company:alstom

  • L’industrie française se porte mal – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/lindustrie-francaise-se-porte-mal-la-chronique-eco

    Dans ce nouvel épisode de la Chronique Éco, l’économiste atterré Henri Sterdyniak dissèque les maux de l’industrie française et les insuffisances de notre politique industrielle.

    #Économie #Agnelli #Allemagne #Alstom #Arcelor #Fiat #France #Industrie #PIB #Renault

  • Alstom : le document qui prouve que GE n’a pas tenu ses engagements
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110619/alstom-le-document-qui-prouve-que-ge-n-pas-tenu-ses-engagements

    Début novembre 2014, le gouvernement français et General Electric signaient un accord censé encadrer les conditions de reprise d’Alstom et son futur en France. Trois ans après, aucun des engagements pris par le groupe américain n’a été tenu. Les 1 000 emplois promis n’ont pas été créés. Belfort, qui devait être promu comme la division mondiale du groupe pour les turbines à gaz pendant dix ans, est aujourd’hui menacé.

    #INDUSTRIE #Alstom,_emploi,_GE,_industrie,_Belfort,_A_la_Une

  • Le naufrage d’Alstom va-t-il entraîner Macron ? (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16106-le-naufrage-d-alstom-va-t-il-entrainer-macron-sputnik

    Des intermédiaires de la vente d’Alstom qui apparaissent dans le financement de la campagne d’Emmanuel Macron, un ex-conseiller responsable de la vente du fleuron français aux Américains à la tête de GE France : des éléments à charges contre l’ancien secrétaire général adjoint puis ministre de l’Économie de François Hollande se précisent.

    « Je reste persuadé que l’affaire Alstom est une affaire extrêmement grave, qu’elle a mis en péril un fleuron de l’industrie française et je souhaite qu’aujourd’hui, où l’on voit que General Electric se dégage, notamment du site de Belfort, nous puissions nationaliser à nouveau la partie nucléaire et hydraulique et que même nous puissions avoir le contrôle de ce qui s’est passé sur les turbines à gaz. Car aujourd’hui on sait avec sérieux que General Electric a transmis à ses usines (...)

  • (20+) La justice s’intéresse aux conditions de la vente d’Alstom Energie à GE - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/05/la-justice-s-interesse-aux-conditions-de-la-vente-d-alstom-energie-a-ge_1


    Emmanuel Macron lors d’une visite le 28 mai 2015 aux installations d’Alstom à Belfort.
    Photo Frederick Florin. AFP

    Il y a un peu plus d’un an, le député LR d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, avait pointé du doigt le rôle décisif d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom Energie à l’américain General Electric lorsqu’il était ministre de l’Economie sous François Hollande entre 2014 et 2016 : « En autorisant la vente d’Alstom à GE, l’Etat a failli à préserver les intérêts nationaux », accusait-il. Mais le rapport de la commission d’enquête parlementaire qu’il présidait sur « les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle », et en particulier le dossier Alstom, avait été « neutralisé » par la majorité LREM à l’Assemblée et rangé sur une étagère. Voilà que la justice s’intéresse désormais aux circonstances de cette cession annoncée en 2014 et finalisée en 2015, a-t-on appris moins d’une semaine après l’annonce de plus d’un millier de suppressions d’emplois chez GE France. Un plan social drastique qui frappe durement Belfort et contredit complètement les engagements du groupe américain.

    Selon nos confrères de l’Obs, Olivier Marleix, qui avait saisi en janvier la justice pour qu’elle enquête sur les conditions de la vente de la branche énergie d’Alstom à GE il y a quatre ans pour près 10 milliards d’euros, a été entendu le 29 mai sur son signalement par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à la demande du parquet de Paris. Ce dernier « souhaitait lui faire préciser les termes de sa dénonciation », selon une source judiciaire citée par l’hebdomadaire. Laquelle précise : « S_on signalement et ses déclarations sont désormais en cours d’analyse au parquet qui étudie les suites à donner. »
    […]
    Des affirmations que l’entourage d’Emmanuel Macron a toujours réfutées, en les qualifiant d’« _affabulations
     » et de « basses manœuvres politiques » de la part d’un parlementaire « en manque de publicité ». Dans un livre sorti lui aussi mi-janvier, le Piège américain (JC Lattès), l’ancien cadre d’Alstom au cœur de l’affaire américaine, Frédéric Pierucci, accrédite pour sa part la thèse d’un chantage du Département de la justice américain (DoJ) pour contraindre les Français à vendre la branche énergie d’Alstom à General Electric : l’abandon des poursuites pouvant remonter jusqu’au PDG d’Alstom de l’époque, Patrick Kron, aurait été négocié, selon lui, en échange de la vente forcée de l’entreprise française à GE. Le tout avec l’aval du gouvernement français de l’époque et de son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Son prédécesseur à Bercy, Arnaud Montebourg, s’était lui opposé à ce deal, avant de devoir quitter le gouvernement.

  • Macron en naufrageur de l’industrie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310519/macron-en-naufrageur-de-l-industrie

    Alstom, Whirlpool, Ascoval… dans la foulée des élections européennes, le gouvernement se trouve confronté au bilan de la politique voulue par Emmanuel Macron : une destruction massive et organisée de l’industrie. Le pays court le risque d’être entraîné dans une régression sans fin et d’être coupé de son avenir.

    #INDUSTRIE #Whirlpool,_politique_industrielle,_Emmanuel_Macron,_Alstom,_Ascoval,_industrie,_Renault,_A_la_Une

  • A Belfort, les syndicats de General Electric se préparent à un mouvement dur
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/300519/belfort-les-syndicats-de-general-electric-se-preparent-un-mouvement-dur

    Encore sous le choc de l’annonce de la suppression de plus de 1 000 postes, essentiellement dans l’activité gaz de General Electric à Belfort, les syndicats démontent l’argumentaire fallacieux de Bruno Le Maire pour justifier le plan #SOCIAL. Ils préviennent que la colère des salariés de Belfort est immense.

    #turbines_à_gaz,_Alstom,_Belfort,_GE,_Emmanuel_Macron,_plan_social

  • 1000 #emplois supprimés par General Electric : l’histoire d’un #piège américain et d’une #trahison française
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/1000-emplois-supprimes-par-general-electric-l-histoire-d-un-piege-americain

    Quels enseignements tirer de cette catastrophe ? Tout d’abord, le rappel du caractère fondamentalement prédateur des #États-Unis d’Amérique, un État qui n’hésite pas à mettre sa puissance financière et militaire au service direct de ses #multinationales. Ensuite, les désastres provoqués par la #cupidité du #capitalisme français, privilégiant avec constance les profits financiers à court terme aux stratégies industrielles. L’#oligarchie française a cédé aux sirènes des marchés et des analystes financiers, notamment en démantelant les grands conglomérats industriels comme la CGE ou Thomson, à qui elle reprochait d’utiliser les profits des branches en bonne santé pour aider celles qui traversaient de mauvaises passes à se redresser. Soumis à l’#idéologie néo-libérale, donnant la priorité à la #dérégulation et à la « concurrence libre et non faussée », protestant comme le fit Lionel Jospin que « l’État ne peut pas tout », l’État a encouragé en France ces tendances suicidaires.

    Enfin, la clarté est faite quant à la complicité entre Emmanuel #Macron et GE tout au long de cette affaire, jusqu’au point où c’est son conseiller industrie lors du rachat qui est nommé à la tête de GE France pour mettre en œuvre le plan de restructuration…

    #France

  • En réponse au plan social, les salariés de Général Electric à Belfort prônent la réindustrialisation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280519/en-reponse-au-plan-social-les-salaries-de-general-electric-belfort-pronent

    La crainte que nourrissaient les salariés de GE à Belfort était justifiée. Le groupe américain, repreneur de la branche énergie d’Alstom en 2015, a annoncé mardi 28 mai la suppression de 1 044 postes en France. Un plan social inévitable, faute de débouchés, selon le ministre des finances. Les syndicats dénoncent un mensonge, assurant que le site a tout pour se réinventer un destin industriel.

    #INDUSTRIE #Alstom,_Bruno_Le_Maire,_énergie,_General_Electric,_industrie,_Emmanuel_Macron,_turbines_à_gaz,_plan_social,_GE,_Belfort

  • L’entreprise française Alstom abandonne le tramway colonial, selon ses partenaires israéliens | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/05/14/lentreprise-francaise-alstom-abandonne-le-tramway-colonial-selo

    Deux compagnies israéliennes ont envoyé une lettre dimanche au Premier Ministre Benjamin Netanyahu lui demandant en urgence d’étendre la date limite de l’appel d’offres concernant la construction de la prochaine phase du tramway de Jérusalem.

    Les compagnies israéliennes, Dan et Electra, ont demandé un délai lorsqu’il est apparu que le fabricant français de trains Alstom avait l’intention de se retirer de leur consortium et de son offre pour l’extension du tramway des colonies – mentionnant des inquiétudes sur les droits humains.(...)

    #BDS

  • General Electric : un proche de Macron aux manettes d’un plan social « avant l’été » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/general-electric-un-proche-de-macron-aux-manettes-d-un-plan-social-avant-


    AFP/Sébastien Bozon

    Un plan de restructuration douloureux se prépare à Belfort où le parcours du nouveau directeur fait des vagues. Et pour cause : il a été le conseiller Industrie d’Emmanuel Macron.
    […]
    « Le plan devrait toucher 800 à 1000 salariés. Il va être annoncé après les élections européennes du 26 mai, sans doute en juin », précise le maire (LR) de Belfort Damien Merlot qui prend, depuis quelques jours, des contacts avec des entreprises pour les attirer à Belfort, berceau industriel où 4300 personnes sont employées par GE sur le plus grand site mondial de l’entreprise.

    Pour aider à la reconversion, l’État peut déjà compter sur un chèque de 50 millions d’euros qu’a dû signer GE pour ne pas avoir créé les 1000 emplois en France promis au moment du rachat d’Alstom en 2015. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant pour calmer la colère des salariés qui mettent directement en cause dans ce drame industriel à venir la responsabilité d’Emmanuel Macron – ministre de l’Economie de 2014 à 2015 au moment du rachat d’Alstom.

    Voilà des mois que l’inquiétude grandit sur ce site spécialisé dans les turbines à gaz. Le 22 avril, Hugh Bailey, un nouveau directeur général a fait son arrivée à la tête de GE. Ce haut fonctionnaire de 39 ans, ancien conseiller Industrie au cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, sera chargé de piloter la saignée des prochains mois.

    Son arrivée n’a pas manqué de faire grincer des dents. « Nous l’avons rencontré le 6 mai et j’avais l’impression de parler à un ministre, vilipende un syndicaliste. Il n’a pas arrêté de faire des lapsus, disant Nous et General Electric comme s’il était encore en poste à Bercy », poursuit-il. « Ce mélange des genres est très mal vécu au niveau local », attaque aussi un élu.

  • Disparition du Salvator Mundi de Léonard de Vinci : « Notre patrimoine est vendu à la découpe »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/disparition-du-salvator-mundi-de-leonard-de-vinci-notre-patrimoine-est-vend


    TOLGA AKMEN/AFP

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Depuis qu’il a été vendu aux enchères à un investisseur saoudien, le tableau est introuvable, alors que le Louvre est à sa recherche pour son exposition d’octobre prochain à l’occasion des 500 ans de la mort du génie italien. Le décryptage de Laurent Izard.

    Laurent Izard est normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion. Diplômé en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, professeur de chaire supérieure, il est l’auteur de nombreux manuels d’enseignement supérieur en économie et gestion. Il vient de publier La France vendue à la découpe (L’Artilleur, janvier 2019), une enquête qui fait le récit d’un long renoncement et passe en revue de nombreux secteurs de l’économie française vendus à des capitaux étrangers.

    FIGAROVOX.- Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci, adjugé 450 millions de dollars en 2017 à un milliardaire saoudien, a disparu depuis sa vente dans le monde de l’art. Le Louvre souhaite pourtant qu’il figure dans son exposition pour les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci prévue cet automne. Quelle analyse faites-vous de cet incident ? Que des milliardaires d’Arabie Saoudite possèdent nos plus grands tableaux ne pose-t-il pas problème ?
    Laurent IZARD.- La situation du « Salvator Mundi » pose effectivement de nombreuses questions : qui en est aujourd’hui le véritable propriétaire ? Lors de la vente aux enchères à New York en 2017, l’adjudicataire était-il un simple mandataire ? Quelle est la localisation actuelle du tableau ?

    Pourquoi son exposition au Louvre d’Abu Dhabi prévue en septembre 2018 a-t-elle été reportée ? Pourra-t-on le contempler en octobre prochain lors de l’exposition prévue à Paris, au Louvre, en octobre 2019 ? Ces interrogations ravivent de surcroît des querelles artistiques beaucoup plus anciennes : s’agit-il réellement d’une œuvre de Léonard de Vinci ou a-t-il seulement participé à la réalisation de ce tableau ? Les œuvres du Maître font-elles partie du patrimoine artistique français ou italien ?

    Mais au-delà des controverses factuelles ou historiques, le « Salvator Mundi » est au cœur d’un débat beaucoup plus vaste, qui mêle des considérations juridiques, économiques et éthiques : d’un point de vue strictement juridique, l’acquéreur, titulaire d’un droit de propriété sur l’œuvre acquise en a l’entière maîtrise : il n’a aucune obligation d’exposer ou de prêter son bien.

    Certains invoquent le caractère perpétuel et inaliénable du droit moral sur les œuvres d’art, qui s’opposerait aux prérogatives du propriétaire. Mais il est peu probable que le droit saoudien, par exemple, valide cette limitation du droit de propriété… Et d’un point de vue économique, celui qui propose la meilleure offre devient logiquement propriétaire de l’œuvre vendue aux enchères.
    Il est néanmoins choquant qu’un particulier, quel qu’il soit, puisse avoir le bénéfice exclusif d’œuvres d’un intérêt exceptionnel comme le « Salvator Mundi ». Fort heureusement, la plupart de ces œuvres sont aujourd’hui la propriété de musées. Mais pour les autres, on peut légitimement s’interroger sur une évolution possible de leur statut juridique au regard du droit international. L’Unesco qui veille à la protection des sites d’exception du patrimoine mondial ou à la sauvegarde du patrimoine immatériel culturel de l’humanité pourrait avoir un rôle moteur en la matière.
    […]
    N’y a-t-il pas aussi dans cette affaire le reflet d’une idéologie de la privatisation et de la cession de notre patrimoine qui est à l’œuvre plus globalement ? Est-ce abusif de penser qu’Emmanuel Macron en est la figure de proue ?
    Que nous le voulions ou non, nous évoluons dans une économie ouverte et mondialisée. Mais aujourd’hui, le différentiel de potentiel financier entre acteurs économiques aboutit inéluctablement à des situations de domination voire de dépendance. Les États les plus fortunés s’approprient peu à peu le patrimoine économique et culturel d’autres pays, sans que ce phénomène inquiète la plupart de nos dirigeants, plus soucieux de la stabilité du taux de croissance ou de la préservation de l’emploi. Ainsi, en l’espace de quelques décennies, une part non négligeable du patrimoine industriel, immobilier, foncier et même historique de la France a été dispersée, souvent au profit d’investisseurs internationaux. Et même si ce processus n’en est qu’à son début, de nombreuses entreprises d’origine française sont d’ores et déjà contrôlées par des fonds d’investissement, des fonds souverains ou des firmes multinationales, principalement originaires des États-Unis, d’Allemagne, d’Asie ou du Moyen-Orient. Ce phénomène concerne tous les actifs patrimoniaux qui peuvent présenter un intérêt économique direct ou indirect : les œuvres d’art, le patrimoine immobilier, les brevets, les terres agricoles, les clubs sportifs, etc.

    Évidemment, chaque cession présente un intérêt économique, industriel ou financier pour l’acquéreur comme pour le vendeur et l’on pourrait se réjouir de l’attractivité de notre pays ainsi que de la dynamique économique impulsée par les investisseurs internationaux. D’autre part, les investisseurs français rachètent également des entreprises étrangères. Mais si le jeu n’est pas à sens unique, il n’est pas non plus équilibré. Et la dispersion de notre patrimoine nous conduit peu à peu à perdre notre souveraineté économique et politique. Nous abandonnons notre pouvoir de décision et nous devenons chaque jour un peu plus dépendants d’investisseurs internationaux fortunés, publics ou privés. Les cessions de Péchiney, Arcelor ou Alcatel - comme celles de nombreux autres groupes ou de leurs filiales - ont d’autre part contribué à la désindustrialisation de notre pays, à l’aggravation de notre déficit extérieur et à la perte d’influence de la France dans le monde.

    Emmanuel Macron, en tant que ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, puis en tant que président de la République, a joué un rôle actif dans la cession de fleurons de notre patrimoine économique. Il a notamment autorisé la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac - cédé à un investisseur chinois peu fiable - et a approuvé le protocole de cession de la branche « énergie » d’Alstom à General Electric, qui nous prive de notre indépendance énergétique et militaire. Face au risque hégémonique chinois lié aux « Nouvelles routes de la soie », Emmanuel Macron a toutefois appelé à « la défense d’une souveraineté européenne ». Et Bruno Le Maire, quant à lui, n’a pas hésité à parler d’ « investissements de pillage ». Prise de conscience tardive ou double jeu ? Difficile de faire la part des choses.

    En tout cas, il est peu probable que les mesures de protection de nos intérêts stratégiques prévues dans la loi « Pacte » auront une quelconque efficacité : dans un passé récent, les décrets « Villepin » et « Montebourg » ont montré leurs limites. Mais une chose est sûre : par naïveté, par faiblesse ou par couardise, nous avons jusqu’à présent toléré une totale absence de réciprocité dans l’investissement international : les entrepreneurs français qui ont tenté d’acquérir une entreprise chinoise ou américaine ne démentiront pas…

  • Palestine. Business France prise la main dans le sac colonial
    L’Humanité | Mercredi, 20 Mars, 2019 | Pierre Barbancey
    https://www.humanite.fr/palestine-business-france-prise-la-main-dans-le-sac-colonial-669582

    (...) Schneider Electric, Thales, Egis Rail, Systra, Artelia, Sixense…

    Les organisations qui avaient publié le rapport du mois de juin ont soulevé un nouveau lièvre. Du 11 au 14 mars, s’est déroulé, à Tel-Aviv et Jérusalem, un événement organisé par Business France intitulé « Israël : Rencontres acheteurs dans le secteur du ferroviaire ». Business France est une agence publique (structure née de la fusion d’Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux) sous tutelle des ministères des Affaires étrangères et de l’Économie et des Finances chargée, comme l’indique son site, « du développement international des entreprises françaises, des investissements internationaux en France et de la promotion économique de la France ». Dans l’invitation lancée le 30 janvier de cette année, Business France indiquait que, « pour rattraper un retard manifeste dans les infrastructures, de nombreux projets dans les infrastructures de transport, en particulier ferroviaire, ont été budgétisés ces dernières années par le gouvernement israélien ». Et de souligner : « Plusieurs entreprises françaises sont déjà présentes : Alstom, Schneider Electric, Thales, Egis Rail, Systra, Artelia, Sixense Soldata (…) Ils (sic) interviennent auprès des contractants Israel Railways, JTMT (Jerusalem Mass Transportation Plan), de NTA (Tel Aviv Metropolitan Mass Transit System) ou en partenariat avec des constructeurs et membres de consortiums. » Au programme, des « rendez-vous avec la JTMT (maître d’œuvre du projet de tramway de Jérusalem – NDLR), et Egis (assistant à maître d’œuvre) » ainsi qu’une « visite du consortium CityPass avec Alstom », ligne de tramway de Jérusalem, dans cette même ville. (...)

  • CONTRE-ENQUÊTE : COMMENT LES AMERICAINS ONT MIS LA MAIN SUR AIRBUS… – Proche&Moyen-Orient.ch
    https://prochetmoyen-orient.ch/contre-enquete-comment-les-americains-ont-mis-la-main-sur-airbus

    Aucune commande pour Airbus en janvier 2019, mais des annulations concernant les huit A-380 attendus par la compagnie aérienne Quantas et les cinq A-220 commandés par la défunte PrivatAir. A quelques mois du Salon du Bourget, AIRBUS voit son carnet de livraisons à la baisse avec 313 commandes pour l’A-380 dont 79 restent à livrer – les 53 destinés à Emirates Airlines risquant d’être remis en question. A Toulouse, au siège opérationnel de l’avionneur européen, les langues commencent à se délier…

    https://seenthis.net/messages/767507

    • Hervé Juvin : « L’application extraterritoriale du droit américain a détruit des entreprises françaises (ALCATEL et ALSTOM notamment), elle a permis d’extorquer des milliards d’euros à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer SANOFI, AIRBUS, SAFRAN et bien d’autres. Elle a pour prétexte la lutte anti-corruption, le respect des embargos américains, le combat anti-terroriste, pour objectif affiché l’efficacité économique, la moralisation des affaires, l’établissement des conditions d’une concurrence libre, ouverte et équitable partout dans le monde. Tout cela à l’appui d’un impérialisme juridique grandissant, tout cela au bénéfice de l’intérêt national américain. L’extraterritorialité du droit américain se propage à la faveur de l’abandon du droit international, de la faiblesse du régalien et de la négation de la puissance de mise en Europe. Elle constitue un élément majeur de la stratégie de « Global Constraint » – « contrainte globale » – qui renouvelle la stratégie de l’empire américain ».

      (...)

      Alors que faire ? Travailler à se protéger de la « justice américaine » et à se décrocher du dollar. Les outils disponibles sont déjà là : ne plus travailler qu’avec les marchés de cotation des matières premières hors dollar, tels que la Chine en a ouvert en novembre 2015 (le premier portant sur l’or) ; refuser d’avoir affaire avec tout prestataire de services hébergé aux États-Unis, filiale d’une entreprise américaine , ou relevant d’une manière ou d’une autre de la justice américaine ; exiger que la totalité des données de l’entreprise soit traitée, hébergée et préservée dans des centres informatiques localisés en France ; imposer une autre monnaie que le dollar pour toute transaction internationale (comme l’impose l’Iran pour son pétrole et son gaz) ; éliminer de ses appels d’offre toute banque, toute institution financière américaine, ou filiale d’un établissement américain ; ne communiquer aucune information , ne diffuser aucune opinion, d’une organisation, ONG, association, Fondation ou institution internationale, sous la dépendance de financements américains (11).

      #Richard_Labévière

  • De Boeing à Airbus, et retour...
    http://www.dedefensa.org/article/de-boeing-a-airbus-et-retour

    De Boeing à Airbus, et retour...

    16 mars 2019 – Rappelez-vous... Je veux dire : “rappelle-toi, PhG !” Ce devait être en 1976 ; pendant une année, j’avais été une sorte de rédac’chef de la petite, chétive et poussiéreuse revue Aviation & Astronautique, rebaptisée Aviastro dans l’espoir de faire plus hip-hop, et nous travaillions ensemble sans beaucoup nous apprécier, le directeur et moi. Nous étions cette fois, – je ne sais quel mois de 1976, – à Paris, et nous rencontrions Bernard Lathière, alors nouveau patron d’Airbus, alors que les toutes premières et minables commandes se profilaient à peine dans cette aventure à propos de laquelle les grands esprits rationnels, européens et giscardiens en France faisaient des remarques acides sur cette “folie des grandeurs”, sur cette “France vieillie qui se croyait (...)

    • Hervé Juvin : « L’application extraterritoriale du droit américain a détruit des entreprises françaises (ALCATEL et ALSTOM notamment), elle a permis d’extorquer des milliards d’euros à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer SANOFI, AIRBUS, SAFRAN et bien d’autres. Elle a pour prétexte la lutte anti-corruption, le respect des embargos américains, le combat anti-terroriste, pour objectif affiché l’efficacité économique, la moralisation des affaires, l’établissement des conditions d’une concurrence libre, ouverte et équitable partout dans le monde. Tout cela à l’appui d’un impérialisme juridique grandissant, tout cela au bénéfice de l’intérêt national américain. L’extraterritorialité du droit américain se propage à la faveur de l’abandon du droit international, de la faiblesse du régalien et de la négation de la puissance de mise en Europe. Elle constitue un élément majeur de la stratégie de « Global Constraint » – « contrainte globale » – qui renouvelle la stratégie de l’empire américain ».

      (...)

      Alors que faire ? Travailler à se protéger de la « justice américaine » et à se décrocher du dollar. Les outils disponibles sont déjà là : ne plus travailler qu’avec les marchés de cotation des matières premières hors dollar, tels que la Chine en a ouvert en novembre 2015 (le premier portant sur l’or) ; refuser d’avoir affaire avec tout prestataire de services hébergé aux États-Unis, filiale d’une entreprise américaine , ou relevant d’une manière ou d’une autre de la justice américaine ; exiger que la totalité des données de l’entreprise soit traitée, hébergée et préservée dans des centres informatiques localisés en France ; imposer une autre monnaie que le dollar pour toute transaction internationale (comme l’impose l’Iran pour son pétrole et son gaz) ; éliminer de ses appels d’offre toute banque, toute institution financière américaine, ou filiale d’un établissement américain ; ne communiquer aucune information , ne diffuser aucune opinion, d’une organisation, ONG, association, Fondation ou institution internationale, sous la dépendance de financements américains (11).

      #Richard_Labévière

  • Strasbourg choisit les bus électriques Aptis
    https://www.rue89strasbourg.com/strasbourg-bus-electriques-aptis-ntl-149404

    Après 5 tests par la Compagnie des Transports strasbourgeois (CTS), l’Eurométropole a choisi de commander 10 bus 100% électriques. Il s’agira du véhicule Aptis développé par NTL (New Translohr), une filiale d’Alstom (51%) et de la Banque publique d’investissements (BPI, 49%) basée à Hangenbieten. Ce bus aux allures de tramway (plancher bas, grandes vitres) circulera [...] (lire l’article complet : Strasbourg choisit les bus électriques Aptis)

  • Bruxelles contre l’Europe Christian Rioux - 8 Février 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/547418/bruxelles-contre-l-europe

    Faut-il y voir un nouvel exemple du déclin de l’Europe ? Mercredi, la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé qu’elle imposerait son veto à la fusion des entreprises Alstom et Siemens. Selon Bruxelles, la fusion des géants français et allemand du chemin de fer, pourtant souhaitée par les deux pays, enfreint les règles de la concurrence européenne. C’est ainsi que Bruxelles vient d’immoler sur l’autel du sacro-saint marché libre la possibilité de créer un géant européen du chemin de fer, et cela, alors même que le mastodonte chinois CRRC est déjà numéro un mondial.

    Pourtant, faites le test. Demandez à n’importe qui de nommer la plus grande réalisation de l’Europe depuis 50 ans et il y a fort à parier que surgira le nom d’Airbus. Mais ce qui était possible dans l’Europe de de Gaulle et de Willy Brandt pour contrer l’Américain Boeing ne l’est plus aujourd’hui. Avec pour résultat que l’Europe ne compte pratiquement aucun géant dans des domaines aussi importants que le nucléaire, la téléphonie, l’Internet et le numérique.

    De là à conclure qu’en passant du Marché commun à la monnaie unique, le continent a fabriqué son propre déclin, il n’y a qu’un pas. C’est la thèse que défend brillamment le livre de l’économiste Ashoka Mody intitulé Eurotragedy (Oxford University Press). Ancien du FMI et de la Banque mondiale, Mody ne flirte ni avec le Rassemblement national, en France, ni avec Syriza, en Grèce. Son livre a d’ailleurs remporté le prestigieux prix du Livre économique de l’année décerné par l’Association des éditeurs américains.

    Dans ces 600 pages, l’économiste de Princeton raconte une tragédie qui, depuis vingt ans, mène l’Europe de déboires en déboires. Selon lui, non seulement la monnaie unique fut une erreur magistrale, mais depuis, l’Europe s’est enfermée dans une véritable « bulle cognitive » qui ne fait qu’aggraver son erreur et la rend sourde à ce que disent les peuples et la réalité économique.

    Les esprits les plus éclairés avaient pourtant tiré la sonnette d’alarme. Trente ans avant la crise grecque, Nicholas Kaldor, de l’Université de Cambridge, avait mis en garde les Européens contre un projet qui, en obligeant les pays les plus riches à soutenir les plus pauvres, diviserait profondément les vieilles nations européennes. Car il a toujours été clair que jamais l’Allemagne n’accepterait la moindre forme de péréquation, une condition pourtant indissociable de toute union monétaire.

    Bien avant la monnaie unique, le « serpent monétaire européen » et le Mécanisme européen des taux de change avaient montré l’impossibilité d’imposer une discipline monétaire commune à des pays aussi différents, explique Mody. Mais l’idéologie ne s’embarrasse ni du réel ni des peuples et de leur histoire. Les résultats ne se feront pas attendre. Sitôt les taux de change devenus fixes, la France verra ses excédents commerciaux fondre au soleil. Avec le recul, on voit que Paris a été pris à son propre jeu, dit Mody, lui qui croyait harnacher ainsi l’étalon allemand. Non seulement l’économie allemande a-t-elle continué à dominer l’Europe, mais l’euro permet aujourd’hui à Berlin de dicter ses réformes économiques à la France.

    Parodiant Aristote, l’économiste se demande comment « des hommes et des femmes éminemment bons et justes » ont pu déclencher une telle tragédie « non par vice et dépravation », mais par « erreur et faiblesse ». Selon lui, l’euro fut d’abord et avant tout un choix idéologique défiant toutes les lois de l’économie et de la géopolitique. Dans un monde de taux flottants, les pays européens se privaient de cette souveraineté monétaire qui agit comme un « pare-chocs ». Les dévaluations permettent aux plus faibles de reprendre leur souffle, contrairement à ce que croyaient Pompidou et Giscard d’Estaing, qui y voyaient un objet de honte.

    En entrevue sur le site Atlantico, https://www.atlantico.fr/decryptage/3565100/-la-tragedie-de-l-euro-ou-l-incroyable-bulle-cognitive-dans-laquelle-l-eur l’économiste note que les électeurs qui avaient voté en France contre le traité de Maastricht (1992) ressemblent étrangement à ces gilets jaunes qui ont récemment occupé les ronds-points. C’est de cette époque que date, dit-il, le début de la rébellion d’une partie de la population contre l’Europe. « Au lieu d’entendre la voix du peuple et de colmater la fracture, les responsables européens ont décidé de l’ignorer. »

    Ashoka Mody n’est pas antieuropéen. Au contraire, il rêve même d’une « nouvelle république des lettres » fondée sur la diversité des peuples européens. Selon lui, l’idéologie du « toujours plus d’Europe » est en train de déconstruire l’extraordinaire réussite économique qui avait caractérisé le Marché commun. Le refus de fusionner Alstom et Siemens en fournit aujourd’hui la preuve par l’absurde. Même le « couple franco-allemand » s’en trouve ébranlé.

    Soit Bruxelles accepte de redonner leur souveraineté aux États membres, dit l’économiste, soit l’euro continuera à agir comme « une force de décélération économique ». Dans ce cas, l’optimisme n’est guère de mise. Chaque nouvelle crise « surviendra dans un contexte de vulnérabilité financière et économique encore plus grand ». Or, la prochaine pourrait bien « déchirer durablement le délicat tissu européen ».

    #Ashoka_Mody #économie #monaie #euro #monaie_unique #UE #union_européenne #marché_commun #déclin #Alstom #Siemens

    • #Ashoka_Mody est professeur de politique économique internationale à l’Ecole Woodrow Wilson de l’Université de Princeton. Il fut Directeur Adjoint du Fonds Monétaire International, et a également travaillé à la Banque Mondiale, et aux Laboratoires AT&T Bell. Ashoka Mody a conseillé des gouvernements pour des projets financiers et de politique de développement. Il est le lauréat du prix du livre économique de l’année 2018, de l’association des éditeurs américains pour son livre EuroTragedy A Drama in 9 acts (éditions OUP USA).

  • Cette semaine, un cadre dirigeant d’Alstom, qui a été détenu pendant deux ans aux Etats Unis pendant les négociations de rachat de la société française Alstom Energie par l’Américain General Electric, témoigne dans un livre, « Le piège Américain », de la façon dont l’entreprise américaine a racketté l’entreprise française. Dans la foulée, l’ex président de la commission parlementaire de l’Assemblée Nationale sur « les décisions de l’État en matière de politique industrielle », concernant notamment Alstom, signale à la justice qu’à l’occasion de ce rachat, un possible « pacte de corruption » a pu impliquer le ministre de l’économie de l’époque, devenu depuis président de la république. Deux très importants articles dans le journal Le Monde. Puis, plus rien dans les médias. Silence. Serait-ce que Macron est bien protégé ? C’est plus grave que cela. L’affaire Alstom est un révélateur de l’état dans lequel se trouve la démocratie française. Je m’explique.
    Premier acte. Au début des années 2010, l’entreprise est accusée par la justice américaine de pratiques douteuses en Indonésie. En 2013 un de ses dirigeants, Frédéric Pierucci, est arrêté aux Etats Unis, mis en prison. L’objectif de la justice américaine est clair dès ce moment : par la menace, les pressions, obtenir la vente d’Alstom à GE. Le gouvernement, l’Assemblée Nationale en sont-ils officiellement informés ? Leur avis a-t-il été sollicité ? Alors qu’Alstom Énergie est une pièce maitresse de notre industrie nucléaire et, entre autres, de la maitrise de notre marine militaire (sous marins et porte avions), alors que l’Etat a sauvé l’entreprise quelques années plus tôt, et continue à la soutenir ? Absolument pas. L’information circule dans certains réseaux opaques, qui prennent des décisions secrètes dont ils ne rendront jamais de comptes. Dans une affaire qui met en jeu l’avenir énergétique du pays, et son indépendance militaire, les instances politiques et gouvernementales régulières ont été totalement hors jeu.
    Deuxième acte. Le chantage de la justice américaine a été efficace parce qu’il a pu s’appuyer sur des relais dans l’entreprise et dans la haute administration. Il existe des institutions, agences, commissions dites indépendantes chargées d’assurer le contrôle d’un bon fonctionnement de la vie économique, le respect de la déontologie et de lutter contre la corruption. Ont elles rempli leur rôle ?
    Dans le cours de l’opération, le PDG d’Alstom diffuse à la presse une information sur les très grandes difficultés de trésorerie de l’entreprise qui est, dit il, à cours de cash. Sans surprise, l’action s’effondre en bourse, ce qui facilite les manœuvres de GE. L’information est fausse, le PDG le sait, le bilan officiel de l’entreprise le montrera. Ce type de manœuvre tombe donc sous le coup de la loi. Il existe une Autorité des Marchés Financiers chargée en principe de faire respecter la loi. Est elle intervenue pour bloquer la manœuvre ou sanctionner le PDG d’Alstom ? Je n’ai pas trouvé trace d’une telle intervention.
    Autre manquement. Il existe une Agence des Participations de l’Etat, qui gère les avoirs de l’Etat dans les entreprises. Son patron est un très haut fonctionnaire (avec un très haut salaire), qui dans le cas d’Alstom a été informé très tôt (2012, la vente sera effective en 2015) des appétits de GE, et a largement donné son avis en coulisse, dans les réseaux obscurs dont on parlait plus haut. Dès l’affaire conclue, il démissionne de son poste en cours de mandat, et va prendre un poste de direction dans Bank of America, une des banques impliquées dans le rachat d’Alstom. Ce comportement n’est pas conforme aux règles de déontologie de la Fonction Publique qui imposent des délais de plusieurs années pour se faire embaucher dans des entreprises avec lesquelles on a traité comme fonctionnaire, pour éviter les risques de corruption. Et une Commission de déontologie de la Fonction Publique est chargée de faire respecter ces règles. Va-t-elle intervenir pour interdire au directeur de l’APE de prendre son nouveau poste ? Elle lui signale le problème, il suggère alors de faire endosser son embauche non directement par Bank of America, mais par une filiale de la banque, Merrill Lynch, pour que ce soit moins voyant. Et la commission s’estime satisfaite.
    Parlement et gouvernement hors jeu, institutions de contrôle défaillantes, de quoi Alstom est il le nom ?
    Consanguinité, soucis de carrières faites d’incessants allers-retours public-privé, porosité aux pressions des entreprises et des lobbys, nous sommes sur la voie de la république bananière, mais en costume cravate, question de standing.

    https://www.dominiquemanotti.com
    https://seenthis.net/messages/756635#message756821
    #Alstom #Dominique_Manotti

  • Affaire Macron-Benalla : les enregistrements qui changent tout - Page 1 | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/310119/affaire-macron-benalla-les-enregistrements-qui-changent-tout?onglet=full

    Ils sont cool les barbouzes de la République :)

    — Alexandre Benalla, badin : « Truc de dingue, le “patron” [c’est ainsi qu’il surnomme Emmanuel Macron – ndlr], hier soir il m’envoie un message, il me dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux, c’est pour ça que je t’avais auprès de moi. Je suis avec Isma [Ismaël Emelien, conseiller spécial du président – ndlr], etc., on attend Le Monde, machin, etc.” »

    — Vincent Crase : « Donc le “patron” nous soutient ? »

    -- Benalla : « Ah bah, il fait plus que nous soutenir […]. Il est comme un fou […]. Et il a dit comme ça, il a dit, il m’a dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux.” C’est énorme quand même. »

    • Il faut dire qu’ils autohébergent les enregistrements et que forcément, tout le monde veut les entendre et que ça plombe nettement plus les serveurs que juste du texte.
      Je les ai entendu, il y a un peu plus d’une heure.
      N’importe quel gouvernement sauterait.

      Mais eux, ils en ont tellement rien à foutre de la démocratie, des institutions, de la justice et de l’ensemble du pays : un peu comme si tous les mafieux de l’histoire du cinéma avaient pris les commandes en même temps !

    • Je trouve ça quand même hallucinant la différence avec la plupart des pays anglophones où quand il y a une affaire même bien moindre que ça, les politiques sont complètement mis à l’index et ne peuvent plus être légitimes au niveau politique. Ils ont toujours une vie largement correctes, mais ils sont obligés de se barrer dans le privé, ils ne peuvent plus être élus, ils sont placardisés de ce côté là. En France, tout continue (Pasqua, Chirac, tellement…). C’est quand même la grosse honte au niveau du peuple, des médias, etc, d’accepter tout ça.

    • #Alain_carrignon #Monsieur_le_maire_de_Levalois_Perret alias #patrick_Balkany et enfin, qui se souvient du film où apparaissent #Gilles_Catoire et le très grotesque (ou obscène, je n sais pas quel st le qualificatif qui sadapte le mieux) #Didier_Schuller - La conquête de Clichy (Schuller était un copain de Balkany). Y a #Charles_Millon, #Gérard_collomb, #Jacques_médecin : Vous pouvez allonger la liste si vous pensez à quelqu’un en particulier.

      A voir ou a revoir :

      https://www.lesinrocks.com/1997/10/22/cinema/actualite-cinema/la-conquete-de-clichy-jours-imbeciles-a-clichy-11231924

      La Conquête de Clichy, formidable document de Christophe Otzenberger sur les politiciens de terrain, et notamment le fameux Didier Schuller, est enfin diffusé sur France 2 après deux années de censure télévisuelle. Depuis son tournage, la configuration de la ville a totalement changé : le maire PS en examen, le notable RPR en cavale, une opposition en charpie, le FN qui fait des cartons et une majorité très plurielle. Retour sur place.

    • La Conquête de Clichy - Un extrait assez significatif - en 1 minute 17 secondes, tout est dit (les escrocs sont pris la main dans le pot de confiture, condamnés, et reviennent à la vie politique, redeviennent maire (Carrignon à Grenoble) ou députés. Et les électeurs le savent et ça ne leur posent aucun problème.

      Didier Schuller de retour en campagne à Clichy :

      « Y a eu un lien qui a été brisé il y a 20 ans dans des affaires politico-financière » dit-il, sans honte apparente.

      « Condamné à trois ans de prison pour financement illégal de ses activités, politiques, Schuller a été condamné à trois ans de prison dont un ferme en 2007, une affaire qui aurait ou mettre un point final à sa carrière, mais à 65 ans, il a décidé de faire son grand retour ! [Note de Reka : il a fuit en Rep. Dominicaine et/ou Israël] » explique la journaliste

      « Vous savez, nul n’est parfait, faut donner une deuxième chance » dit une dame dans la rue

      https://www.dailymotion.com/video/xytq40

    • je me souviens avoir vu ce film et en être sortie sur ma faim. Est-ce parce que Christophe Otzenberger se réclamait de Depardon ? avec l’idée de seulement montrer. Certes on « voit » un spectacle consternant des politiques hypocrites en campagne. Mais il m’avait manqué de ne pas y trouver les véritables ficelles de cette mafia vantarde des hauts de seine, poulains de Pasqua et copains du futur Sarko1er piochant tous dans le même sac. La dangerosité réelle de ces personnages n’était pas abordée.

    • Hier soir sur LCP, dans l’émission « Droit de suite » Alstom : une affaire d’état ? je ne trouve pas le lien mais ce sera rediffusé, on commence à savoir qui a tiré les marrons du feu dans cette affaire.
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=465&v=88cZestFj9c


      https://stratpol.com/alstom

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/05/rachat-d-alstom-par-ge-patrick-kron-ne-convainc-pas-les-deputes_5281052_3234
      https://www.fayard.fr/documents-temoignages/alstom-scandale-detat-9782213686882
      http://multinationales.org/Alstom
      http://podcast.grafhit.net/cultureProhibee/CP_S10E05.mp3

      Cette semaine, un cadre dirigeant d’Alstom, qui a été détenu pendant deux ans aux Etats Unis pendant les négociations de rachat de la société française #Alstom Energie par l’Américain #General_Electric, témoigne dans un livre, « Le piège Américain » , de la façon dont l’entreprise américaine a racketté l’entreprise française. Dans la foulée, l’ex président de la commission parlementaire de l’Assemblée Nationale sur « les décisions de l’État en matière de politique industrielle », concernant notamment Alstom, signale à la justice qu’à l’occasion de ce rachat, un possible « pacte de corruption » a pu impliquer le ministre de l’économie de l’époque, devenu depuis président de la république. Deux très importants articles dans le journal Le Monde. Puis, plus rien dans les médias. Silence. Serait-ce que Macron est bien protégé ? C’est plus grave que cela. L’affaire Alstom est un révélateur de l’état dans lequel se trouve la démocratie française. Je m’explique.
      Premier acte. Au début des années 2010, l’entreprise est accusée par la justice américaine de pratiques douteuses en Indonésie. En 2013 un de ses dirigeants, Frédéric Pierucci, est arrêté aux Etats Unis, mis en prison. L’objectif de la justice américaine est clair dès ce moment : par la menace, les pressions, obtenir la vente d’Alstom à GE. Le gouvernement, l’Assemblée Nationale en sont-ils officiellement informés ? Leur avis a-t-il été sollicité ? Alors qu’Alstom Énergie est une pièce maitresse de notre industrie nucléaire et, entre autres, de la maitrise de notre marine militaire (sous marins et porte avions), alors que l’Etat a sauvé l’entreprise quelques années plus tôt, et continue à la soutenir ? Absolument pas. L’information circule dans certains réseaux opaques, qui prennent des décisions secrètes dont ils ne rendront jamais de comptes. Dans une affaire qui met en jeu l’avenir énergétique du pays, et son indépendance militaire, les instances politiques et gouvernementales régulières ont été totalement hors jeu.
      Deuxième acte. Le chantage de la justice américaine a été efficace parce qu’il a pu s’appuyer sur des relais dans l’entreprise et dans la haute administration. Il existe des institutions, agences, commissions dites indépendantes chargées d’assurer le contrôle d’un bon fonctionnement de la vie économique, le respect de la déontologie et de lutter contre la corruption. Ont elles rempli leur rôle ?
      Dans le cours de l’opération, le PDG d’Alstom diffuse à la presse une information sur les très grandes difficultés de trésorerie de l’entreprise qui est, dit il, à cours de cash. Sans surprise, l’action s’effondre en bourse, ce qui facilite les manœuvres de GE. L’information est fausse, le PDG le sait, le bilan officiel de l’entreprise le montrera. Ce type de manœuvre tombe donc sous le coup de la loi. Il existe une Autorité des Marchés Financiers chargée en principe de faire respecter la loi. Est elle intervenue pour bloquer la manœuvre ou sanctionner le PDG d’Alstom ? Je n’ai pas trouvé trace d’une telle intervention.
      Autre manquement. Il existe une Agence des Participations de l’Etat, qui gère les avoirs de l’Etat dans les entreprises. Son patron est un très haut fonctionnaire (avec un très haut salaire), qui dans le cas d’Alstom a été informé très tôt (2012, la vente sera effective en 2015) des appétits de GE, et a largement donné son avis en coulisse, dans les réseaux obscurs dont on parlait plus haut. Dès l’affaire conclue, il démissionne de son poste en cours de mandat, et va prendre un poste de direction dans Bank of America, une des banques impliquées dans le rachat d’Alstom. Ce comportement n’est pas conforme aux règles de déontologie de la Fonction Publique qui imposent des délais de plusieurs années pour se faire embaucher dans des entreprises avec lesquelles on a traité comme fonctionnaire, pour éviter les risques de corruption. Et une Commission de déontologie de la Fonction Publique est chargée de faire respecter ces règles. Va-t-elle intervenir pour interdire au directeur de l’APE de prendre son nouveau poste ? Elle lui signale le problème, il suggère alors de faire endosser son embauche non directement par Bank of America, mais par une filiale de la banque, Merrill Lynch, pour que ce soit moins voyant. Et la commission s’estime satisfaite.
      Parlement et gouvernement hors jeu, institutions de contrôle défaillantes, de quoi Alstom est il le nom ?
      Consanguinité, soucis de carrières faites d’incessants allers-retours public-privé, porosité aux pressions des entreprises et des lobbys, nous sommes sur la voie de la république bananière, mais en costume cravate, question de standing.

      https://www.dominiquemanotti.com/2019/01/20/de-quoi-alstom-est-il-le-nom
      https://seenthis.net/messages/732835
      #panier_de_crabes #république_bananière

  • #CDG_Express et #RER_B : Pécresse restera « inflexible » sur sa position
    https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/cdg-express-et-rer-b-pecresse-restera-inflexible-sur-sa-position-804789.ht


    Crédits : DR

    Dans ses vœux prononcés dans la soirée du 21 janvier, la présidente de l’autorité organisatrice de transports Île-de-France Mobilités (IDFM, ex-STIF) réaffirme son attachement à cet axe de 32 kilomètres : « Oui, nous avons besoin de cette liaison directe ! Elle est complémentaire du RER B et nous permettra de le désaturer car une personne avec des valises prend la place de trois. » Valérie Pécresse ajoute : « En termes d’attractivité, c’est capital ! 50 millions de touristes chaque année, cela nécessité qu’on les accueille dignement. »

    Puis, conformément à ses déclarations de la mi-décembre, la présidente du conseil régional francilien appelle l’État à ne pas oublier les 900.000 voyageurs quotidiens du RER B.
    « Nous voulons que les travaux soient réalisés sans dégrader la qualité du service. J’attends les conclusions du préfet Cadot pour avril [mais] je resterai inflexible sur cette position », a conclu Valérie Pécresse.
    […]

    La prise de parole de la patronne de la région a été suivie ce mardi 22 janvier d’un courrier adressé au préfet de Paris, préfet d’Île-de-France. Selon l’agence de presse Reuters, des députés, des sénateurs, plusieurs dizaines d’élus municipaux, dont les maires d’Aubervilliers et de Saint-Denis, ainsi que des syndicalistes et des représentants d’associations d’usagers ont en effet demandé au représentant de l’État « d’abandonner au plus vite le CDG Express. »

    « Les impacts sur les RER sont en tout point contraires à la politique annoncée par l’exécutif de donner la priorité aux transports du quotidien », écrivent-ils.

    Selon les estimations officielles, le projet doit coûter 2,1 milliards d’euros, dont 400 millions provenant des actionnaires du gestionnaire d’infrastructure (Groupe ADP, SNCF Réseau et la Caisse des dépôts et consignations).

  • Technip, Alstom, Alcatel : les crashs des « Airbus de... », façon Macron - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/economie/201901181039693071-technip-alstom-alcatel-crashs-airbus-facon-macron

    Après un mariage annoncé « entre égaux », soutenu par Emmanuel Macron, l’américain FMC finalise son absorption du français Technip. Deux fois plus petite, la firme texane a imposé les siens à tous les postes de direction. Retour sur ces opérations soutenues par l’actuel Président qui se sont soldées par de cuisants échecs pour l’industrie française.

    A relier peut-être à cette information ?

    Un journaliste de "l’Obs" victime d’un troublant cambriolage
    https://www.nouvelobs.com/faits-divers/20181030.OBS4701/un-journaliste-de-l-obs-victime-d-un-troublant-cambriolage.html

    Matthieu Aron a été victime d’un cambriolage à son domicile parisien. Seuls des ordinateurs ont été dérobés. Les voleurs savaient-ils qu’il travaillait sur l’affaire Alstom ?

    Un jour peut-être instruirons-nous un procès en haute trahison... mais pour le moment, le MEDEF lui mange dans la main. Ou l’inverse.

  • Vente d’Alstom : un ex-dirigeant incarcéré accuse les États-Unis de chantage
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15509-vente-d-alstom-un-ex-dirigeant-incarcere-accuse-les-etats-unis-de-c

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »

    François Mitterrand

    La branche énergie d’Alstom a été rachetée en 2013 par l’américain General Electric. - Crédits photo : S. BOZON/AFP

    Nouvelle étape dans le thriller industriel de la vente d’Alstom à General Electric. Un ancien dirigeant, incarcéré deux ans aux États-Unis, affirme que les Américains ont voulu faire pression sur l’équipe dirigeante pour les obliger à vendre l’entreprise.

    « Pantin dans (...)

  • L’ex-cadre qui relance l’#affaire #Alstom
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/15/zones-d-ombre-sur-la-vente-de-la-branche-energie-d-alstom-a-ge-temoignage-d-
    #GUERRE_INDUSTRIELLE

    Frédéric #Pierucci, président de la filiale chaudière d’Alstom, est arrêté le 14 avril 2013 à New York par le FBI pour une affaire de corruption en Indonésie. Un an plus tard, il apprend en prison la vente de son entreprise à l’américain #General_Electric. Pour lui, il ne fait aucun doute que les deux affaires sont liées. Son livre, publié le 16 janvier aux éditions JC Lattès, raconte, au travers de son histoire, les coulisses de la guerre économique que les Etats-Unis livrent à l’Europe.

    Je suis en train de prendre mon petit-déjeuner, de la bouillie d’avoine, dans la salle commune de Wyatt. Il est 7 h 30. Je regarde CNN sur la télé réservée aux Blancs. Et là, j’entends le scoop de l’agence Bloomberg : Alstom serait prêt à céder 70 % de ses activités, toute sa branche énergie, à l’un de ses principaux concurrents, l’américain General Electric. Je tombe de ma chaise, je suis fou furieux.

    Toute cette histoire, mon incarcération, l’enquête du DoJ lancée depuis 2010, n’avait-elle qu’un but : s’emparer d’Alstom en faisant pression sur Patrick Kron ? Jusqu’alors, je croyais à une simple opération anti-corruption qui allait se solder, une nouvelle fois, par une amende élevée pour un groupe français. Ce pourrait donc être bien pire.

  • La justice américaine a ouvert une enquête sur Airbus
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/20/la-justice-americaine-a-ouvert-une-enquete-sur-airbus_5400268_3234.html

    C’est une terrible secousse pour Airbus, déjà fragilisé par plusieurs enquêtes anticorruption. Selon les informations du Monde, l’entreprise est sous le coup d’une nouvelle procédure judiciaire lancée, cette fois, par le parquet américain, le redouté Department of Justice (DoJ), bras armé des Etats-Unis dans la poursuite, sur leur territoire et à l’étranger, des entreprises soupçonnées de pratiques inappropriées. Les françaises Total, Technip, Alcatel, Société générale et Alstom figurent à son tableau de chasse, condamnées à des amendes qui ont atteint des centaines de millions d’euros.