city:saint-mandé

    • Coming of age? Reflections on the centenary of women’s admission to the Royal Geographical Society

      Women’s admission to the Royal Geographical Society was at least a two-staged affair, with a cohort of 22 women being admitted in 1892–93 before open access to women from 1913. However, whilst official membership was defined by these historic line-in-the-sand ‘boundary’ moments, some aspects of women’s participation within the Society were enacted in a permeable ‘frontier zone’. Both prior to, and after, fully accessing Fellowship in 1913, women were active producers of geographical knowledge – travelling, researching, writing, and teaching. Given these blurred thresholds of participation and recognition, and the complex social politics of majority/minority views on women’s access to full membership, marking and celebrating the centenary of women’s admission to the Society is riddled with ambiguities. What is unambiguous, however, is that the centenary presents a long-overdue opportunity to celebrate over a hundred years of women’s geographical work. It also offers a moment to pause and reflect on the status of women within the discipline today.

      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/geoj.12051/full

    • Les premières géographes universitaires en France : enquête sur les débuts d’une féminisation disciplinaire (1913-1928)

      Dans le premier quart du XXe siècle, la géographie universitaire française connaît une féminisation lente et difficile, mais réelle, accélérée par la Grande Guerre. C’est le temps des pionnières, autant dans les revues disciplinaires que dans l’institution académique. Cependant, si plusieurs noms sont déjà connus parmi ces premières géographes féminines, il s’agit ici de systématiser l’étude, de quantifier et d’expliquer le phénomène, et d’évaluer la réalité de cette présence dans un champ scientifique jeune mais considéré comme particulièrement rétif aux femmes, en particulier dans le travail de terrain. A ce titre, une large place est accordée aux marges de la discipline, aux outsiders masculins et féminins et à la comparaison internationale, pour donner une vision plus équilibrée d’une évolution jusqu’ici sous-estimée.

      http://journals.openedition.org/cybergeo/27138

    • Early Women Geography Educators, 1783-1932

      This article is a study of early women geography educators between the years 1783 and 1932. Many women were working in the field at that time, but with varying degrees of activity. Twenty-six were especially active in geography contributing significantly to the growth of geography in universities, colleges, and public schools. Some of the women wrote geography textbooks in the pre-professional geography period before 1875. As such, they would be considered geographers, but it was not until the 1890s that women became involved in professional geography. The professional activities of seven women are highlighted as representative of women who were especially active in the discipline.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00221349908978944

    • Quelques (très rares) femmes dans ce bouquin :
      Dictionnaire biographique de géographes français du XXe siècle, aujourd’hui disparus

      Le XXème siècle a vu se former puis s’étendre la communauté des géographes, en même temps que la discipline s’est développée et enrichie, depuis le rôle déterminant du Service Géographique de l’Armée dans les domaines de la topographie, de la géodésie et de la cartographie, et le rôle fondateur des excursions interuniversitaires annuelles permettant aux étudiants d’accompagner leurs professeurs et d’apprendre la géographie sur le terrain. Le XXème siècle a vu aussi naître les principales organisations et associations de géographes français ainsi que l’Union Géographique Internationale en 1922. À la suite de la présentation de ces structures, les notices biographiques de plus de 400 géographes français sont complétées par une vaste collection de photographies prises au long du siècle - de 1897 au début des années 2000.

      http://geoprodig.cnrs.fr/items/show/42528

    • Renée Rochefort (1924-2012)

      Repères bibliographiques (non exhaustifs)
      1958 « Un dossier sur le temps présent : les bas-fonds de Palerme, d’après l’enquête de Danilo Dolci » [note critique], Annales É.S.C., 13-2, pp. 349-358.
      1959 « Misère paysanne et troubles sociaux. Un pays du Latifondo sicilien : Corleone », Annales. É.S.C., 1959, Volume 14, Numéro 3, pp. 441-460.
      1961 Le Travail en Sicile. Étude de géographie sociale, Paris, PUF, 1961.
      Les bouches de Kotor. Étude de géographie régionale, essai sur les espaces d’une région, Lyon, Université de Lyon, Faculté des Lettres.
      1963 « Géographie sociale et sciences humaines », Bulletin de l’Association de géographes français, 1963, XL, n° 314, pp. 18-32.
      « Sardes et Siciliens dans les grands ensembles des Charbonnages de Lorraine », Annales de Géographie, 1963, LXXII, n° 391, pp. 272-302.
      1970 « Grands ensembles et mutations des banlieues lyonnaises », Revue de géographie de Lyon, 1970, XLV, n° 2, pp. 201-214.
      1972 « Géographie sociale et environnement », dans La pensée géographique française. Mélanges offerts au Professeur A. Meynier, Saint-Brieuc, Presses universitaires de Bretagne, 1972, p. 395-405.
      1977 « Les enfants et adolescents dans l’agglomération lyonnaise en 1976 : disparités et ségrégations », Revue de géographie de Lyon, 1977, LII, n° 4, pp. 319-337.
      1983 « Réflexions liminaires sur la géographie sociale », dans Noin, D., dir., Géographie sociale, actes du colloque de Lyon, 14-16 octobre 1982, dactylographié, 1983, p. 11-14.
      1984 « Pourquoi la géographie sociale ? », dans Coll., De la géographie urbaine à la géographie sociale. Sens et non-sens de l’espace, Paris, 1984, p. 13-17.
      1984 « Les classes sociales, l’État et les cultures en géographie sociale », Revue de géographie de Lyon, 1984, LIX, p. 157-172.


      http://www.esprit-critique.net/2017/01/renee-rochefort-ossature-du-power-point.html

      Elle travaille notamment sur les #banlieue et les #grands_ensembles :
      http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1963_num_72_391_16412

      http://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1977_num_52_4_6141

      #géographie_sociale

    • Quelques grandes voyageuses, pas académiques:
      Alexandra David-Néel

      Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-NéelNote 1, née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge.

      Elle fut, en 1924, la première femme d’origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l’écho un an plus tard1 et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandra_David-N%C3%A9el

    • Et cet article signalé par @odilon et @reka
      Femmes en géographie au temps des changements

      Longtemps minoritaires, mais absolument pas absentes du champ de la géographie universitaire française depuis le début du xxe siècle, les femmes ont occupé une place croissante dans la discipline après 1945. Cette féminisation s’est accentuée à partir des années 1960, selon des modalités que la présente étude s’efforce de mesurer pour la période 1960-1990, époque de profondes modifications académiques, morphologiques et scientifiques dans la communauté disciplinaire. On montrera en particulier que, pour être solidement ancrée dans des domaines parfois inattendus, ce phénomène s’appuie alors sur des réseaux féminins constitués et un féminisme relativement précoce et affirmé, quoique marginal.

      https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2017-3-p-236.htm

    • Aventurière, écrivaine et même cantatrice : découvrez la vie trépidante d’#Alexandra_David_Néel

      Chaque semaine, dans « Chacun sa route », Elodie Font dresse le portrait d’une #exploratrice de génie. Alexandra David-Néel est sans doute la plus connue des exploratrices françaises, une femme au caractère assez dur pour une vie de rencontres et d’écriture.

      https://www.franceinter.fr/culture/aventuriere-ecrivaine-et-meme-cantatrice-decouvrez-la-vie-trepidante-d-a
      #exploration

    • L’altra mappa

      Perché le donne non fanno parte, al pari dei loro colleghi maschi, della società di esploratori, viaggiatori e geografi? Eppure non sono poche le donne esploratrici, viaggiatrici e geografe che in età moderna e contemporanea hanno dato il loro contributo alla rappresentazione del mondo. Alcune sono più note: Lady Montagu in viaggio a Costantinopoli nella prima metà del Settecento; Léonie d’Aunet, compagna di Victor Hugo, in viaggio verso Polo Nord e Lapponia; Dora d’Istria, colta europeista ante litteram. E ancora la tedesca Ida Pfeiffer, viaggiatrice “patentata” da A. Von Humboldt; Alexandra David-Néel, prima donna a entrare nel cerchio sacro della città di Lhasa. Ma assai vasta sarebbe la galleria delle figure inedite. Dopo un’ampia introduzione teorica, la prima parte del volume si snoda fra viaggi che sembrano veri e sono inventati, e viaggi reali che fanno fatica a essere riconosciuti come tali; la seconda parte riguarda alcuni casi di viaggiatrici-esploratrici del XIX e XX secolo: insieme ai nomi, ai volti, ai viaggi, Luisa Rossi ci restituisce una geografia diversa, un’altra mappa.

      https://diabasis.it/prodotto/laltra-mappa

    • Lady Travellers

      Tra la fine dell’800 e i primi del ‘900, una vera rivoluzione travolge il vecchio e il nuovo mondo. Le donne iniziano a viaggiare sole, sfidando le convenzioni dell’epoca. Annotano, fotografano, disegnano e raccontano la loro versione della realtà. Ma esiste veramente un modo di viaggiare tutto femminile?


      Lady Travellers, donne viaggiatrici, è una serie storico-documentaristica che ricostruisce 6 imprese straordinarie condotte a cavallo tra ‘800 e ‘900, raccontate dal punto di vista femminile.

      Ogni episodio è dedicato a una donna diversa e alla sua incredibile impresa, e ogni impresa è dedicata a un paese diverso. Le vicende umane delle protagoniste sono narrate in prima persona, attraverso la tecnica del teatro delle ombre, impastati a repertori fotografici e video d’epoca.

      Le donne viaggiatrici sono:

      #Alexandra_David_Neel, francese, la prima donna a raggiungere Lhasa;
      #Giuseppina_Croci, una giovane donna italiana di 27 anni che alla fine dell’800 va a lavorare in una filanda in Cina;
      #Mary_Kingsley, inglese, trascorse alcuni mesi in Africa per studiare le tribù cannibali
      #Isabella_Bird, inglese, la prima donna ammessa alla Royal Geographical Society
      #Carmen_De_Burgos, prima donna spagnola inviata di guerra
      #Marga_D’Andurain, avventuriera basca francese, spia e contessa, voleva essere la prima donna a raggiungere La Mecca.
      #Nellie_Bly, giornalista statunitense, è stata la prima donna a fare il giro del mondo in solitaria
      #Aurora_Bertrana, spagnola, viaggiò dalla Polinesia al Marocco, pioniera della narrativa di viaggio e punto di riferimento per molte donne.
      #Ella_Maillart, viaggiò con la barca vela per tutto il mediterraneo. All’età di 23 anni abbandona le regate e comincia a viaggiare per l’Europa e per l’Unione Sovietica.
      #Gertrude_Bell, scrittrice, diplomatica, archeologa: fu la prima fautrice di un rapporto con i popoli del Medio Oriente orientato al rispetto e a una progressiva indipendenza politica ed economica
      #Freya_Madaleine_Stark, è stata la prima occidentale a raggiungere la leggendaria Valle degli Assasini, in Iran, alla ricerca della fortezza di Alamut
      #Eva_Mameli_Calvino, madre dello scrittore Italo Calvino e docente di botanica, si trasferisce a Cuba e qui studia piante mai viste prima. Partecipa alla resistenza ed è fucilata.

      http://www.raiscuola.rai.it/programma.aspx?ID=217

    • #Ida_Laura_Pfeiffer

      Ida Laura Reyer, è un’austriaca e di famiglia benestante, nata a Vienna il 4 ottobre 1797: è la quinta di sei fratelli, tutti maschi, figli di un agiato mercante di tessuti che muore prematuramente quando lei ha appena nove anni.

      Sin da piccola non segue il modello dell’eterno femminino e veste come i fratelli, forgiata anche dalla rigida educazione del padre Alois, improntata a coraggio, determinazione, sobrietà… È un’accanita lettrice di libri di viaggi e di avventura e tutto ciò che le permette di evadere dal “quotidiano” l’attira irrefrenabilmente.

      Gli amici di famiglia raccontano che amava correre fuori casa per veder passare, con lo sguardo sognante, le diligenze che lasciavano la città.

      Si innamora del suo giovane precettore, che le trasmette la passione per la geografia, ma la madre si oppone al loro amore e, costretta dalle difficoltà economiche in cui versa la famiglia, a ventidue anni accetta di sposare l’avvocato Max Anton Pfeiffer, molto più anziano di lei: è un matrimonio triste e senza amore, vissuto in ristrettezze economiche per il fallimento del marito e con il cuore gonfio di malinconia. Non resta con le mani in mano e per tirare avanti dà lezioni di piano e fa la segretaria.

      Scrive di quegli anni: «Solo il cielo sa cosa ho sofferto. Vi sono stati giorni in cui vi era solo pane secco per la cena dei miei figli».

      Vede il mare per la prima volta nel 1836, quando si reca a Trieste con un figlio, e in quel momento scatta la scintilla.

      Nel 1842, diventata vedova e con i figli già grandi, all’età di quarantasette anni guarda oltre lo steccato della mediocrità e dell’ovvio. Spinta dal desiderio incontrollato della conoscenza e dotata di grandissima immaginazione e coraggio verso la scoperta dell’ignoto, part per 9 mesi e, e da sola: discende il Danubio, si addentra in Turchia e in Libano, visita la Palestina, arriva in Egitto, sosta a Malta e risale l’Italia fino a Trieste.

      A casa studia le lingue del Nord e poi riparte per altri sei mesi, alla volta di Scandinavia e Islanda.

      Diviene navigatrice, esploratrice a bordo di mezzi di fortuna, gira il mondo portando a casa testimonianze di alternative esistenze dove non il denaro o il ceto sociale, ma lo stato di natura e la collocazione dell’umanità al suo interno erano motivo di studio, come forma di miglioramento della propria esperienza da trasmettere agli altri.

      Sono viaggi spartani, fatti in economia, spesso avvalendosi di passaggi gratuiti: a volte indossa abiti maschili per potersi mescolare alle gente e osservare più liberamente il comportamento delle popolazioni incontrate nel suo peregrinare tra i continenti.

      Percorrerà 140.000 miglia marine e 20.000 miglia inglesi via terra.

      Il suo primo viaggio intorno al mondo dura due anni e sette mesi. Si imbarca da Amburgo per raggiungere il Brasile e poi il Cile. Da qui poi attraversa l’Oceano Pacifico approdando a Tahiti fino ad arrivare all’isola di Ceylon. Risale attraverso l’India fino al Mar Nero e alla Grecia sbarcando a Trieste e ritornando a Vienna.

      Mentre si trova in Oriente scrive sul suo diario: «In quella mischia ero davvero sola e confidavo solo in Dio e nelle mie forze. Nessuna anima gentile mi si avvicinò».

      Il secondo giro del mondo va in senso opposto, da Ovest verso Est, e dura quattro anni: da Londra giunge a Città del Capo per poi esplorare il Borneo e avere contatti ravvicinati con i “tagliatori di teste” del Dayak, attraversa l’Oceano Pacifico in senso inverso, arriva in California e inizia a percorrere tutti gli Stati americani.

      È la prima donna bianca che nel 1852 si reca nella giungla di Sumatra 1852) abitata dai batak, ritenuti cannibali. In quell’occasione riesce a salvarsi dicendo ai cannibali: «La mia testa è troppo vecchia e dura per essere mangiata», e il saggio capo tribù inizia a ridere e la lascia libera.

      Non si risparmia nulla in fatto di pericoli, in un mondo non ancora sotto la lente d’ingrandimento di un satellite.

      E poi il Madagascar, Réunion e Mauritius, con la malaria che la tiene sotto assedio e la porterà a quell’ultimo viaggio da cui non c’è ritorno.

      Dei suoi viaggi scrive appunti a matita, con una calligrafia piccola e minuta, raccontando i suoi sette viaggi in tredici volumi di diari che diventano bestseller e vengono tradotti in sette lingue.

      Finalmente, viene ammessa a far parte delle Società geografiche di Berlino e Parigi, ma non di quella inglese, ostinatamente negata alle donne.

      I musei di Vienna custodiscono, ancora oggi, piante, insetti e farfalle che lei raccoglie ovunque e porta in patria.

      In una bellissima e significativa foto del 1856 Ida è seduta su un divano con un vestito dell’epoca, con il capo coperto da una cuffietta bianca di pizzo, il braccio destro su un grosso libro, accanto a lei un enorme mappamondo, i suoi occhi non guardano l’obiettivo ma altrove, lontano lontano.

      Muore il 27 ottobre 1858. Il cimitero centrale di Vienna ne conserva le spoglie.

      Nel 2018 l’Università della stessa Vienna le intitola una cattedra con borsa di studio, ma nelle vie della sua città natale manca ancora il suo nome. È Monaco di Baviera a dedicarle la sua prima strada.

      https://vitaminevaganti.com/2021/09/18/ida-laura-pfeiffer

  • salve d’interdictions de séjour avant les élections

    via Jef Klak sur FB :

    Aujourd’hui salve d’interdiction de séjour pour la ville de St Mandé distribuées aux domiciles de camarades habitant le Val de Marne pour la soirée de demain soir.
    Pourquoi ? Car le FN a prévu de se rassembler au Bois de Vincennes, sur la commune de St Mandé, en cas de victoire...
    En utilisant l’état d’urgence, l’Etat interdit la contestation antifasciste, en mettant tout en oeuvre pour que le rassemblement post-éventuelle victoire du #FN se passe le mieux possible...
    Au secours.

    http://paris-luttes.info/une-interdiction-de-manif-qui-8084

    commentaire sur FB de Victor B. (qui a reçu hier une interdiction pour aujourd’hui sur Saint-Mandé et de nouveau, ce matin, une interdiction pour lundi toute la journée à Charles de Gaulle - Étoile et ses alentours) :

    Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent chez toi des policiers en uniforme avec des arrêtés préfectoraux.

  • J – 126 : Je suis allé voir, coup sur coup, deux films de science-fiction de la grande production hollywoodienne, Premier contact de Denis Villeneuve et Passengers de Morten Tyldum, les deux films s’attaquant chacun à un des grands thèmes de la science-fiction, Premier contact , la rencontre avec une espèce venue d’ailleurs, Passengers , les voyages au long cours avec hibernation et autres complexes temporels dus aux voyages à une vitesse proche de celle de la lumière. C’est la période de la trêve, de la commémoration du massacre des innocents, les enfants et moi n’aimons rien tant que d’enchaîner les visites de musée et les séances de cinéma. À vrai dire je ne pense pas que j’aurais normalement tenu la moindre chronique du film Passengers , grosse production hollywoodienne, moyens de décor et de trucages pléthoriques et spectaculaires, et psychologie de bulots pour les trois personnages de ce film. Et je ne m’attendais pas non plus à trouver des qualités inespérées à Premier contact , le seul film que j’ai vu du même Denis Villeneuve étant Enemy que j’avais trouvé fort poussif.

    Dans Passengers un vaisseau intersidéral, intersidérant dans ses dimensions et son fonctionnement, emmène à son bord 5000 passagers tous en hibernation pour un voyage d’un siècle en direction d’une planète à coloniser, tout fonctionne automatiquement dans ce vaisseau qui traverse un champ de météorites dont l’une, plus grosse que les autres, endommage, superficiellement, croit-on d’abord, le vaisseau, causant une avarie inopinée, un des sarcophages d’hibernation réveille le passager qu’il contient, alors que le vaisseau est encore à 90 années de voyage de sa destination finale. Le type se retrouve tout seul dans un vaisseau qui doit avoir la superficie d’une ville comme Fontenay-sous-Bois dans le Val de Marne et personne avec qui partager ses états d’âme hormis un droïde qui fait office de barman et qui est le sosie de Tony Blair, Michael Sheen, et naturellement aucun moyen de joindre la Terre ou de réactiver l’hibernation. Après un an d’une errance fortement alcoolisée, ce Robinson Crusoé du voyage à la quasi-vitesse de la lumière manque cruellement de compagnie, un droïde barman c’est pas non plus un copain de rugby, fût-il un sosie de Tony Blair, on peut pas toujours compter sur lui pour vous donner le petit coup d’épaule quand ça va pas bien, et donc, il commence à caresser l’idée que peut-être, il pourrait réveiller un autre passager, histoire d’avoir un peu de compagnie, préférablement une passagère, blonde de préférence, et si possible avec une jolie poitrine, on en déduit habilement, c’est finement suggéré, que le type est hétérosexuel, lui-même n’est évidemment pas mal de sa personne, carrure de troisième ligne, mâchoire carrée, apparemment de nationalité américaine, seulement voilà, ce serait quand même lui faire un sale tour à cette jolie blonde, elle aussi se retrouverait prisonnière d’une ville de la taille de Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne avec, pour seule compagnie, un Américain à la mâchoire carrée et au physique d’universitaire jouant dans l’équipe de football américain — je passe un peu sur le conflit intérieur de notre homme qui échange pas mal sur le sujet avec Tony Blair —, ça tombe bien, elle est elle-même américaine et, insupportable suspens, elle est également hétérosexuelle, ils se plaisent beaucoup, il faut dire mâchoire carrée avait lu toutes les archives du blog de jolie blonde, lui ne pouvait pas douter qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, elle, de toute façon, une blonde à belle poitrine, pensez si on a beaucoup développé sa psychologie de personnage d’écrivaine — lui est une sorte de réparateur agréé de tout ce qui se connecte, un type bien je vous dis, elle, un métier féminin, journaliste, écrivaine, intelligente donc, ne vous fiez pas aux apparences, parce que oui, blonde et belle mais intelligente, et drôle, vous n’avez pas idée — quant au consentement c’est redevenu un truc sacrément has been au XXIVème siècle. Tout ne se passe donc pas si mal sur l’ USS-Fontenay .

    Ça se corse un peu quand même, le droide barman ne sait pas tenir sa langue et finit par lâcher à jolie blonde écrivaine que mâchoire carrée l’a réveillée pour avoir un peu de compagnie. Crise du couple alors que, jusqu’à maintenant, c’était fusionnel avec accouplement dans la grande salle du réfectoire, déserte, forcément. C’est pas hyper bien développé parce que voilà on n’a pas trop le temps, il y a d’autres priorités, le réacteur principal bat de l’aile, menacerait même de tout faire exploser et de rayer de la carte Fontenay-sous-Bois, donc à défaut de se rabibocher sur l’oreiller, on fait équipe dans la salle des machines, bien obligés, et naturellement en se sauvant mutuellement la vie, on se rapproche, on se pardonne et on repart comme en 14, 2314. L’US S-Fontenay est remis sur pied, il fonctionne à nouveau au quart de tour et maintenant que le couple est également réparé, mâchoire carrée sait tout réparer, et donc, on risquerait de s’emmerder un peu, ellipse de 90 années, l’ USS-Fontenay arrive à bon port, on réveille l’équipage qui découvre qu’il s’en est passé de belles pendant leur sommeil.

    C’est con parce que dans cette ellipse, il y avait un film. Un vrai. Avec deux personnages. Une femme. Un homme. Une femme et un homme. Un début d’humanité. Un début de civilisation peut-être même. Et puis la lente évolution des personnages, de leur relation, avec le vieillissement de l’un et de l’autre, le trépas de l’un, le deuil de l’autre, une vie, deux vies, toutes les vies. Mais pensez si avec une distribution pareille on a beaucoup songé à étoffer un peu les personnages. Bref.

    Premier contact de Denis Villeneuve, alors là c’est pas du tout la même farine. Que c’en est même déconcertant. Au point que si Denis Villeneuve avait dû faire Passengers , il te vous aurait, vite fait mal fait, expédié les problèmes du réacteur principal, en revanche la crise du couple aurait été un moment bergmanien du futur, parfaitement développé.

    Premier contact , une douzaine d’ovules de la taille de Saint-Mandé, toujours dans le Val-de-Marne, arrivent sur Terre pour nous payer une petite visite de courtoisie, ce qui crée un peu d’agitation tout de même. Gouvernements, services secrets et armées armées jusqu’aux dents sont sur les dents et aimeraient bien savoir ce que ces douze ovules réparties aléatoirement sur la planète bleue sont venues faire. Et, c’est très embêtant, les premiers signes d’échange entre les ovules et les militaires sont des sons dont on se demande bien dans quelle langue ils sont produits. Si Morten Tyldum avait fait Premier contact, inutile de vous dire qu’on ne se serait pas beaucoup posé la question de savoir dans quelle langue les ovules et leurs occupants s’expriment, on leur aurait envoyé un ultimatum en anglais pas très shakespearien et direct, ensuite, atome et napalm sont les deux mamelles de l’armée américaine du monde. Forcément les ovules auraient un peu résisté, surtout qu’eux auraient disposé de technologies nettement plus avancées que l’armée américaine du monde mais pensez si la bravitude de ces gars-là auraient été prise en défaut, quelques soldats noirs auraient été sacrifiés pour que la race blanche mondiale survive, on aurait vite été tirés d’affaire et infiniment redevables de l’armée américaine mondiale, sans laquelle en cas d’invasion ovulaire du troisième type on serait cuits et puis ce serait tout, plus d’humanité sans l’armée américaine.

    Denis Villeneuve ne vit pas dans le monde réel, il n’est pas nécessairement convaincu que l’armée américaine internationale peut tout, du coup il se demande si des fois on ne pourrait pas essayer de discuter avec les types des ovules et que pour ça, vu qu’ils sont partis de chez eux en oubliant leur méthode assimil, va falloir trouver des moyens d’échanger, il y a un colonel noir, Forest Whitaker — l’un des acteurs américains les plus sous employés, je n’insinue rien — qui se demande s’il ne devrait pas prendre dans son équipe de fiers à bras tout de même, un ou deux cerveaux, et pourquoi pas, une linguiste.

    Madame la linguiste, votre mission c’est de faire en sorte que les ovules nous révèlent ce qu’elles viennent faire ici. En gros, vous devez leur poser la question What do you want ?

    Et c’est la très heureuse surprise de ce film, la linguiste en question, on a beau l’habiller en treillis et l’accompagner de types aux mâchoires carrées, la linguiste elle fout son souk sur la base, elle fait sa révolution et elle trouve le moyen, très lent certes, mais néanmoins prometteur, de discuter aimablement avec les habitants des ovules qui sont en fait de très très très grands heptapodes, des pieuvres surdimensionnées de la taille de l’étang de Saint-Mandé, du coup ils ne doivent pas avoir beaucoup de place dans leur ovule, et qui parlent en écrivant des signes de prime abord indéchiffrables, mais avec une linguiste pareille, on va finir par se comprendre, restera la question des accents régionaux, mais nous n’en sommes pas encore là, lesquels signes sont produits à l’aide d’une encre dont on fera les livres électroniques du XXIIIème siècle. Quand elle ne planche pas sur les derniers caractères des heptapodes notre linguiste tout terrain donne des cours de sémantique au colonel en lui expliquant, par exemple, que what do you want c’est pas hyperfacile à dire en heptapode et que cela engage tout un tas de considérations linguistiques, que l’on risque, à tout moment, de faire des contresens, qu’en hectopode il y a une gutturalité qui est compliquée à produire avec un larynx humain, et qu’il va falloir être patient mon colonel.

    Les scènes de dialogues, d’apprentissage de la langue et de considérations linguistiques doivent occuper une bonne moitié du film, elles sont très bien filmées dans un éclairage magnifique, le récit est admirablement monté avec une révélation étonnante à la fin, les flashbacks n’étaient pas des flashbacks mais des flashforwards , on n’a pas échangé un seul coup de feu ou de bombe atomique avec les ovules — une petite explosion malgré tout mais c’est le fait isolé de quelques personnages qui se sont trompés de film, bref avec des méthodes pareilles Denis Villeneuve n’est pas prêt de faire carrière à Hollywood, on ne peut pas mobiliser, comme cela, pour de bêtes problèmes de linguistique, l’armée américaine du monde et ne pas exiger d’elle un minimum de coups de feu, il y a des choses qui ne se font pas. Et sans doute la pépite de ce film est à trouver dans cette scène remarquable de la potentielle erreur de traduction entre arme et outil entre les heptapodes, pour les heptapodes le langage est une arme. Du coup l’armée américaine du monde est désarmée. Par la langage. En tant qu’arme.

    Exercice #62 de Henry Carroll : Composez une photographie dans l’intention de l’afficher à l’envers

    #qui_ca

  • photographie de Karen Savage (http://www.savagemartin.net

    J – 165 : En chemin vers le cinéma, je suis accosté par un géant - un homme qui devait bien me rendre une tête, je ne suis pas exactement un petit homme - qui me demande son chemin et de l’aider à le rejoindre, il cherche la bouche de métropolitain, mais mal voyant, presque aveugle lâche-t-il, et son téléphone qui lui sert habituellement de guide n’ayant plus de batterie - je lui conseillerais volontiers de prendre contact avec l’école des chiens guides d’aveugle à Saint-Mandé, plus ou moins en face du rocher du zoo de Vincennes, plus besoin de batterie - il est perdu.

    Mais avec plaisir, vous n’êtes plus très loin. Est-ce que je peux vous prendre par le bras ?

    Curieux attelage que le nôtre un vieux type obèse et armoire à glace qui est bras dessus bras dessous avec un géant dont la fixité du regard n’est pas flagrante, je vois bien que les passants se demandent quel genre de couple incertain nous formons, et je ne doute pas une seule seconde que dans l’esprit de beaucoup je dois passer pour un vieil arthritique (ce que je suis) escorté par un assistant de grande taille (eut égard à mon gabarit, arthritique certes, mais pas exactement vouté ni bossu).

    Tandis que nous faisons chemin, mon géant aveugle m’explique que sa perception des lieux est aggravée par la nuit, l’éclairage public, les sols réfléchissants et les jours de pluie, je lui explique que le cumul est complet, nous marchons sur les pavés lisses du nouveau centre-ville, il fait nuit, quelques éclairages jettent des éclats de lumière sur les pavés lustrés par la pluie, encore que je ne lui dise pas les choses de cette manière. De même il se lamente que cela fasse une heure qu’il est égaré et que personne ne répond à ses demandes en aide.

    Oui, parce que j’ai oublié de préciser le contexte de cette histoire. L’histoire se passe en 2016, dans un petit pays gris et raciste, la France. Aussi je risque une plaisanterie à mon géant, ben c’est un peu de votre faute aussi, si vous étiez un vieil homme blanc comme moi aux cheveux blancs comme les miens, toutes les jeunes femmes de la place se seraient mises en quatre pour vous venir en aide, alors que Noir comme vous êtes…

    Un grand sourire barre la bouche de mon géant aveugle : ah bon je suis Noir ?

    Oui, et je pense que vous avez déjà entendu du Ray Charles, et on se marre tous les deux d’un bon rire, je le dépose à la bouche de métro, nous nous serrons la main et juste avant qu’il n’avance je le rattrape par le bras, excusez-moi, j’ai oublié de vous dire, je vous laisse en haut des marches. Quel idiot je fais !

    Je ne suis pas raciste donc, prêt à aider mon prochain, mais parfois je manque un peu de jugement.

    Exercice #36 de Henry Carroll : Photographiez un banc public. Sur la page ci contre donnez-lui un titre qui change radicalement le sens du cliché

    La légende de cette image est un peu longue :

    http://www.desordre.net/bloc/contre/novembre/pages/090_2017.htm

    #qui_ca

  • Quand Amedy Coulibaly (le tueur de policière de Montrouge jeudi matin et preneur d’otages dans une épicerie casher à Saint-Mandé, porte de Vincennes) rencontrait Sarkosy ...............
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/quand-amedy-coulibaly-le-tueur-de-policiere-de-montrouge-jeudi-matin-et-pr

    En passant, l’homme aurait du se trouver en prison depuis 2013 mais libéré il y a deux mois suite à la loi Taubira qui autorise la libération de prisonniers pour les condamnations de allant jusqu’à 5 ans d’enfermement....

    Amedy Coulibaly, le tueur de policière de Montrouge jeudi matin et preneur d’otages dans une épicerie casher à Saint-Mandé, porte de Vincennes, avait rencontré le Président Nicolas Sarkozy en 2009.

    En passant, l’homme devrait se trouver en prison depuis 2013 mais libéré il y a deux mois suite à la loi Taubira qui autorise la libération de prisonniers pour les condamnations de allant jusqu’à 5 ans d’enfermement....

    Voici l’article du Parisien de l’époque concernant sa rencontre avec Sarkozy...

    ####

    Amedi, 27 ans, rencontre Sarkozy cet après-midi

    Il (...)

  • « Très peu de médias se sont fait l’écho de l’agression de 2 ados d’origine algérienne par 7 ou 8 jeunes juifs » | Communiqué PCF

    http://www.pcf.fr/58654

    Agression à Saint-Mandé : l’inadmissible hiérarchisation des luttes anti-racistes

    Très peu de médias se sont fait l’écho de l’agression dont ont été l’objet 2 adolescents d’origine algérienne passés à tabac par 7 ou 8 jeunes issus de la communauté juive ce dimanche 7 septembre 2014 à Saint Mandé.
    Des plaintes ont été déposées, l’instruction est en cours.
    Certes les familles des ados agressés ne semblent pas souhaiter faire de vagues, elles ne souhaitent pas que l’agression soit perçue comme un conflit entre communautés. Mais si les insultes à caractère raciste « sale arabe, vous n’avez rien à faire chez nous, c’est notre quartier » étaient confirmées par l’enquête de police, il est évident que cette agression gratuite contre 2 jeunes qui ont juste le tort de livrer du pain dans un lieu où des jeunes issus de la communauté juive ont l’habitude de se réunir serait particulièrement inacceptable et appellerait des sanctions pénales !
    Dans un contexte où depuis 4 ans, la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme conclut à une montée de l’intolérance religieuse et du racisme principalement contre les musulmans et les roms, il est urgent d’engager une lutte sans concession contre ce racisme culturel qui imprègne la société.
    Le Gouvernement Valls doit produire des actes en banissant l’inadmissible hiérarchisation des luttes anti-racistes, sources de haines et de divisions : l’islamophobie comme l’antisémitisme doivent être combattus sans relache !
    Le Parti Communiste regrette que les annonces d’Hollande, en juillet dernier, de faire de la lutte contre le racisme une grande cause nationale, ne soient pour l’instant que des effets d’annonce

  • Saint-Mandé : deux ados d’origine algérienne agressés par de jeunes juifs - 08/09/2014 - leParisien.fr
    Aurélie Selvi | Publié le 08.09.2014
    http://www.leparisien.fr/saint-mande-94160/saint-mande-deux-jeunes-maghrebins-agresses-par-une-trentaine-de-juifs-08

    Ce dimanche, vers 18 heures, deux jeunes de 17 ans d’origine algérienne se sont fait violemment agresser par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive, dans le centre-ville de Saint-Mandé, au Sud-Est de Paris. Les victimes, deux lycéens parisiens qui venaient livrer du pain dans deux restaurants de cette banlieue bourgeoise, ont d’abord été pris pour cible par un couple, « à cause d’un simple échange de regards », raconte ce lundi après-midi Ahmed*, l’un d’entre eux.

    Rapidement, d’autres jeunes de la ville s’en seraient pris à eux, leur infligeant plusieurs coups de poings, de pieds et de casques. « Ils nous disaient : sales arabes, vous n’avez rien à faire chez nous. Ici, c’est notre quartier », témoigne, choqué, Yacine*, fils d’un couple de boulangers parisiens, d’origine algérienne, qui a coutume de dépanner ses parents en effectuant quelques livraisons de pain à pied les week-ends.

    Suivis par plusieurs jeunes à scooter alors qu’ils tentaient de regagner leur domicile, près de la porte de Vincennes, les deux jeunes, ont de nouveau été pris pour cibles, avenue Victor-Hugo, à la frontière avec Paris (XIIe), cette fois par une trentaine de jeunes, comme le confirme une source policière.

    « Ils nous ont remis des coups de casques, raconte Yacine. Un copain polonais est venu parler avec eux mais il s’est lui aussi retrouvé roué de coups, par terre. » Après le déploiement d’un important dispositif policier, trois jeunes hommes ont été interpellés (dont deux mineurs) puis relâchés, leur implication n’ayant pour l’heure pas été avérée bien que leur présence sur place attestée.

    « C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interpreté et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes », a déclaré la mère d’une des victimes. « Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté », a-t-elle précisé.

    Les trois victimes ont toutes trois porté plainte dès dimanche soir auprès du commissariat de Vincennes, en charge de l’enquête. Hospitalisé brièvement dimanche soir à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe), le jeune Yacine souffre d’un traumatisme crânien, d’hématomes au cuir chevelu, de contusions sur le front et à l’épaule gauche. Ce mardi matin, les victimes seront examinées par un médecin dans le cadre de l’enquête.

    *Les prénoms ont été changés.

    #racisme

    • Saint-Mandé : Des adolescents agressés par une trentaine de jeunes
      Créé le 08.09.2014 à 23:03
      http://www.20minutes.fr/paris/1439427-20140908-saint-mande-adolescents-agresses-trentaine-jeunes

      Trois adolescents ont été agressés et légèrement blessés dimanche soir à Saint-Mandé (Val-de-Marne) par une trentaine de jeunes, a-t-on appris lundi de sources concordantes. « Pour le moment, nous n’avons pas d’éléments qui nous laissent supposer que les violences sont agravées par un mobile religieux ou raciste », a affirmé une source judiciaire.

      Deux des victimes sont d’origine maghrébine et les agresseurs membres de la communauté juive de cette ville à l’est de Paris.
      Une rixe dont l’origine reste à déterminer

      « C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interpreté et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes », a déclaré la mère d’une des victimes.

      Selon la source judiciaire, qui confirme une information du parisien.fr, une rixe, dont l’origine précise reste à déterminer, a débuté dimanche vers 18h30 dans le centre de cette ville cossue du Val-de-Marne, quand les victimes âgées de 16 à 17 ans ont été « prises à partie » par des individus « de confession juive ».
      « Ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté »

      Alertée, la police a constaté à son arrivée sur les lieux la dispersion d’une « trentaine de jeunes », a précisé une source policière. « Deux individus se sont alors présentés » aux forces de l’ordre, déclarant avoir été agressés « sans raison », puis un troisième, a ajouté cette source.

      Trois jeunes hommes, âgés de 16 à 18 ans, sont interpellés dans le même temps, puis relâchés, selon la source policière.

      « Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté », a précisé la mère d’une des victimes. Les trois victimes ont porté plainte au commissariat de Vincennes, selon la source policière.

    • Paris. Trois adolescents agressés par une trentaine de jeunes
      France - 08 Septembre
      http://www.ouest-france.fr/paris-trois-adolescents-agresses-par-une-trentaine-de-jeunes-2809614

      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/des-adolescents-agresses-par-une-trentaine-de-jeunes-pres-de-paris-7774196937

      “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
      Ados agressés à Saint-Mandé : le mobile religieux ne serait pas à l’origine de la rixe
      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/ados-agresses-a-saint-mande-le-mobile-religieux-ne-serait-pas-a-l-origine-d

      Trois ados - dont deux d’origine maghrébine - ont été agressés dimanche soir à Saint-Mandé par une trentaine de jeunes appartenant à la communauté juive. Mais selon la mère d’une des victimes, le mobile religieux ne serait pas à l’origine de la rixe.

      “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
      Etre d’origine algérienne et distribuer du pain à Saint Mandé (Paris) est très dangereux

      HuffPost Algérie
      Publication : 09/09/2014 06h03 CEST
      http://www.huffpostmaghreb.com/2014/09/09/algeriens-saint-mande-agression_n_5788428.html

      Deux jeunes français d’origine algérienne de 17 ans qui livraient du pain à deux restaurants dans le centre-ville de Saint-Mandé, au sud-est de Paris ont été violemment agressés par des dizaines de jeunes « issue de la communauté juive », rapporte le Parisien.

      Sans autre raison apparente que le fait qu’un couple qui n’a pas apprécié leurs « regards » les a pris à partie. Des dizaines de jeunes ont pris le relais en les tabassant à coup de pieds et de casques.

    • VIOLENTE AGRESSION DE DEUX JEUNES D’ORIGINE ALGÉRIENNE A SAINT-MANDÉ
      9 septembre 2014 17 h 22 min
      http://www.mosqueedeparis.net/violente-agression-de-deux-jeunes-dorigine-algerienne-a-saint-mande

      C’est avec consternation que nous avons appris la violente agression dimanche soir 7 septembre 2014 à Saint-Mandé (94), de deux jeunes musulmans d’origine algérienne par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive.
      Les propos insultants tenus par les agresseurs laisseraient croire qu’il s’agit là d’un acte à caractère raciste. Si les motivations islamophobes et racistes de cette agression sont avérées, cela la rendra d’autant plus intolérable.
      Nous condamnons fermement cette agression et demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur cette agression afin que cela ne se reproduise plus et veillons attentivement sur les suites de cette affaire.

    • Saint-Mandé : tabassés et traités de « sales arabes »
      RMC E.B. Publié le 09/09/2014 à 09h17
      http://rmc.bfmtv.com/emission/saint-mande-tabasses-et-traites-de-sale-arabebr-833070.html

      « Qu’est ce que tu fais ici, sale arabe ? »

      Pour la police, le motif d’agression inter-communautaire n’est pas privilégié, mais les insultes racistes sont avérées.

      « C’est une violence gratuite », a témoigné Lynda, la mère de Hyacine. "Qu’est-ce que l’agresseur a gagné dans tout ça ? Il a tapé un plus petit, un « rebeu », « un sale arabe » ?

      "Il y a eu des propos racistes., comme « Qu’est-ce que tu fais ici, sale arabe » ? Le sale arabe était juste en train de livrer du pain..."

      Avant d’ajouter : "Un groupe criait « Israël, Israël ». Mais Israël, c’est Israël. Ici, nous sommes en France. Je suis sous le choc, c’est vraiment lâche."

    • Agression de Maghrébins par des juifs : deux hommes en garde à vue
      Elsa Marnette et Aurélie Selvi | Publié le 11.09.2014,
      http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/deux-hommes-entendus-par-la-police-apres-l-agression-de-saint-mande-11-09

      Deux hommes, un mineur et un majeur, ont été placés en garde à vue jeudi matin. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression de deux jeunes hommes d’origine maghrébine à Saint-Mandé dimanche soir par des jeunes issus de la communauté juive, a-t-on appris de source policière.

      La garde à vue de ces deux jeunes, originaires de Charenton et du 19e arrondissement de Paris, a été prolongée jeudi soir, a ajouté cette source.

      Il s’agirait d’un majeur et d’un mineur. Le premier, âgé de 19 ans pourrait être mis hors de cause. Le second en revanche — âgé de 16 ans et de confession israélite — aurait reconnu avoir participé à la rixe, selon cette même source policière. Une information confirmée par la mère de la victime la plus touchée, un lycéen parisien âgé de 17 ans, qui assure qu’une confrontation a bien eu lieu ce jeudi matin, en présence de l’une des victimes.

      « Mon fils, qui avait fait un malaise un peu plus tôt, n’a lui pas pu s’y rendre », indique cette dernière. Dimanche dernier, le fils de cette boulangère de Paris XIIe, accompagné d’un copain, était parti livrer du pain dans deux restaurants de cette banlieue chic du Val-de-Marne.

      Suite à un simple échange de regards, les adolescents avaient été vivement pris à partie par un groupe de jeunes avant d’être suivis et frappés à plusieurs reprises. Les deux garçons assurent par ailleurs avoir été traités à plusieurs reprises de sales arabes. D’autres adolescents pourraient être prochainement entendus par les policiers.

    • Agression de deux ados à Saint-Mandé : le parquet retient le mobile raciste
      urélie Selvi et Elsa Marnette | 13 sept. 2014, 07h00

      http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/agression-de-deux-ados-le-parquet-retient-le-mobile-raciste-13-09-2014-41

      Trois jeunes hommes ont été déférés, hier après-midi, dans l’affaire de l’agression de trois adolescents, dont deux Maghrébins, à Saint-Mandé dimanche soir. Le parquet de Créteil a retenu le mobile raciste puisqu’il a, pour les deux mineurs âgés de 16 ans...

  • http://www.desordre.net/blog/?debut=2013-06-16#3033

    Monsieur Auber, on va l’dire à ta mère.

    L’école Decroly à Saint-Mandé est en lutte contre le début d’un détricotage en règle.

    Occupation de l’école depuis Vendredi matin. Ce matin sous des trombes d’eau. Demain. Mercredi devant l’inspection académique et plus si affinités avec Monsieur Auber.

    Ecole Decroly : http://ecole.decroly.free.fr/pedagogie