#coût-du-travail

  • Blog gaulliste libre : L’UE et l’euro, c’est l’Europe de la baisse des salaires
    http://www.gaullistelibre.com/2014/04/lue-et-leuro-cest-leurope-de-la-baisse.html

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    Pourquoi les prix et les salaires baissent ?


    Il peut y avoir plusieurs interprétations à cette déflation. Certains la réduisent à un problème monétaire et poussent donc la BCE à créer de l’argent et racheter des titres. C’est un discours qui est parvenu jusqu’au saint des saints de l’UE, qui commence sans doute à comprendre qu’à force de souffrances, les peuples pourraient finir par lui donner son congé. Mais une telle interprétation est insuffisante car la crise qui touche les pays européens se différencie trop de ce qui se passe dans le reste du monde pour ne pas révéler des disfonctionnements bien spécifiques à notre continent…

    Le problème est simple et pouvait être identifié avant même la mise en place de l’euro : « dans un système où il n’y a pas d’ajustement monétaire, tout point d’inflation en moins permet de gagner en compétitivité ad vitam aerternam ». Avant la monnaie unique, les ajustements se faisaient par la valeur de la monnaie de chaque pays. La monnaie d’un pays en déficit extérieur baissait, ce qui permettait un rééquilibrage de ses comptes. Aujourd’hui, les ajustements se font sur les salaires, comme en Espagne ou en Grèce. Mais avec des salaires variant de 1 à 10 dans l’UE, nous risquons d’entrer dans une zone de dépression permanente pour la grande majorité des pays, d’autant plus que le marché unique et la liberté de circulation des biens et des capitaux renforcent encore la course au moins disant.

    Le pire est qu’étant donnés les écarts de conditions salariales au sein de l’UE, nous ne sommes qu’au début de cette course suicidaire et délétère au moins disant-social. Et même s’il y a des pauses temporaires, l’avenir est écrit. Ce sera celui annoncé par Pascal Lamy. A moins de lui donner son congé.

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  • Pacte de responsabilité : Montebourg réclame 2 millions d’emplois en contrepartie
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/16/montebourg-qualifie-le-gouvernement-de-social-patriote_4349401_823448.html

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, est intervenu dans le débat qui s’est ouvert après les annonces de François Hollande, en estimant que le pacte de responsabilité devait être compensé par la création par les entreprises de 1,8 million d’emplois sur les cinq prochaines années.

    « Pour ramener le taux de chômage à 7 % d’ici à 2018 [le niveau de l’Allemagne et des Etats-Unis], il faudrait créer 1,8 million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Est-ce que nous pouvons, avec les propositions de baisse de charges faites par le président de la République, y arriver ? Nous le croyons. »

    Le Medef avait jugé possible de créer un million d’emplois en échange d’une baisse de 100 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises, moitié sur le coût du travail et moitié sur la fiscalité. Mais l’organisation patronale refuse « des engagements juridiques écrits » d’embauches, et se contente d’avancer le chiffre de un million d’emplois créés, un chiffre jugé insuffisant par M. Montebourg.

    « La nation aujourd’hui, dans le Pacte de responsabilité, exige un échange de concessions réciproques », a ajouté M. Montebourg. « Il est nécessaire que les entreprises qui vont se sentir soutenues et épaulées par la nation toute entière acceptent de s’engager vers des embauches substantielles ».

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  • Compétitivité et coût du travail : Si les heureux patrons millionnaires veulent des idées ~ A Perdre La Raison
    http://www.perdre-la-raison.com/2013/11/competitivite-et-cout-du-travail-si-les.html

    Il n’y a pas de jours et de semaines sans que l’on entende que les entreprises françaises ont, nous dit-on, un problème de coût du travail, de compétitivité, d’attractivité, bref cette rengaine est répandue à loisir par le Medef et toute une suite de dirigeants de la droite et du centre, tout cela relayé complaisamment et bien gentiment pas des journalistes compatissants.

    Pour tout vous dire ce discours pénible, tel que je l’ai entendu lors de l’émission #DPDA de la bouche de Denis Payre commence à me fatiguer sérieusement quand on sait que les entreprises bénéficient au total de 100 milliards d’allégement fiscaux et de cotisations sociales.

    Actuellement les allègements de charges sociales (jusqu’à 1,6 smic) coûtent plus de 27 milliards d’euros au budget de l’Etat auquel on ajoute 20 milliards du CICE et des allègements d’impôts et taxes de tous ordres. Le tout cumulé représente 100 milliards de réductions diverses et variées dont bénéficient déjà les entreprises chaque année. 


    Alors si ces messieurs veulent gagner en compétitivité et abaisser le coût du travail, je leur suggère de montrer l’exemple en prenant des mesures exemplaires . 

    Réduire de moitié leur propre rémunération et celle de leur staff respectif. Mais ce n’est pas tout, qu’ils en fassent de même avec leur golden parachute, leur retraite chapeau, leur bonus, etc....

    De toute façon avec ce qu’il le restera il pourront toujours continuer à aller à Saint Barth ou aux Seychelles, et même plusieurs fois par an.

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  • Bruxelles réservé sur les réformes de la France
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/15/bruxelles-reserve-sur-les-reformes-de-francois-hollande_3514355_3234.html

    (Bruxelles, bureau européen). Dans une série d’avis rendus publics vendredi 15 novembre, la Commission européenne dresse un bilan des plus mitigés des réformes engagées par François Hollande en contrepartie du délai accordé, en juillet, à la France pour ramener le déficit public sous les 3 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2015.

    Certes, sur le front budgétaire, le projet de loi de finance 2014 est « globalement satisfaisant », juge José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, qui n’envisage pas de demander à la France, comme à l’ensemble des Etats membres de l’euro, d’amender son projet de budget, bien qu’il dispose depuis cette année d’une telle prérogative.
    « RAS-LE-BOL » FISCAL

    Bruxelles considère cependant que Paris ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre en cas de dérapage de ses finances publiques. En témoigne le « ras-le-bol fiscal » des Français, pour reprendre les mots de Pierre Moscovici, le ministre de l’économie. Pour tenir le cap des 3 % de déficit d’ici à deux ans, le niveau d’imposition record oblige désormais le gouvernement à réduire les dépenses publiques.

    Surtout, Bruxelles ne cache pas ses doutes sur la portée des réformes annoncées ou engagées en France. A commencer par la réforme des retraites en cours d’adoption, qui « pourrait s’avérer insuffisante à moyen terme », estiment les services d’Olli Rehn, le commissaire en charge des affaires économiques. Et de regretter que la réforme se résume pour l’essentiel à la hausse des charges sociales et se limite au régime général.

    Mercredi 13 novembre, la Commission a annoncé, sans surprise, qu’elle maintenait la France en phase d’"examen approfondi" dans le cadre d’un « mécanisme d’alerte » mis en place au plus fort de la crise de la zone euro, en raison, non seulement de son fort endettement, mais aussi de ses problèmes persistants de compétitivité.

    RÉDUIRE LE COÛT DU TRAVAIL

    « La France a pris des mesures pour améliorer sa compétitivité, en particulier avec l’introduction d’un abattement fiscal en faveur de la compétitivité et de l’emploi en 2013 », reconnaît-on à Bruxelles. Mais, juge la commission, « de nouvelles réformes structurelles s’imposent pour réduire le coût de la main d’œuvre ».

    « La France est en train de se réformer, de changer sur le plan des finances publiques et de la compétitivité », a soutenu, jeudi soir, Pierre Moscovici sans attendre la publication des avis bruxellois. Afin de déminer le terrain, le ministre de l’économie s’est même entretenu avec Olli Rehn pour s’assurer que les déclarations de ce dernier ne viendront pas enflammer le débat sur les réformes en France, comme au sein du gouvernement.

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