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  • #ai #chatbots — Artificial Intelligence goes from newbie to mainstream
    https://hackernoon.com/ai-chatbots-artificial-intelligence-goes-from-newbie-to-mainstream-f24b1

    AI chatbots — Artificial Intelligence goes from newbie to mainstreamWhen everyone around us from toddlers to the aged rely on Alexa, Siri, and customer service chatbots, it’s no wonder Artificial intelligence may soon begin to feel like old news — at least to mainstream users. It has swiftly swayed its way from science fiction to reality, already enhancing business processes. In 2017 alone, the economy witnessed $12 billion in AI-related investments across 27 documented industries. One of the biggest advantages is that the application of AI is not just for a handful of big companies, it can be adopted by both small and medium-sized organizations to excel.Acc. to Boston Consulting Group, 84% of respondents say Artificial intelligence will enable them to obtain or sustain a competitive (...)

    #web-development #blockchain #artificial-intelligence

  • Toyota invests $500 million in Uber
    https://money.cnn.com/2018/08/27/technology/toyota-uber/index.html

    Eine halbe Milliarde Spielgeld steckt Toyota in vermeintliche Innovation. Kein Wunder, denn nur autonome Fahrzeuge versprechen auf längere Zeit den Markt für PKW am Leben zu erhalten. Das ist konsequent aus der Perspekzive eines der prößten Problemproduzenten der Welt . Toyota setzt darauf, dass Probleme, die durch die massenhafte Verbreitung von Karaftfahrzeugen entstehen sollen durch bessere Kraftfahrzeige gelöst werden können. Jede realistische Problemlösung würde die Abschaffung der Kfz-Produzenten bedeuten. Dagegen wird Spielgeld in die Kriegskasse des Gesellschaftszerstörers Uber gepumpt. Lösungen für menschenfreundliche Umwelt und Gesellschaftsformen werden so nicht befördert. Lemminge allesamt.

    Toyota just placed a big bet on autonomous vehicles.
    The automaker announced on Monday that it is investing $500 million in Uber and working more closely with the company to accelerate the development and deployment of self-driving vehicles. Uber plans to retrofit Toyota Sienna minivans with its autonomous technology and begin real-world testing in 2021.

    The deal gives Toyota a key partner in a field that is growing rapidly, and comes on the same day that four of the automaker’s suppliers announced a partnership to develop some of the software underpinning autonomous vehicles.

    “This agreement and investment marks an important milestone in our transformation to a mobility company,” Shigeki Tomoyama, the president of Toyota Connected Company, said in a statement.

    Automakers and tech companies continue scrambling to position themselves for a future in which car ownership gives way to mobility as a service. That’s led to a growing number of partnerships as companies like Toyota realize they don’t know much about ridesharing and companies like Uber discover that building cars is hard.

    Other tech and auto companies have forged similar arrangements. Waymo, for example, buys vehicles from Chrysler and Jaguar Land Rover.

    “We’re seeing marriages of companies of complementary abilities,” said Brian Collie of Boston Consulting Group. “Partnerships are quite necessary and create value toward bringing mobility as a service to the market faster.”

    Uber CEO Dara Khosrowshahi, shakes hands with Shigeki Tomoyama, president of Toyota Connected Company.
    Uber leads the world in ridesharing, which gives it an edge in finding an audience for autonomous vehicles. Uber could create a ready market for Toyota self-driving cars through its app, which is used by millions of people.

    Monday’s announcement builds on an existing partnership. During the International Consumer Electronics Show in January, the two companies announced e-Palette, an autonomous vehicle concept that could be used for everything from pizza delivery to ridesharing.

    Toyota’s latest infusion of cash provides Uber with an unreserved endorsement of a self-driving car program rocked by a lawsuit from Google and the death of a pedestrian in Arizona in March. Uber shuttered its research and development efforts in Arizona in May, and only recently returned to the streets of Pittsburgh, Pennsylvania. It still has not started testing its cars again in autonomous mode.

    Related: How free self-driving car rides could change everything

    This isn’t Toyota’s first move into the space. In 2015, it said it would invest $1 billion in the Toyota Research Institute artificial intelligence lab. Institute CEO Gill Pratt said in a statement Monday that the Uber partnership would accelerate efforts to deliver autonomous technology.

    Toyota’s financial investment will also prove useful given the high costs of running a self-driving car program. Engineers who specialize in the technology are rare and command salaries of several hundred thousand dollars a year. Maintaining a large fleet of test vehicles brings additional costs.

    In May, SoftBank invested $2.25 billion in Cruise, the self-driving startup of General Motors. That just goes to show that even the biggest companies need partners.

    #Uber #Wirtschaft

  • La « révolution des robots » s’impose dans les usines

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/27/la-revolution-des-robots-s-impose-dans-les-usines_5192358_3234.html

    En 2016, le marché mondial des robots industriels a bondi de 16 % par rapport à l’année précédente, un niveau inédit. Et pour les experts, ce n’est qu’un début.

    L’essayer, c’est l’adopter. ­A Coubert (Seine-et-Marne), pas question de rendre le robot installé depuis la fin 2014 chez Sotubema. « J’envisage plutôt d’en acheter un deuxième d’ici deux ans », confie même Domi­nique Etienne, le directeur de cette usine de pièces préfa­briquées en béton. C’est que la mise en place du premier robot jamais entré dans les murs de cette PME de 48 personnes a été couronnée de succès.

    Auparavant, quatre ouvriers se relayaient pour prendre et reposer sur des palettes les pièces de béton, à l’aide d’un système de poulies. Un travail dur, certains blocs pesant 300 kilos. Depuis trois ans, un robot allemand Kuka assure la tâche. Pas un de ces humanoïdes avec un « visage », des « yeux » et une « bouche » que l’on trouve dans les films de science-fiction. Ici, le robot est un simple bras articulé vert terminé par une grosse pince bleue. Il saisit les bordures de béton, les pose à l’entrée du tunnel, où elles sont polies, puis les récupère à la sortie.

    Le résultat est spectaculaire. Là où travaillaient quatre personnes, « une seule suffit maintenant pour piloter l’installation et transférer autant de pièces qu’auparavant », se réjouit M. Etienne.

    Un énorme gain de productivité, d’autant que « le robot ne tombe jamais en panne ». Les trois autres ouvriers n’ont pas été licenciés pour autant, mais affectés à d’autres activités. « Ce poste de travail constituait un goulet d’étranglement, explique le directeur. ­A présent, on peut répondre à des ­appels d’offres plus importants et ­produire davantage. » Bilan : le chiffre d’affaires progresse. « Environ 60 % des PME qui s’équipent dans le cadre du plan Robotique embauchent des salariés, preuve que le robot ne tue pas l’emploi », appuie Olivier Dario, le délégué général du Syndicat des machines et technologies de production.

    Sotubema n’est pas un cas unique. Partout en France et dans le monde, les robots envahissent les usines. Les derniers chiffres sont impressionnants. En 2016, près de 294 000 robots industriels ont été vendus à l’échelle de la planète, un niveau encore jamais vu, selon les statistiques publiées mercredi 27 septembre par la Fédération internationale de la robotique. C’est 16 % de plus qu’un an auparavant.

    Surtout, cette hausse très vive accentue un mouvement engagé depuis le début de la décennie. Si bien qu’au total, les ventes annuelles de robots industriels ont été multipliées par 2,6 par rapport à leur niveau d’avant la crise de 2008-2009.



    Une ascension tirée en grande partie par la montée en puissance industrielle de la Chine. Dans la compétition mondiale, le pays ne peut plus miser uniquement sur ses bas salaires – ils sont encore plus faibles au Vietnam ou en ­Indonésie. Il s’équipe donc massivement en robots. A lui seul, il a ­raflé 30 % de la production mondiale en 2016.

    Concentration

    Au total, les trois quarts des robots fabriqués dans le monde sont destinés à cinq pays, les cinq champions qui se disputent l’hégé­monie en matière industrielle : la Chine, la Corée du Sud, le Japon, les Etats-Unis et l’Allemagne.

    Pareille concentration alimente une certaine anxiété. « Le recours à la robotique tourne pour l’instant à l’avantage des pays aux capacités industrielles bien établies, ce qui pourrait assombrir les perspectives des pays en développement, dont l’activité manufacturière ne progresse plus ou qui sont déjà entrés dans une phase de désindustrialisation précoce », s’alarme la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement dans un rapport, le 14 septembre.

    La France, elle, participe au mouvement. Environ 4 200 robots y ont été vendus en 2016, une hausse de 39 % en un an, selon la Fédération internationale. Visiblement, les industriels se sont rués pour profiter de l’incitation fiscale à l’investissement avant sa fin programmée en avril 2017.

    « Cette mesure a été assez magique, confirme Bruno Grandjean, le président de la fédération patronale de la mé­canique. Conjuguée avec une ­conjoncture favorable et avec les ­efforts de pédagogie sur le retard français en matière de roboti­sation, elle a enclenché une dynamique impressionnante. Les entreprises ont compris l’urgence d’investir. Soit on monte enfin en gamme, soit il faut délocaliser. C’est aujourd’hui ou jamais ! »

    Cette effervescence n’est peut-être qu’un début. En France, « le mouvement devrait se prolonger », veut croire M. Grandjean. « Les chefs d’entreprise ont pris conscience de la nécessité d’être aux plus hauts standards internationaux s’ils veulent garder une production sur place. » Or, malgré l’effort de 2016, ils en restent assez éloignés. En moyenne, on ne compte que 132 robots pour 10 000 employés dans l’industrie manufacturière tricolore. Une densité bien plus faible qu’en Corée du Sud (631 pour 10 000), en Allemagne (309) ou au Japon (303). Dans l’automobile, en revanche, la France et l’Allemagne font désormais jeu égal.

    Poursuite de l’accélération

    La Fédération internationale table elle aussi sur une poursuite de l’accélération. Le marché mondial devrait, selon ses prévisions, encore bondir de 18 % en 2017, puis de 15 % par an jusqu’en 2020. Un op­timisme partagé par le Boston Consulting Group (BCG). En juin, ses consultants ont revu à la hausse leurs prévisions, et s’attendent désormais à ce que le marché total des robots (dans l’industrie, mais également les services, l’agriculture, le grand public, etc.) atteigne 87 milliards de dollars, soit 73 milliards d’euros, en 2025.

    Un siècle après l’invention du mot « robot » par l’écrivain tchèque ­Karel Capek, ces appareils dé­sormais bourrés d’informatique connaissent ainsi un décollage décisif. Avec d’autres technologies comme la réalité virtuelle, l’impression 3D et l’Internet des objets, le recours massif aux robots constitue une composante clé de l’actuelle « quatrième révolution industrielle », selon des experts comme Klaus Schwab, le fondateur du forum de Davos (Suisse). Au total, plus de 3 millions de robots devraient fonctionner dans ­le monde à la fin 2020, un triplement en dix ans. De quoi bouleverser le système de production hérité des années 1970.

    Aux yeux des professionnels du BCG, deux grands facteurs expliquent cet essor. Premier point clé : la technologie se révèle de plus en plus performante. D’année en année, les robots deviennent plus petits, plus sophistiqués, plus adaptables. Plus connectés, aussi. Les mouvements d’un robot de soudure installé dans une usine peuvent par exemple être optimisés en fonction des performances d’appareils similaires utilisés dans le même site ou un autre.

    Deuxième facteur décisif : la baisse des prix des appareils, alors que les salaires ouvriers ont au contraire augmenté. Chez So­tubema, l’implantation de l’îlot ­robotisé n’a coûté qu’environ 350 000 euros, dont 80 000 euros pour la « petite merveille » vert et bleu elle-même. A ce tarif, l’investissement devrait être vite rentabilisé. D’autant que la société de Seine-et-Marne a bénéficié de subventions couvrant 20 % du total, dans le cadre surtout des aides aux équipements qui rendent le travail des opérateurs moins pénible. « Mais même sans ces aides, on aurait investi, reconnaît le directeur de l’usine. Si l’on veut non plus être un artisan, mais un industriel du béton, il faut se moderniser, on n’a pas le choix. »

  • Menaces sur l’informatique mondiale

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/20/menaces-sur-l-informatique-mondiale_5034720_3234.html

    La stratégie de survie des anciennes gloires du secteur passe par des diversifications et des acquisitions qui mettront du temps à porter leurs fruits. Et toutes ne survivront pas.

    Le numérique a-t-il tué l’infor­matique ? Alors que les Apple, ­Google, Amazon ou Facebook caracolent dans les classements boursiers mondiaux et qu’ils engrangent des dizaines de milliards de dollars de bénéfices chaque trimestre, les entreprises qui ont donné à l’informatique ses lettres de noblesse ne cessent de se « recentrer », de se « redimensionner », cherchant la formule qui leur redonnera croissance et promesses d’avenir.
    Certes, elles gagnent encore de l’argent et possèdent même pour certaines de beaux trésors de guerre, mais la créativité, l’inventivité et ­l’attractivité ne sont plus dans leur camp. Ni la croissance ni, donc, l’avenir.

    Il y a un an, Hewlett-Packard se scindait en deux sociétés : HP Inc pour les imprimantes et les PC, et HP Enterprise (HPE) pour l’infrastructure, les services et les logiciels. Meg Whitman, PDG de HP, avait pris cette décision pour redonner plus d’« agilité » au doyen de la Silicon Valley, malmené sur ses marchés. Après avoir fusionné ses activités dans les services avec celles de l’américain CSC, puis revendu ses logiciels à l’anglais Micro Focus, HPE a vu son chiffre d’affaires fondre de 52,7 milliards de dollars (49,2 milliards d’euros) à quelque 28 milliards de dollars.

    Le marché porteur du cloud

    La plus que centenaire IBM vient, pour sa part, d’enregistrer un dix-huitième trimestre consécutif de baisse de son chiffre d’affaires. En cinq ans, son revenu global a diminué de plus de 23 %, passant de 107 milliards de dollars en 2011 à 81,7 milliards de dollars en 2015.
    Le géant américain de l’électronique, Intel, a, lui, affiché en 2015 un chiffre d’affaires en baisse de 1 % par rapport à 2014. Le spécialiste des réseaux Cisco a clos son exercice 2016 fin juillet sur un chiffre d’affaires de 49,2 milliards de dollars, stable par rapport à 2015.
    Pas mieux du côté des grands éditeurs de logiciels. Le chiffre d’affaires d’Oracle a baissé de 3 % entre les exercices 2015 (38,2 milliards de dollars) et 2016 (37 milliards). L’allemand SAP parvient à maintenir plusieurs points de croissance, en partie grâce aux acquisitions qu’il a réalisées au cours des dernières années sur le marché plus porteur du cloud.


    La fin des beaux jours

    De même, Microsoft retrouve les faveurs de la croissance – et, donc, de la Bourse – à la suite d’un virage sérieux et de lourds investissements vers le cloud, mais son bénéfice a été quasiment réduit de moitié entre 2011 et 2015.

    En l’espace de quelques années à peine, les stars de l’informatique des années 1990 et 2000, qui affichaient des taux de croissance à deux chiffres et faisaient les beaux jours des actionnaires, se retrouvent à la peine, voire menacées d’être rachetées ou même de disparaître. L’informatique serait-elle passée de mode ? Non, bien au contraire.
    Nos activités reposent plus que jamais sur le numérique, mais c’est justement cette numérisation massive dans tous les domaines qui a changé la donne. L’offre matérielle et logicielle sur laquelle ces géants se sont construits est soudain devenue trop lente, trop lourde, trop rigide et trop chère.

    Une nouvelle ère

    Jusqu’au milieu des années 1990, l’infor­matique servait à l’activité économique des entreprises et des administrations, qui achetaient ou louaient chacune leurs ordinateurs. Les logiciels étaient vendus sous forme de licences, immanquablement accompagnées d’un contrat annuel de maintenance qui représentait environ 20 % du coût de la licence. Le tout nécessitait force développements de logiciels et services d’accompagnement qui faisaient vivre un grand nombre de prestataires de conseil et de services. Jusqu’à ce que des technologies nouvelles viennent bousculer ce monde de l’informatique en imposant des règles elles aussi nouvelles.

    Première cause de cette rupture, le réseau Internet. Sa capacité à donner accès à tous les détenteurs d’un terminal connecté à toutes sortes d’informations et de données a profondément bouleversé l’usage du numérique et l’a mis à portée du grand public.
    La mobilité ensuite. Les téléphones mobiles, rebaptisés smartphones, offrent aujour­d’hui, dans un format compact, plus de fonctionnalités et de puissance qu’un micro-ordinateur. Et aucune de ces « vieilles » entreprises, hormis Apple, n’en produit. En 2007, année du lancement de l’iPhone, le chiffre d’affaires de la firme à la pomme était trois fois plus petit que celui d’IBM. Moins de dix ans après, il est de plus du double.



    Redistribution totale des cartes

    Le cloud enfin. En mettant à disposition de toutes les entreprises, mais aussi de tous les particuliers, de la puissance de traitement informatique à la demande et des espaces de stockage payés à l’usage, le cloud a fait basculer l’informatique dans une nouvelle ère. « On est passé du logiciel de comptabilité dans un bureau au numérique présent ­partout dans nos vies, dans tous les objets et dans toutes nos activités », résume Michael Dell, PDG fondateur de l’entreprise du même nom. Et les grands bénéficiaires de ces mutations s’appellent Google, Apple, Amazon et Facebook.

    Ces nouvelles technologies, auxquelles on peut ajouter les objets connectés, le big data, les nouveaux modes de développement de logiciels dits « agiles », l’intelligence artificielle, l’impression 3D, etc., ont fait entrer le numérique dans nos maisons, dans nos poches, à nos poignets, dans nos voitures… ­Elles ont relégué l’ordinateur au rang d’accessoire avec lequel il faut composer en attendant que le nouveau remplace progressivement l’ancien. Et elles ont totalement redistribué les cartes.

    C’est le schéma classique de la destruction créatrice, chère à Schum­peter. Le grand public a pris le pas sur les ­entreprises et est devenu le moteur de l’industrie. « Le cloud permet à de nouveaux acteurs comme Uber ou Airbnb d’aller très vite, de créer leur marque et d’atteindre le vaste marché du grand public rapidement en ­contournant les acteurs traditionnels de ­l’informatique », remarque Benoît Flamant, directeur de la gestion numérique chez Fourpoints ­Investment Managers.



    « Une guerre à mort »
    De nouveaux venus peuvent en quelques jours mettre au point une application très innovante ou un nouveau service en louant, sur Amazon, la puissance informatique dont ils ont besoin. Jamais ils ne s’équiperont d’un système d’information comme le faisait la génération précédente. Les maîtres mots de ce nouveau monde numérique sont la rapidité, la souplesse, l’expérience client, le grand public et la désintermédiation.

    « C’est une guerre à mort qui se joue là, une guerre à la fois de vitesse, des prix et des ­talents. Il faut innover et générer de la croissance toujours plus et toujours plus vite. Des acteurs comme Yahoo !, Nokia ou BlackBerry n’ont pas survécu à cette course effrénée », ­affirme Patrick Rouvillois, directeur au ­Boston Consulting Group (BCG), expert des ruptures numériques.

    S’ils veulent survivre, les acteurs historiques de l’informatique n’ont d’autre choix que de se réinventer et de trouver de nouveaux terrains fertiles à la croissance. Le matériel, serveurs, PC et portables, est devenu une « commodité », un support aux applications et aux services proposés. Sur le marché des PC, les marges faiblissent de jour en jour. La consolidation permet de réaliser des économies d’échelle.
    C’est l’option prise par le chinois Lenovo, qui a successivement repris les PC puis les serveurs d’IBM, l’activité PC de NEC, la branche téléphonie mobile de Motorola et, tout récemment, a signé un « accord de coopération » avec l’un des derniers japonais du domaine, Fujitsu. Seuls HP, Dell et les taïwanais Asus et Acer parviennent à se maintenir sur ce marché. Du côté des serveurs, la menace vient des géants de l’Internet.

    Plutôt que d’acheter les matériels du marché, les Google, Facebook et autres Amazon développent eux-mêmes leurs équipements selon leurs propres spécifi­cations. Là encore, les acteurs traditionnels seront de plus en plus souvent contournés.
    Certes, le matériel informatique ne disparaîtra pas. Les objets connectés, les smartphones, l’analyse des données, l’utilisation croissante de la vidéo nécessitent des équipements toujours plus nombreux dans les centres de données (datacenters).

    Le logiciel, un objet vivant

    Ainsi, chaque smartphone vendu nécessite un nouveau serveur dans un centre de données. « Mais le matériel n’existe pas tout seul, il est forcément lié à une intelligence. On n’achète pas un téléphone ou une montre connectée pour l’objet lui-même mais pour les fonctions qu’il offre », remarque Philippe Herbert, ­general partner chez Banexi Ventures. Et, là aussi, les acteurs historiques sont menacés.

    Le logiciel devient à son tour une commodité. On ne développe plus de logiciels de gestion des ressources humaines, de la ­production ou de la finance, écrits une fois pour toutes. Depuis l’émergence des ­DevOps, ces méthodes de développement agile, le logiciel est devenu un objet vivant, dynamique, composé de modules du ­marché, souvent en accès libre (open source), que des développeurs assemblent pour l’adapter aux besoins d’une application ou d’une entreprise et qu’ils font ­évoluer au fur et à mesure des besoins. C’est l’avènement du code et des codeurs.

    Le software as a service (SAAS) simplifie l’usage en donnant accès à un logiciel qui est actualisé en permanence. L’utilisateur paie à la consommation, il n’a plus besoin d’investir dans du matériel et dans des équipes ­d’informaticiens. Pour les éditeurs historiques, le SAAS impose la refonte des logiciels, afin de les rendre utilisables dans le cloud en toute sécurité. Il entraîne surtout une baisse de leurs revenus à court terme. Là où il encaissait 100 en une fois puis 20 chaque année pour la maintenance, l’éditeur doit maintenant patienter cinq ou six ans au moins pour encaisser une somme équivalente. Ce changement de modèle n’a pas fini de faire des dégâts.

    « Nous sommes mortels »

    Pour survivre, les acteurs historiques rachètent des sociétés nées dans le cloud et l’Internet. En juin 2013, IBM a acquis l’hébergeur SoftLayer et ses 13 centres de données pour 2 milliards de dollars. Depuis 2011, l’allemand SAP a racheté des éditeurs spécialisés dans le SAAS, SuccessFactors (RH), Ariba (achats), Fieldglass (RH), Concur (frais de déplacements) pour un total de près de 17 milliards de dollars. HPE est en négociation pour le rachat de SimpliVity, un acteur de l’hyperconvergence, une technologie-clé pour les datacenters, pour près de 4 milliards de dollars. Oracle vient de boucler l’acquisition de NetSuite (logiciels de gestion dans le cloud) pour 9,3 milliards de dollars.

    Toutes ces acquisitions vont doter les acheteurs des compétences qui leur faisaient défaut, mais il faudra des années avant que leur apport ne soit visible dans le chiffre d’affaires. « Notre avantage est que nous savons que nous sommes mortels et que la transformation est nécessaire », affirme sereinement ­Nicolas Sekkaki, le président d’IBM France. IBM mise désormais sur le cloud et l’intelligence artificielle (programme Watson), qui devraient représenter la moitié de son ­chiffre d’affaires d’ici à cinq ans.

    « Il y a vingt ans, IBM était numéro un, et HP numéro dix. Aujourd’hui, les 8 autres du top 10 ont disparu ou ont été rachetés », précise Gérald Karsenti, le président de HPE France. « Tous les acteurs peuvent disparaître ­demain. Le secteur bouge, se réinvente en permanence. Le tout est de ne pas se laisser distancer. » Alors, ils tentent de retrouver plus de souplesse et de créativité en collaborant avec des start-up et en multipliant les projets d’innovation ouverte. Mais, s’ils espèrent tous avoir trouvé la martingale qui leur assurera des lendemains radieux, aucun ne peut affirmer que sa stratégie est la bonne.

  • Empty container repositioning costs the shipping industry up to $20bn a year - The Loadstar
    http://theloadstar.co.uk/empty-container-repositioning-costs-shipping-industry-20bn-year

    Repositioning empty containers costs the shipping industry $15-$20bn a year – up to 8% of a shipping line’s operating costs – according to Boston Consulting Group (BCG).

    At this week’s Intermodal Europe event in Rotterdam, Johannes Schlingmeier, a consultant at BCG, said the huge number of empty container movements across the globe accounted for 15% of all box movements in the US, 14% in Latin America, 29% in Europe, 16% in the Middle East and 25% in China.

    Speaking to The Loadstar, Mr Schlingmeier’s colleague, Christian Roeloffs, said the problem arose from a mixture of structural trade imbalances and liner and network inefficiency.

    Against structural imbalances – such as those seen in an economy that exports more, China’s, for instance – little can be done,” he said.

    Eh oui, c’est la bonne vieille question du #fret_de_retour.

    Bon, heureusement, quand c’est quelqu’un d’une boîte de conseil qui parle, la solution n’est jamais loin…

    However, our analysis shows that 33% of repositioning costs arise from company inefficiencies.

  • Thank you for smoking
    https://www.microsoft.com/de-de/politik/blog/article.aspx?id=1793

    C’est beau ce discours, depuis bientôt vingt ans on l’entend sans cesse : Il nous faut de programmeurs. Savoir programmer est une compétence incontournable pour les jeunes. Mais surtout, et voilà la partie cachée de ce discours, programmez avec NOS langues, avec NOS outils et pour NOS plateformes.

    On continuer ce discours, mais on préfère le tenir qu’au niveau de la direction :

    Bienvenu dans le pays des Microsoft, Google, Facebook, Apple & Co. bienvenu dans l’usine à films squattée par vos parents (m’enfin par des gens de la génération de vos parents) #UFA-Fabrik , bienvenu dans la nouvelle capitale germaine sous le charme du capital qu’on vous apporte.

    Programmierer braucht das Land

    Sicher ist nur, dass in der Arbeitswelt von morgen eine ganze Reihe neuer Kompetenzen notwendig sind, wie die aktuelle Studie „New Vision for Education“ des Weltwirtschaftsforums in Zusammenarbeit mit der Boston Consulting Group zeigt: Neben grundlegenden Skills wie Lesen und Schreiben werden Kompetenzen im Umgang mit Informations- und Kommunikations-Technologie immer wichtiger. Zudem erkennt die Studie, dass Technologie dabei hilft, soziale und emotionale Kompetenzen zu entwickeln, die auf dem Arbeitsmarkt ebenfalls gefragt sein werden.

    Code Your Life
    http://www.code-your-life.org


    C’est un effort permanent pour récupérer les cerveaux de l’avenir.

    Jeden Dienstag von 16:30-18:00 Uhr lädt Code your Life zum Minecraft Stammtisch in das Microsoft Café „The Digital Eatery“, Unter den Linden 17 in Berlin-Mitte ein.

    In einer entspannten Atmosphäre spielen wir zusammen Minecraft, das erfolgreichste Open-World-Game aller Zeiten. Im Team erleben wir spannende Abenteuer, diskutieren angesagte Themen und lernen die Veränderungsmöglichkeiten des Spiels kennen. Dabei stellen wir für den Stammtisch einen eigenen Server zur Verfügung, an dem wir jede Woche weiterarbeiten. Ein kleines Let’s Play aus unserer Welt könnt ihr euch schon anschauen.

    Vor Ort sind ausreichend Geräte zum Spielen, es können aber auch eigenen Computer mitgebracht werden. Obendrauf gibt es für jeden ein Freigetränk an der Digital Eatery Theke.

    C’est impressionnant. Que fait le monde du libre, est-ce qu’on entend déjà la voix de Londres appeller les résistants sur le continent ?

    Que dalle. Je me trompe ?

    #impérialisme #parodie #software #FLOSS

    • Que fait le monde du libre ? C’est une incantation creuse. Le « monde du libre » ça n’existe pas, il n’y a qu’une quantité limitée de moyens limités face à des structures très organisées avec des moyens colossaux.
      En soi, le logiciel libre fait ce qu’il fait : du logiciel. Et la démonstration de sa valeur, c’est que les langages / plateformes qui ont le « vent en poupe » si tu me passes la métaphore nautique facile et rapide, c’est du logiciel libre, ou bien a minima du privateur bien obligé de se mettre au libre.
      Après on peut se poser la question du libre dans le système éducatif public. Mais ça mérite un bouquin à soi tout seul ;)

  • Millionaires projected to own 46 percent of global private wealth by 2019 - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2015/06/18/econ-j18.html

    Millionaires projected to own 46 percent of global private wealth by 2019

    By Gabriel Black
    18 June 2015

    Households with more than a million (US) dollars in private wealth are projected to own 46 percent of global private wealth in 2019 according to a new report by the Boston Consulting Group (BCG).

    This large percentage, however, only includes cash, savings, money market funds and listed securities held through managed investments—collectively known as “private wealth.” It leaves out businesses, residences and luxury goods, which comprise a substantial portion of the rich’s net worth.

    #riches #pauvres #millionnaires #inégalités #richesse #pauvreté

  • #Millionaires control 41% of world’s wealth
    http://www.cnbc.com/id/102759742

    The Global Wealth report from Boston Consulting Group (BCG) said the number of millionaires in the world grew to 17 million in 2014, up from 15 million in 2013. The world’s millionaires now control 41 percent of the $164 trillion in global private wealth, up from 40 percent in 2013. The report said millionaires are expected to control 46 percent of the world’s wealth in 2019.

  • L’entreprise qui s’auto-optimise - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120089731945

    Les algorithmes proposeront-ils demain aux entreprises de développer de nouveaux marché ou de nouveaux modèles d’affaires ? Ce ne sera peut-être pas aussi simple que cela, estiment Martin Reeves, directeur du Boston Consulting Group et auteur de Votre stratégie a besoin d’une stratégie, Ming Zeng, responsable de la stratégie d’Alibaba et Amin Venjara responsable de la stratégie et du développement d’ADP dans un article pour la Harvard Business Review. En attendant, les entreprises peuvent commencer à appliquer des principes algorithmiques pour faire de fréquent ajustements de leurs modèles d’affaires, de leur processus d’allocation des ressources comme de leur structures. En fait, c’est déjà le cas chez Google, Netflix, Amazon ou Alibaba… Ces entreprises ne cessent de réorienter leurs offres en tirant (...)

    #innovation #management #Big_Data #infolabs_entreprise #entreprise

  • Oceans are world’s seventh largest economy worth $24tn, says WWF report | Environment | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2015/apr/23/oceans-are-worlds-seventh-largest-economy-worth-24tn-says-wwf-report

    The report, commissioned by WWF, states the asset value of oceans is $24tn and values the annual “goods and services” it provides, such as food, at $2.5tn.

    This economic clout would make the oceans the seventh largest economy in the world although the report’s authors, which include the Boston Consulting Group, say this is an underestimate as it does not factor in things such as oil, wind power and intangibles, such as the ocean’s role in climate regulation.

    The economic value is largely comprised of fisheries, tourism, shipping lanes and the coastal protection provided by corals and mangroves.

    #mer #rapport #wwf #écologie #pêche #transport_maritime

  • Robotique : migration massive vers des tâches individuelles
    http://www.atelier.net/trends/articles/robotique-migration-massive-vers-taches-individuelles_431021

    [L]es prévisions du cabinet Boston Consulting Group confirment cette tendance : les investissements liés à la robotique vont atteindre 67 milliards de dollars d’ici 2025, contre 10 milliards investis en 2010. Mais si elle a déjà, et continue, de révolutionner les tâches industrielles (les investissements dans le domaine devraient s’élever à 24,4 milliards de dollars d’ici 2025), la robotique s’immisce de plus en plus dans le domaine des tâches personnelles. En effet, le rapport rappelle qu’aide-soignant, agent de sécurité ou encore simple compagnon sont autant de fonctions que les robots peuvent aujourd’hui remplir.
    [...]
    D’ailleurs, pour 10 000 travailleurs humains, on trouve désormais 1000 robots dans des pays comme la France et les États-Unis également dans les usines de fabrication automobile. [...] De même aux Pays-Bas, la marque Philips utilise désormais 128 robots pour faire ses rasoirs, accompagnés de seulement 9 humains.

    Plus en détails (et en anglais) :
    https://www.bcgperspectives.com/content/articles/business_unit_strategy_innovation_rise_of_robotics

    #Automatisation #Chômage #Emploi #Humain #Industrie #Robotique

  • Les Russes se sont enrichis plus que les Occidentaux en 2013 | Presse russe | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/presse_russe/20140610/201493833.html

    Le bien-être des ménages russes a augmenté de 21,9% en 2013 pour atteindre 1 920 milliards de dollars, selon l’étude Riding a Wave of Growth : Global Wealth 2014 rédigée par le Boston Consulting Group (BCG), écrit mardi le quotidien RBC Daily.

    Les Russes se sont enrichis plus rapidement que les habitants d’Europe de l’est et d’Amérique du Nord. Cependant, la situation pourrait changer dès cette année.

    Le BCG a calculé le montant total de l’épargne des citoyens, des comptes et de divers titres de valeur en leur possession. Jusque-là, la croissance de la richesse des ménages russes était bien plus modeste : en moyenne 17,4% entre 2008 et 2012.

    Comme avant, les Russes préfèrent détenir leur épargne en liquide et sur un compte bancaire (1 200 milliards de dollars, soit 60%). Le deuxième moyen le plus populaire reste les actions (600 milliards de dollars, soit 33%), et seule une infime minorité opte pour les obligations (100 milliards de dollars, soit 7%). En cinq ans, la part des fonds investis dans divers titres de valeurs a augmenté de 37% à 43%.

    La Russie reste dans le top-15 des pays par le nombre de ménages millionnaires : 213 000 en 2013 (13ème place). Cet indice était de 0,4% en 2013 par rapport au total des ménages (contre 0,3% en 2012). Le nombre de ménages très aisés avec une fortune dépassant 100 millions de dollars s’est élevé à 536 – dans ce classement la Russie est 5ème au monde. Un an plus tôt ils étaient seulement 328.....

    #Russie
    #Occidentaux
    #enrichissement
    #épargne
    #obligations
    #croissance

    #BCG

  • Partage du gâteau
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/232-fevrier-2014/article/partage-du-gateau-4614

    L’expansion du marché africain s’ajoute à l’intérêt ancien pour les matières premières, et le continent n’en finit pas de susciter des convoitises. Selon un rapport du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) (RFI.fr, 28/01), 90% des patrons des trente plus grands groupes mondiaux se sont rendus en Afrique en 2013, contre seulement 10% en 2006. Côté français, Alexandre Vilgrain, interrogé sur RFI (27/01) à l’occasion de la sortie du rapport 2014 du CIAN, relativise la perte des parts de marché (...)

    #232_-_février_2014

    / #Multinationales, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, #Entreprises_françaises

  • Comment la NSA espionne la #France http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/21/comment-la-nsa-espionne-la-france_3499758_651865.html

    L’agence dispose de plusieurs modes de collecte. Quand certains numéros de téléphone sont utilisés dans l’Hexagone, ils activent un signal qui déclenche automatiquement l’enregistrement de certaines conversations. Cette surveillance récupère également les SMS et leur contenu en fonction de mots-clés. Enfin, de manière systématique, la #NSA conserve l’historique des connexions de chaque cible.

    Cet espionnage apparaît au titre du programme « US-985D ». L’explicitation exacte de ce sigle n’a pas été fournie, à ce jour, par les documents #Snowden ni par d’anciens membres de la NSA. A titre de comparaison, les sigles utilisés par la NSA pour le même type d’interception visant l’Allemagne sont « US-987LA » et « US-987LB ». Cette série de numéros correspondrait au cercle qualifié par les Etats-Unis de « troisième partie » auquel appartiennent la France, l’Allemagne mais aussi l’Autriche, la Pologne ou encore la Belgique. La « deuxième partie » concerne les pays anglo-saxons historiquement proches de Washington, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, connus sous le nom des « Five Eyes ». La « première partie » concerne, elle, les seize services secrets américains.

    #surveillance

    #Espionnage de la NSA : les Etats-Unis intéressés par Wanadoo et #Alcatel-Lucent
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/21/les-services-secrets-americains-tres-interesses-par-wanadoo-et-alcatel-lucen

    Discussion là : http://seenthis.net/messages/186866

    et le « décryptage » de @reflets :
    http://reflets.info/alcatel-interesse-la-nsa-decryptage-dun-article-du-monde

    • Le parlement européen cherche la réponse à #Prism
      http://www.mediapart.fr/journal/international/221013/le-parlement-europeen-cherche-la-reponse-prism?onglet=full

      Encadrement des transferts de données personnelles vers un État tiers, « consentement explicite » des utilisateurs, « droit à l’effacement » : des élus ont adopté lundi à Strasbourg deux textes censés renforcer la protection des données des citoyens européens sur internet.

      De l’avis général à Bruxelles, le #lobbying des géants de la #Silicon_Valley est intensif, et ne devrait pas se calmer dans les mois à venir. Le vote en commission devait initialement avoir lieu au printemps, mais il a finalement été reporté à l’automne, retardé par la masse des amendements déposés – environ 4 000. Il reste d’ailleurs, aux yeux de certains élus et observateurs, des failles béantes dans le texte actuel, qui pourraient réduire ces efforts de régulation à néant.

      Dans tous les cas, les débats, désormais, seront menés à huis clos, et la partie s’annonce délicate pour le parlement. Les capitales sont loin d’avoir toutes affiché clairement leurs positions. Surtout, la concomitance avec d’autres négociations, dans la capitale belge, peut faire craindre le pire. Les discussions pour un accord de libre-échange [#GMT] avec les #États-Unis sont en effet lancées depuis juillet, et le chantier du « grand marché transatlantique » risque de parasiter l’avancée du texte sur la protection des données.

      #UE #données_personnelles

      Le marché du stockage des données et de leur commercialisation, en tout cas, est gigantesque. D’après un rapport récent du Boston Consulting Group, la valeur des données personnelles des citoyens européens s’établissait à 315 milliards de dollars en 2011, et devrait atteindre près de 1 000 milliards à l’horizon 2020… Une manne colossale qui devrait, en ces temps de croissance anémique, en faire saliver plus d’un.

    • #Routeurs, #câbles_sous-marins : Alcatel-Lucent, cible évidente de la NSA | Mediapart #paywall
      http://www.mediapart.fr/journal/international/251013/routeurs-cables-sous-marins-alcatel-lucent-cible-evidente-de-la-nsa?onglet

      Le groupe de télécommunications a fait l’objet d’un espionnage massif de la part des services de renseignements américains, selon les documents publiés par le Monde. Fabricant des équipements qui forment le système nerveux des communications mondiales, il ne peut qu’intéresser les grandes oreilles du monde entier.

      Le Alcatel de Alcatel-Lucent (dont la division câbles représente 40% du marché mondial), ou les limites de la #silicon_army

      Mais en quoi Alcatel-Lucent intéresse l’espionnage américain ? « Lucent (qui est américain, ndlr) collabore depuis des décennies avec le renseignement américain. Il y a chez les Américains un patriotisme, qui se vérifie y compris chez les jeunes de la Silicon Valley comme Google, Yahoo ou Facebook, tel que cela ne leur pose aucun problème de participer aux activités de renseignement et de fournir des informations aux autorités. Avec Alcatel, c’est différent. Même si la fusion (réalisée en 2006, ndlr) a créé une commodité considérable, les Américains ne sont pas sûrs que la direction française est prête à coopérer. Espionner la maison leur permet de s’assurer qu’ils maîtrisent l’accès aux équipements du groupe et surtout aux communications qui y transitent, partout dans le monde », résume un familier de ce monde du renseignement.

      Que se passe-t-il dans les stations d’atterrissement ? Mystère.

      A côté de l’activité de fabrication et de pose de câbles sous-marins, ASN exploite aussi une station terrestre, à côté de Brest, qui supervise le trafic passant par les câbles et sa qualité entre les deux côtés de l’Atlantique. Comment fonctionne cette station ? A-t-elle un rôle au-delà de la technique ? A chaque fois, les interlocuteurs se sont fermés comme des huîtres : nous entrions en terra incognita, ou qui devait le rester.

      Et enfin... :

      Pour parfaire le tout, une entité très secrète a été créée au moment de la fusion, à la demande de la sécurité américaine. Nommée LGS, elle est en totalité américaine, et contrôlée par des administrateurs américains. Elle travaille pour la recherche militaire. Elle est au courant de toutes les technologies développées par le groupe partout dans le monde et récupère ce qui l’intéresse pour développer des équipements revendus aux services américains. Cette entité discrète avait même disparu de l’organigramme du groupe, quand Philippe Camus, banquier installé aux Etats-Unis, et le néerlandais Ben Verwaayen avaient pris la direction du groupe en 2008. Depuis que Michel Combes a repris les rênes en avril 2013, LGS est réapparu. Au moins sur l’organigramme.

    • Ouais, il faut mettre la phrase d’après (qui m’a bien fait rire…)

      Le journal avait ensuite reconnu qu’il s’agissait de méta-données collectées par les services de renseignement français à l’étranger, et partagées avec la NSA,

      Puisque je te dis qu c’est pas des écoutes, c’est des métadonnées, c’est moins grave !

      Et ça, froidement, 9 mois après les révélations de Snowden. J’le crois pas !!!

      Justement le contenu des écoutes, la NSA et Cie s’en tape (sauf pour celles qu’elle cible, mais il ne s’agit justement pas de ça), c’est avec les métadonnées qu’elle fait son miel.

  • Qatar has 143 millionaires for every 1,000 households: Study

    http://gitm.kcorp.net/index.php?id=651565&news_type=Economy&lang=en

    The Peninsula - 05 June, 2013

    Wealthy individuals in the Middle East and Africa saw the value of their assets rise by 9.1 percent to $ 4.8 trillion in 2012, a study by the Boston Consulting Group (BCG) showed, as strong economies and rising equity markets fuelled regional growth.

    High net worth individuals in the Gulf Arab region continue to allocate heavily on cash and prefer regional stock markets when they invest in risky instruments, the report said.

    The Gulf Arab region ranked highly among countries with the highest percentage of millionaire households with Qatar leading the global list with 143 millionaires out of every 1,000 households, the study showed.

    If current trends continue, wealth in the region could rise to $ 6.5 trillion by 2017, said the survey, published yesterday.

    Global wealth managers have flocked to the region in recent years, lured by its rich energy and commodity reserves, relatively higher economic growth and rising population.

    At the same time, Middle Eastern investors are becoming more comfortable investing domestically even though the percentage of assets held off-shore is relatively high, said Markus Massi, partner and managing director at BCG.

    Wealth held in equities grew by 18.3 percent in 2012 in the region, the survey showed. “You see less money getting invested in outside jurisdictions but this can change pretty quickly if political conditions worsen,” Massi said.

    Private banks like Julius Baer and Sarasin Alpen, now compete with Credit Suisse, J P Morgan Chase and UBS in the region.

    Royal Bank of Canada expects to double the number of wealth management employees in its Dubai office in the near future, and is open to opportunities for acquisitions, a senior executive said last year. But only those offering unique investment products and catering to specific asset classes are gaining traction among Middle Eastern investors, said Massi.

  • La valeur d’usage des médias en ligne est meilleure ! - Meta-#media
    http://meta-media.fr/2013/02/11/la-valeur-dusage-des-medias-en-ligne-est-meilleure.html

    Selon une étude Boston Consulting Group - http://www.bcgperspectives.com - les utilisateurs d’internet américains estiment accéder à de meilleurs contenus en ligne qu’il y a 3 ans et sont 5 fois plus enthousiastes sur le potentiel de l’internet que sur ses risques éventuels. Tags : internetactu2net internetactu fing media (...)

    #lafeuille