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  • Un président de #tribunal à un #gilet_jaune : « On ne peut pas dénoncer une société de la #surveillance, et demander à voir les vidéos » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230419/un-president-de-tribunal-un-gilet-jaune-ne-peut-pas-denoncer-une-societe-d

    Arrêtée boulevard Haussmann à Paris, samedi en début d’après-midi, dans le cadre des contrôles généraux autorisés par le procureur. La procédure est complexe, son dossier comprend bien un PV d’interpellation, mais pour un… homme. Un homme arrêté au même moment qu’elle, transporté dans le même fourgon qu’elle, mais qui n’a rien à voir avec elle. Margot est accusée d’outrage – « enfoirés, connards » – à l’encontre du policier dispatcheur des gardes à vue.

    La prévenue précise qu’« il n’y a pas eu de notification de mes droits, ils ont rempli le PV d’audition sans moi, en cochant les cases pour moi… Alors, après deux heures où je suis serflexée, avec une épaule en position très désagréable, mes mains sont gonflées, bleues, j’ai excessivement mal, les policiers se foutent de ma gueule… Je leur ai crié dessus, oui, mais je ne les ai pas insultés… Ils ont fini par enlever les Serflex, pour prendre mon sac. »

    La rapporteure fouille son dossier. « Et dans votre sac, il n’y avait pas de kit manifestant… » La salle rit. « Kit manifestant… » Pas la procureure, qui réclame deux semaines de travail d’intérêt général. Le tribunal la relaxe et annule la procédure. Margot a passé trois nuits en #détention pour rien.

    • Un compte-rendu de comparutions par @davduf

      Mardi, le tribunal de grande instance de Paris jugeait en comparution immédiate quelques manifestants interpellés samedi, lors de l’acte XXIII du mouvement des gilets jaunes. Choses vues.

      Mathieu A., 21 ans, chevelure souple, tee-shirt rouge, regard juvénile, employé de fast-food

      Il est venu manifester en famille (un oncle et un cousin) depuis Châlons-en-Champagne. Mathieu a bu quelques bières dans le cortège, entre Bercy et République. Sur la place du même nom, il a lancé un morceau de banc et des bouteilles en direction de gendarmes mobiles. Aucun n’a été touché.

      Le président demande : « Voulez-vous être jugé maintenant ? » Mathieu répond : « Je préfère maintenant, comme ça c’est fait. »

      La salle gronde. Elle lui conseille « Délai ! Délai ! » pour mieux préparer sa défense. L’avocat de Mathieu est pris de court, « ce n’est pas la salle qui décide, c’est le prévenu ». Le président fait du chantage à la détention provisoire, le temps de fixer une nouvelle audience. Mathieu accepte : « Maintenant. »

      Au moment de son interpellation, il présente 0,67 mg d’alcool par litre d’air expiré. « J’étais en train de manger, au pied de la statue de la République. »

      Le tribunal reconnaît que les images de vidéosurveillance ne donnent rien : « Trop de lacrymogènes », disent les enquêteurs. Mathieu ne conteste pas les faits, juste la taille de la planche du banc, « un tout petit bout de bois ». Il expose sa vie, enfance difficile, élevé par ses grands-parents.

      Depuis trois mois, il a décroché la timbale, un CDI à temps partiel chez Quick. « Ils l’attendent », lâche son avocat. Mathieu vit maritalement, il est père d’une petite fille d’un an et demi. « Ce que j’ai fait, c’est n’importe quoi… Je regrette. »

      Le parquet requiert quatre mois avec sursis. Mathieu sourit, largement. « Vous avez quelque chose à dire avant que le tribunal délibère ? », demande le président. Mathieu répond : « Vous inquiétez pas, je compte pas remettre les pieds à Paris… »

      Décision : deux mois avec sursis.

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      Margot S., 26 ans, brune, tee-shirt noir, au RSA

      Arrêtée boulevard Haussmann à Paris, samedi en début d’après-midi, dans le cadre des contrôles généraux autorisés par le procureur. La procédure est complexe, son dossier comprend bien un PV d’interpellation, mais pour un… homme. Un homme arrêté au même moment qu’elle, transporté dans le même fourgon qu’elle, mais qui n’a rien à voir avec elle. Margot est accusée d’outrage – « enfoirés, connards » – à l’encontre du policier dispatcheur des gardes à vue.

      La prévenue précise qu’« il n’y a pas eu de notification de mes droits, ils ont rempli le PV d’audition sans moi, en cochant les cases pour moi… Alors, après deux heures où je suis serflexée, avec une épaule en position très désagréable, mes mains sont gonflées, bleues, j’ai excessivement mal, les policiers se foutent de ma gueule… Je leur ai crié dessus, oui, mais je ne les ai pas insultés… Ils ont fini par enlever les Serflex, pour prendre mon sac. »

      La rapporteure fouille son dossier. « Et dans votre sac, il n’y avait pas de kit manifestant… » La salle rit. « Kit manifestant… » Pas la procureure, qui réclame deux semaines de travail d’intérêt général. Le tribunal la relaxe et annule la procédure. Margot a passé trois nuits en détention pour rien.

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      Farid S., 40 ans, artisan, venu de Vitrolles

      Accusé de jet de projectiles de « type caillou » envers des personnes dépositaires de l’autorité publique, inconnu des services de police. Lors de son arrestation rue Fontaine, dans le XIe arrondissement de Paris, il est repéré par sa cagoule noire, son masque de ski blanc, et un sac à dos. Il est artisan, il a tout perdu : « Je vais cesser mon activité d’échafaudeur », dit Farid.

      Il est gilet jaune depuis six mois, écrasé par les charges. « Un brave personnage », dit la procureure. Lui raconte la manifestation de samedi, il est venu pour « rencontrer monsieur Rodriguez, pour échanger avec lui, pour apprendre », il est monté par car spécial depuis les Bouches-du-Rhône (« affrété par qui ? » demande le président ; Farid l’ignore) : « Chez vous, ça n’a rien à voir avec chez nous, à Cagnes-sur-Mer. »

      Farid prend des photos, se met à l’écart, quand soudain : « On me saute dessus. J’ai rien compris, j’avais la tête enfoncée dans le sol, des doigts de policiers enfoncés dans le nez, et c’est là qu’une femme est arrivée, en hurlant, une pierre à la main : “T’es venu casser du flic, hein ?! T’inquiète, on va te casser les dents !” »

      Farid proteste, dit qu’il n’a rien à voir avec le jet de caillou. Il réclame les vidéosurveillances dès son interpellation, pendant la garde à vue, et encore à l’audience. Son avocat, Arié Alimi, note que la fouille n’a pas permis de retrouver les éléments : ni cagoule ni masque. « Est-ce bien lui ? Les policiers ont-ils menti ou se sont-ils trompés ? »

      L’avocat demande une confrontation avec les trois policiers qui accusent son client. Il évoque les violences policières, « devenues systémiques », et les mensonges, devenus habitudes. Le juge rapporteur ironise : « On ne peut pas dénoncer une société de la surveillance, et demander dans le même temps à voir les vidéos. »

      Le parquet requiert quatre mois avec sursis pour violences et participation à un groupement en vue de commettre des délits de dégradations et de violences. La défense demande au tribunal la relaxe. Elle ne l’obtient pas.

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      Tony D., 22 ans, assistant technico-commercial chez Kärcher

      Ce samedi, c’était l’acte XXIII, et c’était sa vingt-troisième manifestation. Comme depuis le premier jour, Tony était venu seul, avec son téléphone, « pour moi, pour avoir des souvenirs, et pour Facebook quand je tombe sur des violences policières ».

      À 16 h 13, place de la République, Tony est pris dans une charge : « Je me trouvais au milieu, au mauvais moment, au mauvais endroit, mais je me suis pas laissé tomber, j’ai reçu des coups de matraque sur tout le corps, mon téléphone portable est tombé, je reconnais ma participation, j’ai bien repoussé un policier, mais je n’ai pas porté de coup. »

      Dans la chute, Tony roule dans l’escalier de la place, avec un ou deux policiers – c’est peu clair – de la 11e compagnie d’intervention (CDI) ou de la Bac – c’est peu clair aussi – qui l’accusent de coups de poing, de jets de cailloux. « Sa blessure est due à sa chute dans l’escalier », notent-ils dans leur rapport.

      Tony est grand, bas de survêtement gris et tee-shirt bleu Urban Running, il fait face au tribunal, petit sourire gêné. Son poignet droit est bandé. Tony a passé trois jours à l’Hôtel-Dieu, avec 21 jours d’ITT à la clé et plusieurs hématomes.

      Malgré l’heure tardive, les bancs du public n’ont pas désempli. Militants, proches, familles, membres de comités antirépression, ils écoutent. Tony récuse toutes les accusations de rébellion et de violences sauf la bousculade. « J’ai refusé d’aller plus vite que les policiers. Je suis tout seul, ils sont six, je pèse pas lourd. » L’affaire est mal engagée.

      Soudain, du fond de la salle, un homme se lève, en colère. C’est le père de Tony. « Ça fait trois jours que je cherche à avoir des nouvelles de mon fils… Personne ne m’en donne… » Le président lui demande : « Voyez avec l’avocat commis d’office ? » Réponse : « C’est qu’il refuse de me parler. »

      Le président et ses assesseurs laissent faire. Le public acquiesce et le père reprend : « Mon fils ne se rend pas compte… Avec son petit sourire nerveux, ça joue contre lui… Moi, j’ai la vidéo ! Tout le week-end, j’ai recueilli les vidéos… Mon fils n’a rien fait. » L’avocat commis d’office se confond en explications. Après la suspension de séance, Tony est placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre à Paris. Son procès est reporté au 21 mai.

    • Le témoignage en vidéo du père de Tony, à la sortie de l’audience.
      https://youtu.be/tNoRk17cYKY

      Cette vidéo m’a fait réagir sur twitter sans avoir pu lire l’article : https://twitter.com/ValKphotos/status/1120968692467105792 Je vais recopier ça ici en l’enrichissant un peu pour seenthis :

      Je n’arrête pas de le dire, souvent dans le vent hélas : les vidéos, et parfois les photos, font condamner plein de gens. Le moindre geste de défense est considéré comme outrage. C’est une vraie hécatombe judiciaire depuis des mois et des années... C’est un peu galère à trouver, particulièrement sur un smartphone, mais la #legal_team de #Nantes fait un travail de ouf sur les comptes-rendus de procès depuis des années : https://nantes.indymedia.org/search/find_content?search%5Bsearch_terms%5D=legal+team Elle avait ainsi pu démontrer aussi que certains flics utilisent ça comme prime.
      C’est pour ça que sous-entendre, comme Le Point, que des personnes comme #Gaspard_Glanz font partie des black-blocs est une ÉNORME BLAGUE : non seulement c’est faux mais il le dit lui même : il y a autant de militant-e-s qui détestent son travail que de flics qui sont fan. Cf ce tag qui avait fait rire beaucoup de monde sur #Nantes où il est pour certains groupes, persona non-gratta (idem sur la #ZAD #NDDL) : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/29667804996

      Flickr

      S’intéresser uniquement aux moments qui pètent en manif sans montrer le reste de ce qui fait un mouvement social et sans se renseigner sur les #violencesjudiciaires de l’after, corollaire indissociable des #violencespolicieres, c’est possible. Mais ce n’est pas politique. Mais je sais, une fois encore, que ce mini thread ne sera ni lu ni partagé : c’est trop moraliste, pas sexy, et sûrement too much #UnpopularOpinion...
      L’arrestation d’un journaliste fait réagir et c’est tant mieux, mais nous sommes combien à ne plus pouvoir travailler ? Et, comme il le dit lui même, sa notoriété lui vaut des traitements de faveur : vous rendez-vous compte de comment sont traitées TOUTES les personnes arrêtées ?

      S’en suivent quelques échanges :

      Le problème n’est pas les vidéos mais l’impunité de la police et la justice de classe. Pour les vidéos, je comprends que les gens gueulent lorsque les auteurs ne floutent pas les visages manifestants, mais pour le reste je pense qu’elles sont nécessaire pour se protéger des flics
      https://twitter.com/m_gael/status/1120978746163515392

      Sauf qu’il y a moyen de faire de la vidéo et de la photo SANS METTRE LES GENS EN DANGER ! Ça s’apprend, lentement, et parfois oui au détriment d’autres trucs. Mais mettre son propre travail au dessus de la condition humaine, c’est un choix qui peut légitimement se questionner. Je reconnais que pour moi former, donc aider à voir plus loin pour faire des choix, c’est la partie la plus importante du mot informer.

      Mais dans ce cas précis c’est le contraire, cela permet d’innocenter cet homme, non ? ?
      https://twitter.com/KpriLeo/status/1120983287617523712

      J’en doute. Si c’est le cas ce sera l’exception qui confirme la règle. J’ai assisté à un procès où un gilet jaune a accepté la compa immédiate car une vidéo prouvait la violence de son arrestation. Le flic a réussi à choper une itt pour une fausse blessure. Le GJ a été condamné.

      Et c’est là que je voulais en venir : je galère à retrouver des traces de ce procès qui m’avait particulièrement marquée : je retourne à mes recherches et vous ramène ça ici car, je crois, c’est un « exemple » important.

  • Deux ans après avoir été écrasés par un camion, deux manifestants contre la loi travail enfin reconnus victimes
    https://www.bastamag.net/Deux-ans-apres-avoir-ete-ecrases-par-un-camion-deux-manifestants-contre-la

    « On est enfin reconnus victimes ! C’est une libération ! » Nadia Chergui et Abdelmajid Kalai attendaient depuis deux ans ce moment. Le chauffeur du poids lourd qui les a écrasés, en mai 2016, a été reconnu coupable d’avoir foncé dans un barrage filtrant tenu par des militants de la CGT à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné ce mercredi 4 juillet Ludovic Z, le chauffeur, à six mois d’emprisonnement avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve d’un an pour (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Droits_fondamentaux, #Transformer_le_travail

  • L’affaire du barrage forcé de Vitrolles : pour la première fois les principales victimes s’expriment face caméra - Basta !
    https://www.bastamag.net/L-affaire-du-barrage-force-de-Vitrolles-pour-la-premiere-fois-les-principa
    https://www.bastamag.net/IMG/arton6356.jpg?1507539287

    Après un premier procès surréaliste, où la présidente du tribunal se basera sur une enquête policière expédiée pour relaxer le chauffeur et confondre les manifestants avec une « foule folle et avinée » qui « prend la France en otage », les victimes ont fait appel. Une deuxième audience a eu lieu depuis. Et une troisième est prévue en 2018. Plus d’un an après l’accident qui a failli leur coûter la vie, les trois principales victimes témoignent, pour la première fois, face caméra.

    https://vimeo.com/230785422


    #violence #justice #anti-syndicalisme #guerre_des_classes

  • https://mars-infos.org/un-proche-de-l-action-francaise-2498

    Un proche de l’Action Française et d’autres mouvements nationalistes de la région marseillaise a été arrêté le 28 juin à Vitrolles car il voulait tuer tous les « Rebeus, blacks, dealers, migrants, racailles, djihadistes ». Il est poursuivi pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste ».

    http://lahorde.samizdat.net/2017/08/05/marseille-un-proche-de-laction-francaise-arrete-pour-entreprise-te
    #Action_Française #Extrème_droite #Marseille #terrorisme

  • Le stupéfiant procès du barrage de Vitrolles, ou comment justifier qu’un camion fonce sur des militants syndicaux
    http://www.bastamag.net/Le-stupefiant-proces-du-barrage-de-Vitrolles-ou-comment-justifier-qu-un-ca

    « J’avais l’impression d’être la coupable ». Le 26 mai 2016 près de Marseille, en pleine mobilisation contre la loi travail, un camion fonce sur un barrage filtrant tenu par des militants de la CGT. Bilan : deux syndicalistes grièvement blessés, dont l’un a pour l’instant perdu l’usage de ses jambes. Un mois plus tard, au terme d’une enquête policière expédiée, le chauffeur est totalement relaxé dans le cadre d’un procès surréaliste, où les syndicalistes blessés sont eux-mêmes traités comme des voyous. Près (...)

    #Résister

    / A la une, #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Enquêtes, #Transformer_le_travail, #Inégalités, (...)

    #Justice

    • Mais au tribunal, en juin, les personnes présentes sur le lieu de l’accident découvrent un tout autre scénario. La présidente associe Ludovic Z à l’image du brave travailleur « debout depuis 2 h du matin ! », selon les propos rapportés par le quotidien régional La Provence. Son geste est excusé par le « lynchage » dont il aurait été victime. L’avocate du chauffeur n’a plus qu’à surenchérir en pointant du doigt « la foule au comportement animal », une « foule en furie » qui pousse son client à prendre la fuite. « L’état de nécessité et de contrainte morale » est invoqué pour justifier la folle réaction du chauffeur. Ce dernier s’en sort sans la moindre amende ou suspension de permis. Relaxe totale.

      « Ce n’était pas le procès du chauffeur, mais celui de la CGT qui a eu lieu », affirment d’une seule et même voix toutes les personnes contactées, exceptée, bien entendu, l’avocate du chauffeur. « La justice a délivré un permis de foncer sur toute personne en désaccord idéologique », résume en une formule Abdelmajid Kalai.

  • Incendie islamophobe à Vitrolles ?
    https://mars-infos.org/incendie-islamophobe-a-vitrolles-614

    Deux mois après la tête de sanglier retrouvée devant l’entrée du chantier de la mosquée, cette fois-ci un incendie a ravagé, mercredi 30 janvier en début de soirée, le chantier de la future mosquée de Vitrolles... — Racismes - Colonialismes, attaque fasciste, islamophobie, Vitrolles

  • Anjou : les prétendus bilans positifs du #Front_National
    http://lahorde.samizdat.net/2014/03/25/anjou-les-pretendus-bilans-positifs-du-front-national

    Un article publié par les camarades du Réseau Angevin Antifasciste pour dénoncer la prétention des bilans financiers du Front National : Le FN 49 nous sort de son chapeau magique un « bilan globalement positif » sur le plan financier pour les villes d’Orange, Vitrolles et Toulon. Ce bilan est d’autant plus invérifiable qu’il n’en [&hellip

    #Actualités #Extrême_droite_institutionnelle #Repères

  • Amis black, beurs, cultivés, militants associatifs, pour vous une seule solution : la réincarnation en chat (blanc de préférence)

    L’association pro-FN « Fraternité française » (2) reçoit de fortes subventions. La mairie ferme des centres aérés et la mission prospection de « Vitrolles Emploi Formation ». L’association Vitrolles-Kiffa est jetée hors de ses locaux. Des subventions aux syndicats et associations humanitaires sont supprimées. La municipalité tente de s’expliquer : « Les vraies associations (…) reçoivent une aide financière (…). Pour elles, les subventions ont augmenté de 40%... ».

    Le complexe de loisir prévu est remplacé par un supermarché.

    Les subventions aux associations sont revues : celle du Centre communautaire israélite est supprimée, le Secours Populaire n’obtient que 8 000 francs tandis que la Société des amis des chats bénéficie d’une subvention de 40 000 francs.

    #bilan #FN #gestion-municipale
    http://www.legrandsoir.info/ces-villes-gerees-par-l-extreme-droite.html

  • Le FN aux commandes (2/3) : Toulon
    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-le-fn-aux-commandes-toulon-2014-01-21

    De 1995 à 2001, Jean-Marie Le Chevallier, élu du Front National, administre la ville de Toulon. Contrairement à Vitrolles qui s’est imposée comme un laboratoire idéologique, la gestion de Toulon se distingue par l’impossibilité pure et simple d’appliquer leur programme annoncé. Durée : 28 min. Source : France Culture

  • Le Front national aux commandes : Vitrolles (1/3)
    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-le-front-national-aux-commandes-vitrolles

    A l’heure où le parti de Marine Le Pen concentre ses efforts pour remporter aux prochaines élections municipales le plus de villes possibles, retour sur trois exemples de gestions par le Front national sur le mode : « ils l’ont voulu, ils l’ont eu ». De 1997 à 2002, Vitrolles est administrée par le couple Mégret. Plus de dix ans plus tard, les habitants racontent la vie dans une ville d’extrême droite et les conséquences d’une gestion qualifiée par certains de « totalitarisme municipal » sur la culture, les finances de la ville, et l’action sociale. Durée : 27 min. Source : France Culture

  • Le FN en ses mairies : endettement et préférence nationale | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/120912/le-fn-en-ses-mairies-endettement-et-preference-nationale

    Alors que le Front national a fait son retour au Parlement et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs. Troisième de notre série.

    #dette #économie #front_national #politique #xénophobie

  • Échelle 1 par Thierry Kressmann et Guillaume Monsaingeon » Marseille-Provence 2013

    http://www.mp2013.fr/evenements/2013/10/echelle-1

    Feuilleton cartographique proposé par Thierry Kressmann et Guillaume Monsaingeon

    Le projet Échelle 1 se conclut à Belcodène, entre Aix et Aubagne : après Salon, Istres, Vitrolles et Marseille, après l’eau, le ciel et la terre, c’est dans la garrigue que la dernière « icitude » du feuilleton a lieu entre les deux saintes rivales, Victoire et Beaume.

    On y découvre que le feuilleton a produit… des feuilles, c’est-à-dire un feuilletage de cartes superposées d’un « ici » à l’autre, véritable pèlerinage accompagné de ses reliques.

    #cartographie #cartographie_radicale