company:banque d'angleterre

  • Après l’Allemagne, l’Autriche veut savoir où sont ses réserves d’or
    http://www.brujitafr.fr/article-apres-l-allemagne-l-autriche-veut-savoir-ou-sont-ses-reserves-d-or

    La Banque nationale d’Autriche va envoyer des experts indépendants à Londres pour faire un inventaire des réserves d’or que l’Autriche détient dans les coffres de la Banque d’Angleterre, a indiqué un porte-parole de la banque centrale autrichienne. Ainsi, la Banque nationale autrichienne suit l’exemple son homologue allemand, la Bundesbank, qui a elle-même missionné certains des membres de son conseil de gouvernance pour qu’ils se rendent à New York constater par eux-mêmes que les réserves d’or que l’Allemagne conserve aux Etats-Unis s’y trouvent toujours. L’Autriche dispose d’une réserve d’or de 280 tonnes, mais seulement 17% de ces stocks sont stockés dans le pays. Près de 80% de ces réserves, soit environ 150 tonnes, sont conservées à la Banque (...)

    #ECONOMIE_/_FINANCE

  • La vérité éclate : un accès de franchise de la Banque d’Angleterre démolit les bases théoriques de l’austérité. (The Guardian)

    http://www.legrandsoir.info/la-verite-eclate-un-acces-de-franchise-de-la-banque-d-angleterre-demol

    On dit que dans les années 1930, Henry Ford aurait fait remarquer que c’était une bonne chose que la plupart des Américains ne savent pas comment fonctionne réellement le système bancaire, parce que s’ils le savaient, « il y aurait une révolution avant demain matin ».

    La semaine dernière, il s’est passé quelque chose de remarquable. La Banque d’Angleterre a vendu la mèche. Dans un document intitulé « La création de l’argent dans l’économie moderne », co-écrit par trois économistes de la Direction de l’Analyse Monétaire de la banque, ces derniers ont déclaré catégoriquement que les hypothèses les plus courantes sur le fonctionnement du système bancaire sont tout simplement fausses, et que les positions plus populistes, plus hétérodoxes qui sont généralement associées à des groupes comme Occupy Wall Street, sont correctes. Ce faisant, ils ont jeté aux orties les bases théoriques de l’austérité.

    David Graeber

    #David-Graeber

  • Lorsqu’on dit que l’indépendance de la BCE est d’inspiration libérale....

    Mme Thatcher n’était certainement pas l’amie des banquiers centraux. Elle est restée, jusqu’au bout, hostile à l’indépendance de la banque centrale, s’opposant régulièrement à l’avis de ses Chanceliers d’autoriser la Banque d’Angleterre à contrôler les taux d’intérêt. Elle craignait que les banques centrales, indépendantes, ne servent les intérêts de leurs « clients » bancaires, plutôt que ceux de l’économie dans son ensemble.

    Elle était particulièrement hostile à ce qu’elle considérait comme une indépendance excessive de la Banque Centrale Européenne. Dans son dernier discours au Parlement en tant que Premier ministre, elle s’en était prise à la BCE comme une institution « qui ne devait rendre de comptes à personne, » attirant l’attention sur les implications politiques d’une centralisation de la politique monétaire, et prévoyait très justement les dangers d’un « déficit de démocratie » qui inquiète aujourd’hui beaucoup de personnes en Europe, et pas uniquement à Chypre ou au Portugal.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130416trib000759819/margaret-thatcher-a-t-elle-cause-la-crise-financiere-.html

    • L’indépendance des banques centrales, c’est vraiment une lubie allemande. Un tour de force du capitalisme allemand qui a réussi à convaincre que le traumatisme nazi n’était pas une tumeur prévisible du capitalisme, mais juste la conséquence d’une politique économique inflationniste irresponsable des régimes démocratiques. D’où le fait d’avoir placé la banque centrale au dessus du pouvoir démocratique, avec dans ses gènes la lutte contre l’inflation, et en ligne de mire la « règle d’or » à imposer aux Etats.
      Personnellement je pense que l’indépendance de la banque centrale offre plus de vulnérabilité à l’idéologie de ses dirigeants qu’au clientélisme évoqué par Thatcher. Avec son monopole, une banque centrale n’a aucun compte à rendre à ses clients, même si effectivement, les fonctionnaires ne sont pas vaccinés contre le lobying et la corruption.

      Il n’y a pas que Thatcher qui déplore ce dogmatisme totalitaire, même la droite française déplore ce dogme de la « BCE über alles », mais personne ne moufte...

    • Reste à comprendre que ce François Mitterrand espérait obtenir avec l’Euro en sachant qu’en l’acceptant aux conditions d’indépendance de la BCE, il menait la France à la ruine, en contrepartie d’une courte accalmie sur les taux d’indenture.

      Il faudra aussi m’expliquer quel est l’intérêt d’avoir privatisé des banques françaises qui conservent leurs profits tout en refilant les pertes à la collectivité.

  • Après le coup de semonce chypriote, les questions fusent et le doute s’installe ... durablement.

    Royaume-Uni : les banques vont devoir trouver 25 milliards de livres
    http://www.boursorama.com/actualites/royaume-uni-les-banques-vont-devoir-trouver-25-milliards-de-livres-e5736

    Ces près de 30 milliards d’euros de capitaux frais permettront aux banques d’atteindre un ratio de 7% de fonds propres « durs » (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux prêts accordés) correspondant aux règles de Bâle III, a indiqué mercredi la Banque d’Angleterre.

    Pendant ce temps-là, à la City de Londres, les traders ont du vague-à-l’âme et cherche un vrai sens à leurs vies.

    http://www.cnbc.com/id/100595217

    Mike Lousada, an investment banker turned sex therapist, told CNBC that City workers should “follow their passion” and find an interest they could even develop into their own business. Having worked for two decades at Nomura, JP Morgan, Barclays and Societe Generale “amongst others,” Lousada told CNBC that his change of career from banking to sexual healing was a life choice.

    Olivier Berruyer (blog « les crises ») préfère se recentrer sur le système bancaire français et pointe les risques spéculatifs (d’autres diront « systémiques » mais appelons un chat un chat) liés à leurs activités.

    http://www.les-crises.fr/les-banques-francaises

    On notera que :
    – dans le palmarès des 21 banques mondiales en regard de leurs volumes d’activités, 4 sont françaises : Crédit Agricole (5ème rang), BNP Paribas (7ème rang), Société Générale (19ème rang) et BPCE -Banques Populaires- (21ème rang),
    – ces quatre banques regroupent à elles seules 78% de l’activité du secteur dans notre pays,
    – que les activités spéculatives de ces quatre banques représentent le volume coquet de près de 2 070 Md€ (donc susceptibles de partir en fumée).
    – que seul le modeste groupe CIC-Crédit Mutuel semble pouvoir satisfaire 30 millions de clients en mettant dans son panier un minimum de « produits dérivés ».
    – que nos quatre brigands suscités arrivent à talonner les deux plus grandes banques d’investissement US (Morgan Stanley et Goldman Sachs) qui, elles, ont dans leur escarcelle 2 600 Md€ d’actifs douteux.

    Je note aussi que M Berruyer a tendance à confondre l’impôt qui est une contribution aux frais de la nation avec le hold up légalisé par l’Europe et ses séides sur les dépôts du citoyen de base pour renflouer la trésorerie de quelques aigrefins au service du capitalisme financier et globalisé.

  • Les bourreaux de la crise passent-ils aux aveux ? | Stanislas Jourdan
    http://reflets.info/les-bourreaux-de-la-crise-passent-ils-aux-aveux

    Banques centrales, FMI, plusieurs signaux tendent à montrer que les institutions largement coupables de l’aggravation de la crise financière sont en train d’opérer un virage idéologique en admettant leurs erreurs, devant les évidences factuelles, mais aussi la pression de nouvelles écoles de pensée. Le peuple a raison d’avoir mal au QE… Tout d’abord, la Banque d’Angleterre, commence à battre en retraite. Dans un intéressant rapport publié en juillet dernier à l’attention du trésor britannique, la banque centrale le reconnait : sa politique de quantitative easing n’est pas neutre sur la répartition des richesses. La Banque explique en conclusion de son étude (que corroborent les conclusions d’une autre étude universitaire venant tout juste de paraître) : En soutenant le prix d’une certaine gamme d’actifs financiers, les rachats d’actifs ont boosté la valeur de la richesse financière des ménages en dehors des fonds de pension, mais cela est lourdement asymétrique puisque les 5% de ménages les plus riches possèdent 40% de ces actifs. La Banque tente certes de se justifier en invoquant le fait que sa politique monétaire a permis d’éviter un effondrement financier pire encore, mais trop tard, le mot est lâché : asymétrique ! C’est en effet sur ce point précis que le bât blesse : (...)