city:santa cruz

  • Combien de temps dure une journée sur #Saturne ? Ce mystère était caché dans ses anneaux - Sciences - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/456892-combien-de-temps-dure-une-journee-sur-saturne-ce-mystere-etait-cach

    Une journée est bien plus courte sur Saturne que sur la Terre. Des astrophysiciens ont enfin levé le voile sur ce mystère de la géante gazeuse. La réponse se trouvait dans les anneaux de l’astre.

    Les chercheurs, qui représentent le département d’#astronomie et d’#astrophysique de l’université de Californie à Santa Cruz ainsi que l’Ames Research Center, ont raconté comment ils ont découvert ceci : un jour sur Saturne dure 10 heures, 33 minutes et 38 secondes. Leurs travaux ont été publiés dans The Astrophysical Journal le 17 janvier 2019.

  • Extradition de Cesare Battisti : le « cadeau » d’Evo à Salvini… et au « frère » Bolsonaro – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/extradition-battisti-morales-salvini-bolsonaro

    Evo Morales a livré Battisti en 24 heures. Non seulement le gouvernement bolivien lui a refusé sa demande d’asile politique en un temps record, mais le militant italien n’a même pas eu le droit fondamental à un procès d’extradition qui aurait permis d’analyser le dossier.

    Commençons par la fin : le dimanche 13 Janvier, un avion transportant des policiers et des agents des services de renseignement italiens a atterri à l’aéroport de Viru Viru, à Santa Cruz de la Sierra, capitale de l’« orient » bolivien. Il en est reparti avec à son bord Cesare Battisti. Cet auteur de romans policiers est aussi un ancien membre du groupe armé d’extrême gauche Prolétaires armés pour le Communisme (PAC), actif pendant les « années de plomb » italiennes. Battisti a été condamné en Italie à la prison à perpétuité pour quatre homicides, deux en tant qu’auteur matériel, et deux autres en tant que complice. Le militant d’extrême-gauche, qui se proclame innocent de ces crimes, est arrivé à l’aéroport militaire italien de Ciampino le lundi 14 à 11h36. Le Ministre de l’Intérieur et leader de fait du gouvernement italien, Matteo Salvini, un néofasciste qui fait partie de l’axe xénophobe trumpien, si souvent critiqué par la Bolivie d’Evo Morales, l’y attendait. Battisti s’était enfui au Brésil, où il avait trouvé refuge du temps des gouvernements du Parti des Travailleurs (PT). Pendant sa campagne électorale, Bolsonaro avait promis d’extrader en Italie ce “bandit”.

    C’est ainsi qu’à la surprise générale, Evo Morales a livré Battisti en 24 heures. Non seulement le gouvernement bolivien lui a refusé sa demande d’asile politique en un temps record, mais le militant italien n’a même pas eu le droit fondamental à un procès d’extradition qui aurait permis d’analyser le dossier. En agissant de la sorte, le président bolivien s’est retrouvée partie prenante d’une opération montée par le nouvel axe italo-brésilien, dont les deux dirigeants s’efforcent de mettre en place une internationale d’extrême droite à l’échelle mondiale.

  • MU69 appears as a bi-lobed baby comet in latest New Horizons images | The Planetary Society
    http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2019/mu69-baby-comet-contact-binary.html

    This is a textbook example of a contact binary. Binary means two objects, of course, and contact means that they’re in contact with each other. Separated binaries are very common in the solar system and especially common in the Kuiper belt. But how can a contact binary form? Is it even plausible for two mutually orbiting bodies to somehow come together so gently and just stick to each other while preserving their originally round shape over billions of years?

    #UltimaThule

  • #Chris_the_Swiss

    #Anja_Kofmel admirait déjà son cousin Chris quand elle était petite fille. Sa mort mystérieuse au milieu des guerres yougoslaves en 1992 l’occupe encore aujourd’hui, car au moment de sa mort, le jeune journaliste suisse portait l’uniforme d’un groupe international de #mercenaires. Pourquoi ? En tant que femme adulte, Anja décide de suivre son histoire. Elle essaie de comprendre la véritable implication de Chris dans ce conflit et nous emmène en Croatie. Elle raconte son voyage dans un beau mélange dans le documentaire et le film d’animation maintenant primé.


    http://www.firsthandfilms.ch/fr/chris-the-swiss
    #film #documentaire #journalisme #Yougoslavie #ex-Yougoslavie #guerre #conflit #film_d'animation #PIV #Croatie #OpusDei #Christian_Würtenberg

    Quelques images de Christian :

  • L’ecstasy, une piste contre le stress post-traumatique, Alexis Riopel, 21.05.2018
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/05/21/l-ecstasy-une-piste-contre-le-stress-post-traumatique_5302334_1650684.html

    L’ecstasy, une piste contre le stress post-traumatique
    Un cachet de MDMA, combiné à la psychothérapie, pourrait délivrer une majorité de patients de réminiscences invalidantes.

    Le patient s’allonge sur un futon, un casque sur les oreilles, un masque pour cacher ses yeux. Deux psychothérapeutes, un homme et une femme, s’installent à ses côtés. Ils y demeureront pendant les huit prochaines heures. Puis, quand tout est en place, le ­patient avale un cachet de MDMA – le principal ingrédient actif de l’ecstasy – et s’envole…

    Cette scène, inusitée dans un contexte médical, a pourtant eu lieu des dizaines de fois lors d’une étude clinique menée récemment aux Etats-Unis pour évaluer si la psychothérapie assistée par la MDMA soulage les personnes souffrant d’état de stress post-traumatique (ESPT). Les résultats, annoncés en mai dans la revue The Lancet Psychiatry,
    https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(18)30135-4/fulltext
    sont prometteurs : quinze des dix-neuf ­sujets ayant reçu la substance, ­récalcitrants aux soins depuis des années, ont significativement amélioré leur état, selon un test standardisé (réduction du score de plus de 30 %). Actuellement, la psychothérapie constitue le meilleur traitement contre les ESPT, mais ne fonctionne pas pour la moitié des patients.

    « Cette nouvelle étude confirme de manière convaincante nos ­observations précédentes », avance Michael Mithoefer (université de médecine de Caroline du Sud), le premier auteur de l’article. Depuis une dizaine d’années, neuf études cliniques de petite envergure, dont celle-ci, ont été organisées par la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS, Santa Cruz, Californie), un organisme à but non lucratif voué à la recherche sur le cannabis et les drogues psychédéliques. C’est la quatrième étude dont les résultats sont dévoilés. Jusqu’à maintenant, la trop petite taille des échantillons rendait impossible un verdict statistiquement appuyé, mais la MAPS a obtenu l’accord des autorités américaines pour lancer un essai clinique à grande échelle dès l’été, dernière étape avant une potentielle légalisation médicale aux Etats-Unis.

    Effet « reset »

    Les ESPT, troubles anxieux ­découlant d’un traumatisme, se caractérisent notamment par une reviviscence fréquente du souvenir douloureux, la tendance à se reprocher l’événement et la persistance généralisée des émotions négatives. Lors de la séance de psychothérapie, la MDMA donne la force aux patients d’affronter leur traumatisme et de s’en affranchir. « Le traitement permet aux patients d’adopter une nouvelle perspective sur leur ­traumatisme, sans être accablés par la peur et l’anxiété », explique ­Michael Mithoefer.

    Lors de la transe, le niveau de ­sérotonine augmente en flèche dans le cerveau et stimule des récepteurs qui réduisent l’anxiété, la dépression et la peur. La MDMA stimule aussi la libération d’ocytocine, « l’hormone de l’amour ». Le patient est alors submergé par une immense empathie pour lui-même et les autres. « Je sais que ce sentiment est causé par la drogue, mais je crois pouvoir m’y accrocher. Cette réalisation est si profonde que je ne crois pas pouvoir l’oublier », déclarait un sujet dont le témoignage est rapporté en ­annexe de l’article.

    Une nouvelle perspective de traitement médicamenté prend donc forme, qui repose davantage sur la prise de conscience que sur l’apaisement des symptômes. « Je crois beaucoup à la trip thérapie, qui a un effet “reset” sur le cerveau des sujets atteints de certains troubles mentaux ou addictologiques », indique Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse (Villejuif). « Ce sont des pistes à explorer dans le cadre de protocoles encadrés », ajoute-t-il, soulignant également que « prise de manière médicalement contrôlée, il n’y a pas de débordement compulsif ou addictif avec la MDMA ». La substance à l’état pur est relativement inoffensive, contrairement à l’ecstasy vendue sur le marché noir, qui comporte plusieurs autres molécules actives.

    Une étude sérieuse

    « C’est une belle étude avec un design méthodologique très sérieux », selon Laurent Karila. Lui et Henri Chabrol, psychopathologue à l’université Toulouse-Jean-Jaurès, déplorent toutefois la petite taille de l’échantillon (dix-neuf sujets testés, plus sept témoins). Henri Chabrol aimerait aussi voir une comparaison avec la psychothérapie augmentée au propranolol, un traitement ­visant à diminuer la charge émotionnelle associée aux souvenirs traumatiques, actuellement à l’étude en France avec des victimes du terrorisme.

    Andrea Cipriani et Philip Cowen, psychiatres de l’université d’Oxford, soulignent, quant à eux, que la majorité des participants à l’étude ont été recrutés en ligne ou grâce au bouche-à-oreille. La curiosité de ces personnes à essayer la MDMA ­pourrait avoir influencé les résultats, écrivent-ils dans une note ­accompagnant la publication dans The Lancet Psychiatry.
    https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(18)30170-6/fulltext

    Michael Mithoefer entend bien faire taire les critiques avec la prochaine étude américaine. En outre, son équipe est en pourparlers avec l’Agence européenne des médicaments. Si elle obtient le feu vert de l’agence, la MAPS formera des psychothérapeutes en Europe dès l’automne prochain en vue d’un grand essai clinique sur le Vieux Continent.

  • Toujours dans l’art paréital mais cette fois-ci à l’autre bout du globe.

    L’art rupestre d’il y a 40 000 ans en Indonésie ressemble étonnamment à celui d’Europe (janvier 2017)
    nota : l’article parle d’art rupestre mais il s’agit d’art pariétal. Les exemples ci-dessous, extraits de ce même article, présentent des exemples d’art pariétal et d’art rupestre.

    http://www.epochtimes.fr/lart-rupestre-dil-y-40-000-ans-en-indonesie-ressemble-etonnament-a-celui-

    https://www.youtube.com/watch?v=ZVEqkVDn6Y4

    En 2014, des archéologues de l’université de Wollongong en Nouvelle-Galles du Sud et du Centre National d’Archéologie d’Indonésie ont été surpris par la découverte d’un art rupestre préhistorique indonésien. Cet art sophistiqué a été découvert dans les grottes de Maros sur l’île indonésienne de Sulawesi, ou Célèbes.

    Les chercheurs ont découvert des dessins et des gravures sur des surfaces de pierre vieux de 40 000 à 35 000 ans. Ils auraient ainsi été faits à la même période que les peintures rupestres en Europe selon les dernières datations, comme le souligne les chercheurs M. Aubert et A. Brumm de l’université de Wollongong, dans leur étude publiée dans Nature en 2014.

    De manière générale « la composition de la peinture de la préhistoire n’a pas changé pendant des milliers d’années.

    Espagne

    Des scientifiques espagnols ont découvert dans la grotte de Nerja en Andalousie un vestige du plus ancien art rupestre créé par l’homme de Néandertal, il y a entre 43 500 et 42 300 ans, et n’ayant pas été fait pas l’homme moderne que nous connaissons...

    Inde

    En 2014, le géologue indien Nitish Priyadarshi a décrit à Epoch Times ses découvertes d’art rupestre dans les collines de Ranchi dans l’État de Jharkand en Inde. Selon le rouge ocre utilisé, le géologue suggère qu’il correspondrait à un art vieux de 5 000 à 30 000 ans...

    Australie

    Le plus ancienne œuvre sur pierre d’Australie a été datée de 28 000 ans. Elle est située sous le fameux site de Narwala Gabammang dans le nord du pays, et est décrite comme la chapelle Sixtine de l’art préhistorique, selon l’université de Queensland du Sud...

    Colombie

    L’art rupestre de Colombie dans le Chiribiquete pourraient dater d’il y a 17 000 ans, selon les archéologues du pays. Un groupe interdisciplinaire de scientifiques est allé dans ce massif montagneux en 1992 et a fait la découverte surprenante « d’un nombre significatif de sites pictographiques d’une beauté stupéfiante et majestueuse consistant en 36 abris de pierre, avec plus de 200 000 dessins, ce qui en fait la plus grande découverte de pictographes amazoniens jusqu’à présent rapporté dans le monde scientifique », selon la description donnée dans le livre Serranías y Sierras.

    Lybie

    L’art de la pierre préhistorique réalisé sur les masses rocheuses du Tadrart Acacus dans le sud de la Lybie, à la frontière du Tassili n’Ajjer algérien, a plus de 14 000 ans et est considéré par l’UNESCO comme « d’une valeur universelle extraordinaire ».

    Argentine

    L’art rupestre en Argentine a au moins 9 000 ans. Parmi les rochers faisant jusqu’à 200 mètres de hauteur près du Río Pinturas à Santa Cruz dans le sud du pays, se trouvent des peintures faites par un groupe de natifs du pays, les ancêtres des Tehuelches, qui ont vécu il y a entre 9300 ans et 1000 ans, en restant protégés du vent, de la neige et de la pluie dans des conditions incomparables.

    Égypte

    L’archéologue Giulio Lucarini a présenté en 2014 son étude sur le désert occidental égyptien, à Farafra, en montrant des photographies de dessins du Néolitique remontant à il y a 6000 à 7000 ans.

    #préhistoire #art_pariétal #art_rupestre #néandertal #université_de_Wollongong #Centre_National_d’Archéologie_d’Indonésie #Asie #39900BP #grottes_de_Maros #Sulawesi #Célèbes

  • #collapsologie #ruines #catastrophe #capitalisme #ecologie
    Le Monde des Livres
    #ethnologie #japon #oregon
    #matsutake

    La mondialisation et le champignon
    C’est l’histoire d’un champignon, appelé matsutake, dont raffolent les riches Japonais depuis des siècles, à tel point qu’il servait de cadeau précieux pour honorer alliances, mariages et amitiés. Mais l’exploitation industrielle des forêts japonaises, de la fin du XIXe siècle à 1945, -conduisit à sa disparition totale à partir des années 1950. Or, cette même exploitation industrielle, dans un contexte écologique différent, l’a au contraire fait pousser en masse à l’autre bout du Pacifique, dans les forêts de l’Oregon, dès les années 1970. Une foule hétéroclite de cueilleurs s’est alors ruée sur cette manne : des hippies ou vétérans de la guerre du Vietnam fuyant les foules urbaines, des Latinos clandestins se cachant de la police, des montagnards des minorités ethniques d’Asie du Sud-Est (recrutés par l’armée américaine lors de sa croisade anticommuniste, au-jour-d’hui réfugiés politiques) cherchant mieux que les salaires de misère proposés dans les grandes villes. Via une cascade d’intermédiaires - acheteurs, trieurs, grossistes, revendeurs -, un trafic alimente désormais quotidiennement par avion boutiques et restaurants de luxe des mégapoles japonaises.
    C’est cette histoire extraordinaire qu’Anna Tsing, anthropologue à l’université de Californie à Santa Cruz, raconte avec talent dans son ouvrage, où se mêlent étroitement l’étude ethnologique de ces communautés humaines précaires et l’étude écologique des équilibres instables entre -espèces. Ces relations entre -humains et non-humains, que l’auteur appelle des « agencements », sont donc à la fois le produit d’une mondialisation capitaliste ravageuse - pour les forêts comme pour les hommes - et l’origine de l’une des formes de cette mondialisation reliant les deux rives du Pacifique.
    Mais au-delà de cette histoire, en soi palpitante, qui nous emmène également, à des fins -comparatives, dans les forêts du Yunnan (sud de la Chine), du Japon et de Laponie, le champignon permet à Anna Tsing de dépasser de façon fulgurante la vision communément admise de ce que sont l’économie, la politique et la science, par une nouvelle approche issue du constat suivant : le capitalisme mondialisé n’est plus seulement un vecteur de progrès de la condition humaine, il est aussi, par l’extension continuelle de sa prédation, celui de la destruction de la planète et de la fragilisation de ses habitants, -humains et non-humains.
    « Regarder autour de nous »
    Néanmoins, au lieu de se conten-ter de s’opposer à cette destruction (ce qui est certes -nécessaire mais suppose un objectif illusoire de retour du progrès dans le « droit chemin »), l’auteure invite à « chercher du côté de ce qui a été ignoré, de ce qui n’a jamais concordé avec la linéarité du progrès », à observer ce qui se passe au milieu des ruines laissées par la prédation capitaliste. Car c’est là que se nouent, selon elle, ces enchevêtrements porteurs non pas d’alternative, mais de vie, tout simplement. Même s’il s’agit d’agencements locaux, fugaces et temporaires, « il nous faut regarder autour de nous plutôt qu’en avant ». Elle propose ainsi un nouveau « travail politique » visant à faire émerger ce qu’elle appelle des « communs latents ». « Quand on vit dans l’indéterminé, de telles lueurs constituent la politique », un ici et maintenant encore préférable au bien commun rédempteur et utopique que promettait un progrès désormais jugé inatteignable.
    Une autre façon de faire de la politique, mais aussi de la science. Car de même que l’économie capitaliste supprime la variété des ressources pour n’en sélectionner et n’en dupliquer ad nauseam qu’une seule (la plus rentable), -détruisant les autres au passage, la science néodarwinienne de la sélection génétique néglige ce que montrent les avancées les plus récentes de la « bio-écologie » : une espèce n’évolue pas « contre » son environnement ou les variétés concurrentes, mais en fonction de leurs interrelations et des événements historiques. « La nature pourrait sélectionner des relations, bien plus que des individus ou des génomes », note Anna Tsing.
    « En distillant des principes généraux, les théoriciens espèrent que d’autres les compléteront avec des cas particuliers (...). C’est un véritable arsenal intellectuel qui aide à consolider le mur entre concepts et histoires, et concrètement tout cela assèche l’importance de la sensibilité », proteste Anna Tsing, qui prône au contraire une « nouvelle alliance entre l’observation et le travail de terrain », résumée par le terme « prêter attention », en particulier à ce qui pousse entre les ruines. Le premier être vivant qui a surgi sur le sol irradié -d’Hiroshima en 1945 était un champignon.
    Antoine Reverchon

  • All Queens Must Die
    http://www.theverge.com/2016/8/25/12608928/santa-cruz-island-argentine-ants-extermination-nature-conservancy
    Sur l’île de Santa Cruz, au large de la Californie, depuis les années 1980, on a tué des dizaines de milliers de vaches, moutons et cochons (avec snipers néo-zélandais spécialisés dans la traque d’animaux domestiques)...

    The snipers tracked the collared, so-called Judas pigs back to their kind and, only if and when they could destroy a group all at once, opened fire. Any pig left alive, even wounded, would become all the more skittish and difficult to find. It would teach others to fear helicopters overhead.

    ...en plus des colonies d’abeilles, ceci dans le but de faire revenir l’île à son état virginal.
    Maintenant, la dernière espèce invasive à éliminer, c’est la fourmi d’Argentine, et ça a l’air coton.

    Boser needed to poison all the queens at once. If she did that, Santa Cruz would be one step closer to perfection.

    Les questions sur ce massacre viennent à la fin.

    Still, the eradication effort seemed extreme, like a grand experiment in whole system ecology. By trying to turn the island back into what it once was, undoing the human hand with more human hands, where were we going?

    Apparemment le même genre de plan pour « préserver la #biodiversité » (celle-ci justifiant de telles extrémités aux yeux des scientifiques impliqués) a déjà été déployé aux Galapagos avec l’éradication (c’est le terme scientifique) de 80000 chèvres (sur l’île de Santiago seulement, parce que ça a atteint 100000 sur Isabela).
    http://phenomena.nationalgeographic.com/2013/08/09/galapagos-week-when-conservation-means-killing

    The logistical details are fascinating. The first phase, from December 2001 to January 2004, was ground hunting. Researchers recruited locals, many of whom had never hunted before, and taught them how to use hunting dogs, rifles, radios, telemetry and GPS. Then they started the cold and systematic business of killing.

    Puis on retrouve les snipers néo-zélandais.

    [...] The ground-hunting phase of the project killed 53,782 goats. The second phase was three months of aerial attacks, by specialized hunters from New Zealand using semi-automatic rifles.

    Semblerait toutefois qu’il y ait d’autres techniques un peu moins barbares qui existent, genre déplacer ces pauvres bêtes ailleurs.

    “Eradications are simply the most cost-effective approach,” he said.

  • Comment un drôle d’oiseau s’allie à l’homme pour dénicher les ruches

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/07/26/comment-un-drole-d-oiseau-s-allie-a-l-homme-pour-denicher-les-ruches_4974808

    C’est un oiseau rare. Non qu’il paie de mine, malgré ses ailes et son dos d’un joli brun, ses joues et son ventre blancs, son œil vif et noir. S’il est unique, c’est qu’il offre un rarissime exemple de « mutualisme » entre un homme et un animal sauvage. Dans cette collaboration, les deux partenaires tirent profit de leur relation.

    Cet oiseau, c’est le grand indicateur (Indicator indicator) : il indique le chemin vers les ruches sauvages nichées au creux des arbres. Pour l’homme, cet oiseau déluré est un guide inespéré, qui lui permet de s’approprier le miel bien caché. Pour l’oiseau aussi, l’homme est un allié précieux : il lui donne accès à son mets favori, la cire d’abeille (qu’il digère parfaitement), et les larves de cet insecte. Car son petit bec ne lui permet pas d’ouvrir les nids d’abeilles. L’oiseau redoute aussi les piqûres de ces hyménoptères : or son associé humain les déloge en enfumant la ruche.

    Publiée le 22 juillet dans Science, une étude conduite au Mozambique révèle la spécificité du dialogue entre l’homme et l’oiseau, qui semblent se comprendre à demi-mot… trillé ou sifflé.

    Mutualisme

    Cette singulière collaboration est connue depuis longtemps : en 1588, un missionnaire portugais, Joao dos Santos, observe un oiseau grignotant la cire des bougies de son église, dans le futur Mozambique. Il décrit ensuite le fascinant comportement de ce pilote ailé, voletant de branche en branche pour guider son acolyte humain vers la ruche. L’oiseau-pilote est rusé : pour ne pas perdre son partenaire, il émet un chant lancinant et répétitif. Et lors de chaque envol, il déploie un fanal blanc : les plumes externes de sa queue.

    Dans la nature, les exemples de mutualisme entre deux espèces animales ne manquent pas. D’ailleurs, cet oiseau remarquable fait aussi affaire, dans sa quête de la délectable cire, avec une sorte de blaireau local : le ratel – un coriace à la peau dure et aux griffes acérées.

    Mais les exemples de mutualisme entre un homme et un animal sauvage, sans aucun dressage, sont rarissimes. « A notre connaissance, le seul exemple de mutualisme comparable est celui des dauphins sauvages qui chassent les bancs de mulets vers les filets des pêcheurs », indique Claire Spottiswoode, de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et du Cap (Afrique du Sud), premier auteur de cette étude.

    « Brrr-hm »

    Avec deux biologistes de la Réserve nationale de Niassa, au Mozambique, cette zoologiste a suivi les effets de l’appel spécifique qu’utilise le peuple Yao (une population bantoue) pour faire venir cet oiseau : un trille bruyant, suivi d’une sorte de grognement – de type « brrr-hm ».

    Lors de 72 essais, les chercheurs ont comparé les réponses de l’oiseau à trois sons différents : cet appel traditionnel, le chant d’un autre oiseau (la tourterelle du Cap) et un cri non spécifique des Yao. Résultats : « L’appel traditionnel “brrr-hm” double la probabilité d’être guidé par l’oiseau, qui passe de 33 % [en réponse aux sons non spécifiques] à 66 % [en réponse à l’appel spécifique] », ­résume Claire Spottiswoode. Mieux : « Cet appel spécifique fait plus que tripler les chances d’être conduit jusqu’à une ruche, qui passent de 17 % à 54 %. »

    « C’est la première étude qui montre clairement que le grand indicateur répond à un signal humain spécialisé… et qu’il associe ce signal à des bénéfices potentiels », estime John
Thompson, un biologiste de l’évolution de l’université de Californie, à Santa Cruz.
 Cet oiseau « comprend littéralement ce que l’homme lui dit, ajoute Stuart West, biologiste de l’évolution à l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Cela suggère que les comportements de l’oiseau et de l’homme ont coévolué en réponse l’un à l’autre. » Ces deux chercheurs sont cités par Elizabeth Pennisi, correspondante pour la revue Science, dans un commentaire associé.

    Reste une énigme. Tel le coucou, cet oiseau pratique le parasitisme de couvée. La femelle pond dans le nid d’une autre espèce pour que celle-ci assure la couvaison de l’œuf puis l’alimentation de l’oisillon. Dès lors, comment les jeunes indicateurs, qui ne sont pas élevés par leurs parents biologiques, apprennent-ils à reconnaître le signal des chasseurs de miel ?

  • The Perfect Wave Is Coming - Issue 37: Currents
    http://nautil.us/issue/37/currents/the-perfect-wave-is-coming

    Long ago I lived in Santa Cruz, California. Almost every morning I would throw on a wet suit, grab my surfboard out of the garage, and head to the rocky cliffs just a few blocks from my house. I would descend a well-worn path to the ocean below, paddle out to the break, and spend hours surrounded by kelp beds and barking sea lions, catching waves, feeling exhilarated, and floating on my board, a world away from the troubles on land. Those days are gone. I have a family now and have lived for years in the generally wave-less realms of New York City. But a few months ago I suddenly felt that old hunger again. I wanted to race out to the garage and grab a board. It was all because of a wave I saw on the Internet. And not just any wave. Head high, it came in fast, peeling left, its lip (...)

  • Latin America Has to Fight and Win!
    by Andre Vltchek | January 8, 2016
    http://www.counterpunch.org/2016/01/08/latin-america-has-to-fight-and-win

    (...) One day, not long after Evo Morales came to power in Bolivia, I spoke to a man, a member of one of the ‘leading’ families, which has in its ranks Senators, owners of mass media outlets, as well as captains of local industry.

    “We will get rid of Morales”, he told me, openly. “Because he is a dirty Indian, and because we will not tolerate lefties in this part of the world.”

    He was not hiding his plans – he was extremely confident.

    “We don’t care how much money we have to spend; we have plenty of money. And we have plenty of time. We will use our media and we will create food and consumer goods deficits. Once there is nothing to eat, once there are food lines in all the major cities, as well as great insecurity and violence, people will vote him out of power.”

    It was clearly the concept used by the Chilean fascist economic and political right wing thugs, before the 1973 US-backed coup against President Salvador Allende. “Uncertainty, shortages”, and if everything failed – then a brutal military coup.

    In Bolivia the “elites” tried and tried, but they were not successful, because there was great solidarity with the government of Evo Morales, coming from socialist countries like Brazil and Venezuela. When the Right tried to break the country to pieces, pushing for the independence of the richest, “white” province of Santa Cruz, Brazilian President Lula declared that he was going to send the mightiest army in the South American continent and “defend the integrity of the neighboring country”. (...)

  • Un discours anticapitaliste venu du Sud - Le pape contre le « fumier du diable », par Jean-Michel Dumay (septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/DUMAY/53677

    Devant un auditoire dense réuni au parc des expositions de Santa Cruz, la capitale économique de la Bolivie, un homme en blanc fustige « l’économie qui tue », « le capital érigé en idole », « l’ambition sans retenue de l’argent qui commande ». Ce 9 juillet, le chef de l’Eglise catholique s’adresse non seulement aux représentants de mouvements populaires et à l’Amérique latine, qui l’a vu naître, mais au monde, qu’il veut mobiliser pour mettre fin à cette « dictature subtile » aux relents de « fumier du diable » (1).

    « Nous avons besoin d’un changement », proclame le pape François, avant d’inciter les jeunes, trois jours plus tard au Paraguay, à « mettre le bazar ». Dès 2013, au Brésil, il leur avait demandé « d’être des révolutionnaires, d’aller à contre-courant ». Au fil de ses voyages, l’évêque de Rome diffuse un discours de plus en plus musclé sur l’état du monde, sur sa dégradation environnementale et sociale, avec des mots très forts contre le néolibéralisme, le technocentrisme, bref, contre un système aux effets délétères : uniformisation des cultures et « mondialisation de l’indifférence ».

    En juin, dans la même veine, François adressait à la communauté internationale une « invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ». Dans cette encyclique sur l’écologie, Laudato si’ (« Loué sois-tu »), il appelle chacun, croyant ou non, à une révolution des comportements et dénonce un « système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers ». Un texte « à la fois caustique et tendre », qui « devrait ébranler tous les lecteurs non pauvres », estime la New York Review of Books (2). En France, 100 000 exemplaires de ce petit manuel se sont envolés en six semaines (3).

    Voir aussi « Changement de cap pour la conquête des âmes »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/A/53717

  • Séance du dimanche : « La Patagonie rebelle »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/10/04/seance-du-dimanche-la-patagonie-rebelle

    Le film d’Hector Olivera, inspiré du livre d’Osvaldo Bayer, qui est également l’auteur du scénario. Sorti en 1974, il retrace l’histoire d’un épisode important de l’histoire du mouvement ouvrier –et de la répression– en Argentine : les mois d’insurrection ouvrière dans la province de Santa Cruz, en Patagonie. Entre 1878 et 1885, l’armée argentine écrasa militairement… Source : Quartiers libres

  • Le pape présente des excuses pour les crimes commis contre les peuples indigènes par l’Eglise catholique - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/actu/10847

    Le pape François a demandé pardon aux peuples indigènes d’Amérique latine pour les nombreux crimes perpétrés par l’Eglise catholique lors de la ‘Conquête’.

    Lors d’un discours historique délivré à l’occasion de la ‘Rencontre internationale des mouvements populaires’ à Santa Cruz, en Bolivie, en présence de nombreux peuples indigènes, il a déclaré : ‘Je voudrais vous dire, je veux être très clair : je vous demande humblement pardon, non seulement pour les offenses de l’Église, mais pour tous les crimes commis contre les peuples indigènes durant ce que l’on appelle la Conquête des Amériques’.

    Le génocide de millions d’Indiens a été provoqué par la Conquête et la spoliation de leurs terres. Ils ont été tués par des colons, ou sont morts suite aux maladies que ces derniers ont introduites et contre lesquelles ils n’avaient aucune immunité.

    Il a reconnu que les peuples indigènes ont profondément souffert et souffrent encore aujourd’hui : ‘Je vous le dis, avec peine : de nombreux et de graves péchés ont été commis envers les peuples originaires des Amériques au nom de Dieu’.

    Il a également fait part de son ‘affection et sa plus profonde reconnaissance’ envers les mouvements indigènes latino-américains pour leur ’recherche d’un pluriculturalisme qui combine la réaffirmation des droits des peuples indigènes avec le respect de l’intégrité territoriale des États…[qui] est pour nous source d’enrichissement et d’encouragement’.

  • Bolivian Consumers Declare Opposition to GMOs : Food First
    http://foodfirst.org/bolivian-consumers-declare-opposition-to-gmos

    We are a collective of diverse activists, organizations, youth, women, and civil society movements 1 who have come together with the common goal of building a “network for responsible consumption” that supports small and medium producers and promotes healthy and ecologically produced food. With this statement, we outline our position regarding the reopening of the debate on GMO crops set to occur at the Agricultural Summit (Cumbre Agropecuaria) March 26-27, 2015 in the city of Santa Cruz, Bolivia.

    #ogm #bolivie #paysannerie #alimentation

  • ¿Por qué sigue ganando Evo Morales?. Pablo Stefanoni · · · · ·
    http://www.sinpermiso.info/textos/index.php?id=6740

    Evo Morales ya no es “el cambio” como en 2005, ni el “enterrador de la oligarquía” de 2009, su meta ahora es convencer a los votantes de los beneficios de la “estabilidad” –como se ve en el aumento del consumo y en un largo periodo de crecimiento. Si lo logra, tendrá el récord de ser el presidente boliviano que más tiempo duró en el poder, por encima de Andrés de Santa Cruz, el fundador de la patria.

    #bolivie #evo_morales #économie

  • Dans l’isthme de Tehuantepec, au Mexique,
    Santa Cruz Guuze Benda (des pêcheurs)
    ou Santa Cruz Eólicu ?

    Asamblea de Pueblos del Istmo

    http://lavoiedujaguar.net/Dans-l-isthme-de-Tehuantepec-au

    Le 14 décembre, à l’aube, à Juchitán, commune binnizá de l’isthme de Tehuantepec, les pétards convient les fidèles à accompagner la Santa Cruz Guuze Benda ou Sainte Croix des Pêcheurs tout au long de son parcours annuel : immuable depuis des centaines d’années, il débute dans la Septième Section, quartier sud de Juchitán, pour atteindre les rives de la Lagune supérieure. Dans une pièce de la maison du mayordomo , la croix attend, ornée de colliers de guie chaachi ou fleurs de mai.

    Il est six heures du matin lorsque la procession s’ébranle au son des prières et de la musique d’une banda locale. Cette année, le quartier s’est polarisé autour d’un conflit social concernant l’installation du champ d’éoliennes Bii Hioxho (Vent vieux) sur deux mille hectares de terres communales, sans aucune consultation préalable du peuple binnizá. Ces terres furent décrétées terres communales par la résolution présidentielle de 1964, mais, depuis 1978, la ville de Juchitán n’a plus d’autorités régissant les terres communales (...)

    #Oaxaca #éoliennes-industrielles #pêcheurs

  • Santa Cruz (Argentine) : L’armée intervient pour expulser un terrain occupé
    http://fr.squat.net/2013/10/06/santa-cruz-argentine-l-armee-expulse

    Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2013, environ 500 habitant-e-s de Río Gallegos (capitale de la province de Santa Cruz, en Patagonie argentine) ont occupé des terrains appartenant à l’armée.
    Au matin du 4 octobre, la gendarmerie et d’autres effectifs de l’armée argentine sont intervenus massivement pour évacuer les lieux sur ordre du Ministère de la Défense.

    #Argentine #expulsion

  • The Great Soy Expansion: Brazilian Land Grabs in Eastern Bolivia | Food First/Institute for Food and Development Policy
    http://www.foodfirst.org/en/node/4434

    Since 1990, the area of cultivation in Santa Cruz has expanded from slightly over 400,000 hectares to more than two million hectares in 2011. Since 2005, a new round of Brazilian land investments in Santa Cruz has emerged, this time for ranching. There are currently approximately seven million head of cattle in Bolivia, three million (or 40 percent) of which are located in Santa Cruz. Pressure is mounting to expand both soybean production and ranching operations into forested areas.

    According to the Regulatory Agency for the Social Control of Forests and Lands, 3.3 million hectares of forest have been illegally deforested in Bolivia between 1996 and 2009 alone. The environmental degradation of the eastern lowlands has caused several micro-climatic changes in the region, increasing water stress. In the Santa Cruz province of Velasco, water is often controlled by cattle ranchers who dam brooks to water their cattle. Indigenous farming communities living downstream claim that their streams no longer run except in very wet years, leaving them without water.

    #agrobusiness #élevage #terres #Bolivie #eau #déforestation

  • Résistance à l’imposition du projet éolien dans l’isthme de Tehuantepec

    Asamblea de Pueblos del Istmo

    http://www.lavoiedujaguar.net/Resistance-a-l-imposition-du

    Communiqué de l’Assemblée populaire du peuple juchitèque
    face aux provocations de la police d’Oaxaca

    Le mouvement de résistance contre l’imposition du projet éolien de l’entreprise multinationale Gas Natural Fenosa sur nos terres communales a débuté en 2008 quand nous, un groupe de paysans, nous sommes organisés afin d’empêcher les travaux et d’annuler les contrats de location, vu qu’on nous avait trompés afin de nous faire signer un contrat sans en connaître les clauses ni avoir d’information sur le projet ; au vu du fait que ce sont des terres de culture où nous effectuons nos récoltes pour subvenir à l’alimentation de nos familles, et qu’au sein des espaces où l’on prétend nous imposer le projet éolien se trouvent des zones où chaque année nous autres, les Binnizá (Zapotèques), nous réalisons nos pérégrinations vers les sites qu’en diidxazá nous appelons Chigue’ze’, Guelabe’ñe’, Guuzebenda, Guiigudxita, Guelaxhada’ et Santa Cruz 12 de Mayo, l’entreprise multinationale revient tenter en 2013 de nous imposer ce projet éolien sur nos terres communales sacrées et nos terres de culture, sans prendre en considération les graves affectations écologiques, sociales, économiques et culturelles (...)

  • Minority Report sans les pré-cogs
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/01/04/le-logiciel-qui-predit-les-delits_1812195_3222.html

    La ville de Santa Cruz a été la première à se doter, en juillet 2011, du programme PredPol, l’abréviation de predictive policing, un algorithme conçu pour prédire où et quand un crime va se produire. Grâce à une base de données recensant les infractions passées, la formule mathématique – complexe et tenue secrète – permet d’aiguiller très précisément les forces de l’ordre. Classé dans le Top 50 des inventions de l’année 2011 par le magazine Time, PredPol a conquis plusieurs villes américaines ...

    En France on est super-balaize, on utilise des logiciels de cartographie de la délinquance dynamique depuis lurette
    bigbrotherawards.eu.org/article96.html

    et aussi celui-là
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Corto

    #minority_report #police_predictive #cartographie_délinquance_dynamique #bigbrother

    • Dans Popular Science de novembre 2011 :
      l’Inspecteur Al Gorithme…

      Extrait du site du Professeur P. Jeffrey Brantingham, où l’on trouve plein de gifs animés montrant des résultats de simulation http://paleo.sscnet.ucla.edu

      Voir aussi le site du logiciel http://www.predpol.com
      Liens fournis aimablement par PWM, un commentateur de l’article du Monde.

      Les animations permettent de se faire une petite idée de comment ça fonctionne (voir par exemple la simulation d’une année de cambriolages).

      La page du logiciel précise que la prévision descend à une maille de 15 mètres sur 15 mètres… soit un peu moins que la largeur d’une rue parisienne typique (rues Saint Honoré, Sèvres, Alésia), moins que la largeur du trottoir aux Champs-Élysées (20 m).

      On y précise :

      PREDICTIVE POLICING IS NOT
      • mapping of past crimes

      Mais PredPol ne semble pas être alimenté de données en temps réel. Ce serait donc plutôt une modélisation/simulation. Avec j’imagine, mais rien ne l’évoque, un recalage avec l’information en temps réel. (?)

    • Intéressant !

      Plusieurs remarques :
      • le sujet est lancé par du sensationnel qui n’a rigoureusement rien à voir avec la suite. On pourrait presque créer un « point Manson »…
      • la prédiction des tremblements de terre, ça tombe bien, on ne sait vraiment pas faire (le lieu est à peu près connu, mais le moment pas du tout) et des répliques, là c’est (un peu) meilleur
      le vrai indicateur ce n’est pas combien vous attrapez de personnes mais combien de crimes vous évitez. Tant que l’indicateur est l’activité policière (État 4001, faits constatés) on ne risque pas de voir arriver ce genre de méthode en France.
      • et, tant qu’à faire du mauvais esprit, est-ce que, par hasard, ça ne marcherait pas parce que le système envoie les flics se promener n’importe où, diminuant leur présence là où il se passe quelque chose (=> moins de faits constatés…)

  • Faire passer une pollution industrielle pour du développement durable : l’exemple de ThyssenKrupp à Rio - Greenwashing - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2495.html

    Greenwashing
    Faire passer une pollution industrielle pour du développement durable : l’exemple de ThyssenKrupp à Rio

    Par Jean de Peña, Sophie Chapelle (21 juin 2012)

    À quelques kilomètres du centre de conférences où les gouvernements fanfaronnent sur les bienfaits du développement durable, les habitants du quartier de Santa Cruz subissent les impacts d’un vaste complexe sidérurgique allemand, financé par la banque nationale du Brésil. Après avoir pollué l’air et les eaux aux métaux lourds, détruit les écosystèmes locaux qui assuraient la subsistance de milliers de familles de pêcheurs, cette entreprise demeure éligible aux mécanismes de compensation promus à Rio+20. Reportage.

    #rio+20 #greenwashing #pollution #sommet

  • Faire passer une pollution industrielle pour du développement durable : l’exemple de ThyssenKrupp à Rio (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2495.html

    À quelques kilomètres du centre de conférences où les gouvernements fanfaronnent sur les bienfaits du développement durable, les habitants du quartier de Santa Cruz subissent les impacts d’un vaste complexe sidérurgique allemand, financé par la banque nationale du Brésil. Après avoir pollué l’air et les eaux aux métaux lourds, détruit les écosystèmes locaux qui assuraient la subsistance de milliers de familles de pêcheurs, cette entreprise demeure éligible aux mécanismes de compensation promus à Rio+20. Reportage. (...) Source : Basta !