Adult mortality among second-generation immigrants in France : Results from a nationally representative record linkage study (Volume 40 - Article 54 | Pages 1603–1644)
▻https://www.demographic-research.org/Volumes/Vol40/54
Background: France has a large population of second-generation immigrants (i.e., native-born children of immigrants) who are known to experience important socioeconomic disparities by country of origin. The extent to which they also experience disparities in mortality, however, has not been previously examined.
Methods: We used a nationally representative sample of individuals 18 to 64 years old in 1999 with mortality follow-up via linked death records until 2010. We compared mortality levels for second-generation immigrants with their first-generation counterparts and with the reference (neither first- nor second-generation) population using mortality hazard ratios as well as probabilities of dying between age 18 and 65. We also adjusted hazard ratios using educational attainment reported at baseline.
Results: We found a large amount of excess mortality among second-generation males of North African origin compared to the reference population with no migrant background. This excess mortality was not present among second-generation males of southern European origin, for whom we instead found a mortality advantage, nor among North African–origin males of the first-generation. This excess mortality remained large and significant after adjusting for educational attainment.
Contribution: In these first estimates of mortality among second-generation immigrants in France, males of North African origin stood out as a subgroup experiencing a large amount of excess mortality. This finding adds a public health dimension to the various disadvantages already documented for this subgroup. Overall, our results highlight the importance of second-generation status as a significant and previously unknown source of health disparity in France.
Author’s Affiliation
Michel Guillot - University of Pennsylvania, United States of America [Email]
Myriam Khlat - Institut National d’Études Démographiques (INED), France [Email]
Matthew Wallace - Stockholms Universitet, Sweden [Email]
Les hommes nés en France de parents nord-africains ont un risque accru de mourir avant 65 ans - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/societe/les-hommes-nes-en-france-de-parents-nord-africains-ont-un-risque-accru-de
« Les résultats suggèrent que cette surmortalité ne s’explique pas simplement par les différences de niveau d’éducation, mais par un ensemble de désavantages, notamment sur le marché du travail et sur le niveau des revenus », expliquent les auteurs, qui estiment qu’il s’agit d’une « dimension de santé publique importante et inconnue jusqu’ici ».
« Impact négatif » des discriminations
La discrimination sur le marché du travail, qui est « plus répandue » parmi la deuxième génération, peut se traduire par une « détérioration du fonctionnement psychosocial » et par un « impact négatif sur la santé », explique les chercheurs de l’Ined, qui ont précisé qu’il a été « difficile » de travailler sur le sujet à cause du manque de données.
]]> Le CIO signe un nouveau contrat avec Coca- Cola L’essentiel/afp - 24 Juin 2019 - L’essentiel
L’organisateur des Jeux olympiques a signé lundi un nouveau partenariat avec le producteur de boissons, ainsi qu’avec le géant chinois du lait Mengniu.
Le Comité international olympique a annoncé lundi la signature d’un accord de partenariat conjoint avec Coca-Cola et le fabricant de produits laitiers chinois Mengniu. Ni le CIO ni les deux groupes n’ont donné de précision sur le montant de ce partenariat.
Mengniu, qui avait été partenaire de la FIFA lors du Mondial 2018, rejoint ainsi le club des principaux partenaires du CIO réunis dans « The Olympic Program » (TOP). Cette annonce a été faite à Lausanne, avant l’ouverture de la 134e session du CIO durant laquelle la ville hôte des Jeux d’hiver 2026 doit être choisie entre Milan/Cortina et Stockholm/Are.
Source : ▻http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/le-cio-signe-un-nouveau-contrat-avec-coca-cola-29512077
#jeux_olympiques ( #jo #paris_2024 #multinationales #beurk #alimentation #empoisonneurs #obésité #diabète #coca_cola #coca_cola #sport_fric #affairisme l’#obésité est #enmarche , sans distinction de race ou de sexe
]]>Il faut redéfinir le #viol
Les voix réclamant que toute relation sexuelle non consentie soit considérée comme un viol se multiplient.
▻https://lecourrier.ch/2019/06/23/il-faut-redefinir-le-viol
#définition #justice #consentement #Suisse #Suède
–-> En #Suisse il faut qu’il y ait violence ou contrainte pour que le délit de viol existe. La Suède, elle, a révisé son droit il y a maintenant un an pour y inclure toute #relation_sexuelle non consentie. Explications avec #Silvia_Ingolfsdottir_Åkermark.
]]>Israël dispose de 80-90 ogives nucléaires, selon un institut international indépendant (RT)
▻https://www.crashdebug.fr/international/16154-israel-dispose-de-80-90-ogives-nucleaires-selon-un-institut-interna
Benjamin Netanyahou visite l’INS Rahav, le cinquième sous-marin de la flotte de la marine israélienne, à Haïfa, le 12
janvier 2016 (image d’illustration).
Un récent rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) affirme que l’Etat hébreu, contrairement aux Etats-Unis et la Russie, aurait maintenu au moins au même niveau qu’en 2018, son stock d’ogives nucléaires.
Dans un rapport publié le 17 juin, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) estime qu’Israël détiendrait approximativement entre 80 et 90 ogives nucléaires en 2019. A contrario des grandes puissances nucléaires comme la Russie ou les Etats-Unis, l’Etat hébreu maintiendrait son stock à un niveau similaire ou légèrement supérieur en comparaison à (...)
]]>La modernisation des forces nucléaires se poursuit malgré une diminution globale du nombre d’ogives
▻http://obsarm.org/spip.php?article324
(Stockholm, 17 juin 2019) - Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) publie aujourd’hui les conclusions du SIPRI Yearbook 2019 qui fait état de la situation actuelle en matière d’armement, de désarmement et de sécurité internationale. La modernisation des forces nucléaires se poursuit Selon le président du conseil d’administration du SIPRI, l’ambassadeur Jan Eliasson, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies : « Une conclusion clé est que, malgré la diminution globale du (...)
Actualités
]]>Sheila Watt-Cloutier : « L’Arctique est le système de climatisation de la planète et il est en train de se casser »
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/28/sheila-watt-cloutier-l-arctique-est-le-systeme-de-climatisation-de-la-planet
Née à Kuujjuaq, dans le Nunavik, au nord du Québec, Sheila Watt-Cloutier, 65 ans, a fait de la défense des droits économiques, sociaux et culturels des Inuits le combat de sa vie.
Elue au Conseil circumpolaire inuit, qu’elle a dirigé entre 2002 et 2006, elle a participé aux négociations de la Convention de Stockholm, interdisant les polluants organiques persistants. Lauréate du Right Livelihood Award, le Nobel alternatif, elle a lancé en 2005 une des premières actions en justice climatique, en réclamant la reconnaissance du droit au froid par la Commission interaméricaine des droits de l’homme, et vient de publier Le Droit au froid (Ecosociété, 2019). Elle est à l’affiche du think tank We Love Green & « Le Monde ».
Qu’est-ce que « le droit au froid » ?
Pour nous, Inuits, la glace, la neige, le froid sont nos forces vitales. Nous luttons pour le droit d’être ce que nous avons toujours été. De chasser, de subvenir à nos besoins, d’élever nos enfants, de vivre en tant que peuple indigène, comme nous l’avons toujours fait. Ce droit est menacé par les changements climatiques. Il est aussi lié au droit du reste du monde d’avoir un environnement sain. Car tout est connecté.
L’Arctique, dites-vous, est le baromètre du monde…
C’est le système de climatisation de la planète et il est en train de se casser, entraînant le changement des courants marins, des conditions météorologiques… Ce qui se passe dans l’Arctique est connecté à la montée des eaux menaçant les petites îles de pays en développement, aux ouragans en Floride ou à La Nouvelle-Orléans, aux tornades, aux incendies et à la sécheresse. Il faut comprendre cette connexion géographique, mais aussi humaine. Je le répète depuis quinze ans : si nous protégeons l’Arctique, nous sauvons la planète. Les Inuits en sont les sentinelles.
]]>Stockholm (Suède) : salon du livre anarchiste le samedi 1er juin 2019
▻https://infokiosques.net/spip.php?article1669
Joignez-vous cette année encore, le 1er juin 2019, pour une nouvelle journée d’ateliers, de discussions, de présentations, et bien sûr, de livres ! Pour toute question, SVP contactez-nous ici : sthlm-anarchist-bookfair(@)riseup(.)net Solidarité, Anarkistiska Bokmässan
]]>#Athlétisme : feu vert pour la « police de la #testostérone »
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce mercredi le recours de la double championne olympique sud-africaine #Caster_Semenya. Les femmes qui, comme elle, produisent beaucoup de testostérone naturelle devront prendre des médicaments pour en faire baisser le taux, sous peine d’être exclues de certaines courses.
▻https://pbs.twimg.com/card_img/1123613734361075712/eWIWjVef?format=png&name=600x314
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/010519/athletisme-feu-vert-pour-la-police-de-la-testosterone
#genre
Les dépenses militaires mondiales augmentent et s’élèvent à 1 800 milliards de dollars en 2018
▻http://obsarm.org/spip.php?article320
(Stockholm, 29 avril 2019) – Le total des dépenses militaires mondiales s’élève à 1 822 milliards de dollars en 2018, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2017, selon les nouvelles données du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). Les cinq plus grands dépensiers en 2018 — États-Unis, Chine, Arabie saoudite, Inde et France — concentrent à eux seuls 60 % des dépenses militaires mondiales. Les dépenses militaires des États-Unis augmentent pour la première fois depuis 2010, tandis (...)
]]>171 Swedish artists demand boycott of Eurovision in Israel
April 4, 2019 11:14 A.M. (Updated: April 4, 2019 12:15 P.M.)
▻http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=783095
STOCKHOLM (Ma’an) — Some 171 Swedish artists and celebrities have signed an open letter urging to boycott the 2019 Eurovision Song Contest, in Tel Aviv, Israel, on Wednesday.
In the open letter, the Swedish signatories said that "Just a few days after the Israeli victory in the Eurovision Song Contest in May 2018, Israel’s army killed 62 unarmed Palestinians who protested against their prison-like imprisonment in Gaza. Six of those murdered were children.”
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UK Band Release Song Highlighting Israeli Apartheid (VIDEO)
April 4, 2019 5:36 AM IMEMC News & Agencies
▻https://imemc.org/article/uk-band-release-song-highlighting-israeli-apartheid-video
The UK-based band Slovo has released a new song which calls for a boycott of the Eurovision Song Contest final, which will be held in Tel Aviv on the 18th of May.
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=227&v=ouibGAgONVQ
#BDS
Women Once Ruled Computers. When Did the Valley Become Brotopia? - Bloomberg
▻https://www.bloomberg.com/news/features/2018-02-01/women-once-ruled-computers-when-did-the-valley-become-brotopia
Lena Söderberg started out as just another Playboy centerfold. The 21-year-old Swedish model left her native Stockholm for Chicago because, as she would later say, she’d been swept up in “America fever.” In November 1972, Playboy returned her enthusiasm by featuring her under the name Lenna Sjööblom, in its signature spread. If Söderberg had followed the path of her predecessors, her image would have been briefly famous before gathering dust under the beds of teenage boys. But that particular photo of Lena would not fade into obscurity. Instead, her face would become as famous and recognizable as Mona Lisa’s—at least to everyone studying computer science.
In engineering circles, some refer to Lena as “the first lady of the internet.” Others see her as the industry’s original sin, the first step in Silicon Valley’s exclusion of women. Both views stem from an event that took place in 1973 at a University of Southern California computer lab, where a team of researchers was trying to turn physical photographs into digital bits. Their work would serve as a precursor to the JPEG, a widely used compression standard that allows large image files to be efficiently transferred between devices. The USC team needed to test their algorithms on suitable photos, and their search for the ideal test photo led them to Lena.
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Lena
According to William Pratt, the lab’s co-founder, the group chose Lena’s portrait from a copy of Playboy that a student had brought into the lab. Pratt, now 80, tells me he saw nothing out of the ordinary about having a soft porn magazine in a university computer lab in 1973. “I said, ‘There are some pretty nice-looking pictures in there,’ ” he says. “And the grad students picked the one that was in the centerfold.” Lena’s spread, which featured the model wearing boots, a boa, a feathered hat, and nothing else, was attractive from a technical perspective because the photo included, according to Pratt, “lots of high-frequency detail that is difficult to code.”
Over the course of several years, Pratt’s team amassed a library of digital images; not all of them, of course, were from Playboy. The data set also included photos of a brightly colored mandrill, a rainbow of bell peppers, and several photos, all titled “Girl,” of fully clothed women. But the Lena photo was the one that researchers most frequently used. Over the next 45 years, her face and bare shoulder would serve as a benchmark for image-processing quality for the teams working on Apple Inc.’s iPhone camera, Google Images, and pretty much every other tech product having anything to do with photos. To this day, some engineers joke that if you want your image compression algorithm to make the grade, it had better perform well on Lena.
“We didn’t even think about those things at all when we were doing this,” Pratt says. “It was not sexist.” After all, he continues, no one could have been offended because there were no women in the classroom at the time. And thus began a half-century’s worth of buck-passing in which powerful men in the tech industry defended or ignored the exclusion of women on the grounds that they were already excluded .
Based on data they had gathered from the same sample of mostly male programmers, Cannon and Perry decided that happy software engineers shared one striking characteristic: They “don’t like people.” In their final report they concluded that programmers “dislike activities involving close personal interaction; they are generally more interested in things than in people.” There’s little evidence to suggest that antisocial people are more adept at math or computers. Unfortunately, there’s a wealth of evidence to suggest that if you set out to hire antisocial nerds, you’ll wind up hiring a lot more men than women.
Cannon and Perry’s work, as well as other personality tests that seem, in retrospect, designed to favor men over women, were used in large companies for decades, helping to create the pop culture trope of the male nerd and ensuring that computers wound up in the boys’ side of the toy aisle. They influenced not just the way companies hired programmers but also who was allowed to become a programmer in the first place.
In 1984, Apple released its iconic Super Bowl commercial showing a heroic young woman taking a sledgehammer to a depressing and dystopian world. It was a grand statement of resistance and freedom. Her image is accompanied by a voice-over intoning, “And you’ll see why 1984 won’t be like 1984.” The creation of this mythical female heroine also coincided with an exodus of women from technology. In a sense, Apple’s vision was right: The technology industry would never be like 1984 again. That year was the high point for women earning degrees in computer science, which peaked at 37 percent. As the number of overall computer science degrees picked back up during the dot-com boom, far more men than women filled those coveted seats. The percentage of women in the field would dramatically decline for the next two and a half decades.
Despite having hired and empowered some of the most accomplished women in the industry, Google hasn’t turned out to be all that different from its peers when it comes to measures of equality—which is to say, it’s not very good at all. In July 2017 the search engine disclosed that women accounted for just 31 percent of employees, 25 percent of leadership roles, and 20 percent of technical roles. That makes Google depressingly average among tech companies.
Even so, exactly zero of the 13 Alphabet company heads are women. To top it off, representatives from several coding education and pipeline feeder groups have told me that Google’s efforts to improve diversity appear to be more about seeking good publicity than enacting change. One noted that Facebook has been successfully poaching Google’s female engineers because of an “increasingly chauvinistic environment.”
Last year, the personality tests that helped push women out of the technology industry in the first place were given a sort of reboot by a young Google engineer named James Damore. In a memo that was first distributed among Google employees and later leaked to the press, Damore claimed that Google’s tepid diversity efforts were in fact an overreach. He argued that “biological” reasons, rather than bias, had caused men to be more likely to be hired and promoted at Google than women.
]]>Whatever. Just wash your hands
▻https://twitter.com/ParisPasRose/status/1109205412514021377?s=19
#genre #toilettes #hygiène
Encore un qui a lu nos grands intellectuels:
▻https://actu.orange.fr/monde/un-extremiste-de-droite-tire-dans-deux-mosquees-neo-zeolandaises-49-mort
Avant de passer à l’action, l’homme, qui se présente comme un blanc de la classe ouvrière aux bas revenus, a publié sur Twitter un « manifeste » raciste de 74 pages intitulé « Le grand remplacement », en référence à une théorie née en France et populaire dans les milieux d’extrême droite selon laquelle les "peuples européens" seraient « remplacés » par des populations non-européennes immigrées.
]]>Commerce mondial d’armement : les États-Unis renforcent leur domination ; les flux d’armes vers le Moyen-Orient s’intensifient, selon le SIPRI
▻http://obsarm.org/spip.php?article318
(Stockholm, 11 mars 2019) - Le volume des transferts internationaux d’armes majeures en 2014-2018 est supérieur de 7,8 % à celui de 2009-2013 et de 23 % à celui de 2004-2008, selon les nouvelles données sur les transferts d’armement publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). En 2014-18, les cinq plus grands exportateurs sont les États-Unis, la Russie, la France, l’Allemagne et la Chine. À eux seuls, ils représentent 75 % du volume total des exportations (...)
#Actualité_des_transferts_d'armes
/ Transferts / exportations, #Industrie_d'armement
#Transferts_/_exportations
▻http://obsarm.org/IMG/pdf/sipri_commerce_des_armes_2019.pdf
L’argent du sang : Rencontrez les 20 plus grandes entreprises qui profitent d’une guerre sans fin
▻https://www.crashdebug.fr/international/15742-l-argent-du-sang-rencontrez-les-20-plus-grandes-entreprises-qui-pro
Le complexe militaro Industriel Américain c’est 700.000.000.000 $ (700 milliards) de dépense rien que pour l’année dernière et avec leur planche à billet les américains s’auto alimentent, du reste rappellez vous ce que disait le président D. Eisenhower lors de son discours d’adieu en 1953.... Ou Il mettat en garde les américains contre l’infiltration et l’influence du complexe militaro-industriel (vidéo ci-dessous), JFK aussi a tenté de les prévenir et on sait ce qui lui est arrivé....
Par Elias Marat
Les dépenses militaires augmentent dans le monde entier et, en 2017, elles ont augmenté de 1,1 %, selon l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm.
Les dépenses d’armement des États-Unis ont augmenté de 9,6 milliards de dollars, ce qui a entraîné (...)
#En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales
]]>Repenser le droit à l’heure de l’Anthropocène | AOC media - Analyse Opinion Critique
▻https://aoc.media/analyse/2019/01/30/repenser-droit-a-lheure-de-lanthropocene
Par Mireille Delmas-Marty
Nous avons dépassé les 7 milliards et atteindrons bientôt 8 milliards. Autant dire que nous entrons dans une phase de compression, où le « serrage de la masse humaine » (P. Teilhard de Chardin), renforcé par la révolution numérique, accroît les interdépendances entre groupes humains (tribus, États, groupes d’États, entreprises) et plus largement entre les habitants, présents et futurs, humains et non humains, autrement dit entre les divers « collectifs » qui composent l’écosystème Terre.
Ce constat heurte de front un droit international traditionnellement construit sur la souveraineté des États, indépendants sur leur territoire. Si les interdépendances traversent les frontières, la raison d’État n’a pas disparu et continue à imposer des limites aux droits de l’homme au nom de la sécurité de la nation. Elle est cependant concurrencée par la raison économique et le dogme de la croissance qui ouvre les frontières aux marchés et à l’exploitation des ressources naturelles. Tandis que la crainte d’une catastrophe planétaire par épuisement des ressources et/ou dérèglement climatique éveille une raison écologique appelée à limiter la raison d’État pour sauvegarder la sûreté de la planète. Enfin la raison technoscientifique aurait tendance à rejeter toute limite au nom d’une libre recherche qui cultive le dogme de la performance.
Raison d’État, raison économique, raison écologique, raison scientifique, autant de rationalités légitimées chacune par sa dogmatique propre ; autant de « grands récits » (l’État-nation, le Marché, l’Écosystème, voire l’Homme augmenté), dont les conflits risquent d’empêcher politiquement toute gouvernance mondiale et d’exclure juridiquement la possibilité d’un droit commun.
On en arrive à ce « paradoxe de l’anthropocène » qu’au moment où l’Humanité devient une force tellurique capable d’influencer l’avenir de la planète, elle semble impuissante à influencer son propre avenir. À l’heure de la « grande accélération », il resterait peu de temps pour éviter ce que certains appellent déjà « le grand effondrement » de la planète. Or rien (ou presque rien) ne semble changer dans la vision nationaliste et souverainiste qui sous-tend les systèmes de droit conçus et pensés à partir des États.
On voit apparaître de nouveaux concepts (patrimoine commun de l’humanité, biens publics mondiaux), de nouveaux principes (principe de précaution), de nouvelles catégories (générations futures), de nouveaux crimes à interdire (écocide) ou préjudices à réparer (préjudice écologique). Il faudrait plus systématiquement « repenser en profondeur les processus anthropologiques [d’adaptation, d’appropriation et de représentation] qui jouent un rôle central dans les relations entre humains et non humains ».[2] Mais nous ne sommes pas préparés (du moins en Occident) à une telle métamorphose. Tout le vocabulaire (fondations, fondements, droits fondamentaux), toutes les métaphores (pyramide, socle, pilier, même les sources du droit, travesties en « sources fondamentales ») incitent à se représenter l’ordre juridique comme un équilibre statique.
Certes la métaphore des réseaux a permis d’introduire un peu de complexité en remplaçant les relations hiérarchiques par des interactions, horizontales et pas seulement verticales. Mais pour réussir à déloger les anciennes représentations, enracinées dans la culture juridique dominante, il faut une rupture plus radicale, du concept au processus, du statique au dynamique, du modèle au mouvement.
Or la globalisation implique une déterritorialisation : qu’il s’agisse des flux immatériels (flux financiers, flux d’informations), des risques globaux (climatiques ou sanitaires) ou des crimes globalisés (trafics, corruption, terrorisme), les frontières qui délimitaient les territoires deviennent poreuses. Au principe de territorialité s’ajoutent non seulement l’extraterritorialité pour les États les plus puissants qui imposent leur système de droit, mais la multi territorialité qui correspond à la pluri appartenance à différents ensembles (par exemple droit national, européen, mondial), voire l’ubiquité (a territorialité) pour les objets virtuels comme les informations.
Or poser des limites implique un accord sur les finalités du droit, un accord sur une vision commune du bien (les valeurs à promouvoir en termes de droits ou de biens à protéger) et du mal (les comportements à interdire en termes de crimes à sanctionner). La difficulté est qu’à l’échelle de la planète l’accord semble impossible entre un humanisme de séparation et de domination qui sépare l’homme de la nature, et un humanisme d’interdépendance et de partage selon lequel les humains font partie de l’écosystème (les humains appartiennent à la nature, et non l’inverse).
En 1945, l’humanisme de séparation semblait triompher en droit international. De la philosophie des Lumières à la DUDH, la montée en puissance des droits « de l’homme » par un processus anthropocentré semblait devoir imposer comme valeur suprême l’égale dignité humaine et comme corollaire l’interdit absolu de la déshumanisation (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide).
L’humanisme d’interdépendance apparaît cependant en droit international depuis Stockholm (1972) et surtout depuis le « sommet de la Terre » à Rio (1992). En affirmant que « la terre forme un tout marqué par les interdépendances », le droit international reconnaît les interdépendances entre les humains et les autres composantes de l’écosystème. Il en tire les conséquences en 2015 en termes d’objectifs communs, comme les 17 objectifs du développement durable (ODD, 25 sept 2015 ou les 3 objectifs de l’accord climat, (15 déc. 2015). S‘ajoutent divers projets (déclaration des droits de la Terre Mère, déclaration des droits de l’humanité, pacte sur l’environnement) dont le point commun est de reconnaître les interdépendances et d’en déduire des devoirs humains envers l’écosystème.
Dans le prolongement d’une sorte de fraternité universelle (art. 1 DUDH), élargie par la notion de « Terre Mère » aux autres vivants, la valeur ainsi esquissée serait le respect des biens communs planétaires, inappropriables et inaliénables (selon les économistes « non exclusifs » et « non rivaux ») et son corollaire l’interdiction de dénaturer l’écosystème planétaire et de porter ainsi atteinte à la sûreté de la planète (cf le crime d’écocide, encore en projet, en écho du génocide).
Comme pour les États, il faudrait durcir le soft law (en particulier les engagements volontaires attachés à la notion de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise, RSE) en appliquant des sanctions (hard law) quand ces engagements n’ont pas été respectés. Mais quel serait le juge compétent ? Une solution serait de créer un tribunal international de l’environnement, compétent pour les États et les ETN, et déjà préfiguré par le tribunal d’opinion créé en 2014 pour protéger les droits de la nature (il s’est réuni en 2016 à propos de Monsanto).
D’autant que le projet de créer un crime d’écocide invite à élargir à certains crimes environnementaux la compétence de la CPI.
]]>#Art, #vérité et #politique, par #Harold_Pinter
▻https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2005/12/08/art-verite-et-politique-par-harold-pinter_718764_3382.html
Discours lu par Harold Pinter à Stockholm, mercredi 7 décembre 2005, au nom du Prix Nobel de #littérature 2005
L’invasion directe d’un état souverain n’a jamais été, de fait, la méthode privilégiée de l’Amérique. Dans l’ensemble, elle préférait ce qu’elle a qualifié de « conflit de faible intensité ». « Conflit de faible intensité », cela veut dire que des milliers de gens meurent, mais plus lentement que si vous lâchiez une bombe sur eux d’un seul coup. Cela veut dire que vous contaminez le cœur du pays, que vous y implantez une tumeur maligne et que vous observez s’étendre la gangrène. Une fois que le peuple a été soumis - ou battu à mort - ça revient au même - et que vos amis, les militaires et les grandes sociétés commerciales, sont confortablement installés au pouvoir, vous allez devant les caméras et vous déclarez que la #démocratie l’a emporté.
]]>Top 100 de l’industrie d’armement mondiale
▻http://obsarm.org/spip.php?article315
(Stockholm, 10 décembre 2018) – Les ventes d’armes et de services à caractère militaire – le Top 100 du SIPRI – s’élèvent à 398,2 milliards de dollars en 2017, selon les nouvelles données sur l’industrie d’armement mondiale rendues publiques ce jour par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). En 2017, le total du Top 100 du SIPRI est supérieur de 2,5 % à celui de 2016 et représente une augmentation de 44 % depuis 2002 (première année où des données pouvant être comparées ont été (...)
Actualités
▻http://obsarm.org/IMG/pdf/2018_sipri_top_100_press_release_fre.pdf
]]>POURPARLERS INTERYEMENITES : UNE "OCCASION CRUCIALE POUR PARVENIR A LA PAIX" (Le Monde Arabe-2018-12-07)
"Les délégations houthistes et yéménites se retrouvent à Stockholm, en Suède, pour tenter de mettre un terme à la guerre.
Cela faisait plus de deux ans que les parties ne s’étaient pas rencontrées. Autour d’une table et pour parler de la paix, du moins. Hier, Martin Griffiths, l’envoyé spécial des Nations unies (ONU) pour le Yémen, a souligné l’ « étape importante » que constituait « la reprise aujourd’hui d’un processus politique, après deux ans et demi sans convocation d’un processus politique formel, entre les deux délégations ». D’après le diplomate, qui a tout fait pour convaincre les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite de la nécessité d’une entrevue, après les échecs de 2016 et, plus récemment, de septembre 2018, la rencontre de Stockholm (Suède) prouve que les deux parties sont prêtes à se réunir « au nom d’une solution politique pacifique au conflit ».
« Solution politique »
Celles-ci ont réclamé, ces dernières semaines, une désescalade de la violence, cristallisée autour de la ville d’Hodeïda (ouest), aux mains des Houthis mais assiégée depuis plusieurs mois par la coalition arabe qui épaule l’armée du président yéménite, Abd Rabo Mansour Hadi, en exil à Riyad. Après une période de cessez-le-feu d’une dizaine de jours, les combats ont repris, fin novembre, alors même que Martin Griffiths se trouvait sur place pour s’entretenir avec les belligérants. Qui, selon l’ONU, doivent absolument s’entendre sur une cessation durable des hostilités, 70 % des importations du Yémen (alimentation, humanitaire, santé…) transitant par le port d’Hodeïda, alors que le pays affronte « la pire crise humanitaire du monde ».
Samedi dernier, Mark Lowcock, le responsable onusien des affaires humanitaires, a d’ailleurs alerté sur la détérioration alarmante de la situation au Yémen, où plus de 80 % de la population a besoin d’une aide humanitaire (soit près de 24 millions de personnes). Le pays, qui « n’a jamais été aussi proche de la famine » selon lui, est également celui « qui aura le plus gros problème en 2019 », entre l’insécurité, le conflit, la pauvreté mais également la mauvaise adaptation aux changements climatiques. Un « fardeau » que le « peuple yéménite porte depuis bien trop longtemps », a estimé hier Margot Wallström, la ministre suédoise des Affaires étrangères, qui s’attend à « des jours importants ».
Martin Griffiths, de son côté, a estimé que « la barre est élevée » pour réussir les pourparlers de Stockholm. Tout en rappelant l’ « occasion cruciale » qu’ont les parties réunies en Suède de donner une impulsion au processus de paix et d’avancer vers un accord global. En commençant donc par l’arrêt des combats. « Une telle réduction de la violence et la retenue sur le champ de bataille ont un impact significatif sur la vie des Yéménites, et envoient également le message à la population que nous sommes ici avec la ferme intention de recherche une solution politique », a effectivement indiqué l’envoyé spécial de l’ONU. Qui s’est d’ores et déjà réjoui que les parties s’entendent sur un échange de plusieurs milliers de prisonniers ; un acte « d’une importance capitale pour des milliers de familles » selon lui.
Appel de fonds
La question économique devrait également être abordée à Stockholm, alors que tous les voyants nationaux sont au rouge – ou presque. La chute vertigineuse du riyal – qui s’échangeait avant la guerre à 220 riyals pour 1 dollar, aujourd’hui à 725 riyals pour 1 dollar – a fait grimper en flèche le prix des denrées de première nécessité. Au premier rang desquelles la nourriture, déclenchant ainsi une crise alimentaire, alors que « 240 000 personnes vivent dans des conditions catastrophiques, similaires à une famine », a indiqué l’ONG Care, se basant sur le dernier rapport de la plateforme humanitaire IPC (Integrated Phase Classification) publié hier.
Alors qu’en septembre dernier, l’ONG Save the Children avait déjà fait le lien entre guerre et famine au Yémen, « ce rapport doit être un électrochoc pour le monde entier, estime Johan Mooij, le directeur de Care au Yémen. La flambée des prix des denrées alimentaires et l’insécurité sont telles que de nombreuses familles passent souvent plusieurs jours sans manger. Dans certaines régions, les gens achètent une cuillère d’huile à la fois car ils n’ont pas les moyens d’acheter plus ». En trois mois, révèle Care, les prix de l’huile ont effectivement augmenté de 215 %, quand celui d’un kilo de riz équivaut à 65 % du revenu quotidien d’une personne. Des rapports, absurdes mais alarmants, qui ont poussé les Nations unies à annoncer le plus grand appel de fonds jamais lancé : 4 milliards de dollars pour venir en aide à la population yéménite.
Cette dernière pourra-t-elle compter sur une entente entre Houthis et gouvernement yéménite, pour mettre fin, dans un premier temps, à la violence ? Selon Samah Mohamed, historienne et spécialiste du Yémen, « il ne fait aucun doute que la paix au Yémen est étroitement liée aux intérêts des pays régionaux et internationaux » – l’Iran, bête noire des Saoudiens, aidant de loin les rebelles Houthis. Toutefois, pour l’heure, seuls les acteurs locaux sont invités à participer aux pourparlers de l’ONU ». D’autres, comme les groupes terroristes Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) et l’organisation Etat islamique (EI), ne sont évidemment pas représentés. Et pourraient poser problème au processus de paix, certains groupes salafistes s’opposant aux Houthis (chiites)."
Deux millions d’enfants sont déscolarisés au Yémen, selon l’UNICEF, dont 500000 depuis l’entrée en guerre de la coalition saoudienne.
Plusieurs dizaines de milliers de morts, 14 millions de personnes en situation de « pré-famine », un Etat en déréliction totale, une inflation insoutenable (41,8 %), unecroissance inexistante (-10 %)… Et une éducation nationale qui ne cesse de s’étioler. Depuis que le conflit yéménite s’est internationalisé, en mars 2015, 500000 enfants ont été contraints de quitter les bancs de l’école, vient d’alerter Meritxell Relaño, la représentante de l’UNICEF au Yémen. Ce qui porte le
nombre d’enfants déscolarisés à plus de 2 millions sur l’ensemble du pays. Des chiffres qui indiquent, certes, que les Yéménites n’ont pas eu besoin qu’une guerre éclate pour voir leur système scolaire se casser la figure. Mais qui doivent tout de même inquiéter au plus haut point. Si les combats entre la coalition saoudienne – qui épaule l’armée du président yéménite, Abd Rabo Mansour Hadi – et les rebelles Houthis devaient durer encore des mois, combien de dizaines, voire de centaines de milliers d’enfants innocents supplémentaires seraient éloignés des écoles ?
C’est notamment à Hodeïda, dans l’ouest du pays, que la situation est la plus alarmante. La ville portuaire, aux mains des combattants chiite mais assiégée depuis plusieurs mois par la coalition, a connu la semaine dernière un nouveau regain de violence, alors que Martin Griffiths, l’envoyé spécial des Nations unies (ONU) au Yémen, avait réussi à imposer une trêve de quelques jours. Le week-end dernier, les Saoudiens ont conduit quelque 35 raids aériens sur la zone, selon un porte-parole des Houthis, causant la mort d’une trentaine de personnes, combattants progouvernementaux comme rebelles. Dans ces conditions, impossible d’assurer l’acheminement des enfants à l’école – les convois de toute sorte étant régulièrement pris pour cible. Résultat : « Plus de 60 000 garçons et filles ne sont pas scolarisés à cause des combats dans et autour de la ville portuaire de Hodeïda, s’inquiète Meritxell Relaño. Seul un élève sur trois est en mesure de poursuivre ses études et moins d’un quart des enseignants est présents à l’école. »
Pourparlers de paix.
Tandis que la violence soutenue, dans la région, a contraint plus du tiers des écoles à fermer, dont 15 situées en première ligne et d’autres gravement endommagées ou utilisées comme abris pour des familles déplacées, la plupart du personnel éducatif
n’a pas touché de salaire depuis plus de deux ans, selon l’UNICEF. Et si « beaucoup d’enseignants ont été obligés de fuir les violences ou de trouver d’autres moyens de joindre les deux bouts », ajoute Mme Relaño, d’autres continuent coûte que coûte d’aller à l’école pour éduquer les jeunes Yéménites. « Leur engagement en faveur de l’apprentissage des enfants à apprendre n’est rien d’autre qu’héroïque », a d’ailleurs souligné la représentante de l’UNICEF au Yémen. Afin de les aider – matériellement mais également moralement -, l’agence onusienne élabore en ce moment un programme visant à leur payer de petites sommes en espèces tous les mois. Le temps que la crise salariale passe. Ce qui n’est toutefois pas près d’arriver. Tous les fonctionnaires étant ainsi délaissés par l’Etat.
D’où l’importance, selon Meritxell Relaño, que « les autorités yéménites travaillent de concert pour trouver une solution au paiement des salaires. » Et, surtout, pour que « la guerre sur les enfants au Yémen »cesse. Fin octobre dernier, Geert Cappelaere, le directeur de l’UNICEF pour le Moyen-Orient, avait déclaré que le
pays de la péninsule Arabique, où 30 000 enfants meurent chaque année de malnutrition, selon lui, « est un enfer sur terre pour 50 % à 60 % des enfants. Un enfer pour chaque garçon et chaque fille. » Un enfer que seuls l’arrêt définitif des combats et l’érection d’une solution politique peuvent faire disparaître. La semaine dernière, alors que plusieurs tentatives de pourparlers entre coalition saoudienne et Houthis ont déjà échoué, l’ONU a annoncé que les deux parties semblaient d’accord pour s’assoir autour d’une même table et discuter de la paix. Ce qu’a confirmé l’ambassadeur britannique au Yémen, Michael Aron, après qu’il s’est entretenu avec les Saoudiens et les Houthis. Qui devraient donc, sauf revirement de
dernière minute – du déjà vu… -, se retrouver cette semaine à Stockholm, en Suède.
Le Monde Arabe (éditorial 2018-12-03)
]]>Starbreeze faces insolvency, CEO steps down
▻https://www.gamesindustry.biz/articles/2018-12-03-starbreeze-facing-insolvency-ceo-steps-down
Swedish firm has applied for “reconstruction” with Stockholm courts as #Financial impact of Overkill’s The Walking Dead becomes clear
]]>En #Suède, la hausse des #frais_d'université a fait fuir les #étudiants_étrangers
Austérité budgétaire oblige, les études supérieures ne sont plus gratuites en Suède pour les étudiants étrangers, ce qui a fait chuter de façon spectaculaire leur nombre, au grand dam des employeurs et des universités, aux bancs parfois dégarnis.
La chute est spectaculaire : la Suède ne compte plus qu’à peine 1.600 étudiants non européens, soit 80% de moins que les 7.600 qu’elle comptait avant l’introduction des frais de scolarité en 2011, d’après la Direction de l’enseignement supérieur.
Cette réforme touche les étudiants dont le pays n’est pas dans l’Espace économique européen et n’a pas de programmes d’échanges avec la Suède.
Principaux concernés : les étudiants asiatiques et africains, qui expliquent pour deux tiers la baisse du nombre d’étudiants en Suède depuis 2011.
Ainsi Zhao Shuqi a vu ses frais d’études augmenter drastiquement, deux ans après avoir quitté la Chine. Son master d’ingénierie électrique à Stockholm lui coûte désormais 290.000 couronnes (près de 33.000 euros) pour deux ans, qu’elle finance grâce à ses parents et à des petits boulots.
C’est l’équivalent de 10 ans de salaires en Chine. « C’est un peu cher, mais ça en vaut la peine », dit-elle à l’AFP.
– Miser sur la qualité -
Jusqu’en 2011, la Suède figurait parmi les rares pays à exempter de frais de scolarité tous ses étudiants sans exception. Elle attirait ainsi des jeunes des quatre coins du globe.
Mais cela avait un coût pour les contribuables. La Suède doit attirer les étudiants parce qu’elle offre « un niveau élevé d’enseignement, pas parce que l’accès à l’université est gratuit », explique à l’AFP l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Tobias Krantz, aujourd’hui directeur du département Éducation, recherche et politique d’innovation de la Confédération des entreprises suédoises.
Les études payantes sont la norme dans le monde, et les étudiants suédois qui quittent leur pays sont bien placés pour le savoir, souligne un professeur d’économie de l’Institut Royal de Technologie (KTH), Eskil Wadensjö.
▻https://www.lepoint.fr/societe/en-suede-la-hausse-des-frais-d-universite-a-fait-fuir-les-etudiants-etranger
#taxes_universitaires #université #études_supérieures
v. la métaliste sur le sujet ici :
►https://seenthis.net/messages/739889
Stockholm says no to Apple ’town square’ in its oldest park | Cities | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/cities/2018/nov/01/stockholm-apple-town-square-park-kings-garden-kungstradgarden
Plans for the company’s vast new ‘gathering place’ have been shelved after a backlash. But Apple is growing bolder in its designs on public space
]]>Oh, il y a un nouvel épisode des Passagers du vent de François Bourgeon ! C’est titré « Le Sang des Cerises » (#jeu_de_mot_maître_cappello), et ça se passe à Paris juste après la Commune.
▻https://www.bdgest.com/preview-2540-BD-passagers-du-vent-les-le-sang-des-cerises-livre-1.html
Je vais pas te dire que c’est l’épisode le plus haletant de la série, vu qu’il n’y a pas de bateaux, et que c’est un peu trop de name-dropping à mon goût. Mais c’est tout de même émouvant et pas déplaisant, et puis le fait que le gars poursuivre son épopée sur bientôt 40 ans, c’est impressionnant.
Alors sans aucune originalité de ma part : les Passagers du Vent, c’est la grande BD qui a accompagné mon adolescence. L’entrée dans l’âge adulte, parce qu’au fur et à mesure des relectures je comprenais de nouveaux thèmes (je n’ai jamais oublié qu’un jour je me suis rendu compte que, en une ellipse de deux cases, Isa avait été violée et que je ne l’avais pas compris jusque là – d’accord c’est assez évident, mais justement jeune ado je n’avais pas pigé aux premières lectures), au-delà de l’aventure et ses rebondissements, de la violence âcre de la vie sur le bateau, ses personnages féminins forts, et dans les épisodes suivants l’esclavage.
Je me souviens aussi que, quand j’ai visité le Vasa à Stockholm dans les années 90, évidemment que ce sont les images de Bourgeon qui m’ont servi de support pour comprendre ce que je voyais.
Bon, tu vas me dire que c’est de la #bd_à_papa, mais ça fait partie des choses qui me laissent des images avec lesquelles je vis 30 ans après.
]]>Migration: the riddle of Europe’s shadow population
Lennys — not her real name — is part of a shadow population living in Europe that predates the arrival of several million people on the continent in the past few years, amid war and chaos in regions of the Middle East and Africa. That influx, which has fuelled Eurosceptic nativism, has if anything complicated the fate of Lennys and other irregular migrants.
Now she is using a service set up by the Barcelona local administration to help naturalise irregular migrants and bring them in from the margins of society. She is baffled by the anti-immigrant rhetoric of politicians who suggest people like her prefer living in the legal twilight, without access to many services — or official protection.❞
The fate of Lennys and other irregulars is likely to take an ever more central role in Europe’s deepening disputes on migration. They are a diverse group: many arrived legally, as Lennys did, on holiday, work or family visas that have since expired or become invalid because of changes in personal circumstances. Others came clandestinely and have never had any legal right to stay.
The most scrutinised, and frequently demonised, cohort consists of asylum seekers whose claims have failed. Their numbers are growing as the cases from the surge in migrant arrivals in the EU in 2015 and 2016 — when more than 2.5m people applied for asylum in the bloc — work their way through the process of decisions and appeals. Almost half of first instance claims failed between 2015 and 2017, but many of those who are rejected cannot be returned to their home countries easily — or even at all.
The question of what to do about rejected asylum applicants and the rest of Europe’s shadow population is one that many governments avoid. Bouts of hostile rhetoric and unrealistic targets — such as the Italian government’s pledge this year to expel half a million irregular migrants — mask a structural failure to deal with the practicalities.
Many governments have sought to deny irregular migrants services and expel them — policies that can create their own steep human costs. But authorities in a growing number of cities from Barcelona to Brussels have concluded that the combination of hostile attitudes and bureaucratic neglect is destructive.
These cities are at the frontline of dealing with irregular status residents from Africa, the Middle East and elsewhere. Local authorities have, to varying degrees, brought these populations into the system by offering them services such as healthcare, language courses and even legal help.
The argument is part humanitarian but also pragmatic. It could help prevent public health threats, crime, exploitative employment practices — and the kind of ghettoisation that can tear communities apart.
“If we provide ways for people to find their path in our city . . . afterwards probably they will get regularisation and will get their papers correct,” says Ramon Sanahuja, director of immigration at the city council in Barcelona. “It’s better for everybody.”
The size of Europe’s shadow population is unknown — but generally reckoned by experts to be significant and growing. The most comprehensive effort to measure it was through an EU funded project called Clandestino, which estimated the number of irregular migrants at between 1.9m and 3.8m in 2008 — a figure notable for both its wide margin of error and the lack of updates to it since, despite the influx after 2015.
A more contemporaneous, though also imprecise, metric comes from comparing the numbers of people ordered to leave the EU each year with the numbers who actually went. Between 2008 and 2017, more than 5m non-EU citizens were instructed to leave the bloc. About 2m returned to countries outside it, according to official data.
While the two sets of numbers do not map exactly — people don’t necessarily leave in the same year they are ordered to do so — the figures do suggest several million people may have joined Europe’s shadow population in the past decade or so. The cohort is likely to swell further as a glut of final appeals from asylum cases lodged since 2015 comes through.
“The volume of people who are in limbo in the EU will only grow, so it’s really problematic,” says Hanne Beirens, associate director at Migration Policy Institute Europe, a think-tank. “While the rhetoric at a national level will be ‘These people cannot stay’, at a local community level these people need to survive.”
Barcelona: cities seek practical solutions to ease migrant lives
Barcelona’s pragmatic approach to irregular migration echoes its history as a hub for trade and movement of people across the Mediterranean Sea.
It is one of 11 cities from 10 European countries involved in a two-year project on the best ways to provide services to irregular status migrants. Other participants in the initiative — set up last year by Oxford university’s Centre on Migration, Policy, and Society — include Athens, Frankfurt, Ghent, Gothenburg, Lisbon, Oslo, Stockholm and Utrecht.
A report for the group, published last year, highlights the restrictions faced by undocumented migrants in accessing services across the EU. They were able to receive only emergency healthcare in six countries, while in a further 12 they were generally excluded from primary and secondary care services.
Some cities have made special efforts to offer help in ways that they argue also benefit the community, the report said. Rotterdam asked midwives, doctors, and schools to refer children for vaccinations, in case their parents were afraid to reveal their immigration status.
The impact of some of these policies has still to be demonstrated. Ramon Sanahuja, director of immigration at the city council in Barcelona, says authorities there had an “intuition” their approach brought benefits, but he admits they need to do a cost-benefit analysis. As to the potential for the scheme to be exploited by anti-immigrant groups, he says Europe needs “brave politicians who explain how the world works and that the system is complicated”.
“A lot of people in Barcelona are part of the system — they have [for example] a cleaning lady from Honduras who they pay €10 per hour under the counter,” he says. “Someone has to explain this, that everything is related.” Michael Peel
▻https://www.ft.com/content/58f2f7f8-c7c1-11e8-ba8f-ee390057b8c9?segmentid=acee4131-99c2-09d3-a635-873e61754
#naturalisation #villes-refuge #ville-refuge #citoyenneté #sans-papiers #migrerrance #régularisation #statistiques #chiffres #Europe #Etat-nation #limbe #pragmatisme #Barcelone
cc @isskein
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Au niveau de la #terminologie (#mots, #vocabulaire), pour @sinehebdo:
Belgian policy towards irregular migrants and undocumented workers has stiffened under the current government, which includes the hardline Flemish nationalist NVA party. It has prioritised the expulsion of “transmigrants”— the term used for people that have travelled to Europe, often via north Africa and the Mediterranean and that are seeking to move on from Belgium to other countries, notably the UK. Several hundred live rough in and around Brussels’ Gare du Nord.
–-> #transmigrants
The Unlikely Politics of a Digital Contraceptive | The New Yorker
▻https://www.newyorker.com/tech/annals-of-technology/the-unlikely-politics-of-a-digital-contraceptive
In August, the F.D.A. announced that it had allowed a new form of contraception on the market: a mobile app called Natural Cycles. The app, which was designed by a Swedish particle physicist, asks its users to record their temperature with a Natural Cycles-branded thermometer each morning, and to log when they have their periods. Using a proprietary algorithm, the app informs its users which days they are infertile (green days—as in, go ahead, have fun) and which they are fertile (red days—proceed with caution), so that they can either abstain or use a backup method of birth control. In clearing the app as a medical device, the F.D.A. inaugurated “software application for contraception” as a new category of birth control under which similar products can now apply to be classified. The F.D.A.’s press release quotes Terri Cornelison, a doctor in its Center for Devices and Radiological Health, who said, “Consumers are increasingly using digital health technologies to inform their everyday health decisions and this new app can provide an effective method of contraception if it’s used carefully and correctly.”
On touche vraiment au grand Ogin’importe quoi.
In January, a single hospital in Stockholm alerted authorities that thirty-seven women who had sought abortions in a four-month period had all become pregnant while using Natural Cycles as their primary form of contraception. The Swedish Medical Products Agency agreed to investigate. Three weeks ago, that agency concluded that the number of unwanted pregnancies was consistent with the “typical use” failure rate of the app, which they found to be 6.9 per cent. During the six-month investigation, six hundred and seventy-six additional Natural Cycle users in Sweden reported unintended pregnancies, a number that only includes the unwanted pregnancies disclosed directly to the company.
Berglund’s story—a perfect combination of technology, ease, and self-discovery, peppered with the frisson of good fortune and reliance on what’s natural—has helped convince more than nine hundred thousand people worldwide to register an account with Natural Cycles. But the idea of determining fertile days by tracking ovulation, known as a fertility-awareness-based method of birth control, is anything but new. Fertility awareness is also sometimes called natural family planning, in reference to the Catholic precept that prohibits direct interventions in procreation. The most familiar form of fertility awareness is known as the rhythm method. First designated in the nineteen-thirties, the rhythm or calendar method was based on research by two physicians, one Austrian and one Japanese. If a woman counted the number of days in her cycle, she could make a statistical estimate of when she was most likely to get pregnant. Those methods evolved over the years: in 1935, a German priest named Wilhelm Hillebrand observed that body temperature goes up during ovulation. He recommended that women take their temperature daily to determine their fertile period.
Plenty of doctors remain unconvinced about Natural Cycles. “It’s as if we’re asking women to go back to the Middle Ages,” Aimee Eyvazzadeh, a fertility specialist in San Francisco, said. Technology, she warned, “is only as reliable as the human being behind it.” Forman, from Columbia, said that “one of the benefits of contraception was being able to dissociate intercourse from procreation.” By taking a pill or inserting a device into an arm or uterus, a woman could enjoy her sexuality without thinking constantly about what day of the month it was. With fertility awareness, Forman said, “it’s in the opposite direction. It’s tying it back together again. You’re having to change your life potentially based on your menstrual cycle. Whereas one of the nice benefits of contraception is that it liberated women from that.”
#Médecine #Hubris_technologique #Contraception #Comportements
]]>►https://www.liberation.fr/futurs/2012/06/15/le-scenario-de-l-effondrement-l-emporte_826664
Le sommet de la #Terre démarre mercredi à Rio. Vous qui avez connu la première conférence, celle de Stockholm, en 1972, que vous inspire cette rencontre, quarante ans plus tard ?
Comme environnementaliste, je trouve stupide l’idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans un avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. C’est complètement fou. Dépenser l’argent que ça coûte à financer des politiques publiques en faveur de la biodiversité, de l’environnement, du climat serait plus efficace. Il faut que les gens comprennent que Rio + 20 ne produira aucun changement significatif dans les politiques gouvernementales, c’est même l’inverse.
Regardez les grandes conférences onusiennes sur le climat, chaque délégation s’évertue à éviter un accord qui leur poserait plus de problèmes que rien du tout. La Chine veille à ce que personne n’impose de limites d’émissions de CO2, les Etats-Unis viennent discréditer l’idée même qu’il y a un changement climatique. Avant, les populations exerçaient une espèce de pression pour que des mesures significatives sortent de ces réunions. Depuis Copenhague, et l’échec cuisant de ce sommet, tout le monde a compris qu’il n’y a plus de pression. Chaque pays est d’accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d’argent et n’en versent jamais
Le #climat s’affole dans les #villes européennes | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/climat-saffole-villes-europeennes/00086214
« La maison urbaine brûle. » A Kiruna, une ville minière du nord de la Suède, les températures moyennes annuelles étaient au XXIe siècle (jusqu’au 31 décembre 2017) supérieures de 3 °C à la moyenne annuelle du XXe siècle. A Grenade, à Cordoue et à Malaga, trois villes d’Andalousie, les températures moyennes annuelles sont supérieures au XXIe siècle d’au moins 1,5 °C à celles du XXe siècle. A Bucarest, capitale de la Roumanie, cette hausse est de + 1,4 °C. En France, à Avignon, ville qui enregistre la plus forte hausse de l’Hexagone, elle est de + 1,2 °C.
Dans plusieurs villes d’Europe, hébergeant plusieurs millions d’habitants, le seuil de 1,5 °C est donc d’ores et déjà franchi. C’est pourtant la limite que s’étaient fixés en décembre 2015 les 195 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’Accord de Paris. A savoir « limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle », une période que l’on situe généralement entre 1850 et 1900. Certes, l’objectif de cet accord international est global et non local, ce qui signifie qu’il intègre notamment le niveau de réchauffement des océans et de toutes les régions du monde, dont les pôles Nord et Sud. Mais ces données exclusives permettent d’évaluer précisément les répercussions locales du réchauffement.
De nombreuses villes en Europe ont déjà dépassé l’objectif de l’accord de Paris, signé en décembre 2015, de limiter le réchauffement global à deux degrés Twitter
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Entretien Jean Jouzel : « Face au changement climatique, la fenêtre de tir est très étroite »
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Ces chiffres sont issus d’une grande enquête intitulée « Europe, un degré plus chaud » (Europe One Degree Warmer), menée par le consortium de médias European Data Journalism Network (EDJNet), dont fait partie Alternatives Economiques et qui regroupe une vingtaine de médias européens. Ils ont été obtenus après l’analyse de plus de 100 millions de données fournies par le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT), une organisation intergouvernementale qui procède à la « réanalyse » des données météorologiques issues d’une multitude de sources, comme les stations météo, les ballons-sondes, les bouées et les satellites. C’est la première fois que des données de réanalyse sont rendues accessibles à une telle échelle.
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes européennes, en °C
Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes françaises, en °C
Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet
Ces informations permettent d’étudier les phénomènes climatiques sur des périodes supérieures à un siècle, en harmonisant les données de milliers de sources différentes, autorisant ainsi des comparaisons dans le temps et l’espace. Si les valeurs absolues diffèrent des données provenant directement des stations météo (essentiellement parce que les villes sont sujettes à l’effet « îlot de chaleur », en raison duquel les températures de l’intérieur des villes peuvent être supérieures de 10 °C à celles des campagnes alentour), les tendances générales restent les mêmes.
Retrouvez le détail de l’évolution des températures entre le XXe et le XXIe siècle dans 558 villes européennes
Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et au XXe siècle, en °C
En cliquant sur le nom des villes listées, vous pouvez accéder à un rapport détaillé propre à chacune de ces communes avec de nombreuses informations complémentaires.
Source : EDJnet
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En se penchant sur les données journalières, EDJNet a pu montrer que le nombre de jours chauds et froids avait également évolué au cours des 117 dernières années. A Split par exemple, deuxième ville de Croatie, le nombre de jours où la température moyenne atteint 27 °C a bondi de 6 par an au XXe siècle à 14 par an au XXIe siècle. Inversement, le nombre de jours froids a reculé dans la plupart des villes. A Riga, capitale de la Lettonie, le nombre de jours où la température moyenne était inférieure à -1 °C est ainsi tombé de 75 au siècle dernier à 57 au XXIe siècle.
Zoom Une enquête data collaborative
L’enquête « Europe, un degré plus chaud » est basée sur l’analyse de plus de 100 000 données météorologiques recueillies auprès du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts (ECMWF). Ce centre international calcule des données météorologiques dites « re-traitées », basées sur une variété de sources telles que des stations et des ballons météorologiques, des bouées et des observations satellites.
Cette méthode d’harmonisation permet d’observer des données sur de longues périodes et de faire des comparaisons entre différents lieux. Elle permet aussi de dégager une tendance, indépendamment de l’effet d’îlot de chaleur urbaine, qui peut se traduire par un différentiel de températures entre un centre-ville et sa périphérie.
Le traitement des données et les réponses des collectivités ont ensuite été effectués de manière collaborative par les membres du European Data Jouralism Network (EDJNet) sous la coordination de l’agence de data journalisme Journalism++ Stocklholm.
Cliquez ici pour en savoir plus.
De lourds impacts
Même limitée à 2 °C ou moins, l’élévation des températures peut être lourde de conséquences, observe Mojca Dolinar, responsable du département de climatologie à l’Agence slovène de l’environnement, un service de l’État. Une atmosphère plus chaude absorbe davantage d’eau avant de la libérer sous forme de pluie, explique-t-il. Résultat : les épisodes pluvieux sont plus espacés dans le temps et les sécheresses s’aggravent. Dans le même temps, les précipitations, du fait de la plus forte concentration d’eau dans l’atmosphère, ont tendance à être plus intenses, entraînant des inondations plus graves.
La hausse des températures a des conséquences sur la mortalité, les infrastructures, la concentration des élèves… Twitter
L’élévation des températures et les vagues de chaleur en particulier ont été responsables de plusieurs milliers de décès depuis 2000. La canicule de 2003 a provoqué plus de 70 000 décès supplémentaires en Europe de l’Ouest. Malgré la mise en œuvre de « plans canicule » dans plusieurs pays, une analyse du lien entre chaleur et mortalité dans 9 villes européennes a montré que, si la surmortalité a reculé à Paris, Rome et Athènes depuis 2003, la hausse des températures n’en continue pas moins d’entraîner une surmortalité, et pas uniquement dans les villes méridionales. Les villes nordiques sont ainsi plus exposées au stress thermique que celles habituées aux chaleurs régulières. A Madrid, par exemple, la mortalité augmente (par rapport aux jours non-chauds) quand la température journalière moyenne dépasse 21 °C, contre 19 °C à Stockholm.
La surmortalité causée par la canicule de 2017 (baptisée « Lucifer »), qui a vu les températures franchir la barre des 40 °C dans les Balkans, en Italie et en Espagne, et par la canicule de 2018 en Europe du Nord, n’a pas encore été étudiée par les autorités sanitaires nationales et les universitaires.
Moins bonnes performances scolaires
Si les canicules sont les plus meurtrières, l’élévation des températures influe également sur la vie des Européens par d’autres biais. Les chercheurs ont ainsi montré que les élèves étaient moins performants, notamment en mathématiques, lorsque la température journalière moyenne dépassait 22 °C. Dans 415 des 539 villes analysées par EDJNet, le nombre annuel de jours d’école affichant une température journalière moyenne supérieure à 22 °C avait augmenté au XXIe siècle par rapport au siècle précédent. A Séville, par exemple, les élèves ont connu au XXe siècle une moyenne annuelle de 12 jours d’école à plus de 22 °C, un nombre qui est passé à 24, soit le double, au XXIe siècle. Les conséquences d’un environnement plus chaud sur les résultats des élèves européens n’ont pas encore été évaluées.
Depuis les années 1980, les criminologues savent que, aux Etats-Unis au moins, les faits de violence augmentent avec le mercure. En Europe, malgré la hausse des températures, aucune agence de lutte contre la criminalité ni aucun chercheur universitaire n’a étudié la question.
Les transports ferroviaire et routier sont également concernés par la hausse des températures, le bitume se ramollissant au point que certaines routes doivent être fermées les jours de forte chaleur. Le trafic ferroviaire urbain (les trains de surface et tramways) peut être perturbé par un voilement des rails lorsque le métal se dilate et devient instable. Avec à la clé des risques de retards et, comme cela s’est produit dans le métro de Washington en 2012, des déraillements. La hausse des températures a aussi un impact sur la pollution, et donc sur notre santé : de fortes chaleurs accroissent la formation d’ozone et la concentration de particules fines (PM10).
Politiques d’adaptation
Face à ces conséquences, les scientifiques appellent à la mise en place de politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de la « deuxième jambe » de la lutte contre les dérèglements climatiques, aux côtés des mesures d’atténuation qui consistent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, principales responsables du réchauffement. Dans le cadre de l’enquête menée par EDJNet, un questionnaire a été envoyé à une dizaine de collectivités locales 1 pour pouvoir comparer et évaluer leur politique d’adaptation. Selon les villes, les réponses sont très variables.
Paris fait figure de précurseur en la matière en France. La ville a adopté une « stratégie d’adaptation » fin 2015, comportant 30 objectifs déclinés en 35 actions. « On a bâti la stratégie d’adaptation sur quatre piliers, explique Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris pour l’environnement : la gestion de crise, avec des plans canicule et en cas de crue de la Seine, mais aussi le développement d’un nouvel urbanisme et la mobilisation citoyenne. Le 4e pilier concerne les risques liés au dérèglement climatique tel que l’approvisionnement en eau, en alimentation durable. »
Des villes inégalement prêtes
« Concrètement, Paris est particulièrement touché par le phénomène d’îlots de chaleur urbaine, poursuit l’adjointe. La définition et l’identification d’îlots de fraîcheur urbaine (IFU) sont donc une des actions de la politique d’adaptation de la ville. Une application numérique en cartographie environ 800. Parmi les IFU, la mise en place de cours d’école « Oasis » consiste à remplacer le bitume des cours de récréation par des revêtements perméables à l’eau de pluie et des espaces plantés. Hors période scolaire, ces cours d’école sont ouvertes au public pour offrir un espace de fraîcheur. Trois cours Oasis ont été mises en route à la rentrée dernière et l’objectif est d’en compter de 40 à 45 à l’été 2019. »
Emile LUIDER/REA Brumisateurs sur les quais de Seine à Paris, été 2017.
« Beaucoup de collectivités ont réalisé des cartographies de leurs îlots de chaleur urbaine afin d’identifier les lieux problématiques, comme à Toulouse et à Lyon », rappelle Elsa Richard, chercheuse à Auxilia, un cabinet de conseil aux collectivités. « On observe aussi beaucoup de chantiers sur la végétalisation, les fontaines et les miroirs à eau comme à Nantes, Orléans, ou Angers. Mais d’autres types de réponses doivent être apportés, notamment pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. La grande difficulté est de faire vivre le sujet de l’adaptation au niveau local. »
« La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » – La mairie d’Avignon Twitter
Certaines villes n’ont d’ailleurs pas pris le temps de répondre au questionnaire, ou se sont contentées de réponses orales, comme Avignon, pourtant la ville française où les températures ont le plus augmenté depuis 2000. « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » a ainsi indiqué notre interlocutrice au sein de la direction de la communication de la Ville. « Avignon est un cas assez classique, explique Elsa Richard. Les changements de pratiques liés au changement climatique ne sont pas forcément facilités dans les lieux où la chaleur est déjà une habitude. »
L’adaptation, parent pauvre du climat
« L’adaptation est le parent pauvre des politiques climatiques » confirme Pascale Bosbœuf, doctorante à l’université Paris-Est, qui travaille sur les politiques locales d’adaptation. « Parce que l’adaptation n’a pas d’objectifs chiffrés, contrairement aux politiques d’atténuation qui visent des objectifs de réduction d’émission de gaz à effets de serre. » Seul élément contraignant : la loi de transition énergétique impose aux intercommunalités de plus de 20 000 habitants de réaliser un diagnostic de vulnérabilité de leur territoire et d’intégrer un volet adaptation dans leur « Plan climat-air-énergie territorial » (PCAET).
« L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible » – Pascale Bosboeuf, chercheure Twitter
Cependant, selon le récent rapport « Le défi climatique des villes » publié par le WWF, 77 % des collectivités concernées ne seront pas en mesure de respecter l’échéance du 31 décembre 2018 pour avoir adopté un PCAET. « Tout dépend de la collectivité. C’est une question de volonté et d’affichage, affirme Pascale Bosbœuf. L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible. » D’où l’absence de gain électoral direct pour les élus. Du point de vue des habitants, « face à un enjeu si important, on ne se pense jamais les plus exposés, on se rassure en se disant qu’on est en France », complète la doctorante.
Jusqu’à récemment, le problème de la hausse des températures était peu tangible, hormis sur le littoral et les zones de montage, qui sont d’ailleurs plus avancés en matière d’adaptation. Mais l’été caniculaire 2018 a mieux révélé les problématiques de chaleur en ville. « La question à laquelle cela renvoie est : quelle capacité d’anticipation peut avoir un individu et une collectivité publique ? », souligne Elsa Richard. La marche pour le climat du 8 septembre dernier, qui a mobilisé plus d’une centaine de milliers de personnes en France, est peut-être un début de réponse.
Article publié en partenariat avec la plateforme européenne de datajournalisme (EDJnet), dont Alternatives Economiques est un des membres fondateurs.
]]>Israel’s forgotten hero: The assassination of Count Bernadotte - and the death of peace
He was charged by the UN with bringing peace to Palestine– but died at the hands of Jewish assassins. Now, 60 years after his death, the memory of the Swedish aristocrat Folke Bernadotte is dividing Israel.
Donald Macintyre | @indyvoices | Thursday 18 September 2008
▻https://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/israels-forgotten-hero-the-assassination-of-count-bernadotte-and-the-
▻https://static.independent.co.uk/s3fs-public/thumbnails/image/2008/09/17/20/54569.bin
Sitting in the back seat, the blue-blooded Swedish aristocrat and the decorated French hero of two world wars had begun to relax from the tension of the journey as the big Chrysler, the last of a three-car convoy, started its final ascent up the narrow road through the now Jewish-occupied district of Katamon, towards Rehavia and the house of the Jerusalem military governor. No one in the first car, a DeSoto, least of all the Israeli captain assigned to escort the VIPs, showed much concern when a new-looking Israeli army jeep slewed across the road to bring the convoy to a halt: just another temporary checkpoint. As three soldiers in standard Israel Defence Forces khaki shorts, fingers on triggers, approached the DeSoto; the three young Swedes and a Belgian in the passenger seats, groped for their papers. “It’s OK boys,” the Israeli officer explained. “Let us pass. It’s the UN mediator.”
At that moment, one of the three men ran to the Chrysler, pushed the barrel of his German-made Schmeisser MP40 sub-machine gun through the open rear window, and pumped six bullets into the chest, throat and left arm of the aristocrat and another 18 into the body of the French colonel sitting on his left. Rushing out of the first car, the Israeli captain, Moshe Hillman, ran back to the Chrysler. Aghast at the sight of the copiously bleeding bodies he kept repeating: “My God, oh my God,” before jumping in beside the driver, a UN security man recruited from the FBI, and telling him to head straight for the Hadassah hospital. But Count Folke Bernadotte, the UN mediator officially charged with bringing peace to a Holy Land at war, and his chief UN observer Colonel Andre Serot, who had only swapped places with Hillman at the last minute so that he could personally thank the count for saving his wife from a Nazi concentration camp three years earlier, were dead on arrival.
The assassination of Bernadotte by Jewish militants disguised as regular soldiers on 17 September 1948, was commemorated in a series of Swedish and UN ceremonies in Jerusalem, Stockholm and New York yesterday. But no blue Israeli plaque marks the spot, as it does for so many military and Jewish underground exploits of the period. (...)
]]>[FlowData] Transferts d’armes internationaux (pays*pays) | SIPRI
Le Stockholm international peace research institute (SIPRI), une agence indépendante proposant analyses et données sur la « sécurité globale » propose en téléchargement libre des données de flux internationaux (pays*pays) (TIV Trend Indicator Values) décrivant des transferts bilatéraux annuels « d’armes classiques », depuis 1950 !
Elle permet notamment de connaître l’évolution des importations / exportations (fournisseurs / destinataires), les types d’armes... par pays.
L’unité est le million. Seuls les transferts > 0,5 million sont disponibles dans la BD. Donc le ’0’ affiché dans la base ne signifie pas absence de transfert, mais un transfert [potentiel jugé négligeable car il est] de moins de 0,5 millions.
En savoir plus et téléchargement : ▻https://www.sipri.org/databases/armstransfers
Sources et méthodes : ▻https://www.sipri.org/databases/armstransfers/sources-and-methods
Via Jean-Christophe Fichet (@jcfLPDN)
#Données #Data #flux #flowmap #armes #monde #imports #exports #évolution #pays
]]>27 villes du C40 auraient atteint le pic d’émissions. Pourquoi à ce stade je me méfie de cette annonce ?
▻https://www.c40.org/press_releases/27-cities-have-reached-peak-greenhouse-gas-emissions-whilst-populations-increas
27 of the world’s greatest cities, representing 54 million urban citizens and $6 trillion in GDP have peaked their greenhouse gas emissions. New analysis reveals that the cities have seen emissions fall over a 5 year period, and are now at least 10% lower than their peak. City Halls around the world have achieved this crucial milestone, whilst population numbers have increased and city economies have grown. These 27 cities have continued to decrease emissions by an average of 2% per year since their peak, while populations grew by 1.4% per year, and their economies by 3% per year on average.
The cities are: Barcelona, Basel, Berlin, Boston, Chicago, Copenhagen, Heidelberg, London, Los Angeles, Madrid, Melbourne, Milan, Montréal, New Orleans, New York City, Oslo, Paris, Philadelphia, Portland, Rome, San Francisco, Stockholm, Sydney, Toronto, Vancouver, Warsaw, Washington D.C.
Comme c’est beau ! Comme par hasard, aucune ville des pays actuellement en voie d’industrialisation, tel que la Chine par ex. n’est dans ce groupe. On peut se demander comme sont calculées ces émissions. Mon hypothèse est que ces données ne prennent pas en compte le cycle de vie des matières et des services produits dans les villes en question, seulement les émissions locales. Ce qui est sale est aujourd’hui en Chine, au MO, etc. Merci la mondialisation...
D’autre part, des questions se posent également sur les contours des villes prises en considération, par ex. est-ce uniquement Paris intra muros ou bien la Métropole, voire l’IdF ? Probablement la première option. A ce stage les informations disponibles ne répondent pas à ces questions de base.
Pour aller plus loin sur la question des méthodes de calcul, et notamment la différence entre la méthode territoriale et celle basée sur la consommation des ménages prenant en compte le cycle de vie, voir par ex. Pichler, Peter-Paul, Timm Zwickel, Abel Chavez, Tino Kretschmer, Jessica Seddon, and Helga Weisz, ‘Reducing Urban Greenhouse Gas Footprints’, Scientific Reports, 7 (2017), 14659 <▻https://doi.org/10.1038/s41598-017-15303-x>
Sweden election : backlash over migration puts far‑right into the mainstream | News | The Times
▻https://www.thetimes.co.uk/article/backlash-over-migration-puts-far-right-into-the-mainstream-8z5msf8g5
Ils sont bien propres sur eux les #néonazis suédois
Saturday night in Malmo, the last time I was there: a racist gunman was on the loose and the Swedish capital’s immigrants were living in fear. Nasir, an Iranian exile, was lucky to have escaped with a thick lip after a scuffle with the shooter. As we sat talking in the rough end of town, other anxious refugees passed by — Kurds, Iraqis and Afghans. They lived in the surrounding council estates and were scared not just by the gunman (Son of Laserman, as he was known, was caught and jailed a few months later) but because the Sweden to which they had fled was no longer a
]]>Protéiformes, les droites dures prospèrent dans toute l’Europe
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/030918/proteiformes-les-droites-dures-prosperent-dans-toute-l-europe?onglet=full
Les Suédois sont appelés aux urnes ce dimanche 9 septembre. À Stockholm comme ailleurs sur le continent européen, le Parlement pourrait voir …
]]> En Suède, l’hôpital au bord de la crise de « nurses » _ AFP - 3 Septembre 2018 - Romandie.com
▻https://www.romandie.com/news/ZOOM-En-Su-de-l-h-pital-au-bord-de-la-crise-de-nurses/950353.rom
Riche pays d’Europe du nord qui s’enorgueillit de décerner chaque année le prix Nobel de médecine, la Suède jouit de l’un des systèmes de santé les plus performants au monde. Mais il faut parfois attendre des mois, voire des années pour un rendez-vous avec un spécialiste.
Les 10 millions de Suédois sont parmi les mieux soignés du monde, font des centenaires à ne plus savoir qu’en faire et le taux de survie des patients atteints de cancer est l’un des plus élevés d’Europe, selon l’OCDE.
Et pourtant, l’exaspération est telle que la dégradation du réseau de soins primaires et de l’hôpital, avant tout dû à une pénurie criante d’infirmières, est la principale préoccupation des Suédois à l’approche des législatives du 9 septembre.
Alors qu’ils acquittent un impôt sur le revenu de 50% en moyenne, « le risque est réel qu’ils perdent peu à peu leur confiance dans l’Etat-providence », s’alarme Lisa Pelling du cabinet d’études Arena Idé.
Certaines enquêtes d’opinion mettent en avant l’immigration comme priorité numéro un des Suédois, mais les deux thématiques sont liées.
Un panneau de la route non officiel montrant une femme en train d’accoucher pour dénoncer la fermeture d’une maternité près de Solleftea dans le nord de la Suède le 9 août 2017 / © TT News Agency/AFP / Izabelle NODFJELL Pour certains, l’arrivée de 400.000 demandeurs d’asile depuis 2012 aggrave les problèmes de l’hôpital liés à la pénurie d’infirmières et de spécialistes. Pour d’autres, elle répond au défi démographique d’un pays vieillissant qui aura de plus en plus besoin de petites mains pour s’occuper de ses aînés.
« Dans cinq ans seulement, la population des plus de 75 ans augmentera de 70.000 personnes (...), ce qui veut dire aussi plus de maladies », prévient le Premier ministre sortant, le social-démocrate Stefan Löfven.
En Suède, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours pour une opération ou une consultation avec un spécialiste. Malgré cela, un tiers des patients attend plus longtemps.
Asia Nader est de ceux-là. Diagnostiquée avec une malformation du coeur, elle a dû attendre un an pour se faire opérer.

« J’ai complètement sombré quand je l’ai appris », se souvient la jeune femme atteinte de cardiopathie congénitale, après l’opération qui a finalement eu lieu en juin, un mois avant son 23ème anniversaire.
Accoucher dans la voiture
La loi garantit aussi de pouvoir consulter un généraliste dans les... sept jours, le délai légal le plus long en Europe après le Portugal (15 jours), indique un rapport du cabinet d’études Health Consumer Powerhouse.
Dans la région à faible densité démographique du Jämtland (nord-ouest), plus de la moitié des patients doivent attendre plus de 90 jours pour se faire opérer, contre 17% à Stockholm.
Si l’accès à un médecin généraliste est assuré à peu près partout, difficile en revanche de voir toujours le même. Car pour faire monter les enchères, praticiens et infirmières préfèrent recourir à des cabinets d’intérim qui monnayent leur service.
« Chaque fois que vous en avez besoin, vous consultez un nouveau médecin. Cela nous fait perdre beaucoup de temps en matière de diagnostic et de suivi », déplore Heidi Stenmyren, présidente de l’Association des médecins suédois.
Pour pallier les pénuries, les services de consultation à distance, sur internet, font florès.
Pas moins de 80% des structures de santé en Suède manquent d’infirmières, selon l’Institut suédois des statistiques.

En Suède, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours pour une opération ou une consultation avec un spécialiste. Malgré cela, un tiers des patients attend plus longtemps.
Lassées de faire des heures supplémentaires pour des salaires médiocres, des dizaines de milliers d’infirmières ont rendu leur blouse depuis le début de l’année, selon Sineva Ribeiro, cheffe de l’Association suédoise des professionnels de santé.
Et comme ailleurs en Europe, la Suède voit naître sur son territoire de véritables déserts médicaux, pour des raisons budgétaires.
A Solleftea, la ville d’origine du Premier ministre, l’unique maternité a fermé ses portes en 2017.
La maternité la plus proche est désormais à 200 kilomètres et les sage-femmes ont dû lancer des formations à l’intention des futures mères pour leur apprendre à accoucher... dans la voiture, ce que certaines d’entre elles ont dû faire depuis.
Le débat porte pourtant moins sur le manque de ressources financières que sur leur - mauvaise - utilisation.
Ainsi à Stockholm, le chantier du New Karolinska University Hospital a-t-il fait scandale : alors que le contribuable a déboursé 61,4 milliards de couronnes (5,8 milliards d’euros) pour l’hôpital le plus cher du monde, des patients ont dû être transférés vers d’autres structures, certains services étant incapables de les accueillir.
Imparfait, certes. Mais la Suède bénéficie du « 4e meilleur système de santé au monde », s’agace le Premier ministre.
#Suède #État-providence #démocratie #nationalisme #élections #suède #réfugiés #société #santé #hôpital #hopital #médecine #fric #austérité #infirmières #médecine #soins #chirurgie #déglingue
]]>Dans les paradis fiscaux, « l’ampleur des flux financiers liés à la destruction environnementale est effarante » - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2018/08/22/dans-les-paradis-fiscaux-l-ampleur-des-flux-financiers-lies-a-la-destruct
Dans quelle mesure les paradis fiscaux participent-ils à la destruction d’espaces naturels ? Plusieurs chercheurs du Centre sur la résilience de Stockholm, de l’Académie royale des sciences de Suède et de l’université d’Amsterdam, sous la direction de Victor Galaz, ont creusé le sujet pendant trois ans. Leurs résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Ecology and Evolution. Le biologiste français Jean-Baptiste Jouffray est un des coauteurs de l’étude.
Comment les paradis fiscaux sont-ils liés aux activités destructrices pour l’environnement ?
Nous nous sommes concentrés sur deux cas emblématiques que sont la déforestation de l’Amazonie brésilienne et la pêche illégale. En moyenne, 68 % des capitaux étrangers étudiés, qui ont été investis entre 2001 et 2011 dans des secteurs liés à la déforestation de l’Amazonie, industrie du soja et du bœuf, ont été transférés par le biais de paradis fiscaux. En ce qui concerne la pêche, 70 % des navires reconnus comme ayant été impliqués dans la pêche illicite, non déclarée et non réglementée sont, ou ont été, enregistrés dans des paradis fiscaux. En revanche, notre étude n’a pas réussi à établir de preuves directes de causalité entre une entreprise utilisant des paradis fiscaux et un cas précis de dégradation environnementale. Cela, à cause de l’opacité maintenue par les autorités ces lieux sur les montants, l’origine et la destination des flux financiers qu’ils gèrent.
Avez-vous été étonné par les résultats de vos recherches ?
Rien que dans ces deux cas, l’ampleur des flux financiers liés à la destruction environnementale est effarante. Elle prouve qu’il est nécessaire d’ajouter la dimension environnementale au débat sur les paradis fiscaux.
]]>Gaza/militants anti-blocus : la Suède dénonce une violation du droit international
Par Le Figaro.fr avec AFP | Mis à jour le 08/08/2018
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/08/97001-20180808FILWWW00189-gazamilitants-anti-blocus-la-suede-denonce-une-vi
Stockholm a accusé Israël d’avoir violé le droit international après l’interception d’un bateau anti-blocus battant pavillon suédois, au large de la bande de Gaza, et la détention des militants qui se trouvaient à bord, dont sept étaient renvoyés aujourd’hui en Suède. "Le gouvernement (suédois) a été en contact avec les autorités israéliennes au sujet du « Ship to Gaza », l’organisation dont le bateau « Liberté pour Gaza » a été intercepté vendredi soir par la marine israélienne, a déclaré la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallström.
« Et il a insisté sur le fait que les actions des autorités israéliennes concernant le liberté pour Gaza » battant pavillon suédois et les personnes à son bord ne s’appuient pas sur le droit international", poursuit la cheffe de la diplomatie dans une lettre à Ship to Gaza, qui l’a rendue publique mercredi. Sept militants suédois, qui se trouvaient à bord et détenus par la marine israélienne, ont été renvoyés en Suède, a annoncé par ailleurs Ship to Gaza.
Quatre sont revenus mercredi dans le pays scandinave, les trois autres sont attendus plus tard dans la journée, a déclaré à l’AFP le porte-parole de Ship to Gaza pour la Suède, Dror Feiler. Le navire transportait du matériel médical à destination de l’enclave palestinienne, et avait à son bord 12 membres d’équipage et militants venus de Suède, d’Espagne, du Canada, d’Allemagne et de France. Tous ont été renvoyés d’Israël, a indiqué M. Feiler. En tout, quatre bateaux sont partis de Scandinavie mi-mai et se sont arrêtés en chemin dans quelque 28 ports. Le « liberté pour Gaza » est le deuxième bateau de cette « Flottille de la Liberté » à être intercepté en chemin pour « briser le blocus », selon l’association.
#Gaza
]]>BASF, le géant de la chimie mondiale s’approprie la biodiversité des océans
▻https://reporterre.net/BASF-le-geant-de-la-chimie-mondiale-s-approprie-la-biodiversite-des-ocea
Les résultats montrent que si le premier #brevet sur une « #ressource génétique marine » a été déposé en 1988, les enregistrements ont connu une explosion depuis 15 ans. Autant le grand cachalot que la raie manta ou des planctons ont vu des séquences de leur ADN breveté. Les microorganismes dominent, représentant 73 % des séquences de la base de données des chercheurs. Ils notent également un intérêt particulier pour les espèces des abysses, qui représentent 11 % des séquences analysées. « Les espèces des grands fonds marins sont dites “extrêmophiles”, explique à Reporterre Jean-Baptiste Jouffray, doctorant à l’université de Stockholm et co-auteur de l’article. Elles se sont adaptées à la pression, l’absence de lumière, l’acidité, la chaleur, etc. Tout cela représente des applications commerciales inconnues mais probablement très vastes. »
Les résultats deviennent encore plus intéressants si l’on regarde qui dépose ces brevets : ce sont pour 84 % des entreprises (221 en tout), 12 % des universités publiques et privées, les 4 % restant étant dévolus aux individuels, organismes gouvernementaux, centres de recherche à but non lucratif. Et donc, parmi les entreprises, une domine largement. BASF a enregistré 47 % de la totalité des #brevets passés en revue par les scientifiques, les 220 autres entreprises s’en partageant 37 %.
ces histoires de brevets sur le vivant #ça_me_troue_le_cul
]]>Un permis de mendier à 15 euros voté par une ville suédoise !
▻https://www.marianne.net/monde/un-permis-de-mendier-15-euros-vote-par-une-ville-suedoise
▻https://www.marianne.net/sites/default/files/styles/mrn_article_large/public/043_sw_ttfile029865.jpg?itok=KSFYYYxn
Dans la ville d’Eskilstuna, en Suède, les plus pauvres devront débourser 15 euros pour obtenir un permis de mendier.
« Une autorisation des autorités policières pour la collecte passive d’argent est obligatoire dans certaines zones géographiques ». A Eskilstuna, une ville de 69.000 habitants en Suède, le conseil municipal s’est réuni ce jeudi 14 juin pour voter un arrêté imposant aux mendiants un permis… de mendier. La mesure, défendue par les sociaux-démocrates, les conservateurs, les centristes et l’extrême droite, a été adoptée à une majorité absolue. Seuls les écologistes, le parti de Gauche, les libéraux et les chrétiens-démocrates se sont exprimés contre.
Le conseil municipal de cette ville située à une centaine de kilomètres de Stockholm assure vouloir seulement recenser les populations pauvres et très pauvres, ainsi qu’identifier les trafics. Jimmy Jansson, adjoint au maire social-démocrate de la ville d’Eskilstuna, a réaffirmé que le but n’était pas d’empêcher la mendicité mais de faciliter la mise en relation des personnes en grande précarité avec les associations ou les services d’aide sociale. Il s’est ainsi exprimé à la radio publique suédoise : « Nous sommes une société civilisée, où règne l’ordre, avec de la bureaucratie, des institutions. Mais aussi une société où la marge s’accroît, en dehors de la loi ». Avant d’ajouter que, pour les étrangers, cette mesure devait aussi « les aider à rentrer dans leur pays ». En effet, cette dernière vise avant tout les Roms de Roumanie et de Bulgarie venus vivre en Suède depuis plusieurs années.
Loin de se contenter de délivrer des permis de mendier, l’arrêté prévoit un coût à ces autorisations : 15 euros. Une amende sera donc infligée à quiconque mendie sans permis, à partir du 1er octobre prochain. Avant son entrée en vigueur, le texte doit toutefois être validé par le comté, qui pourrait le juger inconstitutionnel.
Bien que le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven ait rejeté la proposition des conservateurs et de l’extrême droite d’interdire la mendicité, il a malgré tout jugé l’initiative du permis de mendier « intéressante ».
Attention, la dream team maquerone, toujours prête à nous vanter le modèle social « suédois », risque fort d’être très inspirée par la dernière saloperie antisociale en date...
#social-démocratie
La modernisation des #Armes_nucléaires se poursuit ; le nombre de Casques bleus décline ; parution du nouveau « Sipri Yearbook »
▻http://obsarm.org/spip.php?article308
(Stockholm, 18 juin 2018) Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) publie aujourd’hui les conclusions du SIPRI Yearbook 2018, qui évalue l’état actuel des armements, du désarmement et de la sécurité internationale. Les principales conclusions sont les suivantes : tous les États dotés d’armes nucléaires développent de nouveaux systèmes d’armes nucléaires et modernisent leurs systèmes existants ; le nombre de personnel déployé dans le cadre des opérations de maintien de la paix dans le (...)
/ Armes nucléaires, #Prolifération_nucléaire, ONU / Organisation des Nations unies, Opérations de (...)
#ONU_/_Organisation_des_Nations_unies #Opérations_de_paix
▻http://obsarm.org/IMG/pdf/pr_yb2018_fre.pdf
Le niveau des dépenses militaires mondiales se maintient à 1 700 milliards de dollars
▻http://obsarm.org/spip.php?article305
(Stockholm – 2 mai 2018) – Le total des dépenses militaires mondiales a atteint 1 739 milliards de dollars en 2017, une augmentation marginale de 1,1 % en termes réels par rapport à 2016, selon les nouveaux chiffres du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). Les dépenses militaires de la Chine ont de nouveau augmenté en 2017, poursuivant une tendance à la hausse des dépenses qui dure depuis plus de deux décennies. Les dépenses militaires de la Russie ont diminué pour la première fois (...)
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