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  • A la COP24, le manque d’accord sur le négoce du droit de polluer impacte la Suisse 16 Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/economie/10073208-a-la-cop24-le-manque-d-accord-sur-le-negoce-du-droit-de-polluer-impacte

    Pour remplir ses objectifs de réduction d’émission de CO2, la Suisse compte sur les achats de certificats à l’étranger.

    Un chapitre important des règles adoptées samedi par la 24e Conférence climat de l’ONU reste en suspens : celui des achats de certificats d’émissions à l’étranger, indispensables à la Suisse pour tenir ses engagements. Il sera discuté dans un an.

    Acheter des certificats d’émission à l’étranger permet actuellement de réduire au niveau national ses émissions de gaz à effet de serre. Réguler ce marché carbone était au programme de la COP24, mais la décision a été reportée à la prochaine COP25 au Chili, prévue fin 2019.

    C’est toute la question du négoce du droit de polluer qui est en jeu, et la Suisse est directement concernée. Aujourd’hui 40% des réductions d’émissions de CO2 annoncées par le Conseil fédéral sont basées sur l’achat de certificats d’émissions à l’étranger.

    Le conseiller national PLR genevois Benoît Genecand ne s’alarme pas de ce report de régulation à l’année prochaine : « Cela signifie que le processus est sérieux. Je préfère ça à un accord bâclé, où tout le monde fait semblant d’avoir atteint son objectif. Et où les pays qui vont vendre ces certificats vont en réalité aussi les déduire eux-même », affirme-t-il dimanche au 19h30.

    Le double comptage divise
    La dernière version du texte autorisait effectivement un double comptage des mêmes réductions de CO2, chez l’acheteur et chez le vendeur. Une position défendue notamment par le Brésil.

    La Suisse a défendu une position opposée. Interrogé dans l’émission Forum, Franz Perrez, négociateur pour la Suisse à la COP24, avoue sa déception face au manque d’accord sur ces règles de compensation sur le marché international : « C’est un travail qui nous attend l’année prochaine. »

    Le chef de la délégation suisse dit avoir tout fait pour éviter l’adoption de règles « très mauvaises, qui auraient permis à certaines réductions d’émissions d’être comptabilisées par deux pays à la fois. Comme Doris Leuthard l’a dit, c’est mieux de ne pas encore avoir de règles, d’attendre et de continuer le travail plutôt que d’adopter des règles problématiques. »

    Balayer devant sa porte
    Ce manque de règles pourrait donc avoir des effets sur la politique climatique de la Suisse. Pour Manuel Graf, responsable politique au WWF Suisse, il faut agir au plus vite, et autrement. « Aujourd’hui, il y a de fortes chances que ce marché des certificats soit au final mal régulé, ou pas régulé du tout. Et les politiques suisses doivent en tirer les conséquences. C’est-à-dire investir davantage dans les entreprises, la technologie et les emplois locaux, plutôt que de compter sur l’achat de certificats à l’étranger », estime-t-il au 19h30.
    . . . . . . .

    #Fric #cop24 #guignolade #pollution

  • Paraguay’s first digital indigenous map aims to reduce land conflicts

    BOGOTA, Nov 28 (Thomson Reuters Foundation) - Indigenous groups in #Paraguay, battling to protect their ancestral lands from expanding agriculture and cattle ranching, launched the first online map of their territory on Tuesday.

    https://www.zilient.org/article/paraguays-first-digital-indigenous-map-aims-reduce-land-conflicts?cid=socia
    #contre-cartographie #cartographie_critique #peuples_autochtones #cartographie #terres #territoire_ancestral #agriculture #conflits #forêts #déforestation

    Mais je ne trouve pas la carte...

    • Fue presentada oficialmente plataforma virtual que registra las tierras y territorios de los Pueblos Indígenas del Paraguay – Federación por la Autodeterminación de los Pueblos Indígenas
      http://www.fapi.org.py/fue-presentada-oficialmente-plataforma-virtual-que-registra-las-tierras-y-t

      Organizaciones de la sociedad civil presentaron el martes 28 de noviembre la primera plataforma virtual en línea www.tierrasindigenas.org.py, que proporciona mapas e información crítica de tierras y territorios de Pueblos y Comunidades Indígenas del Paraguay, junto con datos contextuales sobre cambios forestales, incendios y otros de gran relevancia para la incidencia y la defensa territorial.

      Esta propuesta cuenta con la coordinación de la Federación por la Autodeterminación de los Pueblos Indígenas (FAPI), en colaboración con la Unión de Comunidades Indígenas de la Nación Yshir (UCINY), la Coordinadora de Lideres Indígenas del Bajo Chaco (CLIBCH), las ONGs Tierraviva, Gente Ambiente y Territorio (GAT), Sombra de Árbol y WWF Paraguay. Así también con la colaboración de la Global Forest Watch, iniciativa impulsada por el Instituto de Recursos Mundiales (WRI por sus siglas en inglés). La elaboración de esta plataforma fue posible gracias al apoyo de la Agencia de los Estados Unidos para el Desarrollo Internacional (USAID) y de la Rainforest Foundation Norway (RFN).

      Iniativa sin precedentes

      En la actualidad, la mayoría de la tierras y territorios de los Pueblos y Comunidades Indígenas no está representada en los mapas oficiales y, como consecuencia, es invisible para el propio Estado como para todos los sectores de la sociedad no indígena. Existen datos actualizados sobre áreas protegidas, la cobertura forestal y deforestación en el Paraguay, pero los datos sobre las tierras indígenas formalmente reconocidas y/o reclamadas en las dos regiones del Paraguay, no están disponibles de manera sistematizada.

      Esta iniciativa busca suplir esta carencia aportando información sistematizada sobre la situación de las tierras y territorios de comunidades y Pueblos Indígenas del Paraguay y a su vez brindar herramientas SIG (Sistemas de Información Geográfica) para contrarrestar las diversas y frecuentes amenazas de despojo a las que se enfrentan.

      Con la plataforma se espera mejorar la gestión y disponibilidad de datos geográficos precisos y actualizados relacionados a tierras de pueblos y comunidades indígenas, y con ello promover el respeto de los derechos colectivos de las comunidades indígenas a las tierras-territorios y al acceso y manejo de sus recursos naturales.

      Esta herramienta además de visibilizar la situación territorial de los Pueblos Indígenas, busca convertirse en un instrumento de vigilancia e incidencia que permita avanzar en los procesos de restitución territorial y reducir la deforestación a través del monitoreo, la emisión de alertas oportunas y la visibilización de las tierras aseguradas y reclamadas para la incidencia y promoción de políticas públicas.

      Este es un espacio de gestión y construcción conjunta en desarrollo, cuenta con la contribución de datos proporcionados por las comunidades y sus organizaciones indígenas, ONGs e instituciones públicas como privadas. Nuevos mapas e información se agregan continuamente a la plataforma. La ausencia de datos no implica la ausencia de tierras indígenas.

      La misma estará vinculada a otras importantes plataformas globales como www.landmarkmap.org y www.globalforestwatch.org

      La Plataforma es un espacio de gestión y construcción conjunta que está abierto a las organizaciones indígenas como no indígenas que deseen sumarse y fortalecer esta iniciativa.

      Organizaciones interesadas en sumarse o colaborar con datos para la plataforma puede

      comunicarse a fapi@fapi.org.py

  • Paul François, un céréalier à la vie « empoisonnée » par Monsanto - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/06/paul-francois-un-cerealier-a-la-vie-empoisonnee-par-monsanto_1608301

    Intoxiqué par un produit de la firme américaine, cet agriculteur vient de publier un livre sur dix ans de bras de fer judiciaire. Malgré les difficultés morales et financières, les doutes et la fatigue, il ne veut rien lâcher.

    « Excusez-moi, je suis fatigué. » Paul François répète souvent cette phrase, ponctuée d’un long soupir. Quand nous le rencontrons dans un café parisien, le 18 octobre, le céréalier charentais s’apprête à courir radios et télés pour parler de son livre, Un paysan contre Monsanto (Fayard). Il y raconte son combat contre la multinationale américaine, qu’il a osé attaquer en justice en 2007, trois ans après avoir été intoxiqué avec son herbicide Lasso, désormais interdit. « Quelqu’un m’a dit qu’on se croirait dans un thriller, mais non, c’est bien la réalité », souffle le quinquagénaire.

    Depuis l’accident (il a inhalé les vapeurs du pesticide en vérifiant une cuve), il vit un calvaire : amnésies, vertiges, bégaiements, crises semblables à de l’épilepsie, irritabilité, comas à répétition… Près d’un an à l’hôpital, ballotté de service en service, jusque dans une unité psychiatrique. Un médecin l’a même soupçonné de se droguer. Un cauchemar, et pourtant une peccadille comparé au « harcèlement judiciaire » dont il se dit victime de la part de Monsanto depuis dix ans. « Je ne sais pas si j’ai été assez clair, dans le livre, sur la violence de cette firme », confie-t-il.

    Le géant des OGM et des pesticides « ne lâche rien, jamais ». En 2012, jugé responsable du préjudice de Paul François et condamné à l’indemniser entièrement, une première mondiale, Monsanto fait appel. Quand le jugement est confirmé en 2015 par la cour d’appel de Lyon, la multinationale se pourvoit en cassation. A chaque fois, aucun de ses dirigeants n’est présent au tribunal. « Il faut batailler face à une entité invisible, anonyme, qui vous détruit, sans que vous puissiez savoir quand les coups vont arriver ». Les avocats de la firme contestent l’accident, les comas, voire même l’utilisation du Lasso par l’agriculteur. « Ils ont aussi été arrogants face aux juges, ils se croient supérieurs aux lois, aux Etats, et leur stratégie, c’est de nier en bloc. Ils martèlent que j’ai tout inventé. Ils ont mis des huissiers dans des conférences pour pouvoir reprendre mes propos en disant : "A telle heure, il a affirmé ça, ça ne correspond pas à ce qu’il a dit dans tel article." »

    Les avocats exigent encore mille expertises médicales facturées des milliers d’euros, à la charge de la victime. « Pendant ces expertises, ils parlent de vous à la troisième personne, vous êtes un objet… Je ne suis pas prêt à revivre ça », soupire Paul François. Car l’affaire est loin d’être terminée. Le 7 juillet, la Cour de cassation a annulé la décision de la cour d’appel. Une erreur de droit : les juges lyonnais ont omis de se demander si le Lasso était défectueux. Paul François doit à nouveau affronter des années de procédure civile.

    « Dénigrement »

    Quand il l’apprend, il est à l’hôpital, au plus mal. Après une opération bénigne, il a enduré cinq septicémies en deux semaines. Son organisme ne sait plus se défendre. Il dit : « J’ai frôlé la mort, contrairement à ce que prétend Monsanto, qui s’est empressé d’affirmer que j’allais bien, puisque j’étais présent dans telle émission de télé, alors que c’était une rediffusion. Le dénigrement est sournois et permanent. » Il lève les yeux au ciel, sa voix se brise. « Cet été, ça m’a rappelé que je ne guérirai jamais, que je ne verrai peut-être pas le bout de ce procès... » Il ne peut plus contenir ses larmes. « On m’a mis sur un piédestal, on me fait passer pour un héros, je ne suis pas ce héros. Si j’en suis un, c’est grâce à ceux qui m’ont aidé, ma famille, mon avocat, Henri Pézerat [chercheur décédé en 2009, figure clé du film « Les sentinelles » réalisé par son fils, ce dernier s’est battu pour les victimes de l’amiante et des pesticides, ndlr]… »

    « Agri-manager » issu d’un milieu de droite, Paul François a cru à l’agriculture intensive et aux pesticides. Son combat lui a permis de découvrir un monde qu’il ne connaissait pas : le voilà ami avec des défenseurs de l’environnement ou des ouvriers cégétistes victimes de l’amiante. « Je n’ai plus la même vision de la société. Je ne savais pas ce qu’était le militantisme ou les scientifiques lanceurs d’alerte... mais… c’est cher payé. Moi, ma vie, ça l’a empoisonnée, ça l’a bousillée. » L’émotion le submerge à nouveau. « Si c’était à refaire, je ne referais pas le procès, c’est trop titanesque. J’ai envie de mettre les autres victimes en garde. Monsanto nie alors que j’ai la preuve irréfutable d’avoir été intoxiqué de façon aiguë par un de ses produits. Mais la plupart des agriculteurs qui ont développé des cancers ou des maladies neuro-dégénératives souffrent d’intoxication chronique, ils ont été multi-exposés à des centaines de molécules. Le lien de cause à effet est encore plus difficile à prouver. »

    « Faillite »

    Cette procédure a « épuisé ma santé et mon moral », dit Paul François, mais aussi ses finances. Il se bat avec les banques pour faire tenir son exploitation debout. La multinationale ne lui a pas versé un centime, alors qu’il a dû avancer plus de 50 000 euros de frais. Et sans l’engagement de son avocat, François Lafforgue, qui ne lui a pour l’instant pas demandé d’honoraires, il aurait déjà dû jeter l’éponge. « Je suis au bord de la faillite. Je n’ai jamais voulu parler d’argent, mais je n’ai plus le choix. Je ne pourrai peut-être pas rembourser ceux qui m’ont aidé... Alors je lance un appel aux dons pour mon procès. Si je ne lève pas de fonds, j’arrête. Stop. »

    Paul François pense que s’il abandonne, Monsanto en fera un exemple dissuasif. A contrario, s’il continue, son avocat lui donne de bonnes chances de gagner et d’ouvrir la voie à d’autres victimes des pesticides. Mais l’agriculteur ne veut plus être seul à faire face au géant. « Si nous ne faisons rien contre les pesticides, en particulier les perturbateurs endocriniens, nos enfants pourront nous accuser. Plus personne ne peut dire qu’il ignore leur dangerosité. On vit à crédit sur les générations futures. Avant même leur naissance, leur espérance de vie est remise en question par ces produits. C’est un scandale sanitaire, il y aurait même matière à attaquer l’Etat en justice. Je suis allé au charbon, j’ai pris mes responsabilités, j’aimerais que les politiques, en premier lieu le Président, assument les leurs. »

    Phyto-Victimes, l’association d’aide aux professionnels victimes des pesticides que Paul François préside, a demandé à être reçue par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert. « Nous n’avons même pas eu de réponse », déplore le céréalier. Pour lui, les états généraux de l’alimentation organisés par l’exécutif doivent déboucher sur un plan de sortie des pesticides : « Il faut décider que dans trois ans, le glyphosate [molécule utilisée dans des centaines d’herbicides, dont le Roundup de Monsanto, ndlr] sera interdit. Idem pour les néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles ». Et ainsi de suite ». Paul François l’affirme haut et fort : « Une agriculture sans pesticides dans quinze à vingt ans, c’est possible. Il faut juste, l’anticiper, l’organiser. Et arrêter d’ouvrir la porte aux lobbyistes, qui répètent que notre agriculture a besoin de ces pesticides, qu’on ne peut pas faire autrement. C’est faux ! Qu’on me montre où sont les emplois en jeu sur la fabrication des pesticides, ce n’est pas en France ! Alors qu’en changeant de modèle, on recrée du lien social et des emplois de proximité, non délocalisables. »

    Le céréalier a converti la moitié de ses 240 hectares en bio. Lui qui avait toujours été accro aux pesticides a longtemps tergiversé avant de se lancer, en 2015. Peur pour ses rendements, peur de ne pas y arriver techniquement. Crainte surtout du regard de son père, militant à la FNSEA, le très productiviste syndicat agricole. « Finalement, le principal frein était psychologique. La conversion doit surtout avoir lieu dans nos têtes, j’avais sous-évalué cela. Aujourd’hui, je sais qu’il vaut mieux travailler avec la nature plutôt que contre elle. J’y arrive, cela se passe très bien. Et passer en bio m’a permis de redevenir indépendant de l’industrie, ça aussi je l’avais sous-estimé. » Paul François esquisse enfin un sourire. « Je suis fier de dire que l’agriculture respectueuse de l’environnement et du social ne doit pas être opposée à une agriculture performante, au contraire, la vraie performance sera de conjuguer les trois. De toute façon, on n’a pas le choix. Si on ne va pas vers un autre modèle, on va continuer à tuer nos terres, qui sont déjà en triste état, et on ne sera même pas capable de répondre à la demande. Depuis 1995, les rendements baissent. »

    Encore faut-il faire face aux résistances. « Le système est verrouillé par les dirigeants de la FNSEA, les chambres d’agriculture et les coopératives, farouchement pro-pesticides, dénonce Paul François. Ils défendent un modèle agricole qui profite avant tout aux multinationales. Jamais on n’a été aussi pauvres, nous les agriculteurs, et jamais les firmes n’ont engrangé tant d’argent : ça veut dire quoi ? » Mais sur le terrain, qu’en pensent ses confrères ? « L’omerta est en train de se briser, ça bouge. Les gars me disent : "T’as raison, les pesticides, c’est un problème qui nous appartient, on en a marre d’être stigmatisés, de voir les collègues tomber malades, il faut qu’on en parle, qu’on nous aide à faire autrement." » Et les consommateurs ? « Ils doivent accompagner la transition, en mangeant bio un maximum, de saison, moins de viande… En consommant différemment, on peut manger bio au même prix. » Les deux filles de l’agriculteur travaillent dans l’environnement, l’une pour Vigilance OGM au Canada, l’autre au WWF France. « Les jeunes en ont marre qu’on leur fasse gober n’importe quoi, au propre et au figuré. Ça va bousculer les habitudes, peut-être enfin faire bouger les politiques. »

    « Coup de fouet »

    Pour Paul François, la sortie des pesticides aura lieu, c’est certain. Mais le sort des victimes le préoccupe. « J’ai bien peur que les criminels qui ont sciemment empoisonné des milliers d’agriculteurs ne seront jamais condamnés. Je parle des firmes en général, il n’y a pas que Monsanto. Comme de ceux qui ont fermé les yeux sur cet empoisonnement. J’ai peur qu’il se passe exactement la même chose que pour l’amiante : on l’a interdit mais les responsables sont impunis et les victimes sont toujours là. » Il se bat pour la création d’un fonds d’indemnisation des agriculteurs victimes des « phyto ». En attendant, il dit n’aspirer qu’à une chose : tourner la page de son procès et s’occuper de sa ferme « à 100 % bio, tranquille, loin des médias ».

    Deux semaines après notre rencontre, le 3 novembre, Paul François nous a rappelé. Sa voix a changé. Il nous a transmis ce message : « Je tenais à vous dire que j’ai changé d’état d’esprit. Le fonds participatif a déjà franchi la barre des 30 000 euros. J’ai reçu des centaines de messages de soutien. Ceux qui ont lu mon livre ou m’ont écouté dans les médias ont été touchés. Cela m’émeut profondément. Cela m’a donné un coup de fouet. Je vais sans doute continuer le combat. »

    Cet article est précis et fourni mais que de souffrances ! Le capitalisme dans tout ce qu’il renferme de violences et de négation de l’humain.
    Le lien vers la collecte d’aide à Paul François et son combat : https://www.okpal.com/fairecondamnermonsanto

    #monsanto #capitalisme #pesticides #agriculture

  • Disparition accélérée des animaux : en 40 ans 58% des vertébrés ont disparu.

    http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/animaux-disparition-massive-des-vertebres-sur-la-planete_1892793.html

    Le rapport annuel de l’organisation WWF annonce la disparition de 58% des vertébrés sur la planète en seulement 40 ans. Le directeur de WWF France, Pascal Canfin, est sur le plateau de France 3 et explique que « ces chiffres sont le résultat d’analyses scientifiques qui sont menées depuis les années 70. Ce que l’on constate c’est qu’entre 1970 et 2012, 58% des animaux sauvages ont disparu, la où il y avait 100 animaux en 1970, il n’y en a plus que 42 aujourd’hui et en 2020, il n’y en aura plus que 33 ».

    Pour télécharger le rapport complet ou sa synthèse :

    WWF France - Rapport Planète Vivante 2016
    http://www.wwf.fr/vous_informer/rapport_planete_vivante_201

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/536902

    #anthropocène

  • #Hécatombe d’espèces marines dans un #Chili aux eaux plus chaudes
    http://information.tv5monde.com/en-continu/hecatombe-d-especes-marines-dans-un-chili-aux-eaux-plus-chaude

    Pour les scientifiques, derrière la majorité de ces épisodes étranges se trouve le phénomène météorologique #El_Niño, qui touche l’Amérique latine depuis environ un an.

    Il provoque un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, propice à la prolifération d’#algues consommant l’oxygène des poissons ou entraînant une forte concentration en #toxines comme dans le cas de la marée rouge.

    Le #Chili, avec ses plus de 4.000 kilomètres de côtes, a l’habitude d’être confronté à El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, mais cette fois le phénomène est plus violent.

    « Nous supposons qu’un facteur commun à tous ces cas de mortalité survenus tant chez les saumons d’élevage dans le sud du Chili que chez les poissons des côtes (les sardines principalement) est l’actuel phénomène d’El Niño, l’un des plus intenses de ces 65 dernières années », a indiqué à l’AFP un panel d’experts de l’Institut de la pêche du Chili (Ifop).

    « L’océan chilien est bousculé et changeant, il y a eu une série d’événements montrant la présence d’un +Niño+ aux manifestations assez diverses », renchérit Sergio Palma, docteur en océanographie de l’Université catholique de Valparaiso.

    Mais les scientifiques citent aussi d’autres facteurs.

    Laura Farias, océanographe de l’Université de Concepcion, soupçonne l’essor de la #pêche d’avoir entraîné les morts de saumons et coquillages.

    « Il y a des études qui indiquent qu’en #Patagonie, la plus forte fréquence de +bloom+ (prolifération d’algues, ndlr) toxique pourrait être une conséquence de l’#aquaculture », explique-t-elle, assurant qu’"il n’y a pas de phénomène écologique, océanographie ou climatique" reliant tous ces incidents.

    Alors que El Niño semble perdre en intensité, permettant aux eaux chiliennes de retrouver peu à peu leur température normale, le pays se rend compte qu’il doit mieux étudier son #océan à l’avenir.

    « Le Chili manque encore d’information sur la #mer », souligne Valesca Montes, spécialiste de la pêche au sein de l’organisation WWF Chili.

    Selon elle, « il faut investir dans l’information océanographique, afin d’être capables de prédire certains événements » et mieux se préparer aux effets du changement climatique.

    #climat

  • #IamNature : le retour à l’état naturel de WWF Allemagne
    http://www.buzzwebzine.fr/iamnature-retour-etat-naturel-wwf-allemagne

    Surfant sur le vague #JeSuisCharlie, WWF Allemagne lance le hashtag #IamNature (je suis nature) accompagné d’un spot en rewind dans lequel un homme nu retourne à son état naturel… Comment êtes-vous au naturel ? C’est la question nous pose – ou plutôt souhaite que nous nous posions – la branche allemande de la WWF via cette campagne. L’organisation [...] Cet article #IamNature : le retour à l’état naturel de WWF Allemagne est apparu en premier sur Buzz Webzine.

  • #Ressources_naturelles : l’humanité vit « à crédit » pour le reste de l’année
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/19/ressources-naturelles-l-humanite-vit-a-credit-pour-le-reste-de-l-annee_44735

    Dans le top cinq des pays qui consomment le plus, on trouve la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil et la Russie. « A eux seuls ils représentent 50 % de l’empreinte écologique mondiale », souligne Diane Simiu, directrice des programmes de conservation de WWF France. Bien que quatrième plus gros consommateur mondial, le Brésil reste « créditeur » : sa biocapacité reste encore supérieure à son empreinte écologique. En revanche, la production en ressources naturelles de la Chine nécessiterait d’être deux fois plus importante pour satisfaire aujourd’hui la demande des Chinois.

    Aujourd’hui, 86 % de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leur écosystème peut renouveler. L’empreinte écologique des habitants des pays développés est cinq fois supérieure à celle des pays pauvres. Le Japon aurait besoin de 7 fois plus de ressources pour satisfaire sa consommation actuelle. La palme du déficit écologique revient aux Emirats Arables Unis : les réserves de ce pays devraient être 12,3 fois plus élevées. Ayant la « chance » d’avoir un nature assez généreuse, la France, quant à elle, aurait besoin de ressources naturelles 1,6 fois plus importantes.

    #consommation #surexploitation #écologie

  • Fraises espagnoles : un scandale écologique

    Il aura fallu qu’une équipe d’enquêteurs du WWF France s’intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l’aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d’ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques). Ce qu’ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette #agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l’hiver, pour avancer leur production. À l’automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque les alvéoles pulmonaires.

    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article16601
    [Altermonde-sans-frontières]
    Faut savoir ce que l’on fait réellement quand on mange des fraises en avril...
    #écologie #alimentation #pollution

  • [Altermonde-sans-frontières] Fraises espagnoles : un scandale écologique
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article16601

    Il aura fallu qu’une équipe d’enquêteurs du WWF France s’intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l’aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d’ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques). Ce qu’ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en

    #alimentation #mondialisation #pollution #for:rezo.net #for:twitter