• Salwa Toko nouvelle présidente du Conseil national du numérique ?
    https://www.latribune.fr/technos-medias/salwa-toko-nouvelle-presidente-du-conseil-national-du-numerique-778840.htm

    Mais après six mois d’agonie et d’hésitations quant à sa survie, le Conseil national du numérique s’apprête à renaître de ses cendres. D’après nos informations, c’est Salwa Toko, la fondatrice et présidente de l’association Becomtech, continuation du programme Wifilles, qui en prendrait la tête.
    […]
    La probable nouvelle présidente, qui devra remettre le #CNNum sur les rails, incarne un profil parfaitement compatible avec le gouvernement et surtout avec Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique. En charge du grand chantier de la numérisation de l’État et VRP de la French Tech, l’ancien startuppeur promeut une vision inclusive et sociale de l’innovation, et tient à valoriser la diversité dans l’entrepreneuriat. Il va d’ailleurs annoncer dans les prochains jours la nomination officielle de Kat Borlongan, française d’origine philippine, à la tête de la Mission French Tech.

    D’après nos informations, le nouveau CNNum, en cours de validation, sera entièrement renouvelé... à l’exception de Gilles Babinet, qui en sera le vice-président. L’actuel « digital champion », représentant de la France auprès de la Commission européenne, a été le premier président du CNNum, créé par Nicolas Sarkozy en 2011. Le nouveau collège devrait se composer de membres de la société civile, d’entrepreneurs et de personnalités du monde scientifique et académique, respecter la parité et mettre l’accent sur la diversité. Aucun membre du CNNum de Marie Ekeland ne serait reconduit.

  • #Axiom sur le #CNNum : « Ils ont cassé l’espoir. Il faut en prendre acte » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201217/axiom-sur-le-cnnum-ils-ont-casse-l-espoir-il-faut-en-prendre-acte

    Ce que nous avons vu à l’œuvre ces sept derniers jours, c’est une véritable ligue, allant de l’extrême-droite traditionnelle à cette sorte de gauche faussement laïcarde incarnée par Manuel Valls et le Printemps républicain. Sur Twitter, on a quand même pu voir l’annonce de l’éviction de Rokhaya tweetée par Caroline Fourest, elle-même retweetée par Manuel Valls et lui-même retweeté par Robert Ménard. Tout est dit.

    Qu’entendez-vous aujourd’hui par « en prendre acte » ?

    "Ces gens ont fait leur une théorie de la confrontation. Ils ne cessent de nous attaquer et ne nous laissent aucun répit. Mais nous ne répondons jamais. Je dis ÇA SU-FFIT, Stop, basta, y en a marre.
    Il n’y aura ni négociation, ni discussion. Ceci est une déclaration : nous n’accepterons plus d’être essentialisés. Ce sont nos vies, nos quartiers. Il ne s’agit aucunement de menaces physiques (loin de là je suis anti-militariste et pour la non-violence) mais un appel clair et démocratique. Nous devons utiliser tous les moyens nécessaires pour les faire taire.
    Ce message, je l’adresse à toutes les forces progressistes et aux quartiers. Nous n’occupons pas l’espace politique. Il faut que ça change. Il faut un retour de flammes.
    Ça suffit car on a des enfants. Eux aussi ils vont devoir vivre tout ça ? Toute leur vie on leur demandera de se justifier ? Je dis non. Mon grand-père a fait la guerre. Mon père était mineur, il a construit la France et a participé aux combats syndicaux de l’époque. Si mourir pour la France et la construire n’a pas suffi, que pouvons nous faire de plus ?
    Moi je suis un entrepreneur, je fais bosser dix-huit personnes, mon casier judiciaire est vierge. Et on me dit de me barrer ? En quoi sont-ils plus français que nous ? Je veux qu’on me l’explique. Je suis totalement d’accord pour débattre des notions de racisme d’État, racisme produit par l’État, racisme systémique… si nous ne sommes pas d’accord, discutons-en ! Mais qui a porté plainte contre Finkielkraut ? Pourquoi, lui, reste-t-il à l’Académie française. Pourquoi, encore une fois, ce sont toujours les mêmes qui sont écartés de la société ?"

  • Axiom: «Ils ont cassé l’espoir. Il faut en prendre acte» - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201217/axiom-ils-ont-casse-l-espoir-il-faut-en-prendre-acte

    Moi, le soir des attaques contre le Bataclan, j’ai perdu dix amis qui se trouvaient au bar La Belle Équipe, rue de Charonne. Je devais être présent avec eux ce soir-là, mais je n’avais pas pu venir. Alors qu’on ne vienne pas nous bassiner avec les attentats comme si on devait quelque chose à qui que ce soit sous prétexte de nos origines ou nos religions. On est la cible tout autant que les autres et parfois plus d’ailleurs.
    J’ai dédié une chanson à l’un de mes amis morts ce soir là en protégeant une amie, Ludo. Mais Valérie Boyer préfère citer hors de son contexte une phrase tirée d’une de mes chansons dont n’importe qui comprendrait en l’écoutant qu’il s’agit d’une fiction. Mais non, cet essentialisme à deux balles fonctionne. Quoi qu’il arrive, nous sommes perdants. Ces réseaux ont encore une fois gagné.

    De quels « réseaux » parlez-vous ?

    Ce que nous avons vu à l’œuvre ces sept derniers jours, c’est une véritable ligue, allant de l’extrême-droite traditionnelle à cette sorte de gauche faussement laïcarde incarnée par Manuel Valls et le Printemps républicain. Sur Twitter, on a quand même pu voir l’annonce de l’éviction de Rokhaya tweetée par Caroline Fourest, elle-même retweetée par Manuel Valls et lui-même retweeté par Robert Ménard. Tout est dit.
    Cette ligue médiatique a des vrais réseaux et un agenda. Et celui-ci est clair. Il faut se rappeler qu’il y a eu, la même semaine, les attaques coordonnées contre Yassine Belattar. Je constate que ces deux tirs sont venus des mêmes réseaux.
    Que ce soit avec Yassine Belattar, Rokhaya Diallo ou même avec Karim Benzema, dès qu’un Noir ou un Arabe ose lever la tête, on voit cette même séquence se répéter, orchestrée par les mêmes réseaux. Leur message reste simple : si vous êtes noir ou arabe, si vous venez de certains quartiers, quand bien même vous seriez compétents, vous n’avez aucune chance d’y arriver.

    Ce message, je l’adresse à toutes les forces progressistes et aux quartiers. Nous n’occupons pas l’espace politique. Il faut que ça change. Il faut un retour de flammes.
    Ça suffit car on a des enfants. Eux aussi ils vont devoir vivre tout ça ? Toute leur vie on leur demandera de se justifier ? Je dis non. Mon grand-père a fait la guerre. Mon père était mineur, il a construit la France et a participé aux combats syndicaux de l’époque. Si mourir pour la France et la construire n’a pas suffi, que pouvons nous faire de plus ?
    Moi je suis un entrepreneur, je fais bosser dix-huit personnes, mon casier judiciaire est vierge. Et on me dit de me barrer ? En quoi sont-ils plus français que nous ? Je veux qu’on me l’explique. Je suis totalement d’accord pour débattre des notions de racisme d’État, racisme produit par l’État, racisme systémique… si nous ne sommes pas d’accord, discutons-en ! Mais qui a porté plainte contre Finkielkraut ? Pourquoi, lui, reste-t-il à l’Académie française. Pourquoi, encore une fois, ce sont toujours les mêmes qui sont écartés de la société ?

    Le numérique est un secteur sujet à de très nombreuses pressions potentielles. S’il n’est pas indépendant, qui protégera le CNNum, lorsqu’il travaillera par exemple sur les cryptomonnaie, des pressions des banques ? Quelle confiance peut-on avoir en une institution qui cède dès qu’un groupe de pression joue de la flûte ?

    #CNNum

  • Une crise sans précédent au Conseil national du numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-22h/journal-de-22h-mardi-19-decembre-2017


    Politique et numérique : un mariage impossible ? La présidente du Conseil national du numérique, suivie de tous ses membres (ou presque), a démissionné ce mardi, en pleine guerre ouverte avec le gouvernement.

    Marie Ekeland, présidente du Conseil national du numérique, a démissionné le 19 décembre 2017 (photo d’archives).• Crédits : KENA BETANCUR - AFP

    La pagaille la plus complète au sein du Conseil national du numérique. Démission de sa présidente et de presque tous ses membres... L’invitée de ce journal : Valérie Peugeot, ancienne vice-présidente de cet organisme et chercheuse à l’Orange Labs :

    #CNNum

  • (20+) L’indépendance du Conseil national du numérique n’est pas négociable - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2017/12/20/l-independance-du-conseil-national-du-numerique-n-est-pas-negociable_1617

    Alors qu’elle est au Caire, invitée par l’ONU en tant qu’influenceuse pour traiter de la haine sur Internet, voilà qu’elle essuie une nouvelle campagne… de haine sur Internet. Dès l’annonce de la composition du CNNum, un soulèvement de personnes et groupes très actifs sur Internet se fait entendre, tentant de faire plier le gouvernement. Et cela fonctionne. Après avoir communiqué la liste de nominations avec satisfaction, le ministre Mounir Mahjoubi fait machine arrière et demande deux jours plus tard à Marie Ekeland de proposer une nouvelle composition du conseil. Soutenue par l’extrême droite et le Printemps Républicain entre autres, cette frange réactionnaire de nos élites, de gauche comme de droite, prend à nouveau en otage le gouvernement, qui plie sous leur pression.

    Car ce n’est pas sans rappeler d’autres événements survenus récemment : l’annulation du service civique pour l’association Lallab dont le but est de faire entendre les voix des femmes musulmanes, les intimidations contre le festival afroféministe Nyansapo organisé par Mwasi, la campagne menée contre l’humoriste Yassine Belattar jusqu’à la couverture de Marianne titrant « faux comique, vrai danger »,… les manœuvres d’intimidation sont nombreuses. Cette volonté d’éviction de certaines idées, aux relents de maccarthysme, empêche tout débat public et met gravement en danger notre démocratie.

    Ces campagnes, dont les cibles sont systématiquement issues de groupes minoritaires déjà peu représentés dans l’espace public, contribuent à leur confisquer une parole qui leur est rarement donnée, au sein des institutions, bien qu’elle soit tout à fait légitime. Harcèlement, diffamation et rumeurs sont autant d’outils dont ces personnes se servent, avec l’appui de certains médias, pour discréditer la parole de leurs cibles, et in fine, les réduire au silence. Nous observons régulièrement des membres du gouvernement ou représentant·e·s d’institutions céder à ces pressions, tomber dans les pièges qui leur sont tendus, et, de fait, altérer le travail de nombreux militant·e·s dont l’unique objectif est de défendre l’égalité des chances, de protéger nos libertés fondamentales.

    Se battre pour l’indépendance de nos institutions, de nos associations, de nos universités, de nos centres nationaux de recherche et de formation, cela porte un nom : la résistance.

    En conséquence, nous, actrices et acteurs de la société civile, soucieux.ses de l’intégrité et de l’indépendance de nos institutions, demandons au gouvernement de prouver qu’il joue son rôle d’arbitre en restant le garant des valeurs de la République appliquées à tou·te·s, y compris celles et ceux qui le critiquent. Le gouvernement doit certes assurer l’unité de la nation, mais celle-ci ne peut se faire au détriment de la liberté d’opinion.

    #CNNum

  • Le CNNum explose à la figure du gouvernement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191217/le-cnnum-explose-la-figure-du-gouvernement?onglet=full

    Marie Ekeland a donc refusé de céder aux exigences du secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, qui lui avait demandé, mercredi dernier, de présenter une nouvelle liste de trente membres du CNNum excluant la militante féministe et antiraciste (lire notre précédent article ici). « Le projet que j’ai porté d’ouverture, d’indépendance de pensée et de diversité, a été mis à l’épreuve dès le démarrage, écrit l’ex-présidente dans un communiqué publié mardi matin sur le site du Conseil. Je ne vois pas aujourd’hui, comment continuer à le porter en maintenant son essence et de bonnes chances de réussite ».

    « Nous avons beaucoup travaillé de concert cette dernière semaine avec Mounir Mahjoubi et les membres du CNNum à trouver une solution qui permette d’en conserver son intégrité et son entièreté », précise Marie Ekeland. « Nous n’y sommes pas arrivés. J’ai donc présenté aujourd’hui ma démission à Mounir Mahjoubi afin de laisser la place à une autre vision au CNNum. »

    Mais pour le gouvernement, il s’agit en fait de céder à la droite raciste et anti-féministe.

    Le revirement de l’exécutif est intervenu le mercredi 13 décembre après 24 heures d’une polémique lancée tout d’abord sur Internet par une partie de la droite et du Printemps républicain. Le 12 décembre, le président du mouvement, Amine El-Khatmi, réagit ainsi sur Twitter à l’annonce de la nomination de Rokhaya Diallo : « Vous avez demandé le racisme d’État, ne quittez pas… »

    Le lendemain, la députée Les Républicains, Valérie Boyer, interpelle directement le premier ministre Édouard Philippe dans un courrier qu’elle publie sur Twitter. Dans celui-ci, la nouvelle secrétaire générale adjointe chargée des questions de société du parti de Laurent Wauquiez reproche plusieurs propos tenus par Rokhaya Diallo ces dernières années.

    L’élue rappelle notamment une interview accordée à la web-émission Regards par la militante féministe. « Je ne vois pas en quoi le fait de marquer la féminité par un voile, c’est plus sexiste que de le marquer par des talons aiguilles ou une minijupe », avait affirmé Rokhaya Diallo. Il existe un « déni extrêmement profond du fait qu’il y a une production du racisme qui est ancrée à gauche », poursuivait-elle.

    Les différents propos pointés par Valérie Boyer étaient déjà connus. Rokhaya Diallo, connue pour sa lutte contre l’islamophobie, est en effet une des cibles favorites de l’extrême droite et de certains mouvements laïcistes ou islamophobes. Ce qui est plus étonnant, c’est la célérité avec laquelle l’exécutif a cédé à leurs pressions alors qu’aucun élément nouveau n’est apparu.

    Du côté du secrétariat d’État au numérique, on assurait, la semaine dernière, que ce n’est pas la lettre de Valérie Boyer ni la mobilisation sur Internet, qui a conduit à l’éviction de Rokhaya Diallo. Les services de Mounir Mahjoubi auraient en effet reçu de nombreux messages de la part de personnes de « l’écosystème numérique ». On reconnaissait cependant avoir bien validé la composition du CNNum telle que présentée lundi. Et qu’à ce moment, elle ne posait aucun problème.

    Dans son communiqué annonçant sa démission, Marie Ekeland défend sa décision de nommer Rokhaya Diallo qui « déconstruit les mécanismes de la construction de la haine en ligne et défend les droits des afro-descendants et des minorités au sens large ». « Je ne renie rien, écrit-elle. J’ai été choquée par les caricatures auxquels Rokhaya Diallo et Axiom ont été réduits : elles n’ont rien à voir avec ce qu’ils sont vraiment. »

    L’exclusion de la militante est due, estime l’ex-présidente du CNNum, à « un emballement médiatique et politique violent, révélateur des tensions françaises et de la difficulté à les traiter sereinement. Nous en avons été les témoins impuissants », explique-t-elle.

    Le plus drôle vient quand même de la bouche du ministre

    Contacté par Le Figaro, Mounir Mahjoubi a assumé sa décision. « J’ai signé le décret, j’étais là à la nomination. Il n’y a eu aucune surprise. Le problème, ce sont les réactions et l’incapacité du CNNum à travailler dans la sérénité », affirme le secrétaire d’État. « Il ne s’agit pas d’une association, d’un parti politique ou d’un lobby. Le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter, et le gouvernement lui fait confiance sur ces sujets. Ce n’est pas une force d’opposition, même si conseiller peut signifier dire quand ça ne va pas. C’est cet équilibre subtil qui a été cassé », poursuit-il.

    La composition du nouveau CNNum devrait être prête au début de l’année 2018, précise encore Mounir Mahjoubi. Elle « sera faite d’experts du numérique. Elle aura aussi une plus grande représentativité des quartiers, de la ruralité ».

    ON va donc faire représenter les quartiers par des gens qui surtout ne font pas de vagues, ne sont ni activistes, ni rappeurs, peut être par exemple la nouvelle bourgeoisie de couleur du numérique... pourquoi pas ceux qui ont utilisé les ZRU et autres zones franches pour y mettre les click-travailleurs/ses ou des entrepôts de livraison amazoniens. Des experts du numérique qui surtout n’auront jamais l’idée d’utiliser le langage épicène. Des experts comme on les aime dans les cercles de pouvoir : experts en courbettes et génuflexions !

    Cela dit, je n’aimerais pas être à la place du futur nominé... Il ne s’agit plus d’avaler des couleuvres, mais bien des boas, des anacondas. Le CNNum est mort, mais ce n’est que le premier pas. Je ne veux plus voir une tête qui dépasse. Tiens, les honteux de l’audiovisuel comme Elise Lucet... ou les merdeux de SUD Education qui osent penser qu’il existe un racisme d’Etat. Mettez moi tout ça en ordre !

    #CNNUM #hypocrisie #Macronie

    • C’est pourtant clair, il suffit de lire les articles 1 des décrets successifs…

      • 2011-476 29/04/11 (Nicolas Sarkozy)

      Le Conseil national du numérique a pour mission d’éclairer le Gouvernement et de participer au débat public dans le domaine du numérique.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire susceptible d’avoir un impact sur l’économie numérique.

      Il formule également de sa propre initiative des recommandations en faveur du développement de l’économie numérique en France et contribue aux réflexions prospectives sur ce secteur.

      • 2012-1400 13/12/12 (François Hollande)
      (l’article 8 abroge le précédent décret)

      Le Conseil national du numérique a pour mission de formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l’économie.

      A cette fin, il organise des concertations régulières, au niveau national et territorial, avec les élus, la société civile et le monde économique.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire dans le domaine du numérique.

      • 2017-1677 8/12/17 (Emmanuel Macron)
      (l’article 8 abroge le précédent décret)

      Le Conseil national du numérique est chargé d’étudier les questions relatives au numérique, en particulier les enjeux et les perspectives de la transition numérique de la société, de l’économie, des organisations, de l’action publique et des territoires. Il est placé auprès du ministre chargé du numérique.

      Dans son champ de compétence, il a pour missions :
      1° D’informer et de conseiller le Gouvernement dans l’élaboration, la conduite et l’évaluation des politiques et de l’action publiques ;
      2° De contribuer à l’élaboration des positions de la France aux niveaux européen et international ;
      3° De formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations.

      A cette fin, il organise des concertations régulières, aux niveaux européen, national et territorial, avec les pouvoirs publics, les élus, les secteurs économique, associatif et académique, et la société civile.

      Il peut être saisi pour avis par le Premier ministre, par le ministre chargé du numérique et, le cas échéant, conjointement avec les autres ministres concernés, ou par la majorité de ses membres de toute question entrant dans son champ de compétence. Dans ce cadre, il peut se voir confier des missions de prospective, d’expertise, d’étude et de consultation.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire dans le domaine du numérique.

      Dans cette dernière version, l’#indépendance n’est invoquée que dans la troisième mission. Pour les autres, on s’imprègnera de la signification de « l’indépendance » pour le ministre…

      CNNum : Marie Ekeland démissionne
      https://www.linformaticien.com/actualites/id/46908/cnnum-marie-ekeland-demissionne.aspx

      Réaction de Mounir Mahjoubi : « le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter, et le gouvernement lui fait confiance sur ces sujets. Ce n’est pas une force d’opposition, même si conseiller peut signifier dire quand ça ne va pas. C’est cet équilibre subtil qui a été cassé » explique au Figaro le secrétaire d’État au Numérique. La polémique née des nominations aurait rendu le CNNum « inaudible ».

    • Un bel exemple du principe bien connu des juristes : lister restreint. Plus on énumère des missions, plus on restreint le champ d’action.

      La mission tient en une phrase dans la version 2, on retrouve bien cette même phrase dans la version 3, mais en troisième rang d’une liste de missions…

  • Demain est un autre jour : message collectif | CNNum | Traducteur et éclaireur des transformations numériques
    https://cnnumerique.fr/demain_autrejour_message-collectif

    Nous avons rejoint le Conseil national du numérique en tant que membres bénévoles à la demande de Marie Ekeland et par intérêt pour son projet novateur : “penser demain” en réunissant des voix plurielles et fortes et en misant sur l’intelligence du débat.

    Marie Ekeland présente aujourd’hui sa démission. Constatant donc l’impossibilité de mettre en oeuvre son projet, considérant que le travail du Conseil ne peut plus se faire selon des modalités efficaces, nous avons décidé de présenter collectivement notre #démission.

    BEAUVALLET Godefroy, BRUGIERE Amandine, CARREEL Éric, DALOZ Pascal, DIALLO Rokhaya, DOUZET Frédérick, DRON Dominique, DUPORTET Xavier, DUVAL Gaël, GALLET Clémentine, GEOFFARD Pierre-Yves, GUIRAUD Nadège, HERVE-GRUYER Perrine, HINDI Rand, HOANG Aymeril, « Axiom » KOCHMAN Hicham, MERCADAL-DELASALLES Françoise, MERRIAUX Jean-Marc, PETIT Antoine, PHELIP Margault, SEBAG Michèle, TADDEI François, TEROSIER Claude, THIEULIN Benoit, TRAN Nguyen, VASSEUR Flore, ZOLYNSKI Célia

    #cnnum #Rokhaya_Diallo

  • Le #CNNum explose à la figure du gouvernement
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191217/le-cnnum-explose-la-figure-du-gouvernement

    Sommée par le secrétaire d’État au numérique #Mounir_Mahjoubi d’exclure de son équipe la militante féministe et antiraciste, la nouvelle présidente du Conseil national du numérique, Marie Ekeland, a préféré donner sa démission. Quelques heures plus tard, elle a été suivie par 25 des 30 membres du conseil.

    #France #Rokhaya_Diallo

  • La quasi-totalité du #CNNum démissionne après l’éviction de #Rokhaya_Diallo
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191217/la-quasi-totalite-du-cnnum-demissionne-apres-l-eviction-de-rokhaya-diallo

    Sommée par le secrétaire d’État au numérique #Mounir_Mahjoubi d’exclure de son équipe la militante féministe et antiraciste, la nouvelle présidente du Conseil national du numérique, Marie Ekeland, a préféré donner sa démission. « La forme actuelle de nomination et de fonctionnement du CNNum portent à confusion et ne peuvent pas garantir son indépendance », explique-t-elle dans un communiqué. Quelques heures plus tard, elle a été suivie par 25 des 30 membres du conseil.

    #France

  • La présidente du #CNNum démissionne après l’éviction de #Rokhaya_Diallo
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191217/la-presidente-du-cnnum-demissionne-apres-l-eviction-de-rokhaya-diallo

    Sommée par le secrétaire d’État au numérique #Mounir_Mahjoubi d’exclure de son équipe la militante féministe et antiraciste, la nouvelle présidente du Conseil national du numérique, Marie Ekeland, a préféré donner sa démission. « La forme actuelle de nomination et de fonctionnement du CNNum portent à confusion et ne peuvent pas garantir son indépendance », explique-t-elle dans un communiqué.

    #France

  • Le gouvernement impose au #CNNum l’exclusion de #Rokhaya_Diallo
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141217/le-gouvernement-impose-au-cnnum-l-exclusion-de-rokhaya-diallo

    Lundi, le gouvernement installait officiellement le Conseil national du numérique avec, parmi ses membres, la militante féministe et anti-islamophobie. Trois jours plus tard, il demande à la présidente du CNNum de revoir sa copie, en l’excluant. Le secrétaire d’État au numérique explique avoir reçu de nombreux messages s’indignant de cette nomination.

    #France #anti-racisme #islamophobie #Mounir_Mahjoubi

  • L’avis du CNNum (Conseil National du Numérique) sur les lois sécuritaires est court et plein de bonnes choses :

    Législations après législations, la logique du soupçon semble l’emporter.

    De ponctuelles et ciblées, les pratiques de surveillance deviennent permanentes et générales.

    Le chiffrement ne constitue pas un obstacle insurmontable pour les enquêtes. Il est possible de le contourner dans le cadre d’une surveillance ciblée. À ce titre, il est surtout un rempart contre la surveillance de masse.

    https://cnnumerique.fr/avis-chiffrement
    #algorithmes #chiffrement #cnnum

  • Le CNNum publie son manifeste - Conseil National du Numérique
    https://cnnumerique.fr/manifeste

    Le CNNum a, dans un premier temps, analysé les grands sujets d’intérêt général. Il a expliqué les impacts économiques de la transition numérique et la nécessité de stimuler la création de valeur. Il a alerté sur la protection des droits et libertés des citoyens dans ce nouvel environnement. Il a défriché de grandes questions réglementaires (neutralité, fiscalité, portabilité, loyauté). Puis il a abordé des sujets essentiels de politique publique, citoyenneté numérique, éducation, santé, travail et emploi, transformation des PME. Il a, en particulier, été à l’initiative de la concertation en amont de la loi pour une République numérique. Ses travaux ont soutenu des valeurs liées au numérique : communs de la connaissance, innovation ascendante, solidarité et partage.

    Aujourd’hui l’accélération de la transformation, est lourde de conséquences sociétales. Elle est aussi riche d’opportunités. Parmi les sujets au cœur de ses réflexions et de ses propositions à venir : la reconfiguration de l’économie par les plateformes, la coexistence entre l’intelligence des machines et l’intelligence humaine, la régulation des données, les inégalités sociales et territoriales, la démocratie ouverte dans un monde dangereux, la convergence entre transformation numérique et transition écologique. L’accompagnement de ces reconfigurations, la transformation de l’éducation et de la formation tout au long de la vie figurent également au nombre de ses préoccupations majeures.

    #politique_numérique #cnnum

  • Le Conseil du numérique maintient sa demande de suspension du #fichier_TES
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131216/le-conseil-du-numerique-maintient-sa-demande-de-suspension-du-fichier-tes

    Peu après la publication du décret autorisant la création de ce fichier des données biométriques des 60 millions de détenteurs de carte d’identité, le Conseil national du numérique avait demandé sa suspension le temps de mener une consultation. L’avis rendu lundi confirme les principales inquiétudes et demande le remplacement du fichier par un autre système, plus respectueux de la vie privée.

    #France #Bernard_Cazeneuve #Cnil #CNNum #fichage #libertés_publiques

  • Le conseil national du numérique demande la suspension du #fichier_TES
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071116/le-conseil-national-du-numerique-demande-la-suspension-du-fichier-tes

    Le conseil national du numérique dénonce la publication « sans aucune consultation préalable » du décret autorisant la création d’un fichier rassemblant les données biométriques de l’ensemble des détenteurs de carte d’identité ou de passeport. Il demande au gouvernement de trouver des « alternatives techniques ».

    #France #Axelle_Lemaire #Bernard_Cazeneuve #Cnil #CNNum #fichage #Jean-Jacques_Urvoas #libertés_publiques #vie_privée

  • Le logiciel libre perd presque tous ses représentants au Conseil national du numérique
    http://www.zdnet.fr/actualites/le-logiciel-libre-perd-presque-tous-ses-representants-au-conseil-national-du-n

    Ce nouvel équilibre, intéressant, se fait toutefois aux dépens de l’Open Source et du Logiciel Libre. Exit les piliers de cette mouvance, dont Valérie Peugeot (Orange et Vecam), Michel Briand, Serge Abiteboul (chercheur, professeur, blogueur et… romancier !) et moi-même. À une période où les signaux anti-logiciel libre se sont multipliés (EducNat et Microsoft, absence de priorité au libre et refus des biens communs dans la loi numérique), #c’est très très préoccupant. L’excellente Véronique Torner, cofondatrice et présidente d’Alter Way, se sentira bien seule quand il s’agira de pousser les thématiques du libre au CNNum… (...)

  • “Jules ferry 3.0″ : récit d’une convergence
    http://www.internetactu.net/2014/10/13/jules-ferry-3-0-recit-dune-convergence

    Le Conseil National du Numérique vient de publier son rapport sur l’éducation, intitulé “Jules Ferry 3.0, bâtir une école créative et juste dans un monde numérique.” Je faisais partie de ce groupe piloté par Sophie Pène. Il s’y est passé quelque chose que je vois assez rarement arriver dans les débats sur l’éducation : entrés dans ce travail collectif avec…

    #éducation #CNNum

  • Défendre les libertés, c’est combattre le terrorisme
    http://blogs.mediapart.fr/edition/libres-enfants-du-numerique/article/200714/defendre-les-libertes-c-est-combattre-le-terrorisme

    Le numérique est à l’origine d’une amélioration importante du pouvoir d’agir des citoyens. A chacun, il offre l’opportunité de s’informer ad libidum, de développer son sens critique et de prendre la parole. Il renforce l’initiative collective, renouvelle l’action politique dans un sens plus horizontal et autorise le développement d’une “voix de retour” entre élus et population. Pour autant, s’il étend nos libertés, il n’empêche naturellement pas la haine, la violence et la peur qui se déversent dans des sites spécialisés ainsi que dans les échanges individuels sur les réseaux sociaux. L’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine, n’ont pas plus de place en ligne qu’ailleurs. Il revient au gouvernement de chercher les moyens de s’opposer aux manipulations criminelles quel que soit l’endroit où elles se déroulent. Mais encore faut-il le faire sur la base d’une compréhension complète de l’état de la technique et des usages d’Internet, et d’une analyse approfondie des potentiels effets pervers des mesures prises.

    #liberté #censure #terrorisme #CNNUM

  • Audition du CNNum au Sénat #OpenData | Conseil National du Numérique
    http://www.cnnumerique.fr/audition-du-cnnum-au-senat-opendata

    Jeudi 16 Janvier 2014, Benoît THIEULIN, président du #CNNum et Godefroy BEAUVALLET, vice-président du CNNumn ont été auditionnés au #Sénat dans le cadre des travaux de la Mission Commune d’Information sur l’accès aux documents administratifs et aux données publiques. Retrouvez ici la vidéo de leur intervention.

    #Benoît-Thieulin #Godefroy-Beauvallet #Données-publiques

  • Net Neutralité : l’heure de vérité
    http://reflets.info/net-neutralite-lheure-de-verite

    Un Conseil National du Numérique qui propose un ajustement juridique qui ne garanti en rien le respect de la #Neutralité_du_Net, et des fuites qui confirment que le gouvernement s’apprête à l’enterrer, le tout accompagné de déclarations de bonnes intentions… Qui croire ? La dernière découverte faite par Reflets d’un « man in the middle » [...]

    #A_la_Une #Politique #Arcep #CNIL #CNNum #Fleur_Pellerin #SFR #Universal #Vivendi

  • L’Open Data à la croisée des chemins juridiques | Lionel Maurel (Calimaq)
    http://owni.fr/2012/06/07/l%e2%80%99open-data-a-la-croisee-des-chemins-juridiques

    La libération des données publiques franchit une étape importante de sa courte existence avec l’avis rendu cette semaine par le Conseil national du Numérique. Coincé entre bonne volonté apparente et lacunes flagrantes, l’Open Data à la française semble tergiverser entre le juridique et le politique pour tracer son avenir.

    #Chronique #Pouvoirs #droit #biens_communs #CADA #CNN #CNNum #copyleft #etalab #licence_ouverte #licences_libres #ODbL #open_data

  • Un nouveau lobbyiste chez Google France | Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/05/14/goole-france-tabaka-lobbyiste

    Google France a pêché un lobbyiste de luxe pour porter ses intérêts sur le territoire français, et le sortir de ses ennuis fiscaux. Benoit Tabaka, secrétaire général du Conseil National du numérique, qui baigne dans l’e-landernau depuis plus de dix ans.

    #Analyse #Entreprises #Pouvoirs #Benoit_Tabaka #CNN #CNNum #Conseil_National_du_Numérique #fleur_pellerin #Forum_des_droits_de_l'Internet