 2013 à 18:06

    Le Génie de la Bastille vu de la rue du Faubourg Saint-Antoine, un quartier emblématique de la gentrification de la capitale. Le Génie de la Bastille vu de la rue du Faubourg Saint-Antoine, un quartier emblématique de la gentrification de la capitale. (Photo Jacques Demarhton. AFP)
    INTERVIEW
    Pour la géographe Anne Clerval, la gentrification de la capitale s’est faite aux dépens des classes populaires. La municipalité Delanoë n’aurait pas stoppé le mouvement dans une ville où la mixité sociale ne serait qu’illusion.

  • Ouverture d’une structure d’accueil, d’écoute et de soins pour les victimes de harcèlement sexuel.
    http://www.liberation.fr/societe/2012/06/15/le-harcelement-sexuel-constitue-un-vrai-prejudice-pour-la-sante-des-victi
    Numéro vert : 0800 00 46 41. Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures. La structure se trouve au CHU Saint-Antoine, 184 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 12ème. Métro Faidherbe-Chaligny.
    #victime #victimes #harcelement_sexuel

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 15-16 juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-et-sncf-transilien-les-15-16-juin-2

    Noter samedi #15_juin, deux manifestations sur la voie publique : A partir de 12h00, rassemblement Place de la Bastille puis défilé par la rue du Faubourg Saint-Antoine jusqu’à la place de la Nation...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 15-16 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #lignes #metro #RER #trains #Tramway

  • Barricades
    http://www.contretemps.eu/r%C3%A9cits/barricades

    Le 18 mars 1871, le peuple parisien se soulève, en opposition à la tentative d’Adolphe Thiers - fondé de pouvoir des classes dominantes - de s’emparer des armes de la Garde nationale. Dans la foulée, des barricades sont érigées au faubourg Saint-Antoine et à Ménilmontant, signant le début de la révolution sociale et politique connue sous le nom de Commune de Paris. A l’occasion de ce 18 mars, Contretemps vous propose de lire un texte de l’écrivain Pierre Vinclair, intitulé « Barricades », ayant (...)

  • Victor Hugo et les barricades de juin 1848.
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article541

    Voici un chapitre des Misérables, intitulé « la Charybde du Faubourg Saint-Antoine et la Scylla du Faubourg du Temple ». (chapitre 1 du livre I du tome V). Un aperçu du « problème » que pose la démocratie véritable à un partisan de la souveraineté générale, même honnête.

    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/EnregistrementBarricadesMiserables.mp3
    http://anarsonore.free.fr/IMG/pdf/MiserablesT5L1CH1.pdf

  • « A la fin du XIXe siècle, Paris était la capitale mondiale de la caricature religieuse » - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/21/a-la-fin-du-xixe-siecle-paris-etait-la-capitale-mondiale-de-la-caricature-re

    Les premières images blasphématoires apparaissent beaucoup plus tard. Le grand tournant se situe dans les années 1870, avec le peintre belge Félicien Rops et sa relecture de la tentation de Saint-Antoine. Sur cette toile, une femme nue remplace le Christ sur le crucifix pour tenter Saint-Antoine. Cette peinture ouvre une carrière fantastique pour le crucifix dérisionnel et l’image blasphématoire, des dessins d’Eisenstein à Bettina Rheims en passant par Prévert (voir image en tête d’article) ou Jean Effel.

    #caricatures #religion #histoire