company:eni

  • South Africa’s Landmark Oil Find Opens Prospect of Drilling Rush - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-02-07/total-discovery-opens-new-petroleum-province-off-south-africa


    source: Africa Oil Corp

    South Africa’s first deep-water discovery, reported Thursday by French oil major Total SA, may prompt a rush of activity offshore by competitors as the country works to cut its reliance on imported fuels.

    The Brulpadda find, estimated at about 1 billion barrels by Total Chief Executive Officer Patrick Pouyanne, could be enough to supply South Africa’s refineries for almost four years. That’s a boon for a country that has always been short of oil and is running out of its scant domestic supply of gas.
    […]
    The field of primarily gas-condensate — a light liquid hydrocarbon — was discovered about 175 kilometers (109 miles) off the country’s southern coast in the Outeniqua Basin. The area, where Exxon Mobil Corp. and Eni SpA also hold stakes, may now draw further interest, especially since South Africa is due to introduce new legislation later this year aimed at spurring exploration.


    source: Total

    Les deux cartes proviennent de cet article du 29/01/2019
    South Africa could be days away from a massive new deepsea energy find
    https://www.businessinsider.co.za/totals-brulpadda-find-in-south-africa-2019-1

  • Energie : Doha prévoirait 20 milliards d’investissements aux USA
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/12/16/97002-20181216FILWWW00111-energie-doha-prevoirait-20-milliards-d-investisse

    Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), prévoit d’investir plus de 20 milliards de dollars (plus de 17,5 mds d’euros) dans le secteur énergétique américain au cours des cinq prochaines années, a déclaré dimanche le ministre qatari de l’Energie.

    Isolé par un embargo imposé par ses voisins du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite, l’émirat gazier cherche à investir aux Etats-Unis dans les secteurs pétrolier et gazier, et dans des ressources non conventionnelles, a indiqué ce ministre, Saad al-Kaabi, lors d’une conférence à Doha (Doha Forum).

    « Un peu plus de 20 milliards de dollars seront investis ces cinq prochaines années aux Etats-Unis », a affirmé M. Kaabi, également PDG de Qatar Petroleum.

    L’objectif principal du Qatar est de relancer le terminal de gaz naturel liquéfié de Golden Pass, au Texas (sud des Etats-Unis), d’une valeur de plusieurs milliards USD, selon M. Kaabi.

    (...)

    Sur l’Amérique du Nord, Qatar Petroleum a par ailleurs signé lundi dernier un accord avec le groupe énergétique italien Eni pour acquérir 35% de parts dans trois gisements pétroliers offshore au Mexique. C’est le deuxième investissement le plus important de l’émirat dans ce pays cette année.

    #or_noir #qatar

  • Lebanese military warns #Israel against oil exploration on borders - Xinhua | English.news.cn
    http://www.xinhuanet.com/english/2018-09/07/c_137450302.htm

    The statement was released following a meeting between the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL) Head of Mission and Force Commander Stefano Del Col and a senior delegation from the LAF.
    It also came after Lebanese Parliament Speaker Nabih Berri expressed his worry on Wednesday about Israel’s intention to start oil exploration in July 2019 in the Karish field, which is very close to the Lebanese waters.

    Berri also voiced concern over the intention of the French oil and gas giant Total S.A. to postpone its oil exploration in Lebanon’s Block 9, which borders Israel’s maritime zone and contains waters claimed by both sides.
    Total was supposed to start operation in 2019 but has postponed it till the spring of 2020, said Lebanon 24, a local news agency.

    “This is a very dangerous step,” Berri was quoted as saying.

    On December 14, 2017, the Lebanese Council of Ministers approved two exclusive licenses for oil exploration and production in blocks 4 and 9 for a consortium composed of Total S.A, Eni International BV and JSC Novatek.

    #Liban #France #Total #

  • Lebanon’s oil & gas sector is stepping into the implementation phase
    https://www.mesp.me/2018/04/09/lebanons-oil-gas-sector-stepping-into-implementation-phase

    The Ministry of Energy and Water published the full text of the exploration and production contracts signed with the consortium made up of Total, Eni and Novatek. Lebanon is the first country in the Eastern Mediterranean to disclose signed agreements, and – regardless of the provisions in this agreement – this is a welcome move that deserves to be highlighted. Click here for Block 4’s EPA, and here for Block 9’s EPA.

    There were indications that the LPA and Ministry of Energy intended to disclose the contracts, but it’s all in the timing: It’s one thing to make them available at the beginning of the process and another thing to disclose them further down the road.

    #pétrole #gaz #Liban

  • Wärtsilä introduces Eniram Mobile to offer real-time decision-making support for voyage efficiency and safety management – gCaptain
    http://gcaptain.com/wartsila-introduces-eniram-mobile-offer-real-time-decision-making-support-

    Eniram, a Wärtsilä company, has launched Eniram Mobile to offer real-time decision-making support via mobile notifications. Eniram Mobile, which has been co-developed together with Royal Caribbean Cruises, ensures that key personnel receive important information in a timely fashion, both onboard and shoreside.

    This solution was created to support situational awareness based on collected historical and real-time data coupled with predictive analytics. By making these insights transparent through mobile technology, captains, fleet managers, and senior executives get instant access to the information needed for effective and timely decision making. It makes planning more effective in view of safety and operations efficiency management.
    […]
    The mobile notifications cover various operational aspects including safety, energy management and security. Decision makers get the latest information for speed over ground, trim, list, high wind and weather forecasts. The insights delivered via the mobile notifications are based on available vessel data and the analytical capabilities of the Eniram Insight Factory, which is in the centre of Eniram’s solutions.

  • ITALIE ISOLÉE DANS LA TEMPÊTE MIGRATOIRE
    Article de JÉRÔME GAUTHERET

    Sur les 600 000 migrants arrivés en Italie depuis 2014, la plupart ont traversé la #Méditerranée. Des milliers d’autres y ont péri. L’île de #Lampedusa, avant-poste de l’accueil, est débordée par cette crise humanitaire fortement liée au chaos qui règne en #Libye.

    On rejoint le jardin public en poussant les portes d’une grille qui ne ferme plus depuis longtemps. Puis, après une courte promenade au milieu des agaves et des myrtes, on arrive à un étrange réseau de grottes sommairement aménagées à proximité d’un vieux puits. L’endroit est à peine mentionné par les guides de voyage, mais il mérite qu’on s’y arrête : en effet, le vrai cœur de Lampedusa est là, en ces vestiges
    à peine entretenus d’un sanctuaire millénaire, témoignage unique de ce qu’était l’île avant sa colonisation systématique, au début du XIXe siècle.

    LAMPEDUSA, UNE ÎLE AU CENTRE DU MONDE

    Avant de devenir un paradis touristique perdu au milieu de la Méditerranée, à 150 kilomètres des côtes tunisiennes, en même temps que, pour le monde entier, le symbole de l’odyssée des centaines de milliers de migrants qui, chaque année, bravent tous les dangers pour atteindre l’Europe, Lampedusa a été un havre, un lieu de repos pour les marins de toutes origines qui sillonnaient la mer.

    Marchands phéniciens, arabes ou grecs, chevaliers francs revenant de croisade, pirates barbaresques, pêcheurs en détresse : Lampedusa était leur île. Elle appartenait à tous et à personne. Chacun, du roi de France revenant de Terre sainte au plus humble pêcheur, venait s’abriter ici durant les tempêtes, prier ses dieux et reprendre des forces, en attendant l’accalmie. Aujourd’hui, une chapelle dédiée à
    la Vierge a été aménagée dans la pierre, à deux pas de la grotte, et les habitants viennent, de loin en loin, y déposer quelques fleurs ou prier, dans un calme absolu.

    La " porte de l’Europe ", pour reprendre le nom d’une œuvre d’art installée sur une plage faisant face à l’infini, à la pointe sud de Lampedusa, peut bien être présentée comme une des extrémités de l’Union européenne, un bout du monde exotique. Mais, dès que l’on pose le pied sur l’île, on est assailli par le sentiment inverse : celui d’être au centre d’un espace fluide, au sein duquel les populations ont navigué de rive en rive, depuis toujours. L’impression est encore plus
    saisissante lorsqu’on observe, grossièrement sculptées dans la roche, les traces de ce passé enfoui.

    L’homme qui nous conduit dans ce sanctuaire, un matin d’hiver, s’appelle Pietro Bartolo. Il est né sur l’île en 1956, il en est parti à 13 ans et y est revenu au milieu des années 1980, une fois achevées ses études de médecine. C’est lui qui a fondé, un peu à l’écart du bourg, le petit hôpital qui, aujourd’hui encore, constitue le seul lieu d’assistance, sur terre comme sur mer, à plus de 100 milles nautiques (185 km) à la ronde.

    En tant que directeur de l’#hôpital de Lampedusa, il a accueilli, ces dernières années, des dizaines de milliers de candidats à l’exil sur le quai minuscule qui tient lieu de débarcadère, et les a soignés. Il a aussi eu la terrible responsabilité d’ouvrir, du même geste, des centaines et des centaines de ces grands sacs verts dans lesquels on
    ramène à terre les corps des naufragés. Un film documentaire sorti en 2016, nominé pour l’Oscar, Fuocoammare. Par-delà Lampedusa, dans lequel il jouait son propre rôle, lui a valu une notoriété internationale. A sa manière, lui aussi est devenu un symbole.

    Comme c’est courant ici, l’histoire familiale de Pietro Bartolo est africaine autant qu’italienne. A l’exemple de ces milliers de Siciliens poussés par la misère qui, pendant des décennies, ont pris la mer en sens inverse des migrants d’aujourd’hui pour chercher du travail dans les colonies et protectorats d’Afrique du Nord, la famille de sa mère s’était installée un temps en Tunisie. Cette multitude d’odyssées ordinaires, dont le souvenir est entretenu par les histoires familiales, explique une bonne part des différences de perception du phénomène migratoire entre le nord et le sud de l’Italie.

    LE TEMPS DES " TURCS "

    A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, #Pietro_Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “#les_Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

    Le gouvernement, lui, ne considère pas encore le phénomène comme préoccupant. D’autant plus que, depuis le début des années 1990, l’#Italie a la tête ailleurs. L’arrivée dans les Pouilles, au printemps et en été 1991, de plusieurs dizaines de milliers d’Albanais fuyant la ruine de leur pays a provoqué un choc terrible. Le 8 août, le #Vlora, un cargo venu du port albanais de Durres, est entré dans celui de Bari avec à son bord 20 000 migrants, bientôt installés dans l’enceinte du stade de la ville. La désorganisation est totale : le maire multiplie les appels aux dons et à la solidarité, tandis qu’à Rome le gouvernement cherche un moyen de renvoyer chez eux ces arrivants illégaux… Rien ne sera plus jamais comme avant.

    A l’aune de ce bouleversement venu des Balkans, qui force l’Italie, pour la première fois de son histoire, à se poser la question de l’accueil et de l’intégration, les arrivées sporadiques à Lampedusa ne sont pas perçues au départ comme beaucoup plus qu’une anecdote. Selon les souvenirs des habitants, les migrants venaient surtout des côtes tunisiennes, ils étaient jeunes et en relative bonne santé. La plupart du temps, la traversée était assurée par des passeurs, payés une fois le but atteint. Bref, la route de la #Méditerranée_centrale vivait à l’heure d’une migration "artisanale".

    Mais au fil du temps, dans les années 2000, le phénomène change de nature et d’échelle. "Il ne s’agit pas seulement de géopolitique. Il s’est produit un changement anthropologique dans la jeunesse africaine il y a une quinzaine d’années", assure le vice-ministre italien des
    affaires étrangères et de la coopération, Mario Giro, qui, avant d’entrer en politique, a consacré de nombreuses années à des missions en Afrique comme responsable des questions internationales de la Communauté de Sant’Egidio. "Avant, il s’agissait de projets collectifs : une famille se cotisait pour envoyer un de ses fils en Europe, dit-il. Désormais, ce sont des #hommes_seuls qui décident de
    partir, parce qu’ils considèrent que partir est un droit. Dans les villes africaines, la famille a subi les mêmes coups de la modernité que partout dans le monde. Ces jeunes gens se sont habitués à penser seuls, en termes individuels. Dans leur choix, il y a une part de vérité – les blocages politiques – et la perception que l’avenir n’est pas dans leur pays. Alors, ils partent."
    #facteurs_push #push-factors

    Des gouvernements européens essaient de passer des accords avec les Etats africains pour qu’ils arrêtent en Afrique les candidats à l’Europe, ce qui a pour effet de criminaliser l’activité des #passeurs. Des réseaux de plus en plus violents et organisés se mettent en place.

    VIE ET MORT DE MOUAMMAR KADHAFI

    Un acteur central du jeu régional comprend très tôt le parti à tirer de ce phénomène, face auquel les pays européens semblent largement démunis. C’est le chef de l’Etat libyen, Mouammar #Kadhafi, qui cherche depuis le début des années 2000 à retrouver une forme de respectabilité internationale, rompant avec la politique de soutien au terrorisme qui avait été la sienne dans les années 1980 et 1990.
    Grâce aux immenses recettes de la rente pétrolière, dont il dispose dans la plus totale opacité, le Guide libyen multiplie les prises de participation en Italie (Fiat, Finmeccanica) et les investissements immobiliers. Il entre même au capital du club de football le plus prestigieux du pays, la Juventus de Turin. En contrepartie, le groupe énergétique ENI, privatisé à la fin des années 1990 mais dans lequel l’Etat italien garde une participation importante, conserve le statut d’Etat dans l’Etat dont il jouit en Libye depuis la période coloniale (1911-1942).

    Bientôt, la maîtrise des flux migratoires devient un aspect supplémentaire dans la très complexe relation entre la Libye et l’Italie. " De temps en temps, tous les deux ou trois ans, Kadhafi réclamait de l’argent pour la période coloniale. Et quand ça n’allait pas assez bien pour lui, il faisait partir des bateaux pour se rappeler à nous. C’était devenu pour lui un moyen de pression de plus, et ça signifie également qu’en Libye, des réseaux étaient déjà en place", se souvient Mario Giro.
    #chantage

    Entamées à l’époque du deuxième gouvernement Prodi (2006-2008), et émaillées de moments hauts en couleur – comme cette visite privée à Tripoli du ministre des affaires étrangères italien Massimo D’Alema, un week-end de Pâques 2007, au terme de laquelle Kadhafi a affirmé que l’Italie lui avait promis de construire une autoroute traversant le pays d’est en ouest –, les négociations sont poursuivies par le gouvernement de Silvio Berlusconi, revenu aux affaires au printemps 2008. Elles débouchent sur la signature d’un accord, le 30 août de la même année. En échange de 5 milliards d’euros d’investissements sur vingt-cinq ans et d’#excuses_officielles de l’Italie pour la #colonisation, le dirigeant libyen s’engage à cesser ses reproches, mais surtout à empêcher les départs de migrants depuis ses côtes. Plus encore, les migrants secourus dans les eaux internationales seront ramenés en Libye, même contre leur gré et au mépris du droit de la mer.
    #accord_d'amitié

    L’Eglise et plusieurs ONG humanitaires peuvent bien chercher à alerter l’opinion sur les conditions dans lesquelles sont ramenés à terre les candidats à la traversée, ainsi que sur les innombrables violations des droits de l’homme en Libye, elles restent largement inaudibles. Le colonel Kadhafi peut même se permettre de pittoresques provocations, comme ses visites officielles à Rome en 2009 et 2010, où il appelle publiquement à l’islamisation de l’Europe. Le gouvernement Berlusconi, embarrassé, n’a d’autre solution que de regarder ailleurs.

    L’irruption des "#printemps_arabe s", début 2011, va faire voler en éclats ce fragile équilibre. Le soulèvement libyen, en février 2011, un mois après la chute du président tunisien Ben Ali, est accueilli avec sympathie par les chancelleries occidentales. Mais en Italie, on l’observe avec préoccupation. "Bien sûr, l’Etat libyen de Kadhafi n’était pas parfait, concède #Mario_Giro. Mais il y avait un Etat… Dans les premiers mois de 2011 – je travaillais encore pour Sant’Egidio –, alors que la France semblait déjà décidée à intervenir en Libye, le ministre des affaires étrangères du Niger m’a demandé d’organiser une entrevue avec son homologue italien, Frattini. Nous étions trois, dans un bureau du ministère, et il nous a expliqué point par point ce qu’il se passerait en cas de chute de Kadhafi. Le chaos en Méditerranée, les armes dans tout le Sahel… Tout s’est passé exactement comme il l’a dit. Mais personne n’a voulu l’écouter". Il faut dire qu’en ce début d’année 2011, le prestige international de l’Italie est au plus bas. Très affaiblie économiquement et victime du discrédit personnel d’un Silvio Berlusconi empêtré dans les scandales, l’Italie est tout simplement inaudible.

    En mai 2011, les membres du G8, réunis à Deauville, appellent Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir. "Lors de ce sommet, Silvio Berlusconi a plusieurs fois tenté de prendre la défense du Guide libyen, mettant en avant son aide sur le dossier des migrants et le fait qu’il s’était amendé et avait tourné le dos au terrorisme", se souvient un diplomate français, témoin des discussions. "Mais
    personne n’en a tenu compte." Le chef libyen, chassé de Tripoli en août, mourra le 20 octobre, à Syrte. Quatre semaines plus tard, le gouvernement Berlusconi 4 cessait d’exister.

    Sur le moment, entre l’euphorie de la chute de la dictature et le changement d’ère politique en Italie, ces tensions entre puissances semblent négligeables. Il n’en est rien. Au contraire, elles ne cesseront de resurgir dans le débat, nourrissant en Italie un procès durable contre la #France, accusée d’avoir déstabilisé la situation en Méditerranée pour mieux laisser l’Italie en subir, seule, les conséquences.

    CHAOS EN MÉDITERRANÉE

    Car dans le même temps, les "printemps arabes" provoquent un bouleversement de la situation en Méditerranée. Une fois de plus, c’est à Lampedusa que les premiers signes de la tempête apparaissent. Sur cette île minuscule, en hiver, on compte à peine 5 000 habitants d’ordinaire. Là, ce sont plus de 7 000 personnes venues de #Tunisie qui y débarquent en quelques jours, entre février et mars 2011. La population les accueille avec les moyens du bord, dans des conditions très précaires. Des "permis temporaires de séjours" de trois mois
    sont délivrés aux arrivants par les autorités italiennes. Ainsi, les candidats à l’exil pourront-ils circuler aisément dans tout l’espace Schengen. Plus de 60 000 migrants débarqueront en 2011 ; la grande majorité d’entre eux ne resteront pas en Italie.
    #migrants_tunisiens

    Passé les mois de désorganisation ayant suivi la chute du président tunisien #Ben_Ali, Rome et Tunis concluent en 2012 un #accord_de_réadmission, formalisant le retour au pays des migrants d’origine tunisienne expulsés d’Italie. Assez vite, se met en place une coopération qui, de l’avis de nos interlocuteurs dans les deux pays, fonctionne plutôt harmonieusement.

    En revanche, en Libye, du fait de la déliquescence du pouvoir central, Rome n’a pas d’interlocuteur. Dans un pays livré aux milices et à l’anarchie, des réseaux de trafiquants d’êtres humains s’organisent à ciel ouvert. Jusqu’à la catastrophe, qui se produit dans la nuit du 2 au #3_octobre_2013. "J’ai été réveillé à 6 heures du matin par un appel des autorités maritimes, se souvient Enrico Letta, alors chef du gouvernement italien. En quelques minutes, nous avons compris que le #naufrage qui venait d’avoir lieu près de Lampedusa était une tragédie sans précédent – le bilan sera de 366 morts. Il fallait trouver des cercueils, s’occuper des orphelins… J’ai dû presque forcer le président de la Commission européenne - José Manuel Barroso - à m’accompagner sur l’île. Quelques jours plus tard, il y a eu un autre naufrage, tout aussi meurtrier, au large de Malte. Alors que nous demandions l’aide de l’Europe, j’ai vite compris que nous n’aurions rien. Donc, nous avons décidé de nous en occuper nous-mêmes. L’émotion était si forte que l’opinion nous a suivis."

    En une dizaine de jours, l’opération "#Mare_Nostrum" est mise sur pied. Concrètement, il s’agit d’une opération navale, à la fois militaire et humanitaire, visant à lutter contre les réseaux de passeurs, tout en évitant la survenue de nouveaux drames. Ses effets sont immédiats : en moins d’un an, plus de 100 000 migrants sont secourus et le nombre de morts diminue spectaculairement. Pourtant, le gouvernement Renzi, qui succède à Letta un an plus tard, décide d’y mettre un terme, à l’automne 2014. "Ça ne coûtait pas très cher, environ 8 millions d’euros par mois, et nous avons sauvé des centaines de vie avec ce dispositif, tout en arrêtant de nombreux trafiquants, avance Enrico Letta pour défendre son initiative. Mais très vite, Mare Nostrum a été accusée de provoquer un #appel_d'air… "

    De fait, en quelques mois, le nombre de départs des côtes africaines a explosé. Surtout, une évolution capitale se produit : peu à peu, les passeurs changent de stratégie. Pour ne pas voir leurs bateaux saisis, plutôt que de chercher à gagner un port italien, ils se contentent, une fois arrivés à proximité des eaux italiennes, de débarquer les migrants à bord de petites embarcations, les laissant ensuite dériver
    jusqu’à l’arrivée des secours. La marine italienne, trouvant les migrants en situation de détresse, n’a alors d’autre choix que d’appliquer les règles immuables du #droit_de_la_mer et de les conduire en lieu sûr.

    La suppression de Mare Nostrum par le gouvernement Renzi vise à sortir de cet engrenage. En novembre 2014, est annoncée l’entrée en vigueur de l’opération "#Triton", coordonnée par l’agence européenne #Frontex. Un dispositif de moindre envergure, financé par l’Union européenne, et dans lequel la dimension humanitaire passe au second plan. Las, le nombre de départs des côtes libyennes ne diminue pas. Au contraire, en 2015, plus de 150’000 personnes sont secourues en mer. En 2016, elles seront 181’000. Et pour suppléer à la fin de Mare Nostrum, de nouveaux acteurs apparaissent en 2015 au large des côtes libyennes : des navires affrétés par des #ONG humanitaires, aussitôt
    accusés, eux aussi, de former par leur présence une sorte d’appel d’air facilitant le travail des trafiquants d’êtres humains.

    L’ITALIE PRISE AU PIÈGE

    Pour Rome, les chiffres des secours en mer sont bien sûr préoccupants. Mais ils ne disent pas tout du problème. L’essentiel est ailleurs : depuis la fin de 2013, les pays limitrophes de l’Italie (#France et #Autriche) ont rétabli les contrôles à leurs frontières. Là où, jusqu’alors, l’écrasante majorité des migrants empruntant la route de la Méditerranée centrale ne faisaient que traverser le pays en direction du nord de l’Europe, ils se trouvent désormais bloqués sur le sol italien, provoquant en quelques années l’engorgement de toutes les structures d’accueil. Et les appels répétés à la solidarité européenne se heurtent à l’indifférence des partenaires de l’Italie, qui eux-mêmes doivent composer avec leurs opinions publiques, devenues très hostiles aux migrants.
    #frontière_sud-alpine

    Considéré jusque-là comme un impératif moral par une large part de la population, l’accueil des demandeurs d’asile est l’objet de critiques croissantes. En 2015, en marge du scandale "#Mafia_capitale ", qui secoue l’administration de la commune de Rome, l’Italie découvre que plusieurs coopératives chargées de nourrir et d’héberger les migrants se sont indûment enrichies. S’installe dans les esprits une l’idée dévastatrice : l’#accueil des réfugiés est un "#business " juteux plus qu’une œuvre humanitaire.
    #mafia

    Deux ans plus tard, une série de procédures à l’initiative de magistrats de Sicile en vient à semer le doute sur les activités des ONG opérant en Méditerranée. Le premier à lancer ces accusations est le procureur de Catane, Carmelo #Zuccaro, qui dénonce en avril 2017 – tout en admettant qu’il n’a "pas les preuves" de ce qu’il avance – les ONG de collusion avec les trafiquants. Après trois mois de rumeurs et de fuites organisées dans la presse, début août 2017, le navire de l’ONG allemande #Jugend_Rettet, #Iuventa, est placé sous séquestre, tandis qu’il a été enjoint aux diverses organisations de signer un "code de bonne conduite", sous le patronage du ministre de l’intérieur, Marco #Minniti, visant à encadrer leurs activités en mer. La plupart des ONG, dont Médecins sans frontières, quitteront la zone à l’été 2017.
    #code_de_conduite

    Tandis que le monde entier a les yeux tournés vers la Méditerranée, c’est en réalité en Libye que se produit, mi-juillet, une rupture majeure. En quelques jours, les départs connaissent une chute spectaculaire. Moins de 4000 personnes sont secourues en mer en août, contre 21’000 un an plus tôt, à la même période. La cause de ce coup d’arrêt ? Le soutien et l’équipement, par Rome, des unités libyennes
    de #gardes-côtes, qui traquent les migrants jusque dans les eaux internationales, au mépris du droit de la mer, pour les reconduire dans des camps de détention libyens. Le gouvernement italien conclut une série d’accords très controversés avec différents acteurs locaux en
    Libye.
    #accord #gardes-côtes_libyens
    v. aussi : http://seen.li/cvmy

    Interrogé sur les zones d’ombre entourant ces négociations, et les témoignages venus de Libye même affirmant que l’Italie a traité avec les trafiquants, Marco Minniti nie la moindre entente directe avec les réseaux criminels, tout en mettant en avant l’intérêt supérieur du pays, qui n’arrivait plus, selon lui, à faire face seul aux arrivées. "A un moment, confiait-il fin août 2017 à des journalistes italiens, j’ai eu peur pour la santé de notre démocratie."

    De fait, l’accueil de 600’000 migrants depuis 2014 et l’attitude des partenaires européens de l’Italie, qui ont poussé à l’ouverture de "#hotspots" (centres d’enregistrement des migrants) en Sicile et dans le sud de la Péninsule, sans tenir leurs engagements en matière de #relocalisation (à peine 30 000 réfugiés arrivés en Italie et en Grèce concernés à l’automne 2017, contre un objectif initial de 160’000), a nourri le rejet de la majorité de centre-gauche au pouvoir. Il a alimenté le discours xénophobe de la Ligue du Nord de Matteo Salvini et la montée des eurosceptiques du Mouvement 5 étoiles. A quelques jours des élections du 4 mars, celui-ci est au plus haut dans les sondages.

    Depuis l’été, les départs des côtes africaines se poursuivent
    sporadiquement, au gré de la complexe situation régnant sur les côtes libyennes. Resteque des centaines de milliers de candidats à l’exil – ils seraient de 300’000 à 700’000, selon les sources – sont actuellement bloqués en Libye dans des conditions humanitaires effroyables. Pour le juriste sicilien Fulvio Vassallo, infatigable défenseur des demandeurs d’asile, cette politique est vouée à l’échec, car il ne s’agit pas d’une crise migratoire, mais d’un mouvement de fond. "Pour l’heure, l’Europe affronte le problème avec
    la seule perspective de fermer les frontières, explique-t-il. Et ça, l’histoire des vingt dernières années nous démontre que c’est sans espoir. Ça n’a pas d’autre effet que d’augmenter le nombre de morts en mer."

    Depuis 2014, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 13’500 personnes au moins ont trouvé la mort en mer, sur la route de la Méditerranée centrale. Sans compter la multitude de ceux, avalés par les eaux, dont on n’a jamais retrouvé la trace.


    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/23/l-italie-seule-dans-la-tempete-migratoire_5261553_3210.html

    Un nouveau mot pour la collection de @sinehebdo sur les mots de la migration : #Les_Turcs

    A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, Pietro Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “#les_Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

    #histoire

    #abandon de l’Italie :

    Jusqu’à la catastrophe, qui se produit dans la nuit du 2 au #3_octobre_2013. « J’ai été réveillé à 6 heures du matin par un appel des autorités maritimes, se souvient Enrico Letta, alors chef du gouvernement italien. En quelques minutes, nous avons compris que le #naufrage qui venait d’avoir lieu près de Lampedusa était une tragédie sans précédent – le bilan sera de 366 morts. Il fallait trouver des cercueils, s’occuper des orphelins… J’ai dû presque forcer le président de la Commission européenne - José Manuel Barroso - à m’accompagner sur l’île. Quelques jours plus tard, il y a eu un autre naufrage, tout aussi meurtrier, au large de Malte. Alors que nous demandions l’aide de l’Europe, j’ai vite compris que nous n’aurions rien. Donc, nous avons décidé de nous en occuper nous-mêmes. L’émotion était si forte que l’opinion nous a suivis. »

    #asile #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #frontières

    • C’est une manière de classer les étrangers en mouvement ou en attente de statut par le pays d’accueil.
      Migrants pour étrangers en mouvement. Immigrés pour étrangers sur le territoire national quelque soit leur statut.
      Demandeur d’Asile pour ceux qui font une demande de protection.
      Réfugiés pour ceux qui ont obtenu cette protection.
      Sans papiers pour ceux qui n’ont pas encore obtenu un statut qu’ils aient fait la demande ou non. Le terme administratif en France est ESI, étranger en situation irrégulière.
      Exilés pour ceux qui ont quitté leur pays d’une manière volontaire ou involontaire avec ce qui implique de difficultés et de sentiment d’éloignement de son pays.

    • Solidarietà Ue: gli altri paesi ci hanno lasciati da soli?

      Tra settembre 2015 e aprile 2018 in Italia sono sbarcate quasi 350.000 persone. A fronte di ciò, i piani di ricollocamento d’emergenza avviati dall’Unione europea prevedevano di ricollocare circa 35.000 richiedenti asilo dall’Italia verso altri paesi Ue: già così si sarebbe dunque trattato solo del 10% del totale degli arrivi. Inoltre i governi europei avevano imposto condizioni stringenti per i ricollocamenti: si sarebbero potuti ricollocare solo i migranti appartenenti a nazionalità con un tasso di riconoscimento di protezione internazionale superiore al 75%, il che per l’Italia equivale soltanto a eritrei, somali e siriani. Tra settembre 2015 e settembre 2017 hanno fatto richiesta d’asilo in Italia meno di 21.000 persone provenienti da questi paesi, restringendo ulteriormente il numero di persone ricollocabili. Oltre a queste limitazioni, gli altri paesi europei hanno accettato il ricollocamento di meno di 13.000 richiedenti asilo. La solidarietà europea sul fronte dei ricollocamenti “vale” oggi dunque solo il 4% degli sforzi italiani e, anche se si fossero mantenute le promesse, più di 9 migranti sbarcati su 10 sarebbero rimasti responsabilità dell’Italia.

      Oltre al fallimento dei ricollocamenti, neppure le risorse finanziarie destinate dall’Europa all’Italia per far fronte all’emergenza hanno raggiunto un livello significativo. Al contrario, gli aiuti europei coprono solo una minima parte delle spese italiane: nel 2017, per esempio, gli aiuti Ue ammontavano a meno del 2% dei costi incorsi dallo Stato italiano per gestire il fenomeno migratorio.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415
      #aide_financière

  • Tensions entre Chypre et la Turquie au sujet de l’exploration gazière
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/11/tensions-entre-chypre-et-la-turquie-au-sujet-de-l-exploration-gaziere_525521

    L’incident pourrait encore compliquer la résolution du problème chypriote. Chypre a estimé, dimanche 11 février, que la Turquie, qui occupe la partie nord de l’île, avait violé « le droit international » en bloquant un navire italien parti explorer du gaz dans les eaux de l’île méditerranéenne.

    Le grand groupe italien de l’énergie ENI a indiqué à l’agence de presse chypriote que des navires de la marine turque avaient donné l’ordre à l’un de ses bateaux de s’arrêter en raison « d’activités militaires » dans ce secteur. Il faisait route vers le bloc 3 de la Zone économique exclusive (ZEE) de Chypre, à l’est de l’île divisée, en vue de commencer l’exploration de cette zone.
    […]
    Chypre, qui a lancé des opérations de forage il y a plus de sept ans au large de ses côtes, a annoncé jeudi la découverte d’importantes réserves de gaz au bloc 6, au sud-ouest du bloc 3, par le groupe ENI et le français Total. L’an dernier, ExxonMobil et Qatar Petroleum ont signé un contrat de licence avec Nicosie pour explorer le bloc 10, situé près du champ gazier égyptien « Zohr », où d’immenses réserves de gaz ont été découvertes.

    Il y a un peu plus de 3 ans, incident au même endroit : un bateau turc prospectait sur cette zone
    https://seenthis.net/messages/307986
    (avec carte des « blocs » d’exploration)

    • Standoff on High Seas as Cyprus Accuses Turkey of Blocking Exploratory Drillship in Eastern Mediterranean – gCaptain
      http://gcaptain.com/standoff-on-high-seas-as-cyprus-accuses-turkey-of-blocking-exploratory-dri


      The Saipem 12000 drillship

      A spokesman for Eni said on Sunday the Saipem 12000 drill ship had been heading from a location southwest of Cyprus towards an area southeast of the island on Friday when it was stopped by Turkish military ships and told not to continue because of military activities in the destination area.
      […]
      A spokesman for the Italian foreign ministry confirmed that Turkish authorities were not allowing the ship to proceed towards its destination.

      Italy is following the matter “at the highest level through its diplomats in Nicosia and Ankara … and following all possible diplomatic steps to resolve the question,” the spokesman said.

      A spokesperson for Italy’s state-controlled Eni said the ship, which was travelling after reporting a natural gas discovery in another prospect within Cypriot maritime boundaries on Feb. 8, would remain stationary until the issue was resolved.

      “The vessel has prudently executed the orders and will remain in position pending an evolution of the situation,” the spokesperson said.

      The ship was heading to Block 3 of Cyprus’s exclusive economic zone, ENI said.

      Turkey’s ministry of foreign affairs, in a statement on Sunday did not make any mention of obstructing the Eni ship but said exploration of Block 3 was a unilateral move by Greek Cypriots that violated the sovereign rights of Turkish Cypriots on the ethnically-split island and Greek Cypriots were jeopardising security and stability in the region.

      Position du Saipem 12000 sur MarineTraffic à l’instant (le point bleu clair au centre, à l’arrêt) il n’est pas encore entré dans le Bloc 3.

    • Cyprus accuses Turkey of blocking ship again in gas exploration standoff
      https://www.reuters.com/article/us-cyprus-natgas-turkey/cyprus-accuses-turkey-of-blocking-ship-again-in-gas-exploration-standoff-id

      Cyprus accused Turkey on Friday of threatening to use force against a drillship chartered by Italy’s Eni, in a standoff over hydrocarbons rights in the eastern Mediterranean.

      There was no immediate reaction from Turkey, which has vowed to prevent Greek Cypriots from exploring for oil or gas around the ethnically-split island. Turkey says some areas of Cyprus’s offshore maritime zone fall under its jurisdiction.

      On Feb. 9, the Turkish navy on maneuvers in the Mediterranean stopped the Saipem 12000 vessel on its way to drill for gas in the waters off Cyprus, triggering a diplomatic standoff that has underscored tensions in the region over competing claims for offshore resources.

  • Israel, Lebanon clash over offshore energy, raising tensions
    https://www.reuters.com/article/us-natgas-lebanon-israel/israeli-minister-says-lebanese-claim-on-gas-field-provocative-idUSKBN1FK1J0

    Depuis le temps que cette affaire traîne…


    (carte avec la position libanaise, la revendication israélienne est en pointillés - ce qui n’est pas si fréquent…)

    Israel described as “very provocative” on Wednesday a Lebanese offshore oil and gas exploration tender in disputed territory on the countries’ maritime border, and said it was a mistake for international firms to participate.

    Lebanese Prime Minister Saad al-Hariri, whose country considers Israel an enemy state, said the comments were one of several “threatening messages” from Israel in recent days.

    Lebanese political and military movement Hezbollah vowed to defend the country’s “oil and gas rights” against Israeli threats.

    Lebanon is on the Levant Basin in the eastern Mediterranean where a number of big sub-sea gas fields have been discovered since 2009, including the Leviathan and Tamar fields located in Israeli waters near the disputed marine border with Lebanon.

    Israeli Defence Minister Avigdor Lieberman said: “When they issue a tender on a gas field, including Block 9, which by any standard is ours ... this is very, very challenging and provocative conduct here.

    Respectable firms” bidding on the tender “are, to my mind, making a grave error - because this is contrary to all of the rules and all protocol in cases like this,” he told an international security conference hosted by Tel Aviv University’s INSS think-tank.

    Lebanon in December approved a bid by a consortium of France’s Total, Italy’s Eni and Russia’s Novatek for two of the five blocks put up for tender in the country’s much-delayed first oil and gas offshore licensing round.

    One of the awarded blocks, Block 9, borders Israeli waters. Lebanon has an unresolved maritime border dispute with Israel over a triangular area of sea of around 860 sq km (330 square miles) that extends along the edge of three of the blocks.

    Israel has not issued its own tenders for Block 9, with its officials saying they were focused on blocks that would not be disputed.

    Lieberman’s words about Block 9 are a threat to Lebanon and its right to sovereignty over its territorial waters,” Lebanese President Michel Aoun said on his official Twitter account.

    Hariri said the country would take up the comments with the “relevant international bodies to affirm its right to act in its territorial waters”. In a statement from his press office, the premier said Lieberman’s words were “blatant provocation”.

    Lebanese Foreign Minister Gebran Bassil said he had sent a letter to the United Nations two weeks ago affirming Lebanon’s right to defend itself and its economic interests.

    Hezbollah described the comments as “a new aggression” and said it would “decisively confront any assault on our oil and gas rights.”

  • Sanctions-Proof Oil Rig Thwarts U.S. Policy From Cuba to Russia - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-12-19/sanctions-proof-oil-rig-thwarts-u-s-policy-from-cuba-to-russia


    The Scarabeo 9 platform
    Photographer: Muhammed Enes Yildirim/Getty Images

    The oil rig was built mostly in China and drilled its first well in Cuba. Now it’s delivering a victory for Russia in its fight against U.S. sanctions. 

    Italian oil giant Eni SpA and Russia’s state-controlled Rosneft PJSC are using the Scarabeo 9 ultra-deepwater rig to drill in water more than 2,000 meters (6,600 feet) deep in the Black Sea. It’s the first well drilled by a western company at a Russian oil project that falls squarely under U.S. sanctions imposed on the sector in 2014.

    For Vladimir Putin, it’s a second energy-sector victory in a little over a week after the $27 billion Yamal liquefied natural gas project started shipping cargoes despite U.S. sanctions against its controlling shareholder.

    It is important not because of the size, but from a geopolitical perspective it is key,” said Alejandro Demichelis, director at boutique investment bank Hannam & Partners. “Eni and the Italians in general have been closer to Russia than they have been to the U.S., at least in terms of oil and gas. They have always been on Putin’s side to solve problems.
    […]
    The Scarabeo 9 is one of the very few units in the industry which is using a technology which is not an American one,” Saipem’s then CEO Pietro Franco Tali told investors before its maiden voyage to Cuba.

  • Exclusive: Exxon eyes Egypt’s offshore oil and gas - sources
    https://www.reuters.com/article/us-exxon-mobil-egypt/exclusive-exxon-eyes-egypts-offshore-oil-and-gas-sources-idUSKBN1DY009

    Exxon Mobil is considering a foray into Egypt offshore oil and gas, seeking to replicate rivals’ success in the country and boost its reserves, officials and industry sources said.

    Officials from the world’s largest listed oil producer recently held talks with Egypt’s petroleum ministry to discuss investments in oil and gas production, known as upstream operations, Petroleum Minister Tarek El Molla told Reuters.
    […]
    Italy’s Eni this month is set to begin producing gas from the Zohr field in the Mediterranean, among the biggest discoveries of the past decade.

    After Zohr there was a reassessment of the portfolio profitability in Egypt” by Exxon, one source said, adding that Exxon was looking for “tier one assets” with significant potential.

    Exxon is also considering opportunities in the Red Sea, where Cairo is preparing to tender exploration blocks, industry sources briefed on the matter told Reuters.
    […]
    Egypt has recently ramped up efforts to attract foreign investment in its oil sector to boost its struggling economy.

    Along with Eni, and Royal Dutch Shell also have significant operations in Egypt in offshore gas production, which is consumed domestically although Cairo aims to become a gas exporter.

  • Trump administration permits ENI to drill for oil off Alaska
    https://www.reuters.com/article/us-alaska-oil-eni/trump-administration-permits-eni-to-drill-for-oil-off-alaska-idUSKBN1DS33B

    Eni US could begin work on oil exploration in federal waters off Alaska as soon as next month after the Trump administration on Tuesday approved permits for leases the company has held for a decade, the Interior Department said.

    The department’s Bureau of Safety and Environmental Enforcement, issued Eni US, a unit of Italy’s Eni, a permit to explore for oil from an artificial island in the Beaufort Sea. Eni is the first company allowed to explore for oil in federal waters off Alaska since 2015.

  • Big Oil Replaces Rigs With Wind Turbines - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-03-23/oil-majors-take-a-plunge-in-industry-that-may-hurt-fossil-fuel


    Chris Ratcliffe/Bloomberg

    Big oil is starting to challenge the biggest utilities in the race to erect wind turbines at sea.

    Royal Dutch Shell Plc, Statoil ASA and Eni SpA are moving into multi-billion-dollar offshore wind farms in the North Sea and beyond. They’re starting to score victories against leading power suppliers including Dong Energy A/S and Vattenfall AB in competitive auctions for power purchase contracts, which have developed a specialty in anchoring massive turbines on the seabed.

    The oil companies have many reasons to move into the industry. They’ve spent decades building oil projects offshore, and that business is winding down in some areas where older fields have drained. Returns from wind farms are predictable and underpinned by government-regulated electricity prices. And fossil fuel executives want to get a piece of the clean-energy business as forecasts emerge that renewables will eat into their market.

  • Le Nigeria à la chasse au milliards du pétrole
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/le-nigeria-la-chasse-au-milliards-du-petrole


    Opération main propre dans le secteur pétrolier. Après avoir fait arrêter l’ancienne ministre du pétrole à Londres, le gouvernement nigérian poursuit les grands groupes pétroliers, notamment Total, Eni, Chevron et Shell pour avoir vendu illégalement du pétrole, et ainsi évité des taxes.

    ...

    Ces compagnies sont accusées d’avoir exporté illégalement pour plus de 17 milliards de dollars de pétrole nigérian, ce qui leur a permis de réduire les taxes qu’elles doivent à l’Etat. Le contentieux s’élève à 12.7 milliards de dollars, qui seraient bienvenus dans un budget dont le déficit est estimé à 17% du PIB selon Standard and Poors.

    #Nigeria #pétrole #pillage

  • On peut désormais parler de « preuves » s’agissant de la corruption de Chakib Khelil. Après l’article d’Algérie patriotique, donnant des informations détaillées sur les comptes bancaires des membres de la familles Khelil, c’est Maghreb Emergent qui contribue pour sa part :

    http://www.maghrebemergent.info/actualite/maghrebine/58969-comment-l-ex-drs-compte-renvoyer-chakib-khelil-a-son-statut-

    (...)
    Maghreb Emergent a pu consulter une partie des documents qui ont fondé l’enquête publiée ce mardi 11 mai par le site Algérie Patriotique édité par l’un des fils du général à la retraite Khaled Nezzar. Si les informations se recoupent, les sources ne se sont forcément les mêmes. Elles sont proches de l’appareil judiciaire dans le cas de Maghreb Emergent. Leurs informations sont étayées par des vérifications effectuées depuis un mois aux Etats Unis et en France. Elles ne sont pas démenties par d’autres sources informées des contenus de l’enquête du DRS qui a abouti à la chute de Chakib Khelil au printemps 2011. Najat Khelil née Arafat détenait un sous-compte sur le principal compte d’affaires de la filière du scandale Saipem. Il s’agit d’un compte de la Bank Audi Saradar à Beyrouth sur lequel Pearl Partners de Farid Bedjaoui a redistribué 34,3 millions de dollars de commissions Saipem. Titulaire principal de ce compte : Omar Habour, l’ami de 50 ans de Chakib Khelil, son hologramme bancaire et gestionnaire de patrimoine. Le nom de Najat Khelil née Arafat qui figure comme détenant ce sous compte au Liban apparait dans le rapport d’une commission rogatoire internationale en 2011. Cette information est l’une des plus précises qui a fondé l’inculpation de Chakib Khelil par le tribunal de Sidi M’hamed et l’émission d’un mandat d’arrêt international contre lui son épouse et ses deux fils le 12 août 2013 par le procureur général près du tribunal d’Alger, Belkacem Zeghmati. Elle apportait la preuve tangible dans le scandale de Saipem que c’est les Khelil qui se tenaient au bout de la chaine de flux de paiement transitant par Farid Bedjaoui, puis principalement par Omar Habour.

    Un système de camouflage éventé

    L’épouse de Chakib Khelil a donc eu accès à un compte bancaire disposant d’une provision de 34,3 millions de dollars provenant quasi directement des activités de Saipem en Algérie entre fin 2007 et fin 2010. Cela ne diminue en rien de l’importance des informations révélées par Algérie Patriotique, même si elles impliquent des montants inférieures. Une source algérienne résidente aux Etats-Unis nous a expliqué que connaissant le système fiscal local et la surveillance des flux suspects, les Khelil ont choisi de ne pas rapatrier beaucoup de cash vers les Etats Unis. Les opérations enregistrées sur le compte Sun Trust Bank de Mme Najat Khelil font état d’une entrée de 1 421 000 dollars provenant, comme rapporté par Algérie Patriotique, d’un compte détenu par Omar Habour. Le couple Khelil a cumulé entre 2004 et 2011 un avoir de 1,4 million de dollars sur un autre compte détenu en commun. C’est le système de camouflage des flux qui a nécessité une multiplication des intermédiaires, des sociétés-écrans (révélées dans le Panama Papers) et les comptes bancaires. L’ancien ministre de l’énergie en détenait trois aux Etats Unis en dehors de cinq comptes en Suisse. Un avocat a engagé une bataille judiciaire en janvier 2014 pour empêcher la levée du secret bancaire sur les comptes de Chakib Khelil en Suisse, une bataille qui a tourné contre le prévenu en février 2015 mais qui a été abandonnée par le ministère public algérien. Alger ne veut plus savoir de combien ont été provisionnés les comptes suisses de Chakib Khelil. La compagnie Pearl Partners de Farid Bedjaoui a signé un contrat avec Saipem le 27 octobre 2007 au terme duquel la filiale du pétrolier italien ENI lui reverserait 3% du chiffre d’affaires réalisé en contrats en Algérie au delà de cette date. Saipem a engrangé près de 6,9 milliards de dollars en trois ans et Pearl Partners a reçu 197 milliards de dollars sur ses comptes à Hong Kong et Singapour.

    Une stratégie attentiste qui a semé le doute

    La parution de l’enquête de Algérie Patriotique apparaît comme le coup d’envoi d’une contre attaque des secteurs de l’armée, l’ancien DRS en particulier qui a subi le retour et la tentative de réhabilitation de Chakib Khelil comme une humiliation. Les anciens du DRS, leur chef historique en premier, avaient été pris de vitesse par les évènements de ces dernières semaines. Le scénario d’un Chakib Khelil faisant le tour des zaouias dans le pays et campant le personnage de la victime persécutée sur les plateaux de télévision était un scénario politiquement impensable encore au début de cette année. La réaction a beaucoup tardé. Le général à la retraite Toufik, patron du service de renseignement algérien durant 25 ans, est connu pour sa prudence opérationnelle. L’enquête qui a confondu Chakib Khelil est en grande partie celle de ses éléments. Sa réhabilitation en cours les a fait basculer subitement dans le rôle des bourreaux. Le général Toufik a pris le pari de laisser le clan Bouteflika rattraper le délire de Chakib Khelil et l’inviter à jouir discrètement de l’impunité dont il bénéficie pour l’heure. Cette démarche attentiste tablait secrètement aussi sur l’auto-affaissement de l’opération « revamping » Khelil sous le poids des faux pas qu’il accumule dans sa frénésie d’apparitions publiques. Mais cette posture du « laisser dire » a atteint ses limites lorsqu’il s’est confirmé que le clan Bouteflika a perdu sa boussole politique avec l’aggravation de l’incapacité du président et que personne, surtout pas Said Bouteflika, ne ramènerait Khelil à la raison. Des secteurs de l’ancien réseau clientéliste du DRS ont été saisis par le doute sur la capacité des militaires déchu du Bouteflikisme à rester des acteurs qui comptent dans la vie publique. Ce doute s’est accompagné d’un autre sur la culpabilité réelle de Khelil dans l’opinion publique matraquée par le forcing de Ennahar TV pour le « laver plus blanc que blanc ». Des pressions se sont, en conséquences, faites plus inquiètes ces derniers jours pour que les informations précises sur, notamment, l’enrichissement personnel de Chakib Khelil et de sa famille durant l’exercice de ses fonctions ministérielles, trouvent un accès vers les Algériens. Maghreb Emergent a bénéficié de la fuite sur le compte secondaire de Mme Najat Khelil au Liban et de son importance décisive (34, 3 millions de dollars) il y a près d’un mois. Le journal a choisi de prendre le temps de la vérifier. Mais aussi de comprendre qu’elle était la stratégie des acteurs de ce film surréaliste.
    (...)

    #Algérie #corruption #ChakibKhelil #DRS

  • #Nigeria : cadeau fiscal à 3,3 milliards de dollars pour #Total, #Shell et #Eni
    http://multinationales.org/Nigeria-cadeau-fiscal-a-3-3-milliards-de-dollars-pour-Total-Shell-e

    Nouvelle controverse sur les activités des multinationales pétrolières en Afrique et la faiblesse de leur contribution fiscale : selon un rapport de l’ONG Peuples Solidaires - ActionAid France, le Nigeria a accordé un cadeau fiscal équivalent à 3,3 milliards d’euros à trois géants européens, Total, Shell et Eni, sur la période 1999-2012. Soit trois fois le budget annuel de la santé au Nigeria, un pays dont la population souffre de la pollution occasionnée par les activités pétrolières et gazières. (...)

    Actualités

    / #Libération, Peuples Solidaires / ActionAid, #Industries_extractives, Nigeria, Shell, Total, Eni, #Énergies_fossiles, #Paradis_fiscaux, fiscalité, #industries_extractives, Industries (...)

    #Peuples_Solidaires_/_ActionAid #fiscalité #Industries_extractives
    « http://www.liberation.fr/futurs/2016/01/22/nigeria-un-cadeau-fiscal-de-pres-d-un-milliard-de-dollars-a-total_1428026 »

  • Italian firm Eni poised to begin Arctic oil quest as Shell quits Alaska
    http://www.theguardian.com/environment/2015/sep/30/italian-firm-eni-to-begin-arctic-oil-quest-shell-quits-alaska

    As environmentalists celebrated Shell’s retreat from the Chukchi Sea this week, #Eni is meanwhile making final preparations to a $5.5bn (£3.6bn) project in the Norwegian Arctic.

    [...]

    Eni’s spokesman sought to distance the Goliat project from Shell’s pursuit for oil in the Alaskan Arctic. He insisted Goliat is operating in a region considered by the industry as “the manageable Arctic” since it remains largely ice-free compared to other regions of the Arctic.

    But the Goliat project – which Eni has developed with Norway’s state-owned Statoil – is undoubtedly part of the oil industry’s push further north into Arctic waters in search for untapped reserves.

    #pétrole #Arctique

  • Un drone (de fabrication) russe abattu près de Marioupol
    https://www.youtube.com/watch?v=xOFGzPUmZhg

    Il s’agit nettement d’un engin de marque ENICS (c’est marqué dessus эникс). Apparemment un E08, présenté sur le site du fabricant comme une cible destinée à l’entrainement.

    Company site ENIKS - UAV Systems
    http://en.enics.ru/product

    Small Aerial Decoy System E08
    The system is efficient to simulate small agile targets such as RPVs, flying guided bombs, and cruise missiles as part of troop training.
    (…)
    Special load
    Luneberg lens
    Angle reflector
    Heat flare
    Smoke flare

    Les charges utiles mentionnées sur le catalogue sont typiques d’une cible. Mais une caméra doit facilement pouvoir être installée.

    Avec sa station d’accompagnement et la rampe de lancement

    À noter le propulseur est à air pulsé comme le V-1, ce qui lui confère un léger air de famille.

  • Bouteflika réélu, ENI revient en Algérie !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2203

    Dans un communiqué diffusé le 25 juin 2014, la société italienne ENI, impliquée dans la plus grande affaire de corruption qu’a connue l’Algérie, revient travailler avec son partenaire SONATRACH. Son argument, comme entité économique soumise aux systèmes des intermédiaires, pour décrocher des contrats, est certainement valable. Indéniablement, c’est le régime de Bouteflika qui porte la responsabilité d’une explosion de la corruption, et cela n’est pas l’esprit critique d’opposants ou de détracteurs zélés. Le (...)

    Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • La canonisation des 2 papes a été sponsorisée par la firme Nestlé, deux groupes énergétiques et une banque
    http://www.brujitafr.fr/article-la-canonisation-des-2-papes-a-ete-sponsorisee-par-la-firme-nestle-

    Six mois après que le pape François a durement critiqué le capitalisme mondial actuel dans une Exhortation apostolique de 84 pages - un document qui a une valeur voisine de l’encyclique papale - une douzaine d’entreprises ont été les principaux sponsors de la double canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII qui s’est déroulée dimanche. Parmi elles, on trouve le groupe alimentaire Nestlé, les entreprises énergétiques Eni et Enel, la banque Intesa Sanpaolo et la compagnie ferroviaire italienne Ferrovie Italiane. Ce texte du Pape, publié en novembre dernier, était si puissant en intensité que certains ont évoqué du « pur marxisme » : « Je prie le Seigneur qu’il nous offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à cœur la (...)

    #RELIGIONS

  • Ukraine : quand EDF, ENI, Shell et Chevron signaient des accords majeurs sur pétrole et gaz de schiste de Crimée - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/04/ukraine-quand-edf-eni-shell-et-chevron-signaient-des-accords-majeur-s

    Ne soyons pas dupes … Encore une fois, les vives tensions entre la Russie et l’Ukraine pourraient être liées à de fortes odeurs de gaz et de pétrole, le gaz de schiste pouvant également y jouer une large place.

    Rappelons ainsi qu’en novembre 2013, le groupe énergétique italien ENI et l’entreprise française EDF ont signé un accord de partage de production d’hydrocarbures avec l’Ukraine, en vue d’obtenir l’accès à une zone offshore d’une superficie de 1 400 kilomètres carrés … en Crimée occidentale.

    Selon les termes du contrat, ENI, opérateur principal, détient 50 % des parts de cette coentreprise, EDF en détenant 5%, les 45% restants étant partagés entre les entreprises publiques ukrainiennes Vody Ukrainy et Chornomornaftogaz.
    Précisons que la signature de cet accord de 4 milliards de dollars est intervenue quelques jours après la conclusion d’un précédent accord de 10 milliards de dollars avec l’américain Chevron pour la production de gaz de schiste. Une alternative aux énergies plus traditionnelles sur laquelle Kiev semblait miser jusqu’à présent, un accord analogue et d’un même montant ayant été conclu préalablement avec Royal Dutch Shell.

    L’Ukraine pourrait au final trouver auprès des Etats-Unis un nouvel allié pour lui permettre de s’affranchir de sa dépendance en gaz russe. L’Union européenne n’ayant pas d’autre issue quant à elle – si l’on n’y prenait garde – de passer d’une dépendance russe … à une dépendance américaine, les majors américaines pouvant habilement agir en faveur d’un isolement de la Russie en vue au final de ravir sa place sur l’échiquier énergétique mondial. Et ce d’autant plus, que le pays de l’oncle Sam a su avancer ses pions aussi sûrement que discrètement sur le marché énergétique européen.

    Les Etats-Unis pourraient en effet bénéficier des relations on ne peut plus tendues entre Russie, Ukraine et UE … pour offrir ses services – financiers – voire même profiter de l’occasion pour progresser sur le marché européen du gaz via la sulfureuse société Goldman Sachs. Un arrêté en date du 19 janvier 2010 autorisant notamment la société à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner les fournisseurs de gaz naturel.

    La prise de participation de Goldman Sachs au sein du groupe énergétique espagnol Endesa pouvant également permettre à la « pieuvre » anglo-saxonne d’avancer ses pions. Un élément à surveiller de très, près, alors que la péninsule ibérique constitue une passerelle entre le gaz algérien et les consommateurs du Vieux Continent … détournant à sa manière le client final de la suprématie russe en la matière …. avais-je indiqué ici-même sur leblogfinance.com en octobre 2012.

    Fin janvier 2014, c’est une part de Dong, l’entreprise publique d’énergie du Danemark qui a été cédée à la banque d’investissement américaine.

    Sources : AOF, Ria Novosti, AFP

    Elisabeth Studer – 09 avril 2014 – www.leblogfinance.com

    #Ukraine
    #chevron
    #Crimée
    #donets
    #EDF
    #endesa
    #eni
    #gaz-de -chiste
    #goldman-sachs
    #petrole
    #Russie
    #Shell

  • The Scandal of Nigerian Oil Block OPL 245 | Global Witness

    http://www.globalwitness.org/library/scandal-nigerian-oil-block-opl-245

    Via J.-C. Servant

    How secrecy in the oil & gas sector and the use of anonymous shell companies led to hundreds of millions of dollars being diverted away from Nigeria’s citizens and into the hands of a convicted money-launderer.

    The Story

    In May 2012, Global Witness pieced together detailed court documents and other evidence that exposed how Nigerian subsidiaries of Royal Dutch Shell and Italian oil giant Eni agreed to pay US$1.092 billion for one of Nigeria’s most lucrative oil blocks, OPL245.

    The payment was made by Shell and Eni to the Nigerian government who had a separate agreement to pay the same amount to Malabu Oil and Gas, a company widely believed at the time of the payments to be controlled by convicted money-launderer[i] and former oil minister Chief Dan Etete. In July 2013, a British High Court ruled[ii] that Etete was indeed the owner of Malabu Oil & Gas. As Etete had awarded the oil block to Malabu Oil and Gas whilst oil minister during the regime of the corrupt dictator General Abacha, he had effectively given himself one of the most lucrative oil blocks in Nigeria[iii].

    #nigeria #pétrole #énergie #corruption #spéculation

  • The Scramble for Access to Libya’s Oil Wealth Begins - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2011/08/23/business/global/the-scramble-for-access-to-libyas-oil-wealth-begins.html?_r=2

    Foreign Minister Franco Frattini of Italy said on state television on Monday that the Italian oil company Eni “will have a No. 1 role in the future” in the North African country. Mr. Frattini even reported that Eni technicians were already on their way to eastern Libya to restart production. (Eni quickly denied that it had sent any personnel to the still-unsettled region, which is Italy’s largest source of imported oil.)

    [...]

    Even before taking power, the rebels suggested that they would remember their friends and foes and negotiate deals accordingly.

    “We don’t have a problem with Western countries like Italians, French and U.K. companies,” Abdeljalil Mayouf, a spokesman for the Libyan rebel oil company Agoco, was quoted by Reuters as saying. “But we may have some political issues with Russia, China and Brazil.”

  • A flurry of denials over Ugandan bribery cable | WikiLeaked
    http://wikileaks.foreignpolicy.com/posts/2010/12/13/a_flurry_of_denials_over_ugandan_bribery_cable

    Amama Mbabazi (above), #Uganda's security minister and the official named in Lanier’s cable — in which Lanier told his superiors that the United States might consider revoking Mbabazi’s U.S. visa — said he was equally perplexed by what the cable had to say about his relationship with Italy’s #ENI and Britain’s #Heritage_Oil. He said:
    These allegations are absolutely untrue. I have never received even an offer let alone payment from Heritage or ENI of that kind or for anything. However at that time there was report in The Times of London which did not name anyone but talked about corruption over the deal. What surprised me is that the embassy believes that the allegations are true and concluded that the deal showed signs of high level corruption in Uganda’s oil sector. This is incredible. I am surprised they would make a statement like that without cross checking with me about my alleged involvement.
    ENI also said that Lanier was far off the mark, and that it intended legal action against WikiLeaks.

    #cablegate #wikileaks #corruption

  • Oil giants squeeze #Chávez as #Venezuela struggles | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/09/wikileaks-oil-giants-squeeze-chavez

    Italy’s ambassador to Caracas, Luigi Maccotta, told his US counterpart that Italian oil company ENI squeezed PDVSA over an Orinoco belt deal in January this year knowing it had no one else to turn to.

    The Italians delayed the signing by two days to reinforce the Venezuelan government’s “need for ENI”. Paolo Scaroni, the company’s CEO, then faced down Venezuela’s oil minister, Rafael Ramirez, over changes to terms and conditions.

    “Thirty minutes before the ceremony was supposed to begin Scaroni told Ramirez: ’Take it or leave it, I can get on my plane and move on.’ Ramirez apparently used that half an hour to convince President Chávez to accept all of ENI’s proposed changes or risk losing the deal,” according to the US cable. The Italians said they would not pay PDVSA a standard signing bonus because the company already owed them $1bn.

    Le #cablegate original :
    http://www.guardian.co.uk/world/us-embassy-cables-documents/248231

    #pétrole