city:zemmour

  • Une lettre de Jean-Claude Michéa à propos du mouvement des Gilets jaunes
    https://yetiblog.org/une-lettre-de-jean-claude-michea-a-propos-du-mouvement-des-gilets-jaunes

    <i>Une lettre incendiaire du philosophe Jean-Claude Michéa à propos des Gilets jaunes. (Ça cartonne sec contre</i> « les cadres de la gauche et de l’extrême …

    • " l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses «  antifas  » (telle la fameuse «  brigade rouge  » de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires (on a déjà vu, par exemple, comment l’État macronien avait procédé pour couper en très peu de temps l’expérience zadiste de Notre-Dame-des-Landes de ses soutiens populaires originels)."

      Les black blocs manipulés par Macron, le NPA, Politis et Regards organes contre-revolutionnaires et Fassin agent d’influence de Washington. De Bastié à Zemmour, de Finkielkraut à Polony, de Michéa à Onfray, c’est le branle-bas de combat.

      Grosse rigolade quand même.

  • Sommes nous dans les années 1930 ?
    https://noiriel.wordpress.com/2018/11/03/sommes-nous-dans-les-annees-1930

    Emmanuel Macron ayant affirmé, dans sa petite phrase du jour, qu’il était « frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », aussitôt les « décrypteurs » d’actualité ont ressorti leur manuel d’histoire pour noter la copie présidentielle. Mais la quasi totalité d’entre eux en sont restés à des considérations purement événementielles (centrées sur une comparaison des relations internationales entre les années 1930 et aujourd’hui). Ces réflexions superficielles ont permis à Zemmour et consort de dénoncer la « dramatisation » de la situation actuelle pour défendre les dirigeants d’extrême droite ayant conquis récemment le pouvoir. Hashtag : « Salvini n’est pas Mussolini. Orban n’est pas Hitler ».

    Nous avons là une nouvelle illustration des « cécités croisées » (comme disait Bourdieu) qui caractérisent ceux qui s’affrontent dans le champ politico-médiatique. Il est vrai que cette petite phrase de Macron s’inscrit dans une stratégie développée en vue des élections européennes, visant à mobiliser le camp libéral dont il est l’un des chefs de file contre le camp nationaliste. Mais n’en déplaise aux idéologues de l’extrême droite française, l’Europe est effectivement confrontée aujourd’hui à un engrenage dangereux pour la démocratie qui peut être comparé à celui des années 1930.

    La comparaison entre les deux époques doit partir d’une similitude majeure : de même que la crise du capitalisme (le « jeudi noir » de Wall Street en octobre 1929) a joué un rôle décisif dans la montée en puissance des forces réactionnaires en Europe, de même c’est la crise du capitalisme financier qui explique aujourd’hui l’accession au pouvoir de l’extrême droite dans plusieurs pays européens (sans même parler du Brésil et des Etats-Unis).

    • « Retour des années 30 » : Macron fait joujou avec l’histoire. Un président post-tragique, ça se trompe énormément »

      "Comme le montre sa dernière sortie sur « le retour des années 30 », le rapport du jeune Macron à la vieille histoire fonctionne comme un extraordinaire révélateur. Du conformisme des jeunes élites, de l’inaptitude à penser l’irréductibilité des événements sans recourir à des cadres pré-établis, et de l’hubris de l’hyper-contemporanéité.

      Petit-fils des Trente glorieuses et de l’après-68, Macron est un président post-tragique. Il appartient en effet à une génération qui n’a rien connu, ou presque, des cruautés de l’histoire : ni guerre, ni révolution violente, tout au plus des conflits extérieurs par procuration.
      Le président d’une société post-historique

      Notre Occident de paix est parvenu à son objectif : disjoindre histoire et violence, anesthésier les injustices par la consommation, libérer le citoyen du devoir sacrificiel, substituer toujours plus de confort aux grandes fatalités, oublier in fine la conflictualité des peuples. L’adoucissement est la marque de notre temps, de ses enfants et de ses mœurs. Macron ne représente rien d’autre que cette forme de Finistère, mais ce Finistère est un réduit qui du haut de sa solitude se trompe d’histoire, tant l’histoire l’a abandonné. Emmanuel Macron est le président d’une société post-historique pour laquelle les traumas de l’histoire ont été mis à distance, abolis, comme endoloris au profit d’un homme consommateur, spectateur, visiteur de ce grand parc d’attractions que semble être devenue une cité toute tournée vers les délices hypnotiques du divertissement. Externalisée toujours plus au sein d’un ordre techno-économique, la politique renonce peu à peu à sa fonction originelle qui consiste à opérer l’histoire, à en exprimer non seulement toute l’acuité de l’action mais à en incarner également au plus haut point la conscience. Ruse du destin, cet homme issu de l’ultime génération de l’après-Guerre froide, insensibilisée à l’inattendu, se trouve bien malgré lui confronté au retour de l’histoire…

      Exhumer des angoisses passées pour éviter de penser le présent

      Face à l’histoire, Macron apparaît nécessairement désemparé. Il semble parfois tenté d’en faire une matière communicante, élément parmi d’autres de son storytelling qu’il transforme en appel au sursaut. Mais ses appels à la mobilisation tiennent de la tentative maladroite. L’inexpérience que le président laisse transparaître est celle des élites de son époque. Tâtonnants, instables et trébuchants comme les aveugles de Brueghel, nos jeunes dirigeants n’ont d’autre choix que de convoquer le passé pour affronter l’avenir. Ce contre-sens est le produit d’une hypertrophie mémorielle, caractéristique de l’instrumentalisation politique de l’historiographie. La référence aux années 30 pour caractériser la situation actuelle a pour vocation de réactiver un imaginaire exacerbé, anxiogène, aisément identifiable, d’en référer à une crise, celle de l’avant-guerre qui littéralement fonctionne comme un moment fatidique de la conscience contemporaine. Cette fétichisation d’une séquence primordiale de notre histoire récente traduit d’abord une impossibilité à penser le présent.

      Inapte à comprendre la nature des menaces

      Ironie de la comparaison, le seul point commun entre nos années et celles qui précédèrent la déflagration de la Seconde guerre mondiale échappe au discours présidentiel : l’inaptitude à comprendre la nature des menaces, à les confondre dans la même généralisation hâtive qui incita en son temps par exemple les gouvernants d’avant-guerre à voir dans le nazisme une simple répétition de la volonté de puissance prussienne de toujours.

      En “absolutisant” la référence au second conflit mondial, le président s’empêche de saisir ce qui est au cœur des dynamiques historiques, leur incommensurable exclusivité. Il fait sien à mi-chemin seulement le mot fameux de Marx selon lequel « les hommes font leur histoire dans des conditions directement héritées du passé mais ne savent pas l’histoire qu’ils font ». Ainsi, Macron préfère le prêt-à-penser à une appréhension sans concessions du réel. Ce faisant, le président puise dans les ressources d’une historiographie aussi bien-pensante que dominante pour s’économiser une réflexion sur les impasses de l’Europe de Maastricht et les défis identitaires qu’il doit relever.

      Macron refait le match en noir et blanc

      Ce qui frappe à la porte du vieux continent est tout simplement évacué au prix d’un passé convoqué pour mettre en scène l’opposition entre « progressistes » d’un côté, « populistes » de l’autre. En somme, il s’agit d’une pure et simple manœuvre de communication politique.

      En rejouant un match en noir et blanc, le chef de l’Etat cède à ce réflexe hyper contemporain qui consiste à se réapproprier – pour mieux la juger et la dénoncer – une histoire qui ne nous appartient pas, en y plaquant une grille de lecture forcément anachronique. L’histoire selon Macron se décline sur le mode de la désapprobation, du ressentiment, de la repentance… et parfois de la pudibonderie. Ses déclarations sur la France en Algérie, loin d’épouser la complexité de la présence française de l’autre côté de la Méditerranée, repoussent le curseur toujours plus en direction des autorités d’Alger. On reconnaît la responsabilité de l’Etat dans la mort d’Audin, mais les massacres d’Oran en juillet 62 demeurent un no man’s land mémoriel… Sur un autre plan, les célébrations de la fin de la Première guerre mondiale préféreront voir dans le choc des nationalismes la forge de l’hécatombe alors que les alliances inter-étatiques étaient aussi mues par d’indiscutables intérêts capitalistiques.

      Un progressiste aussi caricatural que ses ennemis

      Sur le fond, Macron n’innove pas. Il confirme que l’histoire demeure d’abord un terrain de projection idéologique, un outil de mobilisation symbolique, une arme pour polir les imaginaires. Il l’incorpore dans son appareil communicant en la simplifiant, en la brandissant dans une acception sommaire, appauvrie et répétitive. À trop la caricaturer, il agit comme ses adversaires qu’il entend dénoncer et combattre, trahissant ainsi face aux événements qui montent d’un horizon digne du Désert des tartares ou du Rivage des Syrtes le crépuscule de cette résilience indispensable au repos des institutions. La com’ n’a jamais dissous l’histoire."

      Arnaud Benedetti

  • La dépression a progressé en UE entre 2010 et 2017
    Sous la pression, le Maroc fait la chasse aux migrants en France.

    Sous la dépression, l’UE fait la chasse aux migrants au Maroc
    La pression a progressé en France entre 2010 et 2017

    Sous la pression de Johnny Halliday, le Maroc fait la chasse aux migrants
    l’UE, un dernier album à la couleur rock affirmée.

    Dépression : vers un épilogue mardi ?
    Le remaniement a progressé en France entre 2010 et 2017

    Remaniement : l’Aude meurtrie panse ses plaies et évalue ses dégâts.
    Inondations : vers un épilogue mardi ?

    Sagesse posthume de Johnny Hallyday
    Stephen Hawking, un dernier album à la couleur rock affirmée.

    Le conseil d’Etat annule un week end sans fusillade à New York
    Une décision du CSA visant Zemmour, une première depuis 1993

    Le conseil d’Etat annule une décision du CSA visant les opiacés
    L’addiction à Zemmour, première cause par overdose en France

    Midterms 2018 : la cuisine à l’avance
    Les secrets du batch cooking : qui va l’emporter aux élections américaines ?.

    #de_la_dyslexie_creative

  • Cheikh Mohamed Sekfali : un homme de lettres et un éducateur-né | Bouillon de culture 2
    http://nadorculturesuite.unblog.fr/2012/05/17/cheikh-mohamed-sekfali-un-homme-de-lettres-et-un-educateur-

    le 14.05.12 | 10h00
    Voilà dix ans aujourd’hui que cheikh Mohamed Sekfali, ou tout simplement cheikh (comme se plaisaient à l’appeler ses amis et collègues d’El Eulma) nous a quittés pour rejoindre son Créateur et trouver ainsi une paix éternelle. Dix ans déjà !

    Mais pas un jour n’est passé sans qu’on ne s’inspire de son exemple dans notre quotidien, dans les petits et grands moments de la vie.De ses anciens élèves, certains sont devenus ses collègues, d’autres ont occupé (ou occupent encore) de hautes fonctions dans des postes de responsabilité à l’intérieur et à l’extérieur du pays ou se sont acquittés (et s’acquittent toujours certainement) de leurs charges familiales et sociales avec la même honnêteté que celle qui a caractérisé toute sa vie.

    Comment a-t-il pu réaliser cette œuvre si simple et pourtant si grande qui consiste à marquer de son empreinte positive de nombreuses promotions d’élèves et de les avoir orientés vers un nationalisme identitaire ouvert à l’humanisme ? Ainsi en a-t-il été de toutes les générations qu’il a formées bénévolement, en-dehors de ses heures de travail, pour leur permettre de figurer en très bonne place au prestigieux concours d’entrée au lycée franco-musulman de Constantine, devenu par la suite le lycée Hihi El Mekki. N’était-ce que du professionnalisme ou y avait-il ajouté cette foi inébranlable qu’il avait dans les valeurs profondes de notre religion telle que nous l’avons toujours vécue, dans notre ville, dans notre pays ?Son ouverture à l’autre, aux autres cultures, l’a-t-elle enrichi ou lui a-t-elle fait perdre de vue les valeurs fondamentales de notre personnalité algérienne ?Enseignant passionné, patriote incontestable et humaniste d’envergure, Sidi, notre maître à tous, a pourtant eu une vie bien ordinaire, mais il nous en a laissé des leçons extraordinaires.

    Un éducateur-né

    Son sens de l’éducation, il ne l’a pas acquis seulement à l’école, cette institution à laquelle il a consacré sa vie entière. Non, cela avait commencé bien avant, lorsqu’il était dans le petit village de Zemmoura d’octobre 1944 à janvier 1945.
    Oui, Sidi avait d’abord travaillé dans la justice et assumé cette tâche auprès de différents tribunaux de l’Est algérien avant d’embrasser la carrière de moudérès (enseignant en langue arabe) dans les écoles du Saint-Arnaud de l’époque. Ayant eu une parfaite maîtrise des deux langues, l’arabe et le français, il avait renforcé ses connaissances par une expertise en droit musulman, et c’est cela lui qui lui avait permis de travailler dans la justice dans les montagnes de la Petite Kabylie.

    Il a permis à bon nombre de ses coreligionnaires les plus démunis de connaître leurs droits et il les a défendus face à une administration coloniale qui ne s’embarrassait pas de scrupules lorsqu’il s’agissait de juger l’« indigène ». Il était très intégré à la population zemmourie dont il défendait les intérêts et prenait tellement à cœur sa « mission » qu’il les aidait même à résoudre des petites énigmes qui, sans sa clairvoyance, auraient pu dériver vers des comportements imprévisibles
    Ses études faites à la médersa de Constantine puis à la Thaâlibyia(1) d’Alger, lui avaient permis d’avoir une parfaite maîtrise de la langue du colonisateur et de celle de ses ancêtres. Il avait ainsi largement contribué à maintenir vivante et florissante notre belle langue arabe auprès des jeunes musulmans des écoles primaires du temps de la colonisation.

    Sans cela, qu’en serait-il advenu de toutes ces générations qui n’auraient appris que la fallacieuse histoire de « Nos ancêtres, les Gaulois… » ? Il avait été là, à chaque cours, à chaque instant, pour rappeler à tous et à chacun notre credo de résilience nationale emprunté au cheikh Abdelhamid Ben Badis(2), son ancien enseignant à la médersa de Constantine : « Chaâbou el Djazairi muslimoun wa ila al ûrubati yantassib »(3)… C’est dans ces médersas, pour la plupart financées par des notables et soutenues par les masses populaires, que Sidi forgea son nationalisme militant. Ainsi que l’écrivait mon ancien professeur d’histoire Mahfoud Kaddache (paix à son âme !), les lettrés de langue arabe et les hommes de religion… « donnèrent un élan décisif entre 1925-1930 à une Nahda algérienne qui eut surtout un aspect religieux et culturel. Fonder des mosquées et des médersas libres, prêcher une vie sociale et culturelle dans le cadre de la fidélité à la foi arabo-islamique, tels étaient les objectifs des gens de l’Islah »(4), … dont mon père était spirituellement l’héritier.

    Son amour infini pour la langue arabe a nourri sa quête permanente de toutes les richesses de notre patrimoine culturel (chants traditionnels, poésie littéraire et populaire, jeux et devinettes de notre tradition orale..).

    Un homme de lettres

    Il apprenait à ses élèves les poèmes et les fables sous forme de chansons dont il inventait les airs rendant ces textes (pas toujours faciles !) tellement plus simples à retenir… C’est ainsi qu’ils apprirent de belles leçons de morale en chantant et en illustrant de bien belles fables animalières, notamment celles qui avaient été extraites de Kalila wa Dimna(5) après l’adaptation du persan à l’arabe, faite par Ibn Al Muqaffaâ. On découvrait ainsi sous « la forme voilée » de la fable les conseils et les règles de conduite que les deux héros, des chacals nommés Kalîla et Dimna, donnaient au lecteur. A ses côtés, les élèves passaient allègrement d’un siècle à un autre, d’un registre à un autre tout en continuant toujours à explorer le monde de l’éducation. Ainsi, son enseignement était-il simple, limpide mais toujours essentiel : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire parviennent aisément »(6) , aimait-il à répéter à la suite de Boileau, pour nous convaincre de bien organiser nos pensées avant de prononcer nos phrases. Son enseignement n’avait pas besoin d’être ressassé ; il était et nous le faisions nôtre aussitôt !

    Un patriote émérite

    Cet idéal de préservation de la personnalité algérienne s’est exprimé à travers son engagement auprès du mouvement des Scouts musulmans algériens (SMA) dès la première heure. En effet, dès la création de la cellule El Hayat de Sétif en 1938, il y adhéra et y milita avec abnégation comme seuls les scouts savent le faire.
    Après son congrès d’El Harrach, ce mouvement, à l’initiative de son fondateur Mohamed Bouras et sous la présidence du Cheikh Abdelhamid Ibn Badis, adopta la devise : « L’Islam est notre religion, l’arabe notre langue et l’Algérie notre patrie ». Cela donna à ses adhérents, et à lui en particulier, le cap qu’il fallait tenir pour être fidèle au serment que se firent tous les membres de la ligue des scouts musulmans algériens : « Sois prêt ! »

    Les SMA : l’école du nationalisme

    C’est ainsi que « le mouvement se transforma en véritable école de nationalisme pour inculquer aux jeunes les idées nationalistes, les principes de l’Islam et de la langue arabe, l’intégration de l’idée de l’indépendance à travers les camps de scouts et les pièces de théâtre exprimant la réalité amère vécue par les Algériens sous le joug du colonialisme, les chants patriotiques et… le sentiment d’appartenance patriotique dans l’esprit des jeunes ».
    Ce sont là les premiers principes patriotiques dont il s’était abreuvé dans sa prime jeunesse et il les mit en application sa vie durant. Mais sa discrétion et son humilité naturelles ne lui ont jamais permis de se mettre en avant ; il a toujours été l’homme de l’ombre, l’homme sur lequel on peut compter mais qui ne se mettra jamais de l’avant pour revendiquer quelque chose pour lui-même. C’est seulement à sa retraite qu’il a eu la reconnaissance de ses pairs et qu’il a participé à bon nombre de réunions pour redynamiser le mouvement et l’actualiser.

    Par le passé, c’est aussi ce mouvement des Scouts musulmans algériens qui alimenta en combattants sincères et patriotiques l’Armée de libération nationale. Certains de ces valeureux moudjahidine se battirent dans nos maquis, alors que d’autres le firent en ville par des actions de soutien multiples et variées allant du simple hébergement jusqu’à la collecte de fonds en passant par les messages (ou les colis) à transmettre pour assurer une logistique nécessaire à toute action organisée.

    L’arrestation et l’emprisonnement

    Le militantisme clandestin exigeait la plus grande discrétion et personne n’était au fait de ses activités jusqu’au jour où les autorités coloniales vinrent l’arrêter. Il fut mis au cachot dans l’enceinte même de l’école où il enseignait (l’école bleue) traumatisant par là-même les enfants à qui il enseignait l’arabe, notre langue !
    Plus tard, il sera transféré dans une prison de sûreté où il goûta aux affres des geôles des colonisateurs qui l’accusaient de « collusion avec l’ennemi », d’avoir contribué à aider les « terroristes » en ramassant de l’argent pour eux et en leur fournissant du soutien en ville lors de leurs opérations ponctuelles. Après sa libération, les événements s’accélérèrent, et sa situation commença à devenir vraiment inquiétante.

    La mort dans l’âme, il quitta temporairement sa ville et ses élèves pour Alger, mais en 1961, malgré le danger qui le menaçait directement, il retourna dans sa ville et reprit sa mission d’enseignant et d’éducateur.

    Sidi, ce formateur-né

    Le parcours professionnel de cheikh Mohamed Sekfali fut très riche, s’il était encore besoin de le rappeler : formé dans les meilleurs lycées franco-musulmans qui avaient succédé aux médersas, il avait aussi bénéficié de formations pédagogiques. Il avait appris, en France, la pédagogie active de Freinet(8) et s’était évertué à convaincre ses collègues de le suivre dans ces écoles d’apprentissage orientées vers la vie : il multipliait les échanges stimulants (allant jusqu’à la compétition) entre élèves et entre classes, n’hésitait pas à habituer ses groupes à observer la nature pour mieux la comprendre, proposait à ses collègues de partager leurs expériences mutuelles, etc.

    Il privilégiait ainsi les recherches faites par les élèves eux-mêmes sur nos traditions (culinaires, artistiques ou autres) et les exposait à qui voulait les voir, notamment lors de la Journée du savoir « Youm El Ilm », qui se tient habituellement le 16 avril de chaque année, commémorant ainsi le décès de Abdelhamid Ben Badis, ce grand maître à penser algérien.
    Etre enseignant a toujours été son vœu le plus cher, mais les besoins criants de notre jeune Etat indépendant en personnels d’encadrement fiables et compétents était tels qu’il a d’abord été nommé directeur du CEG(9) Ben Badis, juste après l’indépendance. Il y exerça une direction très démocratique et collégiale avec une équipe d’enseignants formée de ses anciens collègues et amis.

    Puis, le besoin se faisant sentir ailleurs, il fut nommé directeur de la première Ecole normale de notre wilaya. Il y forma des générations d’instructeurs et d’instituteurs qui, à leur tour, en enseignant dans nos campagnes, éloignèrent à tout jamais des générations d’élèves de l’analphabétisme qui les aurait guettés sans cela. Ces premières promotions d’enseignants de la première heure, souvent formés sur le tas, ont droit au respect et à la reconnaissance de notre peuple tout entier pour avoir accepté de se retrousser les manches et de travailler avec « les moyens du bord » afin de préserver l’avenir de nos enfants. Oui, cela semble être des phrases-clichés directement sorties d’un discours démagogique, sauf que c’était la réalité de nos écoles au lendemain de l’indépendance.

    Sans ces pionniers nationaux de l’enseignement, nous aurions été encore plus inféodés culturellement à l’Occident ou à l’Orient dont la « coopération technique » « fraternelle » nous a conduits à un bain de sang incompréhensible… Voyant sans doute son intérêt pour la terre, la protection de la nature et de l’environnement, et ayant encore besoin de ses services pour « essuyer les plâtres »(10), ses supérieurs hiérarchiques lui ont alors confié la direction d’un CEMPA(11) situé à l’emplacement de ce qui fut jadis la caserne d’El Eulma. Il y continua son œuvre d’éducateur auprès des jeunes et prêcha par l’exemple en faisant refleurir cet établissement laissé à l’abandon après l’indépendance.

    Il y travailla jusqu’à sa retraite en 1980. Il quitta son travail officiel, mais ne cessa jamais d’accomplir sa mission première : éduquer ses enfants, ses élèves et aider ses collègues et amis à éduquer à leur tour. Au lendemain de sa retraite, il continua son rôle d’enseignant en réunissant périodiquement les imams de la région pour leur transmettre son savoir dans les sciences de la religion et son inestimable expérience.

    Plus tard, son âge avancé ne lui permettant plus de se rendre à la mosquée Messaoud Zeggar dispenser son enseignement religieux, ses élèves-imams sont venus vers lui, dans sa maison, recevoir encore tous les « Tafsir El Qor’an » qu’il pouvait leur donner. Il n’a jamais refusé l’aide qu’on lui demandait malgré la maladie qui le rongeait.

    Voilà donc une vie bien remplie, entièrement consacrée aux autres, mais où chacune de ses actions éducatives lui a fait plaisir, où il a accompli son travail avec dévouement, respectant et admirant son peuple qu’il a discrètement aidé à se construire.
    Cheikh Mohamed Sekfali s’est éteint le 14 mai 2002 à Sétif, entouré de sa famille. En plus de son sourire et de sa bonne humeur communicative, nous garderons vivants dans nos cœurs et le savoir, l’éducation, les valeurs de patriotisme et d’humanité qu’il nous a transmis et qui lui survivront à tout jamais.

    Puisse Dieu Tout Puissant lui accorder Sa Sainte Miséricorde et qu’il repose en paix.
    Sa famille reconnaissante

    1) Thaâlibyia : http://algeroisementvotre.free.fr/site0900/casbah04.html
    2) Abdelhamid Ben Badis : http://fr.wikipedia.org/wiki/Albelhamid_Ben_Badis
    3) Traduction libre : « Le peuple algérien est musulman et il fait partie du monde arabe »
    4) Kaddache Mahfoud, 2003, Alger, L’Algérie des Algériens, de la préhistoire à 1954 , Paris-Méditerranée, P. 721.
    5) Kalila Wa Dimna : http://expositions.bnf.fr/livrarab/reperes/livre/kalila.htm
    6) Boileau, Nicolas, 1674, L’Art poétique, (Chant I)
    7) Wikipédia, 1novembre54.com
    8) Célestin Freinet : http://fr.wikipedia.org/wiki/pedagogie_freinet
    9) CEG : Collège d’enseignement général, correspondant au 1er cy-cle du secondaire
    10) Essuyer les plâtres : Etre les premiers à expérimenter une situation nouvelle et difficile. http://www.mon-expression.info/essuyer-les-platres
    11) CEMPA : Collège d’enseignement moyen polyvalent agricole

     http://www.elwatan.com/dyn/imprimer.php?link=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Fcontributions%2Fcheikh-moh
    © El Watan

  • L’humour migrant de la maire de Calais par Christophe Kantcheff | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2016/04/lhumour-migrant-de-la-maire-de-calais-34604

    Rêvons un peu : « Chère Calaisiennes, chers Calaisiens, la préfète du Pas-de-Calais a engagé la destruction de la jungle de Calais. […] Il s’agit là, pour nous tous, d’une erreur colossale. […] Ce n’est pas une marge “contenue”, immonde, que les machines nettoieraient, c’est une ville-monde, l’identité même de ce qu’est devenue notre ville. Les bulldozers écrasant la jungle ne détruiraient pas que quelques planches et quelques toiles : c’est Calais même qu’ils enfonceraient dans la boue. » Quelle prose inspirée d’édile clairvoyante ! Quelle trouée splendide dans l’infâme repli sur soi ! Évidemment, imaginer que le lyrisme de Natacha Bouchart, la maire Les Républicains de Calais, qui en avait appelé à l’armée pour évacuer le bidonville, la porte davantage vers Malraux que vers Zemmour, relève d’un notable effort.

    C’est ce qu’a réalisé le Pôle d’exploration des ressources urbaines (Perou). Cette équipe d’architectes, photographes, philosophes et autres intellectuels s’est donné pour mission de dévoiler la ville-monde qui s’invente dans le bidonville de Calais. À l’occasion de l’exposition ayant lieu actuellement à la Cité de l’architecture, « Habiter le campement », à laquelle le collectif participe, celui-ci a eu la divertissante idée de fabriquer un Calais Mag comme jamais il n’existera : avec dedans moult propos humanistes et éclairés attribués à François Hollande, Xavier Bertrand et Natacha Bouchart, qui leur seraient inaccessibles dans la réalité. C’est terriblement cocasse et assassin. Son titre : « Réinventer Calais ».

    #calais #migrations #asile

  • Le retour du boomerang - Jean-François Bayart
    http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/le-retour-du-boomerang_1413552

    La démission de l’Europe sur la question palestinienne, dès lors que sa diplomatie commençait là où s’arrêtaient les intérêts israéliens, a installé le sentiment d’un « deux poids deux mesures », propice à l’instrumentalisation et à la radicalisation de la rancœur antioccidentale, voire antichrétienne et antisémite. L’alliance stratégique que la France a nouée avec les pétromonarchies conservatrices du Golfe, notamment pour des raisons mercantiles, a compromis la crédibilité de son attachement à la démocratie – et ce d’autant plus que dans le même temps elle classait comme organisation terroriste le Hamas palestinien, au lendemain de sa victoire électorale incontestée. Pis, par ce partenariat, la France a cautionné, depuis les années 1980, une propagande salafiste forte de ses pétrodollars, à un moment où le démantèlement de l’aide publique au développement, dans un contexte néolibéral d’ajustement structurel, paupérisait les populations, affaiblissait l’Etat séculariste et ouvrait une voie royale à l’islamo-Welfare dans les domaines de la santé et de l’éducation en Afrique et au Moyen-Orient.

    […]

    Seul un retournement radical pourrait nous en sortir : la remise en cause de la financiarisation du capitalisme qui détruit le lien social, créé la misère de masse et engendre des desperados ; une politique de sécurité qui privilégie le renseignement humain de qualité et de proximité plutôt que la surveillance systématique, mais vaine, de la population ; le rétablissement et l’amplification des libertés publiques qui constituent la meilleure riposte à l’attaque de notre société ; la révision de nos alliances douteuses avec des pays dont nous ne partageons que les contrats ; et surtout, peut-être, la lutte contre la bêtise identitaire, aussi bien celle d’une partie de notre propre classe politique et intellectuelle que celle des djihadistes. Car les Zemmour, Dieudonné, Le Pen, et Kouachi ou autres Coulibaly sont bien des « ennemis complémentaires », pour reprendre le terme de l’ethnologue Germaine Tillion.

    (via @rumor sur Twitter)

  • Ne pas confondre galanterie, politesse et civilité.
    La galanterie, pour moi, c’est être gentil avec une femme pour avoir son cul.
    La politesse, c’est le RSA de la vie en société, le minimum vital pour qu’on ne passe pas notre temps à se sauter à la gueule.
    La civilité, c’est vouloir être prévenant envers autrui, sans rien attendre en échange, si ce n’est un meilleur vivre-ensemble.

    • ça me va bien...

      La galanterie selon wiki
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Galanterie

      Pour l’universitaire Claude Habib, qui propose une lecture anthropologique de la galanterie, elle serait un juste milieu développé à l’origine dans la civilisation française entre les deux extrêmes que représenteraient le machisme méditerranéen, qui se caractérise par une hyper-érotisation de l’espace public (la drague), et l’apparente indifférence nordique, qui se caractérise par l’absence totale d’érotisation de l’espace public et le refoulement puritain de l’érotisme dans la pornographie. Érotisme léger et diffus, la galanterie serait donc une séduction douce des hommes envers les femmes consistant à témoigner à ces dernières un respect, des attentions et des égards particuliers.

    • La finalité de la galanterie, c’est quand même le cul de la crémière.

      Après, effectivement, il faut bien s’envoyer des signaux intelligibles si on veut se faire comprendre sur notre envie de s’envoyer en l’air avec l’autre.

      La truc, c’est que je ne vois pas de pendant féminin à la galanterie. Autrement dit, comment se fait « la séduction douce des femmes envers les hommes » ? Parce que même si c’est sympa, la galanterie, c’est dans un seul sens et ça laisse les femmes passives...

    • M’enfin, lorsqu’une femme prend les devant, c’est une salope !
      Donc, je vérifie dans le Robert pour voir si je suis dans le vrai.
      Homme galant : poli, délicat, attentionné notamment avec les femmes, bla bla.
      Femme galante : de mœurs légères.
       :)

    • par contre entre galanterie, politesse et civilité, il manque effectivement un terme pour désigner le fait de tenir la porte aux femmes qui sont ni vieilles, ni faiblardes, ni séduisantes, et qui désigne en effet cette convention toute en amabilités et en douceur du pacte social dont tu parles et qui est évoqué par crepe georgette relayé par @SammyFisherJR.
      http://seenthis.net/messages/129435
      J’ose un terme : charité condescendante ?

    • Ah ben moi je tiens la porte à n’importe qui, mais je dois être un peu pédé peut-être.

      Bon après, comme le dit @monolecte, il faut forcément, que ce soit avec une porte ou autre chose, trouver des moyens d’être « gentil » au-delà de la politesse pour montrer qu’on aimerait bien le cul (ou la bite, ou le pied, ou autre) de la crémière. Le problème c’est effectivement la réciprocité. Mais il y a des filles qui savent très bien montrer qu’elles aussi elles aimeraient... ci ou ça.

      Donc le problème ce n’est pas la réciprocité du geste mais la réciprocité du jugement que les autres portent une fois qu’on a fait ce geste. Toujours le même truc quoi, Don Juan d’un côté, salope de l’autre.

      Il faudrait peut-être que les filles elles-mêmes revendiquent l’insulte. Je crois que c’est @beautefatale qui avait émis une sorte d’idée comme ça une fois. Oui (presque) toutes des salopes ! Puisque les femmes aussi veulent tout autant baiser que les autres. Et pour des raisons non lucratives bien sûr. Donc toutes des salopes oui, mais pas toutes des putes (c’était ça le sens, je crois, pour contrer celles qui se revendiquent « toutes des putes »).

      Bref je dérive un peu, mais c’est lié quand même, c’est à cause de se problème de base qu’il y a cette asymétrie du regard.

    • Je distingue en plus de la politesse, de la civilité et de la galanterie, le savoir - vivre qui est un signe d’appartenance à une classe social. Une sorte de reconnaissance de caste qui prend l’apparence de la civilité, mais sert à distingué celleux de sa caste, par exemple reconnaître les « nouveaux riches » par rapport aux « vieilles familles bourgeoise ». La galanterie et le savoir-vivre sont discriminants, leur fonction est de rappeler à chacunE quel est son rang social selon son sexe ou sa caste. Ça permet de reconnaître et d’exclure les féministes et les personnes qui « ne sont pas du même monde ».

    • @rastapopulos : quoi, tu tiens la porte à des hommes ? Vieux dégoutant, va !!!

      Pour le reste, je suis d’accord avec toi. Toute manoeuvre de séduction implique une part de manipulation, et ce n’est pas réservé aux hommes. Une stratégie de séduction courante pour les femmes qui intègre les schémas sexistes consiste à jouer les divas. C’est un peu comme ça que je vois la galanterie au féminin, s’il faut en trouver une.

      @intempestive : je vois mieux. Domination feutrée ?

    • @rastapopoulos Tiens, oui c’est vrai, j’avais écrit ça en réaction à une article de Cosmopolitan, je crois que c’était « dix positions sexuelles à essayer », dont la chute était : « Vous verrez, après ça, il la réparera, l’étagère de l’entrée. » On n’arrive pas à sortir de l’idée qu’une femme ne peut jamais baiser pour le plaisir, mais toujours pour obtenir autre chose. Même alors qu’on vit à une époque où beaucoup de femmes ont conquis leur autonomie financière.

      Il y avait aussi eu un article de Libé sur des prostituées brésiliennes qui avaient lancé une marque de prêt-à-porter, et le discours c’était : « parce qu’après tout on est toutes des putes ». Sauf que non, désolée. C’est une chose de refuser la stigmatisation des putes, c’en est une autre d’en faire un idéal pour le genre féminin.

      Il y a eu un retournement de l’analyse féministe qui compare le mariage à la prostitution. Au lieu d’en déduire qu’il faut combattre toutes les formes de prostitution, et donner à toutes les femmes les moyens d’être autonomes, on en déduit que la prostitution c’est super parce que de toute façon les femmes mariées aussi se prostituent. Encore une façon de faire passer du fatalisme pour du militantisme (mon obsession du moment, je vois ça partout, avec les Femen qui disent « on montre nos seins parce que sinon personne ne nous écoutera jamais »).

      Je suis complètement hors sujet, là ?

      Sinon, sur la galanterie, @monolecte, il me semble que ce n’est pas toujours pour avoir le cul d’une femme. Parfois il me semble que c’est simplement une marque de condescendance (bon, comme avait dit @intempestive). Mais cela dit je n’aime pas qu’on me balance les portes dans la gueule non plus, je suis définitivement pour la civilité.

    • Perso, je viens d’écrire ça pour me résumer ma réflexion et des questions que j’ai encore sur le sujet. Tout n’est pas très clair, y’a des trucs qui m’échappent. Notamment la distinction entre l’idée de la séduction drague, et l’aspect « faire plus » ou en fait « faire différement », car l’accès a l’intime, n’est pas forcément à considéré comme un approffondissement d’un chemin, par certains, mais comme un plan différent ce qui rend la question moins aisé.
      Je précise que de mon point de vue vis a vis des distinctions originellement proposé par Agnès, la civilité et la politesse sont inversée.

      Ne pas confondre galanterie, politesse et civilité. La question du don, de la réciprocité, du partage. L’analyse des raisons psychologique personnelle d’un comportement est difficile a faire sans l’expression directe de celui qui l’accomplit. Les interprétations pour un même gestes sont nombreuses. Du coup, exigé tel ou tel comportement paraît vain, car il peut-être accompli aussi bien par bienveillance que par perversion. La seule chose qui peu fonctionné c’est la mise en avant d’un comportement idéal pour des raisons politique attendues.
      La galanterie serait sexiste, mais facilement prise en confusion avec une volonté de politesse. Toutefois il semble peu vivable de n’avoir aucun comportement commun ou conventionnel quand on vit ensemble, c’est semblerai ce qu’il soit attendu de la civilité.
      Une des difficulté qui apparaît alors, c’est que les signes qui permettrai d’indiquer que l’on veux pousser une relation vers l’intimité sont confondu avec la perspective qui faudrait faire « plus plaisir », alors qu’il serait plus clair d’agir surtout « différemment ». Afin de séparé clairement la civilité, de « l’invitation ». Reste la distinction entre la galanterie, péjorative, et la séduction, ou drague. Mais dans quelle mesure, finallement considère t’on que la séduction et/ou la drague sont l’idée qu’il faille faire « mieux » ou « plus », et non pas simplement montrer autre chose de nous même qui serait le fait d’un intérêt partagé. Et au final dans quel mesure un « intérêt partagé » peu entrainé soit de l’amitié, soit de « l’amour » ?
      Un aspect politique supplémentaire qui peut apparaître, c’est qu’au final, les personnes associés aux genre hommes on plus de jeux, de liberté dans leur comportements, voir son félicité y compris pour des comportements qui aurait raison d’être réprimé moralement par d’autres groupes. Alors que les personnes associés aux genres femmes ont moins d’espace, de possibilité de jeux de liberté dans leur comportement qui est jugé rapidement dans une oscillation binaire : froide/chaude.