city:yaounde

  • Politiques migratoires et #cinéma. Entretien

    1On ne saurait limiter la thématique « cinéma et migration » à la question de la migration dans le cinéma, il faut également penser le cinéma dans la migration. Le médium filmique ne se limite de fait pas à représenter le phénomène migratoire, il vise aussi à l’influencer : en témoigne l’existence de films expressément créés et diffusés pour agir sur la migration. Ce type de production consiste essentiellement en des films de #communication qui informent sur les bénéfices ou les #dangers de la migration et qui sont produits par des organismes impliqués dans les processus po-li-tiques ou humanitaires de la gestion migratoire. Nous envisagerons ici une partie de cette production mal connue du public occidental, composée de très courts métrages télévisuels visant à prévenir les migrants potentiels des dangers de la migration irrégulière, tant au niveau du voyage qui se réalise dans des conditions inhumaines, s’appuie sur des réseaux criminels et mène chaque année à des milliers de morts anonymes1, qu’au niveau des conditions de vie dans le pays de destination où, contrairement à l’imaginaire paradisiaque cultivé dans les pays d’origine, le migrant illégal est confiné à la précarité, exposé à l’exploitation, etc. Ces films peuvent prendre des formes très différentes. On distingue deux modes majeurs : celui du témoignage, qui donne la parole à des victimes racontant le supplice des clandestins lors du voyage, et celui de la dénonciation, qui déconstruit les discours idéalistes de personnages- » menteurs » pour dévoiler visuellement les conditions réelles du migrant irrégulier2. Afin d’enquêter sur ce type de films, nous avons choisi de nous entretenir ici avec des représentants du bureau de coordination de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) à Berne et de l’Office fédéral des migrations (ODM) [voir encadré], qui depuis plus de dix ans soutiennent et initient ce genre de réalisations. Nos interlocuteurs directs ont été Madame #Odile_Robert (OIM) et Monsieur #Thomas_Lory (ODM).

    https://journals.openedition.org/decadrages/329

    #organisation_internationale_contre_la_migration #IOM #culture #vidéo #clip #musique #asile #migrations #réfugiés #OIM #Suisse #films #migrations

    –-> un article de 2009, mis ici pour archivage, et pour alimenter la métaliste sur les campagnes de dissuasion de la migration :
    https://seenthis.net/messages/763551

    • Autour du film "#Paris_à_tout_prix", cité dans l’article ci-dessus

      « Ce film est né de la douleur de voir la détresse de la jeunesse africaine »

      Entretien d’Olivier Barlet avec #Joséphine_Ndagnou à propos de Paris à tout prix.


      Bonjour ! Vous êtes à Cannes depuis maintenant quelques jours, quelle est votre impression du Festival ? Quel est votre sentiment sur tout ce qui se passe ici ?
      Oh ! C’est… grandiose, pour ne pas dire gigantesque et il est vrai qu’on se sent un peu perdu. Les centres d’intérêt sont si nombreux qu’on se sent tout petit ! Mais c’est très excitant, c’est formidable.
      Cela permet beaucoup de rencontres, sur le plan professionnel ?
      Oui, bien sûr car dans tout ce qu’il y a à voir et à découvrir, beaucoup de rencontres se font, même par hasard et elles s’avèrent parfois très intéressantes.
      Votre film, Paris à tout prix, a été présenté hier et aujourd’hui au marché du film. Il a été tourné dans le « français de Yaoundé », qui est une langue très savoureuse que vous privilégiez comme langue d’écriture du film…
      Tout à fait. Je n’ai pas voulu sortir de l’environnement linguistique du français du Cameroun. Dans les quartiers que j’ai filmés, c’est-à-dire les bas fonds, il y a un français très particulier. C’est un mélange d’anglais, de français et même parfois de patois ! Je n’ai donc pas voulu sortir de ce contexte car il situe véritablement l’environnement culturel et linguistique du film. Ce langage est donc effectivement très utilisé dans la première partie du film. Je n’ai pas souhaité sous-titrer, car lorsque le Belge ou le Canadien parle, je fais l’effort de le comprendre. On ne traduit pas pour moi ces variétés du français, on essaie de comprendre et on y arrive très souvent. Il n’y avait donc pas de raison pour que je sous-titre en français.
      Vous interprétez un personnage en galère au Cameroun, à Paris, puis de retour au pays… Cherchez-vous à prévenir les Camerounais, très enclins à émigrer ? Vous évoquez l’Internet, les femmes qui recherchent des maris blancs…
      Oui. Ce film est né d’une douleur, celle de voir la détresse de la jeunesse africaine. Cette détresse se matérialise à travers ces départs massifs vers l’Occident, toutes ces vies perdues dans le désert et sur les mers. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas rester indifférent : il y a bien sûr de nombreuses interpellations, mais une énième interpellation reste utile. J’ai montré la galère de Suzy, personnage principal du film, mais cette galère reste très douce par rapport aux vraies histoires qu’on connaît ! Je souhaite prévenir les jeunes qui partent et les interpeller, mais j’interpelle également les gouvernants, qu’ils soient occidentaux ou africains. En effet, si ces jeunes s’en vont, c’est qu’ils n’ont pas trouvé de réponse à leurs attentes. Que ce soit en Europe ou en Afrique, je crois qu’il faut une gouvernance synchronisée des deux continents. L’influence du continent européen sur l’Afrique n’est un secret pour personne. Il faudrait par ce biais régler les problèmes de l’Afrique. On assiste d’ailleurs aujourd’hui à des soulèvements contre la faim un peu partout en Afrique, et on sentait que ça allait arriver. Je crois que ce n’est qu’un début et que ça risque d’empirer. J’interpelle la jeunesse africaine en disant que le paradis ne se trouve pas de l’autre côté : et si ces efforts que nous déployons pour partir, nous les mettions au service de l’Afrique ? Ce serait beaucoup plus utile… En réalité, ceux qui tentent de partir ont quand même les moyens de tenter cela ! Certains sont confrontés à une misère qui ne permet même pas d’essayer de partir ! Ceux qui partent ont un minimum, et ce minimum-là peut nous servir à faire des choses.
      Le film en lui-même est une vaste interrogation : il y a des difficultés en Afrique et en Occident, l’intégration est de plus en plus difficile, nous ne sommes plus acceptés… Que fait-on, alors ?
      Les personnages de Camerounais sont un peu durs dans le film ! Et à Paris, c’est la catastrophe : les rapports sont très durs !
      Tout à fait ! Cela montre que lorsqu’on lutte pour sa survie, on n’a pas de scrupules, pas de sentiments. La vie en Occident est souvent caractérisée par l’individualisme, qui n’est pas volontaire mais dû à la précarité de ceux qui y vivent. La tante se trouve dans une promiscuité avec son gigolo et ses enfants qui ne lui permet pas d’ouvrir ses portes à sa nièce. La copine, elle, sait d’où elle vient. Elle a connu le même parcours que moi, avec plus de réussite car elle est mariée. Il est vrai que c’est presque un mariage sans âme, avec un Français qui lui donne une certaine aisance. Lorsque j’arrive et que je menace cet équilibre, elle voit le spectre de toute la misère qu’elle va revivre si ce monsieur la quitte et devient impitoyable. C’est souvent ainsi que ça se passe.
      Lorsque vous dites « le même parcours que moi », est-ce parce que vous avez vécu la même expérience qu’Ariane, votre personnage ?
      Non, je veux dire que le parcours de Suzy dans le film est le même que celui d’Ariane, voilà ! J’ai eu beaucoup plus de chance que ça, j’ai pu faire des études en France et repartir vivre ensuite en Afrique.
      Le film confronte la dureté, la précarité des conditions de vie et l’individualisme à une série d’espaces où la solidarité qui s’exerce est très forte : en famille, entre amis etc.
      En effet, ce sont encore les valeurs de l’Afrique qui résistent, car il est vrai que nous avons tendance à les perdre. C’est bien dommage, car la lutte pour le quotidien devient de plus en plus difficile en Afrique. Les gens y sont de plus en plus fermés, mais la solidarité africaine qu’on connaît subsiste. Cela ressort dans le film.
      Jouer le rôle principal était-il votre choix, ou s’agissait-il plutôt d’une nécessité de production ?
      Non, non ! C’était mon choix. Je voulais incarner ce personnage. Dès le départ, j’ai dit que j’avais envie de faire mon premier long métrage et comme je suis réclamée nationalement comme comédienne, j’avais écrit pour moi. C’est comme cela que ça s’est passé.
      Le fait de jouer vous-même le rôle principal a-t-il été une difficulté ? Il n’est pas toujours facile d’être à la fois réalisateur et acteur…
      Oui, vraiment. On perd d’ailleurs certainement un peu des deux côtés. La pression est plus grande, et à certains moments, on va davantage réaliser que jouer, et inversement… Dans tous les cas, il faut des assistants très forts pour essayer de rééquilibrer les choses. C’était difficile, mais j’ai aussi joué pour répondre à une attente du public camerounais qui m’a connue comme actrice dans des téléfilms camerounais. Ils en redemandaient tellement que quinze ans après, je me suis dit qu’il fallait que je revienne à travers mon propre long-métrage !
      Comment êtes-vous arrivée au cinéma ?
      J’ai vécu au Cameroun jusqu’après le bac, puis je suis venue à Paris où j’ai fait l’ESRA (Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle). Ensuite, je suis entrée à Paris I Panthéon Sorbonne, puis je suis repartie au Cameroun où je suis entrée à la télévision nationale comme réalisatrice. Durant mon temps libre, j’ai joué dans des téléfilms.
      Lorsque vous réalisiez pour la télévision, quel genre de films faisiez-vous ?
      Tout, sauf du cinéma. J’avais appris le cinéma à l’école, mais à la télévision, je réalisais des magazines, des jeux, des talk-shows, des journaux télévisés… Je faisais un peu de direct à l’extérieur mais pas de cinéma. Voilà un peu mon parcours. Et dix-sept ans après, j’ai décidé de faire mon propre film, un long-métrage.
      Aviez-vous réalisé des courts auparavant, ou bien n’aviez-vous aucune expérience de cinéma à proprement parler ?
      Je n’ai rien fait avant, j’ai joué dans ces téléfilms et j’en avais un peu assez de ne faire que de la télévision alors qu’en réalité, ma formation était en cinéma. J’ai alors écrit ce premier long-métrage et je me suis battue pour le faire.
      Comment êtes-vous parvenue à réunir les fonds ? Y avait-il une production derrière ?
      J’ai tout fait toute seule, j’ai dû créer une société de production pour accompagner le projet et le produit. J’ai essayé de trouver des financements partout où je pouvais. J’ai commencé en faisant une quarantaine de dossiers marketing pour des entreprises camerounaises. J’ai fait le pied de grue dans ces sociétés et quatre ou cinq ont répondu favorablement. J’ai commencé comme ça : c’était insignifiant, presque rien mais je me suis dit que ce n’était qu’un début.
      Ces sociétés vous demandaient de faire apparaître leur nom dans le film ?
      Oui, tout à fait. C’était une contrepartie et ça explique un peu la longueur du film, car il fallait une présence de ces différents partenaires. C’était dans le contrat et je n’avais pas le choix, car c’était ma seule source de financement.
      De quel genre d’entreprises s’agit-il ?
      Il y avait une entreprise de téléphonie camerounaise, CamTel ; il y avait la Poste du Cameroun, une coopérative bancaire, Cameroon Airlines (la compagnie de transport aérien) qui m’a apporté une aide en billets d’avion pour tourner à Paris. Notre ministère de la Défense a mis à ma disposition les bateaux avec les équipages, ainsi qu’un hélicoptère pour réaliser les vues aériennes de la ville.
      C’est la raison pour laquelle, dans le film, le passage à la Poste se passe si bien, que cela coûte moins cher etc. !
      Exactement ! C’est le genre de choses qu’on est obligés de faire pour pouvoir produire un film. Je n’avais pas de producteur, il était difficile d’en trouver car il s’agissait de mon premier film et personne ne me connaissait. C’était compliqué et j’ai dû trouver mes financements.
      Et les aides occidentales ?
      Pendant que je cherchais des financements au Cameroun, j’ai écrit au ministère des Affaires étrangères et à la Francophonie pour l’aide à la production. J’ai obtenu l’aide à la production à la Francophonie, ainsi que l’aide à la finition du ministère pendant le montage. Voilà ce qui m’a permis de terminer mon film.
      Vous évoquiez également un cinéaste camerounais ?
      Oui, Jean-Pierre Bekolo, qui a lu mon scénario et m’a vraiment poussée à le réaliser. Au départ, il est vrai que je me demandais si j’allais y arriver, je pensais faire un petit téléfilm pour la télévision. En même temps, ce n’était pas évident car le budget était assez costaud pour la télévision, qui dispose de très petits moyens. Il m’a alors dit « non, il faut penser cinéma. Le matériel de mon dernier film est encore au Cameroun, je te le passe car il faut que tu tournes. Il faut que le cinéma vive sur place ! Quand nous arrivons, nous avons toujours la sensation de tout recommencer à zéro, mais si vous faites déjà bouger les choses localement, ça nous fait avancer… » Il m’a donc poussée encore et encore, et c’est ainsi que j’ai démarré.
      Le film a-t-il été présenté au Cameroun ?
      Oui, et ç’a été un succès total. Nous avons une seule salle à Yaoundé et une seule salle à Douala. J’ai fait douze jours par salle, et durant ces vingt-quatre jours de projection, le film a fait environ 30.000 entrées. J’ai fait également trois projections dans des universités. Chaque jour, plus de mille personnes allaient voir le film. Le succès a été total, le public en redemande et dès mon retour de Cannes, j’ai l’intention d’organiser une caravane à travers le Cameroun. Nous passerons à travers 14 villes que j’ai choisies afin de montrer le film. Cela se fera avec du matériel mobile, car il n’y a pas de salle.
      Est-il aussi en VCD ou en DVD ?
      Non, pas encore. Je n’ai pas les moyens de faire un maximum de VCD ou de DVD, d’arroser tout le marché en même temps : je vais être piratée et ce sera la catastrophe !
      Ça n’a pas été le cas jusqu’à présent ?
      Non, j’ai tout bien préservé jusqu’ici ! C’était d’ailleurs le challenge pendant les projections, ne pas se faire pirater à partir de la salle. Des gens surveillaient dans la salle même et c’est ainsi que nous avons pu « sauver le film », si je puis dire !
      Dans quel format le film a-t-il été tourné ?
      En DVcam. J’ai l’intention de le gonfler pour tenter quelques festivals. Je recherche encore les financements pour cela, je ne sais pas si je vais y arriver mais le combat continue !

      http://africultures.com/ce-film-est-ne-de-la-douleur-de-voir-la-detresse-de-la-jeunesse-africa

  • #Cameroun : une campagne pour sensibiliser les jeunes aux risques de la migration irrégulière

    En parallèle de ses missions de rapatriement depuis la Libye, l’#OIM a lancé au #Cameroun une #campagne de #sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière avec l’aide d’associations locales. À travers des événements éducatifs et culturels, les jeunes Camerounais sont invités à réfléchir aux risques de l’exil vers l’Europe.

    Le centre de formation Don Bosco, dans le quartier de Mimboman, à Yaoundé, s’est animé d’un coup quand les lycéens conviés à la causerie éducative, organisée le 25 avril par l’association SMIC (#Solutions_aux_migrations_clandestines) et l’Organisation internationale des migrations (OIM), sont arrivés. En quelques minutes, les rires et les discussions ont envahi la salle principale de ce centre dédié à la jeunesse.

    Cet événement est l’une des manifestations prévues dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux risques de la migration irrégulière lancée par l’OIM avec l’appui d’associations locales – le SMIC, mais aussi #Our_destiny, l’association créée par le rappeur Général Valsero – et du gouvernement camerounais.

    La campagne a été officiellement lancée quelques jours plus tôt à Bafoussam, dans l’ouest du Cameroun. Ce mercredi après-midi, l’OIM et le SMIC accueillent près de 200 jeunes, dont beaucoup de lycéens des établissements du quartier, pour aborder le sujet de la migration irrégulière. Certains organisateurs ont revêtu le t-shirt de la campagne sur lequel s’affiche le message « Je ne mourrai pas en mer ».

    Devant le centre Don Bosco, plusieurs jeunes hommes attendent que la réunion commence. Le sujet de la réunion les intéresse. « Tout le monde a quelqu’un dans sa famille qui a tenté le voyage vers l’Europe », raconte Luc, 25 ans, sourire malicieux aux lèvres.

    Étudiant en philosophie, il s’est découvert à l’université une passion pour Platon mais se fait peu d’illusions sur ses chances de trouver un travail dans son domaine au Cameroun.

    « Ne soyez pas prêts à tout pour partir »

    La réunion débute par un mot d’introduction des organisateurs et la diffusion du film « Wallah je te jure » réalisé par l’OIM. Des migrants subsahariens y témoignent en Libye, au Niger et en Italie de leurs déconvenues, leurs espoirs et leurs regrets.

    #Yves_Tsala, président du #SMIC, insiste sur le message de cette campagne : « La migration n’est pas une mauvaise chose. Nous sommes là pour dire aux jeunes ‘Ne soyez pas prêts à tout pour partir. N’exposez pas votre vie pour partir. Avant de partir, il faut avoir un projet’. »

    Après la diffusion du film, les jeunes sont invités à prendre la parole. La plupart ont enregistré le message de la campagne. À tour de rôle, ils prennent le micro. « Aller à l’aventure dans un pays, c’est prendre des risques inutiles quand on n’a pas de papiers », avance Chanel, 15 ans.

    « C’est mieux de vivre dans son pays que de mourir ailleurs », renchérit Marie, 20 ans, uniforme vert et tresses rouges dans les cheveux. Mais le discours n’a pas le même effet sur tous les participants, notamment les plus âgés. Luc est acclamé par la salle lorsqu’il affirme au micro que le film ne l’a pas découragé de partir, au contraire. « Mais il faut suivre les méthodes légales », ajoute le jeune homme.

    « Les gens croient qu’en Italie, on peut ramasser l’argent par terre »

    Quand vient le temps des questions, les élèves cherchent à savoir ce qu’ils peuvent faire, à leur niveau, pour lutter contre l’immigration irrégulière. D’autres demandent à la représentante de l’OIM, Serena Pescatore, ce que fait l’organisation pour réinsérer les jeunes quand ils reviennent au Cameroun. « Pourquoi ne pas faire des choses pour aider les jeunes avant qu’ils ne partent ? », s’interroge un jeune homme.

    Deux rangs devant lui, Sonia, encadrante au centre de formation de Mimboman, ne semble pas convaincue par le discours de sensibilisation présenté. « Les gens croient qu’en Italie, on peut ramasser l’argent par terre. Que fait le SMIC contre ça ? »

    Le mythe d’une Europe-eldorado est difficile à combattre, Yves Tsala le sait. « Pendant que nous faisons cette sensibilisation, il y a une contre-sensibilisation [qui pousse les jeunes au départ] à l’œuvre sur les réseaux sociaux, reconnaît ce professeur de marketing. Le mythe est là mais la réalité est différente. Nous n’avons des nouvelles que de ceux qui s’en sortent mais pas des disparus. Beaucoup de familles ne savent même pas si leurs proches sont encore en vie », explique-t-il alors qu’un silence lourd est revenu dans la salle.

    Mettre en lumière ceux qui ont réussi au Cameroun

    Pour le rappeur Général Valsero, dont l’association Our destiny participe à la campagne de sensibilisation de l’OIM, pour démonter le mythe de la réussite en Europe, il faut aussi changer les mentalités des Camerounais et les inciter à trouver « la place qu’ils ont dans la solution à leurs problèmes ».

    En utilisant les modes de communication dont les jeunes Camerounais sont familiers (Facebook lives, chaînes de discussion sur WhatsApp et bientôt webradio), il entend leur faire prendre conscience que la migration n’est pas toujours la meilleure solution. « Je leur dis, par exemple, ‘L’énergie que vous avez dépensée pour traverser le désert, il ne vous en faudrait que la moitié pour commencer à changer les choses ici’ ».

    En concert le 27 avril à l’Institut Goethe de Yaoundé puis le lendemain au Centre culturel français de la ville, #Général_Valsero a chanté ses chansons les plus populaires, dont « Je suis jeune et fort ». Il a aussi pris le micro pour appeler ses fans à prendre en mains les rênes de leur vie.

    https://www.youtube.com/watch?v=tiA1hwR1MVI

    Le rappeur veut prouver que « la réussite n’est pas qu’occidentale ». Dans le cadre de la campagne de sensibilisation, il envisage de faire monter sur scène à ses côtés des entrepreneurs, des artistes et des hommes politiques camerounais. Une manière de « donner un visage à la réussite ».

    Impliquer les familles

    Daniel Mbarga, médiateur communautaire et leader social du quartier de Mimboman, partage cette idée. Il a assisté à la réunion éducative au centre de formation Don Bosco. Il soutient globalement la campagne de l’OIM mais il la trouve incomplète. « J’aurais aimé que l’on présente aussi des ‘success stories’ de jeunes Camerounais qui sont restés », confie-t-il à la fin de la réunion.

    Pour lui, les médias détiennent également une part de responsabilité dans l’image idéalisée que nombre de jeunes Camerounais se font de l’Europe. « Il faudrait montrer les tares des pays occidentaux pour que les jeunes comprennent qu’ils peuvent aussi trouver la misère là-bas ».

    Le travailleur social estime que la sensibilisation devrait également se faire au niveau des organisations religieuses et des familles. « Elles sont concernées car elles se cotisent pour payer les départs ».

    Dans le public du concert de Général Valsero à l’institut Goethe, il y a beaucoup d’étudiants. Parmi eux, Nasser et Stéphane, 22 ans. Les deux amis se sont rencontrés pendant les cours d’allemands qu’ils suivent depuis octobre dernier à l’institut Goethe.

    Les deux garçons aimeraient poursuivre leurs études en Allemagne. ’Mes parents m’encouragent à partir par la voie légale, raconte Nasser. Mais il faut que j’obtienne un visa, cela risque d’être le plus compliqué’, ajoute-t-il.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/9246/cameroun-une-campagne-pour-sensibiliser-les-jeunes-aux-risques-de-la-m
    #organisation_internationale_contre_la_migration #IOM #culture #vidéo #clip #musique #asile #migrations #réfugiés

    voir la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/763551

    • La page FB de la campagne #Our_destiny du Général Valséro:

      Suivant le processus évolutif du sujet du programme valsero.net OUR DESTINY est la manifestation pratique de cette approche.
      Our Destiny permets à tous ceux qui font parti de ce groupe de prendre une part effectif dans la solution en ce qui concerne le processus de changement de mentalité. Ici l’éducation, la formation, la sensibilisation sont les mécanismes qui constituent l’implémentation de la methodologie proposee par Our Destiny
      Our Destiny a pour vocation de porter des projets lier au changement des mentalités.


      https://www.facebook.com/ourdestiny237
      #mentalité #mentalités

  • 430,000 flee Cameroon’s restive Anglophone areas, says group

    An international refugee agency says that more than 430,000 people have fled violence in Cameroon’s restive English-speaking regions and are hiding in rural areas with few resources.

    The Norwegian Refugee Council, one of several humanitarian organizations offering support, said Wednesday it is assisting the displaced by providing shelter and supplies to needy families. David Manan, the Norwegian group’s country director for Cameroon, called for more international aid.

    He said there are too few agencies on the ground to provide the amount of aid needed. He said many people are hiding in the bush.

    Cameroon’s English-speaking separatists have been protesting since 2016 against what they claim is discrimination by the French-speaking majority. Their protests were initially peaceful, but in response to a government crackdown some separatists are waging a violent campaign.

    https://www.thestate.com/news/nation-world/world/article223306000.html
    #Cameroun #Cameroun_anglophone #asile #migrations #réfugiés #COI #IDPs #déplacés_internes

    • Conflict in Cameroon’s Anglophone regions forces 430,000 people to flee

      The number of people displaced as a result of the crisis in Cameroon’s Anglophone regions has spiked to more than 430,000 during the last months. Many people are hiding in the bush with no support, warns the Norwegian Refugee Council.

      “We are deeply worried by the ongoing conflict and the increasing displacement figures. Parties to the conflict must ensure that civilians in the area are protected and are able to safely access life-saving assistance,” said David Manan, Country Director for the Norwegian Refugee Council in Cameroon.

      The number of people displaced from their homes in Cameroon’s Anglophone Southwest and Northwest regions and in neighbouring Littoral and West regions has reached 437.000, according to the latest UN estimates.

      NRC is assisting people displaced by this crisis. However, many people are left without any support, as insecurity is hindering organisations from accessing many areas. People are without proper shelter and sanitation facilities, clean water, food and access to medical care.

      “The needs we are witnessing in the Southwest and Northwest regions are alarming and there are too few agencies on the ground to provide the necessary aid due to limited funding. We call for more donors to prioritise this crisis to allow more agencies to respond so that we can stem the rising tide of suffering and displacement,” said Manan.

      “Displaced families who receive our assistance have told us that they share it or give it to their relatives who did not yet receive any assistance and desperately need help. Many people are hiding in the bush with no support, fearing for their lives,” added Manan.

      “This is the first time I am being helped since I fled,” said Annoh, who received essential household items, including materials to build a shelter. “I will share what I have received with my husband who is hiding in the bush. He has nothing but the clothes he was wearing when he fled,” she added.

      NRC is distributing household items, shelter and hygiene kits in Northwest and Southwest regions with support from the Swedish International Development Cooperation Agency (Sida), Norwegian Ministry of Foreign Affairs (NMFA) and European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations (ECHO).


      https://www.nrc.no/news/2018/december/conflict-in-cameroons-anglophone-regions-forces-430000-people-to-flee

    • A generation of unschooled Cameroonians, another generation of conflict?

      “As we trekked, they kept on telling us that they don’t want us to go to school again,” says 15-year-old Martha Lum, four weeks after being released by the armed gunmen who kidnapped her along with 78 other children and staff members in Cameroon.

      Lum’s story is becoming common across the country’s Northwest and Southwest regions, where the conflict between anglophone separatists and francophone armed forces that’s claimed hundreds of lives has made schools a battlefield.

      Since the anglophone conflict escalated in late 2017, more than 430,000 people have been forced to flee their homes. In May, the UN’s emergency aid coordination body, OCHA, said approximately 42,500 children were out of school. However, local rights groups estimate that number has now increased fourfold following frequent abductions.

      Some 20,000 school-age children now live in the bush. With no learning materials or trained teachers, they have no access to a formal education. Parents and local officials worry that the children could be driven to take up arms, becoming a lost generation that perpetuates the conflict and the humanitarian crisis.

      “Imagine that these children miss school for five or 10 years because of the fighting, hearing the sound of guns every day, and seeing people being killed; what will become of them?” says 45-year-old mother of four *Elizabeth Tamufor.

      “We have been hiding in the bush for more than a year,” she tells IRIN. “I am sure the children have forgotten what they were taught in school. You think in five years they will still be hiding here? They will probably pick up guns and start fighting.”

      The fear of schoolchildren and young students joining the armed separatists is already a reality for some. *Michael, 20, used to be a student before the conflict started. He joined the separatists when his friend was killed by government forces.

      “I replaced books with the gun since then. But I will return to school immediately we achieve our independence,” he says.
      Right from the start

      The roots of Cameroon’s anglophone conflict can be traced back to education. The separatists fighting for independence from French-majority Cameroon say the current school system symbolises the marginalisation of the English language and culture.

      After years of discontent, in November 2016, anglophone teachers began an indefinite strike to protest what they said amounted to systematic discrimination against English-speaking teachers and students. In response, government security forces clamped down on protests, arresting hundreds of demonstrators, including children, killing at least four people and wounding many more.

      This caused widespread anger across the Southwest and Northwest regions, which a year later led to the rise of the armed separatist groups now fighting for independence and a new English-speaking nation called “#Ambazonia”.

      Although the majority of teacher trade unions called off their strike in February 2017, separatists continue to impose curfews and abduct people as a means to push the local population to refrain from sending children back to school.

      As a result, tens of thousands of children haven’t attended school since 2016. Local media is awash with stories of kidnappings of children and teachers who do not comply with the boycott, while rights groups say the disruption of education puts children at risk of exploitation, child labour, recruitment by armed groups, and early marriage.

      “Schools have become targets,” a July 2018 Human Rights Watch report notes. “Either because of these threats, or as a show of solidarity by parents and teachers with the separatist cause, or both, school enrollment levels have dropped precipitously during the crisis.”

      In June, Amnesty International said at least 42 schools had been attacked since February last year. While latest statistics are not available, it is believed that at least 100 separate incidents of school kidnapping have taken place since the separatist movement turned violent in 2017. More than 100 schools have also been torched and at least a dozen teachers killed or wounded, according to Issa Tchiroma, Cameroon’s minister of communication.
      The separatist view

      Speaking to IRIN last month in Bali, a town neighbouring Bamenda – the capital of Northwest region – armed separatist leader *Justin says his group is enforcing the school boycott started by the teacher trade unions.

      “They (teachers) started a strike action to resist the ‘francophonisation’ of the anglophone system of education, and the evil francophone regime arrested and detained their colleagues, shot dead schoolchildren, and you expect us to sit down and watch them killing our people?”

      “We don’t want the schoolchildren of Ambazonia to be part of the corrupt francophone system of education,” he said. “We have designed a new school programme for them which will start as soon as we achieve our independence.“

      *Laba, who controls another group of armed separatists, is more categorical. “When we say no school, we mean no school,” he says emphatically. “We have never and will never kill a student or teacher. We just want them to stay home until we get our independence and begin implementing our own system of education.”

      There are about 20 armed separatist groups across the two English-speaking regions. They operate independently, and separatists have publicly disagreed on the various methods of imposing the school boycott.

      Both Justin and Laba accuse the government of staging “some” of the school abductions in order “to discredit the image of the separatists internationally”. But they also admit that some armed separatist groups are guilty of kidnapping and killing children and teachers.

      “We don’t kidnap schoolchildren,” Justin says. “We just impose curfews to force them to stay home.”

      But for many parents and schoolchildren, staying at home for this long is already having devastating consequences.
      School children in uniforms walk on the street toward camera.

      ‘Everything is different’

      Parents who can afford it have enrolled their children in schools in the French-speaking part of the country – mostly Douala and Yaoundé. But the influx has caused fees to rise in the francophone zones. Tuition fees that normally cost $150 annually have now more than doubled to $350.

      Beyond the costs, parents also need to transport their children from the troubled regions, along a very insecure highway, to apply for enrollment.

      When they get there, success is far from guaranteed. A lot of the francophone schools are now at full capacity and have stopped accepting students from anglophone regions, meaning many children will likely have to stay home for yet another year.

      Those studying in a new environment can also take quite a while to adapt.

      George Muluh, 16, had been at a school in the Southwest region before the conflict but is now attending Government Bilingual High School Deido in Douala.

      “Everything is just different,” he says. “I don’t understand French. The classrooms are overcrowded. The teaching method is different. I am getting more and more confused every day. I just want the conflict to end so I can go back to the Southwest to continue my studies.”

      It might be a long while before George has that opportunity. To the Cameroonian government, the teachers’ grievances have already been solved.

      “The government has employed 1,000 bilingual teachers, allocated two billion CFA ($4 million) to support private education, transferred teachers who could not speak French and redeployed them to French zones. These were the demands of the teachers. What do they want again?” asks Tchiroma, the minister of communication.

      But Sylvester Ngan, from the Teachers Association of Cameroon (TAC), which defends the rights of English-speaking teachers in the country, says most of these measures are cosmetic and don’t solve key issues related to French-only exams and francophone teachers in English schools.
      Leave the children alone

      While the government and teachers’ unions argue about who is right and what education system to implement, the war is ongoing, people are dying, and tens of thousands of children are not in school.

      “No reason can be advanced to justify the unwarranted attacks on children in general and pupils who are seeking to acquire knowledge and skills,” says Jacques Boyer, UNICEF representative in Cameroon. “All children in the regions must be able to go to school in peace.”

      President Paul Biya, 85, who just won another seven-year term after 36 years in power, has ignored calls for an inclusive dialogue to end the conflict. The first related measure he undertook after the October election was the creation of a commission to disarm and reintegrate former armed separatists.

      Cameroonian political analyst Michael Mbah describes the move as “a joke”, saying that a ceasefire and dialogue must precede any serious attempt at disarmament and reintegration.

      Meanwhile, the next year looks bleak for children like Lum whose futures are being decided by a war beyond their control. “I have always wanted to become a medical doctor,” Lum tells IRIN, but she now fears her dream will be shattered by the persistent conflict.

      “Leave the children alone,” says *Raymond, a father of four whose offspring haven’t been able to study for close to two years now.

      “We, parents, cannot afford to raise a generation of illiterates,” he says. “The future of the children is being sacrificed, just like that.”

      *Names changed at the request of the interviewees for security reasons.

      https://www.irinnews.org/news-feature/2018/12/19/cameroon-generation-unschooled-children-could-fuel-long-term-conflict
      #éducation #droit_à_l'éducation #école #scolarisation #enfants #enfance #conflit

    • République d’#Ambazonie

      « Le nom Ambazonia a été préféré à Southern British Cameroons afin de ne pas confondre cette zone avec la région territoriale du sud (Southern Cameroon). Les « autonomistes ambazoniens » avaient à cœur de trouver un nom local afin de bannir « Cameroun » qu’ils considéraient comme le symbole du lourd fardeau de l’héritage colonial. Pour cela, ils ont fouillé dans les livres d’histoire et inventé le nom Ambazonia. Celui-ci dérive d’Ambas, nom donné à la région de l’embouchure du fleuve Wouri. Ce site, en forme de baie, avait alors reçu le nom anglais Baie d’Ambas1. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%27Ambazonie

  • What’s Driving the Conflict in Cameroon?
    Violence Is Escalating in Its Anglophone Regions.

    In recent months, political violence in the Northwest and Southwest regions of Cameroon has escalated dramatically. So far, at least 400 civilians and 160 state security officers have been killed in the conflict between the government and an armed separatist movement that, just two short years ago, started as a peaceful strike of lawyers and teachers. How did such upheaval come to a country that has prided itself for decades as a bulwark of stability in a region of violent conflict? And why has it escalated so quickly?

    THE ROOTS OF THE VIOLENCE

    The Northwest and Southwest regions of Cameroon have a special historical legacy that sets them apart from the country’s other eight regions: between 1922 and 1960, they were ruled as a British trust or protectorate while the rest of the territory was administered by France. This is why today, 3 million residents of the Northwest and Southwest regions—roughly 20 percent of the Cameroonian population—speak primarily English, not French. These two regions also use their own legal and educational systems, inherited from the British, and have a unique cultural identity.

    Many analysts argue that the current conflict stems from the intractable historical animosity between Cameroon’s Anglophones and Francophones. Yet if that is the case, it is strange that the violence is only occurring now. Why not in 1972, when Ahmadou Ahidjo, the first president of Cameroon, ended the federation between the Anglophone and Francophone regions, forcing the Anglophones to submit to a unitary state? Or in 1992, when current President Paul Biya held Cameroon’s first multi-party elections, and narrowly won a heavily rigged contest by four percentage points against Anglophone candidate John Fru Ndi? Furthermore, if differences in identity are the primary driver of the conflict, it is quite surprising that Cameroon—one of the most ethnically diverse countries in Africa—has largely avoided ethnic conflict.

    Most Anglophones themselves say that they would be happy to put their national identity above their linguistic one if they weren’t systematically neglected and repressed by Cameroon’s central government. According to a survey from the Afrobarometer, an independent polling and research network, when asked whether they identify more as Cameroonians or more with their ethnic group, the vast majority of respondents in the Northwest and Southwest regions said they identified with these categories equally. Less than five percent said they identified more with their ethnic group. Nonetheless, members of this population have long felt themselves to be treated as second-class citizens in their own country. Anglophones who go to the capital city of Yaoundé to collect government documents, for example, often report being ridiculed or turned away by public officials because they cannot speak French. Separatists argue that this mistreatment and discrimination by Yaoundé, and Francophone Cameroonians more broadly, is grounds for secession.

    Yet regional neglect and mistreatment are not enough to explain the current wave of violence. If they were the root cause, then we should also be seeing separatist movements in Cameroon’s North and Far North regions, where state violence has become endemic in the fight against Boko Haram over the past four years. Moreover, in the North and Far North regions, the poverty rate is higher (more than 50 percent in each, compared to 15 percent in the Southwest and 25 percent in the Northwest) and state investment in public goods such schools, health clinics, and roads is lower than anywhere else in the country.

    To be sure, the Anglophones’ unique linguistic and cultural identity has played a role in the rebellion. But in order to understand why the escalating violence is taking place where and when it is, we must consider not only the Anglophone regions’ exceptional political isolation and relative economic autonomy from the rest of Cameroon, but also the increasing impatience of Africans living under non-democratic regimes.
    WHY THE ANGLOPHONE REGIONS?

    Biya, who last month won his seventh term in office, has been in power since 1982, making him one of the longest ruling leaders in the world. In fact, Cameroon has only had two presidents since gaining independence in 1960. Because the country’s median age is 18, this means that the majority of Cameroonians have only ever known one president. Yet the decline of Africa’s strongmen over the past two decades—most recently Blaise Compaoré in Burkina Faso, Yahya Jammeh in the Gambia, Robert Mugabe in Zimbabwe, José Eduardo dos Santos in Angola, and even Jacob Zuma in South Africa—has made Biya’s continued rule increasingly untenable. Democracy may have begun to lose its appeal in many parts of the world, but it remains important to most sub-Saharan Africans. Many Cameroonians with an education and a smart phone consider their president’s extended rule increasingly illegitimate. The political tide currently washing away the strongmen of Africa has made this moment an exceptional one for mobilizing people against the regime.

    In spite of these democratic headwinds, Biya has managed to maintain his legitimacy in some quarters through his cooptation of Francophone elites and control of information by means of the (largely Francophone) state-owned media. He has masterfully brought Francophone leaders into government, offering them lucrative ministerial posts and control over various government revenue streams. Importantly, he has not been excessively repressive—at least not before the current outbreak of violence—and has gone out of his way to uphold the façade of democratic legitimacy through holding regular elections, allowing a relatively unfettered (although weak) independent media, and having a general laissez-faire attitude toward governing.

    The state media and elites within the ruling Cameroon People’s Democratic Movement are stalwart defenders of the president, operating whole-heartedly on the fictitious assumption that the regime is democratic. Many Cameroonians, especially those isolated from independent media, opposition parties, or information from outside of the country, earnestly believe this narrative. Another survey by the Afrobarometer conducted in 2015 before the outbreak of violence, showed that the presidency is the second most trusted institution of the state, after the army. It also showed that only ten percent of Cameroonian respondents believe that their country is not a democracy.

    In contrast, the Anglophone regions’ relative distance from both Biya’s networks of patronage and influence and the Francophone state media puts them in a unique position to see the autocratic nature of the regime and rebel against it. Although 75.4 percent of Francophone Cameroonian respondents said they trust Biya “somewhat” or “a lot,” in the Afrobarometer poll, only 45.5 percent of Anglophones felt the same way. Part of the reason for this is easier access to criticism of the Biya government. In electoral autocracies, opposition parties are often the only institutions that consistently voice the view that the regime is not truly democratic. The strongest opposition party in Cameroon—the Social Democratic Front (SDF)—is headquartered in the Northwest region, thus further exposing Anglophones to narratives of state repression. Other parts of Cameroon do not have occasion to become as familiar with opposition party politics. In the most recent 2013 elections for the National Assembly, for example, the Cameroon People’s Democratic Movement ran completely unopposed in 13 of the country’s 83 electoral districts.

    In comparison to other parts of the country, such as the north, Cameroon’s Anglophone regions are also more economically autonomous from Yaoundé. They have a robust cross-border trade with Nigeria, successful plantations in the Southwest, and fertile farming land. They are not overly-reliant on the export of primary resources, such as oil or timber, which funnels through state-owned corporations. And they are not as poor as, for example, the northern regions, which face chronic food insecurity. The Anglophones thus have not only the will, but also the resources to rebel.

    THE SUCCESSION QUESTION

    Unfortunately, an end to the crisis is nowhere in sight. Last month, Biya won his seventh term as president with 71.3 percent of the vote. The already unfair election was marked by exceedingly low participation in the Anglophone regions—just five percent in the Northwest—due to security fears. Meanwhile, Biya has responded to the separatists with an iron fist. He refuses to negotiate with them, instead sending in his elite Rapid Intervention Battalion (trained by the United States and led by a retired Israeli officer), which has now been accused of burning villages and attacking civilians in the Northwest and Southwest. But as long as the violence does not spill over into the Francophone regions, the crisis will likely not affect the president’s legitimacy in the rest of the country. Moreover, Biya remains staunchly supported by the West—especially France, but also the United States, which relies strongly on Cameroon in the fight against Boko Haram. The separatists, meanwhile, remain fractured, weak, and guilty of their own atrocities against civilians. Apart from attacking security forces, they have been kidnapping and torturing teachers and students who refuse to participate in a school strike.

    It is extremely unlikely that Biya will make the concessions necessary for attacks from separatists to stop, and the fluid nature of the insurgency will make it difficult for state security forces to end the violence. The scorched earth tactics on both sides only work to further alienate the population, many of whom have fled to Nigeria. It seems likely that a resolution to the crisis can only happen once the questions of when Biya will step down and who will replace him are fully answered. Right now, there is only unsubstantiated speculation. Many assume he will appoint a successor before the next presidential elections, scheduled for 2025. But if there are any surprises in the meantime similar to the military move against Mugabe in Zimbabwe or the popular uprising against Compaoré in Burkina Faso, a transition may come sooner than expected. A post-Biya political opening might provide a way for Cameroon’ s Anglophones to claim their long-awaited autonomy.

    https://www.foreignaffairs.com/articles/cameroon/2018-11-08/whats-driving-conflict-cameroon?cid=soc-tw
    #Cameroun #conflit #Cameroun_anglophone #violence #différent_territorial #autonomie

  • Urbanités africaines

    Articles

    Le projet de reconversion du #port de #Tanger : entre #urbanisme standardisé et jeux d’alliances locales ? par Brendan Blayac
    #Maroc

    Le programme d’appui à la reconstruction de la #Fédération_Sénégalaise_des_Habitants – vers un #urbanisme_participatif et solidaire, par Lionel Chabot, Pape Ameth Keita et Bea Varnai
    #Sénégal

    #Lagos, immensité et urbanité d’une ville d’Afrique subsaharienne fantasme dans les #séries_télévisées, par Pierre Denmat
    #Nigeria

    Les #programmes_de_logement public à #Yaoundé : entre laboratoire libéral et manifestations urbaines du clientélisme dans un #Cameroun post-austérité, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Déplacer et relocaliser les citadins à #Lomé (#Togo) : l’urbanité négociée, par Amandine Spire et Natacha Gourland

    Vivre avec l’#insécurité_hydrique dans une ville sahélienne : les stratégies d’adaptation à #Niamey (#Niger), par Sandrine Vaucelle et Hassane Younsa Harouna
    #eau


    Portfolios

    Les #chantiers à Yaoundé et Douala, poétique des villes camerounaises en construction, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Rien ne se perd, tout se récupère ! Pour une reconnaissance des #récupérateurs_informels de #Casablanca, par Pascal Garret et Bénédicte Florin
    #recyclage

    Les #toits du Caire, des espaces ressource ? par Marie Piessat
    #Le_Caire #Egypte

    http://www.revue-urbanites.fr/urbanites-africaines

    #villes #villes_africaines #revue #urban_matter #géographie_urbaine
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  • DOSSIER / URBANITÉS AFRICAINES
    http://www.revue-urbanites.fr/urbanites-africaines

    ARTICLES
    Le projet de reconversion du port de Tanger : entre urbanisme standardisé et jeux d’alliances locales ? par Brendan Blayac

    Le programme d’appui à la reconstruction de la Fédération Sénégalaise des Habitants – vers un urbanisme participatif et solidaire, par Lionel Chabot, Pape Ameth Keita et Bea Varnai

    Lagos, immensité et urbanité d’une ville d’Afrique subsaharienne fantasme dans les séries télévisées, par Pierre Denmat

    Les programmes de logement public à Yaoundé : entre laboratoire libéral et manifestations urbaines du clientélisme dans un Cameroun post-austérité, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Déplacer et relocaliser les citadins à Lomé (Togo) : l’urbanité négociée, par Amandine Spire et Natacha Gourland

    Vivre avec l’insécurité hydrique dans une ville sahélienne : les stratégies d’adaptation à Niamey (Niger), par Sandrine Vaucelle et Hassane Younsa Harouna

    PORTFOLIOS
    Les chantiers à Yaoundé et Douala, poétique des villes camerounaises en construction, par Mathilde Jourdam-Boutin

    Rien ne se perd, tout se récupère ! Pour une reconnaissance des récupérateurs informels de Casablanca, par Pascal Garret et Bénédicte Florin

    Les toits du Caire, des espaces ressource ? par Marie Piessat

  • Liste de mes publications
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/10/16/18

     OUVRAGES : « TIC, colonialité, patriarcat : Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines », juin 2016, Yaoundé : Editions Langaa, 296 p. – ISBN 9789956763061 « Digressions », roman, juin 2015, 152 p. – https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/06/03/digressions « Les Pénélopes : un féminisme politique – 1996-2004 », co-direction avec Foufelle, Dominique, novembre 2013, 108 p. – http://penelopespolitique.wordpress.com/2013/11/12/feuilleter-2 … Lire la suite →

    https://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Rites conservateurs ou libérateurs ? | Un peu d’air frais
    http://www.airfrais-radio.fr/post/Rites-cr%C3%A9atifs

    1re partie : « Le Jala’a de Sumegne », un documentaire sonore de Didier Tcheuileu Pounsi. « Le Jala’a de Sumegne » nous fait voyager dans l’univers de Francis Sumegne, artiste plasticien basé à Yaoundé au Cameroun. 2nde partie : Interview des réalisatrices Leila Chaibi et Hélène Poté, qui ont produit film documentaire « Le Verrou ». Tunis aujourd’hui. Trois femmes, trois témoignages. Houda, Mabrouka et Faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Durée : 1h52. Source : Radio Libertaire

    http://amaanda.free.fr/Rfrais2018/Rfraismars18.mp3

  • Cameroun : Gouvernance foncière, accaparement de terres, les journalistes invités à faire bouger les lignes
    http://koaci.com/cameroun-gouvernance-fonciere-accaparement-terres-journalistes-invites-faire-

    Alors que la réforme foncière initiée depuis le 17 janvier 2011 n’a pas encore abouti, et, que le pays tout entier fait face à la ruée d’investisseurs étrangers, qui achètent des vastes concessions de terres à des prix, qui ne profitent pas aux populations locales, ou les accaparent à des fins d’exploitations agroalimentaires, minières ou forestières, dont les produits alimentent les marchés étrangers, les journalistes camerounais sont invités par des Organisations de la société civile, à, faire bouger les lignes.

    C’est l’objectif de la formation du 15 décembre destinée aux journalistes et tenue à Yaoundé à l’initiative de 4 Ongs.

    Cette initiative vise à renforcer les capacités des journalistes autour du projet « LandCam ».

    Le projet « LandCam », d’une durée de 5 ans financé à hauteur de 2,4 milliards FCFA par l’Union Européenne (UE), a objectif, de soutenir les efforts du gouvernement pour améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles.

    #hmmm

  • "La justice m’a rendue apatride" : comment un incroyable imbroglio a privé une femme de la nationalité française

    https://mobile.francetvinfo.fr/choix/enquete-franceinfo-la-justice-m-a-rendue-apatride-comment-un-incroyable-imbroglio-a-prive-une-femme-de-la-nationalite-francaise_2467784.html#xtref=https://t.co/ncJdZRAGXo?amp=1

    Sur son compte Facebook, elle a choisi comme photo de profil un dessin représentant un visage de femme à demi effacé. Comme le symbole d’une identité dont elle se retrouve aujourd’hui privée. Clara*, 37 ans, n’est officiellement plus française : ainsi en a décidé la cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 2 mai dernier. Les magistrats, considérant que son acte de naissance était « apocryphe », c’est-à-dire dénué de toute valeur juridique, ont annulé son certificat de nationalité. « Cette décision me rend de fait apatride », dénonce-t-elle.

    Née au Cameroun en 1980 d’une mère camerounaise et d’un père français, Clara est arrivée dans une petite ville de l’est de la France à l’âge de 5 ans. Peu de temps avant, ses parents se sont mariés. Sa mère devient alors française et son père accomplit les démarches officielles pour la reconnaître à l’état civil. Logiquement, Clara acquiert elle aussi la nationalité française. « Le Cameroun n’autorisant pas la double nationalité, elle cesse alors d’être camerounaise », indique son avocate, Marion Partouche. Installée en France, Clara mène une existence on ne peut plus normale : elle va à l’école, étudie, travaille, fonde une famille...
    Mais tout s’écroule en 2014. Clara, qui vit toujours dans la région, demande à l’administration une copie de son acte de naissance. « J’en avais besoin pour me marier avec mon compagnon », explique-t-elle à franceinfo. En faisant cette démarche, elle vient, sans s’en rendre compte, de mettre le doigt dans un incroyable imbroglio administratif et judiciaire.

    Un document caché dans un bâtiment inaccessible

    Puisque Clara est née à Yaoundé, c’est l’ambassade de France au Cameroun qui se charge de la procédure. Sur place, les services consulaires remarquent une anomalie dans le registre d’état civil camerounais : par-dessus l’acte de naissance de Clara est collé celui d’une autre personne, censé avoir été rédigé antérieurement. La machine s’emballe : l’ambassade avise le ministère français de la Justice, et le procureur de Nancy assigne Clara devant le tribunal, afin de faire « constater son extranéité ». En clair, faire constater qu’elle n’est pas française.
    Fin 2015, Clara pousse un ouf de soulagement : le TGI de Nancy lui donne raison et déboute le parquet. Les juges soulignent que ses deux parents étant français, Clara l’est également. Elle porte d’ailleurs le nom de son père, un Français né en France. Mais le parquet fait appel de la décision.
    Pendant tout ce temps, Clara et son avocate tentent de bétonner le dossier, en essayant notamment de prouver que sa mère, avec qui elle n’a plus de contacts, est bien française. Pour cela, son avocate demande à l’administration de lui transmettre une copie de la déclaration de nationalité dont elle a fait l’objet en 1984. Mais pas de chance : le document se trouve à Fontainebleau (Seine-et-Marne), dans un bâtiment des Archives nationales qui menace de s’effondrer. L’avocate reçoit un courrier du ministère de l’Intérieur l’informant que l’édifice est interdit d’accès à toute personne. « Votre demande ne pourra être traitée que lorsque l’accès au dossier pourra être possible, dans un délai non connu actuellement », lui écrit-on.

    L’avocate souligne en outre que c’est le registre d’état civil camerounais dans son ensemble qui est remis en cause, parce qu’il a été mal tenu, ce qui est monnaie courante dans certains pays. Pas l’acte de naissance en lui-même.
    Ni la date ni le lieu de naissance, ni l’identité de ses parents ne sont contestés. L’acte ne comporte aucune mention contradictoire et il a été signé et tamponné par l’officier d’état civil. Mais malgré cela, on va priver cette personne de toute existence légale. C’est invraisemblable !

  • #Cameroun : quel dialogue de paix pour mettre fin aux #tensions ?

    Un lundi soir à Bamenda, principale ville du Cameroun anglophone. Les portes du dépôt de la compagnie d’autocars Vatican Express sont fermées, tout comme celles de cinq autres sociétés de transport de la ville.


    https://www.irinnews.org/fr/analyses/2017/05/16/cameroun-quel-dialogue-de-paix-pour-mettre-fin-aux-tensions
    #conflits

  • Cameroun : La police et Huawei signent une convention pour généraliser les caméras de surveillance
    http://koaci.com/cameroun-police-huawei-signent-convention-pour-generaliser-cameras-surveillan

    Après avoir lancé une campagne citoyenne pour dénoncer les suspects dans les quartiers, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la police camerounaise et Huawei, sont désormais liés par une convention pour généraliser l’installation des cameras de surveillance à travers le pays. Douala et Yaoundé, les principales métropoles qui bénéficient déjà d’un réseau de vidéo surveillance électronique, vont voir leurs capacités renforcer. Et, les autres villes du pays, vont également pouvoir bénéficier du même (...)

    #Huawei #CCTV #surveillance #vidéo-surveillance

  • Capitales accentuées

    ADDIS-ABÉBA
    GUATÉMALA-CITY
    JÉRUSALEM
    LOMÉ
    MALÉ
    N’DJAMÉNA
    PRÉTORIA
    PÉKIN (BEIJING)
    SAN-JOSÉ
    SAO TOMÉ
    SÉOUL
    TÉHÉRAN
    YAOUNDÉ
    ÉRÉVAN

    in2csv capitales-du-monde.xls | csvcut -c 2 | egrep -e "[^'A-Z0-9. ,-]"

  • Ça n’a pas fait la une Soixante-dix morts et près de six cents blessés dans la catastrophe ferroviaire au Cameroun
    Non, ce n’est pas le titre de l’article, le titre c’est :
    Une victime française dans la catastrophe ferroviaire au Cameroun
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/21/cameroun-entre-yaounde-et-douala-un-train-deraille-et-la-route-est-coupee_50

    L’accident a fait plus de soixante-dix morts et près de six cents blessés, selon le dernier bilan. « J’ai appris avec tristesse le tragique accident ferroviaire survenu le 21 octobre », a réagi dans son communiqué M. Ayrault, qui ne précise pas l’identité de la victime française.

    ...

    L’un des principaux axes routiers de l’Afrique centrale était en effet coupé vendredi entre les deux grandes villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, en raison de l’effondrement d’un pont après de fortes pluies. La route a été coupée dans les deux sens au niveau de Matomb, à 68 kilomètres de Yaoundé, à la suite de l’« effondrement d’une buse métallique sur la RN3 », a annoncé le ministère des travaux publics.

    #Bolloré #journalisme
    http://www.bollore-africa-logistics.com/qui-sommes-nous/filiales-en-afrique/cameroun.html

  • Recension de Joelle Palmieri par Benoît Awazi Mbambi Kungua, CERCLECAD
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/10/01/recension-de-joelle-palmieri-par-benoit-awazi-mbambi-kungu

    Ottawa le samedi 17 septembre 2016,   Joelle PALMIERI, TIC, COLONIALITÉ, PATRIARCAT, SOCIÉTÉ MONDIALISÉE, OCCIDENTALISÉE, EXCESSIVE, ACCÉLÉRÉE… QUELS IMPACTS SUR LA PENSÉE FÉMINISTE ? PISTES AFRICAINES YAOUNDÉ : EDITIONS LANGAA, 296 P., JUIN 2016 – ISBN 9789956763061 – HTTP://WWW.LANGAA-RPCIG.NET/TIC-COLONIALITE-PATRIARCAT-SOCIETE.HTML# https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/07/02/tic-colonialite-patriarcat Les principales nervures argumentatives d’un ouvrage ouvertement ambitieux et audacieux. C’est en me servant … Lire la suite →

    http://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Grosses ficelles de Fillon
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/260-septembre-2016/article/grosses-ficelles-de-fillon-5154

    Le 28 août, au lancement de sa campagne pour la primaire de droite, #François_Fillon s’est publiquement proclamé négationniste du passé colonial et esclavagiste de la France. Déjà, en 2009, alors Premier ministre en visite à Yaoundé, il avait asséné, au sujet des victimes de la guerre menée au #Cameroun dans les années 1955/65 contre les indépendantistes : « Je dénie absolument que des forces françaises aient participé, en quoi que ce soit, à des assassinats au Cameroun. Tout cela, c’est de la pure invention (...)

    #260_-_septembre_2016

    / Cameroun, François Fillon, #Histoire, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • TIC, colonialité, patriarcat
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/08/31/tic-colonialite-patriarcat-2

    Originally posted on Joelle Palmieri: Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe? Pistes africaines Yaoundé : Editions Langaa, 296 p., juin 2016 – ISBN 9789956763061 – http://www.langaa-rpcig.net/TIC-colonialite-patriarcat-Societe.html#

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  • TIC, colonialité, patriarcat
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/07/02/tic-colonialite-patriarcat

    Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines Yaoundé : Editions Langaa, 296 p., juin 2016 – ISBN 9789956763061 – http://www.langaa-rpcig.net/TIC-colonialite-patriarcat-Societe.html#Classé dans:Publications Tagged : académie, afrique, économie, colonialité, domination, féminisme, luttes, masculinisme, média, mondialisation, occident, pensée, résistance, recherche, religion, société numérique, subalternité, traditionalisme, transgression, violences

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  • Comment le groupe Bolloré a ruiné deux entrepreneurs camerounais
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130416/comment-le-groupe-bollore-ruine-deux-entrepreneurs-camerounais

    Depuis 23 ans, deux petits patrons camerounais attendent que le groupe Bolloré respecte un jugement rendu par la #Justice camerounaise en leur faveur. Ils sont aujourd’hui ruinés.

    #International #France #Afrique #Cameroun #Célestin_Ohandja #Thomas_Mabou #Vincent_Bolloré #Yaoundé

  • Le fléau des #faux_médicaments au #Cameroun

    Dans les rues de Yaounde et Douala au Cameroun, le commerce du médicament prospère dangereusement en dehors des officines pharmaceutiques. Les autorités essayent tant bien que mal de contrer le phénomène, mais la réalité sociale et le coût de la vie obligent une bonne partie de la population à s’y approvisionner pour leurs besoins de santé, en dépit des dangers.

    http://www.rfi.fr/emission/20150914-le-fleau-faux-medicaments-cameroun
    #santé #médicaments
    cc @fil

    • A plusieurs reprises nous avons tenté (plusieurs personnes individuellement) de donner nos médicaments encore valables à la pharmacie : des cachets mais aussi des compresses ou des couches. Une véritable honte, soit briser la solidarité pour enrichir les labos et les pharmacies, car immanquablement ils seront détruits.

  • Arrestations politiques, silence diplomatique
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/arrestations-politiques-silence-5033

    Deux mois après la visite de François Hollande, le régime de #Paul_Biya fait à nouveau la démonstration de son autoritarisme. Pas de quoi gêner la diplomatie française. Paul Biya l’a assuré, à côté du président français, le 3 juillet à Yaoundé : il n’est « pas à la tête d’un État par la force », ajoutant un peu après que « la justice au #Cameroun est totalement indépendante. Même s’il arrivait à l’exécutif de vouloir l’influencer, l’exécutif ne réussirait pas ». François Hollande, comme à son habitude lorsqu’il tente (...)

    #250_-_octobre_2015

    / Cameroun, Paul Biya, #Salves, Dictateurs (Amis de la France), Une

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_