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  • Et si Trump était payé ? | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/12/10/et-si-trump-etait-paye
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1512898679

    Et si Trump était payé ?
    Publié le 10 décembre 2017 | Poster un commentaire
    L’annonce a été faite le 6 décembre 2017. Le président des États-Unis en exercice transfère son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Les réactions n’ont pas tardé et ce qu’on en sait en France par l’intermédiaire des médias reste très sélectif : on parle de fin du processus de paix en cours au Moyen-Orient, de deuxième intifada déclarée par le Hamas, de commentaires négatifs du président Macron ou encore de la Chancelière allemande. Peu retiennent les promesses du candidat conservateur à ses alliés : les suprématistes blancs, les évangélistes – chrétiens pro-sionistes (inconditionnels de la droite dure israélienne)1 –, les magnats des lobbys israéliens sur le territoire américain – dont son plus gros donateur, « le roi des casinos », Sheldon Adelson, soutien très proche de Benyamin Netanyahu et de sa politique de colonisation en Cisjordanie, et son épouse, Miriam Ochsorn. Ce choix de capitale israélienne est en effet ancien – années Reagan – et répond aux attentes d’un socle électoral qui a payé pour avoir un VRP obéissant à la tête de leur pays – le couple Adelson a versé a lui seul 83 millions de dollars pour la campagne présidentielle du Républicain. Trump, le « mâle aux multiples cultes », fait bien l’affaire. En opportuniste arrogant, il entend honorer ses dettes et plus encore remplir les caisses de sa prochaine campagne, voire directement les siennes.

  • Et si Trump était payé ? | Joelle Palmieri
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2017/12/09/et-si-trump-etait-paye

    ET SI TRUMP ÉTAIT PAYÉ ?
    Posted by joellepalmieri on 9 décembre 2017 · Laisser un commentaire (Modifier)

    L’annonce a été faite le 6 décembre 2017. Le président des États-Unis en exercice transfère son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Les réactions n’ont pas tardé et ce qu’on en sait en France par l’intermédiaire des médias reste très sélectif : on parle de fin du processus de paix en cours au Moyen-Orient, de deuxième intifada déclarée par le Hamas, de commentaires négatifs du président Macron ou encore de la Chancelière allemande. Peu retiennent les promesses du candidat conservateur à ses alliés : les suprématistes blancs, les évangélistes – chrétiens pro-sionistes (inconditionnels de la droite dure israélienne)[1] –, les magnats des lobbys israéliens sur le territoire américain – dont son plus gros donateur, « le roi des casinos », Sheldon Adelson, soutien très proche de Benyamin Netanyahu et de sa politique de colonisation en Cisjordanie, et son épouse, Miriam Ochsorn. Ce choix de capitale israélienne est en effet ancien – années Reagan – et répond aux attentes d’un socle électoral qui a payé pour avoir un VRP obéissant à la tête de leur pays – le couple Adelson a versé a lui seul 83 millions de dollars pour la campagne présidentielle du Républicain. Trump, le « mâle aux multiples cultes », fait bien l’affaire. En opportuniste arrogant, il entend honorer ses dettes et plus encore remplir les caisses de sa prochaine campagne, voire directement les siennes.

  • Le CRIF ne représente pas les Juifs de France. Il nous mène à la catastrophe.
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6053

    L’UJFP s’adresse solennellement aux Juifs de France. Donald Trump vient de violer un peu plus le droit international en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en mettant fin pour longtemps à toute perspective de paix fondée sur l’égalité des droits et la justice au Proche-Orient. Il confirme son alignement complet sur les Chrétiens sionistes américains (qui sont des antisémites) et sur un gouvernement israélien d’extrême droite qui a totalement libéré la parole raciste ou la déshumanisation de « l’Autre ». Source : UJFP

  • L’axe Washington-Riyad-Tel-Aviv (7 décembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2017-12-07-Jerusalem

    L’annonce par le président Donald Trump de sa décision de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem ne suscitera pas beaucoup de réactions hostiles aux États-Unis : la plateforme du parti démocrate de 2016 réclamait en effet que la ville « demeure la capitale d’Israël » (comme si ce choix revenait aux États-Unis…) ; celle du parti républicain reconnaissait Jérusalem « comme la capitale éternelle et indivisible de l’État juif » et insistait pour que l’ambassade américaine y fût déplacée « conformément à la loi des États-Unis » (le Congrès a souvent voté des résolutions en ce sens, à des majorités écrasantes).

    De fait, depuis près de trente ans la position de Washington épouse presque systématiquement celle des dirigeants israéliens. Et la révélation d’une intervention d’un proche de M. Trump auprès de l’ambassadeur russe, destinée à empêcher le vote d’une résolution condamnant la colonisation israélienne de territoires palestiniens, a, bizarrement, été présentée comme une preuve (supplémentaire) des liens entre MM. Poutine et Trump alors qu’elle démontrait surtout la collusion entre le président américain et son gendre et le premier ministre israélien Netanyahou.

    Désormais, Israël peut également compter sur l’appui tacite de l’Arabie saoudite qui a fait de l’Iran son ennemi principal. Au point que le royaume a combattu la République islamique en Syrie (comme Israël), qu’il a tenté de déstabiliser le Liban (où le Hezbollah est allié à Téhéran) et qu’il livre une guerre impitoyable aux rebelles du Yémen soupçonnés d’appuyer l’Iran dans la région. Une guerre impitoyable et néanmoins « oubliée », qu’appuie Washington, dans le silence complice des chancelleries européennes, comme la France — dont les armes s’exportent toujours aussi bien dans le Golfe.

  • Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv contre la « corruption du gouvernement » RTBF - Belga - 3 Décembre 2017 - 8h12
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_des-dizaines-de-milliers-de-manifestants-a-tel-aviv-contre-la-corruption

    Plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblées samedi soir dans le centre de Tel-Aviv pour protester contre ce qu’ils dénoncent comme la corruption du gouvernement. Les manifestants, qui avaient intitulé leur rassemblement « la marche de la honte », ont envahi le large boulevard Rothschild, dans un des quartiers huppés de Tel-Aviv, pour dénoncer la corruption du gouvernement et les lenteurs présumées des enquêtes en cours contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    Le rassemblement était organisé par les responsables des manifestations de protestation hebdomadaires devant la résidence du procureur général d’Israël, Avishai Mandelblit, contre la lenteur présumée de ces enquêtes. Le Premier ministre israélien est visé par deux enquêtes, l’une sur des cadeaux qu’il aurait indûment reçus de riches personnalités, et l’autre sur un accord secret qu’il aurait tenté de conclure avec un quotidien populaire pour une couverture favorable.

    Le nom de son avocat personnel et d’un ancien chef de bureau apparaissent par ailleurs dans une affaire de corruption présumée liée à l’achat de trois sous-marins allemands. « Honte », « Bibi rentre chez toi », ont scandé les manifestants, qui ont également pris pour cible le procureur général Avishai Mandelblit. Le leader de l’opposition travailliste, Isaac Herzog, a montré son soutien aux manifestants via sa page Facebook : « la frustration (...) vient du sentiment d’injustice, de la révulsion face à la corruption, et à l’objection morale à une loi faite sur mesure pour une personne », a-t-il écrit.

    Le Parlement israélien va examiner lundi en deuxième et troisième lectures un projet de loi qui est vu par les détracteurs de Benjamin Netanyahu comme un moyen de le tirer d’affaire dans les enquêtes dont il fait l’objet.

    #Israel #manifestation #corruption #Tel-Aviv #humour ( pour le choix du boulevard #Rothschild ) #benjamin-netanyahu marche de la #honte #avishai-mandelblit #sous-marins #allemagne

    • Sur le site du #figaro , la description de l’événement est légérement différente.
      Tel Aviv : 20.000 manifestants contre Netanyahu Le figaro avec Reuters - 3 Décembre 2017 - 8h15
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/12/02/97001-20171202FILWWW00174-tel-aviv-20000-manifestants-contre-netanyahu.php

      Environ 20.000 personnes ont manifesté samedi à Tel Aviv pour dénoncer la corruption au sein du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui fait l’objet d’un enquête pénale pour abus de pouvoir.
      Il s’agissait de la plus importante manifestation hebdomadaire suscitée par les rumeurs de corruption visant Netanyahu qui affirme n’avoir rien fait de répréhensible.

      Le chef du gouvernement israélien est cité dans deux affaires.
      La première concerne des cadeaux offerts par d’influents hommes d’affaires et la seconde porte sur un accord avec le patron d’un journal pour bénéficier d’articles complaisants en échange de restrictions contre un quotidien rival.

      La manifestation de samedi a été organisée pour protester contre un projet de loi qui doit être soumis la Knesset la semaine prochaine interdisant à la police de rendre publics les éléments de preuve qu’elle a réunis dans les enquêtes visant Netanyahu.
      Le Premier ministre se décrit comme la victime d’une chasse aux sorcières et affirme que les enquêtes ouvertes contre lui « ne révèleront rien car il n’y a rien à révéler ».

      Disparition du boulevard Rothschild , des sous-marins allemands , une simple dépéche, pas un article Du travail pour #Acrimed

  • Le groupe français Acid Arab boycotte Israël sur son propre territoire
    Par Guillaume Gendron Correspondant à Tel-Aviv — 16 novembre 2017
    http://next.liberation.fr/musique/2017/11/16/le-groupe-francais-acid-arab-boycotte-israel-sur-son-propre-territoi

    A l’inverse, le duo français d’Acid Arab – Hervé Carvalho et Guido Minisky dans le civil – a décidé de s’en soucier et a trouvé une solution. Forcément polémique, comme toujours dans ce coin du globe. Les DJs – dont le mélange d’acid house, de raï et de musique arabe est prisé en Israël – se produiront ce soir et demain à Haïfa, grande ville du nord du pays célébrée pour la coexistence de ces populations juives et arabes, et Jaffa (la partie arabe de Tel-Aviv, déjà bien grignotée par la gentrification), dans des « salles palestiniennes » uniquement, lors de soirées « organisées par des promoteurs palestiniens », comme ils l’ont souligné dans un post Facebook. Une forme de boycott culturel interne.
    (...)
    De leur côté, Carvalho et Minisky ont tenu à clarifier leur position dans le quotidien de la gauche israélienne : « Nous ne sommes pas anti-Israël, mais nous avions besoin de corriger un point : ceux que nous soutenons, c’est le peuple de Palestine ». Et de comparer leur refus de jouer dans des villes israéliennes à celui de se produire en France dans des municipalités tenues par le Front national. « Ça ne veut pas dire qu’on boycotte la France. […] Nous devons choisir les salles avec précaution pour faire passer un message. » Et de noter que ces dernières, en territoire israélien, sont accessibles à tous les citoyens de Tel-Aviv. Ce qui n’est pas le cas pour l’immense majorité des habitants de Gaza ou de Cisjordanie…

    #BDS

  • INTERVIEW – Jean Stern : « Le pinkwashing de Tel Aviv a fait oublier la Palestine et l’occupation »
    Middle East Eye | Malek Bachir | 4 septembre 2017| Dernière mise à jour : 09 septembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-jean-stern-le-pinkwashing-de-tel-aviv-fait-oublier-la-pales

    (...) L’objectif de cette opération lune de miel est de valoriser l’image de Tel Aviv, de la déconnecter du contexte politico-militaire. C’est la grande réussite de Tel Aviv, faire oublier la Palestine et l’occupation. Les as du marketing qui ont accompagné la mutation de la ville se sont inspirés du greenwashing qui consiste pour les entreprises à repeindre en vert leurs actions, à mettre par exemple des plantes vertes dans les sièges sociaux.

    Le pinkwashing est une stratégie marketing pensée, construite et financée par la mairie de Tel-Aviv, les hôteliers et le ministère du Tourisme du gouvernement Netanyahou, belle alliance de la droite, de la « gauche » et du business.

    Ils ont trouvé le slogan : « Tel-Aviv, la ville qui ne dort jamais », qui plaît aux gays comme aux hétéros festifs. Après, ils ont investi des millions de dollars en publicité en ciblant la presse magazine et les médias gays, invités des dizaines de journalistes LGBT [lesbiennes, gays, bisexuels et trans] à Tel Aviv, fait des opérations de promo dans les clubs gays etc. Nul ne se plaint d’ailleurs à Tel Aviv du retour sur investissement, plusieurs dizaines de millions de dollars en une dizaine d’années.(...)

  • Le Myanmar défie la « communauté internationale » PAR WILL SUMMER le 2 AVRIL 2017 • ( 1 ) - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-myanmar-defie-la-communaute-internationale-par-will-summer-le-2

    Aung San Suu Kyi, dirigeante de facto du Myanmar, a rejeté les appels de l’ONU pour enquêter sur la situation vécue par la soi-disante minorité ethnique Rohingya du pays. Il y a eu une éruption de violence dans la province d’Arakan en octobre 2016, lorsque des terroristes djihadistes ont attaqué un barrage de police le long de la frontière bangladaise, tuant neuf policiers.

    Cet attentat fut imputé à l’Organisation de Solidarité Rohingya (RSO, Rohingya Solidarity Organisation), une organisation terroriste djihadiste pourvue de liens avec l’Arabie Saoudite. Des groupes de défense des droits de l’homme en cheville avec le State Department US ont lancé un appel concerté à la « communauté internationale » pour qu’elle agisse afin de prévenir le « génocide » de la minorité Rohignya, après que les troupes birmanes aient déclenché une opération militaire visant à écraser l’insurrection islamiste. Le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux Réfugiés (UNHCR) a accusé le gouvernement du Myanmar de génocide, sur les bases des rapports douteux des organisations sus-mentionnées qui possèdent un historique étoffé de diffusion de mensonges et de désinformation, visant à justifier des guerres d’agression grimées en « interventions humanitaires ».

    Le gouvernement birman a nommé une commission pour investiguer les allégations de crimes d’état en province d’Arakan. Le sort des Rohingyas a reçu une couverture médiatique touffue ces dernières années. Les Rohingyas sont en réalité des Musulmans bengalis qui migrent vers l’ancienne province britannique d’Arakan depuis le 19ème siècle, lorsque l’Empire Britannique y installa des propriétaires terriens venant des « Chittagong Hill Tracts » (région montagneuse de Chittagong, au sud-est du Bangladesh) pour cultiver la terre. La province possède bien une histoire islamique glorieuse, remontant au XVème siècle ; mais la population bouddhiste n’est devenue minoritaire dans l’Arakan septentrional qu’au cours des dernières décennies.

    Des milliers de femmes bouddhistes ont été violées et assassinées par des Musulmans bengalis ; de cela, les médias occidentaux ont à peine parlé, voire pas du tout. En lieu et place, l’attention a été portée sur la diabolisation des moines nationalistes qui œuvrent à favoriser un boycott de ce qu’ils perçoivent comme une tentative, menée par les Musulmans bengalis, pour procéder au nettoyage ethnique de la province. Aucune investigation objective des violences ethniques ensanglantant la province n’a été menée par la presse occidentale. Au lieu de cela, les moines nationalistes ont été décrits comme étant « racistes », et de nombreuses vidéos mal traduites et hors de contexte ont été produites pour appuyer ce discours.

    Aung San Suu Kyi a été un atout de l’impérialisme britannique et étasunien depuis le soulèvement 8888 appuyé par la CIA de 1988, qui visait à renverser le régime nationaliste et à installer un dirigeant fantoche favorable à l’Occident à sa place. L’espoir avait toujours été qu’elle ouvre le pays riche en minéraux aux entreprises occidentales. Cependant, la « communauté internationale », c’est-à-dire les USA et leurs états vassaux, a récemment exprimé ses regrets face au rythme jugé lent des réformes économiques dans le pays, depuis qu’elle a été élue pour le diriger en 2015 : Aung San Suu Kyi devait livrer le Myanmar sur un plateau aux intérêts occidentaux, mais jusqu’ici elle n’a pas encore livré la marchandise.

    À la tête de la Ligue Nationale pour la Démocratie, Aung San Suu Kyi semble désormais défier la communauté internationale – en jouant la carte nationaliste. Avec l’Occident en déclin terminal, il est probable que Suu Kyi ait compris que les réels intérêts du pays se situent dans le rapprochement avec la Chine. Terreau de tensions ethniques, la Birmanie pourrait aussi avoir à faire face, entre autres, à une insurrection provoquée par l’État Islamique et l’Armée pour l’Indépendance Kachin. Le pays tient ses premières élections partielles depuis l’avènement d’Aung San Suu Kyi au pouvoir en 2015 et les tensions ethniques sont déjà palpables. Selon des rapports, des activistes du NLD auraient été menacés dans l’État de Shan par l’armée de l’État de Shan. L’Union du Myanmar est fragile et des puissances étrangères pourraient facilement déstabiliser le pays si le NLD choisissait de rejeter l’Occident au profit de la Chine.

    Les Rohingyas ont reçu le soutien du milliardaire des fonds spéculatifs George Soros, dont les Fondations « Open Society » promeuvent un agenda néolibéral vendu sous l’habit de « droits de l’homme » et de « démocratie ». Des défenseurs du récit des Rohingyas ont souligné que l’armée birmane entretient des liens étroits avec Israël, et que la violence à l’encontre de la minorité Rohingya a été attisée par Tel-Aviv. De fait, les militaires birmans ont des rapports étroits avec Israël et des agents israéliens attisent l’islamophobie dans le pays ; mais la Russie et la Chine ont aussi des rapports étroits avec Israël. Cela signifie-t-il que la répression chinoise contre les terroristes ouïghours soutenus par l’Occident, et la guerre en cours de la Russie contre des djihadistes au nord du Caucase font également partie d’une conspiration sioniste ? Allons donc…

    Le conflit au Myanmar est extrêmement complexe mais le récit construit par le complexe militaire/industriel/médiatique/du renseignement/humanitaire imputant tous les problèmes du pays au gouvernement ressemble aux premiers stades de la campagne terroriste appuyée par l’Occident contre la Libye, la Syrie et plusieurs autres pays. Aung San Suu Kyi travaille peut-être toujours pour le compte de ses sponsors occidentaux ou elle a pu choisir de suivre dans les pas de son père, qui avait trahi ses soutiens impérialistes japonais pour suivre une ligne nationaliste.

    Peut-être Aung San Suu Kyi a-t-elle appris une leçon importante pendant ses années sous résidence surveillée, aux mains du régime militaire : le pays ne se développera jamais s’il se vend complètement à la « communauté internationale ». Au cours du siècle chinois il n’y a qu’une ceinture, et qu’une route – One Belt, One Road.

    Plusieurs cercles élitistes d’Europe et des États-Unis appellent à la révocation du Prix Nobel d’Aung San Suu Kyi. Elle est confrontée à un choix clair : expulser toutes les ONGs étrangères et s’orienter plus près de la Chine économiquement et militairement, garantissant ainsi un avenir au pays, ou alors ployer devant la pression néocoloniale occidentale, en cédant du terrain sur le thème des Rohingyas. Si elle opte pour la première option, elle rejoindra Qaddafi et Assad dans la galerie occidentale des affreux. Mais elle peut remporter la guerre si elle campe fermement sur ses positions, et pourrait devenir une bonne candidate pour le Prix Confucius de la Paix – la médaille arborée par ceux qui sont vraiment en pointe, dans la voie de la paix et du développement.

    Source : http://www.gearoidocolmain.org/myanmar-defies-international-community

    Traduit par Lawrence Desforges

  • Interdiction d’Al-Jazeera en Israël : que faut-il en penser ? – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/6339

    Cette affaire a au moins un mérite, celui de rappeler l’ordinaire des pratiques israéliennes dès lors qu’il s’agit de la liberté de la presse ! L’aura internationale de la chaîne qatarie fait que ce dossier a été quelque peu évoqué dans les médias mais les interdictions décrétées par les autorités israéliennes sont aussi anciennes et nombreuses que les prétextes pour les justifier. Pour s’en tenir à l’actualité récente, on peut ainsi rappeler le raid de l’armée israélienne, le 29 juillet dernier, dans les locaux de Palmedia. Cette société, installée à Ramallah et qui propose ses services à de grands groupes étrangers, est accusée de « fabrication de matériau susceptible d’inciter au terrorisme ». Un an plus tôt, la chaîne Palestine Today (qui continue à émettre depuis Gaza), trop « jihadiste » au goût de Tel-Aviv, avait été brutalement fermée et plusieurs de ses journalistes jetés en prison.

    Ces interdictions très peu démocratiques du droit à l’information s’appliquent au territoire plus ou moins « légitime » de l’État israélien puisque la chaîne Al-Musawa, préparée à Ramallah mais diffusée depuis Nazareth (avec des financements de l’Autorité palestinienne), s’est vu infliger vers la même époque une fermeture de 6 mois, pour « atteinte à la souveraineté israélienne ». Mais il peut aussi arriver que le gouvernement israélien fasse taire les voix palestiniennes qui ne lui conviennent pas bien au-delà de ses frontières. On se souvient ainsi qu’en mars 2016, le bureau du Premier ministre israélien s’est vanté d’avoir fait exclure, à sa demande, la chaîne Al-Aqsa d’Eutelsat, un satellite européen, mais de droit français…

    #cpa #palestine

  • Israël a récolté 18 000 organes des Syriens morts depuis le commencement de la guerre - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/07/israel-a-recolte-18-000-organes-des-syriens-morts-depuis-le-commen

    Le médecin médical de la Faculté de médecine de Damas en chef du Département de médecine légale médicale, Dr Hussein Nofal estime qu’au moins 18 000 Syriens ont eu des organes enlevés pendant la guerre jusqu’à présent. Depuis le déclenchement de la guerre en 2012, 6,5 millions de personnes ont été déplacées en Syrie et 4,8 millions sont devenus des réfugiés forcés de fuir vers des pays voisins comme la Turquie et le Liban ou 10% ont migré vers l’Europe. Avec 386 000 estimés de mort, il y a 11,7 millions d’humains en Syrie qui ont violemment perdu leur vie ou leurs maisons - incroyablement plus de la moitié de la population totale d’avant-guerre de 22 millions de Syriens.
     

    Toute cette horreur humaine tragique ne se produit que par une politique étrangère israélienne et exubérante, extrêmement agressive, créant un chemin de chaos et de destruction à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui soutient secrètement les terroristes islamiques pour combattre les guerres indirectes américano-israéliennes pour renverser illégalement les gouvernements nationaux souverains Comme Assad’s. L’élite dirigeante derrière le projet du Grand Israël déploie l’Empire des États-Unis pour fabriquer des guerres illégales et la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale pour déstabiliser volontairement et méthodiquement le monde générant des conditions de vie humaines si désordonnées qui accélèrent la formation d’un gouvernement mondial.
    Ironiquement, mais aussi par un design criminel, les deux pays les plus proches voisins les plus puissants de la région qui sont les plus directement responsables des terroristes islamiques et des guerres MENA - Israël et l’Arabie saoudite - refusent de se réfugier dans les mêmes guerres qu’ils Les deux créent et font la promotion. Notez qu’Israël et l’Arabie Saoudite, ainsi que la troisième roue de la Turquie dans le cadre de l’axe des pires de l’Empire américain, de l’allié régional de longue date et de l’autre membre de l’OTAN, ont reçu un montant de 6,6 milliards de dollars de la part de l’UE en faillite pour « gérer et contrôler » la migration Crise, seulement pour ensuite se retourner et déclencher encore plus de vagues de réfugiés versé en Europe à ce jour. Et c’est la Turquie et Israël qui jouent également le rôle le plus important dans l’épidémie de trafic d’organes. Mais plus là-dessus plus tard.
    Un rapport de la BBC de 2001 révèle que Israël par habitant est le pays bénéficiaire le plus important au monde pour les transplantations d’organes, mais est le pays avec le moins de donneurs d’organes. Le problème est en outre aggravé par le fait que le gouvernement de Tel-Aviv, y compris le ministre de la Défense, a historiquement encouragé la pratique, ce qui n’a fait que illégaliser la traite et la traite d’organes en 2008. Pendant des années, le système de santé israélien a subventionné des vacances de transplantation jusqu’à 80 000 $ en remboursement pour organe Les destinataires de voyager à l’étranger pour les transplantations. Les compagnies d’assurance payaient habituellement l’onglet sur tous les coûts restants. Hughes a décrit le rôle de premier plan d’Israël dans le syndicat international du crime qui est « organisé par une société commerciale locale en collaboration avec un chirurgien de transplantation majeur, opérant à partir d’un important centre médical non loin de Tel Aviv ». Des connexions supplémentaires incluent les chirurgiens de transplantation en Turquie, en Russie, en Moldavie, en Estonie, en Géorgie, en Roumanie, au Brésil et à New York.
    Une loi de 1984 a rendu illégal le trafic d’organes humains en Amérique. Mais le premier cas aux États-Unis s’est produit en juillet 2009, lorsqu’un citoyen israélien vivant à New York qui a payé des donateurs en Israël 10 000 $ a été arrêté en essayant de les vendre pour 120 000 $ chacun à trois Américains qui ont besoin de transplantation rénale. Après avoir fait des millions de victimes de la traite des reins, il n’a pas été expulsé parce que son crime n’a pas été considéré comme une « turpitude morale » et, après que le pèlerin de l’organe ait purgé une peine de prison de deux ans et demi, il a été libéré en décembre 2014. Le trafiquant israélien reconnu Un pistolet sur lui et s’il rencontrait des doutes par un donneur potentiel, le passeur de rein aurait indiqué son doigt sur la tête du donneur en simulant qu’il tirait le déclencheur. Sa raquette illégale est devenue le plus grand cas de corruption dans l’histoire de l’état du New Jersey, car il a révélé un programme de blanchiment d’argent en millions. Un ancien député d’état qui était l’actuel commissaire aux affaires de consommation de NJ a démissionné au cours de sa participation et l’agent superviseur du FBI a conclu :
    Le problème de la corruption du New Jersey est l’un des pires, sinon le pire, dans le pays. La corruption est un cancer qui détruit les valeurs fondamentales de cet état et de cette grande nation.
    En décembre dernier, un autre trafiquant d’organe israélien a été arrêté par la police d’Interpol à l’aéroport d’Istanbul. Après quarante jours en garde à vue, il a été extradé en Israël pour faire face à des accusations. Le contrebandier d’organes avait pris des dispositions pour exploiter la grande population démunie de migrants syriens en Turquie afin de coordonner les chirurgies illégales d’organes avec des médecins locaux dans de petits hôpitaux privés. Il a déjà eu des accusations contre lui pour ses opérations illicites entre les donateurs d’organes appauvris au Kosovo, en Azerbaïdjan et à Sri Lanka de 2008-2014. Il a également placé des annonces dans les journaux russes à la recherche de donateurs potentiels. Comme il est typique, aucune information ou un suivi médical n’est jamais donné aux victimes des donneurs qui souffrent souvent de complications. Par exemple, un garçon au Kosovo a été paralysé après son élimination des reins.

  • Une passagère fait condamner la compagnie aérienne israélienne pour discrimination
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/22/la-compagnie-aerienne-israelienne-condamnee-pour-discrimination_5149493_3218

    Une femme âgée de 83 ans, qui avait dû changer de siège à la demande d’un passager juif ultra-orthodoxe sur un vol de la compagnie israélienne El-Al, a obtenu gain de cause, mercredi 21 juin, devant un tribunal israélien.

    L’IRAC, une association qui œuvre pour la reconnaissance et la défense du judaïsme réformé en Israël, s’était constituée partie civile dans le procès et a représenté, devant la justice israélienne, la passagère, Renee Rabinovitch. Celle-ci se définit elle-même comme religieuse.

    « C’est la première fois qu’une action en justice est menée sur ce type d’incident – qui s’est déjà produit sur les vols de la compagnie nationale israélienne –, a précisé Anat Hoffman, présidente du centre d’action religieuse d’Israël (IRAC).

    En décembre 2015, un stewart avait demandé à l’octogénaire, à bord d’un vol entre New York et Tel-Aviv, de changer de place à la demande d’un passager juif ultra-orthodoxe auquel un siège avait été assigné à côté d’elle mais qui refusait de s’asseoir près d’une femme, selon un communiqué de l’IRAC. Renee Rabinovitch avait refusé de quitter son siège et porté plainte pour discrimination contre El-Al.

    Mercredi, pour motiver sa décision sur le sujet, la juge a expliqué que « dans aucune circonstance un membre d’équipage ne peut demander à un passager (…) en raison de son sexe de changer de siège dans un avion (…), car cela constitue une violation de la loi interdisant la discrimination ». La compagnie El-Al devra d’ici à six mois mener une campagne à l’adresse de ses employés sur le sujet.

    « Une survivante de l’Holocauste a lancé un combat contre El-Al parce qu’elle voulait empêcher l’humiliation et la discrimination d’autres femmes sur les vols », a souligné Anat Hoffman, saluant « une héroïne ».

  • #Jean_Stern décrypte le #marketing #gay d’Israël
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100617/jean-stern-decrypte-le-marketing-gay-disrael

    Vidéo accessible dans le corps de l’article. Depuis une quinzaine d’années, #Tel-Aviv s’est positionnée sur le créneau du « tourisme gay ». Une manière de redorer son image, mais qui s’avère particulièrement hypocrite, selon le journaliste Jean Stern, auteur de l’ouvrage Mirage gay à Tel-Aviv.

    #International #Culture-Idées #homosexualité #Israël #livre

  • Pétition : rendons visibles les prisonniers palestiniens en grève de la faim
    Médiapart, le 24 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/240517/petition-rendons-visibles-les-prisonniers-palestiniens-en-greve-de-l

    Ahmed ABBES, Directeur de recherche au CNRS et Secrétaire de l’AURDIP
    Hisham ABU SHAHLA Doctorant en Sciences politiques
    Gilbert ACHCAR, Sociologue (Université de Londres)
    Nadia Leila AISSAOUI, Sociologue
    Amin ALLAL, Chercheur au CERAPS (CNRS)
    Elena AOUN, Professeure et chercheure en relations internationales
    Isabelle AVRAN, Journaliste
    Marie-Noëlle ABIYAGHI, Institut français du Proche-Orient (IFPO)
    René BACKMANN, Journaliste
    Bertrand BADIE, Chercheur en relations internationales
    Pierre BARBANCEY, Journaliste (L’Humanité)
    Akram BELKAID, Journaliste et écrivain
    Mehdi BELMECHERI-ROZENTAL, Chercheur en sciences politiques
    Yazid BEN HOUNET, Anthropologue (CNRS)
    Laurent BONNEFOY, Chercheur au CNRS (Ceri - Sciences Po)
    Véronique BONTEMPS, Chercheure au CNRS
    Bernard BOTIVEAU, Chercheur émérite au CNRS
    Philippe BOURMAUD, Chercheur au CNRS et Maitre de conférences à Lyon 3
    Monique BRIOUDES, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pascal BURESI, Chercheur (CNRS)
    François BURGAT, Politiste (IREMAM - Aix-en-Provence)
    Chiara CALABRESE, IREMAM- Aix-en-Provence
    Michel CAMAU, Professeur émérite des Universités
    Céline CANTANT, Chercheure (Central European University)
    Rawad CHAKER, Maître de conférence à l’Université Lumière Lyon 2
    Marc CHER-LEPARRAIN, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pierre COURS-SALIES, Professeur émérite à l’Université Paris 8
    Sylvain CYPEL, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur émérite des universités
    Christine CHARRETTON, Enseignante-chercheure honoraire à Lyon
    Monique CHEMILIER-GENDREAU, Professeur émérite à l’Université Paris Diderot
    Francesco CORREALE, Ingénieur de recherche en analyse des sources (CNRS)
    Olivia Martina DALLA TORRE, Université Lyon 2
    Sonia DAYAN-HERZBRUN, Sociologue
    Joan DEAS, Doctorante (Sciences-Po Grenoble)
    Ishac DIWAN, Chercheur à la Chaire socio-économique du Monde arabe (Harvard University)
    Nicolas DOT-POUILLARD, Chercheur en Sciences politiques
    Françoise DREYFUS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Hamza ESMILI, Doctorant en sociologie
    Jacopo FALCHETTA, IREMAM, Université Aix-Marseille
    Françoise FEUGAS, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Leo FOURN, Doctorant en sociologie (Université Aix-Marseille)
    Bernard FREDERICK, Journaliste
    Alain GRESH, Journaliste
    Martine HASSOUN, Journaliste
    Bernard HOURCADE, Directeur de recherche émérite au CNRS
    Ferran IZQUIERDO-BRICHS, Professeur de relations internationales à l’Université autonome de Barcelone
    Hana JABER, Chercheure
    Patrick KAMENKA, Journaliste et syndicaliste
    Salam KAWAKIBI, Politologue
    Maria KOKKINOU, Doctorante (EHESS)
    Wendy KRISTIANANSEN, Journaliste
    Stéphanie LATTE-ABDALLAH, Historienne et Politiste, Chercheure au CNRS
    Olivier LE COUR GRANDMAISON, Universitaire
    Ziad MAJED, Politologue et Professeur d’université
    Henri MAMARBACHI, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Sandrine MANSOUR, Historienne
    Farouk MARDAM-BEY, Editeur
    Jonas MATHERON, Chercheur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Lamia MELLAL, Chercheure en histoire contemporaine
    Sarah MEMMI, Socio-démographe
    Eléonore MERZA-BRONSTEIN, Anthropologue
    Alain MILLE, Professeur émérite à l’Université Lyon 1
    Catherine MILLER, Directrice de l’IREMAM / CNRS - Université Aix-Marseille
    Khadija MOHSEN-FINAN, Universitaire Paris I et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jose-Luis MORAGUES, Maître de conférence à la retraite (Université Paul-Valery, Montpellier)
    Jean Michel MOREL, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Rosa MOUSSAOUI, Grande reporter
    Camille NAJM, Politologue et Journaliste
    Cédric PARIZOT, Anthropologue
    Jean-Marc PILLAS, Journaliste
    Marianne POCHE, Attachée de coopération
    Raphael PORTEILLA, Maître de conférence (Université Bourgogne - Franche Comté)
    Marwan RASHED, Professeur des universités
    Philippe REKACEWICZ, Journaliste et Cartographe
    Clémentine RUBIO, Doctorante à l’université de Tours
    Laura RUIZ DE ELVIRA, Post-doctorante au CNRS (IREMAM - Université Aix-Marseille)
    Sina SAFADI, Doctorante en anthropologie (EHESS)
    Julien SALINGUE, Docteur en science politique
    Catherine SAMARY, Économiste
    Shlomo SAND, Historien, Professeur émérite de l’Université de Tel-Aviv
    Jean-Christophe SERVANT, chef de service à « Géo »
    Hélène SERVEL, Journaliste indépendante
    Maissoun SHARKAWI, Historienne
    Aude SIGNOLES, Maitre de conférences à Sciences-Po Aix-en-Provence et Chercheure (IREMAM)
    François SIINO, CNRS-IREMAM, Aix-en-Provence
    Marion SLITINE, Doctorante en anthropologie à l’EHESS
    Fanny URIEN-LEFRANC, Doctorante en anthropologie sociale et ethnologie
    Thomas VESCOVI, Chercheur en histoire contemporaine
    Dominique VIDAL, Historien et Journaliste.
    Guillaume WEILL-RAYNAL, Journaliste
    Nada YAFI, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Louisa YOUSFI, Journaliste (rédactrice en chef de Paroles d’honneur)

    #Palestine #France #Pétition #Prisonniers #Grève_de_la_faim

    • Liste difficile à obtenir, estimation entre 1500 et 1800 grévistes de la faim (sur 7000 prionniers en tout).

      Ce qui manque aujourd’hui c’est un relais médiatique et populaire fort pour faire pression. A ce titre, la mobilisation « d’intellectuels », avec tout ce que ça a d’élitiste, est un maigre prix à payer si c’est efficace...

      Malheureusement, cela augmente à peine le bruit de fond. Les journaux semblent attendre les premiers morts... Quelle tragédie...

    • Stéphanie Latte : « Israël a tissé une toile carcérale sur les territoires palestiniens »
      Rosa Moussaoui, L’Humanité, le 23 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601330

      Le mouvement actuel, réellement unitaire, est porté par des leaders charismatiques de tous les partis : Marwan Barghouti, Ahmed Saadat, secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, Abbas Sayyed, membre du bureau politique du Hamas, Zaid Bseiso du Djihad islamique, Wajdi Jawdat du Front Démocratique de Libération de la Palestine et Bassam Kandakji du Parti du peuple. Il signe le retour sur la scène politique du Mouvement des prisonniers.

  • Le gouvernement israélien débranche la radiotélévision publique
    Par Nissim Behar, à Tel-Aviv — 10 mai 2017 à 21:06
    http://www.liberation.fr/planete/2017/05/10/le-gouvernement-israelien-debranche-la-radiotelevision-publique_1568709

    Mardi soir, Nétanyahou a coupé le son de la chaîne de télé et de la radio d’Etat. Elles seront remplacées lundi prochain par des antennes qui ne diffuseront pas d’informations.
    (..)
    C’est donc de manière aussi inattendue que violente que se sont éteintes les voix de la Rechout Hachidour, la radiotélévision publique israélienne, dont Benyamin Nétanyahou et ses ministres voulaient la peau. « Pour la réformer »,selon leur entourage. « Parce qu’ils la trouvaient persifleuse, incisive et indocile », rétorquent les syndicats de journalistes. En lieu et place de l’institution défunte apparaîtra une nouvelle structure censée prendre l’antenne à partir de lundi. Mais ces radios et chaînes de télé ne diffuseront pas d’informations. Elles seront traitées par un nouvel organisme aux contours extrêmement flous. Tout ce que l’on sait, c’est que le gouvernement y aura des représentants. Au cœur de Tel-Aviv, à proximité de l’état-major de l’armée et du centre commercial Sarona, on pouvait croiser mercredi après-midi d’anciens techniciens et présentateurs de la Rechout Hachidour en état de choc. Certains tournaient en rond dans le jardin public, d’autres étaient attablés face à un café déjà froid.(...)

  • L’« homonationalisme » drapeau de l’occupation israélienne | Pierre Prier
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/l-homonationalisme-drapeau-de-l-occupation-israelienne,1804

    Tel-Aviv a été déclarée en 2012 « meilleure ville gay du monde » à l’issue d’une enquête menée par le site gaycities.com et American Airlines, ce qui lui vaut une fréquentation touristique conséquente, notamment en juin, au moment de la Gay pride. Mais cette image « sea, sex and sun » d’ouverture et de tolérance présentée à l’Occident n’est qu’un mirage, selon Jean Stern. Car Israël, pays à la fois colonisateur et largement homophobe, a du mal à passer pour un défenseur des libertés, même si sa politique de (...) Source : Orient XXI

  • Apple raffole des start-ups israéliennes
    http://www.actuj.com/2017-03/israel/4834-apple-raffole-des-start-ups-israeliennes

    Après avoir déboursé près de 765 millions de dollars pour y mettre 3 start-ups israéliennes, le géant américain vient d’en rajouter une 4e à dans son panier. Après Anobit, le fabricant de mémoire flash en 2011, la société PrimeSense et son capteur 3D en 2013, LinX concepteur de caméras pour mobiles en 2015, la marque à la pomme vient d’acquérir RealFace, une 4ième start-up israélienne pour 1,9 million d’euros. Créée en 2004 par Gidi Littwin et Aviv Mader, deux anciens étudiants de l’Université de Tel-Aviv, (...)

    #Apple #biométrie #facial

  • Israël : rencontre autour du transfert possible de l’ambassade américaine
    Publié le 05 mars 2017
    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201703/05/01-5075739-israel-rencontre-autour-du-transfert-possible-de-lambassade-amer

    Un membre du Congrès américain a rencontré dimanche de hauts responsables israéliens pour examiner la possibilité de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ont indiqué des responsables.

    Ron DeSantis, président de la sous-commission à la Sécurité nationale de la Chambre des Représentants, s’est entretenu avec le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou d’un « certain nombre de questions régionales y compris le transfert de l’ambassade », a affirmé un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat.

  • Israël : 18 mois de prison pour le soldat franco-israélien qui avait tué un Palestinien blessé
    21/02/2017
    http://www.france24.com/fr/20170221-israel-18-mois-prison-soldat-elor-azaria-israelien-palestinien-bl

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    Mort d’un Palestinien. Un soldat israélien condamné à 18 mois de prison
    Modifié le 21/02/2017 à 13:15 | Publié le 21/02/2017 à 13:15
    http://www.ouest-france.fr/societe/justice/mort-d-un-palestinien-un-soldat-israelien-condamne-18-mois-de-prison-48

    Le soldat israélien reconnu coupable d’homicide pour avoir achevé un Palestinien blessé écope de 18 mois de prison ferme.

    Un tribunal militaire israélien a condamné mardi à 18 mois de prison le soldat Elor Azaria, accusé d’avoir achevé un assaillant palestinien blessé, point d’orgue d’un procès qui a profondément divisé le pays.

    Le procureur militaire Nadav Weisman avait estimé que « la peine appropriée pour l’accusé ne doit pas être inférieure à trois ans et ne pas dépasser les cinq ans » alors que le soldat encourait jusqu’à 20 ans de prison. Le procureur s’était justifié en déclarant que le soldat avait « tué une personne, même s’il s’agissait d’un terroriste. »

    Elor Azaria est entré dans le prétoire du Tribunal de tel-Aviv sous les applaudissements, en uniforme et les mains libres, arborant un sourire crispé. Il a embrassé sa fiancée et longuement étreint ses parents et amis, présents à chacune de ses audiences. À l extérieur du tribunal se tenait une manifestation de soutien au soldat, surveillée par la police. La foule brandissait des pancartes « On ne laisse pas tomber les combattants » ou « mort aux terroristes ».

    • Procès Azaria : « Pas de justice pour les Palestiniens ! »
      par Jonathan Cook | 21 février 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/pas-de-justice-pour-palestiniens

      Habituellement, lorsque l’armée est forcée de poursuivre [un soldat] – ont noté les groupes de défense des droits de l’homme – les procédures traînent en longueur et des accords sont négociés en coulisses pour épargner des procès aux soldats pour les crimes commis.

      Le mois dernier, Ben Dery, commandant de la police de la frontière, a été jugé dans le cadre d’un accord avec les procureurs, coupable d’homicide involontaire pour avoir utilisé une arme à feu « avec négligence ». Dery a été filmé visant et tuant délibérément le jeune Nadim Nuwara, âgé de 17 ans, lors d’une manifestation à un barrage militaire en Cisjordanie en mai 2014, alors que le jeune homme ne représentait aucun danger. Trois autres Palestiniens avaient été touchés par des tirs à balles réelles en direct, et l’un d’entre eux est également mort de ses blessures.

      L’accusation a accepté l’affirmation de Dery selon laquelle il avait, par erreur, chargé une balle réelle dans son fusil alors qu’il avait l’intention de tirer une balle en acier et caoutchouc. La famille de Nuwara a qualifié l’affaire de « montage » et de « honte pour le système judiciaire israélien ».

      Et Zahalka de conclure : « Il n’y aura jamais de véritable justice pour les Palestiniens devant les tribunaux israéliens. L’adresse appropriée est la Cour pénale internationale, où les Israéliens doivent être jugés pour crimes de guerre ».

  • Israël. Ikea publie un catalogue sans femmes pour les ultraorthodoxes | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/israel-ikea-publie-un-catalogue-sans-femmes-pour-les-ultraort

    Eh ben voilà une solution radicale pour régler tous les problèmes !

    Israël. Ikea publie un catalogue sans femmes pour les ultraorthodoxes

    Moyen-Orient
    Israël
    Ynetnews - Tel-Aviv

    Publié le 17/02/2017 - 15:01
    Couverture du nouveau catalogue Ikea 2017, spécialement conçu pour la communauté religieuse ultra-orthodoxe d’Israël – Capture d’écran.

    Présence féminine éclipsée et produits proposés ciblés, l’enseigne Ikea, qui connaît un succès important en Israël, a décidé d’adapter son nouveau catalogue à la communauté juive ultraorthodoxe.

  • Berlin, le nouveau Tel-Aviv
    Artistes, journalistes, créateurs de start-up… Ils sont 11 000 Israéliens à avoir émigré dans la capitale allemande. La plupart ont été attirés par le dynamisme de la ville et la promesse d’opportunités. Sans occulter l’Histoire.

    M le magazine du Monde | 10.02.2017 à 14h55 • Mis à jour le 11.02.2017 à 07h42 | Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)
    http://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2017/02/10/berlin-le-nouveau-tel-aviv_5077821_4500055.html

    Au théâtre Maxime-Gorki, à Berlin, on joue ce soir-là à guichets fermés. Depuis sa création, en septembre 2015, la pièce The Situation, de la dramaturge israélienne Yael Ronen, fait salle comble à chaque représentation. La scène se passe à Neukölln, un quartier du sud de Berlin à forte immigration. Une Israélienne, trois Palestiniens et un réfugié syrien se retrouvent dans un même cours d’allemand pour étrangers.

    Le professeur, plein de bons sentiments, les invite à répondre aux questions usuelles : « wer bist du ? » (qui es-tu ?), « warum bist du da ? » (pourquoi es-tu là ?). En quelques instants, il se retrouve débordé par un maelström d’expériences dramatiques, racontées dans un capharnaüm de langues, où les personnages rejouent, dans un Berlin devenu refuge de tant d’âmes perdues, tout le conflit israélo-palestinien.

    Noa l’Israélienne est le double autobiographique de Yael Ronen. Elle explique être en Allemagne car c’est « un endroit sûr ». La Shoah ? Elle assure qu’elle est « au-dessus », que c’est « derrière elle ». Elle y pense seulement quand elle est dans un métro bondé, quand elle est sous la douche au sauna, ou quand elle porte un pyjama et qu’elle marche pieds nus. « Et bien sûr je pense aux charniers quand je vois une orgie ! »

    La scène est un condensé du théâtre de Yael Ronen, qui vit depuis neuf ans entre Berlin et Tel-Aviv : humour noir et mordant, pour évoquer les tragédies individuelles nées des conflits historiques. Pour The Situation, la dramaturge a été plusieurs fois primée en Allemagne.
    Un phénomène qui passe mal en Israël

    Enquêter sur les Israéliens à Berlin, c’est faire l’expérience d’un trop-plein. C’est s’aventurer sur un sujet fantasmé, qui fait l’objet d’une extrême attention médiatique, en Israël comme en Allemagne. Un terrain où les identités sont écrasantes, complexes, et où l’Histoire est un personnage à part entière, qui suinte des murs et des pavés.
    « La migration d’Israéliens à Berlin a presque revêtu les traits d’un mythe. » Dani Kranz, sociologue

    « Malgré, ou peut-être à cause de la charge émotionnelle du sujet, la migration d’Israéliens à Berlin a presque revêtu les traits d’un mythe », estime Dani Kranz, sociologue auteure d’une étude consacrée au sujet, publiée par la Fondation Bertelsmann en 2015.

    Ce « mythe » est né à l’automne 2013. Les médias israéliens identifient alors une nouvelle vague d’émigration, qui trouve son origine dans les manifestations de 2011 en Israël contre le niveau élevé du coût de la vie. Les médias des deux pays se font largement l’écho du « phénomène », l’installation de nombreux jeunes Israéliens à Berlin, attirés par les loyers abordables et les libertés qu’offre la ville, notamment en matière de drogue.

    La presse internationale s’engouffre dans la brèche : le New York Times parle d’« exode » https://www.nytimes.com/2014/10/17/world/middleeast/in-exodus-from-israel-to-berlin-young-nations-fissures-show.html , The Economist http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21623796-some-israelis-yearn-new-lives-germany-next-year-berlin se demande si Berlin est « la nouvelle Jérusalem ». Pour le plus grand bonheur des Allemands, qui se réjouissent de voir « revenir » des juifs en Allemagne.

    Côté israélien, le « phénomène » passe mal. Il survient en même temps que la guerre de Gaza en 2014, qui avait provoqué un certain isolement du pays sur la scène internationale. De quoi fournir matière aux critiques d’Israël, qui voient cette nouvelle émigration – en direction de l’Allemagne qui plus est – comme une preuve du rejet des jeunes générations pour le projet sioniste.

    Le débat se cristallise à l’automne 2014, lorsqu’un jeune Israélien crée un groupe Facebook appelé « Olim L’Berlin », jeu de mots avec le terme olim, qui désigne ceux qui « se sont élevés » (ont immigré) vers Israël. Ultime provocation, il poste la photo d’un pudding au chocolat très populaire, le Milky, qui coûterait en Israël trois fois plus cher qu’en Allemagne.

    « La révolution Milky » prend en Israël une tournure politique. « Ils me font de la peine, ces Israéliens qui ne se souviennent plus de l’Holocauste et qui laissent en plan Israël à cause d’un pudding », déclare le ministre de l’agriculture Yair Shamir au Jerusalem Post. « Pardonnez-moi si je me montre quelque peu fâché contre les gens qui sont prêts à jeter aux orties le seul Etat que les juifs ont, parce qu’on vit mieux à Berlin », lance le ministre des finances Yaïr Lapid.

  • La précision inouïe du vocabulaire des chauves-souris

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/02/06/parole-de-chauve-souris_5075346_1650684.html

    L’analyse des milliers d’échantillons de vocalisations émises par une chauve-souris africaine renforce l’idée d’une continuité évolutive qui aurait pu conduire au langage humain.

    Vous pensez que le goût de la polémique perpétuelle et de la joute verbale est un caractère typiquement français ? Au risque de vous décevoir, il faut admettre que ce phénomène dépasse largement nos frontières. La rhétorique de combat transcende même le cadre de notre espèce : elle est très répandue chez une grosse chauve-souris africaine friande du fruit de baobab. C’est ce qu’a montré Yossi Yovel à l’université de Tel-Aviv en analysant des milliers d’échantillons de vocalisations émises par ces animaux sociaux et très bavards.

    Grâce à une méthode de classification sophistiquée, Yovel a pu mettre au jour l’existence d’un système de communication riche et à caractère essentiellement agonistique. A l’exception de ceux émis lors d’accouplements ou par un petit éloigné de sa mère, la quasi-totalité des cris enregistrés survenaient lors de conflits au sujet d’un partenaire sexuel, de la nourriture, d’une place sur le perchoir ou d’un endroit pour dormir. Mais, au-delà de la tonalité belliqueuse des conversations, l’étude a démontré le degré de précision inouï du vocabulaire utilisé par ces chauves-souris. Des spectres acoustiques distincts étaient associés à l’identité de l’émetteur mais également à celle du destinataire, à la nature du différend (tentative de vol ou invasion de l’espace personnel) et à son issue (capitulation ou éviction de l’intrus).

    Origine du langage

    Dès que l’on évoque des formes élaborées de communication animale, il est tentant d’y rechercher des traces de l’origine du langage. On imagine qu’il en existe chez la chauve-souris car certains gènes candidats comme FOXP2, identifiés chez d’autres espèces, font actuellement l’objet d’intenses travaux. D’autres études apportent un éclairage sur le socle évolutif à partir duquel s’est construit le langage humain. Tous les mammifères possèdent un répertoire de vocalisations innées. Comme les pleurs et les rires du bébé humain, ces messages sont déclenchés de façon réflexe par des signaux émotionnels ou endogènes et dépendent d’un sous-système bulbaire archaïque.
    Selon Andreas Nieder, de l’université de ­Tübingen, il existe un second système plus récent qui s’appuie sur le premier mais confère une plus grande flexibilité à la communication vocale. Ce système est lié à l’évolution du cortex et opère un contrôle direct et volontaire sur les muscles du larynx et l’appareil respiratoire.

    Des données obtenues par son équipe montrent, d’une part, que les singes arrivent à produire sur demande plusieurs types de vocalisations et, d’autre part, que ces émissions recrutent une aire corticale circonscrite à la région ventrale du lobe frontal, l’homologue de l’aire de Broca, qui est le siège de la parole humaine. Le singe vert, dont les cris singuliers en présence de prédateurs terrestres et aériens provoquent chez ses congénères des réactions de défense adaptées (respectivement, grimper dans l’arbre ou se réfugier dans les fourrés), utilise naturellement un tel système pour établir une communication nuancée tenant compte du contexte et du comportement de ses interlocuteurs.

    On est encore loin de la parole articulée (rendue possible grâce à la forme particulière de notre larynx), de la syntaxe récursive et de la sémantique symbolique. A 25 millions d’années de distance, pour être précis. Difficile de dire si l’émergence de notre langage implique une rupture évolutive profonde. Mais l’hypothèse d’une continuité, d’une différence de degré plutôt que de nature paraît plausible, vu qu’aucune donnée actuelle ne suggère l’existence au sein du cortex frontal ventral d’une région spécifiquement humaine qui serait absente chez les autres primates.

    N’y voyez pas toutefois la suggestion d’une parenté phylogénétique entre le registre de la communication affective de nos cousins et ancêtres et les invectives dont les échos nous proviennent quotidiennement depuis une lointaine grotte ovale. Ce serait sombrer dans l’amalgame et la caricature.

  • Un conseiller d’Obama admet : « Nous avons armé Al-Nosra et Al-Qaïda en Syrie » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-conseiller-d-obama-admet-nous-avons-arme-al-nosra-et-al-qaida-e
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/ben+rhodes.jpg?itok=8-F2jIez

    Les éléments tangibles prouvant que les Etats-Unis ont directement ou indirectement soutenu les groupes terroristes activant en Syrie s’amoncellent. Certains sont même fournis par d’anciens hauts responsables de l’Administration Obama qui vient de passer le relais à l’équipe de Donald Trump. Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale pour les communications stratégiques de Barack Obama, a fait des révélations cette semaine qui ont provoqué un séisme à Washington. Il a affirmé qu’il existe des vases communicants entre ce que certains appellent l’opposition syrienne modérée et les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda. Dans ses confidences reprises samedi par un site animé par des vétérans de l’armée américaine, Ben Rhodes a non seulement soutenu que les rebelles syriens avaient des contacts avec Al-Qaïda et le Front Al-Nosra, mais que « l’opposition » avait aussi maintes fois préconisé à Washington de travailler avec les terroristes. « Ce qui est étrange, c’est que j’ai rencontré l’opposition syrienne, et souvent ses responsables ont soutenu que nous devrions travailler avec Al-Nosra, qui est Al-Qaïda », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« Al-Nosra combat avec des armes américaines ».

    Rhodes semble dire que les Etats-Unis n’ont finalement pas travaillé avec Al-Nosra et Al-Qaïda. Mais en lâchant une telle déclaration, il admet tout de même que les rebelles syriens et Al-Nosra étaient les deux faces d’une même médaille et que leur seul but était de renverser Bachar Al-Assad. Même si l’on suppose que les Etats-Unis n’ont jamais travaillé avec Al-Nosra, le fait cependant que les rebelles syriens aient demandé à Washington de travailler avec Al-Nosra est un élément qui remet totalement en cause le discours tenu par les Occidentaux pour justifier la destruction de la Syrie.

    Il ressort aussi des déclarations post-Obama de Ben Rhodes que les invitations incessantes de Washington à distinguer entre ce qu’elle appelle l’opposition modérée et les mouvements terroristes se revendiquant d’Al-Qaïda ou de Daech étaient une fumisterie du moment qu’il n’y avait aucun moyen pour les Etats-Unis d’empêcher les rebelles syriens de fraterniser avec Al-Nosra, précisément parce que les deux entités avaient militairement juré de combattre Al-Assad par tous les moyens. Cela y compris en accusant Al-Assad d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. En fait, il a été largement rapporté que « les rebelles syriens avaient promis loyauté à Al-Qaïda ».

    Bien évidemment, tout cela, les Américains le savaient. Ils savaient également que les armes fournies aux soi-disant rebelles syriens allaient fatalement tomber entre les mains d’Al-Nosra et d’Al-Qaïda. D’ailleurs, les rebelles eux-mêmes ont clairement dit qu’ils ne combattraient pas Al-Nosra. C’est ce qui se produira. D’importants lots d’armes américaines ont fini entre les mains de nombreuses cellules terroristes.

    Malgré les mises en garde de certains cadres de son administration, Barack Obama n’a rien voulu savoir. Il a même dit préférer les terroristes à Bachar Al-Assad, adoptant ainsi la même position que les Israéliens vis-à-vis d’Al-Qaïda et de Daech. Cela explique pourquoi Tel-Aviv n’a pas lésiné aussi sur les moyens, y compris militaires, pour aider le Front Al-Nosra et mettre les bâtons dans les roues de l’armée syrienne.

    Khider Cherif

    http://www.algeriepatriotique.com

  • Explosions à l’aéroport militaire de Damas : la Syrie accuse Israël et menace de riposter —
    13 janv. 2017, 09:49 | RT en français
    https://francais.rt.com/international/32229-explosions-aeroport-militaire-damas-syrie-accuse-israel

    Plusieurs fortes explosions ont touché l’aéroport militaire de Mazzeh, aux abords de Damas. L’armée syrienne a accusé Israël et averti Tel-Aviv que cette agression « flagrante » serait suivie de représailles.

    Dans la nuit du 12 au 13 janvier, de fortes explosions ont secoué la base aérienne militaire de Mazzeh, à l’ouest de la capitale syrienne. Selon la télévision gouvernementale Sama TV, Israël serait derrière cette attaque.

    Le porte-parole de l’armée a prévenu que cette agression « flagrante » aurait des conséquences et qu’elle démontrait qu’Israël cherchait à « soutenir des groupes terroristes sur le territoire syrien ».

    Selon le gouvernement syrien, des roquettes ont été tirés depuis un secteur situé près du lac de Tibériade, dans le nord d’Israël, juste après minuit.

    L’aéroport de Mazzeh est une base aérienne stratégique majeure, utilisée principalement par la garde républicaine syrienne, corps d’élite chargé de protéger la capitale. Il ne se trouve qu’à cinq kilomètres de la résidence officielle de Bachar el-Assad.

    Aucune victime ne serait à déplorer alors que, d’après les témoignages cités par la télévisions syriennes, des forces spéciales syriennes s’y trouvaient au moment même des explosions.

    Le gouvernement israélien n’a quant à lui pas encore réagi.

    #Israël-Syrie

  • Le gouvernement débloque le dossier du gaz offshore - Kenza OUAZZANI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027479/le-gouvernement-debloque-le-dossier-du-gaz-offshore.html

    Le premier décret définit les coordonnées des dix blocs de concession prévus dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban, en se basant sur des études géologiques réalisées par la LPA. La décision d’ouvrir ou non la totalité des blocs, et le choix des blocs pouvant éventuellement être proposés en priorité reviendra au ministre de l’Énergie, César Abi Khalil (CPL), sur avis consultatif de la LPA. Cette dernière « avait proposé, en 2013, une ouverture graduelle des blocs 1 et 4 (au Nord), 5 et 6 (au centre), et 9 (au Sud) », rappelle à L’Orient-Le Jour Mona Sukkarieh, cofondatrice du cabinet Middle East Strategic Perspectives. Mais l’accord politique noué le 1er juillet entre Nabih Berry (Amal) et Gebran Bassil (CPL), dont le contenu n’a pas été rendu public, semble présager une autre priorisation, selon M. Hamadé, qui s’est opposé à l’adoption des deux textes. « Nous avons appris (hier) que l’accord porte sur l’ouverture des trois blocs du Sud (8, 9 et 10), d’un bloc au centre et un autre au Nord. Connaissant les litiges frontaliers avec Israël sur les blocs du Sud, je crains qu’il n’y ait très peu de sociétés qui acceptent de prendre un tel risque », prévient-il. Pour rappel, le litige frontalier entre le Liban et Israël sur une partie des blocs du Sud remonte à la décision prise par Tel-Aviv en 2011 d’officialiser sa ZEE en empiétant d’environ 850 km2 sur celle – totalisant 22 730 km2 – déclarée un an plus tôt par Beyrouth à l’ONU. À ce jour, la médiation américaine n’a pas permis de résoudre ce litige.

    Un #deal entre les aounistes, les berrystes et les haririens ?
    #Liban #pétrole #gaz