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  • Insee - Conditions de vie-Société - Atteintes psychologiques et agressions verbales entre conjoints - Des atteintes plus fréquentes et plus graves à l’encontre des femmes
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1607#inter3

    Au cours des années 2014 et 2015, 12,7 % des femmes et 10,5 % des hommes âgés de 18 à 75 ans déclarent avoir subi durant les deux années précédentes des atteintes psychologiques ou des agressions verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Ils ont ainsi été l’objet de manière répétée de comportements dévalorisants, de manifestations de jalousie, d’insultes ou été confrontés à des menaces ou des actes visant à les contrôler.

    Ces comportements peuvent relever de conflits conjugaux ou de violences psychologiques. Les femmes sont plus exposées à des atteintes de différentes natures (7,8 % contre 5,3 % pour les hommes) et les risques pour elles d’être l’objet de violences psychologiques sont plus élevés. Enfin, elles sont plus souvent victimes de violences physiques ou sexuelles. Ces violences s’accompagnent aussi plus fréquemment pour les femmes d’atteintes psychologiques ou d’agressions verbales.

  • Insee - Conditions de vie-Société - Les habitants des quartiers de la politique de la ville (Insee Première n°1593)
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1593

    Les habitants des quartiers de la politique de la ville
    La pauvreté côtoie d’autres fragilités

    Résumé
    En France métropolitaine, 4,8 millions de personnes vivent dans les 1 300 quartiers de la politique de la ville. La population de ces quartiers, de par leur définition même, est fréquemment touchée par la pauvreté. Les habitants sont plus jeunes qu’en moyenne dans la population urbaine. Il s’agit également plus souvent de familles nombreuses ou monoparentales ou d’étrangers. Au-delà de la pauvreté monétaire, la population des quartiers de la politique de la ville présente des fragilités dans plusieurs domaines. Notamment, elle s’insère difficilement sur le marché du travail et manque de formation et de qualification. Dans les quartiers de la politique de la ville, le logement social est très présent : 8 logements sociaux pour 10 ménages, soit trois fois plus que dans l’urbain englobant ces quartiers.


    Figure 1 - Nombre d’habitants dans les quartiers de la politique de la ville et taux de pauvreté* dans ces quartiers, par unité urbaine

    Lien vers le dossier http://www.insee.fr/fr/service/default.asp?page=agendas/dossiers_actualite/3-mai-2016-politique-ville.htm

  • Part de l’alimentation dans les dépenses des ménages : ça remonte un peu depuis 2008 !
    http://www.franceagrimer.fr/content/download/33722/305888/file/A4-Les%20d%C3%A9penses%20alimentaire%20des%20m%C3%A9nage%20fran%C3%A7a
    Je suis un fervent défenseur de la nécessité de ré-augmenter sa part de dépenses en alimentation. Car je sais que la baisse constatée sur 50 ans est le produit de l’industrialisation, de la grande distribution. Il va sans dire que cette décroissance nécessaire ne devrait toucher que les petits bourgeois et supérieurs.
    Et là, surprise, en regardant les chiffres de France Agrimer, j’ai l’agréable surprise de voir que c’est déjà le cas. Depuis 2008, ça remonte :

  • Insee - Conditions de vie-Société - La dépense des ménages en produits de l’économie de l’information depuis 50 ans - La chute des prix et l’innovation favorisent son essor
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1479

    En 2012, les ménages ont dépensé 67 milliards d’euros en « produits de l’économie de l’information », soit en moyenne 2 370 euros par ménage. On englobe sous ce terme les produits informatiques, électroniques et optiques ainsi que les services d’information et de communication (encadré 1).
    Les ménages consacrent aujourd’hui 6,0 % de leur budget aux produits de l’économie de l’information, contre seulement 3,8 % en 1960 (graphique 1). Depuis cinquante ans, en effet, plusieurs innovations dans ce domaine ont pris place dans notre quotidien. D’abord la télévision, puis les ordinateurs dans les années 1970. Ensuite, sont apparus la distribution de bouquets de programmes de radio et de télévision, le mobile et Internet. L’économie de l’information s’est ainsi développée, favorisée par une très forte baisse des prix. Avec le passage au tout numérique, elle atteint son apogée entre 2002 et 2007 : la part du budget des ménages consacrée à ces produits se stabilise alors à près de 7 %. Depuis 2008, elle tend à diminuer : les dépenses continuent d’augmenter fortement en volume (+ 3,6 % par an en moyenne contre + 0,4 % pour l’ensemble de la consommation des ménages), mais moins que par le passé, et la hausse n’est plus à la hauteur du recul des prix (- 4,3 % par an en moyenne de 2008 à 2012, contre + 1,5 % pour l’inflation d’ensemble).
    En 2012, près de 30 % de ces dépenses sont relatives à des biens (équipements divers...) et 70 % à des services (abonnements, redevances...). Cette répartition est relativement stable en valeur depuis 1960. En 2012, 37 % des dépenses en biens concernent les produits de l’électronique grand public et 34 % les ordinateurs. Parmi les dépenses en services, 59 % concernent les télécommunications.

    La moitié des dépenses sont pré-engagées

    La moitié des dépenses liées à l’économie de l’information en 2012 sont pré-engagées, prélevées sur le budget des ménages sous forme par exemple d’abonnements ou de redevances. En 2012, 80 % de ces dernières sont liées aux services de télécommunications (abonnements de téléphonie mobile, Internet et offres Triple play). Les services télévisuels tels que la redevance et les abonnements à des chaînes payantes pèsent plus faiblement.
    En 2012, les ménages consacrent 32 milliards d’euros aux dépenses pré-engagées en économie de l’information, soit 2,9 % de leur budget. En 1995, soit avant l’ouverture complète à la concurrence des télécommunications au 1er janvier 1998, cette part n’était que de 1,9 %.
    Entre 1995 et 2012, les dépenses pré-engagées en économie de l’information augmentent fortement : + 5,7 % par an en moyenne, en valeur, en raison du développement des forfaits associés aux téléphones portables et des offres groupées de téléphonie. Elles contribuent en moyenne chaque année à hauteur de 0,5 point à la croissance des dépenses pré-engagées. Depuis 2009, les dépenses pré-engagées de l’économie de l’information augmentent très faiblement en valeur, et se contractent même en 2012, avec la baisse des prix des services de télécommunications. Ainsi, elles freinent depuis quatre ans la progression de l’ensemble des dépenses pré-engagées...

    #économie
    #Insee
    La #dépense des #ménages en #produits de l’ #économie de l’ #information depuis 50 ans

  • Insee - Conditions de vie-Société - Habiter en HLM : quels avantages, quelles différences ?
    http://insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=iana10

    Les ménages logés en #HLM n’habiteraient pas le même type de logements s’ils n’avaient pas obtenu de #logement social. L’emménagement en HLM permettrait ainsi d’occuper une habitation d’une valeur locative légèrement supérieure. Ce logement serait plus grand, de 2,5 m² en moyenne, mais serait moins souvent une maison et serait situé plus souvent dans un quartier modeste.
    Bénéficier d’un logement HLM améliore le niveau de vie. Les économies réalisées sur le loyer ont permis aux ménages concernés d’augmenter leur consommation hors logement et leur épargne d’un montant évalué à 227 euros par mois.

  • #Insee - Conditions de vie-Société - L’#internet de plus en plus prisé, l’internaute de plus en plus mobile
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1452

    Entre 2007 et 2012, la proportion de personnes ayant utilisé I’internet au cours des trois derniers mois est passée de 56 % à 75 %. Les différences sont toujours marquées entre générations, mais elles s’estompent avec le temps. Pour les générations nées après 1990, la proportion d’internautes, proche de 100 %, a gagné 8 points en cinq ans. Parmi les générations nées entre 1930 et 1990, elle a progressé d’environ 15 points (tableau 2). Pour les générations nées avant 1930, le taux d’internautes évolue peu et reste inférieur à 9 %. Les différences entre catégories socioprofessionnelles se sont également largement réduites. Parmi les actifs occupés, l’écart entre cadres et ouvriers est ainsi passé de 43 points en 2007 à 15 points en 2012. En effet, la part d’internautes a progressé fortement chez les ouvriers (de 53 % à 84 %) (graphique 1), alors qu’elle était déjà proche de 100 % chez les cadres cinq ans auparavant. En 2007 comme en 2012, il y a un peu plus d’internautes hommes que d’internautes femmes. En revanche, la structure par âge des utilisateurs d’Internet s’est modifiée. L’âge moyen des internautes de plus de 15 ans a ainsi augmenté, passant de 37 ans et demi en 2007 à 41 ans et demi en 2012.