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  • Les propositions de Varoufakis qui menaient à l’échec CADTM - 11 août 2017 - Eric Toussaint

    Dans son dernier livre Adults in the Room, Yanis Varoufakis donne sa version des raisons qui ont conduit à la capitulation honteuse du gouvernement Tsipras en juillet 2015. Il analyse essentiellement la période 2009-2015 tout en faisant des incursions dans des époques plus lointaines.
    Avec ce livre volumineux (550 pages dans la version originale en anglais), Yanis Varoufakis démontre qu’il est un grand narrateur. Il réussit par moment à émouvoir le lecteur. Son style direct permet de suivre de manière vivante le cours des évènements.


    Ce premier article porte sur les 4 premiers chapitres d’un livre qui en compte 17. Il concerne les propositions que faisaient Varoufakis avant de participer au gouvernement en janvier 2015.

    De la démonstration faite par l’auteur, on peut clairement conclure que son comportement et l’orientation politico-économique qu’il a défendue ont contribué à conduire au désastre. En effet, Yanis Varoufakis revendique clairement un rôle de premier plan dans l’élaboration de la stratégie qu’a adoptée avant la victoire électorale de janvier 2015 une poignée de dirigeants de Syriza : Alexis Tsipras, Yanis Dragasakis, Nikkos Pappas essentiellement.

    Varoufakis ne plaide pas coupable : il est convaincu que si Tsipras avait réellement appliqué l’orientation qu’il lui a proposée et que Tsipras a acceptée à la fin 2014, cela n’aurait pas débouché sur une défaite pour le peuple grec.
    Mais, contrairement à la conviction de Varoufakis, une lecture attentive de son livre aboutit à la conclusion qu’il a contribué à la défaite. . . . . . . . . . . . .

    La suite : http://www.cadtm.org/Les-propositions-de-Varoufakis-qui

    Le récit discutable de Varoufakis des origines de la crise grecque et ses étonnantes relations avec la classe politique CADTM - 17 août 2017 - Eric Toussaint

    Dans son dernier livre Adults in the Room, Yanis Varoufakis donne sa version des raisons qui ont conduit à la capitulation honteuse du gouvernement Tsipras en juillet 2015. Il analyse essentiellement la période 2009-2015 tout en faisant des incursions dans des époques plus lointaines.

    Dans un premier article au sujet de ce livre, j’ai analysé de manière critique les propositions faites par Varoufakis avant de participer au gouvernement de Tsipras en janvier 2015, en montrant qu’elles menaient à l’échec. Ce deuxième article porte notamment sur les liens entretenus par Yanis Varoufakis avec la classe politique dirigeante grecque (tant le PASOK historiquement lié à la social-démocratie, que le parti conservateur Nouvelle Démocratie) depuis plusieurs années.


    Yanis Varoufakis met l’accent à plusieurs reprises sur le large éventail de ses relations dans le milieu politique grec. Il insiste sur son amitié passée avec Yanis Stournaras (l’actuel directeur de la banque centrale de la Grèce, allié de Draghi et des banquiers privés grecs et étrangers), sur ses bons rapports en 2009 avec Georges Papandréou (qui a mis en œuvre la politique conduisant au premier mémorandum), sur ses relations avec Antonis Samaras (qui a dirigé le gouvernement grec après le deuxième mémorandum) et il consacre une partie importante des 4 premiers chapitres du livre à relater la construction de rapports étroits de collaboration et à certains moments de complicité avec 3 dirigeants de Syriza. Il s’agit d’Alexis Tsipras (qui a conduit le peuple grec au troisième mémorandum), Nikos Pappas (l’alter ego de Tsipras, devenu ministre d’État dans le gouvernement Tsipras I) auquel s’est ajouté, en cours de route, Yanis Dragasakis (avant que celui-ci devienne vice-premier ministre des gouvernements Tsipras I et II). Dans cette deuxième partie, je vais aborder le récit du début de la crise grecque ainsi que les relations de Varoufakis avec la classe politique traditionnelle grecque.

    Varoufakis relate de manière très discutable l’enchaînement des événements qui ont conduit à l’imposition du premier mémorandum de mai 2010. Tout en s’en défendant, il conforte la narration officielle selon laquelle la cause de la crise réside dans l’incapacité de l’État grec à faire face à la dette publique. Bien qu’il dénonce l’état lamentable dans lequel les banques privées grecques s’étaient placées |1|, il met l’accent sur l’incapacité de l’État grec à faire face à la situation et déclare que celui-ci aurait dû se déclarer en faillite. Il écarte la possibilité qui était “offerte” à l’État de refuser d’assumer les pertes des banques. Son raisonnement sur la faillite de l’État grec tient au fait que, selon lui, le passif (=les dettes) des banques privées était, qu’on le veuille ou non, à charge de l’État. Le passif des banques privées était tellement élevé que l’État grec était incapable d’y faire face. Pourtant, à différents moments de l’histoire, des États ont refusé d’assumer les pertes des banques privées. L’Islande l’a fait à partir de 2008 lors de l’effondrement de son secteur bancaire privé et s’en est très bien tirée. Elle a su faire face victorieusement aux menaces de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas |2|.

    Il ne suffit pas de dire que la Grèce n’est pas l’Islande, il ne suffit pas d’affirmer que la Grèce fait partie de la zone euro et devait y rester pour mettre fin au débat. Varoufakis adopte une attitude en réalité conservatrice du point de vue économique et social. Il dénonce les banquiers grecs mais la solution qu’il a proposée à Alexis Tsipras à partir de juin 2012 consistait à transférer la propriété des banques grecques à l’Union européenne |3|. . . . . . . . .
    La suite : http://www.cadtm.org/Le-recit-discutable-de-Varoufakis

    Comment Tsipras, avec le concours de Varoufakis, a tourné le dos au programme de Syriza CADTM - 31 août 2017 - Eric Toussaint

    Yanis Varoufakis fait remonter à 2011 sa collaboration avec Alexis Tsipras et son alter ego, Nikos Pappas. Cette collaboration s’élargit progressivement, à partir de 2013, à Yanis Dragasakis (qui est devenu, en 2015, vice-premier ministre). Une constante dans les rapports entre Varoufakis et Tsipras : Yanis Varoufakis plaide en permanence pour modifier l’orientation adoptée par Syriza. Varoufakis affirme que Tsipras-Pappas-Dragasakis veulent eux-mêmes clairement adopter une orientation différente, nettement plus modérée, de celle décidée par leur parti.

    La narration faite par Varoufakis ne manque pas de piment. À travers son témoignage, on voit comment, à des étapes très importantes, des choix sont faits dans le dos de Syriza au mépris des principes démocratiques élémentaires.


    Varoufakis s’attribue un rôle central et, en effet, il a exercé une influence sur la ligne adoptée par le trio Tsipras-Pappas-Dragasakis. Il est également certain que Tsipras et Pappas ont cherché à construire, en dehors de Syriza, des rapports plus ou moins étroits avec des personnes et des institutions afin de mettre en pratique une politique qui s’est éloignée de plus en plus de l’orientation que Syriza avait faite sienne. Varoufakis n’est pas la seule personne à avoir été contactée mais effectivement, à un moment donné, Tsipras et Pappas ont considéré qu’il était l’homme de la situation pour aller négocier avec les institutions européennes et le FMI.

    Début 2011, premiers contacts de Varoufakis avec Tsipras et Pappas
    Varoufakis décrit sa première rencontre avec Alexis Tsipras et Nikos Pappas début 2011. Pappas lui avait donné rendez-vous dans un petit hôtel restaurant proche du local de Syriza.

    • « Quand je suis arrivé à l’hôtel, Alexis et Pappas étaient déjà en train de commander leur déjeuner. Alexis avait une voix chaleureuse, un sourire sincère et la poignée de main d’un éventuel ami. Pappas avait un regard plus illuminé et une voix plus haute. […] Il était évident qu’il avait l’oreille du jeune prince et qu’il lui servait à la fois de guide, de frein et d’aiguillon, une impression que j’aurai toujours au fil des années tumultueuses qui suivraient : deux jeunes hommes du même âge mais de tempéraments différents, qui agissaient et pensaient comme un seul homme. |1| »
    Varoufakis explique que Tsipras hésitait sur l’orientation à prendre quant à une sortie éventuelle de la zone euro.
    • « Depuis 2011, Syriza était déchiré par les divisions internes face au problème : fallait-il officiellement soutenir le Grexit (quitter la zone euro, mais pas nécessairement l’Union européenne) ? Je trouvais l’attitude d’Alexis face à la question à la fois cavalière et immature. Son objectif était de maîtriser les tendances rivales au sein de son parti plus que de se faire une opinion claire et personnelle. À en juger par les regards complices de Pappas, il était évident qu’il partageait mon point de vue. Il comptait sur moi pour l’aider à empêcher le leader du parti de jongler avec l’idée du Grexit.
    • J’ai fait de mon mieux pour impressionner Alexis et le convaincre que viser le Grexit était une erreur aussi grave que de ne pas s’y préparer du tout. J’ai reproché à Syriza de s’engager à la légère (…). »

    Tsipras a soumis à Varoufakis l’idée de menacer les dirigeants européens d’une sortie de la Grèce de la zone euro, en cas de refus de leur part de remettre en cause la politique mémorandaire. Varoufakis lui a répondu qu’il éviter de sortir de la zone euro car il était possible par la négociation d’obtenir une solution favorable à la Grèce, notamment une nouvelle restructuration de sa dette.

    Tsipras a répliqué que des économistes renommés, comme Paul Krugman, affirmaient que la Grèce irait bien mieux sans l’euro.

    Varoufakis poursuit son récit : « Je lui ai répondu qu’on irait bien mieux si on n’était jamais entrés dans la zone euro, mais ne pas y être entrés était une chose, en sortir était une autre. […] Pour le persuader d’abandonner ce raisonnement paresseux, je lui ai fait le tableau de ce qui nous attendait en cas de Grexit. Contrairement à l’Argentine qui avait renoncé à la parité entre le peso et le dollar, la Grèce n’avait pas de pièces ni de billets à elle en circulation. » Pour le convaincre, Varoufakis fait observer à Tsipras que : « Créer une nouvelle monnaie demande des mois. »

    En réalité cet argument qui a été utilisé à de multiples reprises par Varoufakis et d’autres opposants à la sortie de l’euro n’est pas solide. En effet, il était possible d’adopter une nouvelle monnaie en utilisant les billets en euro après les avoir estampillés. Les distributeurs automatiques des banques auraient délivré des billets en euro qui auraient été préalablement marqués d’un sceau. C’est notamment ce que James Galbraith a expliqué dans une lettre à son ami Varoufakis en juillet 2015 |2|.
    En réalité, ce que souhaite Varoufakis, c’est convaincre Tsipras qu’il est possible de rester dans la zone euro tout en rompant avec la politique anti sociale appliquée jusque-là :
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    La suite : http://www.cadtm.org/Comment-Tsipras-avec-le-concours

    #Grèce #euro #crise-grecque organisée #union-européenne #banque #alexis-tsipras #yanis-varoufakis #mémorandum #pillage

  • Une fable peut en cacher une autre

    Le plan B de Mélenchon, c’est la méthode Syriza

    Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP). 20 janvier 2016.
    http://www.m-pep.org/Le-plan-B-de-Melenchon-c-est-la-methode-Syriza

    Le soutien de Jean-Luc Mélenchon et de la plupart des organisations qui se réclament de gauche « radicale » à Syriza et à ses trahisons prévisibles leur coûte cher. Les dernières élections régionales ont probablement préfiguré leur disparition à l’occasion de la présidentielle. C’est justice. J-L Mélenchon tente à présent de sauver du naufrage ses élus locaux et européens. Mais sa stratégie pour y parvenir a de quoi laisser perplexe : jouer à fond « l’alter-européisme » façon Syriza, qui débouche sur la reddition face aux oligarques européens. Décryptage.

    Le 23 janvier prochain, le Parti de gauche organise à Paris une opération médiatique sur les questions européennes et invite pour cela quelques célébrités. Un « sommet international » qui ne pourra cependant pas être aussi vendeur qu’il l’espérait puisqu’il ne pourra pas compter sur la présence du charismatique ancien ministre grec Yanis Varoufakis, parti vendre un autre « plan B » de son côté . Un coup vache de la part de celui qui aura pourtant été soutenu de manière indéfectible, du temps de son court règne, par le camarade Mélenchon.

    #Parti_de_l’émancipation_du_peuple #Parti_de_gauche
    #plan_B #Syriza #Jean-Luc_Mélenchon #Yanis_Varoufakis

  • Tridni Valka : #Syriza, #Podemos, #Front_de_Gauche… Que Crève l’#Extrême_Gauche du Capital ! - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2324

    http://www.autistici.org/tridnivalka/guerre-de-classe-022015-syriza-podemos-front-de-gauche-que-creve-lextreme

    (Nous reproduisons ce texte pour information, car nous sommes loin d’en partager la conclusion catastrophiste - le communisme ou la mort, en quelque sorte - de ce texte ni même l’expression jargonnante « d’extrême gauche du capital »... C’est leur faire encore trop d’honneur que de coller l’étiquette d’ « extrême gauche » à Syriza, Podemos et au Front de Gauche. Ce sont des organisations réformistes bourgeoises... qui auront toutes les peines du monde à appliquer le moindre programme de réformes. Le problème n’est pas tant que ces organisations existent, mais plutôt que les travailleurs ne s’organisent pas de façon indépendante, autonome contre elles ni en #France, ni en #Espagne, ni en #Grèce, YC, Ni patrie ni frontières)

  • Alexis Tsipras : « Le peuple grec a tenté de s’échapper de la prison de l’austérité. Rattrapé, il a été placé à l’isolement »
    http://www.humanite.fr/alexis-tsipras-le-peuple-grec-tente-de-sechapper-de-la-prison-de-lausterite

    Le 29 juillet, le Premier ministre grec s’exprimait longuement à l’antenne de Sto Kokkino. L’entretien, conduit par Kostas Arvanitis, le directeur de cette radio proche de Syriza, offre un éclairage inédit sur cinq mois d’une négociation aux allures de guerre d’usure avec les créanciers d’Athènes et les « partenaires » européens. Avec l’autorisation de nos confrères, nous en publions ici la retranscription intégrale. Source : L’Humanité

  • Tsipras ou le retour de l’histoire - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/tsipras-ou-le-retour-de-l-histoire

    Cette peur de l’inconnu est celle qui précède et accompagne les grands bouleversements, que tentent de conjurer les bénéficiaires de l’ordre établi en agitant des épouvantails quand ils n’arrivent plus à convaincre que rien ne peut changer. Syriza, et peut-être Podemos demain, ce n’est pas encore une révolution. C’est la possibilité de celle-ci, la possibilité de remettre l’histoire en marche. Quoi qu’il advienne, nous devrons à Alexis Tsipras et à Syriza une immense gratitude, pour nous avoir offert des moments qui font peur aux François – Hollande et Fillon –, des moments « où chaque heure réserve une surprise supplémentaire », des moments où seul « un saut dans le vide » offre la chance d’un autre avenir.

    #Grèce #politique

  • Une bonne analyse de la (l’absence de) politique de « l’Union Européenne ».

    Nicolas Goetzmann : Le plus frappant, même chez les personnes hostiles à Syriza, c’est que le retour Du Politique est salué favorablement. Lorsqu’une petite nation arrive à faire tanguer l’ensemble de la zone euro, c’est grâce à la politique. Il ne s’agit pas seulement de respecter gentiment des règles ou des ratios, mais de la mise en place d’un rapport de force qui permet de modifier le cours des choses. C’est cette confrontation qui éclate aujourd’hui, et lorsque Syriza tente de faire de la politique plutôt que d’appliquer les bonnes vieilles recettes de l’austérité, ils sont traités de démagogues. Même chose pour la consultation par référendum, ou les grecs sont désormais accusés de « prendre l’Europe en otage ». Mais la question de Syriza , jusqu’à présent, n’est pas de sortir de l’euro ou de prendre les européens en otage, mais de contester la validité économique de la politique qui est menée en Europe. Alors que cette contestation est également faite par d’autres que les dirigeants grecs, dont les Américains, les Britanniques, ou même les pays émergents . Ce qu’est en train de faire Syriza, c’est simplement de montrer aux autres populations qu’il est possible de faire autre chose que d’appliquer des règles. Il est donc assez clair que les institutions européennes vont vouloir faire un exemple. Mais en frappant sans cesse sur le plus fragile, on met le projet d’union politique en danger , parce que l’on change la nature de la construction européenne, alors qu’il s’agit du seul maillon encore solide. En revenant sur l’unité et la solidarité, les dirigeants européens sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis.

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-europe-ne-comprend-pas-qui-lui-arrive-avec-grece-et-pourquoi-vrai

  • « Pour la souveraineté et la dignité du peuple grec » (Alexis Tsipras, Athènes, samedi 27 juin 2015) | ou la vie sauvage
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/06/27/pour-la-souverainete-et-la-dignite-du-peuple-grec-alexis-t
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1435401092

    Demain, l’Assemblée nationale se réunira en séance plénière extraordinaire afin d’entériner la proposition du Conseil des ministres en vue de la tenue, ce dimanche 5 juillet, d’un référendum à la faveur duquel les citoyens seront appelés à dire s’ils acceptent ou refusent la proposition faite par les Institutions.

    #dette #Syriza #Grèce #austérité #Tsipras #FMI #UE #Commission #référendum

  • CADTM - Grèce, l’heure des choix
    http://cadtm.org/Grece-l-heure-des-choix

    Alexis Tsipras « doit faire atterrir ses troupes et que Syriza redescende sur terre ». Ainsi s’exprime le ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin |1|. Cette phrase est un condensé politique. Elle combine le mépris à l’égard de la Grèce et de Syriza. Mépris, quand le peuple grec est comparé à des militaires aux ordres d’un chef. Incapable donc de réfléchir par lui-même, il faut le faire « atterrir ». Renoncement à tout projet de transformation sociale avec l’injonction faite à Syriza de « redescendre sur terre ». Pour ceux qui avaient l’illusion que le gouvernement français pouvait avoir une attitude bienveillante envers le gouvernement grec, cette déclaration, après l’attitude hypocrite de la France lors des réunions de l’Eurogroupe, sonne la fin des illusions. La Grèce est dramatiquement seule.

    #Syriza #Grèce #euro

  • Pourquoi la Grèce évoque-t-elle un référendum ?
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150309tribd88b3549d/pourquoi-la-grece-evoque-t-elle-un-referendum.html

    Mais l’intérêt de ce nœud coulant est, en réalité, politique. Athènes ne cesse en effet de proposer des réformes et les Européens ne cessent de faire les bégueules face à ces propositions, demandant davantage ou demandant à voir. C’est qu’en réalité l’essentiel n’est pas là : il réside dans le refus de définir une nouvelle voie pour la Grèce. Depuis le 25 janvier, la politique européenne ne vise en effet qu’à discréditer l’option Syriza, pour prouver aux Européens l’inutilité de tels votes pour faire un exemple. Il s’agit de prouver par les faits qu’aucune alternative n’est possible.

    #Grèce #BCE #Syriza #euro

    • Mais si Syriza dispose in fine d’un mandat clair sur le Grexit, sa position dans la négociation, et notamment dans celle qui finira inévitablement par s’ouvrir concernant la restructuration de la dette sera renforcée.

      C’est là où le pourtant excellent Romaric Godin ne va pas au bout de son analyse, puisqu’au vu de ce qui est cité plus haut, il est clair que l’UE compte ouvertement réaliser cette « négociation » avec ceux qui succéderont à Syriza

  • L’urgence sociale au cœur du programme agricole de Syriza par Roxanne Mitralias

    Roxanne Mitralias (#Syriza France) nous a confié ce texte que nous publions avec l’autorisation de Campagnes solidaires, journal de la Confédération paysanne dans lequel il a paru à l’origine. Ce texte illustre les défis auxquels les politiques publiques font face pour reconstruire le pays.

    http://www.interdemos.net/lurgence-sociale-au-coeur-du-programme-agricole-de-syriza-par-roxanne-mi
    #Grèce #agriculture
    cc @odilon

  • Quelques premières impressions sur la situation actuelle en Grèce dix jours après les élections…

    http://lavoiedujaguar.net/Quelques-premieres-impressions-sur

    Comment fixer dans la temporalité d’un texte une situation si liquide ?

    Paralysie, attente (des premières actions après les paroles, par exemple), peur (de récupération, entre autres), envie (de revendication, et tellement plus)… plus de sensations que de faits pour le moment. La première partie du jeu est finie, le bloc « pro-mesures-d’austérité » a jeté ses atouts, c’est à Syriza de distribuer maintenant. Mais pour le moment le jeu reste strictement fermé, on n’a un aperçu que sur quelques détails superficiels, de l’ordre de la gestuelle et de l’expression.

    Premier geste du premier ministre (A. Tsipras) le lendemain des élections : déposer des roses au monument des quatre cents résistants exécutés par les nazis. Monument à haute valeur symbolique (...)

    #Grèce #Tsipras #Syriza #gauche

  • (1) Nous avons besoin de temps et nous ne pouvons pas revenir en arrière
    https://www.facebook.com/notes/dimitris-alexakis/nous-avons-besoin-de-temps-et-nous-ne-pouvons-pas-revenir-en-arrière/10152797176808246?notif_t=like_tagged

    L’intégralité du texte ci-dessous - l’accessibilité des pages FB n’étant pas toujours assurée...

    ❝Avant de parler de « trahison », de « capitulation » et de « reniement », je crois qu’il faudrait d’abord revenir à l’événement majeur de ces dernières semaines qu’est l’événement même des élections. Pour la première fois, un parti de « gauche radicale » a remporté des élections en Europe. Ces élections sont l’événement qui a bouleversé le paysage et créé une situation nouvelle à l’échelle de l’Europe entière. Les critiques sévères formulées ces derniers jours par Stathis Kouvelakis, Kostas Lapavitsas, Tariq Ali et Manolis Glèzos à l’encontre du gouvernement grec (« capitulation » face aux diktats de la BCE et du ministre des Finances allemand, « reniement » du programme de Thessalonique, voire « trahison » des dirigeants) font à mon sens l’impasse sur une question : Alexis Tsipras aurait-il été élu si son parti avait adopté avant les élections la stratégie de rupture avec l’Europe que plusieurs, au sein de Syriza, préconisaient ? Le peuple grec aurait-il soutenu aussi fortement, avant et surtout après les élections, un programme ayant pour horizon immédiat la sortie de l’euro et/ou de l’UE ?

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une hypothèse d’école ; je crois au contraire qu’il faut prendre au sérieux le fait que les électeurs se sont prononcés en faveur d’un programme social fondé sur une renégociation (certes hypothétique) des accords liant la Grèce au service de la dette.

    La ligne défendue par « l’aile gauche » de Syriza avant les élections reposait sur la conviction qu’il est impossible de lutter contre les politiques d’austérité et de faire advenir une autre politique dans le cadre de l’euro ; en l’absence de « partenaires » dignes de ce nom et de dialogue possible, Syriza devait adopter une stratégie de rupture et placer au centre du débat la question de la sortie de l’euro. La critique qu’ils formulent aujourd’hui est que la ligne majoritaire, celle qui l’a finalement emporté au sein du parti, reposait sur une ambiguïté — une ambiguïté qui, à l’épreuve du réel, a volé en éclats.

    Reste que les électeurs se sont prononcés en faveur d’une option différente de celle que prônait « l’aile gauche » de Syriza. La proposition majoritaire avait sans doute nombre d’ambiguïtés et d’angles morts (la proposition d’une sortie de l’euro ne comporte-t-elle pas, elle aussi, d’énormes zones d’ombre ?), c’est pourtant bien sur cette proposition que nous nous sommes prononcés en votant.

    L’isolement de la Grèce, les concessions faites et les pressions subies par le gouvernement grec dans les jours et les heures ayant précédé la signature de l’accord (menaces d’asphyxie économique combinées au bank run en cours) donnent apparemment raison aux tenants de la rupture : cette négociation le couteau sous la gorge n’en est pas une et nos « partenaires », emmenés par la droite allemande, nous ont déclaré la guerre. Le gel décidé par la BCE et les propos de Wolfgang Schäuble, avant et après l’accord, sont parfaitement clairs sur ce point.

    Mais, qu’on le veuille ou non, Syriza a bien été élu pour mettre en œuvre le programme de Thessalonique ET conduire une renégociation d’ensemble des accords liant la Grèce au service de la dette. Cette proposition était peut-être bancale, il n’empêche : l’alternative que Syriza a proposée aux électeurs grecs était sous-tendue par l’idée qu’un espace de négociation était (peut-être) possible, qu’une brèche pouvait (peut-être) être ouverte, que la politique européenne pouvait (peut-être) être infléchie. En ce sens, ce vote était aussi un message adressé aux dirigeants de l’UE mais surtout aux opinions publiques européennes. En ce sens, c’était un vote européen.

    Quelles que soient ses ambiguïtés de départ, cette proposition devait être honorée par le gouvernement élu — à moins de considérer l’événement même du vote comme un événement mineur. Pour le dire autrement : il fallait essayer, il fallait en passer par là et aller au bout de ce processus.

    Les critiques formulées aujourd’hui par l’ « aile gauche » de Syriza reposent à mon sens sur une légitimation « après coup » de la stratégie de rupture d’avec l’UE : « après coup » parce qu’elles font l’impasse sur la véritable séquence des événements. C’est un peu mettre la charrue avant les bœufs.

    Dans cette séquence, le fait que la déclaration de guerre ait été formulée dans un premier temps par la Banque centrale européenne puis, dans un second temps, par le ministre allemand des Finances est tout sauf anodin et pèsera certainement sur la stratégie du gouvernement, sur la lecture que le peuple grec et les peuples européens font et feront de ces événements, sur le soutien populaire que le peuple grec peut espérer à l’avenir.

    J’ai le sentiment qu’en suivant jusqu’au bout la stratégie annoncée avant les élections — jusqu’à l’accord de Bruxelles, qui marque sans doute la fin de ce processus —, le gouvernement grec a pris à témoin le peuple grec, les citoyens grecs qui l’ont élu, ceux qui, en très grand nombre, ont soutenu sa stratégie de renégociation, et tous les peuples d’Europe.

    Moins que de « capitulation », il faudrait peut-être parler de « clarification » : la pièce qui se jouait jusqu’alors en coulisses, avec les gouvernements grecs précédents, se joue à présent au grand jour, sous les yeux des peuples (je ne pense pas que la publication de l’ensemble des documents de la « négociation » par le ministre des Finances grec soit un pur artifice de communication).

    Si la violence des institutions européennes apparaît aujourd’hui à nu, si l’Europe s’est trouvée acculée à répondre par la violence, le déni de la démocratie, le chantage, aux exigences du gouvernement grec, il faudrait prendre garde de ne pas oublier qu’elle l’a fait en réponse et par réaction aux élections grecques et à la stratégie suivie par le gouvernement après les élections — une stratégie reposant d’une certaine façon sur un « comme si » : « Faisons comme si l’Europe était démocratique ; faisons comme si une véritable négociation pouvait avoir lieu ; faisons comme si les revendications d’un gouvernement élu pouvaient être entendues ; faisons comme si l’Europe pouvait prendre en compte la crise humanitaire qui ravage la société grecque ; faisons comme si l’Europe pouvait entendre la voix de la raison. » On peut comprendre sous cet angle le fait que le ministre des Finances grec n’ait pas utilisé l’argument ou l’arme de la sortie de l’euro — comme le fait qu’il ne se soit pas seulement référé à Marx et à Keynes, mais aussi, non sans humour, à Emmanuel Kant… C’est un peu le paradoxe du comédien : s’il s’agissait de faire « comme si », il fallait le faire sérieusement, jusqu’au bout.

    Toute la stratégie du gouvernement grec repose peut-être sur ce « comme si ». Il s’agit peut-être d’un simulacre ou, comme le dit Manolis Glèzos, d’une « illusion », mais je crois qu’il n’était pas possible de faire l’économie de ce pas. Il n’était pas possible, à ce stade, de ne pas accorder (un minimum de) créance au semblant de démocratie dont les institutions européennes se paraient jusqu’à présent, pas possible de faire « comme si on n’y croyait pas » — parce qu’une très grande partie des électeurs de Syriza y croyaient (encore), voulaient (encore) y croire — moi y compris.

    Et maintenant ?

    Maintenant, quelque chose a eu lieu : une grande majorité de Grecs ont soutenu les tentatives du gouvernement à Paris, à Londres, à Rome, à Bruxelles, et se sont avec lui heurtés à un mur. Maintenant, les choses sont sensiblement différentes. Maintenant, nous ne sommes plus seulement dans l’ « après » et l’espérance des élections mais dans l’ « après » et le réel de l’accord de Bruxelles et du chantage. Maintenant, nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus croire que cette Europe-là laisse la place à autre chose qu’à l’asphyxie politique et à la barbarie néo-libérale.

    Nous essayons de tirer les conséquences des événements qui viennent de s’écouler, nous parlons, nous parlons sans cesse, nous ne cessons de lire et ce que nous disons et ce que nous entendons, dans la rue, au travail, en discutant avec des amis ou des inconnus, c’est : soit une autre Europe, soit la sortie de l’euro.

    Ce sont des sujets dont la société doit s’emparer et discuter — pas seulement une fraction, minoritaire ou majoritaire, et pas seulement les instances d’un parti, mais la société tout entière.

    Et il n’est pas exclu (c’est en tous cas mon espoir) que le repli du gouvernement après la signature de l’accord de Bruxelles puis l’envoi à la Troïka de l’essentiel du programme de Thessalonique ouvrent la voie à ce débat-là — dans la société grecque, déjà, mais aussi, bien sûr, au-delà.

    Nous avons besoin de temps et nous ne pouvons pas revenir en arrière.

    #Syriza #Grèce #dette #austérité #eurogroupe

  • Tι ηττήθηκε στο Eurogroup - και πως να μην οριστικοποιηθεί - του Στάθη Κουβελάκη
    http://www.thepressproject.gr/article/73436

    « La vérité est révolutionnaire » - l’aile gauche de Syriza est furieuse contre son gouvernement qui présente une défaite cinglante comme une victoire.

    « Η αλήθεια είναι επαναστατική » όπως έχει πει ένα διάσημος ηγέτης που ήξερε καλά για τι μιλούσε. Και μόνο η αλήθεια είναι επαναστατική, μπορούμε να συμπληρώσουμε με την ιστορική εμπειρία που έχουμε έκτοτε αποκτήσει.

    #Eurogroupe #dette #Syriza #Grèce #austérité

  • IRIN | #Réfugiés: les vrais gagnants des élections grecques

    Au-delà des questions de dette, d’austérité et de prestations sociales, le résultat de l’élection grecque devrait avoir une conséquence moins médiatisée, mais de grande portée : l’adoption d’une politique bien plus accueillante envers les migrants et les demandeurs d’asile.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/?p=20770&preview=true
    #migration #asile #Syriza #Grèce

  • Syriza cernée - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2015-02-06-Syriza-cernee

    Ce sont des salauds. Et ils sont partout. Reuters a rendu publique la teneur d’un rapport allemand préparé en vue de la réunion des ministres des finances du 5 février [3] : c’est non sur toute la ligne. Non et rien, les deux mots de la démocratie-européenne-selon-les-traités. Croit-on que l’Allemagne soit seule en cause dans cette ligne de fer ? Nullement – ils sont partout. Ni l’Espagne, ni l’Irlande, ni – honte suprême – la France « socialiste » ne viendront en aide à Syriza. Et pour une raison très simple : aucun d’entre eux n’a le moindre intérêt à ce qu’une expérience alternative puisse seulement se tenir : dame ! c’est qu’elle pourrait réussir ! Et de quoi alors auraient l’air tous ces messieurs d’avoir imposé en pure perte à leurs populations un traitement destructeur ? De ce qu’ils sont. Des imbéciles, en plus d’être des salauds.

    • " Dans une interview à laquelle on n’a probablement pas assez prêté attention, Yanis Varoufakis lâche une phrase qui vaut son pesant de signification : « nous sommes prêts à mener une vie austère, ce qui est différent de l’austérité » [4]. Et en effet c’est très différent, radicalement différent même. Entre la vie austère et l’austérité, il y a l’abîme qui sépare une forme de vie pleinement assumée et la soumission à une tyrannie technique. Car il est certain que la sortie de l’euro n’aurait rien d’un dîner de gala. Mais c’est faire de la politique, et au plus haut sens du terme, que de prendre à témoin le peuple et de lui mettre en mains les termes de son choix : nous pourrions bien, en effet, être plus pauvres un moment mais, d’abord, sous une tout autre répartition de l’effort, et surtout en donnant à cette « vie austère » la signification hautement politique d’une restauration de la souveraineté, peut-être même d’un profond changement de modèle socioéconomique."

  • Grèce : deux semaines d’un gouvernement de gauche sous pression | Ephemeron
    http://ephemeron.eu/1575

    En effet, dans un revirement tout grec, la majorité des chaines privées et des quotidiens athéniens les plus populaires, féroces adversaires de Syriza jusqu’aux élections, ne font aujourd’hui que l’encenser. Plus précisément ils font l’éloge de Tsipras et de son ministre Varoufakis, personnage haut en couleur et déjà célèbre avant d’accéder au poste du ministre de finances mais qui jouit désormais d’un aura quasi-héroïque.❞

  • La gauche radicale aux marches du pouvoir grec

    http://www.liberation.fr/monde/2015/01/23/la-gauche-radicale-aux-marches-du-pouvoir-grec_1187476

    Yanis Varoufakis, super star de l’économie en Grèce, auteur de plusieurs livres à succès sur la crise grecque et candidat sur les listes de Syriza à Athènes :

    Nous ne demandons pas d’avantage d’argent. On nous en a même donné trop ! Sauf qu’il est tombé dans un trou noir ! Nous en voulons moins, mais dans des conditions qui permettent à la population de respirer

    Sauf que... il n’y a plus d’autres moyens pour « distribuer » de l’argent que d’en faire produire par la sphère financière qui elle-même ne le produit d’abord et avant tout que pour ne pas tomber en syncope.

    http://www.post-editions.fr/LA-GRANDE-DEVALORISATION.html

  • Atrocités du merkelisme
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0390.html

    Le commun des Grecs prête d’ailleurs peu d’attention aux psychodrames internes à SYRIZA, car aux yeux de tous, l’essentiel, on dirait à portée de main, tient de l’arrêt de l’infamie, de la fin de l’austérité, autrement dit, de la sortie... des atrocités du Merkelisme en Europe européiste. Même en Allemagne, et cela contrairement à 2012, de nombreuses voix (parfois parallèlement officielles) donnent plutôt raison à SYRIZA, ce qu’une certaine presse française, inféodée aux élites (politiques) parisiennes, elles-mêmes consubstantielles du Merkelisme ont du mal à admettre. À commencer par François Hollande, lequel déclare sur France-Inter (5 janvier) que “l’Europe ne peut plus être identifiée à l’austérité. Les Grecs sont libres de choisir leur destin mais doivent respecter les engagements pris”. Il a (...)

  • Austérité et destruction de la nature : l’exemple grec. Entretien avec Roxanne Mitralias
    http://www.contretemps.eu/interviews/aust%C3%A9rit%C3%A9-destruction-nature-lexemple-grec-entretien-roxanne-m

    Roxanne Mitralias est militante à SYRIZA, au CADTM, ainsi qu’au Front de Gauche sur les questions agricoles et écologiques. Sociologue rurale et des sciences de formation, elle travaille aux côtés des mouvements paysans en France. Elle revient pour Contretemps sur la situation en Grèce et en particulier sur les effets destructeurs pour l’environnement des politiques d’austérité. Source : (...)

  • Égée | Panagiotis Grigoriou (greek crisis)
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/06/egee.html

    La Mémorandocratie ces derniers jours, s’apparente à un château branlant, tandis qu’en dehors de la Baronnie et pour ce qui est de la « construction » européenne, la grande auberge devient décidément espagnole, sans compter sur les spéculateurs qui donneraient trois moins à l’euro, guère davantage, pour... se sauver. Et aux Grecs ? Ce dimanche « Avgi », quotidien proche de SYRIZA titre : « Nous prendrons la responsabilité [de gouverner] et nous garantirons l’unité du peuple à travers un programme qui sortira la Grèce de la crise, de la pauvreté et du discrédit », tandis que toutes les autres formations politiques ne voient plus qu’un seul adversaire, la Gauche radicale. Source : greek crisis

  • En Grèce, succès de la gauche radicale, impasse institutionnelle | Valia Kaimaki (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-05-08-Grece

    Même si le PC acceptait de donner son accord – ce qui relève de la science-fiction –, même avec l’appui du troisième parti de la gauche (la Dimar – « Alliance Démocratique » –, scission de Syriza, qui défend une politique plus proche de celle du Pasok), et enfin même avec l’aide du Pasok dont le chef a déclaré qu’il va soutenir un gouvernement de gauche, il ne serait pas possible de former un gouvernement. La faute à la loi électorale, taillée sur mesure pour maintenir le bipartisme : la formation qui arrive en tête du scrutin remporte cinquante sièges supplémentaires au Parlement (sur un total de trois cents), afin de pouvoir facilement former un gouvernement. C’est ainsi que ND a vu ses effectifs parlementaires presque doubler, « volant » des sièges qui, sinon, seraient revenus à Syriza dans la région d’Attique. (...) Source : Le Monde diplomatique