city:suruç

  • L’Etat islamique, ou l’échec stratégique de la Turquie

    Pour la première fois, l’Etat islamique aurait frappé sur le sol turc. L’attentat de Suruç, ville située à la frontière entre la Syrie et la Turquie, est le fait du groupe djihadiste selon Ankara. Accusée d’attentisme, voire de complicité envers la nébuleuse djihadiste, la Turquie semble aujourd’hui être prise au piège de sa propre stratégie.

    http://info.arte.tv/fr/letat-islamique-ou-lechec-strategique-de-la-turquie

    #ISIS #EI #Etat_islamique #Turquie #Erdogan #documentaire #film #djihadisme

  • Attentat d’Istanbul : « La Turquie s’est retrouvée dans un piège » / L’Express / interview de Samim Akgönül, « historien et politologue spécialiste de la Turquie »
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/attentat-d-istanbul-la-turquie-s-est-retrouvee-dans-un-piege_1752946.html

    Avec cette vague d’attentats, la situation a-t-elle changée en Turquie ?

    Jusqu’aux attaques d’Ankara, les attentats étaient attribués aux Kurdes. Or, on sait depuis octobre, puisqu’une manifestation pro-kurde a été touchée, qu’ils ne peuvent pas être responsables. La Turquie a été obligée accepter la collaboration avec les partenaires occidentaux, et est devenue encore plus la cible de Daech. Elle s’est retrouvée dans un piège.

    C’est-à-dire ?

    Elle s’est retrouvée dans un piège à la suite de son soutien à l’opposition syrienne contre Bachar el-Assad, qui comprend l’Etat islamique. Lorsque l’on crée une organisation violente, le monstre se retourne contre son créateur. La Turquie a voulu devenir une puissance régionale en faisant chuter le régime Assad. Elle a aveuglément soutenu l’opposition, mais seul l’Etat islamique en est sorti. Ce qu’il faut souligner, c’est que les auteurs des attaques de Suruç et Ankara sont des citoyens turcs radicalisés. Un engagement, notamment contre les Kurdes, qui s’explique par un mélange d’islamisme et de nationalisme.

  • Attentats : entre le marteau et l’enclume - Basta !
    http://www.bastamag.net/Attentats-entre-le-marteau-et-l-enclume

    Comme partout où sévissent les fanatiques de l’État islamique, ce ne sont pas les symboles d’une domination ou d’une oppression – militaire, économique ou politique – qui sont frappés. En Turquie, c’est une manifestation du parti de gauche kurde HDP (102 morts le 10 octobre à Ankara) ou une délégation de jeunes socialistes se rendant par solidarité en Syrie (31 morts le 20 juillet à Suruç). A Beyrouth ou Bagdad, ce sont des marchés très fréquentés (76 morts à Bagdad le 13 août) et des rues commerçantes (37 morts à Beyrouth le 10 novembre) qui ont été ciblés. Les 128 morts de Paris allongent cette macabre liste des pseudos « croisés » et « mécréants » que les communicants de l’État islamique se vantent d’avoir tués.

    L’objectif ? Faire basculer ce que le groupe terroriste considère comme des dominos. L’État islamique a prospéré sur le chaos irakien généré par la guerre contre le terrorisme de George W. Bush, lancée en 2003. Une guerre dont l’échec est patent, douze ans après son déclenchement : « Jamais autant d’attentats n’ont été commis — souvent dans les pays musulmans eux-mêmes ; récemment encore, l’attaque contre l’avion russe au-dessus du Sinaï ou les attentats à Beyrouth dans une banlieue populaire. Jamais non plus autant de personnes, majoritairement des jeunes, ne se sont engagés dans des groupes extrémistes, qu’il s’agisse d’Al-Qaida ou de l’OEI, convaincus qu’ils sont de participer à une résistance contre l’agression internationale visant le monde musulman », rappelle le site Orient XXI. Il serait grand temps de débattre des bilans des interventions françaises en Libye, au Mali et en Irak.

  • October 10 Solidarity, une initiative civile créée après l’attentat d’Ankara en solidarité avec celles et ceux qui étaient touché.e.s directement et indirectement, a envoyé aujourd’hui un message de solidarité après les attentats du 13 novembre à Paris.
    ce qui me touche le plus depuis hier, et qui me donne du courage pour le mauvais temps, ce sont les messages d’amis étrangers, tout particulièrement les Turcs (de nationalité ou d’ascendance), qui s’inquiètent et nous soutiennent alors même qu’ils connaissent, directement ou via familles et amis, dictature et guerre.
    Together, si se puede !

    Votre douleur est la nôtre
    Dans les cinq derniers mois,
    Nous avons perdu 33 de nos camarades à Suruç
    Nous avons perdu 100 des nôtres à Ankara
    Et aujourd’hui, 128 vies à Paris

    Aujourd’hui nous sommes de tout notre coeur à Paris, à Beyrouth, à Silvan, à Nusaybin, à Cizre.
    Nous savons que, quand bien même nos plaintes seraient dans des langues différentes, la douleur est la même douleur brûlante.

    Des bombes, des balles tombent sur nos vies. En un moment où il est si difficile de se réveiller en un matin clair, nous résistons dans chaque pan de notre vie, nous tirons notre force de notre solidarité et les uns des autres.

    Nous savons que chaque vie que nous perdons, chaque personne touchée par les bombes nous donnent plus de responsabilité pour rester debout et nous battre. Pour la paix, pour la vie, pour continuer à espérer et surtout pour empêcher qu’ils ne soient oubliés et ne se transforment en chiffre.

    C’est ensemble que cela ira mieux, c’est ensemble que nous ferons fleurir de nouveau la paix et l’espoir !
    Contre le mal, contre les massacres, contre la guerre, nous nous tenons là avec obstination. Pour tous les peuples du monde, nous sommes aux côtés de la paix.

    Groupe Solidarité du 10 octobre

    Acınız Acımızdır

    Son 5 ayda,
    Suruç’ta 33 kardeşimizi kaybettik,
    Ankara’da 100 canımızı yitirdik,
    Şimdi ise Paris’te 128 can...

    Bugün kalbimiz Paris’te, Beyrut’ta, Silvan’da, Nusaybin’de, Cizre’de.
    Biliyoruz ki, ağıtlarımız ayrı dillerde olsa da acı aynı yakıcı acı !
    Bombalar yaşamlarımıza düşüyor. Ferah bir sabaha uyanmanın zorluğunda hayatın her alanında direniyoruz gücümüzü dayanışmamızdan ve birbirimizden alıyoruz.

    Biliyoruz ki, her yitirdiğimiz can, patlamadan etkilenen her insan, bize ayakta kalmak ve mücadele etmek için daha fazla sebep ve sorumluluk veriyor. Barış için, yaşam için, umudu sürdürmek için en çok da unutulmalarına, sayıya dönüşmelerine engel olmak için...

    Birlikte iyi olacak, barışı ve umudu birlikte yeşerteceğiz !
    Kötülüğün, katliamın, savaşın karşısında, inatla buradayız. Tüm dünya halkları için barışın yanındayız.

    On Ekim Dayanışması

    #attentats #Paris #Ankara #Turquie #solidarité

  • Turquie : Erdogan fait sa sale guerre
    http://cqfd-journal.org/Turquie-Erdogan-fait-sa-sale

    Le 20 juillet, à Suruç, ville turque frontalière de la Syrie, un attentat-suicide cause la mort de 33 jeunes venus en délégation pour participer à la reconstruction de la ville de Kobané dans le Rojava. Prenant prétexte du choc causé par ce massacre, le président turc Erdogan obtient le blanc-seing de l’Otan pour déclarer la guerre au terrorisme et lancer une offensive contre… l’ennemi intérieur kurde. Source : CQFD

  • Turquie : Erdogan fait sa sale guerre
    http://endehors.net/news/turquie-erdogan-fait-sa-sale-guerre

    Lu sur CQFD : "Le 20 juillet, à Suruç, ville turque frontalière de la Syrie, un attentat-suicide cause la mort de 33 jeunes venus en délégation pour participer à la reconstruction de la ville de Kobané dans le Rojava. Prenant prétexte du choc causé par ce massacre, le président turc Erdogan obtient (...) — International

  • Le point sur les événements après l’attentat de Suruç
    http://www.susam-sokak.fr/2015/07/le-point-sur-les-evenements-apres-l-attentat-de-suruc.html

    Après le massacre de Suruç, l’État turc, sous prétexte de lutte contre l’État islamique réprime et déclare la guerre aux forces de gauche, progressistes et aux kurdes.

    Suite à l’attentat de Suruç et à une entrevue de l’État turc avec les États Unis, l’État turc a lancé une vaste campagne de propagande et de désinformation, visant à faire croire qu’elle s’était mis à lutter contre l’État islamique. L’État turc à ouvert à l’usage de la coalition internationale la base de l’OTAN de Incirlik à Adana et mis en route une vaste opération visant à donner des gages de sa lutte contre l’État islamique en contrepartie de la garantie que les États-Unis les laisseront bombarder le PKK. La plupart des médias occidentaux et des journalistes ont repris en cœur la communication officielle de l’État turc selon laquelle sa politique de soutien à l’État islamique aurait changé.

    Voici la phrase type reprise jusqu’à la nausée par tous les articles et reportages « Longtemps accusée de complaisance envers les groupes radicaux qui combattent le régime de Damas, le régime islamo-conservateur turc a opéré un virage après l’attentat suicide meurtrier, attribué aux djihadistes, qui a fait 32 morts parmi des militants de la cause kurde dans la ville de Suruç (sud). »

    Pendant ce temps l’État a lancé une vaste opération d’arrestations qui vise principalement les Kurdes et la gauche ; sur 1050 personnes mises en garde à vue, seules 22 ou 44 selon les sources viseraient l’Etat islamique, dont 24 auraient été relâchés), l’armée provoque des incendies dans plusieurs endroits du Kurdistan du Nord (Lice, Dersim) et l’État n’intervient pas pour les éteindre, plusieurs villages ont été brûlés et détruits, l’accès aux pâturages interdits. Les positions de la guérilla sont bombardées depuis des jours sans relâches. Des dizaines de sites internet et comptes Twitter ont été interdits. Toutes les manifestations de protestations du massacre de Suruç et de la répression qui s’est ensuivie sont interdites ou réprimées violemment et se soldent par de nombreuses gardes à vue

  • Je m’appelle Pınar, j’étais à Suruç, mes camarades sont morts. | KEDISTAN
    http://kedistan.fr/2015/07/22/temoignage-je-mappelle-pinar-jetais-a-suruc-mes-camarades-sont-morts
    http://i0.wp.com/kedistan.fr/wp-content/uploads/2015/07/temoignage-suruc.jpg?resize=500%2C284

    Il faut que je précise une chose : s’il n’y avait pas eu la bienveillance des habitants d’Urfa, nous n’aurions pas pu sauver nos camarades blessés. Grâce aux habitants qui sont venus aussitôt sur place, nous avons pu transporter de nombreux camarades blessés dans leurs voitures, avant l’arrivée des ambulances. La police spéciale, elle (équivalent CRS), avait barricadé l’entrée du Centre culturel et empêché le passage des ambulances. Moi je n’oublierai pas : les habitants d’Urfa sont venus me voir, m’ont secourue, et m’ont dit qu’ils étaient « habitués », que « des bombes explosaient sans arrêt ici », et qu’il fallait avoir « confiance en eux ».

  • #Kurdistan : après Suruç, l’heure est à l’affrontement armé
    http://lahorde.samizdat.net/2015/07/26/kurdistan-apres-suruc-lheure-est-a-laffrontement-arme

    Un article lu sur le site d’Alternative Libertaire, qui revient sur le massacre de Suruç qui a eu lieu ce lundi 20 juillet 2015, en #Turquie. Le massacre, à Suruç, de 31 militantes et militants révolutionnaires venus participer à la reconstruction de Kobanê sera-t-il le point de bascule vers un regain de la lutte armée [&hellip

    #International #PKK #répression #Suruç

  • Le « massacre de Suruç/Pirsûs » (20 juillet 2015) : cinq points | Observatoire de la vie politique turque
    http://ovipot.hypotheses.org/13675

    On a enterré hier mercredi 22 juillet des jeunes victimes du « massacre de Suruç/Pirsûs » dans diverses périphéries d’Istanbul, de Maltepe à Gazi, en passant par Ümraniye. Avant-hier 21 juillet, sur le site Internet « Siyasi Haber » le bloggeur Ahmet Saymadı – dont les papiers lors des événements de Gezi ont été très suivis – a posté une note intitulée « Désormais Kobanê c’est Istanbul1 ». Dans cette note il écrit : « La bombe qui a explosé à Suruç, a en même temps explosé à Gülsuyu, à Soğanlı, à Kadıköy et à Kurtuluş ».

    Dans la continuité de nos notes précédentes sur Okmeydanı (voir nos éditions des 4 et 7 avril 2014), sur la frontière turco-syrienne (voir notre édition du 26 septembre 2014) et sur l’entrée d’Istanbul dans la guerre syrienne (voir notre édition du 14 octobre 2014), alors que la colère et la stupeur règnent largement dans une partie de l’opinion, que des victimes restent non identifiées et que l’enquête se poursuit, quelques points seulement.

    L’organisation socialiste de jeunesse qui a organisé ce mouvement de solidarité avec Kobane, SGDF – la Fédération des Associations de Jeunesse Socialiste, formée en 2005 – est liée non pas au mouvement kurde directement, mais au Parti Socialiste des Opprimés (ESP), lui-même issu en 2010 de la Plateforme Socialiste des Opprimés (ESP2. Parti marxiste-léniniste, l’ESP a cependant eu pour fondatrice la co-responsable (eşbaşkan) actuelle du parti kurde HDP, Figen Yüksekdağ. A ce titre, SGFD est une des expressions manifestes de l’articulation récemment reconfigurée entre extrême gauche turque et mouvement kurde : les origines mêlées des victimes du massacre et l’importance de celles de socialisation alévie en sont des indices. Le public de SGDF est avant tout étudiant et dans une moindre mesure lycéen ; d’où le jeune âge (jusqu’à 16 ans !) et l’origine urbaine des victimes.
    À l’échelle de la Turquie, cet attentat ne vise donc pas directement et exclusivement le mouvement kurde. Il vise la nouvelle alliance qui s’est exprimée aux élections de juin 2015 (alliance issue partiellement des soulèvements de Gezi de juin 2013), qui associe gauchistes turcs, alévis et mouvement kurde. Il vise aussi le mouvement féministe de Turquie, nombre de victimes étant des femmes. Les ferments d’un renouveau du champ politique turc, au-delà des paradigmes ethniques ou religieux, étaient en ligne de mire.
    Ce massacre, qui se nourrit d’une conjoncture internationale de désordre et de violences extrêmes, a une dimension très turque. Il semble qu’à l’instar de l’attentat meurtrier de Diyarbakır du 5 juin 2015 – à la veille des élections législatives – les responsables soient des citoyens turcs, issus d’une même filière ou d’un même environnement idéologico-activiste (Adıyaman). À cet égard, on comprend mal les tolérances dont ont été l’objet les auteurs des deux attentats – dont on suppose qu’ils se connaissaient – de la part des forces de sécurité turques comme des institutions du renseignement. Comme le souligne le chroniqueur Aydın Engin dans le Cumhuriyet du 23 juillet 2015, « l’EI est en nous, et parmi nous, ce n’est plus une menace extérieure3 ». Si les franchissements de la frontière turco-syrienne sont désormais mieux contrôlés4, les circulations internes à la Turquie et les activités d’anciens combattants djihadistes turcs retournés ces derniers mois en Turquie semblent l’être beaucoup moins systématiquement5.
    À une échelle plus régionale, ce massacre intervient le lendemain des célébrations du début de l’insurrection autonomiste de Kobanê, le 19 juillet 2012. En effet, c’est à partir de cette date que les Kurdes de Syrie, et notamment ceux du canton de Kobanê, ont décidé de prendre leur défense et leur organisation en mains, rompant avec le gouvernement syrien comme avec les autres opposants armés à celui-ci. La coïncidence de calendrier est donc significative. De part et d’autre de la frontière, de Kobanê à Suruç/Pirsûs, on est ainsi passé en quelques heures, de l’allégresse des commémorations à l’horreur du cauchemar. Le massacre survient aussi alors que l’EI perd des positions sur plusieurs fronts en Syrie comme en Irak6, comme une aveugle démonstration de force de nuisance persistante aux portes mêmes de Kobanê « perdu » fin janvier 20157.
    Quoi qu’il en soit, ce massacre montre le risque de la projection du champ politique turc sur le terrain syrien – les différents acteurs du jeu turc s’identifiant, parfois jusqu’à la compassion active, à différents acteurs du sanglant théâtre syrien -, pour ne pas parler du débordement du chaos syrien sur le territoire turc8. Seul le versant armé du mouvement kurde – et quelques combattants internationalistes plus ou moins aguerris9 – fait le lien entre ces deux régimes d’action, non sans schizophrénie parfois. Se rendant à Kobanê, ces jeune du SGDF sont entrés dans un champ infernal auquel ils n’étaient pas formés/préparés et ont été happés par le chaos syrien. La responsabilité des hommes politiques turcs de tout bord qui projettent leurs rivalités dans le champ syrien est donc grave.

    #Suruç #Syrie #Turquie

  • Deux attentats meurtriers à Suruç et Kobané
    http://endehors.net/news/deux-attentats-meurtriers-a-suruc-et-kobane

    Lu sur L’Humanité : "Deux explosions d origine criminelle ont eu lieu dans deux villes frontalières de Turquie et de Syrie. La première explosion a eu lieu dans le centre culturel Amara, à Suruç, en Turquie, près de la frontière syrienne, vers 13h. Le ministère turc de l’Intérieur annonce un premier (...) — International

  • Rassemblement après l’attentat à Suruç
    http://rebellyon.info/Rassemblement-apres-l-attentat-a-Suruc.html

    Rassemblement mardi 21 juillet à 19h place de la comédie (devant l’hôtel de ville) après l’attaque perpétrée par Daesh contre des camarades kurdes et turcs. - Infos locales / Résistances et solidarités internationales — Infos locales, Résistances et solidarités internationales

    • Turquie. Un attentat-suicide tue 27 civils près de la Syrie
      http://www.ouest-france.fr/turquie-une-explosion-tue-une-dizaine-de-civils-pres-de-la-syrie-357427

      Une explosion a visé un centre culturel lundi dans la ville de Suruc, située à quelques kilomètres de la frontière syrienne, faisant 27 morts et des dizaines de blessés

      L’origine de l’explosion restait inconnue dans l’immédiat. Suruc n’est qu’à une dizaine de kilomètres de la ville syrienne de Kobani, théâtre de violents affrontements entre forces kurdes et combattants de l’Etat islamique.

      Le premier bilan officiel fait état de 27 morts et de plusieurs dizaines de blessés.

      L’origine de la déflagration serait un attentat-suicide selon plusieurs médias et responsables turcs.

  • La mort suspecte - selon Press TV - d’une journaliste libano-américaine de la chaîne, à la frontière syro-turque, dans une collision avec un camion, alors qu’elle travaillait sur les liens entre le gouvernement turc et Da3ech :
    http://www.lorientlejour.com/article/892161/une-journaliste-libano-us-tuee-a-la-frontiere-syro-turque-les-sr-dank

    Serena Chéhim, journaliste américano-libanaise travaillant pour la chaîne iranienne Press TV, a été tuée dimanche dans un accident de la route à la frontière syro-turque, rapporte son employeur. Pour la chaîne iranienne, l’accident semble suspect.
    Mme Chéhim, âgée de 30 ans, couvrait depuis la Turquie les combats dans la ville frontalière de Kobané, Aïn el-Arab en langue arabe. Après avoir fait un reportage à Suruc (localité turque proche de la frontière syrienne qui accueille des milliers de réfugiés et qui est assiégée par l’État islamique), elle était en route pour son hôtel, lorsque son véhicule a percuté un poids lourd, précise Press TV. Le cameraman Judi July a été blessé et le chauffeur du poids lourd a été arrêté.
    Press TV souligne que vendredi, Serena Chéhim lui avait exprimé sa peur d’être arrêtée par les services de renseignements turcs qui, selon ses propos, la suspectait d’être une espionne du fait de ses reportages sur la position des autorités turques à l’égard des jihadistes de l’EI.
    Selon Press TV, Serena Chéhim avait indiqué avoir des informations sur des infiltrations de militants en Syrie via la frontière turque. Elle avait également indiqué avoir obtenu des images de ces militants traversant la frontière, dissimulés dans des camions d’ONG et du Programme alimentaire mondiale (Pam) de l’Onu.
    Une affaire qui lui aurait couté la vie.
    CIA ?
    Dans un entretien avec Press TV, Rodney Martin, président de l’American Nationalist Association, a souligné que « Chéhim a été victime d’une opération secrète de l’Agence centrale de renseignements (CIA), très probablement avec la coopération de la Turquie qui avait accusé la journaliste d’espionnage parce qu’elle détenait des images démontrant l’aide des autorités turques à l’EI ».
    La journaliste avait rejeté les accusations d’espionnage.
    À ce propos et dans une vidéo postée sur le site de Press TV, Chéhim avait indiqué avant sa mort : « Je suis très surprise de cette accusation. J’ai même pensé à parler aux services de renseignements turcs pour dire que je n’ai rien à cacher et je n’ai fait que mon boulot. Cependant, je suis un peu inquiète parce que la Turquie est considérée par Reporters sans frontières comme une grande prison pour les journalistes, donc j’ai un peu peur. »
    Le directeur des informations de Press TV, Hamid Reza Emadi, a déclaré hier : « Nous n’acceptons pas la version de l’accident. » « Nous pensons que le gouvernement turc doit être tenu responsable devant la communauté internationale. Il faut savoir exactement ce qui s’est passé », a-t-il ajouté.
    La famille de la journaliste a également indiqué à Press TV ne pas croire la version de l’accident de la route.

  • Turkey breaks up crowds at Syrian frontier protesting Islamic State, border closings

    BEIRUT — Turkish troops fired tear gas and water cannons Monday to disperse crowds near Suruc, Turkey, on the Syrian border, where Turkish and Syrian Kurds have been demonstrating against border closings and the Islamic State’s latest advances in Syria.

    http://www.washingtonpost.com/world/turkey-locks-down-border-after-refugee-surge-from-syria-fleeing-islamic-state/2014/09/22/b087222a-4244-11e4-b47c-f5889e061e5f_story.html

    #frontière #réfugiés #asile #migration #Turquie #Syrie #kurde