Blessé grave à Tolbiac : un témoin avoue avoir menti, le site « Reporterre » rétropédale
▻http://www.liberation.fr/france/2018/04/24/blesse-grave-a-tolbiac-un-temoin-avoue-avoir-menti-le-site-reporterre-ret
Blessé grave à Tolbiac : un témoin avoue avoir menti, le site « Reporterre » rétropédale
▻http://www.liberation.fr/france/2018/04/24/blesse-grave-a-tolbiac-un-temoin-avoue-avoir-menti-le-site-reporterre-ret
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
Etudiant gravement blessé à Tolbiac : un témoin avoue avoir menti, retour sur la fake news
▻https://www.nouvelobs.com/education/20180424.OBS5683/etudiant-gravement-blesse-a-tolbiac-un-temoin-avoue-avoir-menti-retour-su
Un « témoin direct » a finalement avoué avoir menti, et le site Reporterre à l’origine de la fake news a finalement démenti.
Quand les médias « qui comptent » à l’unisson relaient des agressions antisémites qui n’existent pas, ils font comme si ça n’avait jamais existé. Mais quand c’est un pure player qui enquête et qui à force d’insistance, finit par obtenir une réponse définitive, on fait les gros titres en usant des mots infamants « rétropédalage » et « fakenews ».
Tolbiac : le point sur l’affaire
24 avril 2018 / Camille Martin (Reporterre)
▻https://reporterre.net/Tolbiac-le-point-sur-l-affaire
Rassemblement de soutien à Tolbiac
►http://grenoble.indymedia.org/2018-04-20-Rassemblement-de-soutien-a-Tolbiac
Alerte ! La répression et la violence policière s’est abattue sur les étudiant.e.s en lutte de Tolbiac à Paris. Un étudiant est actuellement dans le coma à cause de la police qui a agit sous les ordres du président de l’université en vraie milice politique macronienne ! Alors qu’une Manifestation contre Macron et les violences policières est prévue ce mercredi 25/04 à Grenoble, RDV demain samedi 21/04 à 14h à Notre Dame pour réagir sans attendre, réaffirmer haut et fort que les violences policières, les (...)
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
Est-ce vrai qu’un étudiant est dans le coma à Tolbiac après l’intervention policière ?
▻https://liberation.checknews.fr/question/64111/est-ce-vrai-quun-etudiant-est-dans-le-coma-a-tolbiac-apres-lint
Réponse : les autorités disent que non, et non, et non.
Et Reporterre balance ses témoignages.
▻https://reporterre.net/Trois-temoins-racontent-comment-un-occupant-de-Tolbiac-a-ete-blesse-a-la
On est bien avancés.
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
Rassemblement de soutien à Tolbiac
►https://grenoble.indymedia.org/2018-04-20-Rassemblement-de-soutien-a-Tolbiac
Alerte ! La répression et la violence policière s’est abattue sur les étudiant.e.s en lutte de Tolbiac à Paris. Un étudiant est actuellement dans le coma à cause de la police qui a agit sous les ordres du président de l’université en vraie milice politique macronienne ! Alors qu’une Manifestation contre Macron et les violences policières est prévue ce mercredi 25/04 à Grenoble, RDV demain samedi 21/04 à 14h à Notre Dame pour réagir sans attendre, réaffirmer haut et fort que les violences policières, les (...)
UN ÉTUDIANT A ÉTÉ GRIÈVEMENT BLESSÉ LORS DE L’ÉVACUATION TRÈS VIOLENTE DE TOLBIAC PAR LA POLICE
L’évacuation de la faculté de Tolbiac, vendredi matin, s’est déroulée dans une extrême violence de la part de la police. Un étudiant, déséquilibré par un policier, est tombé de plusieurs mètres de hauteur. Il est grièvement blessé.
Paris, établissement universitaire de Tolbiac, reportage
De nouvelles têtes ont investi Tolbiac. En lieu et place des habituels occupants, des CRS paradent à l’intérieur de l’enceinte, arrachant fresques, banderoles et autres traces tangibles de l’occupation qui s’y tenait depuis le 26 mars. À l’entrée du site de Paris-1, on ne trouve plus la chaleureuse porte de carton qui accueillait visiteurs de passage, militants et occupants, mais une dizaine de camions de police qui barrent complètement le trottoir.
De l’autre côté de la rue, encore abasourdis par leur évacuation violente au petit matin, une vingtaine d’occupants font cercle, assis à même le sol, entourés par quelques dizaines de sympathisants, curieux et habitants du quartier. Certains terminent leur nuit, brutalement interrompue, dans des sacs de couchage. D’autres profitent de la solidarité des riverains, qui les ravitaillent en boissons et nourriture.
Parmi les occupants, se trouve Lucas*, déjà rencontré quelques jours plus tôt. Les yeux mangés par le manque de sommeil, cet occupant de la première heure donne une autre version des faits que celle de la préfecture : « À cinq heures du matin, les guetteurs nous ont averti de l’arrivée de la police. Il y avait 300 CRS. Ceux à l’extérieur portaient des fusils d’assaut. Ceux à l’intérieur, des tronçonneuses, des matraques et des gazeuses. Ils ont tout défoncé, et maintenant, ils nous font porter le chapeau pour les violences qu’ils ont commises. »
Adam*, qui participait à une ronde dans les couloirs ce soir-là, confirme les dégradations matérielles : « Quand on a entendu la police débarquer, on n’a pas eu le temps de faire grand-chose. On a cherché à fuir avec cinq autres gars, mais on s’est retrouvé coincés dans le sas des ascenseurs, derrière une porte blindée. L’un de nous connaissait le code des ascenseurs, alors on a essayé de monter le plus haut possible, vu que l’électricité était coupée. On s’est réfugié au quatrième étage, et on a attendu les flics. On les a très clairement entendus tout détruire, y compris les portes, lorsqu’ils montaient nous chercher. »
Mais la violence ne s’arrête pas qu’aux objets. Lucas* évoque « trois-quatre blessés, dont un grave », chez les occupants, ainsi qu’autant d’interpellations pour « outrage et rébellion ». Des chiffres qui ne donnent pas la mesure du degré de violence atteint dans la nuit.
Marion*, assise aux côtés de Lucas* et qui « formait aux premiers secours », raconte le traitement d’un des blessés qu’elle soignait par les forces de l’ordre : « Une personne blessée à la cheville avait fait un malaise. Je l’avais aussitôt placée en PLS [Position Latérale de Sécurité] et avec plusieurs camarades, on la protégeait de nos corps. Lorsque les flics sont arrivés avec leurs boucliers, je leur ai crié : “N’avancez pas ! On a un blessé !” Ils ont continué à avancer. Ils m’ont bousculé, m’ont fait tomber sur le blessé, l’ont piétiné. Je leur demandais d’arrêter, ils continuaient. Certains souriaient, j’en ai même vu filmer la scène. C’était le summum de la barbarie. »
Sagaro*, occupant depuis dix jours, a lui aussi assisté à la scène, à laquelle il rajoute un détail crucial : le blessé était Noir. Pour Sagaro*, lui-même d’origine berbère, la police ciblait principalement les personnes racisées. Il mime les gestes des CRS : « Quand t’es français, ils te disent : “Avancez, avancez”, et te laissent tranquilles. Quand t’es pas français, ils profitent que tu passes devant eux pour te mettre un poing dans le ventre. Ça fait putain de mal… »
Sagaro* a néanmoins réussi à fuir par l’arrière, en compagnie de quelques autres occupants. L’un d’eux n’a pas eu sa chance.
Désiré*, présent depuis neuf jours, rapporte les détails de l’accident : « On s’échappait par les toits, à l’arrière du bâtiment, pour descendre dans une petite rue à côté. Les gars de la BAC [Brigade anti-criminalité] étaient à nos trousses. Un camarade a voulu enjamber le parapet pour se laisser glisser le long du mur. Un baqueux lui a chopé la cheville. Ç’a l’a déséquilibré, et le camarade est tombé du haut du toit, en plein sur le nez. On a voulu le réanimer. Il ne bougeait pas. Du sang sortait de ses oreilles… »
Désiré* et ses camarades ont aussitôt appelé les pompiers, « en courant ». Emmené par les pompiers, dans un état d’inconscience, on ne sait pas dans quel hôpital il se trouve. Quoi qu’il en soit, la rue où a eu lieu sa chute demeure barrée par la police. Désiré*, qui est allé y jeter un coup d’œil, revient, fulminant de rage : « Les enfoirés ! Ils ont effacé toutes les traces de sang ! »
* Les prénoms ont été modifiés
• 10h00 « L’opération a été menée avec beaucoup de finesse », explique Florian Michel, directeur du centre Tolbiac, rapporte le journaliste Romain Lescurieux.
• Vers 13h30 - La Préfecture de police affirme « qu’il n’y a eu aucun blessé lors de l’opération d’évacuation de ce matin »
• 16h40 - Selon les témoignages recueillis par Reporterre, la police a effacé les traces de sang. Or, rappelle l’avocat Me Raphaël Kempf, citant l’article 434-4 du Code pénal : « Est puni de trois ans d’emprisonnement (...) le fait, en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité : De modifier l’état des lieux d’un crime ou d’un délit soit par l’altération, la falsification ou l’effacement des traces ou indices ».
• 17h00 - Selon un.e membre de la Commune libre de Tolbiac et ami.e de l’étudiant blessé, contacté.e par Reporterre, son camarade a été transporté à l’hôpital Cochin, à Paris. Le personnel hospitalier lui a confirmé l’arrivée d’un étudiant de Tolbiac, inconscient. L’étudiant, inscrit à Tolbiac, est âgé d’une vingtaine d’années. Il est membre de la Commune libre.
• 17h50 - Le syndicat Sud Santé Sociaux, en recherche d’informations auprès des établissements hospitaliers, indique à Reporterre n’avoir récolté aucune confirmation concernant l’admission d’un étudiant gravement blessé, à Cochin ou ailleurs, et évoque « un flou total ».
►https://reporterre.net/Un-etudiant-a-ete-grievement-blesse-lors-de-l-evacuation-tres-violente-d
Assa Traoré à Tolbiac actuellement pour parler de l emprisonnement d’un 4e frère. Y a personne pour l ecouter vs foutez la honte vs avez aucune race. Ramenez vous, elle prend la parole ds 15mn. Un peu de solidarité. La convergence des luttes c’est aussi avec les quartiers.
La France a un incroyable talent : le président de Paris 1 demande l’intervention des forces de l’ordre à Tolbiac
Blocage des universités : Laura Laune favorisée par l’un des jurés ?
Via ouest France
La mobilisation étudiante se renforce malgré la répression
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14668-la-mobilisation-etudiante-se-renforce-malgre-la-repression
Rappelez-vous, il y a 50 ans, les étudiants, les ouvriers, une chappe de plomb sur la société, cela ne vous rappelle rien ? Merci à Odilon notre reporter bénévole sur Seenthis.net.... ; ))))
Dans une ambiance de Nuit debout, les étudiants se mobilisent contre la sélection à l’université. Malgré la violence de la répression, ils cherchent la convergence des luttes. Reportage à Paris et analyse d’un mois de mouvement estudiantin.
Paris, reportage
L’amphi N est noir de monde. En principe, il peut accueillir jusqu’à 1.500 personnes. Jeudi 26 mars, depuis deux heures que l’assemblée générale de l’antenne de Paris 1 à Tolbiac bat son plein, près d’une cinquantaine de personnes restent debout sur les côtés ou assises au beau milieu des escaliers, tant les gradins fourmillent d’étudiants.
L’objet de leur attention ? (...)
▻http://www.assemblee-nationale.fr/15/dossiers/orientation_reussite_etudiants.asp
▻http://www.Parcoursup.fr
▻http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article7947
▻https://rue89bordeaux.com/2018/03/tensions-coups-matraque-a-luniversite-bordeaux-victoire
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-manifestations-soutien-aux-etudiants-tabass
▻https://www.facebook.com/events/363271967509921
▻http://www.lepoint.fr/societe/le-lycee-autogere-de-paris-attaque-par-des-militants-d-extreme-droite-24-03-
Nuit debout, un ramassis de mouvements politiquement « récupérés » et anti-ouvriers
▻http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/nuit-m07.shtml
Sans déconner, j’ai l’impression que ce papier vient du même endroit qu’un autre que j’avais épinglé il n’y a pas très longtemps sur le même sujet, avec des attaques très directes contre Ruffin et Lordon.
Tout mouvement social est critiquable, mais bon, j’ai tout de même la sensation persistante qu’il y a tout un mouvement politique qui se pense et vit comme détenteur de LA #vérité à #gauche et qui, du coup, discrédite systématiquement toute initiative gauchiste n’ayant pas reçu leur #blanc-seing de la pureté idéologique absolue, autrement dit Toutes les initiatives de gauche, sans se soucier de laisser le champs libre à droite.
Tous ces dénigrements systématiques de #nuit-debout me font en fait penser à une opération de #sabotage permanente de toute tentative de faire émerger une #alternative #politique autrement que dans le #chaos et le sang, lesquels sont rarement les préludes d’une #démocratie réelle.
Cette ineptie étant devenue visible après quelques jours, Nuit debout s’est structuré en commissions où sont à présent discutés les projets tenant à cœur à ceux qui y donnent le ton. On y traite de la création de nouvelles institutions bourgeoises (citoyens constituants), de l’économie politique (souverainisme), de l’écologie et du climat, et du féminisme.
Ruffin et Lordon ont déclaré qu’ils sont indifférents au résultat de la mobilisation des jeunes et des ouvriers contre la loi El-Khomri. Parlant de la loi, Lordon a dit lors d’un meeting à Tolbiac : « nous ne revendiquons nullement qu’elle soit modifiée ou réécrite, nous ne revendiquons pas de droits, nous ne revendiquons pas du tout d’ailleurs… » Le passage d’une telle loi aurait des conséquences désastreuses sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail de la classe ouvrière.
Ruffin étale régulièrement son mépris de la classe ouvrière dans son journal satirique Fakir et défend expressément les intérêts de la petite bourgeoisie. Selon lui, celle-ci doit se servir de la classe ouvrière pour défendre ses intérêts spécifiques à l’intérieur du capitalisme.
Il a expliqué ainsi son idée quelques semaines avant le début de Nuit debout : « Tant qu’on y va de manière séparée, on a de bonnes chances d’être foutus. L’une des leçons du film [‘Merci Patron !’] c’est de se dire que si on n’a pas la jonction de la petite bourgeoisie que j’incarne et des classes populaires incarnées par les Klur dans le film, on n’arrive pas à perturber [l’oligarque] Bernard Arnault ».
Lordon, très applaudi dans les assemblées générales de Nuit debout, défend le nationalisme économique et insiste sur le rôle central de l’Etat bourgeois qu’il entend renforcer. Il est pour un retour à une politique protectionniste. Le Monde caractérise sa politique ainsi : « le défaut de l’Etat sur sa dette, la sortie de la monnaie unique, la prise de contrôle des banques en faillite par la puissance publique et la régulation des échanges avec l’étranger » une politique qui, comme il fut question en Grèce en 2015, ne peut être appliquée que par des mesures dictatoriales. Ces positions le rapprochent du souverainiste Jacques Sapir, qui avait en août dernier proposé une alliance entre « la gauche souverainiste » (entre autres Mélenchon et le Front de Gauche) et le FN.
Ce n’est pas un hasard si on observe à Nuit debout la présence d’éléments et même de banderoles de l’extrême droite.
C’est pas une affaire de pureté de savoir que Ruffin engrange plus de 160 000 euros de droits pour un film dont une famille de prolos a tenu la « vedette » (le rôle de faire-valoir) et ne palpe (quasi)rien.
#rackett
La Nuit Debout par tous les bouts — Des usages du dissensus scriptural
►http://www.archyves.net/html/Blog/?p=6844
Ce petit diaporama du mois écoulé n’obéit à aucun ordre chronologique, il se voudrait flânerie polysémique parmi les murs et les trottoirs en (g)rêve général. Sur la place de la République ou les campus des facs en ébullition partielle (Tolbiac et Paris 8 Saint-Denis), rien d’homogène ni de consensuel, ça va dans plusieurs sens. Pris de cours, les observateurs médiatiques ressorte leurs vieilles binocles manichéistes : d’un côté les gentils idéalistes, de l’autre les méchants iconoclastes. Et pourtant, entre les jardiniers de l’arbre à palabres – souvent empêtrés dans un formalisme démocratique et une commissionite aiguë à l’image des pires modes de gouvernance actuels – et les insurgés du passage à l’acte – souvent obnubilés par l’éphémère coup d’éclat de la geste émeutière qui n’est pas sans effet de miroir (...)
Ca tourne pas mal depuis ce matin : pour la manif’ et la Nuit debout, amphi tout chaud à Tolbiac avec Lordon à la pyrotechnie :
►http://www.dailymotion.com/video/x40ymf3_frederic-lordon-a-tolbiac-le-30-mars-2016_news
Edit : ceci est bien une autre vidéo d’un deuxième lycéen de Bergson qui s’est fait matraqué.
Un policier en civil va jusqu’à frapper à coup de matraque le visage d’un lycéen
▻https://twitter.com/Lies_Breaker/status/713120513846067203
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/713120419671379968/pu/vid/360x640/WW0k1g56WIppI8uh.mp4
La vidéo n’est pas datée, mais visiblement ça se passe à Paris. En tout cas l’extrême violence des lycéens est bien visible... Comme c’est relaté ici :
Ce qu’il s’est passé à Bergson ce matin
▻https://paris-luttes.info/ce-qu-il-s-est-passe-a-bergson-ce-5161
Edit :
C’était bien hier au Lycée Bergson, on reconnaît le policier sur ces photos publiées par
@paris Luttes
Edit :
Pour mémoire, voici la vidéo du lycéen qui s’est pris un coup de poing. C’est celle-ci qui a fait les JT :
▻https://www.youtube.com/watch?v=ETuxcaSnlc8
Aujourd’hui une autre vidéo d’un « passant » matraqué à Nantes a été publiée :
►http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-un-homme-blesse-en-marge-de-la-manif-la-police-des-polices-saisie
▻https://www.facebook.com/nolwenn.saget/videos/10207663983670387
▻https://video-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xlp1/v/t42.1790-2/12898919_980040708745135_1445270972_n.mp4?efg=eyJybHIiOjQ1MSw
Commissariat Paris ce matin #Qui_sème...
Une autre vidéo (moins vue), montre que l’intimidation et les coups, utilisés à la porte des établissements scolaires pour casser la mobilisation se prolonge de méthodes toutes aussi dissuasives, à grands coups de matraques télescopiques (mais aussi de gaz lacrymos, de tirs de flash ball, et comme à Bergson de tazer) ; ici, un groupe de policiers repoussent des jeunes en train de marcher lors de la #manifestation du 24 mars, et l’un d’eux (BAC), appuyé par ses collègues matraque à tout va
Donc, voilà la police de valls qui na rien a envier à celle de Pasqua à l’époque
@colporteur oui c’est bien cette vidéo que j’ai mise en avant dans ce billet. Simplement hier elle n’était pas authentifiée (localisée, datée), c’est pour ça que je suis aller chercher les photos de Paris-luttes.
ah... me suis trompé, je croyais que c’était celle du lycéen de 15 ans de Bergson, mis à terre, puis relevé pour être battu
▻https://www.youtube.com/watch?v=rjKrstwUgWY
@colporteur oui voilà :-) J’ai clarifié les choses dans le billet et ajouté une autre vidéo d’un type qui se fait frapper à Nantes. D’ailleurs elle a déjà été relayée ici ▻http://seenthis.net/messages/473470
Aussi en lien avec les violences policières et le « piège » à Tolbiac le 17 mars ▻http://seenthis.net/messages/471301
Et sur celle-ci, menaces... moi qui croyais que les flashball n’étaient là que pour la légitime défense :
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/713773447806058497/pu/vid/640x360/gRiD1P4wpuMmachZ.mp4
▻https://twitter.com/Cauchemardos/status/713773639829757954
« Ca va te faire très très mal tu vas voir » annonce un CRS lors de la manif #loitravail, flashball en main. #24mars
une troisième vidéo qui révèle de nouvelles violences policière à Bergson ce jeudi 24 mars (et la non-violence des lycéens)
►https://www.youtube.com/watch?v=P6nlZLVU81g
Et le site de la FCPE du lycée Berson
Témoignage d’une habitante sur les violences policières contre les lycéens, lycéennes vendredi 25 mars.
▻http://paris-luttes.info/temoignage-d-une-habitante-du-19-5192
Non, l’élève victime de violences policières rendu tristement célèbre par la vidéo qui a circulé ce jeudi 24/03/16 sur les réseaux sociaux et dans les médias ne constitue pas un cas isolé, il n’est que le symbole de la brutalité systématique exercée ce matin-là par les forces de l’ordre à l’encontre des jeunes manifestants de la cité scolaire Bergson (Paris 19e) alors mobilisés contre la loi El Khomry. Malheureusement, d’autres jeunes ont été touchés, parfois gravement, sans que des images chocs ne soient montrées à leur sujet, mais les faits n’en sont pas moins avérés et je peux en témoigner.
Autres témoignages :
Lycée Bergson : pas une bavure, des violences orchestrées
▻https://npa2009.org/actualite/jeunesse/violences-policieres-au-lycee-bergson-cest-pire-quon-croit
M, 16 ans raconte :
« J’ai jeté un œuf. 10 minutes plus tard ils m’ont mis à l’écart dans un coin. Ils m’ont mis des coups de matraque (dont un qui m’a laissé un bleu que j’ai pris en photo). Ils étaient deux : un CRS et une personne de la BAC en civil. Le « Baceux » m’a donné des coups de matraque et le CRS de casque avec sa visière. Je disais "arrêtez" je les poussais pour qu’ils arrêtent. Ils ont continué en me disant "là on te frappe pas, si tu veux on peut te frapper jusqu’à ce que t’arrives pas à te relever". Après un silence ils ont pris ma carte d’identité en photo en me disant que si je ne partais pas du lycée il viendraient le lendemain matin chez moi. »
Il est resté malgré les menaces.
En voyant une amie qui suffoquait à terre, S., 16 ans, est allé demander de l’aide aux policiers qui lui ont répondu en l’insultant. Ils étaient au volant de leur voiture et se sont mis à foncer sur les lycéen-ne-s. En voyant cela, S. a mis un coup de pied dans leur voiture, presque par réflexe. Cela a suffi à le faire embarquer au commissariat :
« Ils m’ont plaqué au sol. Menotté. Dans la voiture la policière au volant a dit que j’étais "une sous-merde", que c’était vraiment "une génération de merde" qu’on n’était "pas éduqués". Le policier à côté de moi qui me tenait m’a dit que si je bougeais je me prendrais une claque. Le trajet a duré deux minutes pendant lesquelles la policière n’a cessé de m’insulter.
Au commissariat, ils m’ont menotté à une chaise. il y avait autour de cinq flics qui se sont moqués de moi en m’insultant « ferme ta gueule » « t’as pas à parler », « espèce de pédé », « t’es un voyou » alors que je demandais à aller aux toilettes. Ils ne m’ont laissé y aller qu’au bout d’une heure et demie.
Les insultes ont duré tout le temps ou je suis resté au commissariat (2 à 3h je pense). Ce qui m’a étonné, c’est qu’il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre. Une flic est arrivée plus tard et a dit en me voyant « ah c’est lui le petit con. » »
Ses copains témoignent que ce sont eux qui ont prévenu ses parents. Les flics l’ont gardé plusieurs heures au commissariat sans s’en donner la peine – T. est mineur. Pour finir, son ADN a été prélevée (salive, empruntes digitales). Il est convoqué pour ’outrage à agent » dans trois mois.
INVITE AU BOULEVERSEMENT
Le 22 mars
"Non seulement il faudrait que nous soyons jeunes et cons mais en plus « jeunes à proposition ». La vie c’est pas un clip pour la présidentielle, on ne propose rien, on invite au bouleversement, au soulèvement, à l’insurrection."
À force de nous le répéter, on commence à le savoir : la jeunesse, c’est la précarité. L’école, le travail, l’amour, le logement, le statut, l’identité, en tout, partout et pour tout, nous sommes "précaires". C’est-à-dire pas vraiment finis, pas vraiment stabilisés, assis, sécurisés. Une sorte d’allumette dans un blizzard. Et c’est donc pour ça qu’on nous plaint, et c’est au non de cette fragilité décrétée que l’on parle à notre place, que l’on prend notre défense : avec un peu de chance et d’efforts, on devrait un jour avoir le privilège de devenir adultes, intégrés, travailleurs, satisfaits.
Et c’est vrai que d’une certaine manière, nous sommes fragiles, manipulables, exploitables. À l’école, on nous a pas vraiment appris à nous défendre, encore moins à nous battre. Ce que l’on nous a enseigné, c’est de nous préparer, de nous y attendre, à la vie de merde à la petite cuillère, avec ses mille petites résignations, ses kilos de rêves écrasés, son manque cruel de destin. C’est vrai qu’on est nombreux à se rétamer dans la précarité. Mais pour être tout à fait honnêtes, la « vie normale » qu’on nous fait miroiter est aussi enthousiasmante qu’un nouveau film des Visiteurs.
Lorsqu’on se balade sur les réseaux sociaux ou dans les commentaires de sites d’informations, on voit facilement ce que les vieux pensent de nous : ils nous plaignent ou nous méprisent. Encore un « mouvement de jeunes » ! On s’apitoie ou on ricane, mais on connaît déjà bien tout ça. Peut-être, peut-être pas. Nous on a une autre intuition, l’intuition que l’Histoire revient mais ne se répète pas. L’intuition que ce gouvernement est particulièrement flippé que nous continuions, que nous n’abandonnions pas, que nous ne lâchions pas la rue. C’est d’ailleurs la seule explication au niveau de brutalité délirant que les flics ont déployé pour empêcher une AG à Tolbiac. Et non, Valls n’a pas peur de la CGT et des travailleurs qui défilent tranquillement. Ce qu’il craint ce sont ces jeunes que tout le monde méprise car il sait que dans le fond, on se fatiguera peut-être mais on se fera pas acheter par des promesses en toc ou un futur sous cachetons. Ils sont pas complètement cons dans les cabinets ministériels, ils le savent bien qu’on n’a pas grand chose à perdre et que ça va pas être simple de nous faire croire à leur avenir radieux.
Effectivement, nous sommes au cœur de ce paradoxe : c’est parce que nous ne sommes pas grand chose pour cette société que nous en sommes quelque part, un peu libérés. Nous on n’a pas misé un kopec sur ce monde alors on a pas besoin de faire l’autruche à mesure qu’il s’enfonce. Si on y réfléchit, on ne lutte pas contre la précarité mais à partir d’elle.
Alors il va falloir leur dire à tous ces gens qui s’inquiètent pour nous ou de nous : on n’a pas peur de l’avenir, c’est votre avenir qui a peur de nous. Ce n’est pas nous qui avons peur de la rue, du changement, du soulèvement. Nous, on n’a pas peur de perdre notre boulot ou nos repères, nos petits privilèges et notre confort. Nous en s’en fout complètement de votre monde, ce qu’on veut, c’est tenter quelque chose, quelque chose de nouveau, d’inédit, d’improbable. Et vous nous ferez pas croire que le résultat pourrait être pire que le merdier que vous nous avez légué. « Mais qu’est-ce que vous proposez ? » foutez-vous la au cul votre question. Non seulement il faudrait que nous soyons jeunes et cons mais en plus « jeunes à proposition ». La vie c’est pas un clip pour la présidentielle, on ne propose rien, on invite, au bouleversement, au soulèvement, à l’insurrection. Des idées on en a et on en aura et ça tombe bien car vous allez mourir bien avant nous.
La question n’est pas d’avoir 16, 30 ou 77 ans. Il faut arrêter de croire que la jeunesse est une phase transitoire. On n’est pas jeune pour ensuite devenir vieux. On n’est pas vieux parce qu’on a été jeune. La jeunesse c’est le contraire de se laisser aller : c’est partir à l’assaut du monde, y compris pour le renverser.
La loi El Khomri est peut-être un prétexte – le prétexte qui nous manquait – pour aller dans la rue, occuper des bâtiments publics, nous rencontrer et nous décider. On sait tous que si on ne le fait pas maintenant, si on manque d’audace et de courage, le retour à la normal sera encore plus brutal : la vie de merde et les élections 2017 de merde. Nous cherchons moins à produire un mouvement de la jeunesse qu’à penser la jeunesse du mouvement. C’est à dire, lui donner la possibilité de ne pas être ce que les mouvements précédents ont été. Lui permettre d’être imprévisible. Nous donner la possibilité de ne pas répéter ce que la génération précédente a fait.
Visons le soulèvement.
De 7 à 77 ans.
Des étudiants-occupants de l’université de Tolbiac
Des témoins dénoncent une évacuation violente de la fac de #Tolbiac par les CRS
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/190316/des-temoins-denoncent-une-evacuation-violente-de-la-fac-de-tolbiac-par-les
Jeudi 17 mars, à l’issue de la manifestation organisée en protestation contre la #loi_sur_le_travail, plusieurs dizaines d’étudiants s’étaient réunis pour une assemblée générale à Tolbiac alors que le site était fermé. En fin d’après-midi, les CRS les ont évacués avec violence et brutalisé ceux qui étaient aux abords de l’université, d’après plusieurs témoignages.
#France #enseignement_supérieur #étudiants #violences_policières
Salut un livre gratuit en pdf : « Des secrets si bien gardés Les dossiers de la CIA et de la Maison-Blanche sur la France et ses présidents 1958-1981 » Ou comment les Etats s’assoient sur le droit des peuples au nom du profit ou de la géopolitique. ►http://www.histoireebook.com/index.php?post/Nouzille-Vincent-Des-secrets-si-bien-gardes
Témoignage sur la répression à Tolbiac jeudi 17 mars
►http://paris-luttes.info/temoignage-sur-la-repression-a-5096
▻http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L300xH197/dc2e89a5fef95ee1dd2a4f6bdfd9ce-c3130.jpg?1458308199
Témoignage d’étudiant-e-s présent-e-s à Tolbiac sur les violences policières ayant suivies la brève occupation de l’amphi N jeudi 17 mars.
Compte-rendu de la comparution des quatre inculpés de Tolbiac via @paris
▻https://paris-luttes.info/compte-rendu-de-la-comparution-des-5109
Jeudi 17 mars, à l’issue de la manifestation contre la « loi travail », le mot d’ordre de se réunir sur le site de Tolbiac de l’#université Paris 1 est maintenu. Entre 17h30 et 18h30, beaucoup de monde se réunit devant la fac. Certains rentrent à l’intérieur, d’autres pas. La #police intervient pour dégager tout le monde. Plusieurs personnes ont été arrêtées, quatre de ces personnes ont été présentées samedi 19 mars devant la 23e chambre du tribunal de Paris, c’est la chambre des #comparutions_immédiates.
Un article bien foutu qui comporte des éléments de #défense_militante utiles à chaque #manifestant et/ou arrêté (et leurs proches).
TOLBIAC, un exercice grandeur nature - DOC du réel
Tiens, la permanence de Jean Marie Leguen a été redécorée après l’#AGLoiTravail à Tolbiac, @paris
Durée et montant des indemnités chômage doivent être abordés « avec courage », Jean-Marie Le Guen, janvier 2016.
« Nous voulons des emplois fictifs et des logements de fonction »
, les mouvements de précaires des années 90, inspirés par Le Guen et Jospin :
Petite chronique de l’occupation éphémère de Tolbiac le 17 mars
▻http://paris-luttes.info/petite-chronique-de-l-occupation-5087?var_mode=calcul
▻http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L300xH169/arton5087-56ed3.jpg?1458293710
Description des violences policière subient par les manifestant à Tolbiac hier
Tolbiac : des visages en sang, des gens traînés par terre
►http://www.liberation.fr/direct/element/tolbiac-des-visages-en-sang-des-gens-traines-par-terre_33149
AG inter-luttes contre la Loi Travail - Tolbiac
▻http://paris-luttes.info/ag-inter-luttes-contre-la-loi-5066
Nous, lycéenn(e)s, travailleurs(ses), étudiant(e)s, chômeus(e)s de toute l’Île-de-France... appelons à nous réunir jeudi 17 mars après la manifestation (18h à Tolbiac) pour s’organiser tous et toutes dans la lutte à venir. Ceci hors des cadres et des échéances imposés par les syndicats. L’assemblée est (...) — Salariat - précariat, 13e arrondissement, mouvement social, Loi travail
Des flics débarquent à Lyon 2 et arrêtent un étudiant en pleine AG
▻https://rebellyon.info/Des-flics-debarquent-a-Lyon-2-et-arretent-15958
Dans la continuité de la politique policière de Manuel Valls et François Hollande :
▻http://seenthis.net/messages/470998
►http://www.liberation.fr/direct/element/tolbiac-des-visages-en-sang-des-gens-traines-par-terre_33149
▻https://twitter.com/du_doc/status/710598200500027392
►https://twitter.com/Gjpvernant/status/710592511681630208
►https://twitter.com/Gjpvernant/status/710592511681630208
Notre journaliste Sylvain Mouillard, sur place à Tolbiac, rapporte qu’il y avait des visages en sang, des gens traînés par terre, lors des charges policières contre les étudiants. Les gens qui voulaient sortir du site devaient le faire à visage découvert et étaient filmés par la police. A 19 heures, plusieurs centaines de personnes étaient toujours présentes aux abords de l’université.