city:vezin-le-coquet

  • relai d’un appel qui nous a été transmis du CoCoCrim (comité
    contre la ciminalisation du mouvement social).
    C’est un appel à rassemblement, samedi 17 juin, contre la répression des
    dernières manifestations.

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    Solidarité contre la répression des dernières manifestations !

    Cinq militants Rennais placés en détention le mercredi 31 mai.
    Mardi 30 mai, 6h, à Rennes. Des policiers font sauter des portes :
    bélier, boucliers, cagoules, armes de poing, fusils d’assaut. Des
    appartements sont retournés et sept personnes arrêtées.
    Un mois plus tôt, lors d’une manifestation, un motard de la police
    nationale dégainait son arme de service et mettait en joue les
    manifestants qui lui hurlaient de baisser son pistolet.

    La manifestation Ni Le Pen Ni Macron du 27 avril 2017
    Entre les deux tours de l’élection présidentielle, le 27 avril dernier,
    des manifestations se tiennent dans toutes les grandes villes de France
    avec pour mot d’ordre "Ni Le Pen Ni Macron". À Rennes, le centre-ville
    est complètement bouclé par des centaines de policiers casqués et armés.
    Malgré cela, 1 500 à 3 000 manifestants, parviennent à s’élancer dans un
    parcours improvisé. Le dispositif policier tente à plusieurs reprises de
    bloquer la marche. Deux motards de la police nationale se positionnent
    sur le pont Féval afin d’anticiper le parcours des manifestants. L’avant
    du cortège court en direction des deux policiers pour ouvrir la voie à
    la manifestation. Une des motos démarre, tandis que l’autre reste sur
    place. Des manifestants bousculent le motard pour qu’il parte. C’est à
    ce moment précis que celui-ci descend de son véhicule, saisit son arme
    de service et menace la foule en la mettant en joue. Finalement, il
    remonte sur sa moto et part comme il aurait pu le faire dès le début. Il
    se fera reconnaître 1 jour d’ITT.

    La prison pour les cinq
    Le 31 mai, cinq des sept personnes arrêtées la veille sont présentées
    devant le tribunal en comparution immédiate. Elles sont placées en
    détention provisoire après avoir demandé un délai pour préparer leur
    défense. Ceci leur est reproché, ainsi que l’usage de leur droit de
    garder le silence en garde-à-vue, comme une preuve de leur
    « dangerosité » et justifie, selon la juge, un mandat de dépôt. Elles
    sont aujourd’hui emprisonnées à Vezin-le-Coquet, en attente de leur
    procès le 21 juin.

    L’escalade répressive
    La généralisation à Rennes, depuis le mouvement contre la loi travail,
    de dispositifs policiers massifs pour empêcher les manifestations, la
    systématisation d’une présence policière suréquipée, et maintenant la
    banalisation d’un geste extrême – braquer une arme sur des
    manifestant.e.s ! - visent manifestement à décourager toute volonté de
    se mobiliser. Il en est de même de l’escalade judiciaire, les
    condamnations de plus en plus lourdes (6 mois de prison avec sursis,
    interdiction de manifester de 3 ans en Ille-et-Vilaine, 550 euros de
    dommages et intérêts et d’amendes pour le manifestant condamné le 2
    juin), la mise en détention à l’issue de comparution immédiate, et
    maintenant la détention provisoire avec mandat de dépôt, la remise en
    cause des droits de la défense, la pression exercée sur les témoins
    (deux témoins sont arrêtées à la fin de l’audience, menottées et
    présentées devant un juge d’instruction pour faux témoignage. Elles sont
    finalement désignées comme témoins assistés).

    Nous ne nous laisserons pas intimider
    Le nouveau président Macron et son gouvernement se préparent à affronter
    le mouvement social, tout en s’assurant un début de quinquennat sans
    réaction. D’un côté, ils s’apprêtent à faire passer dans le droit commun
    les dispositions qui relèvent pour l’instant de l’état d’urgence. De
    l’autre, il se prépare à continuer le sale boulot contre le droit du
    travail, usant d’ordonnances pour court-circuiter le Parlement. Encore
    plus fort que le 49.3, encore plus loin que la loi El Khomri, le droit
    du travail doit être totalement détricoté, le contrat de travail
    lui-même étant remis en cause.

    Alors, nous qui prendrons part aux mouvements sociaux qui s’annoncent,
    nous comprenons bien le message lancé par le pouvoir, nous affirmons
    notre solidarité avec les inculpés.

    Nous exigeons leur libération immédiate et l’abandon de toutes les
    poursuites dont ils font l’objet.

    Nous appelons à un rassemblement avec des prises de parole
    le samedi 17 juin, à 14h, place de la mairie.
    Rassemblement samedi 20 juin solidarité
    contre la répression des dernières manifestations

    Le Collectif contre la criminalisation du mouvement social"

    –-
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  • A Rennes, des fouilles à l’excès - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2012/06/29/a-rennes-des-fouilles-a-l-exces_830180

    Initiative . Une pétition dénonce les abus en prison

    Quarante-sept détenus du centre pénitentiaire de Rennes - Vezin-le-Coquet ont dénoncé la pratique des fouilles intégrales systématiques dans une pétition rendue publique vendredi par l’Observatoire international des prisons (OIP). « Je certifie sur l’honneur en signant cette pétition avoir toujours subi jusqu’à ce jour des fouilles corporelles à chaque sortie de visite au parloir "famille" ou à "l’unité de vie familiale", ainsi qu’à chaque fouille de cellule programmée. A chaque fois que cela se produit, je me sens honteux et humilié », ont souligné les détenus signataires. L’OIP a déclaré « inacceptable […] dans un Etat de droit » cette pratique des fouilles systématiques, soulignant que « l’administration pénitentiaire doit appliquer la loi », alors qu’« elle n’a cessé de se faire sanctionner par différents tribunaux administratifs ».

    #prison #fouilles #dignité