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  • Profession : chargeur de trottinettes, dernier-né des petits boulots de l’ubérisation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/03/09/profession-chargeur-de-trottinettes-dernier-ne-des-petits-boulots-de-l-uberi

    Yacine, 39 ans, est chargeur de trottinettes, ou « juicer » – juice signifie électricité en argot anglais. Un nouveau petit boulot de l’ubérisation – la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients et d’indépendants – apparu en France à l’été 2018, quand des sociétés (sept aujourd’hui) ont commencé à semer leurs trottinettes électriques en libre-service dans les villes. Depuis novembre 2018, Yacine travaille pour l’entreprise américaine Lime, la marque au citron. Il n’est pas salarié, mais autoentrepreneur. Il ne reçoit pas de fiche de paie, mais une rémunération journalière qui dépend du nombre de trottinettes collectées dans la journée, rechargées à son domicile la nuit et redéployées au petit matin.

    Yacine n’a pas de patron, si ce n’est l’algorithme de l’application Lime sur son smartphone. C’est l’appli qui donne la marche à suivre : où trouver les trottinettes, où les replacer, combien elles rapportent (entre 5 et 6 euros l’unité). C’est aussi elle qui lui attribue une note de satisfaction dont dépend le nombre maximal de trottinettes qu’il est autorisé à recharger chaque jour. Un couac, un retard, et ce plafond baisse. La paye aussi.

    #Travail #Uberisation #Jobs_à_la_con #Autoentrepreneur #Néomanagement #Algorithmes

    • lemonde.fr
      Profession : chargeur de trottinettes, dernier-né des petits boulots de l’ubérisation
      Stéphane Lauer éditorialiste au « Monde »
      8-11 minutes

      Économie
      Où va le travail ?

      Avec le déploiement des trottinettes électriques en libre-service dans les villes, un nouvel emploi est apparu : celui de « juicer », ou chargeur de trottinettes.

      Par Aurélie Collas Publié le 09 mars 2019 à 08h40 - Mis à jour le 09 mars 2019 à 08h40

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      Yacine est « juicer », ou chargeur de trottinettes électriques, à Paris.
      Yacine est « juicer », ou chargeur de trottinettes électriques, à Paris. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      A bord de sa camionnette blanche, Yacine quitte Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, pour rejoindre le centre de la capitale. Il est 14 heures, jeudi 21 février, et sa journée de travail commence : six heures de chasse aux trottinettes que les usagers ont laissées à moitié déchargées, ici ou là, au détour d’une rue. Six heures à tourner dans les artères de la ville comme un poisson dans un bocal. Saint-Michel, Raspail, Saint-Germain, puis encore Saint-Michel, Châtelet, Rivoli…

      Yacine, 39 ans, est chargeur de trottinettes, ou « juicer » – juice signifie électricité en argot anglais. Un nouveau petit boulot de l’ubérisation – la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients et d’indépendants – apparu en France à l’été 2018, quand des sociétés (sept aujourd’hui) ont commencé à semer leurs trottinettes électriques en libre-service dans les villes. Depuis novembre 2018, Yacine travaille pour l’entreprise américaine Lime, la marque au citron. Il n’est pas salarié, mais autoentrepreneur. Il ne reçoit pas de fiche de paie, mais une rémunération journalière qui dépend du nombre de trottinettes collectées dans la journée, rechargées à son domicile la nuit et redéployées au petit matin.

      Yacine n’a pas de patron, si ce n’est l’algorithme de l’application Lime sur son smartphone. C’est l’appli qui donne la marche à suivre : où trouver les trottinettes, où les replacer, combien elles rapportent (entre 5 et 6 euros l’unité). C’est aussi elle qui lui attribue une note de satisfaction dont dépend le nombre maximal de trottinettes qu’il est autorisé à recharger chaque jour. Un couac, un retard, et ce plafond baisse. La paye aussi.
      Etudiants ou salariés en quête d’un complément de revenu
      Yacine vient de récupérer deux trotinnettes à recharger.
      Yacine vient de récupérer deux trotinnettes à recharger. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      A voir les cernes dissimulés dans l’ombre de sa casquette, le boulot est éreintant. « On finit tard le soir, on commence tôt le matin, raconte ce père de trois enfants. Et puis c’est physique. Les trottinettes pèsent 20 kg. Je me suis musclé depuis que je fais ça ! »

      Ses efforts, dit-il, sont « récompensés » chaque matin, lorsqu’il reçoit son dû. Quarante trottinettes – son plafond actuel – rapportent à Yacine autour de 200 euros par jour, auxquels il faut soustraire les charges : l’amortissement du camion (acheté 3 500 euros), l’assurance, l’essence, l’électricité, les cotisations… A la fin du mois, il lui reste environ 1 800 euros.

      A 15 heures, l’application indique une trottinette déchargée sur un trottoir entre le pont des Arts et le pont du Carrousel. Yacine cherche à se garer, ne trouve qu’un arrêt de bus, met ses feux de détresse. Il risque une contravention, mais pas le choix. Le stationnement gênant fait partie des risques du métier dont il doit endosser l’entière responsabilité : « Si je ne fais pas ça, je ne travaille pas. » Arrivé au lieu indiqué, Yacine scanne le code de la trottinette. 5,80 euros dans la tirelire.

      Direction ensuite le boulevard Raspail, où deux trottinettes ont les batteries à plat. La première lui passe sous le nez : un autre « juicer » est en train de la monter dans son fourgon. La seconde a déjà filé. La concurrence entre chargeurs est de plus en plus forte à mesure que leur nombre s’accroît.

      « Ce job permet de travailler dehors, d’être libre de son temps, de ne pas avoir de patron »

      Mais Yacine reste positif. « Faut pas se mentir, il n’y a pas que des inconvénients », assure-t-il. A 17 heures, de passage sur les quais, il sourit en contemplant les monuments longeant la Seine : « Voilà, c’est mon bureau ! » Yacine aime Paris et conduire. « Ce job permet de travailler dehors, d’être libre de son temps, de ne pas avoir de patron », explique-t-il.

      Son CV accumule les expériences d’autoentrepreneur : marchand, gérant d’un food truck, conducteur de taxi… En novembre 2018, lorsqu’il a entendu parler de l’activité de « juicer », il était au chômage. « C’est venu au bon moment, dit-il. Au début, Lime payait sept euros la trottinette. Je gagnais bien, j’envisageais de me développer, de prendre quelqu’un. » Mais loi de l’offre et de la demande oblige, le prix a baissé. « Sept euros, c’était honnête. Cinq euros, c’est juste. Je pense chercher autre chose. »

      En réalité, peu de chargeurs de trottinettes vivent de cette activité. Beaucoup sont étudiants ou salariés à la recherche d’un complément de revenu. C’est le cas de Yazid, gardien d’immeuble. « Je fais ça quand je peux, quand je vois quelques trottinettes le soir dans le quartier, raconte-t-il. Je prends ma voiture, j’en mets cinq dans le coffre et les branche dans le salon. » Montant du gain : 25 à 30 euros par nuit. « Ça évite d’être dans le rouge. »
      « Je ne pense pas qu’on puisse en vivre »

      « Au début, c’était amusant, comme lorsqu’on cherche des Pokémon dans le jeu Pokémon Go ! », explique Jason. Sauf que cet étudiant n’a pas trouvé de « nid » (zone de dépôt) près de chez lui pour replacer les trottinettes le matin. Il a laissé tomber au bout d’un mois.

      Anis, un chômeur de 22 ans, conclut, à l’issue de trois mois d’expérience, à une « super arnaque » : « Une fois payés la location du camion, du local pour charger les trottinettes, le plein d’essence, il ne restait quasiment rien des 100 euros que j’avais gagnés dans la journée. »
      Chaque nuit, sur le parking de son immeuble à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Yacine recharge dans son camion plus de 40 trottinettes.
      Chaque nuit, sur le parking de son immeuble à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Yacine recharge dans son camion plus de 40 trottinettes. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      « Cette activité ne me choque pas tant qu’elle reste un job d’étudiant, estime Grégoire Leclercq, cofondateur de l’Observatoire de l’ubérisation. Le problème, c’est quand on la propose à des gens qui cherchent un revenu décent. Là, on les piège. D’abord, parce qu’à l’exception d’une minorité qui industrialise l’activité, je ne pense pas qu’on puisse en vivre. Ensuite, parce que ces personnes n’ont pas la protection sociale qu’offre un contrat de travail. »

      « Toutes les sécurités constitutives du droit du travail n’existent pas pour ces gens-là »

      Pas de mutuelle, pas de chômage, pas de congés payés, pas de salaire minimum, pas d’indemnisation en cas de maladie ou d’accident du travail… « Toutes les sécurités constitutives du droit du travail n’existent pas pour ces gens-là », renchérit Karim Amellal, auteur de La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018). Pour les sociétés du secteur, le recours à des indépendants permet de disposer d’une main-d’œuvre à moindre coût. Contacté, Lime n’a pas donné suite à nos sollicitations.

      Il est 20 heures. Dans le centre de Paris, le trafic des livreurs Deliveroo à vélo et des chauffeurs privés bat son plein. Yacine s’arrête à Châtelet et fait le bilan. Il a trente-deux trottinettes dans son camion. Il arrivera à atteindre les quarante en en ramassant quelques-unes sur le chemin du retour. Chez lui, il lui faudra une bonne demi-heure pour installer les branchements électriques. Puis il se réveillera à 4 h 30 pour déposer les trottinettes avant 7 heures dans Paris… et ainsi de suite, jusqu’à trouver une activité plus rentable.

      Le secteur, en tout cas, va continuer à se développer : un huitième opérateur vient d’annoncer, jeudi 7 mars, le déploiement de huit cents trottinettes à Paris, et d’autres sociétés devraient encore suivre.

      Aurélie Collas

  • Être pauvre (2/4) : Pauvres des champs, les oubliés | La série documentaire
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/etre-pauvre-24-pauvres-des-champs-les-oublies

    Nous nous rendons en Limousin, une zone particulièrement concernée par cette pauvreté hors des radars. Au fil des témoignages recueillis, nous abordons les questions cruciales de l’isolement géographique, de la dévitalisation des territoires, du repli social et des spécificités de la pauvreté dans un village ou en campagne. Durée : 55 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1481506433081024512/10177-18.09.2018-ITEMA_21814321-0.mp3

  • PSG : L’équipe féminine virée du Camp des Loges et priée de trouver un terrain en 15 jours ?
    http://top-edito.20minutes.fr/sport/psg/2129707-20170909-psg-equipe-feminine-viree-camp-loges-priee-trou

    Selon une information du quotidien Le Parisien, l’équipe féminine du Paris Saint-Germain devrait déménager. Les joueuses évoluent actuellement au Camp des Loges lorsqu’elles jouent à domicile mais la situation devrait être amenée à évoluer à cause de la nouvelle place accordée aux équipes de jeunes, notamment les U17 et U19, à Saint-Germain en Laye.
    De la place pour les équipes de jeunes

    Nouveau directeur sportif du centre de formation, Luis Fernandez aimerait que les jeunes cessent de jouer sur les terrains synthétiques, sans doute pour qu’ils puissent jouer un maximum sur la pelouse. L’équipe féminine fera les frais de ce choix et se retrouvera sans stade pour la suite de la saison. On ne sait toujours pas où elles joueront leur prochain match de championnat contre Lille, le 23 septembre.

    #sexisme #fraternité #discrimination #foot

  • Fraude fiscale : le #PSG, Di Maria et Pastore perquisitionnés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230517/fraude-fiscale-le-psg-di-maria-et-pastore-perquisitionnes

    Après les révélations de #football_leaks puis notre article concernant la possible complicité du PSG dans le circuit d’évasion fiscale d’Angel Di Maria, le club parisien ainsi que ses deux vedettes argentines ont été perquisitionnés ce mardi matin, selon nos informations.

    #International #France #Angel_Di_Maria #Javier_Pastore #Paris_Saint-Germain

  • Evasion fiscale : un document implique le Paris Saint-Germain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100517/evasion-fiscale-un-document-implique-le-paris-saint-germain

    Angel Di Maria n’a pas répondu à nos questions © Reuters L’attaquant argentin #Angel_Di_Maria a créé une société dans un paradis fiscal pour y percevoir les millions d’euros gagnés grâce à ses droits à l’image. Non seulement le #PSG savait, mais il a signé un contrat avec cette société pour toucher une partie des gains.

    #International #France #Jean-Claude_Blanc #Sunpex

  • L’historien Ali Farid Belkadi à la descendante de Bengana : « Si on ne choisit pas sa famille, il n’est pas interdit de se repentir » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/03/l-historien-ali-farid-belkadi-a-la-descendante-de-bengana-si-on-ne
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/Ferial+Bentchikou%20Furon.jpg?itok=J8A1GFWX

    « Celui qui méconnaît l’histoire est condamné à la revivre. » (Karl Marx). Cet exergue est un appel à la vigilance de tous, afin de ne pas répéter les bévues du passé. Depuis 1838, le nom Bengana se conjugue à tous les sales temps dans la conscience populaire algérienne. Il est l’ennemi public numéro un, juré, déclaré, politique, héréditaire, il fut redouté par les tribus, comme les enfants redoutent l’ogre dans les contes universels. A l’époque turque, les Bengana, qui n’étaient pas grand-chose, se refirent de la tête aux pieds avec l’aide des officiers du corps expéditionnaire français, qui les revivifièrent de père en fils durant des décennies.

    Bengana, c’est l’ennemi de tous, depuis toujours, de longue date, une famille de vachers indigènes convertis en hommes de guerre oppresseurs de leur peuple, au nom de la France. L’ennemi de la noble cause, celle de la libération des Algériens du joug colonial. Bengana reste dans l’inconscient collectif algérien l’archétype de l’ennemi de Dieu et du genre humain. Ils sont voués aux gémonies. Plus abject, cela n’existe pas. Cela se passait aux temps où les tribus s’affrontaient, s’écharpaient, s’entretuaient, sous les regards admiratifs et ravis des généraux français qui les manœuvraient en coulisse. Les insurrections se succédaient et s’enchaînaient pour sauver les populations du désespoir dans lequel les Français avaient plongé le pays, sans succès, et leurs instigateurs étaient décapités, leurs têtes expédiées au Muséum de Paris.

    La répression française a fait 10 millions de morts en Algérie de 1830 à 1872, selon un auteur français : « En réalité, une fois réduit à deux millions, le peuple algérien dut renoncer à la lutte ouverte et attendre d’avoir presque retrouvé le chiffre de 1830 avant de la reprendre. Si l’on tient compte de son taux d’accroissement moyen de 1870 à 1930, environ un million tous les quinze ans, ce n’est pas huit, mais dix millions d’habitants que le peuple algérien a perdu de 1830 à 1872. » (Michel Habart. Histoire d’un parjure, Les éditions de minuit).

    A ce chiffre effarant, qui évoque rétrospectivement et d’une manière incontestable un génocide, s’ajoute celui du nombre de martyrs de la guerre de libération 1954/1962. Le génocide, qui est considéré par les juristes comme la forme extrême du crime contre l’humanité, est un concept issu de la Seconde Guerre mondiale. Ce concept fut appliqué au massacre des Arméniens, en 1915, ainsi qu’à l’assassinat des juifs d’Europe par les Allemands entre 1941 et 1945.

    Brusquement, ce fut le 1er novembre 1954, un jour de tous les saints chrétiens, l’insurrection finale. C’est à la fois l’Iliade et l’odyssée, comme le dit si bien Moufdi Zakaria dans un de ses très beaux poèmes. Nous avons tous au fond de nous une légende familiale qui parle de ces années-là, fabuleuses, mythiques. La France ne détient de cette époque qu’un fatras informes de récits plats et ennuyeux, entreposés dans des cartons au Fort de Vincennes ou à Aix-en-Provence, ces fameuses archives françaises dans lesquelles des officiels coloniaux, civils et militaires, racontent l’autre version, dévalorisante, des hauts faits de la résistance algérienne à la colonisation. Les Algériens sont les aimés de Dieu, par leurs incessantes épreuves qui dépassent l’entendement. Dieu les soumet à des tests régulièrement depuis des siècles. Qui aime bien châtie bien.

    La guerre de libération contre les Français n’a pas commencé en 1954. Elle était déjà là au mois de juin 1830, du côté de Sidi Fredj. Elle ne s’est jamais arrêtée, entrecoupée de pauses, le temps de regrouper ses forces et c’est reparti. Toujours cette quête mystique vers une autre libération, de plus en plus décisive. L’Algérie a toujours vibré de chants libérateurs, d’actes sublimes, épiques, rien de plus normal, l’Algérie est le pays des héros.

    Venons-en aux escobarderies de l’arrogante descendante de l’Ubu-roi des oasis de Biskra, l’auteure étourdie du livre Bouaziz Bengana, soi-disant dernier roi des Zibans, le bachagha Bouaziz Bengana, ce « salopin de finance » traînant le « voiturin à phynances » dans les Zibans, un mot qui signifie « oasis » et qui est synonyme de Bsikris dans cette région située à l’orée du désert. Les dissimulations de cette descendante sont claires comme l’eau argentée qui coule de la roche, il s’agit d’une tentative – ratée, avortée, loupée – de duper les Algériens et d’escamoter leur histoire en y introduisant subrepticement, de manière apocryphe, un félon, affublé comme au carnaval d’un masque de héros, et son clan de traîtres, ivres de carnages. Elle peut toujours rêvasser d’une statue future à élever sur la principale place de Biskra en hommage à ce sinistre personnage, Bouaziz Bengana.

    Cette famille de collabos est pire que les George Montandon, Louis Darquier de Pellepoix, Henri Coston, Marcel Déat, Jean Luchaire, Lucien Rebatet qui sévissaient dans la France des années 1939/1940. La France, qui se glorifie des hauts faits de la résistance contre les Allemands, pérore et chicane lorsqu’il s’agit des harkis de sinistre mémoire. Les partisans Algériens – moudjahidine – avaient pourtant les mêmes intentions justes et nobles que les résistants français de la Seconde Guerre mondiale : libérer leur pays du joug des occupants. En Algérie, cela dura 132 ans. L’engeance de Bengana a collaboré, par toutes les formes et de toutes les manières possibles et imaginables, avec l’ennemi français en temps de guerre. C’était leur seconde nature. Les mains de ces gens-là à travers le temps ruissèleront toujours du sang des martyrs. Ils assassinaient des Algériens, leurs compatriotes, au nom d’une idéologie criminelle impitoyable et barbare qui appelait à s’approprier un pays, l’Algérie, auquel elle imposa la guerre.

    Cette descendante de Bouaziz Bengana aurait pu se taire et expier dans son coin le mal fait aux Algériens par ses ancêtres qui s’engagèrent par serment, de la manière la plus solennelle, prêté au général Galbois de ne jamais trahir la France, ni ouvertement, ni en secret. Bouaziz Bengana ne fut pas seul à ce moment-là, tous les Bengana valides et en âge de combattre l’accompagnaient, pour prêter leur allégeance définitive à la France. Tous les Bengana, de père en fils, les frères, les demi-frères, les cousins et les neveux, se bousculaient dans le palais de Constantine pour étreindre la main des officiers français.

    C’est en 1838 que cette famille, ayant à sa tête son chef Bouaziz Bengana, vint offrir ses services aux Français. Parmi ceux qui accompagnaient Bouaziz Bengana, il y avait son frère M’hammed-Ben-Bouaziz Bengana ; ses enfants Ali-Ben-El-Guidoum, Ahmed-ben-El-Messai et El-Hadj-Bengana, ses neveux El-Hadj-ben-Ahmed Bengana, Larbi-ben-El-Hadj Bengana, Ahmed-ben-El-Hadj et Mohammed-Es-Seghir ; le neveu de celui-ci, Ahmed-Ben-Bouzid, et ses autres neveux : Bou-Lakhras-ben-Mohammed-ben-El-Hadj et Brahim. D’autres encore qui s’étaient déplacés pour reconnaître et acclamer le gouvernement français dont ils appréciaient la conduite en Algérie.

    A ce serment qui fut prononcé sur le coran et au nom de Dieu, les Bengana crurent bon de devoir ajouter que tous s’engageaient à servir la France avec zèle. Ils annoncèrent même au général Galbois qu’il ne tarderait pas à constater les services qu’ils pouvaient rendre aux Français dans la région saharienne, qui était à la fois leur domicile et leur lieu de naissance, selon eux. Ils se disaient arabes de la pure race, mais leur origine véritable est la haute-Kabylie. La réponse du général Galbois fut : « Le gouvernement français est édifié sur de solides bases, et les lois qui le régissent sont claires et précises. Si vous servez ce gouvernement avec loyauté et fidélité, et que vous attendiez patiemment, vous obtiendrez de lui, non seulement ce que vous aurez espéré ouvertement, mais même ce que vous aurez celé au fond de vos cœurs ! »

    Promesses tenues, on fit de Bouaziz Bengana un khalifa, un simple lieutenant des Français. Bouaziz Bengana répliqua à Galbois que son sang était prêt à remplir avec zèle toutes les missions que les Français voudraient bien confier à sa famille. Leur première mission fut de concourir au rétablissement de la sécurité sur la route de Sétif. A partir de ce moment-là, la chasse à leurs concitoyens récalcitrants au joug français était ouverte. Tous les Algériens qui refusaient de se soumettre aux Français devenaient des antagonistes à occire. Le vocabulaire des Bengana se restreint à des bribes de mots obsessionnels, leur seule préoccupation constante et permanente : briser l’ennemi, c’est-à-dire la résistance algérienne à l’occupation. Cerner l’ennemi algérien. Charger l’ennemi algérien. Chasser l’ennemi algérien. Combattre l’ennemi algérien. Contenir l’ennemi algérien. Courir sus à l’ennemi algérien. Culbuter l’ennemi algérien. Débarrasser le territoire conquis des ennemis algériens qui s’y trouvaient. Défaire l’ennemi. Ecraser l’ennemi. Encercler l’ennemi.

    Ils encaissaient l’impôt au nom de la France, sur lequel une bonne part leur revenait. Leurs territoires s’accroissaient, leur pouvoir s’amplifiait. A la tête de leurs goums, les Bengana firent une guerre implacable à trois chefs de la résistance : Abdelhafidh, Boumaza, Mohamed Ben Abdallah et Ben Chohra. Ils participèrent aux destructions et aux massacres avec le colonel Saint Germain, qui fut tué lors d’un combat contre les troupes d’Abdelhafidh. Ils participèrent au pogrom de Zaatcha avec le colonel Carbuccia et le général Herbillon. Ils furent avec Pélissier et le général Bedeau. Les Bengana étaient partout avec pour évangile et credo : celui qui croira en la France sera sauvé et celui qui ne croira pas sera condamné.

    C’est ainsi que la famille Bengana commandée par son chef Bouaziz Bengana rejoindra le général Galbois, qui commandait la colonne expéditionnaire chargée de contrôler la région, en se ralliant aux troupes françaises. Le premier combat auquel ils participeront eut lieu avec une troupe dirigée par le frère de l’émir Abdelkader au lieu-dit Has El-Oued. Au cours de ce combat, les Bengana eurent quatre de leurs cavaliers tués et trois blessés. Parmi les résistants qui faisaient partie de la troupe de l’émir, se trouvaient Ferhat Bensaid et Ahmed-Ben Chennouf. C’est là les premiers débuts des Bengana au service du gouvernement français.

    Quelque temps plus tard, Mohammed-Es-Seghir Bengana se joignait au même général Galbois qui dirigeait une nouvelle et immense colonne en partance vers le pays des Haraktas. Mohammed-Es-Seghir avait amené avec lui les hommes de la tribu qu’il commandait ainsi que ses goumiers personnels. Mohammad-Es-Seghir et les siens, qui connaissaient parfaitement le terrain, concourront alors à la soumission complète des Haraktas.

    Ce serait trop long, voire fastidieux d’énumérer les batailles contre la résistance auxquelles ils furent mêlés durant des décennies, de 1838 à 1879.

    Lahsen Benazouz était le lieutenant de l’émir Abdelkader, et, en cette qualité, il parcourait le Sahara avec la fine fleur de ses troupes. Plusieurs tribus de cette région avaient fait leur soumission à Lahsen Benazouz, les Bengana et leurs affidés réquisitionnés au complet vinrent établir leur campement à peu de distance d’El-Outaia, dans un endroit appelé Salsou. C’est là que les deux troupes ennemies, l’une combattant pour la liberté et la vérité, l’autre engagée aux côtés des troupes d’asservissement, se rencontrèrent et qu’elles se livreront un combat acharné.

    La bataille de Salsou

    Le texte écrit par un membre du clan Bengana et publié en 1879 à Constantine dit : « Nous en tuâmes un grand nombre et nous leur prîmes leurs fusils et leurs canons. Nous allâmes porter tout le butin que nous avions pris à M. le général Galbois, et nous devons dire que le gouvernement nous récompensa par les honneurs et la vénération dont nous fûmes l’objet, et par la plus belle des distinctions. De plus, c’est à partir de cette époque que Si-Bouaziz Bengana fut surnommé le Serpent du désert. Ce fait d’armes accompli au service de la France est encore un de ceux dont notre famille a le droit de s’enorgueillir. A la suite de tous ces faits, le général Négrier, ce lion indomptable, revint, pour la deuxième fois, à la tête des affaires, et nous fîmes avec lui une razzia aux Oulad-Bou-Aoun auxquels s’était jointe la tribu des Zemoul. »

    Nous avons consulté les archives du Service historique du Château de Vincennes à propos de cette bataille de Salsou. Les sources sont : « Sous-série 1 H 68. Dossier 3. Province de Constantine (mars-avril 1840) ». Ce document qui traite très brièvement de Bouaziz Bengana, auquel les archives prêtent très peu d’importance, dit : « Le général Valée obtient le grade d’officier de la légion d’Honneur pour le cheikh El-Arab Ben Gana, son protégé, qui a anéanti un bataillon régulier de l’armée de l’Emir d’Abd el-Kader, ainsi qu’une cavalerie de 800 hommes et des troupes régulières, commandé par Ben Azouz, le khalifa du Sahara oriental d’Abd el-Kader, sans qu’un seul fantassin s’en soit échappé. Le goum de Bengana lui prend trois drapeaux, deux canons, deux tambours et 500 fusils avec baïonnette. Le gouverneur fait remettre à cette occasion à Ben Gana 20 000 francs pour la solde de ses troupes et 25 000 francs pour ses dépenses personnelles. 510 têtes ont été coupées. »

    Cette affaire, dit encore le passage du dossier conservé pour la postérité par les Archives de Vincennes, « fait grande sensation dans toute la province ». « Je (le général Galois) regarde comme un résultat bien heureux d’avoir amené les Arabes à se battre pour nous contre leurs coreligionnaires. (…) Il aurait fallu peu de choses pour allumer un grand incendie, car Ahmed (le Bey de Constantine) et Abd el-Kader commençaient à gagner du terrain. » Le rapport remis à sa hiérarchie militaire française par le cheikh el-Arab sur le combat contre Ben Azouz se termine ainsi : « Nous sommes vos enfants et nous vous servirons jusqu’à la fin avec une entière fidélité. »

    Les Bengana, retournés dans leur fief après une razzia menée sous les ordres du général A. Baraguay-d’Hilliers, apprirent la nomination du duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe, au commandement de la province de Constantine. Sans perdre un seul instant, Bouaziz Bengana, brûlant d’impatience, alla à sa rencontre. Le duc d’Aumale, après l’avoir félicité pour les services rendus à la France et inspecté les goumiers de Bengana, lui communiqua son intention de faire une expédition dans le Sahara et dans les montagnes des Oulad-Soltan.

    Bouaziz Bengana lui répondit qu’il était prêt à marcher et à servir ses projets, ajoutant : « Son altesse n’aurait qu’à le faire prévenir lorsqu’elle se rendrait à El-Kantara, et qu’il s’engageait à l’y rejoindre avec les contingents des tribus soumises du Sahara et leurs chefs, qui étaient parfaitement disposés à se battre. (…) Le duc d’Aumale fit alors l’honneur à Si-Bou-Aziz-ben-Gana de le nommer khalifa de la région saharienne, et cette nomination fut confirmée par le maréchal Vallée comme récompense pour ses bons et loyaux services. Le territoire de commandement de Bouaziz Bengana fut délimité : il s’étendait d’El-Kantara à Touggourt et comprenait, de l’est à l’ouest, tout le pays qui s’étend d’El-Khanga aux Ouled-Djellal. Le duc d’Aumale, reconnaissant, nomma en même temps Si-Mohammed-Es-Sghir, neveu de Si-Bouaziz, caïd de Biskra et des Zibans. »

    Au duc d’Aumale succéda le général Bedeau qui entreprit une nouvelle campagne dans les Aurès pour y aller chercher El-Hadj-Ahmed-Bey. Les Bengana étaient toujours là où les généraux français allaient.

    A la suite d’une énième expédition contre les insurgés algériens, à laquelle participèrent les Bengana, le général Herbillon attribua à El-Hadj-ben-M’hammed Bengana le titre de caïd des Oulad-Djellal et des Oulad-Nail. Puis le général Herbillon, accompagné de tous les membres de la famille des Bengana, pourchassa les récalcitrants Oulad-Nail jusque chez eux, et les obligea de lui faire leur soumission.

    Le pogrom de Zaatcha raconté par les Bengana

    A propos du pogrom de Zaatcha, auquel participèrent tous les Bengana et durant lequel la totalité des habitants furent massacrés, sans exception, y compris les vieillards, les femmes et les enfants, le texte écrit par Bengana dit : « A la suite de ces événements, le colonel Canrobert fut appelé au commandement d’Aumale, et ce fut le colonel Carbuccia que l’on nomma à sa place à Batna. A cette époque, il y avait dans la petite ville de Zaatcha un homme nommé Bouziane qui se faisait passer pour chérif et qui avait réussi à réunir autour de lui un certain nombre de partisans. Comptant sur l’appui des gens de Zaatcha, cet individu se crut assez fort pour se dispenser de venir rendre ses devoirs aux autorités. Le siège de Zaatcha fut alors commencé par Si-Bou-Aziz- Bengana et ses frères à la tête des troupes dont ils disposaient, et, quelque temps après, le colonel Carbuccia vint les rejoindre avec un faible détachement et le siège continua. Tous les gens de Zaatcha et le chérif Bouziane, ainsi que tous les étrangers qui avaient suivi la fortune de celui-ci rentrèrent alors dans l’intérieur de la ville et s’y retranchèrent. De nombreux combats eurent lieu sous les murs de Zaatcha, le colonel Carbuccia attaquant sans relâche les assiégés à la tête de son détachement ; mais cet officier ne put obtenir aucun résultat, et après des efforts inutiles, la colonne fut obligée de rentrer à Biskra. Or, ce siège avait duré un certain temps, et, dans cet intervalle, Si-Abdelhafidh, qui était campé à El-Khanga, avait conçu le projet de faire une diversion au profit de Bouziane. (…) Bou-Aziz -Ben-Gana, qui était encore devant Zaatcha, envoya immédiatement à Si-Bou-Lakhras l’ordre de prendre avec lui quatre cents cavaliers arabes et de se transporter avec eux à Biskra le plus vite possible. Si-Bou-Lakhras exécuta ponctuellement les ordres qu’il avait reçus, et lui et ses quatre cents cavaliers franchirent la distance qui les séparait de Biskra en un jour et une nuit. Arrivés à Biskra, ils se joignirent au commandant Saint-Germain et se portèrent à la rencontre de Si Abdelhafidh. Les deux armées se rencontrèrent à Soriana, et les troupes françaises se jetèrent avec impétuosité sur les insurgés. La fortune tourna contre Abd-el-Hafidh, qui fut battu ; mais nous eûmes à déplorer la mort du commandant Saint-Germain, qui fut tué pendant le combat. (…) Revenons maintenant à l’affaire de Zaatcha. Lorsque le colonel Carbuccia abandonna le siège pour rentrer avec sa colonne à Biskra, il laissa Si-Bou-Aziz-Ben-Gana et ses parents auprès de Zaatcha, avec leurs goums, pour surveiller Bouziane et ses partisans, et cette situation se continua jusqu’à l’arrivée du général Horbillon. Ce général, à la tête d’une colonne considérable, mit la plus grande diligence à se transporter à Zaatcha, et, une fois là, il activa les travaux du siège. »

    Mohammed-Es-Seghir Bengana assassine Al-Hassan Bouziane

    Le texte de Bengana poursuit à propos du pogrom de Zaatcha : « Nous n’entreprendrons pas de raconter les péripéties de ce siège mémorable. (…) Enfin, la victoire resta aux troupes françaises ; Bouziane fut tué, tous les habitants de Zaatcha furent passés au fil de l’épée et leur ville fut détruite de fond en comble. Le jour de la prise de Zaatcha, un des soldats de Si-Mohammed-Es-Seghir avait fait prisonnier le fils de Bouziane et l’avait amené au général qui voulait tout d’abord lui accorder la vie. ‘‘Un chacal ne peut enfanter que des chacals’’, objecta Si-Mohammed-Es-Seghir ; la mort de ce jeune homme fut donc décidée et le soldat le tua immédiatement. A la suite de ces hauts faits, qui rendaient plus manifeste encore la fidélité des Ben-Gana au gouvernement français, le général Herbillon répartit les places de caïds dans la région saharienne entre les membres de cette famille. Il nomma Si-Ali-Ben-El-Guidoum, fils de Si-Bou-Aziz-Ben-Gana, caïd des Arabes-Cheraga ; Si-Bou-Lakliras-ben-Mohammed, caïd des Saharis ; et Si-Ahmed-ben-El-Hadj-ben-Gana, caïd des Arabes Gheraba. Ceux qui avaient aidé ou assisté le chérif Bouziane furent sévèrement punis, et chacun des contingents qui avaient formé l’armée du général rentra dans sa résidence respective. »

    Ce n’est pas tout, un autre « haut fait remarquable » de cette famille est à signaler, un carnage qui eut lieu en marge du siège de Zaatcha.

    Le 16 novembre 1849, à deux heures du matin, deux colonnes du corps expéditionnaire français, placées sous les ordres des colonels de Barrai et Canrobert, se dirigèrent vers l’oasis d’Ourlal, « une ville de tentes appuyée aux oasis, des douars sans nombre s’étendant de tous côtés au loin, et de nombreux troupeaux de chameaux, de moutons, couvrant la plaine ». Les soldats français, pourvus de quatre canons, étaient accompagnés des goums de Sétif, du Hodna et de Biskra, ces derniers sous les ordres du cheikh El-Arab Bengana.

    Entendant du bruit, tous les hommes du campement nomade sortirent des tentes, les cavaliers montèrent à cheval et se portèrent en avant pour livrer bataille aux Français et à leurs supplétifs indigènes. Les femmes, les enfants, les vieillards, entendant les coups de fusil et voyant une masse mouvante se diriger de leur côté, se sauvèrent précipitamment vers les oasis. La sauvage agression de cette population algérienne plongée dans le sommeil fit 120 morts, hommes parmi les nomades, femmes, vieillards et enfants. Toutes les tentes furent renversées, bouleversées, déchirées, brûlées même, et tous ceux qui n’avaient pu fuir trouvèrent la mort sous les toiles et les tapis où ils s’étaient réfugiés.

    Voici résumé ici le récit du général Herbillon, le sanguinaire responsable du génocide de Zaatcha, à propos de ce massacre d’Ourlal, un énième crime contre l’humanité commis au nom de la civilisation française, auquel participèrent hardiment, comme toujours, Bengana et ses goumiers : « Le colonel Canrobert, qui commandait l’arrière-garde, apercevant ce qui se passait, tourna aussi à gauche, et, longeant les murs d’Ourlal, en débusqua les Arabes et appuya le mouvement offensif. L’artillerie acheva de jeter l’épouvante au milieu de cette population surprise, en dirigeant son tir sur des douars éloignés, et en lançant des obus dans les jardins où s’était sauvée la plus grande partie des fuyards. Les tirailleurs indigènes et des spahis, ayant été envoyés en même temps à la poursuite des troupeaux, réunirent sans difficultés ceux qui avaient été abandonnés, et enlevèrent un grand nombre de chameaux, que les gardiens défendirent vaillamment en cherchant à les sauver. Quant aux goums, avides de pillage, ils se jetèrent avec rapacité sur le butin qui était à leur disposition, et prirent tout ce que les moyens de transport leur permettaient d’emporter. Les femmes et les vieillards foulés aux pieds des chevaux, se relevant mutilés, et cherchant à atteindre les murs des oasis où elles espéraient s’abriter, presque tous furent tués à coups de baïonnette. Des otages furent pris dans les grandes familles se rendirent à Biskra ; les amendes furent payées aux époques fixées ; et, comme ils avaient demandé à racheter deux mille chameaux qu’on leur avait pris, ceux-ci furent rendus moyennant une somme qui fut déterminée par une commission nommée à cet effet. Les moutons qui avaient été enlevés, au nombre de quinze mille, furent remis à l’administration et distribués à la troupe. Les Français, qui eurent six tués et trente-quatre blessés, rentrèrent au camp de Zaatcha vers quatre heures et demie du soir, avec une prise de deux mille chameaux et quinze mille moutons, les goums de Ben Gana chargés d’un butin considérable suivaient. »

    Intelligence avec l’ennemi

    Dans la mémoire des Algériens, le patronyme Bouaziz Bengana, qui fut principal chantre de la collaboration avec l’occupant français, est estampillé de manière indélébile, il portera à jamais le sceau de la damnation post mortem à l’oubli. A l’image de la loi votée par le Sénat romain au cours de l’antiquité à l’encontre des personnages politiques coupables de haute trahison.

    La descendante de Bouaziz Bengana, qui aurait dû se taire, déclare dans une interview à l’intention de ses nombreux détracteurs sur les réseaux : « A ces petites âmes, je leur rétorque que si elles ont un tel problème avec la France, que font-elles sur le sol français ? »

    Voilà qui nous rappelle l’air de « la France on l’aime ou on la quitte ». Philippe de Villiers disait : « La France, tu l’aimes ou tu la quittes. » Pour Nicolas Sarkozy, « si certains n’aiment pas la France, qu’ils la quittent ! » Le Pen, quant à lui, dit : « Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter ! »

    « Nul ne peut porter le fardeau d’autrui »

    Que les descendants mâles ou femelles des apostats et autres félons de la cause nationale sans foi ni loi se rassurent. Ils jouissent et jouiront encore en Algérie du passage coranique qui dit : « Nul ne peut porter le fardeau d’autrui. » Le coran rappelle ce principe à cinq reprises : dans la sourate Al-An’am verset 164 ; Al Isra verset 15 ; Fatir verset 18 ; Az-zoumar verset 7 et An-Nadjm verset 38.

    Si on ne choisit pas sa famille, selon l’adage, il n’est pas interdit de se repentir.

    Ali Farid Belkadi
    Historien, anthropologue

    http://www.algeriepatriotique.com

  • Conférence-débat « Europe & Innovation »
    http://www.uef.fr/conference-debat-europe-innovation

    Jeudi 26 janvier 2017 de 18h à 20h Bureau d’information du Parlement européen 288 boulevard Saint-Germain – Paris 7e L’UEF vous invite à prendre part à plusieurs réflexions autour du thème « Europe & Innovation » : en quoi la construction européenne a-t-elle favorisé l’émergence de technologies de pointe ? Comment l’Europe peut-elle accroître son soutien à l’innovation, la croissance et l’emploi ? Quelles sont les technologies qui ont une importance stratégique pour notre continent, face à la concurrence (...)

    #Régions

    / #Ile-de-France

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/2016-01-26-innovation-affiche.pdf?393/e635a0d02aae8d0efef0fd8c8e659cc4b282182d

  • L’UEF célèbre ses 70 ans à Paris
    http://www.uef.fr/l-uef-celebre-ses-70-ans-a-paris

    Samedi 3 décembre 2016, l’UEF organisait à Paris une journée consacrée à 70 ans d’engagement pour une Europe unie et fédérale. L’Hôtel de l’Industrie, place Saint-Germain des Prés à Paris, a accueilli samedi 3 décembre 2016 une journée dont la vocation était de marquer le 70e anniversaire de l’Union des fédéralistes européens (UEF), mouvement fondé le 15 décembre 1946 à Paris. Une cinquantaine de personne ont assisté à tout ou partie des travaux entre 10h et 18h30. Cet événement a été organisé par l’UEF-France (...)

    #France

    / #70_ans_de_l'UEF

    « http://www.pressefederaliste.eu »
    « https://www.flickr.com/photos/118032132@N04/albums/72157675793432101 »

  • Moment détente. Paris : les démineurs font exploser la Porsche mal garée
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12738-moment-detente-paris-les-demineurs-font-exploser-la-porsche-mal-gar

    Histoire de se détendre.... ; )

    Cette Porsche, garée avec les warning allumés, a été en partie détruite par les démineurs samedi matin. DR

    Un stationnement hasardeux en plein état d’urgence peut coûter cher. La mésaventure d’Olivier en est la cruelle illustration. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, ce Parisien de 25 ans se rend en boîte de nuit boulevard Saint-Germain (VIe). Après plusieurs minutes à tourner vainement pour trouver une place, il stationne sa puissante Porsche Carrera S, quasi neuve, sur une place réservée aux taxis, tout près du carrefour de l’Odéon. Au petit matin, le trentenaire n’est pas en état de conduire, et décide de rentrer chez lui en VTC, laissant le bolide warnings allumés sur place.

    Problème : quelques heures plus tard, des policiers repèrent la voiture mal garée, qu’ils (...)

    #En_vedette #Divers

  • Primaires : BHL avait tout prévu – ou presque - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/primaires-bhl-avait-tout-prevu-ou-presque.html

    Primaires : BHL avait tout prévu – ou presque

    22 Novembre 2016, 13:27pm |

    Publié par S. Sellami

    Bernard-Henry Lévy
    Le journaliste Pierre Lévy imagine ici ironiquement les dernières heures de Bernard-Henri Lévy avant les résultats des primaires de la droite.
    Fin de dimanche paisible aux Deux Magots (l’emblématique café de Saint-Germain des Prés, récemment rebaptisé Les deux Mac Do en raison de la vague populiste qui menace de submerger la France, l’Europe et le monde). Humblement assis tout au fond de la salle, Bernard-Henri Lévy – qui n’aime rien tant que la discrétion – devise avec quelques proches, auxquels s’est jointe une poignée de journalistes amis.
    Une douce chaleur enveloppe le bistro mythique, au point que le phare de la pensée mondiale a défait jusqu’au cinquième bouton de sa chemise, toujours d’une immaculée blancheur, même quand il passe en revue les combattantes kurdes sur le front irakien. Cette décontraction vestimentaire, confient ses amis, exprime sa modeste manière de protester contre le réchauffement de la planète, qui est, avec le discrédit absurde des élites mondialisées, l’autre plaie des temps modernes.
    Tout naturellement, la conversation roule sur le premier tour des primaires à droite, dont les résultats seront connus dans quelques heures. Le plus grand philosophe que la France ait connu depuis Jean-Baptiste Botul, voire Vercingétorix, est également un fin connaisseur de la vie politique hexagonale. Il jubile, car désormais, il en est sûr : ce sera Nicolas.

    Il faut faire donner l’aviation puis l’infanterie françaises pour sauver la cité des griffes du boucher de Damas et de celles de son terrifiant mentor du Kremlin

    Il a d’ailleurs ce matin-là fait une brève excursion dans la périphérie parisienne, du côté du 16ème arrondissement, et a même poussé l’aventure jusqu’en banlieue – à Neuilly – sans garde du corps ni caméra, pour mieux se pénétrer du sentiment populaire. Et son verdict est sans appel : l’ancien chef de l’Etat l’emportera haut la main. Sa naturelle prudence l’empêche d’exprimer complètement sa conviction, mais il confiera en aparté que son ami pourrait même gagner dès le premier tour. Or tous le savent : ses intuitions ne le trompent jamais.
    Du coup, il se laisse aller à évoquer quelques projets qui lui tiennent à cœur, de nature à inverser la terrible marche du monde vers l’abîme, le redoutable triomphe de « l’amour du vide (et de) la haine de l’autre ». Il faut tuer le pire, s’enflamme-t-il à la pensée des nouvelles équipées qu’il se réjouit de préparer avec le mari de Carla.
    Une première expédition s’impose comme un devoir moral inspiré des Lumières : venir au secours d’Alep martyrisée. Il faut faire donner l’aviation puis l’infanterie françaises pour sauver la cité des griffes du boucher de Damas et de celles de son terrifiant mentor du Kremlin. Car le soleil des intellectuels est également un fin stratège militaire, et se remémore non sans émotion la brillante croisade qui a permis de débarrasser la terre du dictateur Kadhafi, et d’apporter ainsi bonheur, sérénité et progrès au peuple libyen – et à toute la région.
    Accessoirement – il s’en ouvre ce soir avec gourmandise – il a déjà jeté les jalons d’un grand film qui retracera cette épopée historique destinée à sauver la Syrie, et pourrait même forcer sa nature en se mettant en scène, naturellement dans un humble second rôle. Après Le serment de Tobrouk, qui fit trembler le box office planétaire – 85 entrées en tout, places exo comprises – le génie de la pensée et de l’action rêve de réaliser Le Serment d’Alep, qui pourrait aussi s’appeler Terminator, le retour.
    Pour autant, sa générosité planétaire tourmentée ne le laisse pas en paix. Il se fait fort de convaincre le futur président Sarkozy de capitaliser sur son prochain triomphe syrien. De manière entendue, il regarde son bras et promène son regard alternativement sur deux points de part et d’autre de celui-ci. Les familiers de Bernard-Henri ont compris : il entend signifier ainsi qu’il faut franchir la Manche.
    Et venir ainsi au secours des malheureux Britanniques victimes du Brexit, en quelque sorte pris en otage par « des rebelles analphabètes et des néonationalistes à sueurs froides et front de bœuf », promoteurs de la haine de l’Autre – et plus particulièrement la haine de la Finance, signe indiscutable de l’antisémitisme rampant, rappelle-t-il opportunément. Au nom de la « boursouflure du moi » (un défaut que le simple citoyen Lévy abhorre par-dessus tous les autres), ceux-ci ont fait triompher le « souverainisme le plus rance et (le) nationalisme le plus bête », ouvrant ainsi la perspective d’une « Europe qui est en train de se dissoudre dans le néant (du) ressentiment ».

    Décidément, BHL n’a rien perdu de sa lucidité, de son humanisme et de son énergie. Nous voilà rassurés

    Eh bien, il faut redonner la parole à l’amour et à la raison, affirme en substance le fleuve de la pensée du 21e siècle. Une expédition militaire pourrait y pourvoir, d’autant que les accords de coopération signés par l’ancien et futur chef de l’Etat avec la perfide Albion nous donnent accès à tous ses secrets militaires. La démocratie y gagnerait, tant il va de soi que les Britanniques regrettent désormais leur vote, à l’instar des expatriés continentaux qui ont manifesté leur refus de voir Londres perdre son statut de ville ouverte, multiculturelle et donc européenne.
    A propos de manifestations, justement, le philosophe humaniste refuse qu’on laisse orphelins ces protestataires américains qui refusent, ô combien légitimement, l’élection de l’« antisémite » Donald Trump. Celui-ci ne rêve-t-il pas de laisser Vladimir Poutine envahir les Pays baltes et la Pologne, et de « dealer » avec lui sur le Moyen-Orient ? Il faut venir au secours de cette Amérique ouverte ! Evidemment, une nouvelle opération La Fayette ne serait pas une mince affaire, qui verrait le pays des droits de l’Homme venir à nouveau au secours du peuple frère américain. Mais il se fait fort de convaincre Nico.
    Encore faut-il que celui-ci accède à l’Elysée, lui fait-on doucement remarquer. Or les derniers jours de campagne sembleraient indiquer une percée de François Fillon. La lumière de l’Occident balaie d’un revers de main cette hypothèse ridicule. Ne serait-ce que parce que les électeurs n’accepteront jamais de placer en tête un homme suspecté de nourrir quelques intentions amicales vis-à-vis de Moscou, tranche-t-il d’un ton assuré.
    Les convives ne peuvent qu’acquiescer devant une telle évidence, confirmée par tous les sondages.
    Du reste, chacun le sait : la perspicacité et la prescience du philosophe-stratège-politologue-combattant n’ont jamais été prises en défaut.
    Décidément, BHL n’a rien perdu de sa lucidité, de son humanisme et de son énergie. Nous voilà rassurés.
    PierreLévy https://francais.rt.com

  • La #piétonnisation des berges de #Seine à #Paris a augmenté le temps de #transport, selon un premier bilan - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271534048&cid=1250271527515&nl=1

    Le comité d’experts indépendants installé le 12 septembre par Valérie Pécresse, la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, pour évaluer les impacts de la piétonnisation des voies sur berge rive droite à Paris, vient de remettre son premier « rapport d’étape » de trente pages.

    [...] Le rapport, mis en ligne jeudi 13 octobre sur le site de l’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) d’Ile-de-France expose d’abord les premiers résultats entre la situation initiale avant fermeture et celle après fermeture. Il affirme qu’en septembre 2016, en un an, « les temps de parcours des automobilistes sur les quais hauts rive droite ont augmenté de +135% » (neuf minutes de plus) et de 60% le matin (3 minutes et demie de plus). Ils sont stables ou d’un maximum de 2 minutes et demie sur les Grands Boulevards, le boulevard Saint-Germain et porte de Saint-Cloud. Les temps de parcours en #bus ont, eux, augmenté de 0 à 15% sur cinq lignes étudiées (de 0 à plus 8 minutes selon les lignes, certaines étant perturbées par des travaux, reconnaît l’étude).

    [...] Concernant la pollution de l’air, le rapport indique qu’"une #pollution_de_l'air importante" a touché Paris en septembre mais « à ce stade, il n’a pas été établi de lien de causalité » avec la fermeture des voies.Il note en outre des données « incohérentes » sur le #bruit fournies par la ville de Paris dans son étude d’impact publiée le 25 septembre, et lui reproche de n’avoir pas « partagé avec le comité sa méthodologie d’analyse ou de calcul ».

    L’étude : https://www.iau-idf.fr/fileadmin/DataStorage/SavoirFaire/NosTravaux/Amenagement/voiesberges/Rapport_IAU_Comite_Berges_-_10_octobre_2016.pdf

    • Deuxième rapport du Comité régional de suivi et d’évaluation des impacts de la piétonisation des voies sur berge rive droite à Paris : http://www.iau-idf.fr/fileadmin/DataStorage/SavoirFaire/NosTravaux/Amenagement/voiesberges/2e_rapport_Voies_sur_Berges_nov_2016.pdf

      http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271802354&cid=1250271799495&nl=1

      Valérie Pécresse a indiqué jeudi sur Europe 1 que les données récupérées montrent que « les hausses de temps de transport liées aux voies sur berge sont beaucoup plus importantes que ce que la mairie de Paris nous donne et surtout, et ça c’est très important, que cette fermeture des voies sur berges a impacté la banlieue ». Elle « impacte des populations auxquelles personne n’a pensé », a-t-elle insisté, en demandant au préfet de Paris, qui a également mis en place un comité de suivi, d’être « impartial. Il doit dire les vraies conséquences de ces voies sur berges, aujourd’hui c’est une mesure qui a été prise avec une brutalité inouïe », selon l’élue francilienne.
      La mairie de Paris a dénoncé une « désinformation » : « Nous demandons à Valérie Pécresse de cesser sa campagne personnelle de désinformation sur les berges de la Seine rive droite. Ce n’est pas parce que les faits lui donnent tort qu’elle est autorisée à les travestir. » Ce « rapport, dont la méthodologie n’est pas précisée, se fonde pour partie sur des données déjà publiées par la ville de Paris et par la préfecture de Police début octobre - mais qui s’avèrent ici reprises de façon partielle - et pour l’autre partie sur des données dont l’origine n’est pas précisée et dont la véracité n’est donc pas prouvée », ajoute un communiqué.
      La piétonnisation de ces voies, en vigueur de fait depuis mi-juillet, suscite les passions depuis des mois. La droite et la banlieue surtout crient à la « thrombose » annoncée, Paris avance des effets « concentrés et temporaires ». Pas moins de quatre comités et autres observatoires ont placé la mesure sous haute surveillance, la ville, la préfecture de police, la région et la métropole du Grand Paris.

  • La préfecture de Paris valide le retour (contrôlé) des #ultras au Parc
    http://www.sofoot.com/la-prefecture-de-paris-valide-le-retour-des-ultras-au-parc-432725.html

    Volonté affichée depuis quelques mois par le président Nasser Al-Khelaïfi, et par les joueurs comme Blaise Matuidi, le retour de ces ultras vient d’être validé par la préfecture de police de Paris, suite à l’entretien du président du #PSG avec le préfet Michel Cadot de ce jeudi : « La préfecture de #police prend acte de la volonté du Paris Saint-Germain d’accueillir en tribune les supporters ultras du club par le biais de ventes individuelles de billets. En cas d’incidents constatés, la préfecture de police s’opposera à la poursuite de cette présence des ultras au sein du Parc des Princes. »

  • A l’est de Damas, au bout du monde de Majd al-Dik | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/des-livres-et-nous/article/250716/lest-de-damas-au-bout-du-monde-de-majd-al-dik

    Les qualificatifs élogieux pleuvent autour de ce livre écrit par Majd al-Dik, activiste pacifiste syrien.

    Ce n’est pas vraiment ce que j’ai ressenti. Je n’ai pas eu les tripes retournées d’émotion. Ce livre m’a plutôt mise en colère. Dire que l’on est profondément perturbé par ce récit est un foutu mensonge. Une malhonnêteté journalistique de Bisounours qui repeint avec l’esprit et la bonne conscience ce qu’elle nie avec le cœur. Car au fond, on s’en contrefout de la Syrie ou en tout cas, elle ne suscite en nous pas plus ni moins que cet intérêt distant dont on a fait preuve à l’égard de la Libye, de l’Iran, de l’Afghanistan ou de l’Irak, et jamais au point qu’un témoignage d’un Libyen ou d’un Irakien nous révolutionne. Faut-il rappeler notre manque d’empathie avec les quelques trois cent morts lors du récent attentat à Bagdad ? Analyser la situation d’un pays en guerre, le pourquoi du comment et le comment du pourquoi, dans un café à Saint-Germain des Près ne coûte pas cher.
    . . .
    Il faut vraiment être un demeuré mental pour ignorer qu’une guerre, quelle soit civile ou non, engendre toute la gamme possible et inimaginable des comportements déviants dont l’humain est capable dans le pire.

    • Le 6, Daniel Cohn-Bendit comparaît en fin de matinée à la Sorbonne, ce qui entraîne évidemment de nouvelles échauffourées, scandées par le slogan désormais célèbre « Libérez nos camarades ! ». A l’issue de cette nuit chaude (plus de 300 policiers blessés, 422 arrestations), le commissaire Maurice Gravaud alerte sa hiérarchie sur l’inadaptation des forces de police face à cette nouvelle guérilla urbaine : « Ces groupes organisés sont extrêmement durs et mobiles et ne sont retenus par aucune considération morale et sociale. [...] Si le courage physique de nos unités comme des autres formations (gardes mobiles ou CRS engagés) est très grand, notre matériel s’avère toutefois peu adapté à des actions adverses si violentes. Il serait utile, sur les grands axes, de disposer de véhicules protégés ne craignant ni la crevaison ni les obstacles et pouvant abriter la progression à pied. [...]

      Les liaisons radio, liées aux véhicules, sont insuffisantes. C’est ainsi que, mon véhicule ayant été immobilisé par une crevaison, j’ai perdu le contact radio, pendant mon engagement boulevard Saint-Germain. Enfin, le public curieux dans lequel se diluent des manifestants devrait être avisé par tout moyen d’information d’avoir à fuir au plus vite les lieux de cette manifestation. »

      Les souhaits du commissaire vont être exaucés au fil des émeutes. Les boucliers opaques, sans visibilité, qui obligeaient les policiers à exposer leur visage, seront remplacés par des boucliers transparents. Les lourds bulldozers utilisés contre les barricades laisseront la place à de petits engins à pelleteuse Mercedes plus mobiles. Les liaisons radio seront considérablement développées. On inventera même des petits barrages métalliques pliables spécialement destinés à protéger les ponts... Bref, le matériel de maintien de l’ordre a, lui aussi, connu sa révolution.

  • Réunion d’information sur l’Initiative citoyenne européenne pour un plan européen extraordinaire de développement durable et pour l’emploi
    http://www.uef.fr/reunion-lancement-ice-newdeal4europe

    L’UEF-France, qui soutiens l’ICE « New Deal 4 Europe » sera représentée à la réunion d’information se tenant lundi 24 mars 2014 à 19h au Bureau de la Représentation à Paris du Parlement européen, 288 Boulevard Saint-Germain, 75007 PARIS. Le 24 mars sont convoquées à Rome, à Bruxelles et dans d’autres capitales européennes, des conférences de presse pour annoncer l’ouverture de la Campagne “New Deal for Europe” pour un Plan européen extraordinaire de développement durable et pour l’emploi. Le Traité de Lisbonne (...)

    #France

    / #NewDeal4Europe

    « http://www.newdeal4europe.eu »

  • Quatorze idées pour aider nos clubs de foot à payer la taxe à 75% | Rue89 Sport
    http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/10/31/conseils-clubs-foot-payer-taxe-a-75-247104

    L’Elysée a confirmé aux dirigeants des clubs de football qu’ils devraient, comme les autres entreprises, s’acquitter de la taxe à 75% sur les rémunérations supérieures à un million d’euros. Avec un plafond qui reste à 5% du chiffre d’affaires de l’entreprise, ce qui permet au Paris Saint-Germain de faire nettement baisser sa facture.

    Les clubs vont devoir faire des efforts de gestion supplémentaires. Désormais, à les croire, chaque euro va compter. On a déjà creusé quelques pistes pour eux.

    [Note : le montant de la taxe à payer s’appuie sur les simulations effectuées par la Ligue de Football professionnel, sur la base des salaires 2013]

    #football
    #impôt

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 24-25 août #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-et-sncf-transilien-les-24-25-aout-2

    Samedi 24 août et dimanche 25 août 2013 : mouvement social sur la ligne L. La circulation des #trains est perturbée dans les deux sens entre Noisy le Roi et Saint-Germain Grande Ceinture. Le samedi ....Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 24-25 août 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #24-25_aout #banlieue #bus #lignes #metro #RER #Tramway

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 17-18 août #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-et-sncf-transilien-les-17-18-aout-2

    Samedi 17 août et dimanche 18 août 2013 : mouvement social sur la ligne L. La circulation des #trains est interrompu dans les deux sens entre Noisy le Roi et Saint-Germain Grande Ceinture...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 17-18 août 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #17_aout #banlieue #bus #lignes #metro #RER #Tramway

  • Paris-Saint-Germain : l’ultra moderne solitude - Invitation à la #sociologie (du #sport) : le site de Ludovic Lestrelin
    http://lestrelin.canalblog.com/archives/2013/05/15/27158551.html

    Il est peu de dire que de nombreux clichés entourent la figure du supporter. Mais que dire de celle des « casseurs » ?
    http://grooveshark.com/s/Geezers+Need+Excitement/1PjkvX?src=5

    Plus, l’image des joueurs et des dirigeants tenus de rester dans l’enceinte du Parc des Princes apparaît comme un symbole fort : celui d’un club replié sur lui-même, coupé de son environnement extérieur, enfermé dans ses murs. Est-ce annonciateur d’un mouvement plus général en France ?

    #néolibéralisme #football #psg #ultras #émeute via @baroug

  • « Collabo ! » : la Ligue de défense juive attaque un écrivain juif | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/03/13/collabo-la-ligue-de-defense-juive-attaque-un-ecrivain-juif-230179

    Lundi 11 mars en fin de journée, l’écrivain juif marocain Jacob Cohen organisait une signature de son prochain livre dans un café du boulevard Saint-Germain, à Paris.

    Connu pour ses positions hostiles à la politique menée en ce moment par Israël, qu’il dénonce sur son blog, Jacob Cohen est, naturellement, une des bêtes noires de la Ligue de défense juive (LDJ), une organisation extrémiste issue d’une mouvance classée comme « terroriste » en Israël et aux Etats-Unis, mais pas en France.

    […]

    La LDJ a elle-même mis en ligne des images de l’agression, qu’elle fait précéder de déclarations de Jacob Cohen lors d’un débat.

  • . : Les maigrisseurs
    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2011/05/les-maigrisseurs.html

    Et la maille qu’on se fait là dessus, sérieux ? Y a des fois, quand je suis vautré sur mon canapé de mon loft à Saint-Germain après une journée de dédicaces et de plateaux-télé, j’ai presque honte. Je me rappelle vaguement que je suis médecin et que si moi et mes concurrents on était pas à ce point des faisans nuisibles et opportunistes, on arrêterait de raconter des conneries, on expliquerait la vérité aux gens ; à savoir que jamais au grand jamais il ne faut faire de « régime ». Parce que un régime, c’est limité dans le temps, déjà, et que de toutes façon tu vas reprendre obligatoirement dès que tu vas arrêter. Au lieu d’éhontément exploiter la culpabilité de gens qui n’ont pas besoin de nous, on ferait notre boulot et on éduquerait sur la nutrition, les adipocytes, que le gras c’est pas mauvais en soi mais ça dépend lequel et quand, tout ça...on pourrait même faire un truc de ouf, genre une pétition nationale pour une meilleure manière d’envisager la bouffe, pas les campagnes gouvernementales 5 fruits 5 légumes qui sont grotesques, nan, un truc vraiment sérieux...
    Tu sais quoi ?
    On pourrait même dire aux gens que quelques kilos en trop, c’est pas grave...
    Et puis je m’ébroue et je vais faire un tennis avec mon pote chirurgien plastique.

    #santé #alimentation #exploitation

    Sur le même sujet
    http://blog.monolecte.fr/post/2005/01/16/39-regimes-totalitaires-enjeux-du-corps-social
    « On ne peut que remarquer que tout le discours sur l’alimentation, aujourd’hui, est imprégné d’une dimension quasi-religieuse, tout à fait dans la lignée chrétienne qui veut que la rédemption passe par la souffrance, la pénitence. Ainsi, le régime alimentaire, tel qu’il est imposé aux femmes actuelles, non seulement n’a pas de sens en terme de bien-être et de santé, mais il est la source de nombreux désordres alimentaires nouveaux qui conduisent de plus en plus de personnes sur la voie de l’obésité, laquelle, si elle est désastreuse en terme de santé publique[3], s’annonce absolument juteuse pour les industries pharmaceutique et agroalimentaire. »

  • Les ghettos de riches mettent les pauvres au ban (Owni)
    http://owni.fr/2011/04/08/les-ghettos-de-riches-mettent-les-pauvres-au-ban

    En France, les ghettos de riches n’existeraient pas. Ou si peu. C’est le constat que vient de dresser un expert en urbanisme, Éric Charmes, directeur du laboratoire de Recherches Interdisciplinaires Ville Espace Société (Université de Lyon) et maître de conférence à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État. Dans un travail publié le 29 mars, il estime qu’en France la formule “gated communities” (ghettos de riches) s’applique de manière abusive… Pourtant à côté de l’existence réelle de ces lotissements fermés (Domaine du Golf de Saint-Germain-lès-Corbeil, les Hauts de Vaugrenier de Villeneuve Loubet, la Villa Montmorency à Paris et d’autres encore) gravitent des espaces pavillonnaires pour le moins réservés à une clientèle aisée. (...)