city:tel-aviv

  • Israël : un soldat reconnu coupable d’homicide sur un Palestinien
    AFP / 04 janvier 2017 12h07
    http://www.romandie.com/news/Israel-un-soldat-reconnu-coupable-dhomicide-sur-un-Palestinien/766288.rom

    Tel-Aviv - Un tribunal militaire israélien a déclaré mercredi coupable d’homicide un soldat franco-israélien accusé d’avoir achevé un assaillant palestinien blessé, après des mois d’un procès exceptionnel qui divise profondément ses compatriotes.

    Le sergent Elor Azaria est jugé depuis mai 2016 pour avoir tiré une balle dans la tête d’un Palestinien gisant au sol et apparemment hors d’état de nuire après avoir attaqué au couteau des soldats israéliens.

    Les trois juges devraient prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine à l’encontre du soldat. Il encourt vingt ans de prison.

    Le cas d’Elor Azaria, âgé de 19 ans au moment des faits en mars 2016, a mis en lumière de profondes lignes de fracture dans l’opinion, entre ceux qui plaident pour le strict respect par l’armée de valeurs éthiques, et ceux qui invoquent le soutien dû aux soldats confrontés aux attaques palestiniennes.

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    #Vidéo
    https://seenthis.net/messages/495702

    • Activist who filmed Hebron shooting ’fears for his life’ after Israeli soldier convicted
      Jan. 4, 2017 4:58 P.M. (Updated: Jan. 4, 2017 5:03 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774749

      BETHLEHEM (Ma’an) — Emad Abu Shamsiyya, a Palestinian activist who filmed the point-blank shooting of Abd al-Fatah al-Sharif by an Israeli soldier in Hebron last March said he “feared for his life” after the Israeli soldier was found guilty of manslaughter for the killing Wednesday.

      One message written to Abu Shamsiyya said that his killing was “inevitable,” while the activist also said members of the soldier’s family had broken into his house.

      The court notably ruled Wednesday that the video shot by Abu Shamsiyya was authentic and admissible, as the panel of three judges meanwhile proceeded to give a wholesale rejection to every argument presented by the defense.

      At a protest in Hebron organized by al-Sharif’s family while the verdict was being announced, Abu Shamsiyya told Ma’an he has continued to receive hundreds of death threats since the video he shot for Israeli rights group B’Tselem went viral and sparked international outrage over the apparent “extrajudicial execution” of al-Sharif, who was already seriously injured after being shot for allegedly attempting to stab an Israeli soldier.

      He said that members of Elor Azarya’s family — the soldier who shot al-Sharif — broke into his home and “asked me to go to court and change my testimony.” He said he had video footage proving the incursion took place.

      “I have received hundreds of messages from Israeli settlers threatening me, and they have tried to pay me bribes to convince me to change my testimony in court."

      Abu Shamsiyya testified in June amid the ongoing trial, when he said Azarya’s defense attorney “tried to mislead the court by raising doubt” about his testimony.(...)

    • Netanyahu se prononce en faveur des demandes de grâce pour Azaria
      Le procès du soldat de Hébron, qui a tiré sur un terroriste palestinien désarmé en mars, a profondément divisé le pays
      Times of Israel Staff 4 janvier 2017, 20:23
      http://fr.timesofisrael.com/netanyahu-se-prononce-en-faveur-des-demandes-de-grace-pour-azaria
      Le soldat a été jugé coupable mercredi d’homicide contre un terroriste palestinien. Le soldat avait achevé le terroriste alors qu’il gisait à terre neutralisé, après avoir attaqué au couteau des soldats.

      « C’est une journée difficile et douloureuse pour nous tous, en premier lieu Elor et sa famille, les soldats de Tsahal, de nombreux citoyens et les parents de soldats, y compris moi-même. Je demande à tous les citoyens israéliens d’agir de manière responsable envers l’armée israélienne, ses officiers et ses soldats. Notre armée est la base de notre existence. Les soldats de Tsahal sont nos enfants, et doivent le rester, au-delà de tous les désaccords. Je soutiens les demandes de grâce pour Elor Azaria, » lit-on dans un communiqué du bureau du Premier ministre.

      Les trois juges du tribunal militaire, qui bénéficient désormais d’une sécurité renforcée suite aux tensions suscitées par le verdict, devraient prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine à l’encontre du soldat qui encourt vingt ans de prison.

  • Quarante ans après la prise d’otages d’Entebbe, les révélations des archives diplomatiques
    Marc Ouahnon | 28-12-16
    http://www.lemonde.fr/grands-formats/visuel/2016/12/28/quarante-ans-apres-la-prise-d-otages-d-entebbe-les-revelations-des-archives-

    Il y a quarante ans, au cours de l’été 1976, avait lieu une prise d’otages qui allait tenir le monde en haleine pendant près d’une semaine : le détournement d’Entebbe. Quatre terroristes pro-palestiniens détournaient sur l’Ouganda un avion d’Air France reliant Tel-Aviv à Paris avec plus de 240 passagers à son bord. Leur revendication : la libération d’une cinquantaine de prisonniers. Après une semaine de négociations, où les yeux du monde étaient rivés sur l’Ouganda, l’armée israélienne effectuait contre toute attente un raid sur l’aéroport d’Entebbe, libérant la quasi-totalité des otages et tuant tous les terroristes. Le retentissement de l’affaire fut immense et la plupart des pays occidentaux saluèrent la prouesse militaire de l’Etat hébreu.

    Aujourd’hui, grâce à l’ouverture des archives diplomatiques sur le détournement d’Entebbe, de nombreuses informations sont devenues accessibles. Certaines d’entre elles viennent donner une lecture différente de plusieurs aspects du récit de la prise d’otages, tel qu’il avait été établi il y a quarante ans.

  • L’#Onu adopte une #résolution contre la #colonisation des territoires palestiniens - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/12/23/l-onu-adopte-une-resolution-contre-la-colonisation-des-territoires-palest

    Très gros malaise à Jérusalem après le vote, vendredi soir, par le Conseil de sécurité, d’une résolution exigeant l’« arrêt immédiat et complet des activités israéliennes de colonisation dans les territoires palestiniens occupés », y compris Jérusalem-Est. Cette résolution, la première depuis 1979, est un camouflet pour l’État hébreu qui se voit condamné par la communauté internationale. Et qui risque des sanctions économiques et politiques s’il poursuit l’occupation des territoires palestiniens. L’important dans cette affaire est que le texte a été voté, les États-Unis n’y ayant pas opposé leur veto, comme ils le faisaient régulièrement. Leur représentante s’est contentée de s’abstenir. Une nuance qui change tout.

    #Israël #Palestine #conseil_de_sécurité

    • Security Council resolution calls for end to Israeli settlements | United Nations Radio
      http://www.unmultimedia.org/radio/english/2016/12/security-council-resolution-calls-for-end-to-israeli-settlements

      Israeli settlements in the occupied Palestinian territories are a “flagrant violation” of international law, according to a UN Security Council resolution adopted on Friday.

      It demands that Israel immediately and completely stop all settlement activity which is essential for salvaging the two-State solution, whereby Israel and Palestine exist peacefully alongside each other.

      Dianne Penn reports.

      Applause after the vote in the UN Security Council chamber on Friday afternoon.

      Fourteen countries voted in favour of the resolution while one abstained.

      The resolution describes the communities created by Israel as a “major obstacle” to achieving the two-State solution and a lasting peace.

      Ramlan Bin Ibrahim is Malaysia’s ambassador to the UN and one of the co-sponsors of the resolution.

      “The last time the Council adopted a resolution on settlements was over 36 years ago. Since then, the situation on the ground has worsened to the point where the very prospect of the two-State solution is in question. There is no doubt that this falls under the responsibility of the Security Council under the UN Charter to maintain international peace and security.”

      The resolution also calls for immediate steps to prevent all acts of violence against civilians, including acts of terror.

      It further urges an acceleration of international and regional diplomatic efforts in support of achieving a just and lasting peace.

      Dianne Penn, United Nations.

    • Adoption d’une résolution de l’ONU réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne
      http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/adoption-d-une-resolution-de-l-onu-reclamant-l-arret-de-la-colonisation

      Donald Trump, dont l’une des promesses de campagne est de reconnaître Jérusalem comme « capitale indivisible » d’Israël, a réagi sur Twitter. « Les choses seront différentes » à l’ONU après son investiture, a écrit le président américain élu.Au total, Washington a utilisé son droit de veto trente fois pour bloquer des résolutions concernant Israël et les Palestiniens, selon l’organisation Security Council Report. C’est en 2009, concernant un appel à un cessez-le-feu à Gaza, que les Etats-Unis se sont abstenus pour la dernière fois lors d’un vote au Conseil de sécurité quel qu’en soit le thème.

    • La résolution de l’ONU réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne a été adoptée
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/12/23/la-resolution-de-l-onu-reclamant-l-arret-de-la-colonisation-israelienne-a-et

      En réaction, l’ambassadeur d’Israël a dénoncé cette résolution et critiqué l’abstention des Etats-Unis, affirmant « ne pas douter » que la nouvelle administration américaine et le nouveau secrétaire général allaient travailler à une nouvelle ère des relations entre Israël et les Nations unies.

    • Certes, les conséquences concrètes sur le terrain seront faibles, mais au moins, pour le principe, cela fait du bien. Et puis, juridiquement, cela pourra peut-être aider dans certains cas.

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      La résolution pour l’arrêt de la colonisation israélienne adoptée par l’ONU - Moyen-Orient - RFI
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161223-resolution-arret-colonisation-israelienne-adoptee-onu

      L’abstention des Etats-Unis est historique. Dans le passé, Washington a toujours soutenu Israël en opposant son veto à toute résolution du Conseil de sécurité hostile à l’Etat hébreu. La dernière fois que les Etats-Unis n’ont pas refusé de voter une résolution de l’ONU remonte à 2009, lors d’un appel à un cessez-le feu à Gaza. En 2011, lors d’une résolution identique à celle qui vient d’être adoptée par le Conseil de sécurité, condamnant la colonisation des Territoires palestiniens, les Etats-Unis avaient bloqué son adoption en utilisant le droit de veto. Mais, depuis, les relations entre Barack Obama et Benyamin Netanyahu se sont sérieusement détériorées, même si les Etats-Unis n’ont jamais réduit leur assistance militaire à Israël.

    • Lâché à l’ONU par Barack Obama, Israël compte sur Donald Trump - La Croix
      http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Lache-a-lONU-par-Barack-Obama-Israel-compte-sur-Donald-Trump-2016-12-25-12

      Isolé sur la scène internationale après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, avec l’appui tacite de Barack Obama, de la résolution 2334 qui condamne la colonisation juive en Cisjordanie, Israël compte sur Donald Trump pour bouleverser la donne.

      Barack Obama a cependant octroyé à Israël une #aide_militaire sans précédent de 38 milliards de dollars (36,8 milliards d’euros) étalée sur dix ans. Depuis juin 1967, il était le seul président américain à avoir systématiquement mis son veto aux résolutions contre la politique israélienne au Conseil de sécurité, afin de privilégier le dialogue direct entre Israël­ et les Palestiniens.

      [...] Reste qu’il est impossible d’annuler la #résolution_2334. Elle n’a d’ailleurs qu’une valeur déclaratoire réitérant le consensus international sur l’hostilité à la colonisation, puisqu’elle ne prévoit pas de sanctions.

      Certains pays pourraient s’appuyer sur ce texte pour boycotter les institutions ou entreprises israéliennes installées dans les colonies. Et les Palestiniens, qui célèbrent « une victoire historique », ne manqueront pas de s’en servir pour tenter de traîner les responsables israéliens devant la Cour pénale internationale (#CPI) de La Haye pour « crimes de guerre ».

    • Résolution sur les colonies en Cisjordanie : tensions entre l’Ukraine et Israël - Moyen-Orient - RFI
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161227-resolution-colonies-cisjordanie-tensions-entre-ukraine-israel

      Pourtant, durant le week-end, la diplomatie ukrainienne a publié une déclaration critiquant explicitement l’attitude d’Israël suite au vote des Nations unies. Résultat, dimanche et lundi, les deux pays ont demandé des explications à leurs ambassadeurs respectifs.

      Afin d’expliquer sa position sur la résolution, l’Ukraine a avancé qu’elle est elle-même victime d’une occupation, en l’occurrence russe, en Crimée et à l’est de l’Ukraine. Kiev appelle donc à ce que la loi internationale soit respectée partout, que ce soit en Ukraine comme en Palestine.

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      L’accord d’association avec l’UE, un moyen de pression sur Israël | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/laccord-dassociation-avec-lue-un-moyen-de-pression-sur-israel-629240

      Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution condamnant la colonisation d’Israël. Une première depuis 1979. Alors que Donald Trump arrive au pouvoir à Washington, l’Union européenne est l’un des seuls acteurs internationaux à pouvoir forcer Tel-Aviv à évoluer.

  • Israël. L’antisémitisme, un atout pour le sionisme | Courrier international
    Yediot Aharonot - Tel-Aviv | Publié le 20/12/2016
    http://www.courrierinternational.com/article/israel-lantisemitisme-un-atout-pour-le-sionisme

    Le racisme antijuif, s’il ne devient pas violent, est bénéfique pour Israël, affirme l’éditorialiste du quotidien populaire de Tel-Aviv.

    Israël ne semble pas choqué par la nomination d’antisémites racistes à des postes clés du gouvernement du président élu Donald Trump. D’abord, nous, Israéliens, n’y pouvons rien. Notre totale dépendance vis-à-vis des États-Unis nous oblige à tenir notre langue et à garder notre calme. Ensuite, une vision du monde favorable à la suprématie blanche répond aux intérêts de notre gouvernement.

    Si l’équipe de Trump est plus dégoûtée par les Arabes que par les Juifs – les progressistes, les banquiers de Wall Street, les journalistes de la côte Est, les amis des Noirs et les copains de Hillary Clinton –, nous avons fait une très bonne affaire.

    #ça_ose_tout

  • Donald Trump et l’extrême droite israélienne
    LE MONDE | 19.12.2016
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/12/19/donald-trump-et-l-extreme-droite-israelienne_5051138_3232.html

    Editorial du « Monde ». Donald Trump paraît sur le point de bouleverser radicalement la politique américaine dans le conflit israélo-palestinien. Tel est le signe qu’il vient d’adresser à toutes les parties concernées en désignant l’un de ses avocats, David Friedman, comme prochain ambassadeur des Etats-Unis en Israël. M. Friedman est activement engagé auprès de l’extrême droite israélienne. Il est opposé à la création d’un Etat palestinien. Il défend la colonisation de la Cisjordanie par Israël. Il entend déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.

    #Trumpisraël

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Un « Penseur » de près de 4 000 ans découvert en Israël | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/11/24/un-penseur-de-4-000-ans-decouvert-en-israel

    C’EST UNE JOLIE petite découverte qui vient d’être dévoilée, mercredi 23 novembre, par l’Autorité des antiquités d’Israël, l’organisme public responsable des sites et des fouilles archéologiques dans le pays. Un personnage assis, le menton dans la main droite, la main gauche posée sur un genou, dans une posture qui évoque irrésistiblement le Penseur d’Auguste Rodin. Haut de seulement 18 centimètres, le mystérieux bonhomme, doté d’immenses yeux ronds, fait partie intégrante d’une carafe en terre cuite dégagée en octobre lors du tout dernier jour des fouilles réalisées dans la ville de Yehud, non loin de Tel-Aviv, préalablement à la construction d’un immeuble.

  • #TURQUIE Israël-Erdogan « droit dans ses bottes » à la télévision israélienne et rigole
    http://vilistia.org/archives/12752

     Mercredi 23 novembre 2016 Erdogan « droit dans ses bottes » à la télévision israélienne Interviewé hier 21 novembre, par la chaîne 2 de la télévision israélienne, à l’occasion du rétablissement des relations diplomatiques entre Ankara et Tel-Aviv, le président … Lire la suite →

    #ISRAËL

  • TGV : en Israël, la nouvelle ligne de la discorde
    Par Nissim Behar, correspondant à Tel-Aviv — 3 novembre 2016
    http://www.liberation.fr/planete/2016/11/03/tgv-en-israel-la-nouvelle-ligne-de-la-discorde_1525735

    « Un billet pour le mur des Lamentations, s’il vous plaît. » D’ici quelques mois, il sera possible de se rendre en train jusqu’à l’endroit le plus sacré du judaïsme. Et l’initiative en revient au ministre des Transports de l’Etat hébreu, Israël Katz (un faucon du Likoud), qui promet de prolonger le chantier de ligne rapide Tel-Aviv-Jérusalem par un tunnel ferroviaire débouchant à proximité du Kotel (« mur des Lamentations » en hébreu). Là sera d’ailleurs érigée une « gare du Kotel », où transiteront les fidèles juifs ainsi que les groupes de touristes.

    Sauf contretemps, la ligne rapide Tel-Aviv-Jérusalem sera opérationnelle en avril 2018 et le creusement du tunnel de 2 kilomètres la reliant au Kotel débutera peu après. Mais l’annonce du projet fait d’ores et déjà monter la tension dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est, où les habitants redoutent des expropriations. Ils estiment également que l’Etat hébreu pourrait profiter de l’occasion pour y implanter des colons juifs dans les alentours.

    #colonisation

  • Israeli minister: Donald Trump’s win means the Palestinians will never have their own state
    9 November 2016 • 2:30pm
    http://www.telegraph.co.uk/news/2016/11/09/israeli-minister-donald-trumps-win-means-the-palestinians-will-n

    Donald Trump’s election victory means the Palestinian people will never have a state of their own, a Right-wing Israeli government minister has said as he hailed the demise of a “two-state solution” in the Middle East.

    Naftali Bennett, Israel’s education minister, is a champion of Jewish settlers in the occupied West Bank and released a statement within hours of Mr Trump’s win declaring: “The era of a Palestinian state is over.”

    Many Israeli settlers expect Mr Trump will end decades of US opposition to settlement building and may give the green light for Israel to annex large portions of the West Bank.

    • Israël retient son souffle en attendant de découvrir la présidence Trump

      Le président élu a envoyé des signaux contradictoires au sujet de l’Etat hébreu, qui s’inquiète par ailleurs d’une éventuelle ultime initiative de Barack Obama, avant son départ de la Maison Blanche.

      LE MONDE | 09.11.2016 à 17h22 • Mis à jour le 09.11.2016 à 18h39 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/11/09/israel-retient-son-souffle-en-attendant-de-decouvrir-la-presidence-trump_502

      Le communiqué est court, empreint de prudence. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a félicité Donald Trump, un « vrai ami d’Israël », pour son élection, mais sans s’appesantir, mercredi 9 novembre. Il s’est dit convaincu que le président élu œuvrerait, avec lui, au « renforcement de l’alliance unique » entre les deux pays. Mais le chef du gouvernement, comme tous les observateurs et les responsables palestiniens, en est réduit pour l’heure aux spéculations concernant les intentions de Donald Trump au Proche-Orient.

      La droite nationale religieuse, elle, s’est réjouie de ce choix du peuple américain. Dans un communiqué, Naftali Bennett, le chef de la formation le Foyer juif, a estimé que « le temps d’un Etat palestinien [était] fini ». Selon ce ministre de M. Nétanyahou, il s’agit là d’une « occasion pour Israël de renoncer immédiatement à l’idée d’un Etat palestinien au centre du pays, qui porterait atteinte à notre sécurité et à notre cause juste ». Le député du Likoud Yehuda Glick, dont le mont du Temple (esplanade des Mosquées pour les musulmans) est la grande cause, a appelé le vainqueur à se rendre sur le lieu sacré, situé à Jérusalem-Est.

      En outre, Donald Trump va-t-il marquer une rupture en déménageant l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ? Il en a fait la promesse, à plusieurs reprises.

  • Bruno Guigue - COLLUSION WAHHABO-SIONISTE EN VUE ! Mine de rien,...
    https://www.facebook.com/bruno.guigue.10/posts/972685869543535

    (...) D’étranges conciliabules laissaient supposer que Riyad et Tel Aviv nouaient clandestinement un partenariat militaire malgré l’absence de relations officielles entre les deux pays. On se doutait bien que la non-reconnaissance d’Israël par la pétromonarchie préférée des Occidentaux n’était plus qu’un héritage suranné, lié à la grande époque de la « solidarité arabe » et voué par l’esprit du temps à finir aux oubliettes. De nombreux indices nourrissaient le soupçon d’une telle connivence, avivé par des convergences d’intérêt qui n’échappent à personne. Désormais, c’est fait. Un pas été franchi. La coopération entre Israël et les Saoud s’étale au grand jour avec la bénédiction américaine. Il faut d’ailleurs reconnaître que certains Saoudiens avaient anticipé ce rapprochement. Il suffit de rappeler les déclarations prémonitoires du prince Walid Ben Talal en octobre 2015.

    Selon le quotidien koweïtien « Al Qabas », il déclara : « Je me rangerai du côté de la nation juive et de ses aspirations démocratiques dans le cas du déclenchement d’une Intifada palestinienne, et j’userai de toute mon influence pour briser les initiatives arabes sinistres visant à condamner Tel-Aviv, parce que je considère l’entente israélo-arabe et une future amitié comme nécessaire pour empêcher l’extension dangereuse de l’Iran ». On n’entendit guère les amis occidentaux d’Israël, à l’époque, se scandaliser de cette déclaration d’amour d’un coupeur de tête esclavagiste pour la « seule démocratie du Moyen-Orient » (si vous êtes un laïque européen) ou la « lumière des nations » (si vous êtes un puritain américain).

    Mais continuons avec le prince Walid. « Par conséquent, dit-il, l’Arabie Saoudite et Israël doivent renforcer leurs relations et former un front uni pour contrecarrer le programme ambitieux de Téhéran ». Fort logiquement, la République islamique d’Iran est en ligne de mire. Mais il y a plus. Le quotidien koweïtien « Al Qabas » précise que le prince Al-Walid BenTalal s’est exprimé lors d’une tournée régionale visant à obtenir un soutien pour les rebelles saoudiens présents en Syrie". Cette ultime précision dévoile le fond de l’affaire. Car Washington, Riyad et Tel Aviv ont le même désir de provoquer la chute du président syrien. Les Saoudiens sont les sponsors officiels de ces hordes de mercenaires décérébrés dont raffolent les droit-de-l’hommistes. Mais Israël et les USA sont les bénéficiaires ultimes de cette tentative de destruction d’un Etat syrien qui a trois fâcheuses manies : il défend sa souveraineté, il soutient le Hezbollah et réclame la restitution du Golan.(...)

    repris par :
    http://www.tunisiefocus.com/politique/158778-158778
    http://oumma.com/223869/militaires-israeliens-activite-une-base-aerienne-saou

  • L’arbitraire et le racisme à l’œuvre à l’aéroport de Tel-Aviv - Association France Palestine Solidarité
    Communiqué de l’AFPS, vendredi 21 octobre 2016
    http://www.france-palestine.org/L-arbitraire-et-le-racisme-a-l-oeuvre-a-l-aeroport-de-Tel-Aviv

    Le 20 octobre, six adhérents lorrains de l’AFPS ont été placés en rétention à leur arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, puis ont fait l’objet d’une mesure d’expulsion. De nationalité française, ils ont en commun de tous porter des patronymes arabes.

    Il s’agit d’une manifestation de plus d’un racisme institutionnel poussé à l’extrême par le gouvernement israélien qui voit dans tout Palestinien et dans tout Arabe en général un « terroriste » en puissance.

    Cette mesure extrêmement grave vise aussi à dissuader nos concitoyens de venir constater de visu la réalité insupportable de l’occupation et de la colonisation de la Palestine.

    Avec une belle hypocrisie, les autorités israéliennes se justifient en général en disant que les personnes expulsées mentent sur le but de leur visite mais on sait très bien que donner le but réel de sa visite expose à l’accusation de soutien au « terrorisme » avec la même conséquence, c’est-à-dire l’expulsion.

    Il est temps que la France exprime avec fermeté qu’il est inadmissible qu’un pays occupant s’octroie le pouvoir de décider arbitrairement qui a le droit d’accéder au pays qu’il occupe, que ce soit la Cisjordanie ou Gaza.

    Le gouvernement français a les moyens de prendre les mesures de réciprocité qui s’imposent vis à vis d’Israël.

    #Palestine #Douane #Frontière #expulsions_frontières

  • Tel-Aviv a décidé, le 14 octobre, de rompre ses relations avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qu’il accuse d’« apporter un soutien immédiat au terrorisme islamiste ». La veille, une commission de celle-ci avait à nouveau adopté — mais à une majorité plus réduite — deux résolutions dénonçant la colonisation de Jérusalem-Est et ignorant le lien particulier d’Israël avec le mont du Temple (l’esplanade des mosquées d’Al-Aqsa et du dôme du Rocher). Il y a seize ans, en pleine Intifada, le journaliste et essayiste Marius Schattner avait consacré un long article à cette question.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SCHATTNER/2519 #st

    https://www.flickr.com/photos/30728065@N08/8750202386

    Flickr

    http://zinc.mondediplo.net/messages/39594 via Le Monde diplomatique

  • DSK refuse de payer 75 000 euros aux impôts (Luxembourgeois) 05 octobre 2016 (L’essentiel/afp)
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/DSK-refuse-de-payer-75-000-euros-aux-impots-15218828

    L’ancien patron du FMI refuse de régler la somme demandée par l’Administration des contributions directes depuis la faillite de la société LSK, où il était associé.

    Dominique Strauss-Kahn « n’exerçait aucune fonction dirigeante » au sein de la société LSK, a plaidé son avocat, Me André Lutgen, devant le tribunal administratif de Luxembourg. (photo : AFP/Philippe Huguen)

    Dominique Strauss-Kahn était associé à l’homme d’affaires franco-israélien Thierry Leyne au sein de la société LSK. « Il n’exerçait aucune fonction dirigeante » au sein de cette société, a souligné son avocat, Me André Lutgen, devant le tribunal administratif de Luxembourg. L’avocat estime qu’il n’appartient pas au tribunal administratif de « traiter d’un contentieux ayant pour objet la responsabilité civile des représentants » d’une société vis-à-vis de l’Administration des contributions directes.

    Le ténor du barreau luxembourgeois a ainsi demandé que le tribunal administratif - qui pourrait rendre sa décision au cours du mois - se tourne vers la Cour constitutionnelle du Luxembourg. L’ancien favori des primaires socialistes à l’élection présidentielle de 2012 s’était associé en octobre 2013 à Thierry Leyne, fondateur de la société financière Anatevka, après les déboires judiciaires aux États-Unis qui l’avaient amené à se retirer de la vie politique.

    Plusieurs affaires en cours
    Devenue Leyne Strauss-Kahn et Partners (LSK) et surfant sur la popularité de son nouvel associé, l’entreprise devait lancer un fonds d’investissement et devenir une banque d’affaires. Mais elle a fait faillite en novembre 2014, quelques jours après la démission de Dominique Strauss-Kahn de ses fonctions d’administrateur, puis le suicide de Thierry Leyne à Tel-Aviv.

    L’Administration des contributions directes exige depuis le versement de 74 792,40 euros d’impôts sur les salaires au titre de l’exercice 2014, un impôt habituellement directement prélevé par l’État luxembourgeois auprès des entreprises. Plusieurs affaires judiciaires concernant LSK et ses représentants sont en cours devant d’autres instances judiciaires luxembourgeoises, notamment en matière commerciale.

  • Les multiples visages de Shimon Pérès
    Orient XXI > Magazine > Dominique Vidal > 28 septembre 2016
    http://orientxxi.info/magazine/les-multiples-visages-de-shimon-peres,1497

    Shimon Pérès est mort mercredi 28 septembre 2016. Retour sur soixante années de la carrière politique contrastée de celui qui fut à la fois l’artisan de « l’ambiguïté délibérée » du nucléaire israélien, l’un des acteurs de la politique de colonisation, des accords d’Oslo comme de leur échec, et le lauréat du prix Nobel de la paix.

    • En 1996, le suicide politique de Shimon Pérès, par Dominique Vidal
      http://www.monde-diplomatique.fr/1997/05/VIDAL/4367 #st
      (…) Tout commence le 5 janvier 1996. Alors que le mouvement islamiste Hamas observait, depuis août 1995, une trêve des attentats, son « ingénieur », Yehia Ayache, est assassiné par les services secrets israéliens. Saura-t-on jamais pourquoi le premier ministre a donné son feu vert à cette opération, qui sonnera le glas de sa carrière politique ? Quoi qu’il en soit, la riposte ne tarde pas : en février-mars 1996, trois odieux attentats, à Jérusalem, Tel-Aviv et Ashkelon, tuent plusieurs dizaines de civils et déstabilisent l’électorat. Israël répond en décrétant le blocus des Territoires autonomes.

      Les répercussions de l’assassinat de Yehia Ayache ne vont pas s’arrêter là. Solidaire du mouvement Hamas, qui est pris en étau entre la répression israélienne et celle de l’Autorité palestinienne, le Hezbollah libanais, ripostant à des bombardements israéliens, déclenche des tirs de roquettes sur le nord de l’Etat juif. Franchissant un nouveau pas, M. Shimon Pérès autorise l’armée à bombarder le pays du cèdre. Une semaine avant le cessez-le-feu, l’opération baptisée « Raisins de la colère » culminera, le 18 avril, avec le tir d’obus israélien sur un camp des Nations unies, à Cana : plus de cent réfugiés civils y sont tués.

      Pour la majorité des Israéliens, y compris bon nombre de partisans de la paix, c’en est trop. Dans cette atmosphère de terrorisme et de guerre, M. Benyamin Nétanyahou a beau jeu de promettre « la paix dans la sécurité ». Ses compatriotes sont d’autant plus sensibles à ce chant des sirènes que le chef de file de la droite et de l’extrême droite a — provisoirement — remisé au vestiaire sa traditionnelle défense du « Grand Israël »…

      Difficile de nier que, cette fois, l’expression du suffrage universel a été largement biaisée par l’erreur tragique de M. Shimon Pérès. Celui-ci porte ainsi, au moins partiellement, la responsabilité du tournant négatif pris, depuis un an, par la situation au Proche-Orient.

    • Bon finalement j’ai flingué ma soirée de travail pour regarder les deux parties... Rien de nouveau après deux fois 52 minutes, on comprend peut-être que les gouvernements israéliens (qui feignent d’avoir perdu le contrôle de la colonisation, c’est la bonne blague de ce docu) se servent de ces dangereux psychopathes pour faire le sale boulot.

      #régression

    • « Les colons », un documentaire d’Arte
      De braves gens qui font de mauvaises choses ?
      http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/les-colons-un-reportage-d-arte,1495

      Mardi 27 septembre 2016, Arte diffuse Les Colons, documentaire en deux parties du réalisateur israélien Shimon Dotan. Il a voulu avec ce film proposer une « exploration en profondeur » de ceux qui incarnent la politique de colonisation et exercent de ce fait une influence déterminante dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien. Décryptage.

      — Êtes-vous un colon ?
      — Colon ? Habitant…
      — Quelle est la différence ?
      — C’est une question de sémantique, uniquement.
      — Quelle est la différence sémantique entre les deux ?
      — Un colon, c’est quelqu’un qui s’installe sur une terre qui ne lui appartient pas. Un habitant, lui, revient s’installer sur la terre de ses ancêtres.
      — Alors, comment vous considérez-vous ?
      — Vous avez raison… Un instant… On peut recommencer ?

    • Si la politique d’apartheid est clairement exposée, avec ses routes réservées aux colons, le(s) mur(s) et la spoliation des terres palestiniennes, il n’en reste pas moins que le spectateur peu au fait risque d’en retirer l’impression que l’État d’Israël, impuissant, n’en finit pas de devoir gérer à son corps défendant une politique agressive du fait accompli. Comme si s’interroger sur les profils, les motivations, l’argumentaire et la vie des colons faisait disparaître la question centrale du fait colonial israélien, qui est à la fois une politique assumée et la première des violences. Celle qui tout à la fois légitime, autorise, finance (très généreusement) et justifie chacun des actes de ces « fous de Dieu », dont Shimon Dotan dit pourtant que « ce sont de braves gens qui font de mauvaises choses », dans un entretien au journal Haaretz. Néanmoins ne grinçons pas des dents, ne crachons pas dans la soupe : le récit historique comme les portraits de ces femmes et de ces hommes aux sourires angéliques valent tout de même bien deux fois 52 minutes de notre attention.
      Françoise Feugas

    • La face cachée du « modèle » qui fascine la France. #Israël ou la religion de la #sécurité, par Gideon Levy (octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/LEVY/56434


      Après les attentats qui ont ensanglanté la France, de nombreux responsables politiques ont érigé en modèle la gestion par Tel-Aviv des questions de sécurité. Au risque d’en taire les effets pervers sur les plans politique, économique et social. Dans la société israélienne comme dans les territoires occupés, la réponse militaro-policière au terrorisme a montré ses limites.
      On considère souvent Israël comme l’un des États les plus religieux du monde ; il l’est encore plus qu’on ne l’imagine. Ici, religion et État ne font qu’un. L’orthodoxie juive accompagne les citoyens de la naissance à la mort, qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées. Mais, comme si cela ne suffisait pas, un second dogme encadre la vie des Israéliens : celui de la sécurité. À chaque étape de leur vie, il leur impose ses règles implacables.

      Cette religion-là repose sur la croyance qu’Israël vivrait sous une menace perpétuelle — conviction qui repose sur une certaine lecture de la réalité, mais qui se nourrit également de mythes méticuleusement entretenus. Nos gouvernants orchestrent ainsi des campagnes de peur. Ils exagèrent les dangers réels, en inventent d’autres et alimentent l’idée que nous serions victimes de persécutions constantes. Et cela dure depuis la création de l’État.

      Pendant la guerre de 1948, au lendemain de la Shoah, une telle attitude se justifiait sans doute : les Israéliens ne se percevaient-ils pas tel David face à Goliath ? Mais, depuis, le pays s’est hissé au rang de puissance régionale solide. Notre armée compte parmi les plus puissantes de la planète et dispose d’un arsenal technologique sophistiqué. La croyance demeure néanmoins : Israël lutterait pour sa « survie », même s’il se mesure à des organisations dont les membres marchent quasiment pieds nus, comme le Hamas ; même si, à part l’Iran, aucun État puissant ne l’a placé dans sa ligne de mire ; et même si ce sont nos troupes qui mènent des opérations d’occupation. La recette n’est pas neuve, ni propre à notre pays : réelle ou fictive, la menace extérieure justifie l’« union nationale » et l’emprise de l’État sur la population.

  • Mahmoud Abbas à l’ONU : « Israël détruit les espoirs d’une solution à deux États »
    Middle East Eye | 22 septembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/abbas-aux-nations-unies-isra-l-d-truit-les-espoirs-d-une-solution-deu

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré ce jeudi à l’Assemblée générale des Nations unies que la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie détruisait tout espoir d’une solution à deux États.

    « Ce que le gouvernement israélien est en train de faire en poursuivant sa colonisation expansionniste détruira ce qui reste de possibilités pour la solution à deux États selon les frontières de 1967 », a déclaré le leader palestinien à la 71e Assemblée générale des Nations unies à New York.

    Il a continué en exhortant les pays à reconnaître la Palestine comme un État, et a annoncé qu’il présenterait bientôt au Conseil de sécurité des Nations unies une résolution contre les colonies en Cisjordanie, dont il espère qu’elle sera soutenue par chaque pays des quinze membres du Conseil de sécurité.

    • Israël a un « brillant avenir aux Nations Unies », affirme le Premier ministre
      22 septembre
      http://static.un.org/french/newscentre/pdf/2016/22092016Fr.pdf

      « De force morale, les Nations Unies sont passées à une farce morale », a déploré le Premier ministre israélien, avant
      d’ajouter : « Mais tout va changer, et bien plus tôt que vous ne le pensez ». Ce changement, a-t-il affirmé, interviendra même dans l’enceinte de l’Assemblée générale, à mesure que les gouvernements du monde changent d’attitude vis-à-
      vis d’Israël.
      Il a souligné que, d’ores et déjà, de nombreux pays considèrent Israël comme un « partenaire puissant » sur le plan économique et dans la lutte contre le terrorisme, notamment du fait de l’efficacité de ses services de renseignement.
      M. Netanyahu a également affirmé que, pour la première fois, les autres États de la région reconnaissent qu’Israël « n’est pas l’ennemi mais un allié » face, notamment, à l’Iran et au groupe terroriste Daech. Il a déclaré que les relations diplomatiques d’Israël sont en train de « connaître une révolution ».
      Il a toutefois rappelé que l’alliance la plus « précieuse » de son pays demeurait celle qu’il entretient avec les États-Unis, pays « le plus puissant et le plus généreux qui soit ».

    • Après l’attentat de Nice et l’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, l’ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, en appelait «  à l’israélisation de notre sécurité  ». Depuis les attentats de Charlie-Hebdo, cette référence est de plus en plus brandie dans la course au tout sécuritaire. Mais sur quoi repose au juste le #modèle_israélien  ? Cet été, CQFD avait un envoyé spécial à Tel-Aviv.

      http://cqfd-journal.org/L-impasse-de-l-israelisation-de-la


      Les blocs en béton sont présents sur les trottoirs des grandes villes israéliennes pour éviter les attaques à la voiture bélier. Mais pas seulement. Sur les collines désertiques du Sud d’Hébron, en #Cisjordanie, ces « balises » rappellent aux bédouins qu’ils sont assujettis au pouvoir de l’armée israélienne.
      @cqfd

  • Israël et le Soudan
    Un article de Haaretz (7 septembre 2016), signé par Barak David, leur correspondant diplomatique généralement très bien informé, « Israel Urges U.S., Europe to Bolster Ties With Sudan, Citing Apparent Split With Iran » révélait qu’Israël faisait désormais du lobbying en faveur de Khartoum auprès des États-Unis et de l’Union européenne. La raison en était simple : le Soudan s’est rapproché de l’axe sunnite puisqu’il participe à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre le Yémen, a arrêté d’envoyer des armes au Hamas à Gaza et a pris ses distances à l’égard de l’Iran, ayant gelé ses relations diplomatiques avec Téhéran en janvier 2016. Aux Européens, Tel-Aviv a demandé d’étudier les moyens d’alléger la dette du pays, qui est d’environ 50 milliards de dollars. Pourtant, quelques jours plus tard, le 11 septembre, Haaretz publiait un éditorial : « Despite Benefits, Israel Must Not Help Sudan’s Genocidal Regime ». Car l’hostilité historique d’Israël au Soudan est ancienne. Ce pays a en effet joué un rôle majeur dans l’aide aux mouvements sécessionnistes du Sud dès les années 1950 ; on peut même dire qu’avec les États-Unis — sans minimiser la responsabilité propre du régime de Khartoum lui-même —, il est l’un des principaux artisans de l’éclatement du pays avec la proclamation de l’indépendance du Soudan du Sud le 9 juillet 2011, qui a débouché non sur une « indépendance heureuse » mais sur une guerre civile dont on ne voit pas la fin.
    Alain Gresh
    http://orientxxi.info/magazine/quand-l-occident-absout-le-president-soudanais-accuse-de-crime-contre-l,

    #Soudan

  • L’impasse de l’« israélisation de la sécurité » | Martin Barzilai
    http://cqfd-journal.org/L-impasse-de-l-israelisation-de-la

    Après l’attentat de Nice et l’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, l’ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, en appelait « à l’israélisation de notre sécurité ». Depuis les attentats de Charlie-Hebdo, cette référence est de plus en plus brandie dans la course au tout sécuritaire. Mais sur quoi repose au juste le modèle israélien ? Cet été, CQFD avait un envoyé spécial à Tel-Aviv. Source : CQFD

  • Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Par RFI Publié le 31-08-2016
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160831-israel-chef-police-ethiopien-suspect-delinquance-falasha-roni-alsheikh
    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/315/3500/1977/1024/578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-04-30T200108Z_1233263188_GF10000079168_RTRMADP_3_ISRAEL-DEMONSTRATION_0 Heurts entre forces de l’ordre et manifestants après une mobilisation d’Israéliens d’origine éthiopienne contre les violences policières, le 30 avril 2015. REUTERS/Ronen Zvulun

    RFI - Une nouvelle controverse a éclaté en Israël après des propos du chef de la police dirigés contre les membres de la communauté juive éthiopienne. Selon Roni Alsheikh, les Falashas, comme les autres immigrés, les Arabes israéliens et les Palestiniens de Jérusalem-Est, tombent plus fréquemment dans la délinquance.

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

    Le chef de la police israélienne, Roni Alsheikh, l’a proclamé lors d’un congrès de juristes à Tel-Aviv. « Toutes les études criminologiques du monde le prouvent : les immigrés sont plus souvent impliqués dans des affaires criminelles que les autres et ce n’est pas surprenant », a-t-il déclaré. Il a immédiatement reçu le soutien du ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan.

  • Cisjordanie : des colons français au nom de Dieu -
    Par Nissim Behar — 23 août 2016
    http://www.liberation.fr/planete/2016/08/23/cisjordanie-des-colons-francais-au-nom-de-dieu_1474254

    Pour un laïc, l’ambiance peut sembler léthargique dans les petites colonies de « Samarie » où l’on ne trouve rien à part des synagogues, des écoles et des espaces de jeu pour enfants. Heureusement, la colonie d’Eli dispose d’un tout petit centre commercial où il est facile de croiser des olim français. A la caisse du supermarché, Sarah (nom d’emprunt) se déclare « enchantée de s’être installée en Judée-Samarie parce que la qualité de vie y est meilleure qu’en France » et que ses enfants « connaîtront une vie juive pleine et entière ». Venue à la religion après des problèmes familiaux « compliqués », elle se déclare favorable à la poursuite de l’occupation. « Si la paix arrive un jour avec l’aide de Dieu, les Palestiniens pourront rester, dit-elle. Mais seulement ceux qui se tiennent tranquilles et savent où est leur place. »

    La jeune femme est gouailleuse et sympathique, mais elle dit ne pas comprendre la distinction entre l’Etat hébreu proprement dit et les Territoires occupés. « Mais monsieur, nous sommes ici au cœur d’Israël, répète-t-elle. Tel-Aviv est à 40 km, Jérusalem à 60. Nous traçons des routes et les industries se développent. A Ariel [l’une des plus grosses colonies de Cisjordanie située à une dizaine de kilomètres], vous trouverez même une université. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Oui, cette terre est bien la nôtre et tous les juifs y ont leur place que cela vous plaise ou non. »

  • Arrêtés anti-burkini, femmes voilées verbalisées : la laïcité, ultime refuge du raciste -
    Par Shlomo Sand, Historien, (Traduit de l’hébreu par Michel Bilis)
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1552646-arretes-anti-burkini-femmes-voilees-verbalisees-la-laicite

    LE PLUS. Arrêtés anti-burkini, femmes voilées verbalisées... L’été, en France, a été rythmé par d’incessantes polémiques. La France a-t-elle un problème avec l’islam et les musulmans ? « La laïcité, comme autrefois le patriotisme, s’avère, de nos jours, l’ultime refuge de l’infâme », écrit Shlomo Sand, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Tel-Aviv.

  • SYRIE : REPONSE A UN HISTORIEN AUTO-PROCLAME… | Proche&Moyen-Orient.ch | Richard Labévière | 15 août 2016
    (Depuis l’Echo des montagnes d’Armoy – Haute-Savoie)
    http://prochetmoyen-orient.ch/syrie-reponse-a-un-historien-auto-proclame

    Avec la reconquête annoncée d’Alep par l’armée nationale syrienne, Jean-Pierre Filiu – l’égérie des « révolutions arabes » – perd ses nerfs et remet le couvert1 : « la non-intervention des démocraties occidentales et de l’ONU dans le conflit syrien, depuis 2011, résonne en écho historique de la non-intervention prônée par les mêmes démocraties occidentales et la Société des Nations (SDN) lors de la guerre d’Espagne, de 1936 à 1939. Pas plus alors qu’aujourd’hui cette politique de passive complicité n’aura réussi à épargner à l’Europe des vagues de réfugiés et une violence sans précédent pour chaque époque respective. Je persiste et signe comme historien dans ce parallèle que beaucoup rejettent ». Diantre !

    Cette imprudente persistance couronne cinq années d’une propagande échevelée, déformante et particulièrement désinformante quant à la situation qui prévaut en Syrie et dans la sous-région. Multirécidiviste acharné, Jean-Pierre Filiu nous répète inlassablement depuis l’été 2011 quatre himalayennes bêtises :

    Bachar al-Assad est l’unique responsable de la guerre civile et par conséquent de ses quelques 300 000 victimes (oubliant un peu vite qu’environ 90 000 soldats de l’armée gouvernementale sont tombés au champ d’honneur pour défendre leur pays contre les hordes jihadistes) ;
    c’est le même Bachar qui a inventé Dae’ch et les autres factions terroristes qui détruisent la région (même si les meilleurs analystes expliquent que ce terrorisme est le produit du démantèlement de l’Irak en 2003 par l’armée anglo-américaine) ;
    les démocraties occidentales doivent aider la « rébellion modérée » (on la cherche depuis cinq ans sans l’avoir trouvée ou plutôt si… dans l’imagination de quelques poètes grassement rémunérés) ;
    enfin, Bachar al-Assad doit partir (comme si cette décision dépendait des vapeurs d’un universitaire de quatrième zone, voire des proclamations du président de la République française ou du sultan de la grande Turquie démocratique).(...)

    • Merci @Loutre, la journée commence bien !

      "Retournement de la fin de la Guerre froide, le terme d’idiot utile est aujourd’hui réveillé par les néo-conservateurs américains pour qualifier amicalement les intellectuels de gauche européens – comme notre cher « historien » – souvent invités par les think-tanks américains afin de soutenir la « politique sunnite » de Washington, de Tel-Aviv et de Paris… En effet, les idiots utiles d’aujourd’hui sont littéralement fascinés par les Etats-Unis et leurs coups tordus démocratiques. Mais ces nouveaux idiots utiles sont dangereux.

      Un jour, ils devront, sans doute, assumer leur responsabilité active dans le départ des gamins paumés de nos banlieues vers les jihad syriens, irakiens et africains, dans l’expansion du terrorisme contemporain et dans le soutien complice des pétromonarchies dictatoriales du Golfe. A force de décrire une rébellion syrienne comparable aux joyeuses bandes romantiques des Brigades internationales de la Guerre d’Espagne, il ne faut pas s’étonner de voir des gosses en rupture d’identité culturelle, familiale et sociale faire le serment des Brigands de Schiller"

  • Les manuscrits de Kafka sont la propriété de la Bibliothèque nationale d’Israël
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/les-manuscrits-de-kafka-sont-la-propriete-de-la-bibliotheque-nationale-d-israel/66370

    « #L'Affaire_K. », surnom donné par certains aux aventures juridiques autour des manuscrits de #Franz_Kafka, pourrait enfin trouver sa conclusion : la plus haute instance judiciaire d’Israël a rejeté lundi l’appel présenté par les héritiers de Max Brod.

    Ce dernier, ami de Kafka, avait reçu ses manuscrits et n’avait pu se résoudre, comme l’avait réclamé l’auteur du Procès, à brûler les documents. Brod les avait ensuite emportés avec lui lors de son exil vers la Palestine, alors qu’il fuyait la Tchécoslovaquie menacée par les nazis. Il décide ensuite de léguer les manuscrits à Esther Hoffe, sa secrétaire, en 1968.

    Dans son testament, Brod demandait à Esther Hoffe de léguer les archives de Kafka à « l’Université hébraïque de Jérusalem ou à la bibliothèque municipale de Tel-Aviv ou à une autre institution en Israël ou à l’étranger », rapporte l’AFP. Comme celles de Kafka, les dernières volontés de Brod ne furent pas suivies : en 1988, Esther Hoffe vendait aux enchères le manuscrit du Procès pour 2 millions $... À sa mort, en 2007, Esther Hoffe avait légué les documents restants à ses deux filles.

    #littérature

    • C’est un procès #kafkaïen qui a pris fin en Israël. Après près de sept ans de procédure, les manuscrits de #Franz_Kafka sont donc définitivement la propriété de la bibliothèque nationale d’Israël.

      Imbroglio de volontés

      Si les dernières volontés de Kafka (1883-1924) avaient été respectées, cet imbroglio n’aurait pas eu lieu. A sa mort, Kafka lègue ses œuvres à Max Brod, son ami et #écrivain en lui donnant pour ordre de les brûler. Ce qu’il ne fit pas. Bien lui en a pris car c’est lui qui fera découvrir l’oeuvre kafkaïenne au monde. Mais à sa mort, Brod lègue les manuscrits à sa secrétaire, Ester Hoffe. Quand elle décède, ses filles héritent de l’oeuvre de Kafka.

      Alors que Brod souhaitait que les #manuscrits reviennent à une institution culturelle israélienne, Ester Hoffe ne va pas respecter ce souhait. « C’est kafkaïen car la Cour se prononce sur les vœux de Brod non respectés par Ester Hoffe, tout en sachant que Brod n’avait déjà pas respecté les vœux de Kafka ! » selon l’avocat spécialiste de l’édition Me Emmanuel Pierrat.

      Quel avenir pour « Le Procès » ?

      Vendu pour près de 2 millions d’euros par #Sotheby's en 1988, le manuscrit du Procès est aujourd’hui détenu par le musée de Marbach en Allemagne. Cette décision peut-elle entrainer l’annulation de la vente et le retour du manuscrit en Israël ? « Ils avaient déjà fait une demande officielle en 2009, on imagine qu’avec cette décision définitive, les israéliens vont encore insister pour obtenir le manuscrit » prédit Me Emmanuel Pierrat.

      http://www.franceculture.fr/litterature/dernier-rebondissement-dans-la-longue-histoire-des-manuscrits-de-kafka

  • Le coup d’État manqué en Turquie menace le plan « Pivot » de l’Oncle Sam
    http://vilistia.org/archives/11037

    jeudi 21 juillet 2016 Un coup d’État manqué en Turquie a changé le paysage géopolitique en une nuit, réalignant Ankara sur Moscou tout en brisant le plan de Washington/Tel-Aviv de redessiner la carte du Moyen-Orient. Que l’homme fort turc, Recep … Lire la suite →

    #TURQUIE_RUSSIE_OCS #USA