company:george v. elles

  • Un témoignage sur le "romantisme" de Polanski
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=149

    Cité dans "Beauté fatale", cet extrait de "Top model. Les secrets d’un sale business", enquête-fleuve du journaliste américain Michael Gross, paru en 1995. À la fin des années 1970, l’Américaine Tara Shannon, alors jeune mannequin, se promène à Paris avec une amie. Elles voient tout à coup Jack Nicholson sortir de l’hôtel George V. Elles l’abordent au culot, et l’acteur leur propose de l’accompagner à une fête.

    Jack sonne et devinez qui ouvre la porte ? Roman Polanski ! C’était complètement dingue ! Nous sommes rentrés dans une pièce remplie de petites blondes d’une quinzaine d’années. Du coup, Lisa et moi, on se trouvait vieilles et on s’est regardées en se disant intérieurement : “Foutons le camp d’ici !” Quelqu’un a fait passer un joint, Lisa n’y a pas touché, mais j’en ai pris quelques taffes. Tout à coup, je commence à me sentir malade, à tel point que je suis obligée de m’allonger. Il m’a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits. Mais plusieurs des filles étaient inconscientes… ça craignait ! On s’est barrées.

    (En 1977, le viol de Samantha Gailey s’était déroulé dans la villa de Nicholson à Los Angeles, en l’absence de l’acteur)

    La pilule a « masculinisé » la femme, juge Polanski
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/la-pilule-a-masculinise-la-femme-juge-polanski-25-05-2013-2834567.php

    A Cannes, le célèbre réalisateur franco-polonais a estimé que la pilule a « masculinisé » les femmes et que l’égalité des sexes « chasse le romantisme de nos vies ».

    #Polanski #viol #sexisme #mannequinat #cinéma

    • Ah oui ! Polanski !
      Faut pas l’oublier lui, surtout pas.
      A propos, y a pas quelque chose de nouveau sur DSK ? Un témoignage ? Quelque chose ?
      Faudrait quand même pas s’endormir.

    • Y’a pas ! là vous m’en bouchez un coin, il suffit de demander et on est servi, même le dimanche ! Ce doit être ça la veille sur le net .Chapeau les copains !...
      Votre source commune signale même qu’il a « volé la vedette à Alain Delon ». Je pouvais pas espérer plus. ( à part dans Plein Soleil de R. Clément ; Alain n’existe pas.)

    • C’est plus un festival de cinéma mais de proxénètes. Un défilé de vieux machins tous flanquer d’une paire d’actrices « jeunes et jolies » ou si l’actrice est adultes elle se doit d’etre à demi- nus comme la domina du pédo-violeur.

      http://angrywomenymous.blogspot.fr/2013/05/les-six-trouducs-de-la-croisette.html

      Même Kechiche que j’aime bien d’habitude me file des boutons.
      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/24/des-techniciens-racontent-le-tournage-de-la-vie-d-adele_3417150_766360.html
      Son pseudo amour des actrices (inexpérimenté et malléable comme par hasard) me fait penser à Yahima Torres à qui il a fait jouer un rôle très tres difficile et qui fut tant celebree pour ses talents d’actrice mais ne semble plus intéresser aucun réalisateur depuis, Kechiche comme les autres.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Yahima_Torres

      Et sur l’unique réalisatrice-alibi de leur palmarès pas un mot, et pour leur sous-palmarès spécial féminin compatible, une petite brève à l’arraché qui semble prouver encore une fois que les réalisatrices ne font pas de films intéressants.
      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/25/un-certain-regard-revele-son-palmares_3417563_766360.html

      Je vais boycotter leurs films de proxos comme le conseil @bp413, mais pas en silence.

    • Ozon et Polanski ont rien eu ? Bouh...

      J’aimais pas trop Cannes jusqu’ici, et cette année grâce à seenthis j’ai compris pourquoi.
      J’aimais pas le décor, mais je me disais, peu importe la forme, l’important c’est le fond.
      Mais le fond, il est pourri, comme le décor.
      Cannes n’est pas qu’un symbole fortuit.
      Le luxe, le pognon et le machisme rongent le cinéma français.
      Et à entendre la radio ce matin, où l’on poussait un cocorico franchouillard à l’énoncé du palmarès, comme notre pathétique décompte de médailles aux jeux olympiques, je me dis que décidément, l’exception française, elle est assez minable...

    • J’ai parler un peu vite pour la seule réalisatrice du palmarès. Le monde lui a consacré une bafouille passionnant dans le genre de celles qu’on réserve aux femmes :

      Elle sait que l’on commencera l’article comme ça, par son retard, ses cheveux blonds en bataille, un jean enfilé à la hâte, des boots fourrés parce qu’il fait encore si froid en ce 1er Mai, par la nuisette à l’imprimé panthère qui dépasse de son pull en laine bleue. Elle le dit : "Ce sera la première phrase de votre article : « Elle est arrivée en retard »." Et cela semble l’embêter un peu, comme une enfant qui veut bien faire. "

      http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2013/05/17/valeria-bruni-tedeschi-je-suis-plus-optimiste-dans-mes-films-que-dans-la-vie

    • Ce qui a de génial de ce combat c’est qu’on a toujours quelqu’un à qui foutre sur la gueule.
      Il y en a un d’ailleurs qui a intérêt à faire gaffe, c’est Kechiche.
      Chiche qu’ on te tient à l’oeil ! C’est ton tour, toi et ton désir de jolies femmes.
      Kechiche, tu files des boutons et t’es percé à jour : car « le fond est pourri, comme le décor » évalue Petite fumée qui doit aussi s’y connaître dans l’histoire de l’art, lequel a toujours fréquenté les banquiers, depuis perpète, mais ça fait rien, l’art on s’en torche ou alors il faut qu’il soit correct.
      Hein ?
      Pas la peine de chercher midi à quatorze heures : ça fait même du bien de trancher : on se sent propre.

    • @paulo : pas besoin de me sentir propre personnellement, mais oui, y a des choses qui m’exaspèrent, et là c’est le cas. Désolé si ça vous contrarie.
      Effectivement, pour moi un art correct, c’est l’art non pas qui use de l’artifice, mais qui creuse pour voir ce qu’il y a dessous.
      A vous lire, vous me direz si je me trompe, je ressens la nostalgie des femmes séduisantes, élégantes, en tailleur qui doivent plaire aux hommes lesquels leur rendent en se montrant galants. Chacun ses clichés donc, et du coup ça me donne envie de revoir ce film.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Comme_une_image
      Film qui a bien entendu ses limites et ses clichés, mais au moins il va creuser là où l’humain a du mal à creuser, nos filtres et nos schémas de jugements, ce qui est trop rare à mon sens dans le cinéma...

    • L’art « correct » ? Petit écran de fumée,
      (lorsque j’employais cet adjectif, c’était par provocation...)
      J’imagine que vous avez pensé sans vous relire, sinon l’art et la correction , ça vous aurait
      sauté au nez.
      L’art correct ? mais ce n’est que de la merde ( de l’art sulpicien, à l’art nazi, de l’art stalinien aux exercices académiques et jusqu’aux derniers petits rejetons , avortons encore incertains tels que l’art auto-fictionnel, etc.)
      Bref, excusez la sortie, c’est dû à l’évidence et je suis renversé à l’idée que vous ayez repris le terme au premier degré.)
      Je ne parle pas de (mon) goût, non l’art est libre ou il n’est pas, l’art transgresse. L’art use librement de tout et aussi d’artifices ( même si ça vous chagrine) et il n’y a pas un artiste qui défendrait une seconde la sincérité, par exemple, car et c’est là un secret l’honnêteté en art c’est seulement vis-à-vis de soi-même artiste, pas des spectateurs .

      L’art n’est pas une « juste opinion » sur ceci ou cela, ni même une opinion profonde.
      Pour ces raisons il y a peu d’artistes alors qu’il y a tant de juges.
      Libre à vous de juger, par exemple votre répulsion envers les « tailleurs » ou de sourire des modes de politesse, convenances anciennes, etc. Car ceci ce n’est pas affaire d’art mais de goûts et d’héritages.
      (Quant aux femmes -et aux hommes- que j’aime, je ne peux que leur en parler personnellement, c’est précieux. Ce n’est pas une opinion. )

    • Je ne trouve ni artistique ni romantique de coucher avec des fillettes et de s’en vanter.

      If I had killed somebody, it wouldn’t have had so much appeal to the press, you see? But… f—ing, you see, and the young girls. Judges want to f— young girls. Juries want to f— young girls. Everyone wants to f— young girls!

      Polanski 1979

      #Polanski_mon_poing_dans_ta_gueule

    • @Paulo, tu as conscience qu’on est là en plein dans ce que tu nomme « l’art correct » de la société de marché ? Par ailleurs , « il n’y a pas un artiste qui défendrait une seconde la sincérité, par exemple, car et c’est là un secret l’honnêteté en art c’est seulement vis-à-vis de soi-même artiste, pas des spectateurs. », c’est inepte : la sincérité a un sens plein et entier dans le cinéma, c’est probablement un des arts ou la notion peut en avoir le plus. Mais je ne vois pas trop en quoi ça s’oppose à la question des artifices…

    • Inept ?
      Sincérité , Le cinéma serait « un des arts où la notion peut en avoir le plus »
      Est-ce que tu n’as jamais accordé une seconde d’attention au montage, coeur d’un film ?
      De nouveau je suis renversé par tant de candeur : sincérité dans l’art !
      Il faut être quelqu’un de très jeune pour fourrer de la sincérité dans la démarche et le résultat qu’’un artiste propose.
      (Le cinéaste comme tout artiste cherche une oeuvre. La sincérité d’ailleurs peut être un outil utile pas un but. )
      Je dis ça sans animosité.
      Petit écran de fumée et Baroug, l’art vous est inconnu.

    • En quoi le montage contredit l’idée de sincérité ? Je ne vois pas bien comment tu oppose la sincérité, qui est une attitude générale vis à vis d’une œuvre et tous les artifices de la technique qui ne contredisent en rien cette attitude…
      Mais vu ta grande sagesse, tu as apparemment bien des choses à nous apprendre, et @petit_ecran_de_fumee et moi en mourrons d’envie.

    • @Paulo : j’aime beaucoup quand un inconnu me parle de moi pour me dire ce qui m’est inconnu alors qu’on ne se connait pas. Vous même, vous vous considérez artiste ou bien juge ?

      Bref on peut continuer à jouer avec les mots à l’infini, libre à vous de penser qu’un Ozon transgresse en filmant les fantasmes d’une jolie jeune fille en fleur et en parlant de prostitution. Personnellement ce genre de transgression me laisse de marbre.
      Je veux bien accepter votre verdict sur mes capacités intellectuelles. Je n’ai sans doute pas le potentiel pour vibrer aux transgressions du cinéma contemporain, contrairement à lui, je me suis arrêté à Lolita et aux Valseuses. On verra si la sensibilité évolue avec l’âge..

    • Petit écran de fumée, je me doutais que ça allait mal tourner, et par ma faute. Comment écouter de sang froid des gens parler de moralité quand il s’agit d’oeuvres d’art ?
      Ils tendent les verges pour recevoir une correction. Ce qui n’était pas mon but avec vous, j’apprécie vos messages.
      Mais quand copain Baroug rapplique avec la sincérité en bandoulière comme s’il jugeait de ses ennemis politiques ou de je ne sais quelle escroquerie financière, j’ai du mal.
      Je place le travail rigoureux des artistes assez haut pour être impatienté quand un gus se pointe et tranche avec moralité et militantisme.
      Il ne veut l’admettre. Sûrement ne changera-t-il pas.
      Bon, finis,
      avec l’expression de mon amitié (anonyme ou presque)

    • Quel rapport entre la sincérité et la morale ? Quel lien avec des ennemis politiques ? Quel rapport, même, entre sincérité et choix politiques ou l’escroquerie financière ? Depuis le début de cette l’histoire de sincérité, je ne vois pas ce que tu veux dire, vraiment.

      Par ailleurs, tu peux postuler un art détaché des questions politiques ; mais ce serait supposer qu’il serait détaché des ors et des récompenses dans le même temps : il me semble que rien dont il n’est question dans ce post ne correspond à cela.
      Par un autre ailleurs, on peut tout à fait, et c’est mon cas, et je crois, de plusieurs ici, considérer qu’Ozon, ou Polanski sont de bon réalisateurs, d’intéressants techniciens et formalistes, mais que leurs films et le sens de ceux-ci posent un certain nombre de problèmes. Les deux ne sont pas incompatibles.