• Après la polémique des « #collages », la Région stoppe certaines #bourses

    En 2021, après la polémique à Sciences Po, Laurent #Wauquiez avait suspendu l’ensemble de ses coopérations avec l’établissement. Et cette année, les élèves ont été exclus des bourses de mobilité internationale.

    Souvenez-vous : en 2021 éclatait la polémique à #Sciences_Po_Grenoble (#IEP), qui se soldait par la suspension, par sa hiérarchie, de Klaus Kinzler, l’un des deux enseignants accusés d’islamophobie par un groupe d’étudiants. Peu après, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), annonçait le #gel de l’ensemble des #financements_régionaux versés à l’établissement qu’il accusait de soutenir des « #pratiques_communautaristes ». « Je ne lâcherai pas sur Sciences Po Grenoble. Qu’une institution de notre territoire, qui forme des cadres, ait été capable de laisser jeter en pâture un professeur, avec les conséquences que cela aurait pu avoir, je ne peux pas l’accepter », avait lancé l’élu.

    « C’est totalement discriminatoire et injuste » disent les élus insoumis

    L’affaire rebondit aujourd’hui, puisque le groupe des Insoumis de la Région nous a fait part d’une décision prise jeudi lors de la commission « Enseignement supérieur » : l’#exclusion des étudiants de Sciences Po Grenoble du dispositif de bourse à la #mobilité_internationale, habituellement proposé par la Région. « Ce choix est inacceptable, les premières victimes seront les étudiants qui, pour bon nombre d’entre eux, ne pourront effectuer leur année à l’étranger, pourtant obligatoire dans leur cursus […] La Région rompt le principe d’égalité entre tous les étudiants pour l’accès aux bourses », déclarent les Insoumis régionaux.

    Et la conseillère LFI, Émilie Marche, de rajouter : « C’est totalement discriminatoire et injuste. En commission, je me suis élevée contre cette décision, et je leur ai rappelé que cela pénalisait les étudiants qui ne sont pas tous des gauchistes, comme ils disent. Mais cela n’a rien changé. »


    https://twitter.com/emiliemPG/status/1598685798362071040

    On a contacté l’exécutif régional, qui nous a confirmé les faits : « Depuis décembre 2021, la Région a suspendu l’ensemble de ses financements et de ses coopérations avec Sciences Po Grenoble suite à la longue dérive idéologique et communautariste de sa direction. La suspension d’un enseignant accusé d’avoir fait état de la dégradation des conditions d’enseignement dans cet établissement fut un nouveau cap franchi que la Région ne peut accepter. Si l’an dernier, ces subventions avaient été maintenues, c’est qu’elles avaient déjà été votées. Cette année, la suspension de l’ensemble des aides entre totalement en vigueur ».

    https://www.ledauphine.com/education/2022/12/02/isere-sciences-po-grenoble-apres-la-polemique-des-collages-la-region-sto

    Pour rappel, un extrait d’un article du Monde (20.12.2021) :

    Dans un message publié sur Twitter, le président de la #région_Auvergne-Rhône-Alpes, #Laurent_Wauquiez, a cependant fait savoir qu’il suspendrait les financements régionaux – environ 100 000 euros par an hors investissements sur projets – à l’IEP de Grenoble, du fait de la « longue dérive idéologique et communautariste » , qui vient de « franchir un nouveau cap » avec la suspension de l’enseignant. Selon lui, « une minorité a confisqué le débat » au sein de l’établissement, « sans que la direction prenne la mesure de cette dérive préoccupante » .

    https://seenthis.net/messages/940669

    #aura #région_aura

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    ajouté à la métaliste atour de ce qu’on a surnommé l’#affaire_de_Grenoble :
    https://seenthis.net/messages/943294

  • Des septuagénaires jugés pour avoir menacé de mort une enseignante « islamo-gauchiste »

    Lors de la polémique qui visait Sciences Po Grenoble en mars 2021, certains journalistes à l’instar de Pascal Praud et Caroline Fourest, avaient accusé à tort une enseignante. Après avoir subi une vague de #cyber-harcèlement, celle-ci avait porté #plainte contre dix personnes.

    « Je vais tenter de parler bien fort », prévient le président de la 24e chambre du tribunal judiciaire de Paris. L’audience a en effet quelque chose de peu banal. Les prévenus présents ce vendredi et poursuivis pour « #harcèlement au moyen d’un service de communication » et « #menaces_de_mort » sont majoritairement très âgés. Il fallait donc s’imaginer des personnes de plus de 70 ans saisir leur clavier, se connecter à leur compte Facebook et lâcher des #insultes et des menaces d’une extrême violence. Leur cible ? Une enseignante-chercheuse accusée de n’être rien d’autre qu’« une islamo-gauchiste ». 

    « Pour bien situer le contexte », le président résume la situation en lisant un article de presse. Il rappelle le début de cette affaire médiatisée en mars 2021 lorsque deux enseignants, #Klaus_Kinzler et #Vincent_T, sont la cible d’affiches placardées sur la façade de l’#IEP de Grenoble : « Des fascistes dans nos amphis Vincent T. […] et Klaus Kinzler démission. L’islamophobie tue. » Le syndicat étudiant Unef relaie l’action sur les réseaux sociaux, avant de tout supprimer. 

    Comme le racontait Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/france/110321/accusations-d-islamophobie-la-direction-de-sciences-po-grenoble-laisse-le-), ce #collage, condamné unanimement, venait après d’intenses tensions entre ces deux professeurs et une autre enseignante, Claire M., autour d’une journée de débats nommée « Racisme, antisémitisme et islamophobie » et organisée dans le cadre d’une « semaine pour l’égalité et la lutte contre les discriminations ». Rapidement, Klaus Kinzler fait le tour des plateaux télé pour livrer une version comportant de nombreuses omissions. Il affirme, à tort, avoir été viré de ce groupe préparatoire pour s’être opposé à l’utilisation du terme « islamophobie ». En plus de l’enseignante, il accuse Anne-Laure Amilhat Szary, patronne du laboratoire Pacte, rattaché à l’IEP, d’avoir livré son nom en pâture et d’avoir contribué à ce que des gens placardent des affiches sur les murs de l’institut. 

    Une victime ciblée par #Pascal_Praud et #Caroline_Fourest 

    L’accusation est rapidement reprise par Marianne, BFMTV et par l’essayiste Caroline Fourest. « D’après ce témoignage, c’est une enseignante et le laboratoire de recherche Pacte (CNRS) qui ont excité les étudiants contre ces deux professeurs et lâché la meute contre le droit de questionner un mot qui a tué. Affligeant. Elle a bon dos la “liberté académique” », tweete cette dernière le 6 mars 2021. Tout est faux comme l’a révélé Mediapart, mais qu’importe, l’accusation se propage en même temps que naît l’emballement médiatique. 

    Sur CNews, Pascal Praud va beaucoup plus loin et tient à être le premier à donner le nom et le prénom de la patronne du labo. « Puis intervient ce laboratoire Pacte avec cette dame, je vais citer son nom, Anne-Laure Amilhat Szary. Cette dame-là, c’est la directrice du laboratoire, cette dame c’est une militante […] qui avance avec le sentiment d’impunité, et c’est très révélateur parce qu’on voit le #terrorisme_intellectuel qui existe dans l’#université à travers leurs exemples », déclare-t-il le 9 mars 2021. 

    Il n’en fallait pas plus pour que la directrice en question reçoive des centaines de messages d’insultes et de menaces de mort. Entre le 12 et le 17 mars 2021, on veut « la buter », « l’éliminer » ou lui « trancher la gorge ». 

    Première invitée à la barre, Anne-Laure Amilhat Szary veut d’abord laver son honneur en rappelant les vérités bafouées par certains journalistes. Non, elle n’a jamais publié un communiqué officiel pour livrer le nom des deux enseignants mentionnés sur les affiches de l’IEP. Il s’agissait d’un simple courrier pour défendre une membre du laboratoire prise pour cible par ces deux professeurs. « Je suis intervenue pour assurer le respect de la laïcité et défendre une collègue », explique-t-elle tout en précisant avoir immédiatement « affirmé sa solidarité » avec ces deux enseignants lorsqu’elle a pris connaissance des affiches. Klaus Kinzler s’attaquait violemment à Claire M. et n’hésitait pas à fustiger les musulmans et hiérarchiser les religions en disant préférer le christianisme. 

    Très émue, elle détaille ensuite les conséquences de cette haine virtuelle. « Je craignais pour ma sécurité et d’être suivie dans la rue, raconte-t-elle. Je me suis mise à passer mes nuits sur les réseaux sociaux pour voir ce qui tombait. » Dans le même temps, plusieurs posts Facebook la ciblent directement et reprennent l’idée amorcée par Caroline Fourest. « L’islamo-gaucho Anne Laure Amilhat Szary est une instigatrice de la “fatwa” lancée contre deux professeurs à Sciences Po Grenoble ! Comme elle a trouvé normal de diffuser les photos des professeurs… rien ne va déranger à ce que l’on diffuse la sienne », peut-on lire dans un post accompagné de la photo de la directrice et publié le 12 mars par un certain Jean-Luc.

    Dans les commentaires, on peut lire un flot de #haine et d’#insultes. Et les messages des dix personnes poursuivies ce vendredi. 

    - Jacques L., 79 ans : « Quand ils la violent elle aura compris à moi que ça lui plaise !! […] Déjà pour la violer, il faut vraiment le vouloir beurk !! »
    - Alain B., 73 ans : « Qu’elle crève le cul bourré de chiffon rouge et la gueul ouvert. »
    - Annick L., 73 ans : « Horrible nana !! Le caillou rasé ! Pauvre tâche. Un jour viendra où tu devras te repentir ! »
    - Jean-Marie C., 60 ans : « Saloupe à butté »
    - Dominique B., 74 ans : « Il faut lui trancher la gorge »
    - Wilfrid B, 65 ans : « A l’échafaud (…) Regardez la gueule de la bavure. A expédier au pays du Maghreb »
    - Christian D., 58 ans : « Pauvre conne ton tour viendra »
    - Ronan M., 56 ans : « Grosse connasse on va te butter »
    - Dominique V., 56 ans : « Il faut tondre cette collabo de merde. »

    Seul Maxence D., 32 ans, se démarque en lâchant sur Twitter : « Potence + corde pas trop épaisse pour lui lacérer le coup à cette p*** ». 

    Des prévenus âgés et amnésiques 

    Très sûrs d’eux sur les réseaux sociaux, les quatre prévenus présents à l’audience sont désormais beaucoup moins fiers. Presque tous se disent amnésiques et affirment ne pas se souvenir de toute la polémique liée à Sciences Po Grenoble. Certains minimisent aussi la teneur de leur propos. « J’ai vu le post Facebook, j’ai lu deux trois commentaires et j’ai mis le mien, mais c’est juste une insulte, pas une menace de mort », lâche Alain B, qui contraint le tribunal à se répéter du fait de ses graves problèmes d’audition. « Qu’elle crève », ne serait pas une menace de mort selon cet ancien plombier aujourd’hui retraité. Tout juste « une connerie ». 

    Les mains dans les poches, il considère que « ce qui est fait est fait » et tarde à s’excuser, sans vraiment penser à la principale intéressée. « Je regrette bien sûr, si j’avais su que ça allait me ramener des ennuis comme ça… » Et d’insister face à une assemblée quelque peu médusée : « Je n’ai pas dit “je vais la crever”, j’ai dit “qu’elle crève”. Comme si elle tombait et que je la laissais par terre sans la ramasser. »

    Dominique B, secrétaire de direction à la retraite, qui voulait « trancher la gorge » d’Anne-Laure Amilhat Szary, aurait tout oublié. « C’est parti de mon ordinateur, mais je ne me rappelle pas avoir marqué ces propos », justifie-t-elle tout en expliquant ne pas vraiment maîtriser Facebook. Wilfrid B, 65 ans et ancien ouvrier, tente d’expliquer en quoi « À l’échafaud » n’est pas une menace de mort « puisque cela n’existe plus ». 

    « Je débutais avec Facebook et je ne savais pas comment ça fonctionnait », avance-t-il avant de reconnaître : « J’ai lu qu’on instaurait une fatwa contre ces profs. Je répondais à ça, mais je ne la visais pas particulièrement. » Même dénégation de Christian D., 58 ans, qui tente d’expliquer en quoi écrire « ton tour viendra » n’est pas une menace de mort. Pourquoi la phrase était-elle accompagnée par trois emojis « crotte » et trois emojis « flammes » ? « J’utilise l’emoji flamme pour tout, pour les anniversaires par exemple », tente-t-il avant de laisser sa place à Annick L. 

    Cette femme de 72 ans se déplace difficilement et dit avoir été « traumatisée » par sa garde à vue. « Depuis je suis sous antidépresseurs », confie-t-elle. « Y a rien à faire, je n’ai aucun souvenir de cette histoire. J’ai vu mon nom qui apparaissait sur Facebook mais je ne comprends pas. Je ne conteste pas l’avoir écrit mais je ne m’en souviens pas », poursuit-elle. Elle aurait donc oublié qu’elle voulait voir cette « traître », l’ex-directrice du laboratoire Pacte, clouée « au pilori » « le caillou rasé ». 

    Des sympathisants de Zemmour et Le Pen 

    Les quatre prévenus semblent aussi sincères que vulnérables et aucun d’entre eux ne veut laisser d’indice sur ses accointances politiques. Tant mieux puisque le président du tribunal ne souhaite pas en savoir plus et tient à rappeler qu’il « se fiche » de savoir ce « qu’ils pensent sur le fond ». Il faut attendre la plaidoirie de Raphaël Kempf, l’avocat d’Anne-Laure Amilhat Szary, pour avoir un profil politique un peu plus précis. 

    Lors de leur garde à vue en effet, la plupart ont confessé leur colère contre les « islamo-gauchistes », qu’ils définissent tantôt comme des « musulmans de gauche », tantôt comme des « gens de gauche pro-islam ». À la lecture de son audition, on découvre que Christian D « adore » Éric Zemmour et qu’il est, comme d’autres prévenus, membre du groupe « L’avenir France avec Éric Zemmour ». « Les gens de gauche sont des pro-islam et immigration qui organisent des réunions interdites aux gens de type caucasien et amènent des idées nauséabondes au sein des établissements publics français », déclare quant à lui Jean-Marie C, 60 ans et sous curatelle. 

    « Grâce à cette procédure, il devient évident que je voterai à tout jamais Marine Le Pen et que j’inciterai ma famille à faire de même », lâche de son côté Dominique V. aux enquêteurs. Annick L., enfin, a plus de mal à disserter sur ses opinions politiques. Lorsqu’on lui demande si elle connaît le groupe « Marion Maréchal-Le Pen, on t’aime » qu’elle suit sur Facebook, la réponse est évasive : « J’ai peut-être déjà mis un pouce, mais sans plus. »

    L’exploitation de son téléphone portable révèle pourtant de très nombreux commentaires virulents et des termes parfaitement explicites du type « nous les Français de souche ». « Ma belle-fille est chinoise, mon mari est d’origine polonaise. On n’est pas raciste », jure-t-elle. Elle affirme avoir répondu sans réfléchir et ne pas connaître Anne-Laure Amilhat Szary. Interrogée pour savoir ce qu’elle a contre les islamo-gauchistes , elle déroule les arguments déployés par certaines chaînes d’info en continu : « Y a cette histoire de Samuel Paty qui avait été égorgé, vous ne trouvez pas ça horrible ? Les gens qui sont poignardés pour rien, c’est affreux, c’est inhumain. Y a pas que ça. Tous les faits divers qu’on entend franchement c’est horrible, toutes ces jeunes femmes qui se font tuer. On ne vit plus dans un monde serein. »

    Une vie « bouleversée » pour Anne-Laure Amilhat Szary 

    Les avocats de la défense insistent sur l’âge des prévenus qui ne sauraient pas vraiment utiliser les réseaux sociaux et ne sauraient pas vraiment qu’un commentaire publié sur le réseau est lisible par tous dès lors que l’option privée n’est pas cochée. L’un des conseils, l’avocat de Jean-Marc C., tient tout de même à évoquer la responsabilité de certains journalistes dans cette affaire. « Les chaînes d’info en continu peuvent avoir une vraie influence tout comme certains journalistes, estime-t-il. Mon client a pu se dire que Caroline Fourest , qui elle, est journaliste , a recoupé ses sources avant de tweeter. Pour beaucoup de personnes et pour mon client, son tweet était une information. »

    Les prévenus, sorte de #fachosphère du troisième âge, ont en effet en commun de considérer les réseaux sociaux comme des sources à part entière et de ne rien vérifier. Ils confondent « article de presse » et « post-Facebook », et baignent dans des groupes qui s’affranchissent de toute réalité et qui partagent la même obsession que leurs journalistes préférés : la lutte contre des supposés islamo-gauchistes. 

    Lors de sa plaidoirie, Me Kempf livre sa déception de ne pas avoir eu « les explications » qu’il espérait. « Je regrette l’absence totale de prise en compte de ce que Anne-Laure Amilhat Szary a pu dire », enchaîne-t-il. Il rappelle donc les conséquences de ces mots sur la vie de sa cliente. Les quatre jours d’ITT, l’arrêt maladie, les troubles du sommeil et la dépression qui ont suivi. Il insiste aussi sur le « bouleversement professionnel » que cette victime collatérale de l’affaire de Sciences Po a dû subir.

    Peu de temps après ces attaques, l’ex-patronne du laboratoire rattaché au CNRS et renommé dans le milieu scientifique a préféré renoncer à son mandat. Si elle enseigne de nouveau depuis peu, elle dit ne plus pouvoir prendre un poste de direction. Il revient sur le rôle de Caroline Fourest qui a contribué à relayer « la légende » selon laquelle Anne-Laure Amilhat Szary aurait contribué à ce que deux professeurs de l’IEP soient pris pour cible. Il n’oublie pas non plus « la communauté d’intérêt politique » qui lie tous ces prévenus et demande qu’ils soient condamnés solidairement à une peine de 20 000 euros d’amende.

    La procureure, elle aussi déçue par la plupart des justifications, s’étonne que tous ces gens qui prétendent dénoncer ce qui est arrivé à Samuel Paty déploient la même mécanique « qui a tué Samuel Paty ». Pour les dix prévenus, elle a requis des peines avoisinant les mille euros d’amende à payer dans les 90 jours sous peine d’incarcération. La décision sera rendue le 13 janvier 2023.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/021222/des-septuagenaires-juges-pour-avoir-menace-de-mort-une-enseignante-islamo-

    #affaire_de_Grenoble #justice #réseaux_sociaux

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    • Cyberharcèlement d’une enseignante de l’IEP de Grenoble : « Ils critiquent le meurtre de Samuel Paty, mais appellent eux-mêmes au meurtre »

      Dix prévenus ont comparu vendredi à Paris pour des accusations de #harcèlement_en_ligne et des menaces de mort à l’encontre d’une enseignante, dans le cadre d’une polémique médiatique à Sciences-Po Grenoble en mars 2021.

      Des cyberharceleurs aux cheveux blancs. Dix personnes comparaissaient vendredi au #tribunal_correctionnel de Paris, accusées de harcèlement en ligne et de menace de mort à l’encontre d’Anne-Laure Amilhat Szary, professeure des universités, dans le cadre de la polémique sur l’Institut d’études politiques de Grenoble en mars 2021. Les cinq prévenus présents n’ont pourtant pas le profil attendu dans une affaire de ce type. Ils sont nés entre 1948 et 1964. L’une d’entre eux à du mal à se lever pour venir jusqu’à la barre.

      Alain B., Corrézien de 74 ans, a écrit sur son compte Facebook, à propos d’Amilhat Szary, « qu’elle crève le cul bourré de chiffons rouges et la gueule ouverte ». Une « connerie », reconnaît-il devant le tribunal. Mais pas une menace de mort pour autant, selon lui. « Oui, c’est violent », mais « « qu’elle crève », c’est différent de « Je vais la crever » », tente-t-il d’argumenter. Le président de la séance lui demande s’il regrette son acte. « Bien sûr, si j’avais su que cela allait m’amener des ennuis comme ça… » L’avocat de la plaignante, maître Raphaël Kempf, dira dans sa plaidoirie qu’il s’attendait à « des excuses » de la part des prévenus, mais qu’« à une ou deux exceptions près, cela n’a pas été pas le cas ».

      « Ce n’est pas dans mes habitudes »

      Le procès était celui des fausses informations et du mécanisme de meutes engendré par les réseaux sociaux. Anne-Laure Amilhat Szary, 52 ans, est l’ancienne directrice du laboratoire de sciences sociales de Grenoble. Son nom a été propulsé dans le débat public il y a un an et demi, après l’affichage sur les murs du campus de l’IEP de Grenoble par des étudiants du nom de deux professeurs taxés de fascisme et d’islamophobie. Une démarche irresponsable quelques mois seulement après l’assassinat de Samuel Paty, enseignant de géographie accusé à tort d’islamophobie sur les réseaux sociaux.

      L’un des deux enseignants grenoblois mis en cause, Klaus Kinzler, avait alors décidé de répondre médiatiquement et jeté en pâture, avec la complicité de Pascal Praud sur CNews, le nom d’Anne-Laure Amilhat Szary. Il lui reprochait de l’avoir recadré après un échange de mail dans lequel il remettait en cause la présence du mot « islamophobie » sur le même plan que « racisme » et « antisémitisme », dans l’intitulé d’un séminaire sur les discriminations. Klaus Kinzler a par la suite été suspendu en décembre 2021 pour avoir tenu « des propos diffamatoires dans plusieurs médias contre l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel il est en poste ».

      De cette polémique à tiroirs, nos prévenus ne savent quasiment rien. Certains ont lu un simple message sur Facebook – que certains appellent « un article » –, selon lequel Anne-Laure Amilhat Szary aurait notamment lancé une fatwa contre deux professeurs et aurait diffusé leur photo. Rien de tout cela n’est vrai, mais le post déclenche une avalanche de commentaires haineux.

      Wilfried B., 65 ans, reconnaît avoir écrit « A l’échafaud » et « Regardez-moi la gueule de la bavure » sous la publication. « Ce n’est pas dans mes habitudes, assure-t-il. Mais après ce qui s’était passé avec l’assassinat de Samuel Paty… C’est pour ça que j’ai répondu ce genre de commentaire. » Il s’excuse maintenant auprès de sa victime. Reste une incohérence relevée par la procureure : « Ils critiquent le meurtre de Samuel Paty, mais ils appellent eux-mêmes au meurtre et à la violence », pointe-t-elle dans son réquisitoire. Elle réclame des amendes allant de 630 à 1 350 euros selon les prévenus.

      « Ce sont des gens qui ne connaissent rien à Facebook »

      L’audience faisait aussi office de révélateur sur l’effet d’entraînement dans le cyberharcèlement. Plusieurs prévenus disent avoir publié leur message pour aller dans le même sens d’autres commentaires lus auparavant, sans vraiment se renseigner sur le fond de l’affaire. « Ce sont des gens qui ne connaissent rien à Facebook », glisse un proche d’une prévenue dans la salle. De fait, le procès a parfois tourné à la leçon sur les réseaux sociaux. « Quand vous publiez sur Facebook, tout le monde ne fait pas attention que s’il y a une petite planète, le post est visible par tous », tente le président de la séance.

      Mais l’absence de maîtrise des outils numériques n’excuse pas la violence des propos. Quand Jacques L., 79 ans, absent mais excusé par lettre, écrit « Quand ils la violeront, elle comprendra », il n’a probablement pas conscience de raviver un souvenir traumatisant de la vie de sa victime. Il n’en reste pas moins qu’il a rouvert « un gouffre », « une blessure béante », déplore Anne-Laure Amilhat Szary.

      Si Dominique B., 74 ans, pull en laine vert et écharpe rose, affirme ne pas se souvenir d’avoir écrit « Il faut lui trancher la gorge » à la barre, les conséquences dans la vie de la plaignante n’en sont pas moins tragiques. Redevenue simple enseignante-chercheuse, Anne-Laure Amilhat Szary ne se sent plus capable de reprendre des responsabilités dans sa carrière après avoir quitté la direction du laboratoire de sciences sociale de l’IEP Grenoble, en octobre 2021. Elle « s’autocensure » si elle doit prendre la parole publiquement et même sa vie personnelle s’est « effondrée », d’après la procureure.

      « Le système judiciaire est capable de réagir »

      Malgré ce déversement de violence, Anne-Laure Amilhat Szary ne regrette « ni ses engagements ni ce procès ». Elle le fait « pour les autres enseignants et chercheurs victimes de harcèlement ». « Comme la philosophe Sophie Djigo, à qui on reproche de vouloir emmener ses étudiants voir des migrants », pointe-t-elle, en référence à cette enseignante valenciennoise dont la sortie scolaire à Calais a été annulée sous la pression de l’extrême droite. La parole scientifique dans le débat public est loin d’être simple. Et le combat est bien politique, selon elle.

      Si le président de la chambre n’a pas voulu s’aventurer sur ce terrain vendredi, les publications Facebook incriminées ont pourtant bien souvent été vues par les prévenus sur des groupes de soutien à Eric Zemmour ou Marion Maréchal-Le Pen. La critique sans mesure des universitaires a été lancée par Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal (alors respectivement ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur) quand ils sont partis en croisade contre un supposé #islamo-gauchisme à l’université. Elle a été largement reprise par Zemmour à la présidentielle 2022.

      Cette audience laisse donc un goût doux-amer. Dix prévenus sur les milliers de messages reçus, cela semble bien faible. « On a sélectionné les messages les plus outrageants », reconnaît maître Kempf. Mais le mieux est l’ennemi du bien. « Quand on porte plainte, je ne suis pas certain qu’elle aboutisse », nous glisse-t-il.

      « Cette audience montre que le système judiciaire est capable de réagir », positive aussi Anne-Laure Amilhat Szary, qui a remercié la cour de sa rapidité. Cette audience participe à faire reculer le sentiment d’impunité en ligne. Dominic V., un prévenu de 56 ans absent à l’audience, a revendiqué ses propos lors de sa garde à vue, croyant que « seuls des rappels à la loi sont prononcés » dans ce genre de cas. La procureure a enjoint la cour à « lui donner tort ». Réponse le 13 janvier.

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/cyberharcelement-dune-enseignante-de-liep-de-grenoble-ils-critiquent-le-m

    • C’est à cause de la #télévision :
      https://contre-attaque.net/2022/12/03/le-profil-des-trolls-dextreme-droite-enfin-devoile

      Au procès, ces personnes âgées disent qu’elles ne se souviennent plus. Pourtant, lors de leurs arrestations, plusieurs avaient déclaré leur haine contre les « islamo-gauchistes » et leur proximité avec Zemmour ou Le Pen. Annick, 73 ans, avait parlé des « gens poignardés pour rien » et des « faits divers » qu’elle voyait : « franchement c’est horrible, toutes ces jeunes femmes qui se font tuer ». Bref, les prévenus sont des seniors rivés devant leurs télés, intoxiqués par les horreurs et la désinformation quotidienne de chaînes en continu. D’ailleurs l’avocat d’un prévenu dénonce à l’audience la responsabilité des journalistes : « Mon client a pu se dire que Caroline Fourest, qui elle, est journaliste, a recoupé ses sources avant de tweeter. » Pourtant, ni Pascal Praud ni Fourest ni les patrons de ces médias semeurs de haine ne sont sur le banc des accusés. Impunité totale.

      Voilà donc le profil mystérieux de ces milliers de trolls fascistes. Des personnes vulnérables, séniles, parfois sous curatelle, qui se font pourrir le cerveau par les chaînes d’extrême droite. Ce pays bascule à cause d’une poignée de milliardaires qui ont fait main basse sur l’information. Nous sommes beaucoup à connaître un oncle, un grand-père, un ami d’ami âgé ou des parents retraités à avoir vrillé progressivement ces dernières années, à force de regarder ces chaînes. Parlons-leur, proposons-leur de sortir, aidons-les à se désintoxiquer. Et organisons-nous pour mettre hors d’état de nuire Bolloré et ses amis.

      Le #PAF en état d’insalubrité publique ?
      Petite histoire de la « régulation audiovisuelle » :
      https://www.csa.fr/Informer/Toutes-les-actualites/Actualites/Histoire-de-la-regulation-audiovisuelle

      Le saviez-vous ? Le « pendant » internet du PAF s’appelle le #PIF. Étonnant, non ?

    • Sciences Po Grenoble : dix personnes condamnées pour avoir menacé de mort une enseignante « islamo-gauchiste »

      Lors de la polémique qui visait Sciences Po Grenoble en mars 2021, certains journalistes, à l’instar de Pascal Praud et Caroline Fourest, avaient accusé à tort une enseignante qui avait ensuite subi une vague de cyberharcèlement. Dix personnes ont été condamnées ce vendredi. 

      Ils croyaient, à tort, pouvoir insulter et menacer en toute impunité. En pleine polémique sur Sciences Po Grenoble, accusée d’être un repaire d’« islamo-gauchistes », les journalistes Caroline Fourest et Pascal Praud avaient fait circuler plusieurs mensonges pour dénoncer le rôle d’Anne-Laure Amilhat Szary, directrice du laboratoire de sciences sociales Pacte, rattaché à l’institut d’études politiques (IEP) de Grenoble. L’animateur de CNews avait même révélé son identité dans son émission « L’heure des pros ». 

      Dans la foulée, la chercheuse avait reçu de nombreuses insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux et avait fini par porter plainte contre dix personnes. Ces dernières viennent d’être condamnées ce vendredi par le tribunal judiciaire de Paris pour « cyberharcèlement » à une amende de 3 000 euros avec sursis chacune et à une peine de un an d’inéligibilité. L’une d’entre elles a également été reconnue coupable d’« injures à caractère sexiste ». Les dix prévenus sont également condamnés solidairement à verser à la victime 4 000 euros en réparation de son préjudice moral, et 1 500 euros au titre de ses frais d’avocat.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/130123/sciences-po-grenoble-dix-personnes-condamnees-pour-avoir-menace-de-mort-un

    • Cyberharcèlement d’une enseignante de l’IEP de Grenoble : les auteurs condamnés à une amende

      La sanction est tombée pour les seniors coupables de harcèlement à l’encontre d’#Anne-Laure_Amilhat_Szary. Ils écopent de 3 000 euros d’amende avec sursis et d’un an d’inéligibilité.

      La justice ne laisse plus le cyberharcèlement impuni, même quand ses auteurs sont des seniors jusqu’à présent sans histoire. Les 10 prévenus accusés de harcèlement en ligne et de menace de mort à l’encontre d’Anne-Laure Amilhat Szary, professeure des universités, dans le cadre de la polémique sur l’Institut d’études politiques de Grenoble en mars 2021, ont été reconnus coupable par le tribunal correctionnel de Paris ce vendredi 13 janvier. L’un d’entre eux est également condamné pour injure sexiste. Ils écopent tous de 3 000 euros d’amende avec sursis et d’un an d’inéligibilité. Ils doivent également collectivement verser à la victime 4 000 euros pour préjudice moral et 1 500 euros pour ses frais d’avocat.

      De quoi donner tort à l’un d’entre eux, Dominic V., 56 ans absent lors de l’audience le 2 décembre et qui avait déclaré lors de sa garde à vue que « seuls des rappels à la loi sont prononcés » dans ce genre de cas. Les condamnés se sont retrouvés acteurs d’une polémique à tiroir complexe dont ils ne savaient souvent rien, ou pas grand-chose. Pour rappel, leur victime, Anne-Laure Amilhat Szary, 52 ans, est l’ancienne directrice du laboratoire de sciences sociales de Grenoble. Son nom a été propulsé dans le débat public il y a un an et demi, après l’affichage sur les murs du campus de l’IEP de Grenoble par des étudiants du nom de deux professeurs taxés de fascisme et d’islamophobie. Une démarche irresponsable quelques mois seulement après l’assassinat de Samuel Paty, enseignant de géographie accusé à tort d’islamophobie sur les réseaux sociaux.

      L’un des deux enseignants grenoblois mis en cause, Klaus Kinzler, avait alors décidé de répondre médiatiquement et jeté en pâture, avec la complicité de Pascal Praud sur CNews, le nom d’Anne-Laure Amilhat Szary. Il lui reprochait de l’avoir recadré après un échange de mail dans lequel il remettait en cause la présence du mot « islamophobie » sur le même plan que « racisme » et « antisémitisme », dans l’intitulé d’un séminaire sur les discriminations. Klaus Kinzler a par la suite été suspendu en décembre 2021 pour avoir tenu « des propos diffamatoires dans plusieurs médias contre l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel il est en poste ».

      Raphaël Kempf, l’avocat de la victime, rappelle à Libération que « l’enquête a démontré que ces enquêtes provenaient de l’extrême droite [beaucoup des messages incriminés ont été posté sur des groupes Facebook de soutien à Eric Zemmour ou Marion Maréchal Le Pen, ndlr]. Le danger de ce courant politique est tel aujourd’hui qu’il met en danger des universitaires et des enseignants ».

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/cyberharcelement-dune-enseignante-de-liep-de-grenoble-les-auteurs-condamn

  • Communiqué unitaire et des personnels de l’#université_d'angers contre les #attaques d’#extrême_droite (22.03.2022)

    Cher‧es collègues,

    Depuis quelques semaines, les actes racistes, antisémites et fascistes se développent au sein même de notre #Université, du fait notamment d’étudiant‧es organisé‧es dans des #groupuscules d’extrême droite. Des #croix_gammées ont été taguées dans des toilettes, des autocollants racistes sont collés sur plusieurs de nos campus, un #collage géant « L’immigration tue » revendiqué par le mouvement nationaliste et identitaire #RED (#Rassemblement_des_étudiants_de_droite) est apparu dans la nuit de jeudi à vendredi sur le campus de #Belle_Beille, et ce jeudi 17 mars plusieurs étudiants de cette mouvance ont distribué un #tract infamant, raciste, sexiste et LGBTphobe à #Saint-Serge. Certains de ces actes touchent directement des enseignant‧es : des cours ont été interrompus par des remarques de soutien aux candidats d’extrêmes-droites, des enseignant‧es sont pris‧es à partie sur les #réseaux_sociaux par des étudiant‧es dévoilant leur nom et contenus de cours, et des médias d’extrême-droite attaquent nommément des collègues et leurs recherches liés aux #études_de_genre et à l’#intersectionnalité. Le contexte national d’élection présidentielle et d’exacerbation des discours racistes et violents y est pour beaucoup. Les discours de Blanquer et Vidal contre un soi-disant « islamo-gauchisme » des personnels de l’#ESR aussi. Le contexte local du déroulement du Mois du genre est également à prendre en compte : l’extrême-droite ne supporte pas que nos recherches documentent les inégalités et les dominations.

    Nous avons une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui sont directement visés par ces attaques. Tous et toutes ensemble devons être vigilant‧es : nous ne laisserons aucun de ces autocollants, tags ou tracts avoir droit de cité au sein de notre université. Nous les effacerons systématiquement. Les discours racistes, sexistes, homophobes ne sont pas des opinions, ce sont des #délits. Les responsables de ces actes s’exposent donc à des #poursuites_judiciaires.

    Le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche doit être le lieu où toutes et tous peuvent trouver leur place sans avoir peur d’une agression qu’elle soit verbale ou physique. Notre université doit permettre à tous et toutes, quelles que soient ses appartenances de genre ou ses origines ethniques, d’étudier, travailler, faire de la recherche. Notre communauté universitaire doit être un rempart contre les projets politiques nauséabonds, réactionnaires et fascistes.

    Nous invitons toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à participer aux activités du Mois du genre tout le long du mois de mars et de la Semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, qui commence lundi 21 mars à l’UA.

    Communiqué signé Snesup-FSU, Snasub-FSU, Sud Education 49, ainsi que des personnels de l’Université d’Angers engagés contre l’extrême-droite.
    (reçu via une mailing-list)

    #racisme #antisémitisme #fascisme #France #sexisme #homophobie #étudiants #Angers #facs

  • Collage de robzie.design . #Nantes, 16 juillet 2021.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51316428966

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    [ écrits & chuchotements ] : vu.fr/valk-graff . ¤ autres photos : vu.fr/valkphotos ¿ infos audios : frama.link/karacole ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk ○ réseaux : twitter.com/valkphotos ♤ me soutenir : liberapay.com/ValK . :camera : #photo #photography #foto #LesPetitesPhotos #lierre #iliav #ivy #hiedra #streetart #streetcollage #collage #collageart #streetartnantes #streetartnantescity #art #urbanart #streetartfrance

  • Les rapports de l’#inspection_générale de l’éducation, du sport et de la recherche (#IGÉSR)

    Ce #rapport d’inspection générale fait suite aux accusations portées anonymement, par voie d’affiches placardées sur le mur de l’établissement, contre deux enseignants nommément désignés de l’Institut d’études politiques de Grenoble le 4 mars 2021, et aussitôt relayées sur les réseaux sociaux.

    La mission s’est attachée à clarifier l’enchaînement des faits qui ont conduit à cet événement et à identifier les responsabilités des différents acteurs. Elle formule onze recommandations dans différents champs d’action, relatives, d’une part, à la sanction des manquements les plus graves et, d’autre part, à des mesures plus structurelles de nature à permettre à l’IEP de mieux gérer, voire de prévenir d’autres crises à l’avenir.

    Auteurs :
    - Jean-Pascal Bonhotal
    - Fabienne Thibau-Lévêque

    https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid158418/la-situation-a-l-iep-de-grenoble-en-mars-2021.html
    #IGESR
    #Klaus_Kinzler #Kinzler #islamophobie #Sciences_Po_Grenoble #Institut_d’études_politiques (#IEP) #université #collages #injure_publique #dégradation #Grenoble

    –-

    En lien avec l’#affaire_de_Grenoble :
    https://seenthis.net/messages/905509
    –-> ce post a été ajouté au fil de discussion

    • Fil twitter de Maître Alchimiste, 09.05.2021 :

      Je suis en train de lire le rapport de l’IGESR sur l’affaire dite de Grenoble a savoir l’affichage du nom de deux profs accusés d’islamophobie. En terme de parti pris et d’interprétation hasardeuse des faits on a affaire à un bon niveau. Je vais donc LT.

      Ainsi le débat partirait d’une simple controverse. Or une avancer un corpus scientifique pour appuyer ses propos, l’autre affirmer sans aucune preuve.

      Le rapport considère :
      – qu’il s’agissait d’une conflit interpersonnel (mais lesquels ne le sont pas ?)
      – qu’il n’y a pas à défendre l’apport des SHS à propos de la lutte contre les discriminations
      – et c’est qu’à conduit une des profs à se « radicaliser » (alors qu’il était déjà)

      Ses propres projets désignent ici la défense des intérêts moraux des étudiant·es (ie ne pas subir de propos déplacer lors d’un cours).

      Il aurait fallu des sanctions à l’encontre des élu·es étudiant·es allant à l’encontre du principe de l’individualisation des sanctions. Aucune réflexion si l’action de ce syndicat rentrait dans le cadre la liberté d’expression des étudiant·es prévue à l’article L811-1

      Que c’est bête d’avoir abandonné alors qu’ils pensaient être dans leurs bon droit. Pour rappel les rapport entre enseignant et étudiant sont profondément inégalitaire, et que le premiers peuvent être très violent (dans leurs commentaires, dans leurs notes) à l’encontre des seconds et considérer que toutes actions de contestations des étudiant·es même la plus pacifique comme une remise en cause intolérable de leurs autorités.

      Oh mais ça va. Ces profs sont justes provocs. On vous le jure ils ne sont pas islamophobes.

      Le propos du rapport illustre parfaitement ce qui est dit plus haut. Les rapports entre étudiant·es et enseignant·es sont profondément inégalitaire. Et les « provocs » des enseignant·es sont juste violentes.

      Heu non. Vous les auteurs du rapport doivent relire la jurisprudence sur les dénonciations calomnieuses. Et sur les compétences des sections disciplinaires des établissements.

      Certes mais le rapport avec l’islamophobie ?

      J’avoue que la dénonciation des corpos je ne l’avais pas vue venir.

      Bon les auteurs du rapport ne sont pas au fait des problématiques liées aux VSS.

      Conclusion logique : ce sont les personnes accusées des violences sexuelles qui doivent être protégés contre les vilains calomniateurs.

      Pas de sanction alors qu’il est à l’origine des faits par contre on donne quand même on lui dit que c’est pas bien. On lui donne un avertissement de fait sans suivre la procédure.

      Pour la directrice du laboratoire on lui donne aussi une fausse sanction. Au risque d’empiéter sur la compétence de la section disciplinaire ? Pour rappel les EC dispose de garantie indépendance dont une section disciplinaire pleinement compétente.

      Excusez-moi ce n’est pas la directrice du laboratoire mais l’EC en charge de la semaine de lutte contre les discriminations.

      Par contre contre les étudiant·es c’est le rouleau compresseurs. Et c’est du jamais vue ce qu’ils proposent en proportion des faits reprocher.

      Les détails du rapport sont encore plus hard. On ne saura pas d’où vienne les critiques de la notion d’ « islamophobie ». Par ailleurs que « A » est rejoint le groupe de travail juste pour du sabotage ne pose pas de problème.

      Le pauvre « A ». Vraiment sa collègue était méchante. Mais le rapport ne répond pas à la question essentielle qu’elle sont les argument de l’une et de l’autre :

      La pratique du la copie cachée ne semble pas choquer les auteurs du rapport. Ni le ton démesuré employé.

      Affirmer qu’il ne s’agit pas d’un débat académique avant d’en appeler au principe de la liberté d’expression des EC qui est nommément réservé pour les activités de recherche et d’enseignement. Ce n’est pas l’incohérence que les étouffent.

      Bon même tonneau qu’avant.

      Le gars participe clairement au groupe de travail sur les discriminations uniquement pour le saboter et les auteurs mettent en causes de la violence des échanges par le fait que ça soit par mail.
      Mais quel foutage de gueule.

      Le rapport ne dit pas « propos islamophobe » mais que « A » a « méconnu l’obligation de neutralité, en l’espèce religieuse ». Le niveau de foutage de gueule.

      Et le lien entre le fond du débat et le ton employé ? Parce que que « A » est un prof expérimenté, maniant bien la rhétorique, l’emploi de se ton n’est pas une dérapage mais une stratégie visant à masquer la vacuité de ses arguments.

      On notera que la directrice de l’IEP considère qu’il s’agit d’un simple différend. Alors qu’on a affaire à un sabotage claire du groupe de travail doubler de propos violent des deux profs.

      https://twitter.com/SchwartzVidal/status/1391478101029396482

    • Sciences Po Grenoble : un rapport administratif sans concession

      L’inspection générale de l’éducation établit qu’un « conflit disproportionné » a résulté d’erreurs d’appréciation, de maladresses, et de fautes de la part de tous les acteurs de l’institut d’études politique.

      C’est un rapport sévère, qui dépeint un institut d’études politiques (IEP) en pleine crise, que l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) a remis, vendredi 7 mai, à la ministre de l’enseignement supérieur.

      Après le collage, le 4 mars, d’affiches accusant nommément deux enseignants d’ « islamophobie » et de « fascisme », et diffusées sur les réseaux sociaux par des étudiants, Frédérique Vidal avait missionné deux inspecteurs afin d’établir les responsabilités et de « contribuer à rétablir la sérénité au sein de l’IEP » de Grenoble. Après la publication du rapport, la ministre s’est prononcée pour une sanction des étudiants concernés, dans un entretien au Figaro, samedi 8 mai.

      Alors que l’enquête de police est toujours en cours pour déterminer l’identité des poseurs d’affiches, ce rapport administratif relate, lui, le récit précis d’une controverse qui a pour origine les conditions de préparation, à distance, en novembre 2020, d’une « semaine pour l’égalité et la lutte contre les discriminations » prévue un mois plus tard.

      Dans l’un des groupes de travail associant huit étudiants et deux professeurs, un échange d’e-mails « au ton virulent » a opposé un enseignant d’allemand (M. A) qui contestait la légitimité de la notion d’islamophobie et sa mise sur le même pied que les notions de racisme et d’antisémitisme dans l’intitulé d’un débat, et une enseignante en histoire (Mme C) qui affirmait que la notion d’islamophobie est « devenue évidente dans les sciences sociales », rapporte l’IGESR.

      Informée de l’incident, la directrice de l’IEP, Sabine Saurugger, a « rappelé oralement » M. A au devoir de respect d’autrui et lui a enjoint de « présenter ses excuses à sa collègue blessée par la virulence de ses messages, ce que M. A fera par deux fois, le 4 et le 16 décembre », indique le rapport. Mais les choses ne feront que s’envenimer, avec l’intervention de deux autres enseignants : l’un prenant la défense de M. A par e-mail et l’autre rédigeant un communiqué au nom de l’ensemble du laboratoire de sciences sociales qu’elle dirige (Pacte) pour dénoncer de la part de M. A « une forme de harcèlement et une atteinte morale violente » à l’encontre de Mme C.

      Poursuites disciplinaires

      L’affaire prendra un tour dramatique le 9 janvier, lorsque les élus étudiants de l’Union syndicale (US) demandent dans un courriel à la directrice de l’IEP de « statuer sur [le] cas [de M. A] » et de « prendre des mesures pour lutter contre l’islamophobie dans l’établissement . Sur les réseaux sociaux, l’US va plus loin et réclame « que des actes concrets soient pris », notamment la suppression du cours sur l’islam dispensé par M. B (professeur qui était venu en soutien à M. A). Le 22 février, par un « appel à témoignages » publié sur Facebook, l’US invite les étudiants à dénoncer anonymement les propos islamophobes qui auraient pu être tenus dans ce cours.

      Au cours de leur mission, les deux inspecteurs n’ont relevé, parmi tous les documents collectés, « aucun propos susceptible d’être puni par la loi ou constitutif d’un manquement de caractère déontologique de la part de M. B . Ils estiment que ces accusations justifiaient une action disciplinaire contre les élus étudiants de l’US, ce que la direction de l’IEP n’a pas fait.

      L’inspection générale conclut qu’un « conflit disproportionné » a résulté « d’erreurs d’appréciation, de maladresses, de manquements et de fautes plus ou moins graves » de la part de tous les acteurs de cette affaire. Elle invite la directrice à « procéder sans délai à un signalement au procureur de la République des accusations d’islamophobie à l’encontre de M. B » et à « engager sans attendre davantage une procédure disciplinaire à l’encontre de chacun des dix-sept élus étudiants de l’US dans les différentes instances de l’IEP . Est aussi préconisé un rappel à leurs obligations de fonctionnaires à Mme C et à M. A, tout nouveau manquement de la part de ce dernier engageant des poursuites disciplinaires.

      En ce qui concerne la directrice du laboratoire Pacte, la mission préconise que sa hiérarchie lui rappelle « le rôle qui est le sien, lequel ne l’autorise ni à signer un communiqué par délégation du président de l’université, ni à s’immiscer dans la gestion des ressources humaines de l’IEP . Aux inspecteurs, celle-ci avait notamment justifié son communiqué « par le contexte des multiples attaques auxquelles faisaient face les sciences humaines et sociales à ce moment-là dans le débat public (notamment les débats sur l’"islamo-gauchisme" soulevés dans l’espace public) », après les propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, réitérés par Frédérique Vidal en février.

      L’IGESR recommande enfin à l’école de « faire évoluer son mode de management et [d’]améliorer son organisation pour permettre un pilotage plus efficace . L’IEP doit « s’attacher à combler des manques criants en matière de formation de ses étudiants dans le domaine des usages et des risques des communications numériques », soulignent les inspecteurs.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/09/sciences-po-grenoble-un-rapport-administratif-sans-concession_6079667_3224.h

  • Cartes sensibles ou subjectives

    Cartographie sensible ou subjective
    Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
    http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible

    Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
    #Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
    http://visionscarto.net/cartographie-sensible

    Cartographier les #interstices de la #ville
    En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
    http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville

    Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
    La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
    https://journals-openedition-org/mappemonde/4666

    Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
    C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
    http://c.bnf.fr/JtG

    L’#Otletosphère
    Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
    http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117

    Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
    #Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
    http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
    #feminisme

    Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
    Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
    http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies

    #Cartographies_traverses
    « Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
    http://visionscarto.net/cartographies-traverses

    Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
    #Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
    http://www.antiatlas-journal.net

    Cartes de migrants
    L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot

    Cartes d’ici et d’ailleurs
    Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
    http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale

    #Guerilla_Cartography
    L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
    http://www.guerrillacartography.org

    Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
    Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
    http://polau.org/pacs

    L’art est dans la cARTe
    #Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
    http://neocarto.hypotheses.org/10407

    Carte sensible du festival de #Glastonbury
    Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.

    La carte subjective du musicien #Nick_Cave
    Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
    http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis

    Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
    Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
    http://mappemonde.mgm.fr/118as2
    #cartographie_narrative

    Cartographier une année de sa vie
    #Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
    http://feltron.com/FAR08.html

    Cartographie du #confinement en période d’épidémie
    L’artiste britannique #Gareth_Fuller (https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).

    Maps of Home
    "Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
    http://moriartynaps.org/maps-of-home

    Suivre ses proches en temps de guerre
    Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
    http://www.reddit.com/comments/be814f

    #Nomadways
    Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
    http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france

    Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
    Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
    http://mappingback.org/home_fr
    #peuples_autochtones #extractivisme

    #Native_land, cartographier les voix autochtones
    Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
    http://native-land.ca
    #décolonial

    Cartographie et #langues_autochtones
    #Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
    http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
    #histoire_orale

    Counter Mapping
    #Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
    http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping

    Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
    Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
    http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive

    Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
    La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
    http://drusec.hypotheses.org/1722

    #Queering_the_Map
    Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
    http://queeringthemap.com

    Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
    Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
    http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue

    La cartographie au service des théories platistes
    La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
    http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes

    Le monde vu de...
    Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
    https://imgur.com/a/XTnSn#0

    Le monde vu par les Anciens
    Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
    http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824

    L’Europe vue de la Russie
    L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
    https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine

    Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
    En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
    http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective

    Le monde sens dessus dessous
    Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
    https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433

    Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
    Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
    http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89

    Projections du futur
    Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
    http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future

    Carte subjective de #Paris en 2050
    Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
    http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
    #changement_climatique

    Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
    Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
    http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes

    Cartographie collaborative
    L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
    http://cartographie-collaborative.eu

    #Mapquote
    Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
    http://neocarto.hypotheses.org/6502

    L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
    Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
    http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature

    #Hoodmaps
    Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
    http://hoodmaps.com

    Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
    Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
    http://hal.archives-ouvertes.fr

    Cartographie ton quartier
    Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
    http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie

    Atelier de cartographie sensible (Ehess)
    La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
    http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles

    #Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
    Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
    http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille

    Chicago HomeStories Project
    Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
    http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global

    Concours #cartographie_imaginaire
    Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
    http://www.concourscarto.com/accueil-cci

    Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
    Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
    http://icaci.org/petchenik

    Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
    Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
    http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf

    La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
    Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
    http://www.cafepedagogique.net

    La "carte du Tendre" de #Nantes
    #Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
    http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr

    Cartographier l’#insécurité au collège
    Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx

    Dans ma ville on traîne
    Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html

    Des lieux où l’on exprime ses sentiments
    Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
    http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have

    Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
    Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
    http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri

    Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
    Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
    http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103

    #Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
    Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
    http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion

    #Cartophonies
    Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
    http://www.cartophonies.fr
    #son

    Cartes et mise en récit des mobilités
    Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
    http://www.researchgate.net
    http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl

    Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
    Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html

    Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
    Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain

    « Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
    Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle

    Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
    Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x

    Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
    Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
    http://www.theses.fr/2016ARTO0008

    Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
    #Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
    http://thisismikehall.com/smileyslondon

    La carte de la classe de khâgne
    Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
    http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536

    La carte des mathématiques
    La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
    http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments

    Cartographie de son appartement
    Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
    http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192

    Cartographie imaginaire du nourrisson
    @LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
    http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265

    Carte des #lieux_communs
    De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
    http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152

    https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html

    #cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques

    ping @visionscarto @odilon @reka

    • Soutien du CNFG au laboratoire Pacte et à sa directrice

      Depuis près de deux semaines maintenant, le laboratoire Pacte à Grenoble et sa directrice font l’objet d’une campagne de harcèlement, d’intimidations, de menaces diverses, allant jusqu’à des menaces de mort, sur les réseaux sociaux. Ce type d’attaques, alimenté également par voie de presse, est non seulement une atteinte aux libertés académiques, qui supposent la possibilité d’échanges ouverts dans le cadre précis et rigoureux du dialogue universitaire, mais constitue également des actes extrêmement graves qui touchent directement à la sécurité même de nos collègues. Comme nous l’avons déjà souligné dans notre précédent communiqué du vendredi 12 mars, cette affaire s’inscrit dans un contexte plus général de tensions exacerbées autour des débats universitaires, qui font aujourd’hui l’objet d’interventions et de pressions inédites, sur le plan politique comme médiatique.

      Dans ce cadre, le Comité National Français de Géographie souhaite donc d’abord adresser tout son soutien à l’équipe de Pacte, laboratoire pluridisciplinaire et pluraliste, dont la qualité du travail est reconnue tant au niveau national qu’international, et à notre collègue Anne-Laure Amilhat Szary, ancienne présidente de la Commission de Géographie politique et de Géopolitique et membre active du Comité, dont la probité et la valeur ne sont pas à prouver. Ensuite, nous exprimons à nouveau notre inquiétude sur les dérives actuelles, aggravées par les déclarations récentes de Mme Frédérique Vidal remettant profondément en question des champs entiers de recherches en sciences humaines et sociales.

      En tant qu’association professionnelle regroupant des enseignant.es et des chercheur.es dans le champ de la géographie, nous appelons vivement à ce que des solutions soient trouvées pour rétablir des conditions de travail sereines pour l’ensemble des chercheurs. Celles-ci passeront nécessairement par la possibilité d’un dialogue libre et apaisé au sein de la communauté académique, que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche comme toutes les autres institutions universitaires et de la recherche se doivent de garantir.

      Le bureau du CNFG

      Reçu par mail, le 19.03.2021

    • 19 mars 2021 – Communiqué du laboratoire Passages

      Les membres de l’Unité Mixte de Recherche Passages, laboratoire pluridisciplinaire de sciences sociales, ayant pris connaissance des violentes attaques verbales dont est victime depuis près de deux semaines - y compris par voie de presse - la directrice de l’UMR Pacte (Grenoble), explicitement menacée de mort sur les réseaux sociaux, expriment leur soutien le plus vif à leur collègue. Ils étendent ce soutien à l’ensemble du laboratoire Pacte, dont la haute qualité des travaux est connue et reconnue.

      Dans la foulée de la section de géographie du Conseil National des Universités (CNU) et du Comité national français de géographie (CNFG), et reprenant ici leurs mots, l’UMR Passages dénonce le climat hostile qui s’installe depuis plusieurs semaines à la suite des propos du Ministre de l’éducation nationale en novembre 2020 et de la Ministre de l’enseignement supérieur en février dernier, unanimement dénoncés par la Conférence des Président.e.s d’Universités (CPU), le CNRS et d’autres organisations représentatives du monde académique.

      Le laboratoire exprime sa très vive inquiétude face à ces attaques d’une extrême gravité, qui visent l’ensemble de la communauté scientifique et menacent l’indépendance de l’enseignement supérieur et de la recherche français ainsi que la place des sciences dans notre société.

      Reçu par email via la mailing-list geotamtam

    • [IGU-CPG] Statement of Solidarity with French geographers and academics

      Dear colleagues,

      As many academics around the world we have followed with great concern the political debate in France where members of the government, including the Minister of Education and the Minister of Higher Education, and members of the National Assembly have been attacking the social sciences and the humanities at the university and more specifically scholars working in the field of gender studies, critical race theory and postcolonial studies.

      These attacks have been criticized by many official instances including the Conseil national des universités CNU (the national agency supervising the careers of academics in France and organized in disciplinary sections), the Centre national de la recherche scientifique CNRS (the National Centre for Scientific Research), the Conférence des présidents d’université CPU (the Conference of University Presidents), professional associations such as the Comité national français de géographie CNFG (the French National Geography Commission), trade unions and many collective initiatives.

      These collective attacks have intensified since October. Recently we were made aware of the inadmissible attacks suffered by fellow teachers and researchers affiliated to several French universities (Angers, Grenoble, Sorbonne University, Tours and elsewhere). Geographers included.

      We want to call your attention to these attacks and express our solidarity with our French colleagues and our support of the Geography Section of the Conseil national des universités (CNU) and the Comité national français de géographie (CNFG.)

      Both sent a strong and clear message of support to colleagues who have been personally targeted, especially to Anne-Laure Amilhat Szary, who has been receiving countless hate messages and death threats following a mediatized conflict in which she is involved as director of the PACTE laboratory at the Université Grenoble Alpes. Anne-Laure is a political geographer and an internationally renowned border scholar. She is also a member of the steering committee of the Commission on Political Geography of the International Geographical Union.

      We therefore want also to circulate and support the message of French geographers. The CNU Geography Section and the CNFG have denounced the hostile climate which has been setting in for several weeks following the remarks of the Minister of National Education in November 2020 and of the Minister of Higher Education in February 2021, unanimously denounced by the CPU, the CNRS and other organizations representative of the academic world. Through these extremely serious attacks, the entire scientific community is targeted. It is not only the independence, transparency and quality of higher education and research that are called into question, it is also the place of the university in our society that is threatened.

      You will find additional information in English and in French, including the message of the Comité National Français de Géographie (CNFG) at bottom of this message.

      Kind regards,

      Virginie Mamadouh (University of Amsterdam, The Netherlands) and Adriana Dorfman (UFRGS, Brazil)

      Co-Chairs of the Commission on Political Geography of the International Geography Union.

      –—

      Some reviews of the situation and statements in English

      https://www.nouvelobs.com/idees/20210317.OBS41524/nous-voulons-exprimer-ici-notre-solidarite-avec-les-universitaires-franca

      International Statement of Solidarity with Decolonial Academics and Activists in France (google.com)

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/mar/12/academics-french-republic-macron-islamo-leftism

      https://academeblog.org/2021/01/05/academic-freedom-under-attack-in-france

      https://www.sv.uio.no/c-rex/english/news-and-events/right-now/2021/concern-inside-french-academia.html

      https://www.cnrs.fr/en/islamo-leftism-not-scientific-reality-0

      if you read French see additional documents:

      https://academia.hypotheses.org/31564

      https://seenthis.net/messages/902062

      https://www.soundofscience.fr/2648

      http://www.cpu.fr/actualite/islamo-gauchisme-stopper-la-confusion-et-les-polemiques-steriles

      https://twitter.com/CP_Cnu/status/1362061027517603840

      And about the situation in Grenoble

      https://www.mediapart.fr/journal/france/110321/accusations-d-islamophobie-la-direction-de-sciences-po-grenoble-laisse-le-

      https://seenthis.net/messages/905509 and https://www.pacte-grenoble.fr

      Reçu par mail le 19 mars 2021

    • Solidarietà a #Rachele_Borghi, Anne-Laure Amilhat-Szary e supporto alla libertà di pensiero e di ricerca

      Desideriamo esprimere la solidarietà delle geografe e dei geografi italiani alle ricercatrici e ai ricercatori bersaglio delle recenti dichiarazioni di alcuni membri del Governo francese tese a minare la libera pratica della ricerca scientifica e della produzione della conoscenza.

      I gravi attacchi indirizzati a colleghe e colleghi delle istituzioni culturali e di ricerca francesi (fra cui le Università di Angers, Grenoble, Sorbonne, Tours), colpiscono in realtà l’insieme della comunità scientifica internazionale e appaiono come un tentativo di ridurre l’indipendenza della scienza e imbavagliare la generazione e la circolazione del libero pensiero.

      Le accuse muovono, in particolare, verso i posizionamenti critici della ricerca contemporanea internazionale e agli approcci delle correnti critiche anti/; de/ e post/coloniali, anti-razziste, di genere, femministe e intersezionali. Esprimiamo piena solidarietà a Anne-Laure Amilhat-Szary, minacciata di morte nel suo ruolo di direttrice del laboratorio “Pacte”, e a Rachele Borghi*, geografa colpita personalmente dall’aggressività dell’oltranzismo per le sue posizioni scientifiche e metodologiche espresse in alcune sue opere, peraltro pienamente riconosciute e validate scientificamente e internazionalmente.

      Sostenendo queste colleghe intendiamo ribadire l’importanza della diversità degli approcci in geografia (come del resto in tutta la scienza) e intendiamo tutelare gli apporti che la geografia critica, quella femminista e di genere conferiscono alla conoscenza del mondo contemporaneo.

      * Rachele Borghi è stata componente del Comitato direttivo A.Ge.I., eletta nel 2009

      https://www.ageiweb.it/eventi-e-info-per-newsletter/solidarieta-a-rachele-borghi-anne-laure-amilhat-szary-e-supporto-alla-libert

    • Attaques inadmissibles contre des collègues universitaires

      Les membres de la section géographie du CNU ont eu connaissance des attaques inadmissibles dont sont victimes des collègues enseignant.es chercheur.ses dans plusieurs établissements (Angers, Grenoble, Sorbonne Université, Tours et ailleurs). La section géographie du CNU envoie un message de soutien fort et clair à ces collègues, tout particulièrement à Anne-Laure Amilhat-Szary, menacée de mort dans le cadre de ses fonctions de directrice du laboratoire Pacte.

      La section géographie dénonce le climat hostile qui s’installe depuis plusieurs semaines à la suite des propos du ministre de l’éducation nationale en novembre 2020 et de la ministre de l’enseignement supérieur en février dernier, unanimement dénoncés par la CPU, le CNRS et d’autres organisations représentatives du monde académique. A travers ces attaques d’une extrême gravité, c’est l’ensemble de la communauté scientifique qui est visée. Ce n’est pas seulement l’indépendance, la transparence et la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont remises en cause, c’est aussi la place des sciences dans notre société qui est menacée.

      Le bureau de la section géographie du CNU

      Reçu par mail, le 18.03.2021 via la mailing-list geotamtam

    • Motion de soutien de l’UR Discontinuités à l’UMR Pacte

      Les membres de l’Unité de Recherche Discontinuités, laboratoire de géographie de l’Université d’Artois ont pris connaissance des violentes attaques verbales dont sont victimes depuis deux semaines – y compris par voie de presse – des membres de l’UMR Pacte (Grenoble), notamment sa directrice et une autre enseignante-chercheure, explicitement menacées de mort sur les réseaux sociaux. Ils expriment leur soutien le plus vif à leurs collègues. Ils étendent ce soutien à l’ensemble du laboratoire Pacte, dont les travaux sont connus et reconnus pour leur qualité.

      Dans la foulée de la section de géographie du Conseil National des Universités (CNU), du Comité national français de géographie (CNFG), de la section 39 du CNRS et de l’UMR Passages, et reprenant ici leurs mots, l’UR Discontinuités dénonce le climat délétère qui s’installe depuis plusieurs semaines à la suite des propos du Ministre de l’éducation nationale en novembre 2020 et de la Ministre de l’enseignement supérieur en février dernier et qui ont dénoncé par la Conférence des Président.e.s d’Universités (CPU), le CNRS et d’autres organisations représentatives du monde académique.

      Le laboratoire exprime sa très vive inquiétude face à ces attaques d’une extrême gravité, qui visent l’ensemble de la communauté scientifique et menacent l’indépendance de l’enseignement supérieur et de la recherche français ainsi que la place des sciences dans notre société.

      reçu via la mailing-list GeoTamTam, le 24.03.2021

    • Motion de soutien de UMR LADYSS à l’UMR PACTE

      Le Ladyss exprime son soutien ferme et entier soutien aux trop nombreux collègues qui sont attaqués pour avoir exprimé de différentes manières leur attachement aux libertés académiques et s’être engagé dans des recherches sur les inégalités et les rapports de domination qui structurent les sociétés.
      Nous adressons en particulier notre soutien au laboratoire PACTE et à sa directrice Anne-Laure Amilhat Szary, non seulement agressées verbalement, mais elle-même menacée de mort. Comme l’écrit PACTE « parler d’“islamo-gauchisme” est un débat initié par l’extrême droite et aujourd’hui repris de façon abusive et instrumentalisée par des membres du gouvernement. Ce mot fait un amalgame opportuniste entre d’une part analyser scientifiquement les discriminations à l’œuvre dans la société et, d’autre part, faire le lit du terrorisme. Ce terme n’est en aucun cas un concept scientifique. »
      Ne pas laisser les sciences humaines et sociales mener leur recherche, selon une pluralité de méthodes, de concepts et de paradigmes, mettre en pâture des chercheuses et des chercheurs en dénigrant le caractère scientifique de leurs travaux au prétexte qu’ils dénoncent des ordres en puissance, est contraire aux principes qui régissent notre société, et notre République.
      Nous associant à nombre de laboratoires et instances collégiales de l’ESR, nous dénonçons l’insupportable climat qui règne suite aux propos des Ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, unanimement dénoncés par les instances représentant notre profession.
      Nous pourrions considérer que cette logique de petites phrases insidieuses n’est là que pour détourner l’attention du rejet massif exprimé depuis un an par la profession sur l’orientation actuelle que prend la politique en matière d’enseignement supérieur et de recherche, maltraitant l’emploi, les conditions d’étude, les libertés académiques et l’indépendance de la recherche.
      Mais ces attaques sont d’une gravité extrême, elles libèrent des forces délétères qui habitent nos sociétés. Elles visent d’abord une partie critique des SHS, puis progressivement toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il est grand temps que nos plus hautes autorités, à commencer par les ministères de tutelle et le CNRS aient non seulement les mots, mais aussi les actes pour défendre les chercheurs et les chercheuses, et l’indépendance de la recherche qui sont des ferments de la démocratie.

      reçu via la mailing-list GeoTamTam, le 30.03.2021

    • Motion de la Commission de géographie critique du CNFG à propos des attaques indignes ayant visé nos collègues Rachele Borghi et Anne-Laure Amilhat Szary

      Motion à propos des attaques indignes ayant visé nos collègues #Rachele_Borghi et Anne-Laure Amilhat Szary, et plus largement, à propos de la détérioration de la conversation scientifique

      A la suite de la section de géographie du Conseil National des Universités (CNU), du Comité national français de géographie (CNFG), de la section 39 du CNRS, de l’UMR Passages et de l’Unité de Recherche Discontinuités, la Commission de géographie critique du CNFG souhaite exprimer son soutien à Rachele Borghi et Anne-Laure Amilhat Szary.

      Dans un contexte préoccupant de dénigrement de certains courants de recherche en sciences humaines et sociales dont plusieurs organisations représentatives du monde académique se sont alarmées, notre collègue Rachele Borghi, géographe à Sorbonne Université, a récemment fait l’objet à plusieurs reprises d’attaques indignes et infondées dans les médias[1] contre lesquelles nous nous élevons avec force. De fait, ces attaques, bien qu’émanant de pair·e·s, ne portent jamais sur la rigueur de la démarche de recherche elle-même mais visent la personne et tentent de décrédibiliser son champ d’étude. Face à ces attaques sans fondement, nous souhaitons donc témoigner que la créativité, la rigueur et l’éthique scientifiques de Rachele Borghi ne font aucun doute, ni pour celles et ceux qui ont travaillé avec elle, ni pour celles et ceux qui, depuis le début de sa carrière, ont réalisé des évaluations véritablement scientifiques de ses travaux.

      Nous avons également pris connaissance des violentes attaques verbales dont sont victimes depuis deux semaines des membres de l’UMR Pacte (Grenoble), notamment sa directrice Anne-Laure Amilhat Szary, explicitement menacée de mort sur les réseaux sociaux. Nous exprimons notre soutien le plus vif à nos collègues et au laboratoire Pacte, dont les travaux sont connus et reconnus pour leur qualité.

      Nous souhaitons également reprendre à notre compte les quelques principes de travail qui ont été rappelés par la motion du 8 mars 2021 de la section 39 du CNRS : « un principe de bienveillance vis-à-vis de toutes les démarches de recherche novatrices satisfaisant aux règles de la rigueur scientifique ; un principe de pluralité épistémologique s’opposant à toute forme de dogmatisme, fût-il scientifique ; et une exigence de réflexivité, qui nous paraît aujourd’hui plus que jamais essentielle à toute démarche de recherche ».

      La Commission de géographie critique du CNFG

      Motion adoptée le 24 mars 2021

      73% de votants : 96% oui, 4% non, 0 abstention

      24 votants sur 33 : 23 oui, 1 non

      –-> reçu par mail via la mailing-list geotamtam, le 02.04.2021

    • Statement of support with our French colleagues at PACTE / Message de soutien aux collègues français de PACTE.

      For the last few months, we have witnessed the growing tensions of political debates in France. Ultimately, these tensions have resulted in members of the French government (notably the Minister of National Education, the Minister of Higher Education and Research, and elected members of the National Assembly) attacking members of the French scientific community who critically examine questions such as gender, race, or postcoloniality.

      These attacks have triggered a strong reaction on the part of the scientific community, particularly geographers. They have been condemned at the highest instances, in France and abroad, for example, by the Centre National de la Recherche Scientifique, the Conférence des présidents d’université, le Conseil National des Universités or the International Geography Union.

      We at ACME stand by our French colleagues who have been at the receiving end of this vicious abuse. We want to show our solidarity, particularly towards Anne-Laure Amilhat-Szary, an internationally recognized geographer and director of the PACTE laboratory at the CNRS and the Université Grenoble Alpes. Anne-Laure has been the victim of a coordinated online harassment campaign and has received numerous death threats. This is unacceptable.

      We denounce these grave attacks that target not just individuals whose work we respect and admire, but also a research lab whose history is deeply intertwined with that of our journal. PACTE colleagues have published work of outstanding quality in ACME. Our friend and colleague, Myriam Houssay-Holzschuch (Professor of Geography and member of PACTE), was a member of our Editorial Collective for over a decade. Our journal is what it is today thanks to her dedication, scientific rigour, and professional ethic.

      As critical geographers and members of the global scientific community, we refuse, in the strongest possible terms, any attempt at judging, delegitimizing, or intimidating our colleagues, be it from the French government or from militant groups who oppose critical research.

      For more information and to learn of ways to support our colleagues, please see the links below.

      In solidarity,

      The ACME Editorial Collective.

      In English :

      https://academeblog.org/2021/01/05/academic-freedom-under-attack-in-france

      https://www.sv.uio.no/c-rex/english/news-and-events/right-now/2021/concern-inside-french-academia.html

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/mar/12/academics-french-republic-macron-islamo-leftism

      https://www.cnrs.fr/en/islamo-leftism-not-scientific-reality-0

      In French :

      https://www.nouvelobs.com/idees/20210317.OBS41524/nous-voulons-exprimer-ici-notre-solidarite-avec-les-universitaires-franca

      https://academia.hypotheses.org/31564

      https://www.soundofscience.fr/2648

      http://www.cpu.fr/actualite/islamo-gauchisme-stopper-la-confusion-et-les-polemiques-steriles

      https://www.mediapart.fr/journal/france/110321/accusations-d-islamophobie-la-direction-de-sciences-po-grenoble-laisse-le-

      https://www.cnrs.fr/comitenational/doc/motions/P21/S39_motion_attaques_Rachele_Borghi_et_deterioration_conversation_scientifique.p

      https://www.cnrs.fr/comitenational/doc/motions/P21/S39_motion_soutien_Anne-Laure_Amilhat_Szary.pdf

      https://acme-journal.org/index.php/acme/announcement/view/78

    • #PGSG Statement of Solidarity with French Geographers

      The Political Geography Specialty Group (PGSG) of the American Association of Geographers expresses concern over the recent erosion of academic freedom in France. We are particularly dismayed by public, personal attacks on the prominent political geographer Anne-Laure Amilhat Szary. Professor Amilhat Szary is a former board member of the PGSG and is currently the head of the Pacte Social Science Research Center at Grenoble Alpes University.

      The PGSG denounces the personal attacks against Professor Amilhat Szary and stands in solidarity with all French academics who are targeted for supposed “Islamo-leftist” beliefs.

      For more information on the situation in France, these resources are available:

      In English:

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/mar/12/academics-french-republic-macron-islamo-leftism

      https://www.mediapart.fr/en/journal/france/220321/how-islamophobia-row-erupted-french-political-sciences-school

      In French:

      https://www.liberation.fr/politique/islamophobie-ou-islamo-gauchisme-lindignation-a-geometrie-variable-de-fre

      https://academia.hypotheses.org/31564

      Additionally, there is a petition available for concerned academics to sign, this petition has not been endorsed by the PGSG:

      https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc46U844ETt0fBsq-6v9n1pcaVIx_U8LLMiU16VpMo5NwgU_w

      –-> via la mailing-list Political Geography Specialty Group, le 31.03.2021

    • Motion votée au dernier conseil de laboratoire du Centre Max Weber, concernant les attaques subies par de nombreuses-x collègues et dans le contexte du climat délétère suscité par les propos des ministres Blanquer et Vidal


      –-> reçu via la mailing-list geotamtam, le 8 avril 2021

    • IGU Statement in support of the community of geographers in France

      IGU Statement in support of the community of geographers in France

      Dear IGU Colleagues

      The International Geographical Union has issued a public statement (English - https://igu-online.org/wp-content/uploads/2021/03/ISC_GU_AHCRDM_Policy-Brief-1.pdf - and French - https://igu-online.org/wp-content/uploads/2021/03/IGU-support-for-French-geographers-Francais.pdf -) in which we highlight our position in relation to academic freedom. Although academic freedom is compromised in a number of countries around the world, we have taken the decision, at the request of the chair of the French National Committee, to speak out against the unfortunate developments at Universities in France that violate the principles outlined by the International Science Council (ISC) Committee for Freedom and Responsibility in Science1 which, as full Union members of the ISC, we stand by.

      The latest communiqués from the French National Committee of Geography (CNFG) may be found here:
      https://www.cnfg.fr/soutien-aux-recherches-en-geographie-feministe
      https://www.cnfg.fr/5919-2

      Professor Michael E Meadows
      President: International Geographical Union 2020-24

      https://igu-online.org/igu-statement-in-support-of-the-community-of-geographers-in-france

  • La #cancelculture à l’#ENS de #Lyon : refuser d’entendre les victimes de violences sexistes et sexuelles


    Ce jeudi 25 février 2021, un rassemblement était prévu dans les jardins de l’ENS de Lyon pour inviter tous et toutes à faire entendre leur voix à une présidence absolument sourde aux paroles de victimes, et de leurs représentant·es institutionnel·les, associatifves et syndicales.
    Pour Écharde, le rassemblement contre le déni du mal-être étudiant et des violences sexistes et sexuelles dans le parc de l’ENS de Lyon a connu un joli succès : « beaucoup d’étudiant-es malgré le contexte, des prises de parole, beaucoup d’écoute, et une détermination à toute épreuve pour dire STOP aux violences ! »
    La détermination des étudiantes, des étudiants et des agents de l’ENS semble ne pas vouloir faiblir. Elle se poursuivra donc en mars, et dès le 27 février 2021 par un sitting place de la Comédie.

    https://academia.hypotheses.org/31459
    #grandes_écoles #violences_sexistes #violences_sexuelles #culture_du_viol #viols #sexisme #France #collage #art_de_rue #street_art

    –-

    ajouté à la métaliste sur #Harcèlement_sexuel à l’#université...
    https://seenthis.net/messages/863594

  • Féminicides : des militantes dressent un « mémorial » à Paris pour les victimes de 2020
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/feminicides-des-militantes-dressent-un-memorial-a-paris-pour-les-victim

    Sarah, Virginie, Grâce, Mathilde, Claudette… Cent onze prénoms, en lettres noires, pour 111 femmes assassinées en 2020 parce qu’elles étaient des femmes. Dans le 11e arrondissement de Paris, dimanche 10 janvier, une soixantaine de militantes du collectif Collages féministes ont installé un « mémorial » pour les victimes de féminicides, dans un passage couvert, à l’abri des intempéries

    https://pbs.twimg.com/media/ErXN5k0XIAMIUi5?format=jpg

  • #Kartokobri. cartographies imaginaires

    Cartographies imaginaires : #coloriages et #collages, #aquarelles.


    Je dessine des cartes et les utilise comme supports pour formaliser des #lectures du monde, en partant de l’idée qu’une carte peut raconter une infinité de choses vues, vécues, racontées, comprises et surtout peut-être, incomprises. À travers elles, j’essaye d’interroger des faits, de développer des histoires, de fixer des mémoires, en détournant les lignes, les contours, les toponymies.

    Je réalise ces cartes à la main (crayons de couleur, feutre, plus généralement à l’aquarelle), et elles sont donc, par nature, fausses, géométriquement suspectes. Les dessiner moi-même me permet de m’approprier ces morceaux de monde, d’y poser un récit, une histoire, une explication plausible, une extrapolation. Il y a d’abord le plaisir de s’emparer du crayon, du feutre ou du pinceau pour redessiner les contours du monde, sans se formaliser de l’exactitude absolue, qui par bonheur n’existe pas en cartographie, mais avec la volonté de trouver le bon dégradé pour signaler un canyon ou le passage du désert à la savane. La plupart de mes cartes sont des cartes du #relief et/ou du #couvert_végétal – par choix esthétique et pour le plaisir de suivre au pinceau un trait de côte, de former une chaîne de montagne ou le creusement d’une vallée…

    https://kartokobri.wordpress.com

    #imaginaire #imaginaires #cartographie #visualisation #cartographies_imaginaires #cartographie_imaginaire #Julien_Dupont #dessin
    ping @reka @odilon

    • Paris sous l’eau, l’Occitanie en désert : ces cartes dessinent notre futur climatique

      Avec ses cartes et ses mots, l’artiste-enseignant Julien Dupont raconte des futurs. Une farandole d’avenirs dessinés par l’évolution du climat, les océans qui montent, et surtout l’imagination. Reporterre l’a rencontré.

      Professeur d’histoire-géographie en collège, Julien Dupont est aussi artiste cartographe. Dans un ouvrage publié début mars, Imaginer Demain, Chroniques cartographiques d’un monde à venir (Armand Colin), il imagine les contours du monde futur, profondément modifié par le changement climatique, d’ici un à deux siècles. L’exercice, volontairement irréaliste, veut interpeller sur les futurs possibles qui nous attendent. L’auteur nous a autorisé à reproduire quelques-unes de ses cartes et nous a livré quelques réflexions autour de son travail.

      Reporterre — Pourquoi avoir fait le choix de passer par la cartographie pour imaginer l’avenir ?

      Julien Dupont — Les cartes me servent depuis longtemps de support pour raconter des histoires fictives mais aussi rendre compte de phénomènes, ou de sentiments. J’ai réalisé des cartes qui décrivaient certains aspects du confinement pendant la pandémie de Covid-19, autour du quotidien, des questions de migrations ou de complots, par exemple.

      Les cartes peuvent être utilisées comme un média. Dans ce livre, mes cartes cherchent aussi à faire passer un message, je les utilise un peu comme des dessins de presse : elles ne prétendent pas à l’exactitude, sont dessinées à la main et peuvent être provocatrices. Elles ont vocation à s’adresser au grand public et à susciter des réactions, à surprendre, à faire réfléchir.

      Vous mentionnez dans votre livre des travaux scientifiques, des projections des climatologues pour le futur et vous dessinez quelques cartes du monde présent. Mais vos cartes du futur s’exonèrent de tout réalisme. Pourquoi entretenir cette ambiguïté entre science et fiction ?

      Le futur est un territoire hors d’atteinte, forcément propice à l’imaginaire. Mon travail fait écho aux œuvres de science-fiction ou d’anticipation, de la littérature ou du cinéma. Certaines se sont complètement trompées, d’autres ont été visionnaires. Se dégager de cette idée de plausibilité absolue permet de laisser dériver les récits possibles et d’extrapoler, de tirer le fil à partir des scénarios envisagés par les scientifiques. Cela permet d’ouvrir des pistes pour l’avenir, en montrant des choses très pessimistes mais aussi d’autres plus utopiques comme ma carte de l’Afrique, où le continent aurait réussi à se réapproprier l’usufruit de ses ressources et à se développer de manière vertueuse.

      Les cartes charrient des symboles forts et participent à forger notre représentation du monde, notre manière de l’habiter. Peuvent-elles être, en ce sens, un levier important dans la bataille des imaginaires, la bataille culturelle qui est menée au nom de l’urgence écologique ?

      Les cartes ont souvent été des outils de puissance, utilisés par les pouvoirs publics. Les cartes officielles sont porteuses d’une aura qui reste forte aujourd’hui, comme objet d’autorité : je le vois dans mes classes, les élèves griffonnent parfois sur les murs, jamais sur les cartes. Je le vois aussi chez des adultes : en réaction à mes cartes provocatrices où je superpose l’Europe et le Moyen-Orient ou la France et le Maroc, je reçois parfois des commentaires identitaires, violents ou choqués.

      On reçoit généralement les cartes officielles, ces représentations du monde, de manière passive, sans les questionner. L’Éducation nationale a aussi comme programme de faire comprendre les cartes aux élèves, mais jamais d’en construire. Nous sommes plusieurs collègues à essayer de mettre ça en place et c’est intéressant de voir la réaction des élèves. Lorsqu’on leur demande d’imaginer des cartes, de cartographier leur environnement, certains élèves très scolaires paniquent un peu face au vide, à cette liberté offerte, tandis que d’autres moins à l’aise à l’écrit le sont davantage avec ce genre de dessins.

      https://reporterre.net/Paris-sous-l-eau-l-Occitanie-en-desert-ces-cartes-dessinent-notre-futur-

    • Imaginer demain. Chroniques cartographiques d’un monde à venir

      Comment s’imaginer le monde de demain ? Comment le représenter ? Quels vont être les impacts sur notre vie des changements climatiques, des crises migratoires, des inégalités qui se creusent, des guerres à venir ?
      Raconter demain, réfléchir aux possibles, c’est mieux se préparer aux grands défis qui nous attendent. Maniant une imagination réaliste, Julien Dupont, professeur d’histoire-géographie au collège, propose dans ce livre une vision scénarisée de notre avenir par les cartes. S’appuyant sur des données scientifiques (les rapports du GIEC, les données de l’Office mondial des migrations, l’INSEE, des travaux universitaires) enrichies de ce que nous propose la fiction (littérature, cinéma, séries), il cartographie les espaces et met en avant, parfois de manière étonnante voire troublante, la manière dont notre environnement va changer dans les années à venir. Écosystèmes, habitat, ressources, frontières, migrations, technologies, etc., sont déclinés au fil de ces chroniques cartographiques, qui vont de la prospective réaliste à court terme à la dystopie la plus poussée.
      Une lecture subjective et sensible de l’auteur, qui encourage le lecteur à s’interroger à son tour et à construire sa vision personnelle des futurs de notre monde.

      https://www.dunod.com/histoire-geographie-et-sciences-politiques/imaginer-demain-chroniques-cartographiques-d-un-monde

      #livre

  • Where is the border? - Architecture - e-flux

    https://www.e-flux.com/architecture/at-the-border/325748/where-is-the-border

    The border as a line that separates nations from each other is a signifier. It is an imaginary vector in space, materialized by pen on paper. Thinking about the word “border” produces a collective eidetic memory, removed from the scale of the body; an aerial view of landscapes divided by a thick black line. The border line is what separates two places, demonstrating a difference. It is a mechanism of othering that creates a reality of here and there; of us and them. If seen as a symbol of separation, the border starts to become diffuse, lifted from its geospatial location on a map to become enacted within the experiences and memories of people throughout entire regions. The Mexico-US border divides a region that has long been interconnected through economic, political, and social ties. While we acknowledge that there is a reality in which the border separates California from Baja California, Arizona from Sonora, Texas from Chihuahua, and so on, there exists another reality in which the experiential weight of the border is perpetuated in the mentality of people living in places such as Ulysses, Kansas or Pachuca, Hidalgo. The border is not just a line. It is a psycho-spatial experience carried within people.
    Seeing borders

    Contemporary conceptions of borders are rooted in cartography. Early maps were developed for navigation and to delineate political territories. In North America, survey maps were critical in the colonial endeavors of the French, British, and Spanish empires. These survey maps served to authorize the carving up and dividing of a territory that had previously been made up of much more diffuse edges between native inhabitants. After the 1848 Treaty of Guadalupe, for instance, a binational joint survey commission took six years to draw the first detailed border between Mexico and the US. Over the next few decades, the border line solidified through disputes as rivers moved and cities on the border grew. These political maps became the root for a collective image of Mexico-US relations, always refocusing attention to the band between the countries. In the meantime, trade agreements and migration were connecting places far beyond the border region.

    For some immigrants, the border is always close by, as they imagine their adopted land as a neighbor of their homeland. For others, the border is distant as the journey to cross it is filled with danger and their families are unreachable. For many people, the border seems far away, as their own personal experiences don’t engage with transnational issues in a conscious way. The imagination of borders is relative. The stories we tell of borders not only connect faraway places, typically considered as separate. They show how important transborder connections are to sustain each other. Without one side, the other would become pockmarked with voids; a place with character unable to be real.
    Drawing borders

    By visualizing the importance of transborder networks in building the lived reality, we can alter the eidetic memory of borders. Cartography is a tool to redraw how we envision the territory. Maps are a form of representation, and while we consider them scientific and infallible, the way we draw and retrace them involves subjective representational decisions. The colors that underlay each territory, the thicknesses of lines, and the amount of information included all involve careful decision.

    #frontières #murs

    • Maps become dominant images in collective imaginaries, especially in creating national identities. By creating new maps through collages, we can create new images to represent collective realities. This new cartography aims to create images that more accurately depict the psycho-spatial border that blankets the Mexico-US region. People’s experiences distort physical space. Remittances can collapse the space between two cities, using the strings of wire transfers and communications networks to draw two places closer together. Immigration can make a place in which you physically live actually seem like a foreign country, while your own family experiences the same place with the liberty to cross between the two. The migration of bodies, money, and dreams are expanded derives; crossing longer distances, transgressing generations, but just as deserving of mapping. Narratives in combination with tools of mapping reconstruct the malleable reality of the US and Mexico. It also liberates people to draw their own conclusions about the relationship between two places. Rather than borders being othering devices, they can outline two places that work together to enhance each other. Disengaging the border and showing how it blankets the region has the potential to rewrite how two nations can interact with each other.

      #visualisation #cartographie #imaginaire #identités_nationales #collages #cartoexperiment #Mexique #USA #Etats-Unis #liens

      ping @mobileborders

  • Féminicides : un mémorial aux victimes pour le premier anniversaire des « colleuses » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/feminicides-un-memorial-aux-victimes-pour-le-premier-anniversaire-des-col

    Depuis le début des collages, 122 #féminicides : les « colleuses » parisiennes ont rendu hommage dimanche soir aux #femmes tuées depuis la naissance il y a un an de leur mouvement, en formant avec leurs prénoms un « #mémorial » dans le XIe arrondissement de #Paris.

    Perchées sur des échelles sous un passage couvert de la rue Bouvier, à l’abri d’une fine pluie, plus d’une centaine de colleuses se sont relayées pendant une heure et demie pour tapisser les murs de leurs noms, peints en grandes lettres noires.

    « On a eu la chair de poule en arrivant », raconte Sarah Mesure, 21 ans, qui colle depuis début janvier. « C’est impressionnant de voir autant de #filles réunies, et de réaliser à la fois le chemin parcouru par les colleuses depuis un an, et la violence de tous ces féminicides, qui témoignent de l’inaction de l’État », estime-t-elle.

    #impunité #sexisme

  • [Collagène/Gêne Locale] COLLAGÈNE #11
    http://www.radiopanik.org/emissions/collagene-gene-locale/collagene-11

    VICTOR KOLBITR c’est Hubert Barrion, moitié de Krab (entendu dans Collagène #9), moitié de Pop Tatari, dixième de Musica Minorata et j’en passe...

    Cette fois-ci le voilà en entier depuis sa chaumière normande où il appuie sur les boutons de son sampler 90’s pour en faire sortir les pépites sonores, boucles et #samples, glanés par-ci, par-là (et surtout chez les meilleurs), tout en pensant à voix haute à propos du collage en général et du #collage_sonore en particulier. Jamais loin, Antoine, le colloc’ d’hiver, vient compléter le tableau avec son looping intempestif.

    Outre les nombreux samples d’Hubert, on entend beaucoup dans cette émission les sons de l’album « Même pas peur » de Victor Kolbitr, ceux de Musica Minorata et de Pop Tatari mais aussi, en vrac, des extraits de certaines références d’Hubert (...)

    #musiques_étranges #collage_sonore,samples,musiques_étranges
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/collagene-gene-locale/collagene-11_08889__1.mp3

  • [Collagène/Gêne Locale] COLLAGÈNE #9
    http://www.radiopanik.org/emissions/collagene-gene-locale/collagene-9

    Fausse alerte évacuée, limbes et fonds marins mis en orbite via d’épais essais nucléaires pacifiques. Les stratagèmes de #KRAB prennent la tangente des sons tendance oblique, Hubert Barrion et Simon Léopold serreraient-ils la pince au vide ?

    Krab pas cracra en coupé/décalé façon Collagène

    https://krab3.bandcamp.com

    #collage #electroacoustique #samples #collage,electroacoustique,KRAB,samples
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/collagene-gene-locale/collagene-9_08131__1.mp3

  • [Fade to Pleasure ] #55.2 feat #Snooba
    http://www.radiopanik.org/emissions/ftp/-55-2-feat-snooba

    La technique du #collage, où une telle méthode fait en principe défaut .. The collage technique, where such a method is in principle lacking... Rcorded @ City Sonic Festival- Transculures- Louvain La neuve décembre 2019

    #deep #trip_hop #abstract #soulful #ca_déménage #flunk #la_technique #collage,Snooba,deep,trip_hop,abstract,soulful,ca_déménage,flunk,la_technique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/-55-2-feat-snooba_07888__1.mp3

  • « Les colleuses », reportage sonore avec celles qui recouvrent les murs contre les féminicides - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Les-colleuses-reportage-sonore-avec-21277

    Elles sont féministes et elles luttent. Alors que le gouvernement organise un « Grenelle contre les violences conjugales », elles s’approprient les rues pour alerter sur les féminicides. Depuis début septembre 2019, des groupes de femmes recouvrent les murs de plusieurs villes de messages qui rendent hommage aux femmes assassinées et dénoncent le patriarcat et ses complices. De la peinture des messages dans un appartement à leur collage sur les murs de Lyon, plongée sonore avec les colleuses.

    #audio #violences_conjugales #violences_masculines #Lyon #féminisme #féminicide

  • ça y est, la mise en ligne est enfin officiellement faite des collages de Karine Bottega ici :

    http://www.le-terrier.net/bottega/index.php

    je vous signale qu’une fois l’image de votre choix cliquée et affichée en avant du maelstrom de collages, elle est mise en avant et se zoome par le simple passage de la souris devant elle.

    bienvenue à elle et ses collages à bord du Terrier

    #karine_bottega #art #collage

  • LesInrocks - Roman Cieslewicz, un sampleur d’images aux Arts Déco
    https://abonnes.lesinrocks.com/2018/06/29/arts/roman-cieslewicz-un-sampleur-dimages-aux-arts-deco-111100122

    Le musée des Arts décoratifs consacre une rétrospective à l’affichiste mythique.

    C’est lorsque l’image envahit les paysages urbains et mentaux que Roman Cieslewicz commence à opérer. Muni de son bistouri, cet œil de lynx tranche avec une précision chirurgicale dans le tissu confus du réel, cette masse visuelle d’affiches, de pubs ou d’emballages qui submergent les sociétés entrées dans l’ère de la consommation. Du kiosque à journaux au fin fond des poubelles, il récolte pléthore d’éléments imprimés, les classe par thèmes et les range dans des boîtes. Il y a les dossiers Œil, Main, Guerre, Mona Lisa, mais aussi Che Guevara, Comics BD, Jaune, Jésus…Voilà pour la méthode maniaque, organisée.

    Cette archive quasi encyclopédique, cortex d’images hautes, pop ou surannées, constitue le terreau de sa production graphique, composée de copies altérées, de collages et de photomontages. Né en 1930, héritier de dada, de la tradition affichiste polonaise et du constructivisme russe, Roman Cieslewicz était en fait un DJ avant l’heure. Sa matière première, toujours préexistante, était produite à tout moment, partout. L’artiste la remixait, collait, réarrangeant le flux visuel pour produire affiches de cinéma, de théâtre, couvertures de livres… Durant sa carrière, il collaborera avec Beaubourg, Raymond Depardon, Le Monde, Elle, Opus International, des revues graphiques expérimentales comme Kamikaze. Son œuvre est prolifique et l’exposition en cours au MAD permet d’en saisir l’ampleur et la diversité.

    Hygiène de la vision

    Débarqué à Paris de Varsovie en 1963, l’artiste avouera avoir été choqué et excité par la surabondance visuelle dans la capitale. Face à cet océan d’images, l’enjeu, dans son cas, était de ne pas être submergé : dompter le flux et sa violence. D’où une œuvre résistante et critique. Souvent noire, blanche et rouge, la production de Cieslewicz tranche par son minimalisme, ses tonalités et motifs ténébreux, presque orwelliens. L’artiste revendiquait une “hygiène de la vision”, compétence primordiale de l’individu postmoderne : élaguer et savoir sélectionner dans un contexte de surstimulation. Roman Cieslewicz a montré la voie.

    A travers sa création, il a donné une seconde vie aux images volatiles et inventé autant de signes, signaux, images-messages efficaces pour se repérer. Bien avant qu’internet ne l’entérine, il avait pressenti le nouveau statut des images : circulantes, remaniées. Au sortir de l’expo – et si le syndrome de Stendhal ne nous a pas écroulé au sol –, on se demande bien ce que ce DJ d’images aurait imaginé aujourd’hui. Julie Ackermann

    #Remix #Culture_numérique #Collage

    • Alors que dire de cette exposition que je viens de visiter ? C’est une très remarquable exposition du travail de Roman Cieslewicz qui a la vertu pédagogique de faire comprendre ses méthodes de travail et c’est assez réjouissant de voir des maquettes, leurs calques et leurs côtes dans les marges avec des annotations de type « au trait » ou « tramé », c’était effectivement comme cela se passait au deuxième millénaire, on aurait vite fait de l’oublier.

      En revanche ce qui apparaissait comme le fin du fin dans les années 89 du siècle dernier, les années pendant lesquelles le quotidien Libération régnait sans partage en matière de graphisme dans la presse, et bien tout cela n’a pas si bien vieilli que cela. Alors oui, Roman Cieslewicz avait un sacré coup de ciseau et l’oeil qui allait avec, en revanche, comme de si nombreux graphistes, il avait aussi l’oeil sur la copie de ses voisins de table et aller piquer sans vergogne dans leurs assiettes.

      Il y a une très lourde insistance dans le parcours de cette exposition pour qualifier son travail de politique, je trouve la chose un peu lourdingue et pas particulièrement vraie, et surtout disons que le maniement de symboles du nazisme dans les années 70 ou 80 comme vocabulaire graphique, c’est comment dire ? Un peu daté et simpliste, quand ce n’est pas ouvertement manichéen.

      En revanche, un peu énervé par le prix exorbitant du billet, onze euros tout de même, je me suis dit que je devrais essayer de rentabiliser un peu le forfait et je découvre donc à l’âge de 53 ans que le musée des arts décoratifs à Paris (dans lequel je suis allé un certain nombre de fois pour y visiter des expositions temporaires), compte dans ses collections permanentes quelques trésors insoupçonnés et insoupçonnables, un petit Cranach tout mignon et une très belle bataille, le siège de je ne sais plus château, par Uccello, et une myriade de petites sculptures du moyen âge, notamment un polyptique de la passion du Christ avec incrustées, telles des vignettes les sept plaies de la Vierge comme des rappels du parcours du Christ pour arriver à la septième plaie très étonnant.

    • @odilon Entre autres raisons qui me rendent difficile de qualifier son travail de politique c’est que le traitement graphique des sujets est presque toujours le même, quel que soit le sujet ou quel que soit le contexte, que ce soit pour le magazine Elle , pour des couvertures de livre (la collection 1018 par exemple), des affiches de spectacles ou des unes de Libé, tout étant au même niveau graphique, on ne peut faire autrement que d’y voir un geste décoratif et donc sans profondeur et encore moins un engagement politique.

    • Bien vu !
      J’avais noté cet article pour la question du Remix : une large part de la création provient de la reprise d’éléments graphiques, textuels ou audio venant d’autres auteurs. Qu’un grand musée mette cela en avant alors même que les formes nouvelles du remix sont méprisées et rejetées par les extrémistes du droit d’auteur, me paraît significatif.
      Comme quoi, chaque lecture porte un angle différent, et c’est l’ensemble qui fait un véritable regard.